Archive pour le Tag 'compter'

Annulation du contrat des sous-marins australiens : «La France ne doit compter que sur elle-même « 

Annulation du contrat des sous-marins australiens : «La France ne doit compter que sur elle-même « 

Après l’annulation de la commande des sous-marins australiens notamment, le député LR Jean-Louis Thiériot, membre de la commission de la défense estime que la France ne doit compter que sur elle-même.


Député de Seine-et-Marne, ancien président du conseil départemental, Jean-Louis Thiériot est également avocat à la cour et historien. Dernier ouvrage paru: «De Gaulle, le dernier réformateur» (Tallandier, 2018).


L’annulation par l’Australie de la commande de douze sous-marins conventionnels au fleuron de l’industrie navale française Naval Group au profit de huit sous-marins nucléaires américains est une gifle commerciale. La création en grande pompe de l’Ankus, un axe militaire unissant les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, une gifle diplomatique.

C’est d’abord une mauvaise nouvelle pour notre industrie, les 16.000 salariés de Naval Group et l’ensemble des sous-traitants: 32 milliards d’euros de perdus. Même si les contrats sont sans doute suffisamment bordés pour limiter les pertes financières à court terme, c’est un dur revers pour un secteur qui enchaîne les déconvenues à l’export. En Pologne, au Maroc, en Indonésie, en Arabie saoudite, Naval Group n’est semble-t-il plus consulté,

LES SORTIES DANS UN RAYON DE 20KM AUTORISÉES À COMPTER DE SAMEDI

LES SORTIES DANS UN RAYON DE 20KM AUTORISÉES À COMPTER DE SAMEDI

Un assouplissement des sorties en extérieur. Emmanuel Macron a annoncé mardi soir que les activités extérieures seront autorisées à partir de samedi dans un rayon de 20km et pour une durée de trois heures.

« Les déplacements pour motif de promenade ou d’activité en extérieur sont permises pour 20 kilomètres et pour trois heures », a déclaré le chef de l’Etat au cours de son allocution.

Les sorties pour promenades ou activités physiques individuelles en extérieur n’étaient jusqu’ici autorisées que dans un rayon d’1km et pour une durée d’une heure.

Les retraités ne savent pas compter

Les retraités ne savent pas compter   ! Amélie de Montchalin (LREM)

 

Condescendante  et un peu arrogante, la jeune députée  Amélie de Montchalin estime que en substance que les retraités ne savent pas compter. C’est moins grave que cet autre déclaration d’un député de LERM qui avait déclaré que les retraités actuels étaient uen génération dorée ! Amélie de Montchalin , Cheffe de file des députés En marche à la commission des finances de l’Assemblée nationale,  répond à la grogne des retraités qui ont manifesté jeudi en les invitant à mieux faire leurs comptes sur l’ensemble de l’année et notamment intégrer la baisse de la taxe d’habitation. La  députée de 32 ans, qui se présente sur wikipédia comme fille d’uen famille d’agriculteur est en fait une carde supérieur comme son père  et n’entretient sans doute que des relations approximatives avec les réalités sociales du français moyen et encore moins des moins favorisés. En outre et surtout, la promesse de la baise de la taxe d’habitation risque d’être équilibrée rapidement, dès 2019, par une  hausse considérable de la taxe foncière comme le réclament les collectivités locales. (Avec éventuellement en plus la révision des assiettes). Interview dans le JDD :

 

Les retraités, qui ont manifesté jeudi, estiment leur pouvoir d’achat menacé, notamment par la hausse de la CSG. Que leur répondez-vous?
Leur colère est légitime, car le pays est aujourd’hui dans un mauvais état économique. Notre responsabilité collective est de retrouver de l’emploi, de la croissance et un modèle de financement de la protection sociale qui soit viable. Les retraités qui ont manifesté jeudi, ils ont travaillé toute leur vie, ils ont payé la retraite de leurs parents et, aujourd’hui, leurs enfants et petits-enfants ne peuvent pas payer leur retraite. Cela faisait quatre ans que leurs retraites n’avaient pas été augmentées.

 C’est donc la faute au quinquennat précédent?
Geler les retraites, ce n’était pas un choix politique, ils n’avaient pas les moyens de faire autrement. D’ici 2022, il faut que les retraites puissent augmenter, et non pas artificiellement via des cadeaux fiscaux, mais en recréant une dynamique économique.

 

Il y aura une revalorisation des petites retraites, décidée en octobre dernier, mais la prochaine hausse n’interviendra pas avant janvier 2019. Pareil pour la suppression de la taxe d’habitation, qui ne va pas intervenir tout de suite. Ces mesures auraient-elles pu entrer en vigueur plus tôt?
Je ne crois pas qu’il y ait un problème de calendrier. Nous, députés, avons voté un paquet de mesures dans le budget 2018. A votre liste, il faut d’ailleurs ajouter le chèque énergie, qui va aider à partir d’avril les foyers modestes à payer leur chauffage, ou encore le crédit d’impôt aux services à la personne, qui n’était pas accessible aux retraités auparavant – ça peut être jusqu’à 1.000 euros d’impôts en moins si vous embauchez quelqu’un deux heures par semaine. Toutes ces mesures, elles arrivent. En France, nous payons les impôts à l’automne : la suppression de la taxe d’habitation par exemple, les contribuables la verront en octobre. Que les Français fassent les comptes à la fin de l’année.

 

Beaucoup de Français et de retraités, à commencer par ceux qui paient un loyer, font leurs comptes à la fin du mois…
Les Français qui gagnent 2.500 euros et qui paient la taxe d’habitation mensuellement paient déjà un tiers de moins chaque mois. Des millions de Français seront dans le positif fin 2018. Ceux qui se posent des questions sur notre travail doivent avoir une vision annuelle. Moi, j’ai voté un budget pour l’année 2018. Ma responsabilité politique, c’est d’abord de l’appliquer. Et puis, l’opposition de droite nous critique. Leur plan pour financer la protection sociale, c’était d’augmenter la TVA, plutôt que la CSG. Or, la TVA, tout le monde la paie.

 

Laurent Wauquiez a encore indiqué lundi dernier que la hausse de la TVA, mesure voulue par François Fillon pendant la campagne présidentielle, était une proposition qu’il ne défendra plus…
Laurent Wauquiez dit : « Aucune hausse d’impôts. » Moi, je ne comprends pas comment il va réduire la dépense publique et réduire structurellement le chômage. Je ne comprends pas non plus qu’un responsable politique dénonce des mesures qui ont été annoncées avant l’élection présidentielle et que les Français ont validé par leur vote. Nous faisons l’inverse d’une « politique de signaux » qui se faisait avant. Avant, on prenait une mesure pour envoyer un signal vers une population donnée. Mais cela créait des mécontents et, trois mois plus tard, on changeait finalement de cap. Cela a décrédibilisé la parole politique.

 

N’y a-t-il pas assez eu de pédagogie de la part de votre camp?
Il y a 25 millions de Français qui vont gagner significativement cette année. Je ne leur demande pas de nous applaudir dans la rue, mais c’est une réalité. Bien sûr, on peut toujours expliquer davantage. Ceci dit, il y a une instrumentalisation de la part de l’opposition. Une mesure annoncée puis votée n’entre pas toujours en vigueur dans l’immédiat, d’un coup de baguette magique.

Une réforme des retraites sous tension

La réforme des retraites doit être lancée d’ici à l’été 2019. Emmanuel Macron a promis un système universel. Cela implique-t-il un système unique, uniforme?
Aujourd’hui, en regardant l’évolution du marché du travail, les carrières sont moins linéaires. Les vies professionnelles naviguent davantage entre le privé, le public, le statut d’indépendant. Cela pose un énorme défi à notre système de retraites. Résultat, une personne en fin de carrière se retrouve parfois avec cinq, six caisses qui financent sa retraite. C’est un système complexe et injuste, car cotiser un euro en tant que professeur ne donne pas les mêmes droits que cotiser un euro en tant qu’agriculteur, médecin ou autre. Un euro cotisé doit valoir la même chose pour toutes les retraites. Il y a donc besoin de remise à plat. Est-ce qu’on va aboutir à un système uniforme, unique pour tous? Cela va dépendre aussi des négociations menées dans le cadre de la réforme. Mais il faut simplifier. Et la solution, c’est que le système des retraites ne dépende plus du statut de l’employeur mais de la personne. Par exemple, les personnes chargées de la maintenance d’une centrale nucléaire ne bénéficient pas d’un statut particulier, alors que les cheminots en ont un. L’idée n’est pas d’opposer les Français, mais plutôt de tendre vers plus de justice.

Avec cette réforme, les régimes spéciaux sont voués à disparaître. Craigniez-vous un mouvement social, comme celui qui s’engage contre la réforme de la SNCF et du statut des cheminots?
Lors de ma campagne, en mi-juin dernier, beaucoup d’électeurs venaient me voir en disant : « On veut bien voter pour vous mais, de toute façon, le pays sera bloqué en septembre et vous reculerez. » Nous avons une méthode, nous croyons à la concertation. Bien sûr, il n’y aura pas forcément de consensus, mais il n’y a pas de surprise : nous nous sommes fait élire pour faire ces réformes, nous les faisons et les Français sont en connaissance de cause. Pas comme la loi El Khomri en 2016 que François Hollande n’avait pas annoncé en 2012. Avec nous, il n’y a pas d’objectif caché.

 

 

Les retraités d’aujourd’hui sont-ils issus d’une « génération dorée » comme l’a dit votre collègue, le député En marche Eric Alauzet?
Macro-économiquement, oui, il y a eu une génération qui a bénéficié de la baisse des taux et du plein-emploi des 30 glorieuses. Mais on ne peut pas considérer pour autant que les retraités d’aujourd’hui ont eu une vie professionnelle et personnelle « dorée ». Je ne veux pas condamner ni défendre Eric Alauzet, mais il faut que nous, responsables politiques, fassions attention aux mots employés. Les mots qu’on utilise doivent décrire le réel.

 

 

automobiles : Consommation carburant : compter deux litres en plus qu’annoncés par les constructeurs

Comme pour la pollution, les chiffres de  consommation en carburant annoncés par les constructeurs sont bidon.  D’après auto-plus, il faut ajouter près de 2 litres au cent à la valeur annoncée par le constructeur. Les nouveaux moteurs diesels sont les plus épinglés, que ce soit du côté de BMW, de Renault, de Volkswagen ou encore de PSA. L’écart vient donc des tests et de la vraie vie. Une différence qui n’épargne pas les essences.  Mais le pire concerne les moteurs hybrides. Elles profitent des kilomètres parcourus en mode tout électrique pour abaisser artificiellement le chiffre de leur consommation moyenne. L’écart peut grimper jusqu’à 275%, ce qui est le cas, selon Auto Plus, pour l’Opel Ampera. Les marques japonaises marquent un bon point tout de même, puisque 1 modèle sur 5 affiche un écart inférieur à 25%.

 

Consommation automobiles : compter deux litres en plus qu’annoncés par les constructeurs

Consommation automobiles : compter deux litres en plus qu’annoncés par les constructeurs

Comme pour la pollution, les chiffres de  consommation en carburant annoncés par les constructeurs sont bidon.  D’après auto-plus, il faut ajouter près de 2 litres au cent à la valeur annoncée par le constructeur. Les nouveaux moteurs diesels sont les plus épinglés, que ce soit du côté de BMW, de Renault, de Volkswagen ou encore de PSA. L’écart vient donc des tests et de la vraie vie. Une différence qui n’épargne pas les essences.  Mais le pire concerne les moteurs hybrides. Elles profitent des kilomètres parcourus en mode tout électrique pour abaisser artificiellement le chiffre de leur consommation moyenne. L’écart peut grimper jusqu’à 275%, ce qui est le cas, selon Auto Plus, pour l’Opel Ampera. Les marques japonaises marquent un bon point tout de même, puisque 1 modèle sur 5 affiche un écart inférieur à 25%.

Statistiques Chômage : compter les chômeurs ou les emplois ?

Statistiques Chômage : compter les chômeurs ou les emplois ?

 

Au gré des bricolages méthodologiques on peut facilement faire évoluer les chiffres du chômage. Or ce qui est le plus pertinent c’est de mesurer l’évolution de l’emploi et non des chômeurs puisqu’un grand nombre n’est plus pris en compte (RSA non inscrits, certains allocataires handicapés, formation, stages, contrats divers et variés financés par l’Etat, ou tout simplement ceux qui renoncent à ‘actualiser ou à s’inscrire à pôle emploi). Du coup c’est bien l’évolution du nombre d’emplois qui constitue le véritable thermomètre de la situation sociale. En fait en France il y a entre 7 et 8 millions de personnes qui ne travaillent pas alors qu’on parle le plus souvent de 3.5 millions de chômeurs de catégorie A (sans les petits boulots). Une grande partie de cette différence est en quelque sorte amortie par l(aide sociale,  légitime souvent mais pas toujours. Le revers de la médaille c’est un coût difficilement supportable et des déficits chroniques dans les équilibres des comptes sociaux. Dire que le chômage s’améliore alors que cela concerne 0.1% des chômeurs officiels et en fait 0.05% des inactifs non retraités n’a guère de signification ni statistique,  ni sociale, ni économique

Réforme scolaire: « lire, écrire, compter, un projet trop traditionnel » ! »

Réforme scolaire : « lire, écrire, compter, un projet trop traditionnel » ! »

Le  projet de loi de Peillon est « historique », s’enthousiasme l’historien de l’éducation Claude Lelievre (proche de Peillon). Des propos surréalistes quand il qualifie de traditionnel l’ancien projet de Chevènement « lire, écrire, compter », alors que c’est la question centrale. Pas étonnant qu’avec de tels spécialistes, le système scolaire soit dans un tel état. ; En réalité Peillon s’attaque aux moyens (-surtout  des enseignants en plus- mais pas au fond)  C’était une mesure phare du programme de François Hollande. Et l’Assemblée nationale l’a confirmé dans la nuit de jeudi à vendredi: 60 000 postes seront créés dans l’éducation. Les députés ont voté l’article 1er du projet de loi sur la refondation de l’Ecole, qui fixe notamment le nombre et la répartition de ces contrats. Une promesse tenue qui fait pourtant peu de bruit ce vendredi. Signe que le sujet est relégué au second plan? L’Express a posé la question à Claude Lelièvre, historien de l’éducation et proche de Vincent Peillon

Les débats en cours à l’Assemblée nationale sur l’école ne suscitent pas vraiment d’engouement. Comment l’expliquer?

Je le regrette parce que je pense que les députés doivent s’emparer de ces questions. Mais en tant qu’historien, je ne m’en étonne qu’à moitié. Pour les lois Jospin (1989) et Fillon (2005), l’assiduité des parlementaires avait déjà été toute relative et les discussions peu prolongées dans la presse. En 2005, la réflexion sur une évolution du bac avait saturé les débats au détriment du reste, alors qu’elle n’était pas prévue par le rapport Thélot. Nous sommes cette fois un peu dans le même cas de figure avec les rythmes scolaires qui éclipsent le texte débattu à l’Assemblée nationale. J’ai l’impression qu’il faut une opposition dramatique pour qu’un sujet prenne de l’importance dans l’agenda médiatique. 

Ce ne serait pas possible sur des mesures comme la création de 60 000 postes dans l’éducation?

Le commencement doit être bien fait pour envisager la suite 

Si, mais les discussions ont déjà eu lieu. François Hollande en a parlé très tôt, cela a fait débat pendant la primaire socialiste puis la présidentielle. Il n’y a donc pas de raison que le débat revienne. Le paradoxe, c’est qu’on parle peu du contenu de la loi alors qu’il y a trois nouveautés fortes: une programmation de l’action -notamment sur les postes-, les moyens mis sur la formation professionnelle des enseignants et la priorité donnée au primaire. Ces trois choix sont sans précédent. 

Un engagement fort du président a été voté dans la nuit et les responsables de la majorité n’en ont pas ou peu parlé depuis. Le sujet n’est donc pas porteur pour eux?

C’est surtout que les responsables politiques sont, comme les médias, dans l’opinion et dans l’actualité. Ce projet de loi est historique, j’insiste. Mais ce n’est pas une nouvelle puisqu’il était déjà en grande partie tenu pour acquis. 

Certains expliquent ce manque d’enthousiasme par les lacunes du projet, voire son manque d’ambition…

Mais il est impossible de faire une réforme d’ensemble du système éducatif! Il faut donc choisir un point de départ. Souvent, c’était le « haut »: le lycée, l’enseignement supérieur… Cette fois, c’est le « bas »: la maternelle et le primaire. Pour « refonder » l’école, il faut d’abord s’attaquer aux fondations. Le commencement doit être bien fait pour pouvoir envisager la suite. 

La mauvaise passe de Vincent Peillon, notamment sur les rythmes scolaires, pourrait tout de même menacer la suite de ses projets?

Bien sûr, il est difficile de réformer l’école sur la durée. Il faut être déterminé sur ce qui est essentiel et ce qui doit se faire en premier. Sinon, on bute sur des questions secondaires ou qui auraient pu être traitées plus tard. Mais à l’inverse, l’attention portée à cette mesure permettra peut-être d’aborder d’autres sujets plus sereinement. Jean-Pierre Chevènement, sous Mitterrand, avait attiré l’attention avec un projet « traditionnel », l’accent mis sur le « lire, écrire, compter ». Parallèlement, il avait fait passer des mesures modernes comme un plan informatique. Vincent Peillon n’a sans doute pas fait un tel calcul, mais s’il reste ministre dans la durée, il peut prendre parti des difficultés rencontrées sur les rythmes scolaires et mener d’autres projets.  Il a été cohérent en attaquant ce dossier par le primaire, comme pour le reste. Et ces discussions ne bloquent pas les autres réformes, qui ne sont pas liées

 




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