Archive pour le Tag 'concours'

Enseignants : 3200 postes non pourvus au concours

Enseignants : 3200 postes non pourvus au concours

Sur 27 589 postes ouverts aux concours enseignants du public et du privé en 2024, 3 185 n’ont pas été pourvus, d’après les chiffres du ministère de l’Education nationale. En cause surtout évidemment l’indigence des niveaux de rémunération. 

C’est un chiffre qui confirme une crise persistante de recrutement des enseignants et qui suscite des inquiétudes pour la rentrée. Près de 3 200 postes n’ont pas été pourvus cette année aux concours enseignants du public et du privé, selon des chiffres publiés lundi 8 juillet par le ministère de l’Education nationale. Sur 27 589 postes ouverts en 2024 (23 696 dans le public et 3 893 dans le privé sous contrat), 3 185 n’ont pas été pourvus.

Droit: Non à un concours d’agrégation au rabais

Droit: Non à un concours d’agrégation au rabais

Dans une tribune au « Monde », les juristes Jean-François Cesaro et Pierre-Yves Gautier critiquent le projet, en provenance du ministère de l’enseignement supérieur, d’abandon de la « leçon de 24 heures » des épreuves de droit.

 

Tribune.

 

Il existe un mauvais génie français. Il est tel qu’il faut souhaiter qu’il ne s’intéresse pas à vous. Il prend sa source dans le centralisme qui a survécu à la Révolution, fondé sur la récusation du mérite, l’indifférence à l’effort, dès lors qu’il ne touche pas l’accès aux grands corps de la fonction publique, jalousement gardés en dépit des réformes essentiellement d’annonce.

Un projet d’arrêté en provenance du ministère de l’enseignement supérieur en constitue une inquiétante illustration. Il porte sur le concours d’agrégation pour le recrutement des professeurs des universités des disciplines juridiques, politiques et de gestion, très différent des autres types d’agrégations de l’enseignement. Celui-là même que [l’avocat et académicien] Jean-Denis Bredin, récemment disparu, et [l’ancien ministre de la justice] Robert Badinter réussirent avec panache.

Ce concours comporte quatre épreuves, dont une, particulièrement exigeante, qui fait la sidération, empreinte d’admiration, de la part des professeurs étrangers, à travers la planète : il s’agit de la fameuse « leçon de 24 heures ». Demain, si cet arrêté est adopté, elle disparaîtrait.

Le principe de cette leçon est d’une stimulation exceptionnelle : le candidat tire un sujet qui impose la maîtrise de nombreuses disciplines, c’est le jeu même (exemples du dernier concours de droit privé : « la vérité », « les troubles », « le climat », « la vulnérabilité »). De sorte qu’il devra en sortir l’ampleur et la variété, et en dégager le fil conducteur. Cette épreuve est une ouverture de l’esprit, une évasion des spécialisations, autre mal de ce siècle, du moins lorsqu’elles manquent de mesure.

Entouré d’une équipe qu’il a choisie, le candidat dispose d’une journée et d’une nuit pour rédiger une leçon de 45 minutes qu’il présentera le lendemain au jury, comme s’il s’exprimait devant un amphithéâtre. Il pourra, s’il le souhaite, s’entourer de philosophes, d’historiens, de sociologues, d’économistes, car les questions du droit sont par essence celles de la cité.

Au petit matin, après une nuit de fiévreuses discussions, de construction d’un plan, de recherche d’une trame et d’écriture, le candidat sera seul pour porter sa leçon. Eloquence, résistance du cerveau et du corps, esprit de synthèse et rapidité intellectuelle sont ainsi mis à l’épreuve, car c’est bien ce qui attend le futur professeur, homme ou femme, durant sa carrière.

Le caractère collectif de l’épreuve est une singularité. Elle exige du candidat le sens du travail en commun. Ce sont des qualités que l’on attendra de lui, s’il est reçu : identifier les meilleurs collaborateurs dès leur recrutement, conduire des équipes de chargés de travaux dirigés, mener un groupe de recherche scientifique. Les participants ne sont pas en reste : on commence « petite main », puis corédacteur, c’est l’apprentissage par l’expérience, le cheminement, qui fait un agrégé du supérieur, ici, de droit.

Présidentielle 2022: un concours de dépenses

Présidentielle 2022: un concours de dépenses

Face au vide intellectuel de la plupart des candidats concernant l’avenir du pays, le  vide est comblé par un concours de promesses et de dépenses où le chef de l’État  mène la danse. Chaque jour ou presque le président de la république distribue les engagements de dépenses et cela risque de durer jusqu’en avril 2022. Les promesses de l’actuel président de la république en direction de plusieurs secteurs et catégories auraient déjà coûté 25 milliards. La plupart de ces promesses n’étant  d’ailleurs pas financée. Un seul exemple celui du plan d’investissement 2030 qui doit être financé uniquement par des économies qui n’ont pas été définies. En réalité cet objectif -comme d’autres -sera financé par la dette. Une dette qui bénéficie aujourd’hui d’une grande tolérance de la part de la banque centrale et des autorités européennes. Malheureusement le réveil sera douloureux quand l’inflation viendra sanctionner les excès de la machine à billets et que les taux remonteront. Le processus est d’ailleurs en cours avec la hausse  forte et parfois exceptionnelle des matières de base et de l’énergie sans parler de l’augmentation discrète des dépenses contraintes.

On doit cependant relativiser la réalité des engagements des candidats aux présidentielles. Une fois élu, le candidat ouvrira une grande partie de ses annonces de campagne. Les opposants rangeront leur programme de revendication sociale dans les tiroirs en attendant la prochaine élection.

Ces  autres candidats participent pour la plupart à ce concours Lépine de la dépense publique pour chaque catégorie professionnelle. Le plus cas caricatural et sans doute cette promesse d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants. Le Figaro note que « Ce n’est plus une offensive, c’est un déferlement. Depuis le déplacement d’Emmanuel Macron à Marseille au début du mois - entre quartiers Nord, calanques, école, hôpital et Sommet sur l’environnement -, pas un jour ou presque ne passe sans une intervention plus ou moins officielle du président de la République sur à peu près tous les sujets. »

2022- concours Lépine des promesses : Le Pen propose un chèque de 200 € par mois

2022- concours Lépine des promesses : Le Pen propose un chèque de 200 € par mois

Il est évident que la décision de Macon d’attribuer un chèque de 100 € une fois pour toutes contre l’inflation notamment constatée dans l’énergie fait t un peu petit bras par rapport à la proposition de Le Pen de restituer 200 € par mois aux ménages. Rien de moins !

D’autres candidats reposent aussi des mesures d’augmentation du pouvoir d’achat. Par exemple Anne Hidalgo qui propose le doublement du salaire des enseignants. Ce concours Lépine des promesses salariales témoigne à l’évidence du vide du contenu de la campagne électorale. Faute d’être en capacité d’avoir une vision pertinente sur l’avenir du pays, nombre de candidats se rabattent sur des orientations de nature syndicale. Notons aussi la proposition de l’écolo Sandrine Rousseau qui propose elle une nouvelle réduction du temps de travail à 32 heures. À quand la proposition d’un temps de travail à 20 heures avec un SMIC à 2000 € ?

Présidentielle 2022: un concours de promesses et de dépenses

Présidentielle 2022: un concours de promesses et de dépenses

Face au vide intellectuel de la plupart des candidats concernant l’avenir du pays, le  vide est comblé par un concours de promesses et de dépenses où le chef de l’État  mène la danse. Chaque jour ou presque le président de la république distribue les engagements de dépenses et cela risque de durer jusqu’en avril 2022.

Les autres candidats participent pour la plupart à ce concours Lépine de la dépense publique pour chaque catégorie professionnelle. Le plus cas caricatural et sans doute cette promesse d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants. Le Figaro note que « Ce n’est plus une offensive, c’est un déferlement. Depuis le déplacement d’Emmanuel Macron à Marseille au début du mois - entre quartiers Nord, calanques, école, hôpital et Sommet sur l’environnement -, pas un jour ou presque ne passe sans une intervention plus ou moins officielle du président de la République sur à peu près tous les sujets. »

Inégalités sociales et diplômes : non au concours truqué

Inégalités sociales et diplômes  : non au concours truqué

Ancien élève de l’ENS et de l’ENA, Raphaël Doan est magistrat et premier adjoint au maire du Pecq. Il est aussi l’auteur du Rêve de l’assimilation, de la Grèce antique à nos jours, Passés composés, 2021. Il dénonce dans une interview au Figaro la perspective de concours truqués qui favoriserait une plus grande égalité sociale.

- Le ministère de l’Enseignement supérieur projette d’accorder par principe des points supplémentaires aux candidats boursiers à leurs concours. Que vous inspire ce dispositif?

Raphaël DOAN. - C’est d’une condescendance extrême: l’Éducation nationale n’étant plus capable de réduire les inégalités sociales, on finit par proposer aux candidats boursiers de passer des concours truqués. Près de 30% des étudiants dans les grandes écoles sont déjà boursiers: c’est moins que dans le reste de l’enseignement supérieur (37%), mais cela n’a rien de négligeable. En accordant des points bonus aux boursiers, on jettera sur eux une suspicion d’illégitimité alors que la plupart sont parfaitement capables de réussir des concours tout seuls. D’ailleurs, la majorité des intéressés n’en veulent pas.

Gouvernement : le concours Lépine des nouveaux impôts

Gouvernement : le concours Lépine des nouveaux impôts

 

Il est pour le moins paradoxal que le gouvernement recherche de nouvelles pistes de fiscalité alors que précisément le mouvement des gilets jaunes a démarré à partir d’une colère contre l’augmentation de l’impôt sur les carburants. C’est ainsi qu’on voit resurgir la question de la taxe, taxe miraculeuse pour l’écologie mais qui en fait finirait  comme les autres dans le trou du budget sans pour autant favoriser la transition écologique. Cela pour une raison simple, e la transition écologique dépend avant tout de la politique de l’offre. Sans autre solution pour le chauffage ou les transports par exemple, les consommateurs sont bien contraints d’utiliser les technologies actuelles et un nouvel impôt n’y change rien. Une autre initiative est venue cette fois de la ministre des territoires qui a proposé un impôt universel imposable à tous pour remplacer l’impôt sur le revenu. D’autres encore ont évoqué la suppression de certaines niches fiscales mais le gouvernement a vite refermé ce dossier pour ne pas se mettre à dos les lobbys. Bref,  la créativité gouvernementale s’exerce surtout sur l’ingénierie fiscale alors qu’elle devrait porter sur la réduction des dépenses et par conséquence la diminution aussi du poids des prélèvements obligatoires. Faut-il rappeler que la France détient déjà le record du monde des prélèvements obligatoires puisque les impôts représentent 48 % du PIB,  c’est-à-dire de la richesse nationale. Dans les cahiers de doléances des mairies, sur les forums d’Internet, les citoyens se sont emparés avec fougue de ces questions. Tous s’accordent sur le principe d’un allégement de la fiscalité. Mais les suggestions concrètes manquent. En fait, une seule demande claire émerge sur le plan fiscal: le rétablissement de l’ISF.  Or Emmanuel Macron ne veut pas revenir sur ce symbole de son quinquennat. Pour démontrer aux Français que leur souhait de justice a été étendu, ministres et députés se sont donc lancés dans un véritable concours Lépine de la réforme fiscale. Cette foire aux idées nourrit un sentiment d’errance, anxiogène pour les ménages comme les investisseurs.  Or si le niveau de l’impôt constitue un obstacle majeur pour la croissance son instabilité en rajoute aussi sur son consentement.

 

 

Primaire de la gauche : dernier concours miss France du PS

Primaire de la gauche : dernier concours miss France du PS

 

 

D’une certaine manière, la primaire du PS connaît les mêmes soubresauts que l’organisation de miss France. Une miss France  dont la légitimité est contestée par des organisations concurrentes notamment celle de Geneviève de Fontenay qui organise de son coté miss national prestige. Avec une différence, la société dépositaire du titre socialiste, le PS, est maintenant supplantée par les organisations concurrentes. Il y a bien sûr les traditionnels représentants de l’extrême gauche, aussi ceux des écolos mais surtout maintenant Macron et Mélenchon. Des candidats dont le score actuel pronostiqué par les organismes de sondage est très supérieur à celui du PS  (autour de 10 % pour le candidat socialiste, 13 % pour Mélenchon et 15 % pour Macron.)Du coup, ce pourrait bien être le dernier concours Miss France du parti socialiste. Un parti qui pourrait bien disparaître après les législatives avec un courant très à gauche qui rallierait Mélenchon, un autre social démocrate qui rallierait Macron. Aujourd’hui le PS peut compter sur 250 députés mais l’ampleur de la défaite à prévoir aux législatives pourrait ramener ce chiffre à une cinquantaine. Pour sauver leur peau les candidats députés du PRS n’auront d’autre de solution que de se rallier à l’un ou l’autre courant. Ces désistements réciproques seront indispensables si le PS  veut encore exister au Parlement. Mais cela signifie la fin du parti socialiste et la primaire du PRS risque d’être le dernier concours Miss France organisé sous cette étiquette. D’une certaine façon Valls prend la place du mort, celle que devait occuper Hollande. Les autres candidats à savoir Montebourg, Hamon, Peillon vont jouer sur le tout sauf Valls. L’enjeu n’est  pas tellement l’élection présidentielle mais de savoir qui pourra récupérer les dépouilles d’un parti socialiste en miettes Les trois autres candidats sont là pour faire de la figuration à savoir les écologistes François de Rugy et Jean-Luc Benhamias, et la présidente du Parti radical de gauche, Sylvia Pinel, qui a décidé de participer à cette primaire après la décision de François Hollande de ne pas briguer un deuxième mandat à la tête de l’Etat. La participation à cette primaire donnera un aperçu du reste de popularité d’un parti socialiste discrédité. « Le niveau de participation à la primaire du PS sera fondamental », estime Jean Chiche, du centre de recherche de Sciences Po Paris (Cevipof). « Si on est à peine à un million, on pourra dire que le PS n’a plus de base populaire. »

Primaire Les Républicains : « un concours de beauté ?

Primaire Les Républicains : « un concours de beauté ?

L’idée de primaire participe sans doute d’une avancée de la démocratie même si ces candidatures sont cadenassées par les partis politiques ce qui n’est pas tout à fait conforme à l’esprit même de la Ve République. A droite les candidatures se multiplient pour atteindre maintenant une dizaine de candidats. Le choix risque de se faire surtout sur l’apparence des candidats dans la mesure où ces derniers partagent à peu près les mêmes les orientations libérales Morano exceptées qui auraient davantage sa place au Front National. Du coup les primaires de droite risquent de ressembler à un concours de beauté ou notamment le critère de jeunesse est mis en avant. Faute de différence significative entre les candidats au risque donc d’assister à des règlements de compte. Ce que craint notamment Thierry Soler préside du comité d’orientation de cette primaire. Jean-Francois Copé, François Fillon, Alain Juppé, Frédéric Lefebvre, Bruno Le Maire, Hervé Mariton, Nadine Morano, Nathalie Kosciusko-Morizet… Au 10 mars, neuf élus se sont déclarés candidats à la primaire de la droite et du centre. Une longue liste à laquelle s’ajoutera vraisemblablement le nom de Nicolas Sarkozy et peut-être celui de Michèle Alliot-Marie. Invité de RTL, Thierry Solère, président du comité d’organisation de cette primaire, estime toutefois que cette liste devrait se réduire à « cinq ou six candidats » d’ici le 20 novembre, date du premier tour. En charge de cette primaire, Thierry Solère doit également veiller à ce que ce scrutin ne mette pas à feu et à sang le parti Les Républicains. C’est pourtant ce que laissent présager certaines petites attaques déjà lancées ici et là, comme Nicolas Sarkozy qui insiste sur l’âge de son rival Alain Juppé, lequel n’hésite pas à faire référence à Paul Bismuth, l’alias de l’ancien chef de l’État dans l’affaire des écoutes téléphoniques. Un code de bonne conduite va donc être mis en place. « Si on édite des règles, il faut des sanctions et les faire appliquer. Tout le monde comprend bien que ce sera une compétition dans la même famille politique et qu’il faut éviter les coups bas. Les Français veulent un débat d’idées », conclut Thierry Solère.

L’hommage aux victimes du terrorisme : un concours de bougies » (Ménard)

L’hommage aux victimes du terrorisme : un concours de bougies » (Ménard)

Encore une déclaration odieuse de l’exhibitionniste maire de Béziers, Robert Ménard. Un personnage toujours prêt à tout faire pour exister médiatiquement. Si c’était nécessaire il montrerait sans doute son cul pour passer à la télé. Cette fois il compare l’hommage aux victimes des attentats à un concours de bougies. On attend là le sommet de la bêtise, de l’immonde et de l’abomination. Ménard n’hésite pas à cracher sur la famille des victimes, leurs amis et tous ceux  qui manifestent  leur compassion en déposant des bougies près des lieux d’attentats place de la république. Le maire de Béziers, Robert Ménard, s’était auparavant exprimé à la tribune toulonnaise, sur la même thématique. « Je veux retrouver notre France, celle de Louis XIV, de Napoléon, et celle, si le ministère de l’Intérieur me l’autorise, de Charles Martel (souverain des Francs qui a affronté les armées musulmanes lors de la bataille de Poitiers en 732, ndlr), a-t-il lancé. Un rappel à l’histoire qui démontre combien l’intéressé est inculte car les époques qu’il évoque n’ont rien de comparables.  «  »Nous sommes rongés de l’intérieur (et) on voudrait que l’on n’ait pas envie de vomir », a ajouté l’ancien journaliste, en se moquant de ceux qui « se contentent d’aller résister en buvant un café à la terrasse d’un bistrot ou en faisant des concours de bougies ». Et de poursuivre: « Aucune de ces réactions collectives n’a été ou n’est à la hauteur, (…) imaginons les Français de 1916 se promenant avec un papier ‘je suis Verdun’ ». Par extension on pourrait aussi proposer à tous les abrutis d’être signalé par une pancarte « je suis Ménard ».

 




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