Archive pour le Tag 'compromis'

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Budget UE: projet de compromis avec la Pologne et la Hongrie

Budget UE: projet de compromis avec la Pologne et la Hongrie

 

Un projet de compromis semble pouvoir être accepté par l’union européenne ainsi que les deux pays en cause,  la Pologne et la Hongrie. Le différend portait  sur des dispositions imposant à la Pologne et à la  Hongrie un meilleur respect de l’État de droit. Certains pays dont la France envisageait  alors de construire un plan de relance et un budget à 25 au lieu de 27. Pratiquement , cette clause de respect du droit devrait disparaître tant dans le budget que dans le plan de relance.

La Pologne et la Hongrie ont accepté une proposition de compromis de l’Allemagne sur le budget de l’Union européenne mais attendent désormais l’approbation d’autres Etats membres dont les Pays-Bas, a déclaré mercredi un haut responsable polonais à Varsovie.  En déplacement à Prague, le président polonais Andrzej Duda a évoqué pour sa part un “accord préliminaire” sur le budget de l’Union européenne et le plan de relance post-pandémie.

“ Convoqués dans l’après-midi par la présidence allemande du Conseil européen, les ambassadeurs des Vingt-Sept auprès de l’UE se sont montrés “positifs”, a rapporté un diplomate européen de haut rang. Le projet de compromis va désormais faire l’objet d’une analyse approfondie par chacun des Etats membres.

La décision définitive appartiendra ensuite aux chefs d’Etat et de gouvernement, qui se réuniront jeudi et vendredi à Bruxelles.

Brexit: un compromis douteux sur la pêche

Brexit: un compromis douteux sur la pêche

Si quelques pas ont permis de progresser dans les négociations du brexit,  par contre sur les questions essentielles relatives à la concurrence, au mode de gestion et de contrôle de cette concurrence,  les divergences demeurent. Même chose sur la pêche.  Barnier , le négociateur européen, pour tenter de débloquer la situation sur ce point propose de reverser 15 à 20 % des prises effectuées par les pêcheurs européens à  la Grande-Bretagne.

Une proposition qui semble avoir peu de chances d’aboutir mais qui montre une certaine ouverture de la part de l’Europe qui ne veut pas porter le chapeau de la rupture. La conclusion , c’est que sur les questions essentielles rien n’a vraiment bougé et que les discussions risquent de se prolonger .

Selon The Sun, Londres n’acceptera pas cette offre Barnier sur la pêche. “Inutile de préciser que c’est non de la part du Royaume-Uni”, écrit Harry Cole, chef du service politique du quotidien britannique.

Dans son édition de samedi, un autre quotidien britannique, The Telegraph, écrit que Bruxelles pourrait accepter de reconnaître la souveraineté britannique sur les eaux du Royaume-Uni et accepter une forme de nouvelle période de transition spécifique à cette question au-delà du 1er janvier.

“Des personnalités haut placées du gouvernement pensent que ce compromis provisoire est le prélude à de nouvelles concessions de l’UE sur d’autres demandes la semaine prochaine”, poursuit le journal, qui ne cite pas de sources.

A cinq semaines du divorce véritable entre la Grande-Bretagne et les Vingt-Sept – qui vivent depuis le 31 janvier dernier dans une période dite de transition -, la pêche fait partie, avec les règles de concurrence et les mécanismes de règlement des litiges, des trois grands dossiers sur lesquels les négociations achoppent depuis des mois.

Les Européens et les Britanniques n’ont “plus que quelques jours” pour conclure un accord, a averti vendredi le négociateur en chef de l’Union européenne, qui devait reprendre dans la soirée les discussions avec son homologue britannique David Frost.

“Je suis très heureux d’être de retour à Londres”, a-t-il dit après son arrivée dans la capitale britannique.

“Nous poursuivons le travail avec patience et détermination”, a-t-il ajouté. Tout dépend en fait de Boris Johnson dont en vérité on ne sait toujours pas s’il entend quitter de manière totale et définitive l’union économique européenne. Le problème,  c’est que le très fantasque ministre du Royaume-Uni ne le sait pas lui-même ! Du coup les négociations ne peuvent que piétiner.

Le tableau présenté par le négociateur en chef de l’UE n’était pas “particulièrement brillant”, d’après un diplomate.

Plans de relance : Lagarde veut accélérer le compromis

Plans de relance : Lagarde veut accélérer le compromis

 

Pour redonner un peu d’optimisme aux acteurs économiques qui constatent que la reprise n’a pas vraiment lieu en fin d’année et même que certains pays vont retomber en récession (la France notamment), Christine Lagarde la présidente de la Banque centrale européenne, tente de répandre un vent d’optimisme en indiquant que la banque centrale européenne pourrait prendre de nouveaux moyens soutenir l’activité. Il n’est cependant pas certain qu’elle soit soutenue sur ce dernier point par la totalité des Etats dans la mesure où les perspectives de croissance sont assez différentes selon les pays (certains pays se trouveront en récession mais d’autres non au quatrième trimestre);  l’Allemagne- dont la croissance redémarre grâce aux exportations– a déjà fait savoir par la voix du président de la Bundesbank qu’elle n’était pas favorable à une nouvelle phase accommodant de la politique monétaire.

Par ailleurs Christine Lagarde semble disposée à accélérer le compromis pour que le plan européen de 750 milliards d’euros se développe. Or il y a certaines contreparties que des Etats comme la Pologne et la Hongrie contestent. Sur ce point les exigences européennes pourraient s’atténuer en raison de l’urgence et de la nécessité de ce plan.

Le plan a besoin de l’accord unanime des pays et pourrait être bloqué par un ou deux pays.

5G Huwei, un compromis allemand proche de celui de la France

5G Huwei, un compromis allemand proche de celui de la France

 

Finalement les députés de la CDU se sont rangés à un compromis qui tente de ne pas déplaire aux États-Unis et de ne pas choquer les Chinois. Ils avaient le choix à la demande des sociaux démocrates du SPD de se s’opposer totalement à la technologie chinoise Wuhai comme le demander les États-Unis ou bien d’autoriser la technologie chinoise sans aucune restriction comme le demandait  la Chine. Le problème des Allemands , c’est qu’ils souhaitent  protéger leurs exportations notamment d’automobiles tant  vers la Chine que vers les États-Unis. Du coup, ils ont mis en surveillance  la technologie chinoise; donc une autorisation sous condition. Un peu comme la position française qui n’a pas voulu s’opposer non plus frontalement à la technologie chinoise Huwei est  autorisée mais pas dans  les secteurs dits stratégiques. La position allemande est sans doute plus souple encore que celle de la France compte tenu de l’enjeu des exportations d’outre-Rhin.

 

Le  projet de compromis sur le déploiement de la 5G en Allemagne qui recommande de durcir la surveillance des équipementiers étrangers sans pour autant interdire formellement le chinois Huawei, a-t-on appris mardi auprès de plusieurs sources.

Le document a été élaboré par les chefs de file de la CDU soucieux d’apporter des réponses aux parlementaires hostiles à l’octroi de contrats au chinois Huawei, accusé par les Etats-Unis d’espionner pour le compte de Pékin.

Les députés conservateurs étaient divisés sur l’attitude à adopter devant une proposition des sociaux-démocrates du SPD, partenaires de gouvernement de la CDU-CSU, qui souhaitent exclure le spécialiste chinois des équipements de réseaux du marché allemand de la 5G, la nouvelle génération de téléphonie mobile.

Ce dossier doit être abordé lors du sommet européen prévu en mars à Bruxelles et Berlin entend organiser un sommet Chine-Europe lorsque l’Allemagne prendra, en juillet, la présidence de l’Union européenne pour six mois.

Le déploiement de la 5G est devenu un enjeu géopolitique en raison de l’importance prise par Huawei sur le marché des équipements de réseaux. Washington a inscrit le groupe chinois sur une liste noire d’entreprises susceptibles de menacer la sécurité nationale et exhorte ses alliés à ne pas se fournir auprès de lui pour construire leurs réseaux 5G.

Tous clients de Huawei, les opérateurs allemands ont prévenu qu’interdire le groupe chinois de participer au déploiement de la 5G entraînerait d’importants retards et coûterait des milliards d’euros.

Nouveau compromis bidon de Nissan à Renault

Nouveau  compromis bidon de  Nissan à Renault

 

Un comité bidon et nouveau est proposé à Renault pour lui faire avaler la réforme du mangement qui précisément écarte Renault de la direction de Nissan. Pas sûr que cette proposition surprise parvienne à convaincre Renault de la bonne volonté de Nissan dont la direction (avec le soutien du gouvernement nationaliste japonais) se considère come propriétaire. Un jour ou l’autre la crise éclatera car il n’est pas concevable que l’actionnaire de référence qu’est Renault soit tenu éloigné de la gestion dune société qu’elle contrôle capilistiquement. Nissan a donc proposé Renault la création d’un nouveau comité au sein duquel siégeraient le président et le directeur général du groupe français, rapporte mercredi Nikkei en citant des sources proches du dossier. La semaine dernière, Reuters avait rapporté que Nissan envisageait d’attribuer à Renault plusieurs sièges au sein des comités prévus dans le cadre de la restructuration de sa gouvernance pour répondre au mécontentement exprimé par son partenaire français. Les relations entre les deux constructeurs automobiles sont tendues entre autres en raison de leurs divergences sur la réorganisation de la gouvernance de leur alliance. Renault a laissé entendre il y a quelques jours qu’il bloquerait l’adoption des réformes de gouvernance de son partenaire, secoué par le scandale Carlos Ghosn, s’il n’était pas mieux représenté dans la nouvelle organisation.

Selon Nikkei, le nouveau comité dont Nissan a proposé la création s’ajouterait aux comités chargés respectivement des nominations, des rémunérations et de l’audit. Il pourrait être dénommé «comité stratégique». Jean-Dominique Senard, le président de Renault, et Thierry Bolloré, son directeur général, siégeraient à plusieurs des quatre comités, ont précisé les sources du quotidien économique japonais.

Nikkei ajoute que la proposition de compromis de Nissan vise à éviter un désaccord au grand jour lors de l’assemblée générale du groupe japonais le 25 juin et à assurer le soutien de Renault à la réforme de la gouvernance.

Brexit : compromis entre le Royaume-Uni et l’UE

Brexit : compromis entre le Royaume-Uni et l’UE

Accord laborieux mais accord quand même pour la première phase des négociations du Brexit. D’après un communiqué de la Commission européenne, l’accord conclu porte notamment sur les droits des citoyens européens vivant au Royaume-Uni, sur la relation entre l’Irlande et l’Irlande du Nord et sur les conditions financières. Dès la les négociations sur les futures relations commerciales entre les Britanniques et l’union européenne pourront commencer dans les semaines et mois à venir L’avenir de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord était le dernier obstacle majeur. Les gouvernements britannique et irlandais étaient parvenus en début de semaine à un compromis mais le DUP, parti unioniste nord-irlandais sur lequel Mme May s’appuie pour disposer de la majorité à la Chambre des communes, y avait mis son veto.  Le compromis conclu lundi prévoyait un « alignement réglementaire » des deux côtés de la frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord. Mais le DUP refusait toute différence de réglementation entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni. D’après une source au sein du parti, sa dirigeante, Arlene Foster, a négocié une bonne partie de la nuit avec Mme May et fera une déclaration plus tard dans la journée.  Le président du Conseil européen, Donald Tusk, devait lui aussi faire une déclaration à la presse dans la matinée. Le Conseil européen devra se prononcer le 15 décembre sur l’accord conclu vendredi matin.

 

Travailleurs détachés : un compromis bâtard

Travailleurs détachés : un compromis bâtard

 

 

Macon se félicite de l’accord relatif aux conditions de détachement des travailleurs étrangers dans les différents états européens ont abouti  un accord assez bâtard qui ne reprend pas vraiment les propositions de la France qui voulait limiter le temps de détachement à un an. Un temps qui autorise des distorsions sociales puisque les travailleurs détachés ne sont pas soumis pour nombre d’aspects sociaux aux dispositions du pays dans lequel ils travaillent. La France a dû accepter qu’on limite les contrats de détachement à 18  mois et non pas un an. Autant dire que ce délai autorisera encore de nombreuses dérives. Mais de toute façon Macon n’avait pas le choix, il lui fallait un compromis coûte que coûte sur la forme car il avait fait de cette question un symbole de sa campagne électorale. La proposition de Macron a rencontré de nombreuses oppositions des sexes pays de l’Est, du Royaume-Uni de l’Irlande mais aussi de l’Espagne et du Portugal autant de pays qui profitent largement du détachement notamment dans le BTP, l’agriculture mais aussi le transport routier. Le projet de directive, discuté depuis dix-huit mois à la commission Juncker d’abord, puis au parlement européen et par les vingt-huit capitales, vise à faire bénéficier deux millions de travailleurs détachés hors de leur pays de la règle «À travail égal, salaire égal sur un même lieu de travail». Le principe a longtemps inquiété des pays d’Europe centrale et orientale, soucieux de garder jusqu’au bout l’avantage compétitif d’une main d’œuvre à bon marché. Pourtant, il a fini par faire un quasi-consensus à Luxembourg. La ministre française Muriel Pénicaud parle d’«un grand jour pour l’Europe». «C’est une étape essentielle pour recréer la confiance européenne», a réagi la présidence française. Le blocage est venu aussi du transport, passagers et marchandises. Les routiers espagnols et portugais, qui n’ont que la France comme porte d’entrée dans l’UE, effectuent des opérations de «cabotage» dans l’Hexagone, une pratique qui consiste à charger puis décharger à plusieurs reprises hors de leur frontière. Ils concurrencent ainsi les routiers français, dont les salaires et les charges sociales sont plus élevés. Le même contentieux pèse en Allemagne, face à des concurrents polonais et d’Europe centrale. Le compromis est déjà bâtard, son application par exemple dans le transport routier posera sans doute les mêmes questions qu’aujourd’hui dans la mesure où les textes peuvent être facilement contournés et que les dérives sont pratiquement incontrôlables. En outre ce compromis devra passer devant le Parlement européen qui lui est encore plus laxiste dans ses intentions. Le texte du parlement européen fixe une limite de vingt-quatre mois aux contrats de détachement, deux fois plus longue que celle voulue par l’Élysée.

 

Réforme du travail : vers un compromis avec les syndicats ?

Réforme du travail : vers un compromis avec les syndicats ?

 

 

En l’état actuel de la discussion et du projet de loi d’habilitation relatif à la réforme du droit du travail, un compromis semble possible avec les syndicats hormis la CGT qui a d’ailleurs lancé un appel à la grève pour le 12 décembre. Mais nombre de détails restent à préciser.  La CGT avait manifesté son opposition totale à la réforme du code du travail avant même le début de la négociation. Le compromis est souvent cependant possible avec les autres organisations syndicales de salariés car les orientations ne vont pas aussi loin que le souhaiter le patronat mais apportent  cependant davantage de souplesse au droit du travail Le projet de loi d’habilitation est composé de neuf articles, dont cinq portent sur les trois grands blocs de réformes que le gouvernement avait promis de présenter. Il s’agit de la redéfinition de la place des accords de branche par rapport aux accords d’entreprise, la simplification du dialogue social avec la fusion des instances représentatives du personnel (excepté pour les délégués syndicaux) et la sécurisation des relations de travail à travers la mise en place d’un barème encadrant les indemnités prud’homales. D’autres mesures, contestées par les organisations syndicales, s’inscrivent en dehors des trois blocs de réformes et concernent la mise en place de formes particulières de contrats de travail comme les « CDI de projet », un contrat que l’on peut résilier à la fin d’un projet. Le gouvernement entend donc conserver le rôle essentiel de la branche pour la régulation économique et sociale mais de proposer tout de même davantage de capacité d’initiative à l’accord d’entreprise dans les autres domaines. les accords de branche primeraient  impérative sur les accords d’entreprise (les minima conventionnels, les classifications, la mutualisation des financements paritaires, la gestion et la qualité de l’emploi, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes) ; par ailleurs  la branche pourra décider, sans y être obligée, de faire primer son accord sur les accords d’entreprise (la prévention des risques professionnels et de la pénibilité, le handicap, les conditions et les moyens d’un mandat syndical, la reconnaissance des compétences acquises et les évolutions de carrière) ; enfin, des domaines non listés dans les deux précédents pour lesquels la primauté sera donnée à l’accord d’entreprise. Les textes devraient aussi prévoir les indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif et les conditions de la rupture du contrat de travail. Pourrait être aussi abordé le concept de contrat de chantier ou de projet. Comme prévu et libéré fusion des instances représentatives du personnel sauf pour les délégués syndicaux. Mais nombre de détails reste à préciser en particulier sur l’importante question de la responsabilité de la branche et de l’entreprise et sur la consultation des salariés pour un accord d’entreprise.

UNEDIC : Compromis

UNEDIC : Compromis

Les partenaires sociaux sont parvenus mardi soir à un compromis.  Annonçant l’issue des discussions, le négociateur du Medef, Alexandre Saubot s’était réjoui de l’accord : « Nous nous réjouissons que le dialogue social ait montré une fois de plus son efficacité » Seule la CGT a laissé entendre qu’elle rejetterait cet accord, qui constitue, selon son négociateur, Denis Gravouil, un « recul des droits considérable » des salariés et chômeurs. Selon les calculs de l’Unedic, organisme gestionnaire de l’assurance chômage, les mesures décidées permettront de faire près de 900 millions d’euros d’économies au total en régime de croisière, à quoi s’ajouteront quelque 270 millions de recettes. De quoi réduire le déficit chronique de ce système, cogéré par les syndicats et le patronat depuis près de 60 ans, dont la dette cumulée a atteint 30 milliards d’euros fin 2016. « Je ne cache pas qu’on aurait préféré un dispositif plus incitatif et plus ciblé sur les contrats courts », a déclaré la négociatrice de la CFDT, Véronique Descacq. « Les syndicats voulaient une mesure générale de type bonus-malus ou modulation des cotisations des employeurs pour limiter le recours aux contrats de travail de moins d’un mois. Mais le patronat a refusé jusqu’au bout une telle disposition. Véronique Descacq a cependant estimé qu’ils avaient pu mettre « le pied dans la porte » en créant une forme d’incitation à traiter la question des contrats courts dans les branches. Le compromis prévoit l’ouverture, dans celles qui sont les plus concernées, de négociations sur la sécurisation du parcours professionnel des salariés et sur la régulation du recours aux contrats à durée déterminée (CDD) dits d’ »usage ». Il crée une « contribution exceptionnelle temporaire » à la charge des employeurs, équivalente à 0,05% de l’assiette des cotisations à l’assurance chômage, pour 36 mois maximum. Cette contribution pourra être suspendue par un comité de pilotage qui se réunira tous les ans, en fonction des résultats des négociations sur les contrats courts dans les branches. De même, le compromis maintient pendant 18 mois la surimposition des CDD d’ »usage » de moins de trois mois instaurée en 2013 par un accord national interprofessionnel et dont le patronat demandait la suppression.

 

 

Fessenheim compromis illusoire

Fessenheim compromis illusoire

 

 

Un compromis financier illusoire pour une fermeture de Fessenheim qui n’aura pas lieu. EDF et l’Etat ont en effet trouvé un compromis sur le dossier de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) promise à la fermeture par le président François Hollande, rapportent Les Echos lundi sur leur site internet. Mais pas avant 2018 ; Plus exactement avant avril 2020 suite à la demande d’EDF de repousser l’ouverture de la centrale de Flamanville qui doit remplacer Fessenheim. De toute manière comme la droite sera revenue au pouvoir, il y a de grandes chances que Fessenheim ne soit pas fermée ! Pour respecter le plafond de capacité de production nucléaire fixé dans la loi sur la transition énergétique, EDF s’engage «à étudier l’unique hypothèse de la fermeture des deux réacteurs 900 MW (mégawatts) de Fessenheim» (Haut-Rhin), excluant d’examiner d’autres éventuelles fermetures.  Le conseil d’administration de l’électricien public étudiera mardi matin la convention négociée avec l’Etat pour indemniser EDF à hauteur d’environ 450 millions d’euros d’ici 2021 pour la fermeture des deux réacteurs nucléaires à l’horizon fin 2018, au moment de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), écrit le quotidien. Or le gouvernement comme le PDG d’EDF « ont l’assurance que la délibération sera adoptée (car) une concession a été faite », précise-t-il. La demande d’abrogation de l’autorisation d’exploiter les deux réacteurs restera soumise à l’obtention des autorisations administratives nécessaires à la poursuite de la construction de l’EPR de Flamanville (Manche) et de l’exploitation de Paluel 2 (Seine-Maritime).François Fillon, candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle, s’est quant à lui engagé à « stopper la fermeture » de la centrale s’il est élu en mai.L  compromis financier est donc un enfumage de plus. La fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire française était  un engagement du président de la République. Le compromis intervient  alors que  Ségolène Royal a décidé  d’autoriser la prolongation des centrales pour 10 ans au moins. Ce qui de fait remet en cause l’engagement de campagne du chef de l’Etat.  Avec la décision de Ségolène Royal d’autoriser la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires de 10 ans, de fait la loi de transition énergétique est déjà morte. Une loi pourtant votée en août 2015 ! Cette loi prévoyait de faire tomber à 50 % en 2025 la part de l’énergie tirée du nucléaire et à 30 % en 2030 celle tirée des énergies fossiles ou encore augmenter à 32 % à horizon 2030 la part des énergies renouvelables.  : Le parc existant en France a 30 ans d’âge moyen et la durée de fonctionnement de ce parc jusqu’à 50 ans, (voire jusqu’à 60 ans. Comme le propose le PDG d’EDF).  26 des 58 réacteurs français atteindront 40 ans d’ici à 2025. En réalité pratiquement aucun réacteur français ne sera arrêté en 2025. Au contraire leur durée de vie sera prolongée de 10 à 20 ans reportant encore beaucoup plus loin la réduction de la part de l’énergie tirée du nucléaire. De toute manière les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique étaient déjà assez illusoires et  désormais deviennent complètement utopiques d’autant que la France n’a pas mis en place une véritable stratégie de développement des énergies renouvelables à la hauteur des enjeux.

CETA : compromis accepté par les Belges

CETA : compromis accepté par les Belges

 

 

Le difficile compromis accepté par les belges repose sur un additif qui modifie les conditions d’arbitrage afin de garantir la souveraineté des Etats et sur une meilleure protection de l’agriculture. Notons le caractère technocratique de ce type d’accord qui commencera à être mis en application, au moins de manière partielle, avant d’être approuvé par chacune des composants de l’union européenne. Une procédure qui pourrait demander plusieurs années. Le CETA  est cependant beaucoup plus équilibré que le projet de TAFTA très libéral pour l’Europe est très protecteur pour les États-Unis. Cependant le Ceta pourrait aggraver Certaines notamment de la filière viande en Europe tandis que certaines filières comme celle du fromage européen et notamment français pourront trouver de nouveaux débouchés. Le Premier ministre belge Charles Michel a expliqué que les chefs des régions et des communautés linguistiques de Belgique avaient mis au point un addendum au projet de CETA pour répondre aux préoccupations concernant les droits des agriculteurs et des gouvernements. Le Canada s’est dit « prudemment optimiste » par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, qui était de passage à Paris. Le président du Conseil européen Donald Tusk lui a fait écho mais il n’a pas pour autant été jusqu’à dire que l’Accord économique et commercial global (CETA) était une affaire conclue. L’addendum doit d’abord être entériné par les différentes instances législatives régionales belges puis obtenir l’approbation du Canada et des autres Etats de l’UE. Donald Tusk a expliqué qu’il ne prendrait contact avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau qu’ »une fois seulement que toutes les procédures seraient finalisées pour que l’UE signe le CETA ». Le ministre-président de Wallonie, le socialiste Paul Magnette, a présenté ses excuses aux autres Etats européens et au Canada pour le contretemps, mais a expliqué que ce qui avait été obtenu était important, « non seulement pour la Wallonie, mais pour toute l’Europe ». Il a souligné que le compromis trouvé par la Belgique aurait pour conséquences de fixer des règles claires pour le fonctionnement de l’économie mondiale et que les particuliers seraient ainsi mieux protégés.

(Avec Reuters)

Air France : avenir encore compromis par les grèves

Air France : avenir encore compromis par les grèves

 

Une nouvelle fois les syndicats risquent de compromettre l’avenir de la compagnie en raison des grèves à répétition. Le PDG d’Air France a appelé les syndicats à « revenir au dialogue », estimant que le mouvement de grève envisagé dans les jours qui viennent par deux syndicats d’hôtesses et de stewards « risque de compromettre le redressement » de la compagnie. « On ne se met pas en grève dans une telle période, au risque de compromettre le redressement d’Air France », déclare Frédéric Gagey dans une interview publiée dimanche par Le Parisien-Aujourd’hui en France « 2015 a été la première année depuis six ans où nous avons affiché un résultat positif (…) ce serait dommage que l’entreprise perde à nouveau de l’argent », ajoute-t-il. Deux syndicats qui représentent ensemble 45% des hôtesses et stewards d’Air France, l’Unsa-PNC et le SNPNC, ont décidé vendredi de maintenir leur préavis de grève du 27 juillet au 2 août, en plein chassé-croisé estival, au lendemain d’une ultime réunion avec la direction. Ils protestent notamment contre la durée limitée à 17 mois du prochain accord collectif devant entrer en vigueur le 1er novembre. Frédéric Gagey leur répond en insistant sur la nécessité pour Air France  »de garder une certaine souplesse afin de demeurer compétitif, ce qui peut se faire, selon lui, « sans remettre en cause certains acquis sociaux alors que « d’autres points peuvent être revus et adaptés à certaines échéances ». « Il faut revenir au dialogue et prendre en compte sérieusement les enjeux pour l’entrepris », dit-il encore. Le PDG d’Air France souligne que, si la grève se confirme, les vols long-courriers « seront les plus préservés » et que les court- et moyen-courriers « seront les plus affectés ». Le PDG d’Air France souligne que, si la grève se confirme, les vols long-courriers « seront les plus préservés » et que les court- et moyen-courriers « seront les plus affectés ».

(Avec Reuters)

La COP21: « faux » pas vers un compromis boiteux

La COP21 fait un « faux » pas vers un compromis boiteux

Aujourd’hui vendredi sera effectué un  « faux pas » vers un accord au sein de COP 21. En fait un compromis boiteux qui autorise un très grand flou et fait apparaître de nombreuses contradictions. D’abord sur l’objectif de contrôle de la température. On affiche en effet une limitation à 2°, tout en espérant 1,5° alors  que les contributions de chaque État aboutiront au moins à 2,7° et bien davantage selon d’autres experts. Seconde observation on ne remet pas en cause la flexibilité de l’accord qui permet à chaque pays de déterminer lui-même les objectifs et les moyens. Troisième observation le flou total relatif au financement de la transition énergétique des pays en développement. Sur cette question-là plupart des pays ergotent  pour apporter leur contribution aux 100 milliards nécessaires par an . Il est vraisemblable que sur ce problème on va aussi aboutir à un consensus mou qui permettra au pays développés d’agglomérer les anciens financements destinés au développement à celui qui est nécessaire au pays en développement pour la transition énergétique. En clair on va reconvertir d’anciens financements et leur passer un coup de peinture verte. Il restera aussi à déterminer les conditions d’affectation de la ressource en cause. Le consensus mou qui se profile découle des réticences de nombreux pays à s’engager de manière résolue dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais aussi de la nécessité pour Hollande de redorer son image. Du coup la France est prête à faire toutes les concessions même  au prix de la plus grande confusion pour arracher un accord à tout prix. Le projet, considérablement raccourci et débarrassé de nombreuses options ou formulations provisoires, reconnaît que limiter le réchauffement à 1,5 degré réduirait de façon significative les risques et les impacts des changements climatiques. Les derniers points de blocage concernent notamment le traitement différencié des pays selon leur développement, le financement de l’aide aux pays les plus vulnérables et les ambitions de l’accord, a-t-il précisé lors d’une réunion plénière du « comité de Paris », instance de concertation mise en place au début de la semaine.  La question de la compensation des pertes et dommages irréversibles subis par les pays les plus vulnérables aux dérèglements climatiques n’est pas non plus réglée. Membres de la société civile et organisations de défense de la nature, invités en tant qu’observateur, s’inquiètent de la portée qu’aura le texte final. « Le compte n’y est pas complètement. a pour sa part dit à Reuters l’écologiste Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot. Il s’insurge ainsi de la disparition de toute référence à la fixation d’un prix du carbone : « Il est inadmissible que l’Arabie saoudite et le Venezuela aient eu gain de cause là-dessus (…) C’est une reculade nette. » Il regrette également que l’objectif en matière de réduction des émissions de GES ne soit plus formulé qu’en terme généraux : un « pic » d’émissions « le plus tôt possible ». Par ailleurs, les délégations qui réclamaient une date assez proche pour la première révision des engagements nationaux en la matière n’ont à ce stade pas eu gain de cause.

Il faut un compromis sur la Grèce (Macron)

Il faut un   compromis sur la Grèce (Macron)

 

 

Macron a raison, il faut nécessairement un compromis maintenant, il a d’autant plus raison que la France elle-même est dans uen position financière particulièrement délicate et deviendrait donc une cible pour Bruxelles et les marchés  si la Grèce devait sortir de l’euro. Le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, a donc estimé dimanche qu’il faudrait trouver un compromis pour la Grèce quelle que soit l’issue du référendum et ne pas se réfugier derrière l’action de la Banque centrale européenne (BCE). Les électeurs grecs sont appelés aux urnes ce dimanche pour se prononcer sur des propositions soumises par les créanciers du pays en vue d’un accord « aides financières contre réformes », un référendum à l’issue incertaine et qui pourrait ouvrir la voie à une sortie du pays de la zone euro. « Même si le non grec devait l’emporter, notre responsabilité dès demain ce sera de ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro », a jugé Emmanuel Macron en évoquant le texte signé après la Première Guerre mondiale et qui détermina les sanctions prises par les alliés contre l’Allemagne, souvent accusé d’avoir ouvert la voie à la montée du nazisme en précipitant l’Allemagne dans la crise économique.   »La situation de la zone grecque, nous l’avons coproduite (…) Il faut être exigeant et trouver un compromis pour la Grèce sur la base des réformes, de la soutenabilité de la dette, d’évolution des finances dans le temps. Nous aussi nous devons faire des efforts », a-t-il ajouté à l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.

Grèce : compromis partiel et provisoire

Grèce : compromis partiel et provisoire

 

Il fallait s’y attendre il n’y aura pas de solution définitive et durable mais un accord bâtard qui en appellera d’autres concernant la Grèce. Impossible en effet de régler le problème central : celui du remboursement des 315 milliards de dettes. On va donc régler le court terme, prévoir des solutions sur le moyen terme avec des conditions pour le gouvernement d’Athènes. Des conditions de toute manière hypothétiques et dont on s’apercevra d’ici quelques mois ou années qu’elles ne sont que très partiellement appliquées. En cause l’ampleur de la dette ( avec des taux qui vont remonter dans le monde entier), la croissance quasi nulle, le chômage et la pauvreté qui limitent les marges de manouvre en matière d’austérité. Sans parler au plan interne de l’opposition qui monte vis-à-vis de Tsipras. Certes  Athènes n’a jamais été aussi proche d’un accord avec ses créanciers internationaux, a déclaré mardi le principal négociateur grec, Euclide Tsakalotos, mais qui a ajouté que tout accord prévoirait « au moins une solution partielle » au problème de l’endettement excessif du pays. « Il y a un débat en ce moment même au sein des équipes techniques (…) il est évident qu’ils soulèveront des objections sur certains points mais nous avançons sur ces éléments, nous sommes plus proches que jamais », a-t-il déclaré à la télévision publique ERT depuis Bruxelles. « Nous avons un critère dans ces négociations: que la solution soit viable. » A la question de savoir si la Grèce rembourserait la somme de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au FMI le 30 juin, il a dit: « l’accord comprendra une part de financement et ce financement inclura au moins une solution partielle à la dette et nous serons donc capables de respecter nos engagements. »  Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, va rencontrer mercredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, selon un communiqué du bureau du Premier ministre publié mardi soir. La réunion devrait avoir lieu à Bruxelles à midi, quelques heures avant une réunion des ministres de Finances de la zone euro pour discuter des propositions visant à débloquer les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux.

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