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Sondage-Composition du gouvernement : 60 % de mécontents

Sondage-Composition du gouvernement : 60 % de mécontents

 

 Le mélange de ministres issus du camp d’Emmanuel Macron et des Républicains ne convainc pas les Français, qui sont 80% à juger qu’il « ne tient pas compte des résultats des élections législatives », selon un sondage Elabe pour BFMTV.

Point de sourire chez les Français à l’annonce de leur nouveau gouvernement. Pour six Français sur dix, la nouvelle équipe gouvernementale nommée samedi par le Premier ministre Michel Barnier est source de mécontentement. C’est l’enseignement principal d’un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi 25 septembre.

 

Ni Michel Barnier ni sa nouvelle équipe ne semblent être légitimes aux yeux des Français. Le 6 septembre dernier, un précédent sondage Elabe pour BFMTV révélait que 74% des Français estimaient que la nomination de l’ancien négociateur du Brexit ne reflétait pas ce qui était ressorti des urnes aux élections législatives.

 

Composition du gouvernement : un recul sociologique

Composition du gouvernement : un recul sociologique

Il y a aujourd’hui aux échelons ministériel et parlementaire un remarquable élitisme. Agriculteurs et artisans-commerçants, ouvriers et employés représentaient moins de 7 % des députés élus en 2012 pour 57 % de cadres et professions intellectuelles supérieures et 16 % de collaborateurs d’élus. Ce dernier chiffre est important. La biographie de candidats à la présidentielle pouvait rendre visible que certains d’entre eux comme François Fillon ou Benoît Hamon n’avaient jamais exercé de métier hors de la politique ou d’activités liées.

Mais, comme l’a montré un renouveau des travaux de sociologie des élus, le poids croissant de trajectoires marquées par l’insertion dès la fin des études dans le périmètre des métiers liés à la politique – collaborateurs d’élus, membre de cabinets ministériels – révèle une dynamique de clôture. Les travaux de l’équipe stéphanoise du Centre de recherches et d’études sociologiques appliquées de la Loire (CRESAL) invitent à relier cela aux liens défaits entre mondes associatifs et partisans.

Jusqu’aux années 1980, de multiples connexions reliaient partis et tissus associatifs chrétien, laïc ou communiste. Mais l’affaiblissement de ces réseaux a restreint les lieux de recrutement. On peut penser à la fonction de vivier de militants remplie hier par les mouvements de jeunesse chrétiens (JEC, JOC, JAC) et au rôle des Amicales Laïques.

Cela s’est accompagné d’une graduelle dépréciation de la figure du militant, moins identifié au don de soi et à l’adhésion à des idéaux que perçu comme dogmatique, naïf ou suspect de « trop » croire quand la réussite en politique supposerait de s’adapter promptement à ce que seraient tendances de l’opinion et exigences de la communication.

Le financement public des partis fait d’ailleurs que les cotisations et l’énergie des militants sont moins nécessaires puisqu’on peut faire campagne en rémunérant des spécialistes pour organiser une campagne en ligne ou un prestataire pour de l’affichage.

Il est devenu banal d’être sollicité dans une rue piétonne par des militants d’organisations écologistes ou caritatives : que veulent-ils ? Une signature et un relevé d’identité bancaire qui ajoutera aux effectifs une adhérente. Celle-ci ne risque guère de jamais contrarier la hiérarchie, puisque sa seule action sera de verser quelques euros chaque mois. La perception du parti comme tremplin à carrières, vidé de sociabilités chaleureuses a ainsi provoqué depuis les années Mitterrand l’exode des militants ouvriers et populaires au Parti socialiste.

Exit alors ce que le vocabulaire politique américain nomme « grass-rooted party », un parti enraciné dans le monde social ordinaire. Faut-il être ouvrier ou infirmier pour concevoir de bonnes politiques sociales ou sanitaires ? Pas forcément. Mais l’absence d’expérience sensible et le confinement dans un entre-soi élitiste, n’y aident pas et ne facilitent pas l’empathie qui est une ressource en politique. C’est ainsi que se bâtit un « bestiaire » social peuplé de « sans-dents », de « gens qui ne sont rien » ou – selon le mot de Benjamin Griveaux – « de gars qui fument des clopes et roulent au diesel ».

Rétrécissements idéologiques et intellectuels
La vivacité des débats à l’Assemblée nationale depuis 2017 a fait parler de repolarisation. Mais la tendance première ne demeure-t-elle pas à un rétrécissement de l’espace des politiques pensables ? Les élus aux trajectoires et scolarités peu diverses, intérioriseraient que la politique, soumise aux lois d’airain d’une économie mondialisée, n’aurait que de modestes marges ?

Max Weber dans son texte fameux sur « La vocation d’homme politique » évoquait la « passion » d’un « objet à réaliser » comme sens du politique. Dans les faits, la modeste taille des « objets » réalisés déçoit les électeurs et les éloigne des partis politiques dits « de gouvernement ». Elle nourrit le désenchantement démocratique qu’exprime l’abstention. Elle donne une force d’attraction a ceux qui promettent d’en finir avec la « caste », ou les « élites mondialistes », force redoublée par les stratégies demi-habiles qui entendent exorciser le danger d’extrême droite en s’emparant de son lexique, puis de ses projets.

Selon un sondage Viavoice pour « Libération » en septembre 2023, 44 % des Français estiment que Marine Le Pen « peut apporter des solutions utiles aux Français ». Victor Velter/Shutterstock
Rétrécissement culturel et intellectuel enfin : non que les responsables politiques soient sans culture, mais parce que leur rapport à la culture a évolué. Leur savoir est aujourd’hui plus lié à la gestion, aux technologies de gouvernance qu’aux humanités et plus encore aux sciences sociales.

Les politiques lisent… jusqu’à être accablés des piles de dossiers techniques, de « notes » remarquablement synthétiques mais souvent produites par des collaborateurs sans expérience sensible des enjeux traités, dans l’illusion que quelques pages peuvent donner diagnostic et solutions.

L’énorme masse d’enquêtes et d’analyses issues des sciences sociales qui pourrait donner, non pas les solutions, mais une intelligence fine des chaînes causales et d’autres conceptualisations des enjeux leur est fort peu familière. Selon une source au sein de la communauté universitaire, après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en 2015, la ministre des universités s’était alarmée d’un déficit de recherches sur l’Islam et la radicalisation. La direction du CNRS lui a aussitôt fourni une importante bibliographie de travaux universitaires financés par ses services, mais jamais lus par les décideurs, plus attentifs aux diagnostics simples d’experts médiatiques.

Être un professionnel de la politique aujourd’hui c’est aussi être immergé dans un monde marqué par l’urgence, le conflit et le stress. Le sentiment d’« en être », de décider et régir peut-être gratifiant. Il se paie cher. Même en supposant un peu de complaisance dans leurs récits, des élus rédigeant leurs mémoires ont su rendre sensibles ces rythmes épuisants, ces constantes tensions et des films comme « L’exercice de l’état » lui donnait chair.

Des travaux récents sur les emplois du temps d’élus objectivent ces vies colonisées par des déplacements, rituels, dossiers et réunions, par la contrainte de manifester qu’on agit, ou du moins d’en produire les signes. À des niveaux élevés de responsabilité, la vie politique est aussi un univers d’une intense conflictualité, marqué par la contrainte d’anticiper les menaces, de surveiller ennemis comme amis, de gérer les gaffes ou les « affaires », de surveiller et d’entretenir sa popularité sondagière.

La présence en France de quatre chaînes d’information en continu, sans cesse en quête de ce qui fera événement à peu de frais en fait de redoutées machines à ériger en fait du jour une bourde, à feuilletoner une affaire un peu consistante. Voilà qui oblige en retour les élus à dédier un fort budget-temps à une activité de déminage que Jéremie Nollet appelle un « travail politique orienté vers les médias », dans lesquels il faut désormais inclure les réseaux sociaux.

Si tout cela invalide le cliché de fonctions politiques qui ne seraient que prébende et privilèges pour des élus peu assidus, en ressort aussi la question de ce que Bourdieu appelait la Skholé, ce temps sinon libre, du moins apaisé et disponible qui permet d’observer et d’enquêter, d’écouter et de réfléchir. Il n’est pas excessif de suggérer qu’il est pour le moins rare, d’autant plus inaccessible qu’on est aux affaires. Or une politique démocratique attentive à l’état de la société, des décisions innovantes et acceptables supposeraient ces moments de recul.

Saisir les singularités de l’activité politique aujourd’hui c’est encore penser les gouvernants comme Gulliver, le personnage de Jonathan Swift, si ce n’est que les multiples fils et câbles d’interdépendances qui contraignent les décideurs ne sont plus le fait de minuscules lilliputiens.

Gouverner en 2024, c’est agir à l’ombre et sous la contrainte d’institutions supranationales (Union européenne, OMC, BCE). C’est dépendre des « marchés » pour des politiques économiques ou énergétiques, se confronter à la puissance d’acteurs économiques capables de peser sur le contenu des législations (industries de l’agrochimie concernant le glyphosate par exemple) ou de les contourner comme l’illustre tant le rapport à l’impôt ou encore la modération des contenus par les GAFAM en Europe.

Être ministre quand la rotation sur certains postes se traduit par une présence de quelques semestres c’est encore être confronté à une administration plus au fait des dossiers que celui ou celle censée la diriger. Dans Verbatim, Jacques Attali reproduit à la date du 26 décembre 1984 une notation accablée du président Mitterrand sur un ministre visiblement « parlé » par sa direction du Trésor : « Je refuse de croire que Pierre Bérégovoy a rédigé lui-même cette lettre qu’il a signé »

Mieux valait – et pas seulement en politique ! – commencer par se demander en quoi institutions et mécanismes sociaux peuvent stériliser talents et engagements, clore le pensable. Mais comprendre ce qui rétrécit l’imaginaire et l’action c’est aussi discerner des leviers de changement : déprofessionnaliser la politique, faire des travaux scientifiques un vrai aliment de la délibération politique, ouvrir les fenêtres vers des citoyens plus réflexifs qu’on ne le croit et explorer – comme y invite l’économiste Julia Cagé – des mécanismes qui diversifient le recrutement social des élus.

Composition du gouvernement : François Bayrou entre en résistance… molle

Composition du gouvernement : François Bayrou entre en résistance… molle

Du côté des centristes, c’est le mécontentement qui s’exprime à propos de la composition du nouveau gouvernement avec la présence de huit ministres de droite sur 14 et seulement un centriste. Du coup, François Bayrou va jusqu’à menacer d’une liste autonome aux élections européennes.

Il est vrai que le breuvage est difficile à avaler pour Bayrou; lui dont le soutien à Macron a sans doute été le plus décisif pour permettre l’élection de ce président. Un président qui désormais non seulement abandonne la gauche mais aussi et surtout le centre. Mais de ce point de vue, Macon naguère la reconnaissance du ventre et rejoint sans doute l’opinion de François Mitterrand à propos du centre qui disait « : où se situe le centre ? Réponse: au fond du couloir à droite ! »

Le centre a toujours été considéré comme une force d’appoint par Macron donc seulement utile au moment des élections. Pour preuve Bayrou n’a jamais pu accéder à une fonction stratégique dans les gouvernements de Macon qu’il a pourtant favorisé. Pas étonnant pour ce président Jupitérien qui ne veut surtout pas de concurrence. Même Édouard Philippe qui n’est pas particulièrement rebelle en a fait les frais.

Il est peu vraisemblable que les centristes iront jusqu’à déposer une liste autonome aux européennes car même sur ce terrain qui leur est cher ils ont fait preuve d’une grande timidité et d’une grande prudence. Même au « Plan » dont Bayrou est supposé être responsable on a laissé l’institution figé dans l’immobilisme. Pendant que des institutions bidon de Macon étaient supposées remplacer !

L’alliance au pouvoir n’obtiendra sans doute même pas 18 % en cas de liste unique aux européennes et les centristes seuls ne dépasseraient peut-être pas 5 %. Bref, la confirmation de leur utilité électorale mais de leur marginalité politique après les échéances.

Sondage composition du gouvernement : 66 % contre

 Sondage composition du gouvernement : 66 % contre

 

Une étude de l’institut au Odoxa révèle en outre que, pour 66% des Français, Emmanuel Macron n’a pas pris en compte leur vote aux élections législatives pour composer son nouveau gouvernement. «

Dans une Assemblée nationale dépourvue de majorité absolue, les Français sont divisés sur l’attitude à adopter pour les partis d’opposition. Dans le cadre de l’examen à venir d’une loi sur le pouvoir d’achat et d’une autre sur la lutte contre le Covid, 64% des électeurs de LFI jugent que c’est leur rôle de s’opposer au gouvernement et qu’ils n’ont pas à voter ces textes s’ils ne sont pas d’accord avec l’ensemble des mesures. Une posture partagée par les sympathisants du RN (63%) et ceux d’EELV (53%).

 

Pour une majorité des affiliés Renaissance (83%), socialistes (58%) et Républicains (51%), les partis d’opposition devraient au contraire voter en faveur de ces projets de loi, car ces sujets dépassent les clivages partisans. «La part de “constructifs” parmi les socialistes et les écologistes pourrait d’ailleurs compliquer la tâche de la Nupes qui ne pourra pas aborder ces votes en ayant la même sérénité que le RN, plus unanime sur le sujet», estime Céline Bracq. Les prochaines semaines de débats parlementaires pourraient être bien orageuses.

(Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 005 Français interrogés par internet les 6 et 7 juillet 2022, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.)

Composition gouvernement Borne : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Composition gouvernement Borne  : de la tambouille politicienne digne de la IVe République

Il est clair que la composition du gouvernement Borne résulte d’une infâme tambouille politicienne d’un autre temps. Pour parler clair, on s’inspire largement des combinaisons de la IVe République avec de savants dosages supposés ménager les différents courants.

 

Ainsi clairement , Macron a voulu s’afficher à gauche avec la composition de ce gouvernement. L’objectif est évidemment de pomper les voix des couches sociales qui seraient tentées de s’abstenir ou de voter pour Mélenchon et ou Le Pen. À noter d’ailleurs que la première ministre a été choisie par défaut au dernier moment. C’est en effet Catherine Vautrin femme politique de droite qui avait les faveurs du pouvoir. Mais on a choisi à la place Élisabeth Borne  dont on dit qu’elle serait issue de la gauche, mais on se demande bien de quelle gauche il s’agit sinon celle des salons du septième arrondissement. Bref , cette « goche » qui a fait mourir le parti socialiste quand les technocrates ont pris le pouvoir sur les militants.

La contrainte la plus importante était sans doute de limiter le nombre d’hommes pour satisfaire à la parité. Alors Macron souffre cruellement de personnalités à la fois charismatiques et compétentes. Du coup, trouver des femmes responsables était un exercice particulièrement complexe.

Le problème de Macron ce qu’il fait lui en même temps à gauche mais aussi à droite. Il a ainsi réussi à débaucher l’ancien responsable du groupe parlementaire des « républicains » passé du jour au lendemain avec armes et bagages chez l’ennemi sans état d’âme en échange d’un petit Marocain. Le débauchage va évidemment continuer pour dépecer à la fois ce qui reste  du parti socialiste et des républicains

. Finalement , on aboutit ,comme précédemment d’ailleurs à un gouvernement très conformiste composé pour l’essentiel de professionnels de la politique et dont les valeurs se confondent le plus souvent avec leur intérêt personnel. Bref un personnel politique médiocre et qui va se révéler rapidement incompétent compte tenu de l’aggravation d’une conjoncture de plus en plus complexe voire dramatique.

Dans le dispositif, il est clair qu’Élisabeth Borne ne joue aucun rôle. Elle ne représente d’ailleurs aucun courant politique, aucune tendance. Il s’agit d’une techno pure et dure, par ailleurs psychorigide, qui ne résistera pas au premier vent de tempête. Il est vraisemblable qu’elle n’a pas eu le moindre mot à dire sur le choix de ses ministres voire de leur entourage.

On voit mal l’intéressée en capacité d’affronter les vents mauvais comme par exemple l’inflation qui ronge croissance et pouvoir d’achat, la réforme des retraites, la transformation de l’État, les banlieues, l’endettement, l’insécurité ou encore la question centrale de la crise du système sanitaire.

De toute manière ce gouvernement aura une durée de vie limitée et on assistera vraisemblablement à la mise en place d’un nouveau gouvernement sitôt les législatives passées.

Commission Jospin : une réflexion de vieux fonctionnaires et une composition scandaleuse

Commission Jospin : une  réflexion de  vieux fonctionnaires et une composition scandaleuse

Il fallait s’en douter, la commission Jospin accouche d’une souris au regard des premières propositions ; pas de révolution, non un coup de badigeon plutôt car Jospin, l’énarque psycho rigide n’aime pas se remettre  en cause. Et avec sa bande de vieux fonctionnaires, il n’y a pas grand-chose à attendre. Un petit truc sur le cumul des mandats, un autre sur les conflits d’intérêt, une autre bricole sur les parrainages ou le statut juridique du chef de l’Etat. Sûrement pas une refondation de la démocratie pour remettre eu centre l’acteur économique ou  le citoyen ; l’économie ?  Inconnue pour ces vieux fonctionnaires alors que c’est le problème central de la période, l’économie, l’emploi, les finances, le logement, la dignité humaine. Hors sujet, juste des petits arrangements pour les élus.  Surréaliste cette composition de la commission Jospin, pas un acteur économique, pas un jeune, pas de responsable d’association, de syndicaliste (patron ou salarié), pas un agriculteur, pas un employé, pas un philosophe, pas un psychologue, pas un économiste, pas un maire de petite commune. Des vielles barbes, payées par l’Etat et qui réfléchissent  justement sur la gestion de cet Etat par les élus en majorité fonctionnaires. . La concertation telle que la conçoit le PS entre fonctionnaires. La composition en dit long sur la composition sociologique du pays vue par le PS et Hollande. La composition de la commission Jospin :

- Olivier Schrameck, président de section au conseil d’Etat, ancien ambassadeur et ancien directeur du cabinet de M. Jospin à Matignon (1997-2002)
- Chantal Arens, présidente du tribunal de grande instance de Paris
- Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre (UMP) sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy
- Julie Benetti, professeure à l’université de Reims
- Jean-Claude Casanova, membre de l’Institut, président de la Fondation nationale des sciences politiques, ancien conseiller de plusieurs cabinets ministériels centristes
- Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire et ancien directeur du cabinet de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l’Intérieur (1997-1998)
- Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de cassation, vice-président du tribunal des conflits
- Marie-Christine Lepetit, chef du service de l’inspection générale des finances
- Wanda Mastor, professeure à l’université de Toulouse I
- Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l’université de Bordeaux IV
- Agnès Roblot-Troizier, professeure à l’université d’Evry
- Dominique Rousseau, professeur à l’université Paris I
- Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l’université Paris I

 




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