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Economie- La baisse de croissance en Chine concerne aussi la France

Economie- La baisse de croissance en Chine concerne aussi la France 

L’Allemagne est à la fois le premier client et fournisseur de la France. En 2022, l’Allemagne représente 13,8 % des exportations françaises (devant l’Italie, à 9,3 %) et 12,0 % des importations françaises (devant la Chine, à 10,1 %). L’Allemagne est également le premier moteur économique de l’ensemble de l’union économique. Pour L’Allemagne l’institut de statistiques français chiffre l’impact du ralentissement chinois entre 0,2% et 0,4% de PIB. Il faut dire que l’Allemagne a pendant très longtemps exporté principalement des biens manufacturés vers la Chine (60% des importations chinoises), notamment des voitures thermiques. 

Sur le total des importations chinoises, la part des biens s’est effondrée pour atteindre un point bas en 2022 à 51%. L’entrée de la Chine dans l’OMC depuis les années 2000 a complètement bouleversé le modèle capitaliste chinois en quelques années.

La baisse de croissance de la Chine a forcément des conséquences moindres mais cependant important sur la France. Le trou d’air( croissance zéro au premier trimestre) provient en effet en France de la stagnation voire du recul de la consommation, de la baisse des investissements mais aussi du tassement des exportations.

Le net tassement de la croissance en Chine concerne aussi la France

Le net tassement de la  croissance en Chine concerne aussi la France 

L’Allemagne est à la fois le premier client et fournisseur de la France. En 2022, l’Allemagne représente 13,8 % des exportations françaises (devant l’Italie, à 9,3 %) et 12,0 % des importations françaises (devant la Chine, à 10,1 %). L’Allemagne est également le premier moteur économique de l’ensemble de l’union économique. Pour L’Allemagne l’institut de statistiques français chiffre l’impact du ralentissement chinois entre 0,2% et 0,4% de PIB. Il faut dire que l’Allemagne a pendant très longtemps exporté principalement des biens manufacturés vers la Chine (60% des importations chinoises), notamment des voitures thermiques. 

Sur le total des importations chinoises, la part des biens s’est effondrée pour atteindre un point bas en 2022 à 51%. L’entrée de la Chine dans l’OMC depuis les années 2000 a complètement bouleversé le modèle capitaliste chinois en quelques années.

La baisse de croissance de la Chine a forcément des conséquences moindres mais cependant important sur la France. Le trou d’air( croissance zéro au premier trimestre) provient en effet en France de la stagnation voire du recul de la consommation, de la baisse des investissements mais aussi du tassement des exportations.

La baisse de croissance en Chine concerne aussi la France

La baisse de croissance en Chine concerne aussi la France 

L’Allemagne est à la fois le premier client et fournisseur de la France. En 2022, l’Allemagne représente 13,8 % des exportations françaises (devant l’Italie, à 9,3 %) et 12,0 % des importations françaises (devant la Chine, à 10,1 %). L’Allemagne est également le premier moteur économique de l’ensemble de l’union économique. Pour L’Allemagne l’institut de statistiques français chiffre l’impact du ralentissement chinois entre 0,2% et 0,4% de PIB. Il faut dire que l’Allemagne a pendant très longtemps exporté principalement des biens manufacturés vers la Chine (60% des importations chinoises), notamment des voitures thermiques. 

Sur le total des importations chinoises, la part des biens s’est effondrée pour atteindre un point bas en 2022 à 51%. L’entrée de la Chine dans l’OMC depuis les années 2000 a complètement bouleversé le modèle capitaliste chinois en quelques années.

La baisse de croissance de la Chine a forcément des conséquences moindres mais cependant important sur la France. Le trou d’air( croissance zéro au premier trimestre) provient en effet en France de la stagnation voire du recul de la consommation, de la baisse des investissements mais aussi du tassement des exportations.

Harcèlement : concerne 20 % des élèves

Harcèlement : concerne 20 % des élèves

Un collégien ou lycéen sur cinq est victime de harcèlement scolaire. C’est ce que révèle une étude pour l’association Marion la main tendue et Head & Shoulders menée par l’Ifop auprès de 1001 élèves, 1001 parents et 200 enseignants. «Les chiffres obtenus sont beaucoup plus graves que ce que l’on imaginait», a déclaré ce mardi 7 novembre lors d’une conférence de presse Nora Tirane-Fraisse, dont la fille âgée de 13 s’est tuée après avoir été harcelée à l’école et fondatrice de Marion la main tendue.

Cette étude est publiée deux jours avant la 8e journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Qu’il s’agisse de violences physiques, verbales ou psychologiques, le harcèlement touche les élèves concernés pendant plus d’un mois dans 16% des cas. «Mais plus le harcèlement dure, moins il est pris en compte et plus les conséquences sont graves», partage Nora Tirane Fraisse.

Plus de la moitié des victimes sont élèves au collège. «Autant de garçons que de filles sont hélas touchés par le harcèlement», analyse François Legrand, directeur d’études à l’Ifop. Parmi eux, 35% des élèves en situation de handicap sont concernés. Les enfants roux sont également particulièrement visés, à 28%. Autre donnée surprenante : 30% des jeunes inscrits en internat sont victimes de harcèlement.

En règle générale, le harcèlement scolaire sévit dans la cour de récréation ou dans les couloirs. Dans 60% des cas, il survient en classe, à la cantine ou lors des activités sportives. «La récréation, c’est le lieu de tous les risques. Il faut donc travailler sur le périscolaire», indique la fondatrice de Marion la main tendue. Les violences peuvent aussi se prolonger en sorties scolaires ou sur les réseaux sociaux. Plusieurs formes de violences peuvent être subies, allant des moqueries et insultes dans 90% des cas, aux agressions physiques et fausses rumeurs dans deux tiers des cas, sans oublier les messages blessants sur les réseaux sociaux ou par téléphone dans la moitié des cas.
En cas de harcèlement scolaire, les élèves victimes ou témoins ou les parents peuvent appeler le 3018.

Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

La drogue a pris en quelque sorte pris la suite du fléau de l’alcool en matière d’insécurité routière. Environ un accident sur trois met en cause la présence de produits stupéfiants d’après l’avocat en droit routier Rémy Josseaume. Malheureusement la jet-set a largement banalisé dans l’opinion la consommation de drogues notamment la cocaïne. La tolérance dont cela a fait l’objet repose sur l’hypothèse que cela favorise la création artistique ; malheureusement tout autant la médiocrité, la dépendance et la mort.

Alors que 700 personnes meurent chaque année dans des accidents liés à la consommation de drogues au volant, les contrôles salivaires sont de plus en plus fréquents sur les routes de France.
Le prélèvement de salive est de plus en plus fréquent sur les routes de France. En 10 minutes, il détecte si le conducteur a consommé ou non des stupéfiants. Cannabis, cocaïne, opiacés, amphétamines, rien ne lui échappe. L’an dernier, sur 450 000 contrôles ciblés, un sur cinq s’est révélé positif. Sur la route, la drogue tue. « On sait aujourd’hui qu’environ un accident sur trois concentre une présence de produits stupéfiants dans l’organisme du conducteur », explique l’avocat en droit routier Rémi Josseaume.

Avec souvent, des conséquences dramatiques. En 2021, après la vitesse excessive et l’alcool, les stupéfiants ont été la troisième cause d’accidents mortels. Chaque année, 700 personnes perdent de la vie sur la route dans un accident qui implique un conducteur sous emprise de stupéfiants. Plus souvent détecté, le cannabis entraîne une somnolence et alterne les réflexes. La cocaïne incite le conducteur à prendre des risques. Pour les consommateurs, les sanctions sont lourdes : six points en moins, et 4 500 euros d’amende en cas de contrôle positif et jusqu’à sept ans de prison s’il est impliqué dans un accident mortel.

Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

La drogue a pris en quelque sorte pris la suite du fléau de l’alcool en matière d’insécurité routière. Environ un accident sur trois met en cause la présence de produits stupéfiants d’après l’avocat en droit routier Rémy Josseaume. Malheureusement la jet-set a largement banalisé dans l’opinion la consommation de drogues notamment la cocaïne. La tolérance dont cela a fait l’objet repose sur l’hypothèse que cela favorise la création artistique ; malheureusement tout autant la médiocrité, la dépendance et la mort.

Alors que 700 personnes meurent chaque année dans des accidents liés à la consommation de drogues au volant, les contrôles salivaires sont de plus en plus fréquents sur les routes de France.
Le prélèvement de salive est de plus en plus fréquent sur les routes de France. En 10 minutes, il détecte si le conducteur a consommé ou non des stupéfiants. Cannabis, cocaïne, opiacés, amphétamines, rien ne lui échappe. L’an dernier, sur 450 000 contrôles ciblés, un sur cinq s’est révélé positif. Sur la route, la drogue tue. « On sait aujourd’hui qu’environ un accident sur trois concentre une présence de produits stupéfiants dans l’organisme du conducteur », explique l’avocat en droit routier Rémi Josseaume.

Avec souvent, des conséquences dramatiques. En 2021, après la vitesse excessive et l’alcool, les stupéfiants ont été la troisième cause d’accidents mortels. Chaque année, 700 personnes perdent de la vie sur la route dans un accident qui implique un conducteur sous emprise de stupéfiants. Plus souvent détecté, le cannabis entraîne une somnolence et alterne les réflexes. La cocaïne incite le conducteur à prendre des risques. Pour les consommateurs, les sanctions sont lourdes : six points en moins, et 4 500 euros d’amende en cas de contrôle positif et jusqu’à sept ans de prison s’il est impliqué dans un accident mortel.

Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

Société-Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

La drogue a pris en quelque sorte pris la suite du fléau de l’alcool en matière d’insécurité routière. Environ un accident sur trois met en cause la présence de produits stupéfiants d’après l’avocat en droit routier Rémy Josseaume. Malheureusement la jet-set a largement banalisé dans l’opinion la consommation de drogues notamment la cocaïne. La tolérance dont cela a fait l’objet repose sur l’hypothèse que cela favorise la création artistique ; malheureusement tout autant la médiocrité, la dépendance et la mort.

Alors que 700 personnes meurent chaque année dans des accidents liés à la consommation de drogues au volant, les contrôles salivaires sont de plus en plus fréquents sur les routes de France.
Le prélèvement de salive est de plus en plus fréquent sur les routes de France. En 10 minutes, il détecte si le conducteur a consommé ou non des stupéfiants. Cannabis, cocaïne, opiacés, amphétamines, rien ne lui échappe. L’an dernier, sur 450 000 contrôles ciblés, un sur cinq s’est révélé positif. Sur la route, la drogue tue. « On sait aujourd’hui qu’environ un accident sur trois concentre une présence de produits stupéfiants dans l’organisme du conducteur », explique l’avocat en droit routier Rémi Josseaume.

Avec souvent, des conséquences dramatiques. En 2021, après la vitesse excessive et l’alcool, les stupéfiants ont été la troisième cause d’accidents mortels. Chaque année, 700 personnes perdent de la vie sur la route dans un accident qui implique un conducteur sous emprise de stupéfiants. Plus souvent détecté, le cannabis entraîne une somnolence et alterne les réflexes. La cocaïne incite le conducteur à prendre des risques. Pour les consommateurs, les sanctions sont lourdes : six points en moins, et 4 500 euros d’amende en cas de contrôle positif et jusqu’à sept ans de prison s’il est impliqué dans un accident mortel.

Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

Affaire Palmade et drogue: Un conducteur sur trois concerné

La drogue a pris en quelque sorte pris la suite du fléau de l’alcool en matière d’insécurité routière. Environ un accident sur trois met en cause la présence de produits stupéfiants d’après l’avocat en droit routier Rémy Josseaume. Malheureusement la jet-set a largement banalisé dans l’opinion la consommation de drogues notamment la cocaïne. La tolérance dont cela a fait l’objet repose sur l’hypothèse que cela favorise la création artistique ; malheureusement tout autant la médiocrité, la dépendance et la mort.

Alors que 700 personnes meurent chaque année dans des accidents liés à la consommation de drogues au volant, les contrôles salivaires sont de plus en plus fréquents sur les routes de France.
Le prélèvement de salive est de plus en plus fréquent sur les routes de France. En 10 minutes, il détecte si le conducteur a consommé ou non des stupéfiants. Cannabis, cocaïne, opiacés, amphétamines, rien ne lui échappe. L’an dernier, sur 450 000 contrôles ciblés, un sur cinq s’est révélé positif. Sur la route, la drogue tue. « On sait aujourd’hui qu’environ un accident sur trois concentre une présence de produits stupéfiants dans l’organisme du conducteur », explique l’avocat en droit routier Rémi Josseaume.

Avec souvent, des conséquences dramatiques. En 2021, après la vitesse excessive et l’alcool, les stupéfiants ont été la troisième cause d’accidents mortels. Chaque année, 700 personnes perdent de la vie sur la route dans un accident qui implique un conducteur sous emprise de stupéfiants. Plus souvent détecté, le cannabis entraîne une somnolence et alterne les réflexes. La cocaïne incite le conducteur à prendre des risques. Pour les consommateurs, les sanctions sont lourdes : six points en moins, et 4 500 euros d’amende en cas de contrôle positif et jusqu’à sept ans de prison s’il est impliqué dans un accident mortel.

Déficit extérieur : la faiblesse concerne les biens

Déficit extérieur : la faiblesse concerne les biens

 

L’économiste Sébastien Jean constate, dans une tribune au « Monde », que le déficit commercial français concerne davantage les biens industriels, dont la production est délocalisée, que les services et les investissements à l’étranger, qui se portent plutôt bien.

 

Cent milliards d’euros. Au mois de mars, le déficit commercial de la France sur douze mois a franchi une barre symbolique et frappé les esprits. D’autant que le problème est loin d’être nouveau : il y a presque dix ans, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, alarmé de voir le déficit commercial annuel de la France dépasser 70 milliards d’euros, missionnait Louis Gallois pour concevoir un « pacte de compétitivité ». Au-delà de la dégradation récente, liée en grande partie à la hausse des prix de l’énergie et aux perturbations issues de la crise sanitaire, c’est pour le moins le signe d’une incapacité tenace à regagner du terrain, en dépit des pactes, plans, crédits et baisses d’impôts alignés depuis avec régularité et qui ont, de fait, résorbé l’écart de coût salarial unitaire vis-à-vis de l’Allemagne, qui s’était creusé dans les années 2000.

En conclure que le pays « vit au-dessus de ses moyens » serait pourtant hâtif : le besoin de financement extérieur de l’économie est mesuré par son solde courant, qui intègre également les échanges de services et les revenus de ou vers l’étranger ; celui de la France est certes déficitaire, mais il est resté relativement stable au cours de la dernière décennie si l’on excepte l’année 2020, à − 0,7 % du PIB en moyenne (20 milliards d’euros sur douze mois en mars 2022), un niveau très modéré à l’échelle de l’économie.

S’il est une inquiétude en la matière, elle tient plutôt au fait que la situation macroéconomique de la France ne peut s’apprécier que dans le contexte de la zone euro, dont le solde courant est largement excédentaire depuis des années – même si la hausse des prix de l’énergie et les perturbations de la production industrielle l’ont plongé lui aussi en déficit au mois de mars, probablement de façon temporaire.

Ce contexte peut rassurer sur la solidité de la position extérieure de la zone euro prise dans son ensemble, mais il devrait plutôt inquiéter pour le cas particulier de la France. En effet, l’excédent courant de la zone euro est un problème pour ses partenaires, parce qu’il les contraint de fait à absorber son excédent d’épargne dans un monde où elle est déjà surabondante. La question est alors de savoir quelle forme prendrait un rééquilibrage éventuel : s’il passait principalement par une appréciation du taux de change de l’euro, il serait déstabilisant pour l’économie française, car il creuserait son déficit courant du fait de la dégradation de compétitivité. D’où l’importance d’un rééquilibrage macroéconomique au sein même de la zone euro, par des politiques relançant la demande interne des pays fortement créditeurs faisant porter la pression du rééquilibrage sur les pays créditeurs, et pas seulement sur les pays débiteurs – une asymétrie que Keynes avait déjà mise au cœur des discussions de la conférence de Bretton Woods en 1944, et qui reste d’actualité aussi bien en Europe qu’au niveau mondial.

« Pandora Papers » : une affaire d’évasion fiscale qui concerne les chefs d’État

« Pandora Papers » : une affaire d’évasion fiscale qui concerne les chefs d’État

Après les « Panama papers », les « Pandora Papers ». Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) vient de publier une nouvelle enquête révélant que 300 responsables publics, 35 chefs d’Etat, 130 milliardaires, ont recours à des paradis fiscaux.

Cette enquête, à laquelle ont collaboré environ 600 journalistes, s’appuie sur quelque 11,9 millions de documents, qui proviennent de 14 sociétés de services financiers, et a mis au jour plus de 29.000 sociétés offshores.

Les #PandoraPapers se basent sur un leak de 2.96 téraoctets, issu de 14 sociétés différentes. Jamais auparavant l’@ICIJorg et ses partenaires n’avait eu à faire face à une fuite de donnée aussi massive. pic.twitter.com/swcUNMzA4v

Le logiciel Pegasus d’espionnage concerne les utilisateurs de smartphones ( Edward Snowden)

Le logiciel Pegasus d’espionnage concerne les utilisateurs de smartphones ( Edward Snowden)

À propos du logiciel d’espionnage Pegasus, le lanceur d’alerte Edward Snowden a confié ses craintes à David Pegg, journaliste au « Guardian ».( reprises par Franceinfo).

 

David Pegg : Comment avez-vous réagi en découvrant les informations révélées par le projet Pegasus ?

Edward Snowden : C’est choquant de voir leur ampleur, quelque chose comme 50 000 numéros de téléphone dans autant de pays, une dizaine je crois, dont certains qui sont particulièrement agressifs. Prenez un pays comme le Mexique : il espionne des journalistes, des membres du gouvernement, des figures de l’opposition, des militants des droits de l’homme… C’est terrible. Pour moi, cela pose question. Je suspecte depuis longtemps, bien sûr, qu’on abuse de ces capacités de surveillance. On l’a vu en 2013. Mais c’était uniquement du fait de gouvernements en interne, avec des pressions sur des entreprises commerciales. Ils avaient une forme de légitimité, de légalité, avec des procédures. Ce n’était pas suffisant, il y avait des défauts, mais il y avait quelque chose. Ce que le Projet Pegasus révèle, c’est que le groupe NSO représente un nouveau marché du malware, un business qui génère des profits.

« Ils se fichent de la loi, des règles. Ils le vendront à tout client fiable, tant qu’ils ont l’impression qu’ils s’en tireront, qu’on ne les identifiera pas. »

Ils disent : « On ne sait pas pourquoi ils l’utilisent, on n’est pas responsables, on le vend, on signe le contrat. S’ils ne suivent pas les règles du contrat, ce n’est pas notre problème. » Mais en même temps, ils se sont fait attraper et ont été impliqués dans d’autres scandales auparavant. Dans l’assassinat de Khashoggi, ils disent : « On n’a rien à voir avec ça. On a enquêté, et constaté que ce n’était pas nos produits qui étaient utilisés. »

Mais comment est-ce possible, s’ils ne savent pas qui leurs clients visent avec leur logiciel ?

Il n’y a que deux possibilités. Soit ils savent qui est visé par leur logiciel, et ils en sont responsables, parce qu’ils le voient arriver sans rien faire, mais qu’ils peuvent savoir si Khashoggi était ou non présent dans leur base de données. Soit ils ne savent pas qui est visé, ce qui veut dire que nier leur implication est un mensonge totalement cynique. Je pense que c’est ce qui se passe ici. Toute l’industrie des logiciels intrusifs est basée sur un mensonge. Ils disent qu’ils le font pour sauver des vies, pour prévenir des crimes, mais c’est utilisé chaque jour, dans de nombreux pays différents, pour espionner des gens qui n’ont rien de cibles légitimes. C’est une industrie qui ne devrait pas exister. On voit ce que fait le groupe NSO, qui est en quelque sorte la plus connue de ces sociétés. Mais il y en a d’autres. Et si une de ces compagnies est pourrie à ce point, qu’en est-il des autres ? Ce que le Projet Pegasus révèle, c’est que c’est un secteur où l’on produit uniquement des vecteurs d’infection. Ce ne sont pas des produits de sécurité. Ils ne fournissent aucune protection. Ce ne sont pas des vaccins : tout ce qu’ils vendent, c’est le virus. Et je crois que dire qu’ils ne le vendent qu’à des gouvernements, ça n’arrange pas vraiment les choses, surtout quand on voit qui sont leurs cibles.

Comment compareriez-vous ces révélations avec celles que vous avez faites vous-même au fil des années ?

Elles sont sans doute parmi les plus importantes. C’est le genre d’infos qu’on n’a jamais, et quand on y a accès, tout le monde a peur : « C’est trop sérieux, il ne faut pas en parler, vous allez mettre des enquêtes en péril… » Mais la manière dont le consortium travaille ensemble, en prenant les numéros et en déterminant à qui ils appartiennent, pour confirmer les identités de certains individus sans nécessairement les contacter… On y trouve des ministres, des journalistes, dans des journaux et des institutions majeurs, sur lesquels on compte.

« On soulève un coin du rideau à un niveau jamais atteint. »

 

Vous avez déjà qualifié les smartphones « d’espions dans notre poche ». Cette affaire confirme-t-elle cela ?

C’est pire, en fait. Quand je parle « d’espions dans nos poches », c’est le potentiel, la possibilité, le fait que ces choses communiquent à travers le réseau mobile, et connaissent votre localisation. C’est Facebook qui vous espionne, par exemple. Mais c’est pour des programmes commerciaux, pour des objectifs commerciaux. Ce qu’on découvre là, ce sont des gens qui ont créé une industrie dédiée au piratage de ces téléphones, qui vont au-delà de l’espionnage dont on connaissait l’existence, et qui prennent le contrôle de ces téléphones, pleinement, pour les retourner contre les gens qui les ont achetés, qui ne les possèdent plus vraiment. Le truc, c’est que tous ces téléphones sont des clones. Si vous prenez l’iPhone, ils tournent tous sous le même logiciel partout dans le monde. Donc s’ils trouvent un moyen de pirater un iPhone, ils trouvent le moyen de les pirater tous. Et non seulement ils le font, mais ils vendent cette compétence ! C’est une attaque réfléchie, intentionnelle sur des infrastructures dont nous dépendons tous. Peu importe sous quel drapeau on vit, peu importe la langue qu’on parle, on est tous visés dans cette histoire.

Un ancien rapporteur de l’ONU sur les droits de l’homme, David Kaye, dit que l’industrie de la surveillance globale est hors de contrôle. Vous pensez qu’il a raison ?

C’est une évidence. Cette idée de la surveillance pour le profit, c’est quelque chose qui a déjà existé. Des entreprises ont réussi à créer des bugs, des micros cachés, et à les vendre. Le gouvernement s’en sert, la police locale s’en sert, et s’ils doivent ensuite procéder à une fouille d’une maison, d’une voiture, d’un bureau, on se dit qu’ils auront besoin d’un mandat. Ce sont des opérations coûteuses et difficiles, donc ils ne le font que si c’est vraiment nécessaire, de manière largement proportionnée par rapport à la menace présentée par la personne sur qui ils enquêtent. Mais s’ils peuvent faire la même chose à distance, pour pas grand-chose et sans risque, ils commencent à le faire tout le temps, contre toute personne vaguement intéressante. C’est ce que montre cette liste de 50 000 personnes ciblées : on ne met pas sur écoute 50 000 maisons, il n’y a pas assez de spécialistes dans le domaine pour pouvoir le faire. Mais s’il y a juste besoin de tendre le bras vers quelque chose dans votre poche, ils peuvent le faire et ils le feront.

Pensez-vous que les gouvernements auraient la même capacité à espionner sans l’industrie de la surveillance privée ?

Tout dépend du pays concerné. Dans un pays sophistiqué, avec un marché technologique développé, bien sûr. Mais dans la plupart des pays autoritaires, comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, Bahreïn, avec une société très fermée, vous ne favorisez pas ce développement technique, difficile à assurer. Mais s’il suffit de payer quelqu’un pour fournir tout ça en tant que service, là, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Ça ne coûte plus grand-chose de maintenir son pouvoir en place. Si de telles compagnies n’existaient pas, quelle serait l’alternative ? Est-ce que les gouvernements abandonneraient toute idée d’espionner, d’enquêter, de rechercher les criminels et les terroristes ? Évidemment, non. Ils embaucheraient leurs propres développeurs, ils travailleraient en interne, ils développeraient leurs propres outils. Ce serait difficile, coûteux et inefficace, mais ce serait la bonne chose à faire. Mais ce que ces gens créent, ce ne sont pas des ingénieurs, ils ne fabriquent rien d’utile.

« Ce sont des « infectionneurs ». Ils créent des manières de provoquer une maladie dans nos appareils. Ils trouvent des faiblesses, des points d’entrée. »

Edward Snowden

C’est comme si une industrie créait ses propres variants du coronavirus, pour contourner les vaccins. Et c’est ce qu’ils vendent, contre votre téléphone ou votre ordinateur. On ne peut pas empêcher des gouvernements de le faire, comme dans le domaine de la recherche sur les armes biologiques. Mais Dieu merci, il est interdit d’en faire commerce, et le premier venu ne peut pas acheter la meilleure version du Covid sur le marché et en faire ce qu’il veut. Or quand on évoque les appareils numériques, on ne voit pas que le risque pour la santé publique est le même. Ce que NSO a créé, ce sont des clusters dans des communautés, avec un patient zéro contaminé qui se met à infecter ses amis, ses collègues, tous les gens qu’il rencontre. Et ça ne serait jamais arrivé dans autant d’endroits, aussi facilement, au même coût, sans ses compagnies qu’on autorise à faire cela pour en tirer profit. La seule raison pour laquelle NSO fait ça, ce n’est pas pour sauver le monde. C’est pour faire de l’argent.

À quel point Pegasus est-il sophistiqué ?

Quand on regarde ce qu’il peut faire, les piratages qu’il permet… Le principal objectif de la boîte à outils de Pegasus, et c’est pareil pour tous les fournisseurs de malwares, même les non-commerciaux utilisés par des hackers pour installer des rançongiciels sur des PC autour du monde et voler leurs utilisateurs, c’est ce qu’on appelle « l’exécution du code à distance ». C’est une manière de toucher un appareil sans aucune action de son utilisateur : on trouve un défaut dans le logiciel qui tourne sur ces appareils, et sans même que l’utilisateur ne fasse d’erreur ou de mauvaise manipulation, ils peuvent lancer leur propre code, leurs propres programmes, leurs propres commandes sur l’appareil visé. C’est ce que fait Pegasus. Ils ont donc rempli leur mission. La question, c’est : à quel prix pour la société ?

Qui faut-il craindre le plus : la NSA ou NSO ?

Cela renvoie à une vieille question de l’époque où j’ai fait mes révélations, en 2013. Les gens disaient : pourquoi vous préoccuper de ce que fait le gouvernement, quand des entreprises commerciales espionnent les gens de la même façon ? Ils pensaient à Facebook, Google, Amazon… Et ma réponse, c’était que, quel que soit le niveau de surveillance exercé par ces entreprises, elles ne peuvent pas vous mettre en prison. Elles ne peuvent pas tirer un missile sur votre voiture. Elles ne peuvent pas lancer une attaque de drone. Donc concentrons-nous d’abord sur le gouvernement, et ensuite on ira s’occuper des entreprises une fois le gouvernement réformé. Sauf que les gouvernements ont abandonné tout projet de se réformer, et il n’y a pas eu aucune réforme sur les pratiques de surveillance commerciale.

Et le problème, c’est qu’en presque dix ans, on a vu naître des entreprises comme le groupe NSO, dont l’activité est de faire des choses que les entreprises ne faisaient pas avant. Elles ne font pas que vendre des choses. Elles envoient des gens en prison, elles les font tuer. Elles ne le font peut-être pas directement, mais ils fournissent les outils aux gouvernements qui les utilisent dans ce but, et elles le savent. L’implication du groupe NSO dans l’assassinat de Khashoggi est indéniable, même s’ils le nient. Ils disent qu’ils n’ont pas directement visé Khashoggi, mais si vous visez la personne la plus proche de lui, vous obtenez les mêmes conversations, les mêmes informations sur ses intentions. C’est une compagnie privée qui pirate de la même manière que la NSA le ferait. Et ça devrait nous effrayer plus que tout, parce que ce n’est pas qu’une seule de ces entreprises : c’est le cas pour toutes.

À qui faut-il demander des comptes ? À l’entreprise ou aux gouvernements qui utilisent son logiciel ?

À tous. Mais il n’y a pas que la question de la responsabilité, par exemple, d’Israël ou de cette entreprise en particulier. Il devrait y avoir, selon moi, une responsabilité pénale pour toute implication dans ce marché. Il faut un moratoire global sur l’utilisation commerciale de ces outils. Il faut interdire ce commerce, supprimer la motivation du profit pour les gens qui participent à ça. Parce que le groupe NSO fermerait ses portes dès demain si ça ne leur rapportait plus rien, comme les autres compagnies de ce domaine. Mais il faut aussi se poser une question en Europe et aux États-Unis : comment se fait-il que ces entreprises rencontrent un tel succès ? Comment ont-elles pu autant s’étendre, si ce n’est parce que nos règles ont échoué ? Ces dix dernières années, l’Europe s’est dit qu’on pouvait contrôler ces choses, avec des méthodes datant de la Guerre froide, avec un contrôle des exportations. Mais ce qu’on voit, c’est un échec total à éviter l’impact public de cette industrie du malware commercial. Et si ces règles n’ont pas marché, il faut qu’on réfléchisse à des règles plus sévères.

« Le seul moyen, selon moi, de régler tout ça, c’est un moratoire global sur l’exploitation commerciale de toute technologie de ce genre. »

 

Qu’est-ce qui doit se passer maintenant ?

Il faut qu’on arrête tout ça. L’inaction n’est plus une option. Si on ne fait rien pour arrêter le commerce de ces technologies, on ne sera plus à 50 000 mais à 50 millions de cibles, et ça va arriver bien plus vite qu’on ne l’imagine. Il faut donc arrêter ce commerce, sans pour autant abandonner la recherche, qui peut être utilisée pour rendre nos appareils plus sûrs. Mais quand ces technologies sont vendues dans un but offensif, ou même simplement vendues, c’est là qu’on fait rentrer le loup dans la bergerie.

Que peuvent faire les gens pour se protéger ?

Que peuvent faire les gens pour se protéger des armes nucléaires ? Des armes chimiques ou biologiques ? Il y a des industries, des secteurs, pour lesquels il n’y a pas de protection, et c’est pour ça qu’on essaye de limiter leur prolifération. On n’autorise pas la vente dans le commerce d’armes nucléaires, d’armes chimiques ou biologiques. Mais dans le cas de ces armes numériques, on ne fait rien ! Il faut arrêter toute vente de ces technologies intrusives. C’est la seule manière de nous protéger.

 

 

Cessions de capital, EDF pas concerné…..tu m’étonnes

Cessions de capital, EDF pas concerné…..tu m’étonnes

 

 

 

pas étonnant que le gouvernement n’envisage pas la vente de ses participations financières dans EDF compte de tenu de la situation catastrophique du producteur national d’électricité. L’action qui valit  80 € n’atteint même pas une valeur de 9 euros aujourd’hui. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité   Le groupe EDF ne devrait donc pas être concerné par les cessions de participations de l’Etat annoncées ces derniers jours par le gouvernement, a déclaré samedi à Reuters une source proche de la direction de l’électricien historique français. Le ministère de l’Economie et des Finances a confirmé vendredi que le gouvernement céderait dans les prochains mois des participations de l’Etat à hauteur de dix milliards d’euros, pour alimenter un fonds destiné à l’innovation. « Les signaux qu’on reçoit, c’est qu’on n’est pas du tout concernés », a cependant déclaré la source proche de la direction d’EDF en marge des rencontres économiques d’Aix-en-Provence. L’Etat possède 83,1% du capital d’EDF.

La grève dans les centrales nucléaires contre la loi qui ne les concerne pas !

La grève dans les centrales nucléaires contre la loi qui ne les concerne pas !

 

 

Le paradoxe de la situation sociale en France c’est de constater d’abord que la mobilisation est relativement faible et surtout que cette mobilisation concerne surtout essentiellement le secteur public et nationalisé qui n’est pas concerné par la loi. En clair la CGT sollicite ses bastions traditionnels pour compenser le manque de mobilisation générale. Ainsi des arrêts de travail sont prévus jeudi dans 16 centrales sur les 19 que compte le parc français La FNME-CGT, qui avait déjà appelé à faire de jeudi « un nouveau temps fort de grève et d’initiatives coordonnées », a accentué son action mercredi en appelant à des « mouvements de grève reconductibles dans l’énergie » avec « reprise en main de l’outil de travail » que ce soit dans le secteur électrique ou gazier. Elle préconise par exemple de « réduire ou arrêter la production électrique », d’ »arrêter l’injection ou le soutirage des stockages gaz », la « remise en service des clients démunis coupés pour impayés », des « coupures ciblées d’énergie électrique et gaz des services de l’Etat et des locaux du Medef » ou la « coupure des parcs éoliens et radars routiers ».

(Avec AFP)

Affaire Cahuzac Laurent- Wauquiez (UMP) : « le problème du rapport à l’argent concerne toute la classe politique »

Affaire Cahuzac Laurent- Wauquiez (UMP) :  «  le problème du rapport à l’argent concerne toute la classe politique »

Laurent Wauquiez est un candidat virtuel à la direction de l’UMP, il sait qu’il a des chances d’être élu (à condition que Copé n’étouffe pas l’élection) ; il n’hésite donc pas à dire qu’en faiat toute la classe politique est mouillée dans les scandales politico –financier – attaque indirecte contre Sarkozy, Copé et les vieux briscards de la politique).  Sous prétexte de participer au concours d’idées pour moraliser la vie politique, Laurent Wauquiez a jeté hier un pavé dans la mare de son propre parti, l’UMP. « Le problème n’est pas seulement Cahuzac et Hollande, mais celui du rapport de la classe politique à l’argent, de toute la classe politique », a affirmé l’ancien ministre dans le « JDD » et sur France 3 . « Tout le monde doit balayer devant sa porte », a-t-il insisté. Depuis la désastreuse élection Fillon-Copé, la jeune relève UMP fait au fond le pari que les deux hommes se sont fourvoyés et elle essaie d’accélérer l’histoire. Sûrs d’eux et de leur talent, Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, entre autres, multiplient les initiatives censées illustrer leur nouvelle façon de faire de la politique. Laurent Wauquiez a été plus loin encore hier. Le « qui savait quoi sur Cahuzac » se pose à tous, droite comprise ? Le député-maire de Haute-Loire l’a senti et engage la bataille générationnelle dans son parti. Il a publié son patrimoine, proposé de s’inspirer de la transparence américaine et nord-européenne, et a assorti le tout de sous-entendus assassins sur ses aînés politiques. A commencer par Jean-François Copé, qu’il rêve d’affronter à l’UMP en septembre. « Je n’ai jamais eu d’ »estime personnelle » pour Jérôme Cahuzac », a indiqué Laurent Wauquiez en reprenant les mots utilisés par Jean-François Copé à l’égard de l’ancien ministre. Lorsqu’un parlementaire a une activité privée, il faut rendre publics les clients et les honoraires, a-t-il proposé, en citant les « avocats », profession du président de l’UMP. Mais plus généralement, « dans ma génération, nous nous sommes engagés en sachant qu’on ne faisait pas fortune en politique », a-t-il affirmé, comme pour mieux rappeler que ce n’était forcément le cas des précédentes.  L’affaire Cahuzac et les secousses politiques qu’elle provoque ouvriront-elles la voie à des hommes neufs, ou susciteront-elles un besoin de solidité ? Difficile à dire. De Mélenchon à Marine Le Pen en passant par le PS et l’UMP, les postures adoptées depuis une semaine ne sont évidemment pas exemptes d’arrière-pensées. Jean-François Copé s’est en tout cas voulu plus « mesuré » que ces derniers jours hier sur BFM TV. Cibler le gouvernement et demander sa démission, sans « cautionner la démagogie ».

 

Taxe à 75% : le foot concerné, affirme Matignon

Taxe à 75% : le foot concerné, affirme Matignon

Dans Le Parisien mardi, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, affirme que cette taxe, mesure emblématique du programme de François Hollande, ne concernerait pas les clubs de football.   »Le Premier ministre, à qui j’ai posé la question, a été clair: seules les grandes entreprises seront taxées. Or les clubs professionnels sont considérés comme des PME, donc ils ne seront pas touchés par la taxe à 75% », ajoutait M. Le Graët.   »Le Premier ministre a rencontré M. Le Graët en décembre, avant que le Conseil constitutionnel n’invalide le premier dispositif », a précisé de son côté Matignon à l’AFP. « Ils n’ont eu aucun contact depuis », assurent les services de M. Ayrault.  Selon Matignon, « le nouveau dispositif concernera toutes les entreprises qui versent des salaires au-dessus d’un million d’euros », dont les clubs de football.  Cette taxe à 75% sur les salaires supérieurs à 1 million d’euros par an devait initialement être payée directement par les salariés concernés.  Fleur Pellerin, la ministre chargée de l’Innovation, des PME et de l’Economie numérique a de son côté souligné que la taxe à 75% concernait tous les salariés, mardi matin sur France Inter.   »L’assurance qui a été donnée c’est que seuls les salariés seront concernés, donc tous ceux qui ne sont pas salariés ne seront pas concernés. Les autres, ceux qui sont salariés, seront concernés », a-t-elle précisé.  Interrogée sur les déclarations de Noël Le Graët, la ministre a estimé que les clubs de foot étaient « un peu au-dessus du chiffre d’affaires qui correspond à la définition des PME ».   »Les artistes non salariés ou les sportifs non salariés ne sont pas concernés », a-t-elle précisé.

 




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