Archive pour le Tag 'compte'

Futur bac : Il serait tenu compte des fautes d’orthographe !!!

Futur bac : Il serait tenu compte des fautes d’orthographe !!!

Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, s’est dit favorable ce dimanche à une prise en compte des fautes de français dans la notation des copies du bac dans les années à venir, promettant un « vaste chantier » dans ce domaine. En creux le ministre convient que nombre d’élèves ne méritent donc pas le bac octroyé à 91 % de la population concernée. En effet, on peut se demander quel est le niveau de qualité d’une copie qui ignore l’orthographe, un sujet qui n’est plus au programme après le CM2.

Evoquant des copies du baccalauréat souvent truffées de fautes, il souhaite « l’introduction de critères formels dans les épreuves à propos du niveau de français » lors d’une interview sur Radio J.

« À partir d’un certain niveau de langue trop problématique », quelle que soit la qualité de la copie, celle-ci ne pourrait ainsi ne pas dépasser une certaine note. Concrètement, il s’agirait de « points en moins si on fait des fautes de français ».

Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte

Show-bizz et climat : des stars qui prennent position à bon compte

La notoriété dans un domaine semble conférer désormais une compétence technique et politique générale. Ou la confusion entre le showbiz et l’expertise. Ainsi curieusement Marion Cotillard , par ailleurs excellente comédienne, apporte-t-elle son soutien absolu au mouvement dissous « soulèvement de la terre » qui prône la violence. Un jugement qui a autant de valeur que celui qui pourrait prononcer le footballeur Mbappé sur la qualité des films de Cannes ou Mimi Mathis sur la stratégie de défense du pays !

«Ce qui se passe dans notre pays est extrêmement grave»: Marion Cotillard apporte son «soutien absolu» aux Soulèvements de la terre

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante», a écrit l’actrice dans un message posté sur son compte Instagram. Marechal Aurore / Marechal Aurore/ABACA

Le «réseau de luttes locales» écologiste a été dissous mercredi en conseil des ministres par Gérald Darmanin.

«Celles et ceux qui alertent sur la dérive éminemment dangereuse de notre monde et de notre humanité, les activistes qui demandent une action du gouvernement à la hauteur de l’urgence, sont aujourd’hui qualifiés de criminels ou d’écoterroristes», poursuit-elle.

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante. Mais ces intimidations n’arriveront pas à nous faire taire. Aujourd’hui, dans notre pays, la liberté est en danger», ajoute-t-elle encore.

Elle aurait pu aussi ajouter que le star système ne confère aucune compétence dans des domaines aussi complexes que la prise en compte de la problématique environnementale ! que dirait-on si un footballeur célèbre donnait son point de vue sur le festival de Cannes ?

Show-bizz et action climatique : des stars qui prennent position à bon compte

Show-bizz et action climatique : des stars qui prennent position à bon compte

La notoriété dans un domaine semble conférer désormais une compétence technique et politique générale. Ou la confusion entre le showbiz et l’expertise. Ainsi curieusement Marion Cotillard *, par ailleurs excellente comédienne, apporte-t-elle son soutien absolu au mouvement dissous « soulèvement de la terre » qui prône la violence. Un jugement qui a autant de valeur que celui qui pourrait prononcer le footballeur Mbappé sur la qualité des films de Cannes !

«Ce qui se passe dans notre pays est extrêmement grave»: Marion Cotillard apporte son «soutien absolu» aux Soulèvements de la terre

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante», a écrit l’actrice dans un message posté sur son compte Instagram. Marechal Aurore / Marechal Aurore/ABACA

Le «réseau de luttes locales» écologiste a été dissous mercredi en conseil des ministres par Gérald Darmanin.

«Celles et ceux qui alertent sur la dérive éminemment dangereuse de notre monde et de notre humanité, les activistes qui demandent une action du gouvernement à la hauteur de l’urgence, sont aujourd’hui qualifiés de criminels ou d’écoterroristes», poursuit-elle.

«La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante. Mais ces intimidations n’arriveront pas à nous faire taire. Aujourd’hui, dans notre pays, la liberté est en danger», ajoute-t-elle encore.

Elle aurait pu aussi ajouter que le star système ne confère aucune compétence dans des domaines aussi complexes que la prise en compte de la problématique environnementale ! que dirait-on si un footballeur célèbre donnait son point de vue sur le festival de Cannes ?

MARSEILLE: Encore un règlement de compte et 21 morts depuis le début de l’année

MARSEILLE: Encore un règlement de compte et 21 morts depuis le début de l’année


Les règlements de compte dans le cadre de trafic de drogue se suivent et se ressemblent à Marseille. 21 morts depuis le début de l’année et Une nouvelle fusillade qui a éclaté lundi soir dans le 15e arrondissement de Marseille dans la cité Consolat faisant au moins six blessés.

Une nouvelle fusillade a éclaté ce lundi vers 23h20 à Marseille dans la cité Consolat, dans le 15e arrondissement, faisant au moins six blessés, a appris BFM Marseille Provence de source policière.En cause le trafic de drogue et la maîtrise des points de vente. Notons qu’un point de vente rapporte autour de 50 000 € par jour et qu’on n’en compte au moins 150 à Marseille, soit d’un enjeu financier considérable.

Les tirs ont eu lieu à proximité d’une mosquée et d’un magasin d’alimentation. Sur les six personnes blessées, l’une d’elles a un pronostic vital engagé. Il s’agit d’un jeune homme de 21 ans qui a reçu une balle dans la tête et qui n’est pas originaire du quartier. Deux autres victimes ont été blessées aux jambes.

Deux véhicules sont impliqués dans ces faits, une voiture BMW et un Range Rover qui a été retrouvé brûlé à proximité de la cité.

Cette nouvelle fusillade intervient au lendemain de la mort de trois jeunes hommes d’une vingtaine d’années tués après des tirs de kalachnikov dans le 11e arrondissement. D’autres tirs ont eu lieu dans la soirée de dimanche à la cité des Oliviers faisant un blessé léger.

D’après le journal « la Provence », c’est comme un virus sans vaccin. Comme un cancer lourdement métastasé qu’une intense chimiothérapie ébranlerait à peine, un raz-de-marée qu’aucune digue ne parviendrait ne serait-ce qu’à contenir. Les ministres de l’Intérieur se succèdent, promettent tous de mener, coeur vaillant, « la mère de toutes les batailles », de mettre échec et mat ce mal qui ronge notre société et d’embastiller ces trafiquants qui pourrissent la vie des honnêtes gens pris en otage dans des cités, devenues véritables prisons à ciel ouvert.

Mais après des décennies de lutte, dont la dernière au cours de laquelle Marseille a pourtant été au coeur du réacteur de cette guerre et en première ligne de ses innovations, le constat est là, clinique et sans appel. Selon nos informations exclusives, aujourd’hui, dans les Bouches-du-Rhône, on peut acheter de l’herbe, de la résine de cannabis et souvent de la cocaïne à 220 endroits du département, 156 rien qu’à Marseille. Du jamais vu. Ce sont les policiers et les gendarmes eux-mêmes qui ont fait remonter ces chiffres à leur ministre Gérald Darmanin, lequel avait demandé en fin d’année une comptabilité exhaustive. Il avait dans la foulée, juste avant les fêtes, annoncé que sur les presque 4 000 plans stups du pays, 140 étaient implantés dans les Bouches-du-Rhône. Une donnée largement minorée qui a rapidement fait sursauter les fins connaisseurs…

Réforme des retraites : Prendre surtout en compte les facteurs d’usure professionnelle


« Réforme des retraites : Prendre surtout en compte les facteurs d’usure professionnelle 

Un collectif rassemblant les responsables de la Société française de santé au travail et du Collège des enseignants hospitaliers et universitaires de médecine du travail souligne dans une tribune au « Monde » à quel point la réforme des retraites prend trop peu en compte les risques professionnels. Elle poursuit ainsi le mouvement initié en 2017 lorsque quatre critères de pénibilité sur dix avaient été supprimés.

Les inégalités sociales de mortalité, d’espérance de vie sans incapacité et d’état de santé entre cadres et ouvriers persistent, indépendamment des modes de vie (régime alimentaire, pratique régulière d’activités physiques, tabagisme…), des milieux de vie et d’environnement et du recours aux soins, selon l’INSEE et l’IRDES.

La pénibilité de certains métiers et postes de travail, cumulée au fil de la carrière professionnelle, contribue indéniablement à ces différences. Elle avait un temps paru être partiellement prise en compte lors de la création du compte pénibilité en 2014 mais la suppression de certains facteurs de risque professionnels lors du passage du Compte personnel de prévention de la pénibilité au Compte professionnel de prévention (ou C2P) en 2017 a constitué un grave recul par rapport à cette avancée sociale.

Ce retour en arrière fut particulièrement injuste (en plus d’aboutir à un dispositif très faiblement utilisé comme le dénonce la Cour des comptes), car ce différentiel d’espérance de vie a un puissant effet anti-redistributif. En effet, ces travailleurs, qui ont cotisé à la Sécurité Sociale pendant toute leur carrière profitent d’une retraite plus courte que les cadres et professions intermédiaires, retraite de surcroît souvent affectée de problèmes de santé invalidants.

Depuis 2017, quatre des dix critères initiaux ont été supprimés : port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques et exposition aux agents chimiques dangereux, sans qu’il ne soit envisagé de les réintroduire dans le volet prévention de l’actuel projet de loi sur la retraite et alors même qu’ils sont des facteurs d’usure prématurée de l’organisme reconnus. La suppression de ces facteurs avait été argumentée par la trop grande complexité, pour les entreprises, des indicateurs de mesure de ces quatre facteurs de pénibilité.

Des solutions avaient pourtant été proposées par les professionnels de santé au travail. L’évaluation individuelle de la pénibilité des postes aurait même pu constituer une incitation à la prévention et à l’amélioration des conditions de travail. Las ! L’approche proposée dans la loi retraite est à la fois restrictive et non conforme aux principes généraux de prévention des risques professionnels.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Réforme des retraites : « Et si nous laissions aux seniors français le choix de l’âge de leur départ, entre 62 et 67 ans ? »
Restrictive, car plusieurs facteurs de pénibilité avérés manquent, notamment ceux préalablement mentionnés. Non conforme, car contraire au principe fondamental de la prévention des risques qui enjoint de supprimer ou réduire les risques plutôt que de compter les victimes a posteriori. La Loi retraite ne propose aucune mesure pour prévenir ces risques en amont des pathologies et le volet prévention de ce projet de texte est très sommaire.

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Marseille –Chicago : envoi de CRS pour faire cesser les règlements de compte mortels


Marseille –Chicago : envoi de CRS pour faire cesser les règlements de compte mortels

Marseille sans doute l’une des belles villes de France se caractérise aussi malheureusement par un climat de criminalité qui fait penser à celui de Chicago avec des règlements de compte régulier souvent sur fond de trafic de drogue. Du coup le gouvernement a décidé d’envoyer une brigade de CRS pour tenter de mettre fin à ces tueries entre bandes de trafiquants.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé le déploiement de la CRS 8 dans les cités de la ville «les plus concernées» par les violences liées au trafic de stupéfiants. Dans un communiqué, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a précisé que l’unité sera utilisée pour «mener des opérations de lutte contre les violences liées aux trafics de stupéfiants».
Cette unité agira «en complément des effectifs locaux et des autres compagnies de CRS déjà présentes quotidiennement dans les cités marseillaises pour des opérations de sécurisation». Créée en 2021 sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur, elle est composée de 200 policiers, déployables partout dans l’Hexagone «en moins de quinze minutes».

La ville de Marseille est minée par une vague de violences depuis le début de l’année. Contacté par Le Figaro, le parquet de Marseille a indiqué que la ville comptabilisait six homicides et treize affaires d’assassinat ou de tentatives d’assassinat en bande organisée depuis le 1er janvier 2023. À titre de comparaison, 32 personnes ont perdu la vie dans des affaires d’homicides en bande organisée dans les Bouches-du-Rhône sur l’année 2022, toujours selon le parquet.

Nucléaire EPR: Règlement de compte à EDF

Nucléaire EPR: Règlement de compte à EDF

Dans le cadre d’une enquête à l’Assemblée nationale à propos de l’énergie, Henri Proglio, Ancien patron d’EDF a réglé des compte vis-à-vis de l’EPR. Le problème c’est que ce n’est pas la première fois que l’ancien patron d’EDF règle des comptes notamment avec Areva. Le problème, c’est que ce patron sorti d’HEC ne connaît pas grand-chose aux questions techniques du nucléaire. Il a bien du mal à convaincre de la pertinence de sa gestion à EDF d’autant que parallèlement il a bien protégé ses arrières dans d’autres sociétés y compris à l’international.

L’EPR est un engin trop compliqué, quasi inconstructible. On en voit le résultat aujoud’hui sans autre argument technique ( (Notons que des EPR fonctionnent dans le monde)

Il raconte comment les entreprises du bâtiment ont pu négocier des rallonges. « Tous les trois mois, on avait un avenant, j’ai donc vu le patron de l’entreprise de construction (Martin Bouygues, NDLR) en lui disant : écoute, c’est pas possible ! Il m’a dit : viens avec moi sur le site. L’entreprise était dans une situation relativement confortable en me disant : tu sais, si j’ai pas l’avenant, j’arrête les travaux, parce que je peux pas m’en sortir. Et donc c’était sans fin ».

« J’ai changé les équipes, je n’ai pas réussi à changer l’EPR »

la France n’avait plus construit de réacteur depuis vingt ans. Henri Proglio ne nie pas que la perte de compétences a pu nuire au chantier. Mais pour l’ancien patron, le mal est plus profond. Ce réacteur, conçu à l’époque avec Areva, est jugé inabouti. « La complexité du design de l’EPR est totalement à revoir.

L’emploi du mot « Design » témoigne à lui seul des limites de la compétence technique de l’intéressé ! » Henri Proglio a quitté son poste sans être parvenu à empêcher le fiasco industriel de Flamanville.

Compte personnel de formation: Arnaques et fiasco

Compte personnel de formation: Arnaque et fiasco

Pour faire moderne, la gauche a complètement marchandisé la formation permanente. On est passé du DIF au CPF. La grande différence c’est que les droits la formation étaient calculés en heure et en jour et qu’ils sont désormais calculés en valeur monétaire c’est-à-dire en euros.

Bref, une formation permanente déjà critiquée pour son opacité et son efficacité et jetée totalement dans les mains du marché et qui se caractérise non seulement par un fiasco mais aussi par de nombreuses arnaques. De toute manière, la nouvelle politique de formation ne remplit nullement ce rôle puisqu’elle ne concerne qu’à la marge les chômeurs.

Pire, compte tenu de la mauvaise gestion des comptes personnels de formation, désormais on veut faire participer les bénéficiaires de la formation au financement. Pourtant la formation professionnels est un véritable fromage de plus de 13 milliards dont se gavent nombre d’institutions voire d’organisations plus ou moins bidon. En plus avec désormais de nombreuses arnaques qui consistent à solliciter les titulaires pour de fausses formations ( avec ou sans l’accord des intéressés).

Encore une réforme de gauche libérale socialiste qui finira par un énorme scandale et surtout par un fiasco total quant à l’efficacité pour l’emploi

Les salariés devront donc participer financièrement à leur formation lorsqu’ils utilisent leur compte personnel de formation (CPF), prévoit un amendement déposé samedi par le gouvernement sur son projet de budget de l’État pour 2023. La participation pourra être proportionnelle au coût de la formation, dans la limite d’un plafond, ou fixée à une somme forfaitaire. Un décret en Conseil d’État devra en préciser les modalités.
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Le Parlement vient enfin d’adopter une proposition de loi pour interdire le démarchage commercial des titulaires de CPF, espérant tarir le flux de sollicitations subi par les particuliers.

Entreprises : prendre en compte les aspirations écologiques des jeunes générations !

Entreprises : prendre en compte les aspirations écologiques des jeunes générations  !

La jeunesse demande aussi aux entreprises une prise de conscience des défis climatiques. Par Isabelle Grosmaitre, Fondatrice de l’entreprise à mission Goodness & Co. ( la Tribune, extrait)

 

 

On dit que les jeunes rejettent l’entreprise. Ils sont surtout plus exigeants, parce qu’ils sont conscients des défis collectifs . Si la jeune génération attend plus de l’entreprise que les générations précédentes, c’est qu’elle a compris le rôle que cette dernière pouvait jouer pour répondre à l’urgence climatique.

Pour attirer des talents, l’entreprise doit désormais prendre en compte une demande des jeunes générations, qui va au-delà de la demande de sens. C’est une demande d’être utiles au monde. Signer un contrat de travail sur un seul salaire est une réalité qui n’existera bientôt plus. 62% des jeunes seraient prêts à décliner une offre d’emploi quand une entreprise ne serait pas suffisamment engagée sur ces sujets selon une étude menée par le BCG, la Conférence des Grandes écoles et Ipsos en 2019. Lorsque j’étais Catalyste de Danone, j’ai pu mesurer que le passage au statut d’entreprise à mission nous avait fait gagner vingt points de préférence chez les étudiants. Partout, on constate que les entreprises engagées sont préférées par les jeunes.

C’est la raison pour laquelle les entreprises ont besoin d’effectuer leur révolution culturelle afin d’intégrer cette nouvelle génération d’activistes en entreprises. Cela implique d’assurer les fondamentaux : leur bien-être au travail. Il y a quelques années encore, c’était un non-sujet, il est devenu central. Prendre soin de ses collaborateurs devient une priorité, et certaines entreprises n’hésitent plus à réinventer les façons de travailler comme AirBnB qui permet à ses collaborateurs de travailler d’où ils veulent. Engager ses collaborateurs, c’est aussi permettre l’empowerment des talents, pour reprendre ce terme anglais qui signifie tout à la fois inspirer, enflammer, impulser, animer, encourager, engager. Impliquer 100% des collaborateurs dans les orientations stratégiques, c’est leur montrer que leur voix compte. C’est le choix qu’a fait par exemple Marie Guillemot, la nouvelle Présidente de KPMG, BIG4 cabinet à mission, en impliquant tous les collaborateurs pour une croissance responsable. C’est le choix de ces dirigeants qui mettent en place des squad ou comités nouvelle génération, la nouvelle version du Shadow Comex, pour accélérer la transition et mettre en place des initiatives qui comptent. Enfin, l’entreprise a tout intérêt à former ses salariés aux enjeux environnementaux et sociétaux pour qu’ils jouent véritablement le rôle d’activistes dans l’entreprise. Une étude récente de l’Observatoire Salariés et Entreprises Responsables a montré que 70% des collaborateurs se disent prêts à prendre leur part dans la transformation des modèles d’entreprise. Et, pourtant, seuls 7% ont été formés à la RSE.

Quand on sait qu’il suffit de 10% des collaborateurs pour qu’une entreprise bascule, change de cap et de pratiques selon des chiffres publiés en 2019 par l’Harvard Business Review, il y a de quoi motiver toute une nouvelle génération d’activistes, enthousiastes parce qu’ils savent qu’ils participent à quelque chose qui les dépasse. Quelque chose qui s’appelle le progrès. Les idées, les personnes et les actions peuvent changer le monde. Osons ce changement de paradigme, promettons nous d’écouter les jeunes. Co-créons notre avenir avec eux.

Isabelle Grosmaitre

Prendre en compte la sûreté nucléaire

Prendre en compte  la  sûreté nucléaire 

 

Lanceur d’alerte et ancien membre de l’équipe de direction de la centrale nucléaire du Tricastin, Hugo appelle dans une tribune au « Monde » à l’urgence d’un « dialogue transparent » pour bâtir ensemble un plan de renforcement de la sûreté nucléaire en France, à l’heure où « la situation énergétique de notre pays n’aura jamais été aussi critique ».

Un rappel utile concernant la sûreté nucléaire mais qui n’apporte pas grand-chose de nouveau puisque précisément le grand carénage a pour objet de renforcer considérablement la sécurité et de permettre le prolongement les durées de vie des centrales. Une opération d’un coût  de 50 milliards qui immobilise actuellement près de la moitié du parc nucléaire NDLR

 

La situation de crise énergétique que nous vivons en France et en Europe est telle que des concurrents historiques tels qu’EDF, ENGIE et TOTAL lancent un appel commun, avec mon PDG, Jean-Bernard Lévy, pour demander une réduction de notre consommation. Ils souhaitent également un « dialogue transparent » … C’est dans cet esprit de transparence, et en tant qu’expert en sûreté et exploitation nucléaire, que j’ai décidé d’écrire.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 10 février 2022, à Belfort, la construction de six nouveaux réacteurs EPR2 et le lancement d’une étude pour la construction de huit EPR2 supplémentaires, parallèlement à la prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de cinquante ans.

Le parc nucléaire est vieillissant, les premiers réacteurs ont déjà fait l’objet de leur 4e visite décennale parmi lesquels Tricastin, centrale au sein de laquelle j’ai travaillé en tant que chef du service en charge de l’exploitation des quatre réacteurs, avec 400 salariés sous ma responsabilité. D’autres réacteurs vont ainsi prochainement atteindre le terme de leur durée de vie, initialement prévue dès 40 ans.

La question n’est plus pour ou contre le nucléaire

Le manque d’anticipation dans le développement des autres énergies décarbonées et dans le remplacement du parc nucléaire existant, la perte de compétences dans certains domaines du nucléaire, dont le retard dans la construction de l’EPR est le triste exemple, ainsi que les problèmes de corrosion sur des tuyauteries du circuit primaire, contraignant à l’arrêt plus d’une dizaine de réacteurs, font que la situation énergétique de notre pays n’a jamais été aussi critique.

Calcul de l’Inflation : l’indice des prix à la consommation ne prend pas en compte l’immobilier

Calcul de l’Inflation : l’indice des prix à la consommation ne prend pas en compte l’immobilier

 

Pour nombre de ménages les charges de prêts à l’acquisition d’un logement représentent et de loin le premier poste de dépenses. Pourtant, cette dépense n’est pas intégrée dans l’indice des prix à la consommation de l’INSEE ! L’indice des prix à la consommation sous-estime donc l’inflation, car son calcul ne prend pas en compte les prix de l’immobilier, l’achat d’un logement étant considéré par l’Insee comme un investissement, et non comme un bien de consommation. Toutefois, la Banque centrale européenne pourrait revoir cette définition.

Depuis des années, nos dirigeants assurent que les prix n’augmentent pas. À peine 1,4% en 2019. Et pourtant, le ressenti des Français est bien différent. Il faut dire qu’un élément capital, essentiel même, n’est pas pris en compte dans le calcul des prix : l’immobilier. Et pourtant, en 20 ans, les prix de l’immobilier ont doublé, voire triplé dans les grandes villes. Soit une augmentation de plus de 200%. C’est ce que l’on appelle une inflation galopante.

L’Insee ne tient pas compte de l’immobilier dans l’indice des prix, parce qu’elle calcule l’indice des prix « à la consommation ». Tout est question de définition. Acheter un appartement ne fait pas partie de la consommation. On ne consomme pas un appartement, il s’agit d’un investissement qui garde toute sa valeur, et que son propriétaire pourra transmettre à ses enfants.

 

L’Insee prend simplement en compte les loyers dans son calcul de l’indice des prix. Et même s’ils augmentent, ils ne pèsent que pour 6% dans cet indice;  Une sous-estimation indiscutable. Et pourtant, le logement est devenu l’un des premiers sujets de préoccupation des Français. Il absorbe plus de 25% du budget des ménages.

Inflation : l’indice des prix à la consommation ne prend pas en compte l’immobilier

Inflation : l’indice des prix à la consommation ne prend pas en compte l’immobilier

 

Pour nombre de ménages les charges de prêts à l’acquisition d’un logement représentent et de loin le premier poste de dépenses. Pourtant, cette dépense n’est pas intégrée dans l’indice des prix à la consommation de l’INSEE ! L’indice des prix à la consommation sous-estime donc l’inflation, car son calcul ne prend pas en compte les prix de l’immobilier, l’achat d’un logement étant considéré par l’Insee comme un investissement, et non comme un bien de consommation. Toutefois, la Banque centrale européenne pourrait revoir cette définition.

Depuis des années, nos dirigeants assurent que les prix n’augmentent pas. À peine 1,4% en 2019. Et pourtant, le ressenti des Français est bien différent. Il faut dire qu’un élément capital, essentiel même, n’est pas pris en compte dans le calcul des prix : l’immobilier. Et pourtant, en 20 ans, les prix de l’immobilier ont doublé, voire triplé dans les grandes villes. Soit une augmentation de plus de 200%. C’est ce que l’on appelle une inflation galopante.

L’Insee ne tient pas compte de l’immobilier dans l’indice des prix, parce qu’elle calcule l’indice des prix « à la consommation ». Tout est question de définition. Acheter un appartement ne fait pas partie de la consommation. On ne consomme pas un appartement, il s’agit d’un investissement qui garde toute sa valeur, et que son propriétaire pourra transmettre à ses enfants.

 

L’Insee prend simplement en compte les loyers dans son calcul de l’indice des prix. Et même s’ils augmentent, ils ne pèsent que pour 6% dans cet indice;  Une sous-estimation indiscutable. Et pourtant, le logement est devenu l’un des premiers sujets de préoccupation des Français. Il absorbe plus de 25% du budget des ménages.

 

Retraite à 65 ans : prise en compte de critères individuels

Retraite à 65 ans : prise en compte de critères individuels

 

 

Après avoir abandonné sa fameuse réforme universelle des retraites, Macron précise sa nouvelle ligne politique dans ce domaine. Il semble bien que Macron ait pris en compte notamment la durée de cotisation mais aussi la pénibilité.

 

Des objectifs en particulier soutenu par la CFDT qui ne s’oppose pas à une réforme globale mais qui souhaite qu’elle soit adaptée aux réalités des conditions de travail et des profils des futurs retraités en particulier ceux ayant une carrière longue.

 

Macron déclare donc qu’il entend désormais tenir compte «des carrières longues» ainsi que «des métiers fatigants, physiquement ou nerveusement», citant les travailleurs des abattoirs et les enseignants, pour qui «il est parfois dur dans certaines classes d’aller jusqu’à 65 ans». Pour tous ces cas, «on va adapter les fins de carrière par la négociation», a-t-il assuré sur France 3.

Marché du travail : tenir compte des démissions

Marché du travail : tenir compte des démissions

 

 

Les citoyens veulent bel et bien moins travailler depuis le début de la pandémie de Covid-19. Un phénomène que les chiffres officiels du chômage, notamment aux Etats-Unis, ne parviennent pas à quantifier, constate l’économiste Pauline Grosjean dans sa chronique au « Monde »

 

Chronique.

 

Si le phénomène de grande démission a bien été observé au États-Unis, l’Europe n’est pas non plus à l’abri. En France par exemple 4 à 500 000 personnes ont quitté leur ancien métier ( hôtellerie, tourisme, services etc) salariés pour créer des micros entreprises.
Après une forte contraction de l’emploi au plus fort de la pandémie, le taux de chômage aux Etats Unis a retrouvé son niveau (4 %) d’avant le Covid-19. En France, le taux de chômage est redescendu au troisième trimestre 2021 à 7,4 %, pratiquement du jamais-vu depuis 2008.

Au moment où les tensions inflationnistes s’accumulent du fait des problèmes sur la chaîne de production globale et des effets possibles de l’invasion russe en Ukraine sur les prix de l’énergie et de l’alimentation, la tension du marché du travail pourrait laisser craindre une descente dans une spirale inflationniste. Celle-ci se forme quand les travailleurs sont en mesure d’obtenir des hausses de salaires pour compenser la hausse des prix, qui entraînent à leur tour une hausse des prix, etc.

Notre capacité à absorber les tensions inflationnistes dépendra donc beaucoup des tensions sur le marché du travail. Le taux de 7,4 % de chômeurs semble laisser une grande marge. Mais elle est sans doute largement surestimée.

 

Aux Etats-Unis, on observe, depuis quelques mois déjà, le phénomène dit  « de la grande démission ». Rien qu’en novembre 2021, quatre millions et demi de personnes ont démissionné aux Etats-Unis. Beaucoup de ces personnes ne quittent cependant pas la vie active, mais changent d’emploi pour profiter de meilleures conditions de salaire et de travail dans des secteurs qui repartent après la pandémie, comme la restauration. Si ces démissions se soldent par une réembauche, l’impact global sur le marché du travail sera neutre. La baisse relativement modeste de la participation au marché du travail (– 2,3 % entre 2020 et 2021) semble indiquer que cela serait le cas.

Cependant, une étude récente suggère que les statistiques officielles sous-estiment largement les tensions sur le marché du travail et que l’offre de travail a bel et bien chuté par rapport à la période prépandémie (« Has the Willingness to Work Fallen During the Covid Pandemic ? », Faberman, Mueller & Sahin, National Bureau of Economic Research).

L’enquête menée par les trois économistes américains est formelle : les gens veulent désormais moins travailler aux Etats-Unis. En moyenne, les heures de travail désirées ont chuté de 4,6 %, soit deux fois plus que la baisse de la participation au marché du travail. Cela est tout à fait unique dans le cadre d’une récession économique. Généralement, les récessions sont caractérisées par le fait que les travailleurs travaillent moins qu’ils ne le désirent. La récession due au Covid-19 a engendré un phénomène inverse.

Océans: Prendre en compte l’ensemble de l’espace maritime

 

 

 

 

Alors que le One Ocean Summit, consacré à la préservation des océans, se déroule à Brest jusqu’au 11 février, le spécialiste de droit de la mer et du littoral Jean-Paul Pancracio estime, dans une tribune au « Monde », que les instances internationales doivent porter leur attention sur le déferlement de plastiques et de déchets chimiques venant des continents, et le déversement direct des eaux usées sur d’immenses linéaires côtiers et par les fleuves.

 

Tribune.

 

L’océan pris dans sa globalité en tant qu’océan mondial n’est évidemment pas un espace exempt de normes juridiques. Mais il est en ce domaine caractérisé par son cloisonnement en une pluralité de zones maritimes dotées d’un statut particulier d’où découlent un régime juridique et des normes spécifiques pour chacune d’entre elles. Ainsi l’océan mondial n’est-il pas appréhendé par le droit international comme un espace naturel global, dans sa dimension planétaire. Et c’est tout le problème que doit affronter le One Ocean Summit, qui se réunit à Brest jusqu’au 11 février. S’il y a un processus qui caractérise l’évolution du droit international de la mer contemporain, c’est celui du cloisonnement et de l’extension des emprises étatiques : emprises spatiales, emprises sur les ressources. Ajoutons à cela qu’en son sein, l’espace maritime le plus étendu qu’est la haute mer (60 % de sa superficie) est celui où la liberté des activités humaines s’affirme de façon maximale en termes de navigation, de pêche, de pose de câbles. Considéré dans son unité et son intégralité physique, cet espace essentiel à la survie de l’humanité n’existe pas en tant qu’entité juridique, il n’a pas de statut.

 

Et bien qu’il soit l’acteur majeur du climat planétaire, un régulateur de notre atmosphère, un pourvoyeur essentiel de ressources alimentaires, un réservoir considérable de ressources non biologiques, rien ou presque, d’un point de vue institutionnel, ne vient organiser une gouvernance globale de sa protection environnementale. Ce constat doit nous pousser à changer de paradigme, à envisager l’océan dans son unité géophysique et à faire produire à cette orientation les normes juridiques concrètes, pragmatiques dont notre planète, parce qu’elle est une planète océanique, a besoin. Depuis maintenant plusieurs années, les institutions françaises ayant compétence à traiter de questions maritimes, comme le ministère de l’écologie, le secrétariat d’Etat à la mer, y compris dernièrement le chef d’état-major de la marine nationale, s’emploient à promouvoir à défaut d’autre chose le concept d’un « océan bien commun de l’humanité ». Toutes empreintes d’une solennité officielle, de telles déclarations ne sont qu’un placebo juridique, paravent d’impuissance face à une situation qui ne cesse de se dégrader. Clamer de façon incantatoire que l’océan est un bien commun de l’humanité est une pétition de principe d’autant plus étonnante que cela revient pratiquement à conférer cette qualité à la planète tout entière dans la mesure où les espaces maritimes en constituent près des trois quarts (70 %) de la superficie. On en arrive ainsi à une belle lapalissade : la Terre, serait le bien commun de l’humanité ? Que d’audace !

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