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Notre-Dame de Paris : Macron s’occupe de tout y compris des vitraux

Notre-Dame de Paris : Macron s’occupe de tout y compris des vitraux


Comme dans le gouvernement, Macron s’entoure d’une pléiade d’assistants mais leur marche sur le ventre pour décider de tout sans consultation. C’est encore le cas pour la rénovation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Lors de sa visite du chantier la semaine dernière, Emmanuel Macron a annoncé la dépose des vitraux XIXe de six chapelles et leur remplacement par des créations contemporaines.

50.000 signatures contre le projet Ont déjà été recueillies d’autant les experts de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture attendent d’être consultés.

Ce changement de vitraux peut-être critiqués mais c’est surtout le faite que Macro s’immisce sur cette question qui alimente aussi les protestations

Mise en ligne ce week-end par le site La Tribune de l’art, une pétition dénonçant «un manque d’égard pour le code du patrimoine» et pour la cathédrale, avait rassemblé plus de 54.000 signatures mercredi matin. «Les vitraux n’avaient pas été touchés par l’incendie et sont classés monument historique au même titre que le monument», explique l’instigateur de la pétition, Didier Rykner.

Alimentaires-Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Alimentaires-Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Tous les légumes ont subi depuis des mois de très fortes hausses. Schématiquement, on trouve difficilement des légumes à moins de deux euros le kilo. Ainsi par exemple les tomates ont pu monter jusqu’à 6 ou 7 euros le kilo à certains moments. La hausse était attendue comme temporaire. En réalité, comme pour l’ensemble de l’économie, l’inflation s’ajoute à l’inflation et les prix ne diminuent pas contrairement à ce qu’avait prévu le ministre de l’économie. Même le légume du pauvre à savoir la pomme de terre se situe aussi au-dessus de deux euros le kilo. Bien entendu on impute la hausse des prix aux conditions climatiques notamment qui ont fait baisser la production.

Il faut aussi surtout prendre en compte un effet de report car les légumes verts sont devenus tellement chers que les ménages ont tendance à leur substituer des pommes de terre. Du coup, la demande augmente fortement et la production a du mal à satisfaire les besoins.

En janvier, un kilo valait 1,67 euro en métropole, il en coûtait 2,06 euros en juillet dernier, et 2,01 euros au mois d’octobre. Cet été, c’était la première fois que la pomme de terre de conservation franchissait ce seuil symbolique de deux euros, selon les données de l’Insee. Si la demande ne cesse d’augmenter, ce n’est pas le seul facteur qui explique cette hausse des prix qui s’étend sur plusieurs mois. «L’année dernière, on est sorti d’une récolte française et européenne catastrophique», explique ainsi Geoffroy D’Evry, président de l’UNPT. «La pire récolte en 30 ans», abonde un autre spécialiste du secteur.

À cela s’ajoute «une hausse soudaine des coûts de production, des intrants, de fioul et de main-d’œuvre».

Concrètement, lors de l’achat d’un sac de pommes de terre, 20% du prix revient à l’agriculteur, 50% au distributeur, 10% pour les taxes et 20% aux négociants.

Cette année, la France devrait produire 43,9 tonnes de pommes de terre par hectare, «de quoi nourrir tout le monde», assure l’UNPT. Mais des inquiétudes subsistent sur la qualité de la récolte actuelle avec «beaucoup d’inconnues». «L’année dernière, la sécheresse a été fatale, il y a ensuite eu trop de froid en début d’année, trop de pluie et de nouveau de la sécheresse cet été», explique l’UNPT qui ajoute que «les producteurs ont rarement vu ça». Reste à voir si tous les acteurs parviendront à s’accorder dans les prochaines semaines, afin d’éviter au consommateur de payer ses pommes de terre au prix fort.

Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Hausse des légumes y compris les pommes de terre

Tous les légumes ont subi depuis des mois de très fortes hausses. Schématiquement, on trouve difficilement des légumes à moins de deux euros le kilo. Ainsi par exemple les tomates ont pu monter jusqu’à 6 ou 7 euros le kilo à certains moments. La hausse était attendue comme temporaire. En réalité, comme pour l’ensemble de l’économie, l’inflation s’ajoute à l’inflation et les prix ne diminuent pas contrairement à ce qu’avait prévu le ministre de l’économie. Même le légume du pauvre à savoir la pomme de terre se situe aussi au-dessus de deux euros le kilo. Bien entendu on impute la hausse des prix aux conditions climatiques notamment qui ont fait baisser la production.

Il faut aussi surtout prendre en compte un effet de report car les légumes verts sont devenus tellement chers que les ménages ont tendance à leur substituer des pommes de terre. Du coup, la demande augmente fortement et la production a du mal à satisfaire les besoins.

En janvier, un kilo valait 1,67 euro en métropole, il en coûtait 2,06 euros en juillet dernier, et 2,01 euros au mois d’octobre. Cet été, c’était la première fois que la pomme de terre de conservation franchissait ce seuil symbolique de deux euros, selon les données de l’Insee. Si la demande ne cesse d’augmenter, ce n’est pas le seul facteur qui explique cette hausse des prix qui s’étend sur plusieurs mois. «L’année dernière, on est sorti d’une récolte française et européenne catastrophique», explique ainsi Geoffroy D’Evry, président de l’UNPT. «La pire récolte en 30 ans», abonde un autre spécialiste du secteur.

À cela s’ajoute «une hausse soudaine des coûts de production, des intrants, de fioul et de main-d’œuvre».

Concrètement, lors de l’achat d’un sac de pommes de terre, 20% du prix revient à l’agriculteur, 50% au distributeur, 10% pour les taxes et 20% aux négociants.

Cette année, la France devrait produire 43,9 tonnes de pommes de terre par hectare, «de quoi nourrir tout le monde», assure l’UNPT. Mais des inquiétudes subsistent sur la qualité de la récolte actuelle avec «beaucoup d’inconnues». «L’année dernière, la sécheresse a été fatale, il y a ensuite eu trop de froid en début d’année, trop de pluie et de nouveau de la sécheresse cet été», explique l’UNPT qui ajoute que «les producteurs ont rarement vu ça». Reste à voir si tous les acteurs parviendront à s’accorder dans les prochaines semaines, afin d’éviter au consommateur de payer ses pommes de terre au prix fort.

RÉFORME DES RETRAITES: des manifs y compris violentes à prévoir après le conseil constitutionnel

RÉFORME DES RETRAITES: des manifs y compris violentes à prévoir après le conseil constitutionnel

Des manifestations plus ou moins spontanées pourraient se produire dans toute la France sitôt l’annonce par le conseil constitutionnel de son avis définitif sur la réforme des retraites.

le renseignement territorial s’attend à 131 rassemblements dans toute la France, qui pourraient rassembler plus de 41.000 personnes en tout, selon une note consultée par BFMTV. On pourrait y retrouver les plus déterminés auxquels pourraient se mêler aussi des militants très radicaux. Des violences sont probables et pourraient alimenter une certaine chienlit après la décision du conseil constitutionnel si ce dernier confirme la légitimité juridique du projet de retraite.

Le même phénomène qu’avec les gilets jaunes à savoir une protestation qui n’en finit pas même si progressivement la participation va en diminuant mais les formes pourraient devenir plus radicales. D’une certaine manière le gouvernement combien justement sur ces débordements pour discréditer la protestation jusque-là particulièrement populaire et responsable . Il faudra beaucoup de sagesse et d’intelligence au mouvement syndical pour ne pas détruire en quelques semaines tout l’acquis de considération construit depuis plus de trois mois. Bref choisir entre l’action de masse ou l’action gauchiste.

À Rennes par exemple, l‘intersyndicale appelle déjà à un rassemblement vendredi à 18h, rapporte le journal Le Télégramme.

Social et syndicats: Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

Social et syndicats: Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

C’est vraiment pour la forme que Macron a reçu les syndicats à propos de la réforme des retraites. Il n’a pas changé d’un iota son projet. Pas vraiment étonnant, de manière systématique, Macron contourne les institutions représentatives à fin de décider seul. Il s’est même mis à dos la CFDT pourtant relativement ouverte et prête à des compromis gagnant-gagnant.

Attaqué de toute part, Macron n’a pas trouvé mieux que de critiquer les syndicats et la CFDT en particulier au cours du conseil des ministres. Une critique qui n’avait guère de légitimité dans le cadre d’un conseil des ministres mais macron a l’habitude d’y faire son numéro de One man show pour parler de tout et de rien, et surtout de rien.

Macron entretient de curieux rapports avec la démocratie; ainsi en permanence, il aura cherché à écarter toutes les organisations représentatives pour leur substituer de pseudo conventions avec des citoyens tirés au hasard dont la plupart ne connaissent rien au sujet, qui peuvent être facilement manipulés voire pas du tout motivés pour participer à cette concertation bidon.

Ce qui est en cause dans la critique de la CFDT au conseil des ministres, c’est bien entendu sa position concernant la future réforme des retraites qui ne prend pas suffisamment en compte la réalité des conditions de travil pour fixer un âge de départ (la pénibilité) et la nécessité d’encourager autrement le travail des seniors ; en effet aujourd’hui près de la moitié de ceux qui partent en retraite ne sont déjà plus sur le marché du travail.

Sur la réforme des retraites, pourtant, la CFDT semblait sinon un allié possible, du moins un acteur de bonne volonté. Mais les positions se sont durcies des deux côtés, malgré le rôle d’agent d’ambiance que s’efforce de jouer Matignon. Laurent Berger est déterminé dans son refus des 65 ans et s’implique à fond dans l’intersyndicale formée sur la question des retraites. Tout en plaidant pour la modération en son sein.

De son côté, le chef de l’Etat entend montrer qu’il est fidèle à l’esprit de la réforme courageuse. Il ne veut pas reculer sur l’âge : ce sera 65 ans ou 64 ans, accompagné dans ce cas d’une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Le Président est attentif aux commentaires à venir : il ne veut pas que l’on dise que les mesures sympathiques effacent la rigueur du recul de l’âge (Relatif pour les régimes spéciaux en tout cas décalé, ce qui constitue une grave inégalité sans parler des fonctionnaires qui semblent épargnées par la réforme.) . Le compagnonnage de la CFDT paraît donc de plus en plus aléatoire. Tout comme celui de LR, dont les députés n’ont pas envie de se mouiller en approuvant une mesure impopulaire.

Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

De manière systématique, Macron contourne les institutions représentatives à fin de décider seul. Il s’est même mis à dos la CFDT pourtant relativement ouverte et prête à des compromis gagnant-gagnant.

Attaqué de toute part, Macron n’a pas trouvé mieux que de critiquer les syndicats et la CFDT en particulier au cours du conseil des ministres. Une critique qui n’avait guère de légitimité dans le cadre d’un conseil des ministres mais macron a l’habitude d’y faire son numéro de One man show pour parler de tout et de rien, et surtout de rien.

Macron entretient de curieux rapports avec la démocratie; ainsi en permanence, il aura cherché à écarter toutes les organisations représentatives pour leur substituer de pseudo conventions avec des citoyens tirés au hasard dont la plupart ne connaissent rien au sujet, qui peuvent être facilement manipulés voire pas du tout motivés pour participer à cette concertation bidon.

Ce qui est en cause dans la critique de la CFDT au conseil des ministres, c’est bien entendu sa position concernant la future réforme des retraites qui ne prend pas suffisamment en compte la réalité des conditions de travil pour fixer un âge de départ (la pénibilité) et la nécessité d’encourager autrement le travail des seniors ; en effet aujourd’hui près de la moitié de ceux qui partent en retraite ne sont déjà plus sur le marché du travail.

Sur la réforme des retraites, pourtant, la CFDT semblait sinon un allié possible, du moins un acteur de bonne volonté. Mais les positions se sont durcies des deux côtés, malgré le rôle d’agent d’ambiance que s’efforce de jouer Matignon. Laurent Berger est déterminé dans son refus des 65 ans et s’implique à fond dans l’intersyndicale formée sur la question des retraites. Tout en plaidant pour la modération en son sein.

De son côté, le chef de l’Etat entend montrer qu’il est fidèle à l’esprit de la réforme courageuse. Il ne veut pas reculer sur l’âge : ce sera 65 ans ou 64 ans, accompagné dans ce cas d’une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Le Président est attentif aux commentaires à venir : il ne veut pas que l’on dise que les mesures sympathiques effacent la rigueur du recul de l’âge (Relatif pour les régimes spéciaux en tout cas décalé, ce qui constitue une grave inégalité sans parler des fonctionnaires qui semblent épargnées par la réforme.) . Le compagnonnage de la CFDT paraît donc de plus en plus aléatoire. Tout comme celui de LR, dont les députés n’ont pas envie de se mouiller en approuvant une mesure impopulaire.

« Toutes les entreprises cotées ont désormais compris l’enjeu environnemental » !!!

« Toutes les entreprises cotées ont désormais compris l’enjeu environnemental » !!!

 

 

Si les réglementations européennes encadrant l’investissement responsable peuvent étonner par leur complexité, le banquier François-Marc Durand, président de Lazard Frères Gestion,  estime, dans une tribune au « Monde », que financer le développement durable est devenu simple.

Un discours pro ESG mais relativement ambigu qui se réfugie derrière la complexité des règles et la demande des consommateurs. Une tribune pas vraiment convaincante quant aux intentionx du monde financier d’investir réellement et significativement dans l’économie verte. NDLR

 

SFDR, CSRD, taxonomie verte, articles 6, 8, 9 : derrière ces noms de code se cachent les plus récentes réglementations ou classifications européennes encadrant l’investissement responsable. Leurs appellations énigmatiques, « technocratiques » pour certains, n’aident pas à rendre ce sujet accessible au grand public.

« Quelle erreur !  », s’exclameront certains. Et comment leur donner tort ? Face à l’urgence climatique, soutenir le développement durable est devenu un enjeu majeur. Les règles de son financement devraient être simples, claires et compréhensibles par tous, surtout lorsque l’on sait que chaque épargnant peut agir dans ce domaine par ses choix d’investissements.

Or, la réglementation européenne serait, selon ses détracteurs, une « usine à gaz » ouvrant la voie au « greenwashing » en définissant des règles aussi complexes que permissives en matière d’investissement durable.

Dès lors, pourquoi l’Union européenne n’encadre-t-elle pas la finance verte à travers un simple ensemble d’obligations et d’interdictions ? Pourquoi se refuse-t-on à bannir le secteur pétrolier des fonds d’investissement responsables ? Pourquoi n’obligerait-on pas ceux-ci à investir dans la production d’énergies renouvelables, le fair trade ou le recyclage des déchets ? Réponse : parce que le monde est plus nuancé qu’il n’y paraît.

Comprenons bien le problème. Dans un monde idéal, chacun de nous se saisirait des enjeux du développement durable et adopterait des choix de vie en adéquation avec ces principes. Malheureusement, force est de constater que peu de nos concitoyens agissent de la sorte, et qu’il est impossible, en démocratie, d’imposer certains choix aux consommateurs, comme celui de baisser son chauffage ou d’utiliser plus ponctuellement sa voiture.

Si l’effort ne peut se concentrer sur la demande, il peut en revanche se concentrer sur l’offre, c’est-à-dire sur les entreprises qui produisent ce que nous consommons. Dans cette optique, certains considèrent que la finance durable doit, par essence, s’interdire de soutenir certains secteurs, à commencer par le pétrole, les modes de transport à fort impact environnemental ou certains métiers de la chimie.

C’est oublier que ces entreprises peuvent aussi être des leaders de la transition énergétique, se distinguer par leur politique d’inclusion sociale ou leur bonne gouvernance, trois piliers fondamentaux des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Pour prendre en compte ces subtilités et sortir d’une approche manichéenne improductive, l’Union européenne a cherché à développer un cadre précis.

Jean Castex : une frénésie de déplacement y compris par avion !

Jean Castex : une frénésie de déplacement y compris par avion !

 

 

Rarement sans doute on aura vu au sommet de l’État des responsables se déplacer presque chaque jour pour faire le service après-vente de leurs politiques. Ainsi depuis son arrivé Jean Castex aurait fait déjà plus de 300 déplacements. Quant à ceux de Macron , ils  sont tellement nombreuses qu’il doit être même difficile de les quantifier.

En outre Castex utiliserait trop souvent à l’avion d’après le média Mediapart.Dans un article intitulé «Jean Castex : une passion immodérée pour les jets de la République», Médiapart écrit que «l’ancien maire de Prades utilise de manière frénétique les Falcon de l’escadron de transport 00.060 (ET 60, anciennement ETEC), des appareils d’une unité de l’armée que les membres de l’exécutif peuvent louer, notamment pour des trajets longs ou les urgences». «Basées sur une analyse de ses trajets entre février 2021 et février 2022, nos recherches montrent que Jean Castex a préféré utiliser des avions privés pour se déplacer, depuis Paris, dans des villes comme Nantes (Loire-Atlantique), Bordeaux (Gironde), Lyon (Rhône), Angoulême (Charente) ou encore Caen (Calvados)», ajoute Médiapart.

 Le média rappelle que Jean Castex a pourtant signé le 13 novembre 2020 une circulaire rappelant l’engagement de l’État et de ses agents dans ce qu’il qualifie de besoin d’«exemplarité des acteurs publics dans cette démarche de sobriété écologique». «La voie aérienne ne pourra être autorisée que lorsque le temps de trajet par la voie ferroviaire est supérieur à trois heures», peut-on notamment lire dans ce document officiel.

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

E-commerce : la hausse grâce au Covid y compris chez les personnes âgées

 

Sur franceinfo, Philippe Moati, professeur d’économie à l’université de Paris, cofondateur de l’ObSoCo (l’Observatoire société et consommation), observe une explosion du e-commerce du fait du Coronavirus y compris chez les personnes âgées parfois peu familières des technologies de communication. Interview France Info)

 

franceinfo : Comment définiriez-vous le mode de consommation actuel ?

 

Philippe Moati : On est clairement dans un régime de consommation sous contrainte. Horaires d’ouverture des magasins, plus ou moins tôt, plus ou moins tard, crainte de la sortie. Encore énormément de gens hésitent à sortir par peur de la contamination. Donc, si on se met à acheter en ligne c’est parce qu’on ne veut ou ne peut pas acheter en magasin. Il y a eu un boom et de nouveaux acheteurs.

« On voit que 8% des Français ont fait leurs premières courses sur internet durant la crise sanitaire, notamment des personnes âgées pour l’alimentaire car c’est une offre des services qui leur est particulièrement adaptée. »

Philippe Moati à franceinfo

On a constaté d’une manière générale que les personnes âgées se sont mises au numérique pendant la crise sanitaire. Il y a un verrou qui a sauté. On peut penser que certaines de ces habitudes demeureront. Clairement, le e-commerce en a profité.

Que pensez-vous d’Amazon ?

 

On a eu une vague ces derniers mois d’Amazon bashing y compris à la tête du gouvernement. Mais dans nos enquêtes ce n’est pas ce que l’on voit. On a plus de répondants qui nous disent qu’ils achètent davantage sur Amazon qu’avant que de personnes qui disent acheter moins. Donc, si on se base sur nos données, il y a un accroissement de la fréquentation d’Amazon. L’image est plutôt bonne. Le groupe est très bien noté sur les aspects consommateurs, que ce soit sur la livraison, le choix, les prix, plutôt mal noté sur les aspects sociaux, mais ce qui l’emporte c’est une satisfaction. Donc, il y a un décalage entre le discours qui désigne Amazon comme le mal absolu et les consommateurs qui y vont parce qu’ils y trouvent leur compte.

 

Trump. Dernière journée et une série de grâces y compris pour lui

Trump. Dernière journée et une série de grâces y compris pour lui

D’une certaine façon , Trump  imite Poutine en s’auto-admistiant , lui et ses amis. Poutine qui a modifié la constitution pour prolonger encore ses mandats d’une vingtaine d’années (après une vingtaine d’années d’exercice passées ) a passé un coup d’éponge constitutionnelle sur les délits et crimes commis par les anciens présidents russes, y compris lui-même évidemment.

Ce que précisément envisage Trump:  Profiter d’une énorme vague d’amnistie comprenant des personnalités diverses pour y glisser la bienveillance présidentielle concernant des délits visant ses amis et lui-même.

 

Ces derniers mois, Donald Trump a déjà exonéré des collaborateurs et des proches, certains ayant été condamnés dans le cadre de l’enquête sur une possible collusion entre la Russie et son équipe de campagne en 2016. Le milliardaire pourrait aussi décider de se gracier lui-même, des membres de sa famille ou certains des assaillants contre le Capitole le 6 janvier, quand des centaines de ses partisans avaient envahi le siège du Congrès pour tenter d’invalider la victoire de Joe Biden.

 

Cinq personnes sont mortes dans ces violences. Le président sortant, qui avait appelé ses supporteurs à marcher sur le Congrès, a été mis en accusation («impeached») pour «incitation à l’insurrection» et son procès en destitution pourrait s’ouvrir au Sénat peu après l’investiture de son successeur.

Un rejet du rachat de Carrefour: qui prend à revers les libéraux…. y compris Lemaire ?

Un rejet du rachat de Carrefour: qui prend à revers les libéraux…. y compris Lemaire ?

 

 

Laurent Izard évoque longuement dans le Figaro la problématique du rachat de Carrefour par une société canadienne. Un rachat refusé par le gouvernement qui surprend sans doute les plus libéraux y compris peut-être Lemaire  lui-même qui a milité pour ce refus!

 

 

Laurent Izard  sst normalien et agrégé de l’Université en économie et gestion. Diplômé en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, professeur de chaire supérieure, il est l’auteur de nombreux manuels d’enseignement supérieur en économie et gestion. Il est l’auteur deLa France vendue à la découpe (L’Artilleur, janvier 2019). Au mois de mars il publiera l’ouvrage À la sueur de ton front (Éditions de l’Artilleur), qui analyse les conséquences de la mondialisation sur l’emploi et la souffrance au travail.


Le géant français de la distribution Carrefour a été sollicité par le groupe d’alimentation canadien Couche-Tard pour un «rapprochement », ont indiqué mardi dernier les deux sociétés dans des communiqués distincts. Qu’en est-il plus précisément?

 

 

Laurent IZARD. - Pour le moment, on ignore les modalités exactes de l’offre proposée par le groupe canadien qui évoque une «lettre d’intention non-engageante en vue d’un rapprochement amical». En réalité, tout porte à croire qu’il s’agit purement et simplement d’une offre publique d’achat, pas nécessairement amicale. Celle-ci, sur la base d’un prix départ de 20 euros par action, valoriserait le groupe Carrefour à environ 16 milliards d’euros hors dettes.

Ce projet de grande ampleur comporte des enjeux de pouvoir et de souveraineté évidents. Précisons tout d’abord que cette offre s’inscrit dans un contexte géopolitique et économique particulier: la douloureuse ratification du CETA tout d’abord, un accord de libre-échange avec le Canada, contesté aussi bien pour des raisons écologiques qu’économiques et même de santé publique.

L’incertitude économique qui pèse sur la grande distribution ensuite: la montée en puissance des géants de l’e-commerce et la crise sanitaire ont déstabilisé de nombreux groupes et Carrefour est de surcroit financièrement fragilisé par les conséquences d’une stratégie d’expansion internationale aventureuse qui a contraint la nouvelle équipe dirigeante à se désengager de plusieurs pays dont la Chine en 2019.

On ne peut s’empêcher de voir dans l’offre de Couche-Tard une stratégie opportuniste

Sous la présidence d’Alexandre Bompard, le groupe Carrefour est parvenu à réduire son endettement mais sa valorisation boursière reste faible et l’un de ses principaux actionnaires, le Groupe Arnault, a clairement annoncé en septembre 2020, son intention de céder la majorité des actions Carrefour qu’il détient, ouvrant ainsi la voie à l’arrivée de nouveaux investisseurs.

Dans ce contexte, on ne peut s’empêcher de voir dans l’offre de Couche-Tard une stratégie opportuniste, d’où une première réaction prudente de la direction de Carrefour qui précise dans une note interne qu’elle va «examiner le projet qui lui est soumis par Alimentation Couche-Tard», afin de «déterminer si un projet peut être conçu dans l’intérêt» du groupe…

 

«Carrefour est un chaînon essentiel de la souveraineté et la sécurité alimentaire des Français, qui est en jeu dans cette opération» a souligné Bruno Le Maire sur France 5. Le ministre de l’Économie n’est «a priori pas favorable à l’idée que carrefour se fasse racheter par un groupe étranger.» Doit-on s’attendre à ce que Carrefour reste français ou est-ce simplement une opération de communication?

Le ministre de l’Économie et des Finances a effectivement immédiatement réagi après l’annonce de l’offre de Couche-Tard et a adopté un ton particulièrement offensif: il s’oppose à titre personnel à ce rapprochement, en évoquant les risques que cette opération représente pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des Français. Une attitude qui contraste avec l’enthousiasme de ce même ministre à l’égard du traité CETA et interroge sur la cohérence de la politique du gouvernement…

D’autre part, Bruno Le Maire affirme que Bercy dispose des outils juridiques pour bloquer ce projet dans le cadre des dispositifs de contrôle des investissements étrangers visant nos entreprises stratégiques. C’est tout à fait exact: depuis un décret du 31 décembre 2019, la liste des secteurs soumis à la procédure d’autorisation préalable inclut la «sécurité alimentaire», un terme certes imprécis, mais qui ne saurait exclure la question de la logistique et de la distribution.

Il est toutefois difficile de savoir si la déclaration spontanée de Bruno Le Maire traduit réellement sa pensée ou s’il s’agit d’une simple posture destinée à se positionner favorablement en vue de futures négociations sur les modalités du rapprochement. Car les enjeux sont multiples: Carrefour, ce sont plus de 1200 magasins et 320 000 salariés à travers le monde, dont 100 000 en France.

Par le passé, la plupart des fusions ont donné lieu à d’importantes compressions d’effectifs. C’est d’ailleurs l’une de leurs finalités: les fusions ne visent pas qu’à atteindre des objectifs de dimension ou de complémentarité industrielle ou commerciale: il s’agit aussi, dans le cadre d’une démarche stratégique, de rationnaliser l’activité, ce qui se traduit notamment par la fermeture ou le repositionnement des sites non rentables et une inévitable chasse aux «doublons» même si, dans le cas présent, l’absence de recoupement territorial limite les risques. On comprend dès lors l’inquiétude d’Élisabeth Borne, la ministre du Travail, qui a elle aussi immédiatement exprimé son opposition à ce projet en mentionnant les risques d’une évolution de l’actionnariat de Carrefour, notamment pour l’emploi des jeunes…

Notre pays (…) risque très prochainement de ne plus être, pour la première fois de son Histoire, en situation d’autosuffisance alimentaire

Et on peut d’autre part légitimement s’interroger sur la capacité financière de Couche-Tard à accompagner le développement du groupe Carrefour en tenant compte des intérêts des différentes parties-prenantes. Quant à la question de la souveraineté alimentaire, elle reste au cœur du débat: notre pays, souvent qualifié de «grenier de l’Europe» risque très prochainement de ne plus être, pour la première fois de son Histoire, en situation d’autosuffisance alimentaire, les spécialistes affirmant qu’à partir de 2023, nos importations alimentaires dépasseront nos exportations.

Enfin, faut-il rappeler que notre indépendance politique repose sur notre indépendance économique? Plus les centres de décisions économiques s’éloignent de notre pays, plus les marges de manœuvre de nos dirigeants se réduisent.

Carrefour est le premier employeur privé du pays. Si même un gros poisson comme Carrefour est susceptible de se faire racheter, qu’est-ce que cela veut dire pour nos autres fleurons? Sommes-nous capables de freiner ce mouvement?

Il convient d’abord de rappeler qu’en quelques décennies, nous avons perdu le contrôle de nos principaux fleurons industriels: Péchiney, Arcelor, Rhône-Poulenc, Alstom Power, Lafarge, Alcatel, Technip… et que, ces opérations ont parfois conduit au démantèlement ou à la disparition pure et simple du groupe racheté. L’appétit des investisseurs internationaux est sans limite et concerne tous les secteurs de notre économie. Le capital des entreprises du CAC 40 est d’autre part contrôlé à 50 % par des investisseurs étrangers.

Et ceux-ci s’intéressent également à nos ETI et PME/PMI, particulièrement lorsqu’il s’agit de s’approprier nos innovations dans le domaine de la haute technologie ce qui explique, entre autres, les acquisitions d’Altis (semi-conducteurs), d’Aldebaran Robotics (robots pédagogiques), de Savoye (solutions logicielles, conception de systèmes automatisés), de Latécoère (pionnière de la technologie Lifi), de Souriau (spécialiste de l’interconnexion pour la défense), de HGH (expert des technologies infrarouges civiles et militaires), de Tronics (microsystèmes électromécaniques utilisés dans l’aéronautique, la défense ou le médical), de SCPS (spécialiste des batteries électriques) ou encore de Linxens (leader mondial de la fabrication de circuits gravés flexibles et spécialiste des paiements sans contact), absorbée par l’entreprise d’État chinoise Tsinghua Unigroup avec l’approbation de Bercy…

Pour freiner ce mouvement, il faut en premier lieu une volonté politique. Car au niveau micro-économique, chaque opération d’absorption peut se justifier, par une stratégie de croissance commune, une logique de filière ou encore la préservation de l’emploi voire le sauvetage d’une entreprise menacée.

Or, jusqu’à présent, ce processus s’inscrit dans un contexte mondial de libre circulation des capitaux, avec une volonté politique assumée d’intégrer davantage la France dans le processus de mondialisation, ce qui nous interdit par principe de contrôler les prises de participation étrangères ou les fusions-acquisitions.

Pour freiner la perte de contrôle de notre patrimoine économique, il faut trouver de nouvelles sources de financement pour nos entreprises

Au contraire, nous déployons des efforts considérables pour attirer les investisseurs étrangers sans opérer de distinction entre ceux qui contribuent réellement à la croissance de notre pays et ceux qui adoptent des comportements de prédateurs. C’est pourquoi le dispositif juridique de contrôle des investissements internationaux en France s’est jusqu’à présent révélé peu efficace: il n’a pas abouti au blocage d’appropriations de nos entreprises, même stratégiques, par des investisseurs étrangers, et a davantage servi à imposer aux repreneurs des engagements qu’ils n’ont, en pratique, que rarement respectés.

Mais le vrai problème n’est pas là: pour freiner la perte de contrôle de notre patrimoine économique, il faut trouver de nouvelles sources de financement pour nos entreprises et proposer des garanties permettant de surmonter la frilosité des investisseurs français. Car sinon, il sera difficile de résister à la pression des investisseurs internationaux.

Lors de ses allocutions présidentielles pendant les divers confinements, le Président de la République s’est soudainement mis à insister sur la notion de «souveraineté», thème que reprend depuis son ministre de l’Économie. Pensez-vous que nous assistons à un changement d’ère sur cette question ou alors à une simple mode éphémère?

Il me semble que les Français sont de plus en plus sensibles à la question de notre souveraineté économique et politique. Il est vrai que la crise sanitaire, qui était tout a fait prévisible, a révélé notre incapacité à disposer des équipements de base indispensables comme les respirateurs, les blouses, les gants, le gel hydro-alcoolique ou même les masques, sans parler des vaccins. Cette crise a mis en lumière notre déclassement économique et génère une prise de conscience de notre dépendance à l’égard de puissances étrangères potentiellement hostiles.

Dans un tel contexte, on voit bien qu’il est particulièrement hasardeux de dépendre d’importations étrangères: les contraintes logistiques sont fortes, les règles du jeu économiques bouleversées, et la logique du chacun pour soi peut primer sur les intérêts commerciaux ou diplomatiques. Le principe de précaution implique donc de pouvoir fabriquer en France les produits vitaux pour notre économie et en particulier ceux nécessaires à la lutte contre les risques épidémiques. Il est même de notre devoir de pouvoir aider les pays dont l’économie ne permet pas de réaliser de tels investissements.

Mais plus généralement, il s’agit de tirer les conséquences de la fragilité des chaînes de valeur mondiales et de notre dépendance à l’égard de la Chine et des USA. Le Président de la République et les membres du gouvernement, tout en s’inscrivant dans une logique mondialiste libérale, évoquent de plus en plus l’impératif de souveraineté économique et ont envoyé certains signaux forts en ce sens: on peut par exemple citer le renforcement de notre arsenal juridique sur le contrôle des investissements étrangers en France, les nouvelles ambitions de Bpifrance, la nationalisation provisoire des Chantiers de l’Atlantique, ou le blocage, après de multiples rebondissements, du rachat de Photonis, notre spécialiste des systèmes de vision nocturne, par l’américain Teledyne.

S’agit-il d’un virage politique? Il faudrait davantage de cohérence stratégique et de décisions courageuses de cet ordre pour en être vraiment convaincus.

La pieuvre chinoise va continuer de se déployer y compris en Europe

 

La chercheuse Ni Gao observe, dans une tribune au « Monde », que les investissements chinois à l’étranger, contrariés par la pandémie et les tensions internationales, pourraient se redéployer dans les pays plus proches de la Chine. Mais un déploiement qui pourrait affecter aussi l’Europe surtout depuis qu’un accord de principe a été conclu entre la Chine et l’union européenne sur les investissements réciproques

Tribune.

 

 La Chine est devenue, au cours des dix dernières années, un acteur important des investissements directs étrangers (IDE), c’est-à-dire des investissements destinés à créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger, ou encore à prendre une part significative, voire le contrôle, d’une entreprise étrangère. Fin 2019, plus de 27 500 entreprises chinoises avaient investi dans 188 pays du monde. L’Asie, l’Europe et l’Amérique latine sont les destinations principales de ces investissements. Les secteurs comme la finance, l’industrie manufacturière, la vente en gros et au détail et les services aux entreprises représentaient plus de 70 % de l’ensemble de ces investissements, avec la création de 44 000 entreprises à l’étranger.

La recherche de ressources, de marchés et de gains de productivité sont les trois motivations principales des IDE des pays développés dans les pays en développement. Les entreprises occidentales ont généralement des avantages monopolistiques ou spécifiques qui leur permettent de maintenir leur compétitivité sur le marché international. En revanche, les entreprises des pays émergents comme la Chine ne possèdent pas, pour la plupart d’entre elles, ces types d’avantages lorsqu’elles souhaitent se développer à l’étranger. Elles utilisent donc l’expansion internationale comme un moyen d’accéder à des ressources qui seraient inaccessibles autrement.

Elles cherchent en particulier une mise à niveau de leur technologie à travers le processus d’internationalisation. Un nombre important d’IDE chinois en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord est réalisé dans ce but. L’amélioration des compétences est leur objectif sur le long terme, et la fusion-acquisition est le mode d’entrée privilégié des entreprises chinoises. Cela leur permet d’accéder rapidement au marché local et d’élargir leurs parts de marché à l’international, tout en utilisant une multitude de ressources existantes dans l’entreprise cible, telles que leurs réseaux de vente, les brevets, les technologies ou encore les marques.

Nouvel ordre économique

La recherche de nouveaux marchés est également une motivation importante pour les entreprises chinoises. Elles ont adopté une stratégie de proximité, en privilégiant les manageurs locaux dans des pays de culture différente, afin de s’adapter aux besoins des consommateurs. En 2019, les entreprises chinoises travaillaient avec plus de 2,266 millions d’employés non chinois à l’international, soit 60,5 % du nombre total d’employés des entreprises chinoises à l’international.

 

 

Bureau de tabac : reconversion vers des activités multiservices y compris publiques ?

Bureau de tabac : reconversion vers des activités multiservices y compris publiques ?

 

C’est le paradoxe apparent alors que les services publics tendent de plus en plus à se réduire surtout dans les zones peu denses (comme les bureaux de poste ou les banques par exemple). À l’inverse les bureaux de poste offrent de plus en plus de prestations y compris de services publics. On peut maintenant évidemment ouvrir un compte bancaire, des prestations pour les services téléphoniques, des prestations de transport etc. en plus évidemment des anciennes activités.

S’y ajouteront désormais la possibilité de payer des factures de la vie quotidienne relevant de la fiscalité, du paiement de la cantine, de la crèche etc. Bref un ensemble croissant de prestations qui transforment le bureau de poste de plus en plus en lieu de services mixtes. Une aubaine évidemment pour les bureaux de tabac dans la vente de cigarettes ne cesse de diminuer.

En même temps l’occasion pour certains services publics de l’État d’accélérer la raréfaction. Pour les usagers, c’est l’assurance de trouver sur place les services minimums indispensables sans être obligé de faire parfois des dizaines de kilomètres.. En effet, dès ce mardi 28 juillet, les Français peuvent payer un certain nombre de services publics et certains de leurs impôts en se rendant chez un buraliste à côté de chez eux. Un nouvel usage rendu possible grâce à la généralisation du dispositif de « paiement de proximité », testé dans un premier temps dans une dizaine de départements en France.

«Pour le dialogue social y compris dans un intérêt économique »

«Pour le dialogue social y compris dans un intérêt économique » – ( Jacques Barthelemy et Gilbert Cette)

Il faut renforcer le dialogue par souci d’efficacité mais aussi parce que cela contribue à favoriser une vie plus démocratique, estime dans une chronique à l’Opinion Jacques Barthelemy et Gilbert Cette*

Le rebond économique en cours pourrait être renforcé par un rôle plus grand conféré au dialogue social dans l’élaboration, via les accords de performances collectives (APC), des compromis transitoires visant à concilier la protection du travailleur et l’intérêt (voire la survie) de l’entreprise. Ces compromis pourraient s’inscrire dans une supplétivité accrue, y compris dans le domaine salarial, des normes conventionnelles de branches vis-à-vis de celles élaborées au niveau de l’entreprise.

Par souci d’efficacité mais aussi parce que cela contribue à favoriser une vie plus démocratique, le rôle du dialogue social doit être renforcé pour apporter une contribution décisive au rebond économique en cours après la période de confinement ayant entraîné un arrêt des activités. Durant cette période, a été renforcé un dispositif d’activité partielle (autrefois nommé « chômage partiel ») afin de protéger d’un côté les entreprises du risque de défaillance et les travailleurs du risque de licenciements collectifs. Ce dispositif a logiquement été rendu moins généreux à partir de la sortie du confinement dans une double perspective de maîtriser les finances publiques et d’inciter à la reprise d’activité. Le système français demeure, malgré cette réduction, le plus généreux parmi ceux en vigueur dans les pays comparables.

Responsabilisation. Le dispositif parallèle d’activité partielle de longue durée (APLD) subit aussi une réforme en profondeur. Il reste plus favorable que celui reconfiguré d’activité partielle mais il doit résulter d’un accord collectif, de branche ou d’entreprise. Cela atteste d’une volonté de l’Etat de responsabilisation des partenaires sociaux par l’édification de compromis entre rémunérations et garanties d’emploi. Pour autant, l’APLD et le dispositif de droit commun d’activité partielle sont à la fois complexes et très onéreux pour les finances publiques ainsi que contraignants sur le terrain des rémunérations. Il serait, au nom de l’intérêt général, souhaitable que les deux constructions soient progressivement rendues moins attractives et que soient rendus plus attractifs les accords de performance collective (APC) grâce, notamment, à une aide publique qui aurait un caractère incitatif.

Les minima salariaux conventionnels de branche attachés à une qualification relèvent-ils (ou non) de « l’ordre public professionnel », auquel il est impossible de déroger ?

Au nom de l’intérêt de l’entreprise – qui ne se résume pas à celui des détenteurs du capital – l’accord organisant l’APC peut prévoir de nombreux aménagements dans la relation contractuelle individuelle au nom de l’avantage créé pour la collectivité de travail. Si ces aménagements affectent un élément substantiel du contrat de travail, l’existence d’une norme créée au nom de l’intérêt de la collectivité peut, en cas de refus du salarié, conférer une cause réelle et sérieuse de licenciement éventuel. L’accord créant l’APC peut organiser pour des périodes transitoires des baisses de salaires contreparties de garanties d’emploi, bien sûr dans le respect à la fois de dispositions impératives, d’ordre public comme le smic ou relevant de la qualification d’élément substantiel absolu du contrat de travail. Le rôle de l’accord créant l’APC pourrait encore être amplifié.

Les normes, en matière de rémunération, résultant de la convention collective de branche, pourraient être transitoirement écartées par cet accord. La concrétisation, de fait, de l’objectif emploi, de l’intérêt de la collectivité rend plus aisément acceptable la réduction d’avantages individuels, d’autant qu’elle est temporaire. D’où du reste une question essentielle : les minima salariaux conventionnels de branche attachés à une qualification relèvent-ils (ou non) de « l’ordre public professionnel », auquel il est impossible de déroger ? Cette question souligne l’importance d’une réflexion sur la primauté de l’intérêt de la collectivité, spécialement au nom de l’emploi, et donc du rôle fondamental de l’accord collectif.

Tissu conventionnel. On voit dans ce qui précède l’importance de privilégier le tissu conventionnel dans la construction du droit (pratique) du travail. La responsabilité de la loi, du règlement devrait s’exprimer de façon impérative exclusivement sur ce qui ressort des droits fondamentaux. Dans cette perspective, la négociation de branche doit voir son rôle fortement dynamisé, dans le contexte actuel de restructuration des branches professionnelles qui en réduit massivement le nombre. Cette dynamisation s’inscrirait dans la logique de supplétivité des ordonnances travail, supplétivité des normes légales vis-à-vis des normes conventionnelles de branche et d’entreprise, et supplétivité des normes conventionnelles de branche vis-à-vis de celles élaborées au niveau de l’entreprise.

Adopter une stratégie ambitieuse fondée sur un rôle accru du dialogue social favoriserait l’épanouissement d’un droit social – et pas seulement du travail – conférant une place prépondérante au droit conventionnel et donc à la négociation collective et au dialogue social

Ce dernier aspect est important dans la mesure où l’entreprise est le lieu le plus approprié pour l’élaboration des normes transitoires. Mais par la négociation collective car c’est le seul moyen, au nom de l’intérêt général, de concilier protection du travailleur, de sa santé et de son emploi, avec la performance économique de l’entreprise, et même dans de nombreux cas sa survie. L’accord sur l’APC pourrait ainsi devenir le véhicule le plus à même de répondre à des situations d’urgence. Cela rend indispensable, parce qu’on est alors sur le terrain de l’intérêt général, une stimulation des volontés par un accompagnement budgétaire mais moins généreux que les dispositifs destinés actuellement à l’activité réduite, dont l’APLD.

Adopter une stratégie ambitieuse fondée sur un rôle accru du dialogue social favoriserait l’épanouissement d’un droit social – et pas seulement du travail – conférant une place prépondérante au droit conventionnel et donc à la négociation collective et au dialogue social. Cela exige une grande qualité du dialogue social, rendue possible par l’accord de méthode ayant pour finalité équilibre des pouvoirs entre les parties, comportement loyal des négociateurs et exécution de bonne foi des textes signés.

*Jacques Barthelemy est avocat-conseil en droit social (honoraire). Gilbert Cette est professeur associé à l’Université d’Aix-Marseille. Ils sont co-auteurs de Travailler au XXIe siècle – L’uberisation de l’économie ?, Editions Odile Jacob, 2017.

 

Des projets de mini centrales nucléaires y compris portables

Des projets de mini centrales nucléaires y compris portables

Le projet américain de fabriquer des mini centrales nucléaires d’une capacité de 1 à 5 mégawatts et pesant moins de 40 tonnes, transportables à bord d’un camion, d’un train, d’un bateau ou d’un avion, et qui soient aisément mises en service ou fermées.

« Un réacteur sûr, petit et mobile accorderait aux unités d’emporter une source d’énergie quasiment illimitée et propre, qui leur permettrait d’étendre ou de consolider des opérations pendant des périodes prolongées partout sur la planète », note le communiqué.

Le risque est cependant que le camion contenant la centrale portable soit bombardé et que les militaires autour de lui soient contaminés par la radioactivité, selon Edwin Lyman, un expert du risque nucléaire pour le « Bulletin of the atomic scientists ». Ou alors, l’ennemi pourrait s’en emparer et même s’il n’utilisait pas l’énergie pour ses propres troupes, il pourrait fabriquer avec le combustible des « bombes sales », ces armes qui utilisent un explosif conventionnel pour disséminer des substances radioactives avec l’effet de souffle, ajoute-t-il.

Le Pentagone travaille par ailleurs sur un autre projet de « micro réacteur nucléaire » destiné aux installations militaires sur le sol américain. Ce projet de « très petits réacteurs modulaires (vSMR) », d’une puissance de 2 à 10 mégawatts, est destiné à permettre aux bases militaires américaines de continuer à fonctionner si les réseaux électriques étaient désactivés, par une cyberattaque par exemple.

Ce projet, financé depuis 2019 par le Pentagone, pourrait être testé dès 2023 sur un site du ministère américain de l’Energie, selon un porte-parole du Pentagone, Mike Andrews.

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