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Politique: Le parti des « Républicains »: complice et cocu !

Politique: Le parti des « Républicains »: complice et cocu !

Il paraît de plus en plus difficile d’ envisager un avenir pour le parti « des républicains ». Au départ ce parti était pour une grande réforme juste, efficace et progressive. Finalement , il a du adhéré à une réforme assez anecdotique, injuste et inefficace contre la promesse et la négociation de quelques accommodements sociaux que le conseil constitutionnel a balayés.

Le parti républicain a donc été complice de l’adoption en force au Parlement d’une réforme injuste et inutile ; en même temps, il a été cocu puisque les sucreries sociales pour améliorer le texte initial ont été supprimées. On se demande bien comment « le parti républicain » pourra expliquer devant ses électeurs cette position à la fois ambiguë et hypocrite. Un parti déjà en perte de vitesse faute de leader charismatique. Ciotti ne fait pas le poids et n’est pas clair sur son idéologie. D’une certaine manière, c’est le « parti républicain » qui est surtout responsable de la montée du Front National car le plafond de verre a éclaté à droite.

Cela n’exonère pas évidemment la responsabilité des ces organisations de gauche repliées aujourd’hui sur une opposition radicale systématique.

Le parti républicain est coincé. Bien entendu il ne peut pas passer un accord de gouvernement avec Macron car alors il porterait la responsabilité de l’échec lamentable de Macron à l’occasion notamment des élections de 2027. Déjà ratatiné,  » le parti républicain » pourrait suivre le sort du parti socialiste.

Erdogan , Intermédiaire et complice de Poutine

Erdogan , Intermédiaire et complice de Poutine

La Turquie qui évidemment n’est pas un État de droit mais une dictature qui s’accommode évidemment du régime politique de Poutine. Même si dans le cadre du conflit actuel Erdogan tente de d’équilibrer ses relations entre la Russie et l’Ukraine; Pour des raisons économiques mais aussi politiques afin de compenser la faiblesse de son audience en interne par une posture internationale plus présentable NDLR

« l’intimité stratégique » du régime d’Erdogan avec les démocraties européennes reste limitée, analyse, dans une tribune au « Monde », Marc Pierini, ancien ambassadeur de l’Union européenne en Turquie.

La Turquie de Recep Tayyip Erdogan peut-elle s’asseoir durablement à la table des démocrates européens ? A la veille du double sommet de Prague qui doit débattre, le 6 octobre, de l’Europe politique, la question peut paraître déplacée. Il semble évident que, dans le contexte sécuritaire entourant l’invasion russe de l’Ukraine, les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement ont souhaité dans leur majorité la présence de leur homologue turc. Néanmoins, au-delà d’une invitation de circonstance, cette question se pose crûment.

Le débat sur l’Europe politique, notamment sur la proposition française de Communauté politique européenne – une structure plus large que l’Union européenne (UE) qui n’impliquerait pas nécessairement une adhésion future à celle-ci –, est quasiment inextricable si on veut lui donner une traduction institutionnelle. Inviter le chef de l’Etat turc au sommet politique du 6 octobre (qui doit être suivi, le 7 octobre, d’un Conseil européen informel) obéit certes aux nécessités du moment, mais son implication durable dans un format institutionnel pérenne fondé sur une « intimité stratégique » avec l’UE est un choix bien plus ardu.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « Erdogan est l’homme de contact des Russes et des Ukrainiens : il a une relation forte avec Zelensky et s’entend bien avec Poutine »
En clair, il s’agit de savoir si un nouveau cadre intergouvernemental distinct de l’UE doit inclure l’autocratie turque qui, par sa Constitution de 2017 et le fonctionnement de ses institutions, s’est positionnée aux antipodes des principes et valeurs européens.

Dans le camp du oui, les arguments sont bien connus : la Turquie appartient à l’OTAN, elle a condamné l’invasion russe sans équivoque, elle a fermé les détroits des Dardanelles et du Bosphore dès le début des hostilités, elle s’efforce de jouer un rôle de facilitatrice entre la Russie et l’Ukraine, et elle déploie à cet effet son efficace réseau diplomatique. Le dirigeant turc serait donc utile à la cause de la paix entre Russie et Ukraine. Mais au-delà ?
Dans le camp du non, les arguments sont clairs : la Turquie n’est plus un Etat de droit, elle tient en permanence un discours anti-occidental et imprévisible, elle remet en cause des frontières internationalement reconnues, et elle a fourni un avantage stratégique considérable au Kremlin en achetant des missiles S-400. Cette décision aboutit en 2019 à éliminer du flanc sud de la Russie des systèmes de l’OTAN équivalents et, par ricochet, conduit en 2020 les Etats-Unis à renoncer à livrer 120 chasseurs furtifs F-35 initialement destinés à l’armée de l’air et à la marine turques. Dès lors, où serait l’intimité stratégique ?

Guerre en Ukraine : l’Eglise orthodoxe russe complice

Guerre en Ukraine :  l’Eglise orthodoxe russe complice

 

Un papier du monde dénonce la complicité de l’église orthodoxe de Russie dans le massacre en Ukraine

 


Kirill, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, est un pilier du régime du président Vladimir Poutine – ce n’est un secret pour personne – et fait abondamment écho à sa rhétorique sur une Russie rempart des valeurs chrétiennes traditionnelles dévoyées par l’Occident. Mais le soutien enflammé que le patriarche apporte à l’offensive militaire russe en Ukraine depuis février, y compris par des déclarations d’une virulence surprenante pour un homme d’Eglise, a causé des dissensions dans les rangs de l’orthodoxie mondiale. Kirill justifie l’invasion de l’Ukraine par sa dimension « métaphysique » ; pour lui, c’est une opération menée contre les « forces du mal » hostiles à l’unité du peuple et de l’Eglise russes.

 

Si le patriarche était le seul à porter, au nom de l’Eglise, ce discours d’un autre âge pendant les cinq premières semaines de l’offensive, il a ces derniers temps fait donner de la voix aux évêques, sans doute pour galvaniser des fidèles qui ne partagent pas tous son enthousiasme pour l’« opération militaire spéciale » du président Poutine en Ukraine.

Cette mobilisation de la hiérarchie religieuse russe heurte les orthodoxes ukrainiens. Ceux-ci sont divisés en deux Eglises, l’une placée sous l’autorité du patriarcat de Moscou, et l’autre, l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, qui la refuse ; à la suite de l’annexion de la Crimée et de l’occupation du Donbass par la Russie, elle a obtenu en 2019 que le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, le primus inter pares des quatorze chefs d’Eglises orthodoxes canoniques, lui accorde l’autocéphalie, c’est-à-dire l’indépendance vis-à-vis de Moscou. Fin février, le synode des évêques d’Ukraine a demandé à Kirill d’intervenir auprès du pouvoir russe pour faire arrêter la guerre, évidemment sans succès.

Parallèlement, le patriarcat de Moscou œuvre discrètement auprès des chancelleries européennes pour que les sanctions contre le régime russe épargnent les biens et les représentants de l’Eglise russe à l’étranger. Kirill tient beaucoup à échapper à l’isolement diplomatique qui frappe Vladimir Poutine ; c’est précisément ce levier-là que les responsables des autres religions devraient actionner pour faire pression sur le Kremlin. Si M. Poutine et son entourage sont devenus des parias, rien ne justifie que le patriarche Kirill qui le soutient si activement ait droit à un traitement de faveur.

Le chef de l’Eglise orthodoxe russe a-t-il sa place, par exemple, dans le Conseil mondial des Eglises ? La question est légitime. Tout aussi légitimes sont les interrogations sur l’opportunité d’une rencontre entre le pape François et le patriarche Kirill, prévue en 2022 après leur premier entretien, à Cuba, en 2016.

Merkel, complice de Poutine ?

Merkel, complice de Poutine ?

 

L’Allemagne s’interroge sur la responsabilité d’Angela Merkel dans l’escalade agressive de Vladimir Poutine

Quelques mois après son départ du pouvoir, l’ex-chancelière se voit reprocher d’avoir fait preuve d’un certain « laxisme » à l’égard du président russe.

( Par le correspondant du « Monde » en Allemagne)

Analyse.

 

Angela Merkel est de retour. Trois mois après son départ du pouvoir, l’ancienne chancelière se retrouve au cœur du débat public en Allemagne. La raison : la guerre en Ukraine, qui conduit à un réexamen sévère de sa politique à l’égard de la Russie, y compris au sein de sa famille politique.

La première à sonner la charge fut Annegret Kramp-Karrenbauer. « Après la Géorgie [en 2008] puis la Crimée et le Donbass [en 2014], nous n’avons rien fait pour véritablement dissuader Poutine », a tweeté l’ex-ministre de la défense (2019-2021), le 24 février, quelques heures après le début de l’offensive russe en Ukraine. Evoquant une « erreur historique », l’ancienne dauphine désignée de Mme Merkel n’a pas nommément mis en cause son ancienne patronne, mais l’allusion était transparente.

Depuis, d’autres dirigeants conservateurs lui ont emboîté le pas. A l’instar de Friedrich Merz, le président de l’Union chrétienne-démocrate qui, le 27 février devant le Bundestag, a qualifié de « champ de ruines la politique étrangère et de sécurité conduite par l’Allemagne et par l’Europe au cours des dernières années ». Lui non plus n’a pas eu besoin de citer Angela Merkel pour que l’on comprenne qui était, selon lui, la première responsable de ce cuisant échec.

Qu’est-il précisément reproché à l’ex-chancelière ? Les titres de deux longues enquêtes parues récemment dans la presse allemande résument assez bien les choses « Guerre en Ukraine : la culpabilité de Poutine et la contribution de Merkel » (Süddeutsche Zeitung, 18 mars) et « Le laxisme de la politique russe de Merkel comme héritage : un peu de boycott mais rien de plus » (Der Spiegel, 19 mars).

Pour certains, le péché originel remonterait au sommet de l’OTAN à Bucarest, en avril 2008. En se prononçant contre l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Alliance atlantique, position également partagée par le président français Nicolas Sarkozy, Angela Merkel aurait aiguisé les appétits expansionnistes de Vladimir Poutine. Quatre mois plus tard, la Russie attaquait la Géorgie. « Le report de la date d’adhésion [de la Géorgie à l’OTAN] a renforcé la détermination de la Russie à passer à l’action », dénonça, à l’époque, le ministre tchèque des affaires étrangères Karel Schwarzenberg, dans le Spiegel« L’apaisement n’est pas une alternative », ajouta-t-il, sans alors imaginer que ce même reproche serait ensuite formulé à plusieurs reprises au sujet de la politique d’Angela Merkel vis-à-vis de Moscou.

Ce fut en particulier le cas en 2014-2015, après l’annexion de la Crimée par la Russie et le début de la guerre au Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Certes, l’Allemagne fit partie à l’époque des pays qui poussèrent pour que l’Union européenne impose des sanctions à la Russie. De même, Angela Merkel s’impliqua activement, aux côtés de François Hollande, pour tenter de trouver une issue au conflit dans le Donbass : ce fut le « format Normandie », nom donné au quartet Russie, Ukraine, Allemagne, France, constitué en marge du 70e anniversaire du Débarquement, en juin 2014, et qui déboucha sur les accords de Minsk, en février 2015.

La Chine complice mais prudente

La Chine complice mais prudente

 

 

La Chine est profondément choquée de la boucherie subie par l’économie russe. Les responsables chinois – à tous les niveaux – se jurent qu’une telle strangulation ne leur arrivera pas. Les Occidentaux eux-mêmes n’en reviennent pas de cette renaissance de la toute-puissance de l’Ouest, qui se rend compte que -tous comptes faits – la mondialisation est une arme dont c’est lui qui détient le manche ! Par Michel Santi, économiste  dans la Tribune.

 

Opinion 

Voilà que certains politiques américains songent désormais sérieusement à «débrancher» la Chine si celle-ci devait persévérer dans une posture jugée arrogante et expansive. Voilà que d’autres faucons – s’apercevant que l’Occident n’est pas si faible, qu’il n’est plus timoré, qu’il a su très rapidement s’unir – envisageraient même de profiter d’une Chine aujourd’hui tétanisée, à tout le moins extraordinairement troublée, pour reconnaître de suite Taiwan.

La Chine est donc à l’heure des choix, qui pourraient se révéler lourds de conséquences pour elle, pour elle qui n’a pas vu venir cette guerre. Ou qui n’y a pas cru ni pris au sérieux les rapports secrets lui ayant été envoyés par les États-Unis faisant état d’une menace imminente d’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cette Chine, qui en était parvenue à un stade de défiance absolue vis-à-vis des États-Unis et de tout ce qui en émanait, n’a donc pas pu apprécier à leur juste mesure les implications majeures de cette guerre unilatéralement déclarée par Poutine, car les deux pays s’étaient considérablement rapprochés ces dernières années. C’est très probablement à l’aune de cette étroite proximité personnelle entre Xi Jinping et Poutine qu’il faut également comprendre les certitudes de ce dernier dans son expédition punitive ukrainienne. À maintes reprises dans un passé récent, les deux leaders avaient déclaré – et réaffirmé- le partenariat entre leurs deux nations qu’ils avaient qualifié de « sans limites, sans zone interdite, sans ligne d’arrivée » !

Alors que l’Occident sort évidemment régénéré et ragaillardi de ce front uni d’une fermeté sans nul précédent, les réactions – tout comme l’absence de réactions – chinoises sont scrutées attentivement. La Chine s’enfoncera-t-elle davantage dans son autarcie ? Xi, qui partage très largement les vues de Poutine par rapport à une civilisation occidentale dont tous deux prédisaient le déclin, se jettera-t-il à corps perdu dans la promotion d’une stabilité et d’un ordre nouveaux qu’il planifiait de diriger de concert avec son collègue Poutine ? À présent il faut choisir, alors même que c’est là – maintenant – que Poutine a le plus besoin de la Chine dont la marge de manœuvre est plus étroite que jamais, car elle aurait tant à perdre. Un dixième seulement des sanctions touchant la Russie ferait en effet perdre à la Chine l’ensemble du bénéfice qu’elle pourrait tirer de toute l’économie russe.

Le fait est que ces deux économies ne peuvent strictement pas s’intégrer, car la Chine n’en tirerait aucun profit digne de ce nom au vu de la minuscule taille de l’économie russe, comparable (pour reprendre les termes de Paul Krugman) à ce que représentait l’économie italienne par rapport à l’économie allemande à l’époque de l’Axe qui les réunissait dans les années 1930. Premier partenaire commercial de la Russie, la Chine écrase cette dernière par l’importance de son industrie, de ses exportations, de son PIB et n’a donc vraiment pas intérêt à s’aliéner les mastodontes européens et américains pour une Russie insignifiante du point de vue économique et financier. Une fois cette guerre terminée, la seule issue pour la Russie consistera donc en une vassalisation très rapide vis-à-vis de la Chine.

 

(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d’Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l’auteur d’un nouvel ouvrage : « Le testament d’un économiste désabusé ».

Ukraine: Un non alignement de la France complaisant et complice

Ukraine: Un non alignement de la France complaisant et complice

 

Entre les régimes démocratiques et les régimes autocratiques, aujourd’hui séparés par une ligne de front qui s’appelle Ukraine, il n’y a pas d’équidistance ni de non-alignements acceptables, estiment, dans une tribune au « Monde », l’historienne Nicole Bacharan et l’écrivain Dominique Simonnet.

 

Tribune.

 

Les larmes aux yeux, la rage au cœur, nous regardons ce que nous ne voulions plus voir : l’angoisse qui ronge les visages des enfants, le désespoir des familles recroquevillées dans les caves, l’abattement de ceux qui ne savent où fuir, où se réfugier…

Nous regardons un pays presque semblable au nôtre, des villes presque semblables aux nôtres, qui croyaient à l’insouciance et à la liberté, soudain brisées par le fer et le feu, labourées par les chenilles des chars, comme jadis à Prague, avec cette violence froide, implacable, qui mutile les corps et accable les âmes.

Nous regardons avec stupeur cette guerre barbare en Europe, une invasion de conquête, l’écrasement de l’Ukraine par le dictateur russe – combien de temps aura-t-il fallu pour que l’on ose enfin le nommer ainsi ? Nous regardons cette souffrance, et nous voyons notre impuissance.

En France, par ignorance ou par connivence, il s’est trouvé des esprits – commentateurs badins, valets du totalitarisme russe – pour reprendre mot pour mot la propagande du Kremlin : il faut « comprendre » Poutine, la Russie a été trop longtemps humiliée, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) la menace à ses frontières, il est légitime qu’elle garantisse sa sécurité, les Etats-Unis sont les vrais responsables, etc.

Est-ce vraiment utile de réfuter ces tromperies ? Humiliée, ignorée, la Russie ? C’est oublier que l’Union soviétique vermoulue s’est effondrée d’elle-même. Que ses anciennes républiques se sont alors précipitées pour proclamer leur indépendance. Que les trois pays baltes, ainsi que les anciens membres du pacte de Varsovie, ont réclamé la protection de l’OTAN par crainte du « grand frère ».

Menaçante, l’OTAN ? A maintes reprises, l’Union soviétique puis la Russie ont été associées à l’élaboration d’une architecture de sécurité en Europe : Charte de Paris, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Conseil OTAN-Russie (COR), traité de dénucléarisation de l’Ukraine… En signant le traité d’amitié entre l’Ukraine et la Russie en 1997, cette dernière s’était engagée à respecter les frontières et la souveraineté de son voisin. Et, en 2021, les pays de l’OTAN étaient encore ouverts à une renégociation des traités sur le contrôle des armes nucléaires et conventionnelles.

Non, personne ne menaçait la Russie. Ni l’OTAN, dont les systèmes de missiles en Roumanie et en Pologne sont défensifs. Ni l’Ukraine, dont l’entrée dans l’OTAN, imprudemment évoquée, était devenue illusoire. En quelques années, la Russie, en revanche, a asservi la Tchétchénie et la Biélorussie, grignoté la Géorgie et le Donbass, conquis la Crimée, soutenu la Syrie de Bachar Al-Assad, contrôlé un morceau d’Afrique avec ses mercenaires du Groupe Wagner.

I

Fillon complice de Poutine (Clément Beaune)

Fillon complice de Poutine  ? (Clément Beaune)

 

 

Une attaque frontale du secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune contre François Fillon «complice» de Vladimir Poutine qui a rejoint un grand groupe privé russe .

L’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy (2007-2012) a rejoint le conseil d’administration du géant russe de la pétrochimie Sibur en décembre. Le groupe est notamment contrôlé par Leonid Mikhelson, l’un des hommes les plus riches de Russie, et Guennadi Timchenko, un proche du président Vladimir Poutine. «Il y a des gens qui préfèrent l’argent au pays», a affirmé le secrétaire d’État en référence également à l’ex-chancelier allemand Gerhard Schroeder qui a rejoint le conseil d’administration du géant pétrolier russe Rosneft.

«Quand on est ancien premier ministre, et j’ai du respect pour le premier ministre qu’a été François Fillon, on se déshonore quand dans des moments (…) comme celui-ci on se met au service des intérêts financiers russes proches de l’État russe», a-t-il dit.

Nouveaux incidents OL–Paris FC -Le football professionnel complice des violences

Nouveaux incidents OL–Paris FC -Le football professionnel complice des violences

 

Après les récents incidents dans les stades, l’ancien président de l’Olympique de Marseille Christophe Bouchet et le journaliste Eric Champel proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une « supercommission de discipline », indépendantes des institutions officielles.

 

Après l’arrêt de la rencontre entre Lyon et Marseille, dimanche 21 novembre à Lyon, en raison d’un jet de bouteille sur un joueur marseillais, et après plusieurs incidents dans les stades, le foot français doit sortir de sa consanguinité pour trouver des solutions adaptées.

Les catastrophes ne sont jamais le fruit d’un hasard. Elles surviennent toujours après s’être engouffrées dans des failles dont on n’a pas su – voulu – percevoir l’importance sur le moment. La multiplication des incidents dans les stades français est la conséquence d’un lent effritement structurel des clubs de Ligue 1. Ils sont aujourd’hui confrontés à un désespérant mouvement de balancier.

Sportivement, la « Ligue des talents » n’a jamais été aussi performante et attractive, ses résultats sur la scène européenne le prouvent. Mais, dans le même temps, elle n’a jamais été aussi fragile et vulnérable. Elle a brutalement perdu le contrôle de son équilibre financier après avoir été confrontée, coup sur coup, à deux impondérables.

D’abord, l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, en avril 2020, en raison de la crise sanitaire. Sans doute trop docile et trop vite résignée, elle a été le seul grand championnat européen à se retrouver dans un tel cas de figure, ce qui a eu de lourdes conséquences économiques.

Huit mois plus tard, la défaillance du groupe audiovisuel espagnol Mediapro, incapable d’honorer le chimérique contrat à 762 millions d’euros annuels concernant l’acquisition des droits télévisuels domestiques de la Ligue 1 pour la période 2020-2024, a été un autre coup d’arrêt. Cette somme est encore en deçà des pertes cumulées du foot français, qui dépassent largement le milliard d’euros.

Depuis le début de la saison, dans un pernicieux effet domino qui tient de la loi des séries, le foot professionnel s’est aussi laissé déborder par une partie de ses supporteurs, et ses stades ne sont plus des lieux sûrs ni recommandables.

Ce problème de sécurité publique s’inscrit dans une interminable partie de ping-pong engagée il y a plusieurs années. Pouvoirs publics et clubs s’y renvoient inlassablement la balle dans un conflit stérile et inutile qui repose sur une ambiguïté : le club est responsable de la sécurité à l’intérieur du stade et l’Etat à l’extérieur.

Pourtant, il ne fait aucun doute que, s’il y a des incidents graves à l’intérieur du stade, il y en aura aussi à l’extérieur. La première urgence consiste donc à sortir de cette guerre froide et malsaine. Il faut élaborer une véritable doctrine du maintien de l’ordre dans les tribunes et en dehors, et définir des règles strictes et incontournables pour décréter l’arrêt d’une rencontre. Cela permettrait d’éviter une scène ubuesque et burlesque, comme celle qui s’est déroulée à Lyon, le 21 novembre. Au point d’en arriver au comble de l’hypocrisie et du sens de l’irresponsabilité et de faire croire que l’arbitre de la rencontre pouvait être le seul fautif d’un tel chaos.

Propagande Macron à la télé : le CSA complice

Le CSA complice

 

 

Confirmation de l’inutilité ou plus exactement même de la complicité du CSA vis-à-vis de la propagande du pouvoir avec cette décision qui consiste à refuser de décompter le temps de parole de Macron lors de sa dernière intervention de propagande de mercredi.

Et en plus avec cette orientation particulièrement hypocrite consistant à décompter les propos du président « quand il s’agit de débats politiques nationales mais à ne pas le compter quand il s’agit du débat régalien. ». Le seul problème c’est que à l’occasion d’une élection présidentielle le débat national ne porte pour l’essentiel que sur les aspects régaliens ! Faux-cul, tu meurs!

Pas étonnant les membres du conseil supérieur audiovisuel sont choisis avec soin pour leur souplesse d’échine et leur manque de personnalité. En bref, ils sont la brosse à reluire du pouvoir en place.

 

Valérie Pécresse, candidate LR et Yannick Jadot, candidat écologiste, avaient tous les deux saisi le CSA sur le décompte du temps de parole d’Emmanuel Macron lors de l’émission de T1 et LCI intitulée «Où va la France ? ».

La question a été traitée lors d’une séance du collège des sages du CSA le 15 décembre, jour de la diffusion de l’émission. Dans un courrier adressé aux deux plaignants, le CSA leur a précisé la manière dont le temps de parole du Président sera traité.

De manière fort hypocrite, le  régulateur rappelle «que le choix des personnes invitées à s’exprimer à l’antenne relève exclusivement de la responsabilité éditoriale des services de radio et de télévision. Il ne dispose d’aucun pouvoir pour imposer ou récuser a priori la présence d’un intervenant dans un programme particulier» et du coup explique pourquoi il n’a aucune raison de s’opposer à la diffusion de cette émission politique sur les antennes de TF1 et LCI.

Comme si une chaîne pouvait refuser une intervention du chef de l’État !
Conclusion, il est temps de faire sauter ce type de conseil qui comme beaucoup d’autres ne sert strictement à rien sinon à satisfaire l’ego des pré retraités  qui s’y trouvent  et à passer de la pommade au pouvoir.

Le CSA complice de Zemmour sur Cnews

 Le CSA complice de  Zemmour sur Cnews

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a permis à CNews de devenir une chaîne d’opinion en laissant la télévision de Vincent Bolloré faire fi de toutes les conventions de la TNT, déplore Joseph Daniel, ancien membre de l’instance de contrôle des médias, dans une tribune au « Monde »

 

Tribune.

 

Le 8 septembre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a demandé aux médias audiovisuels de décompter les interventions d’Eric Zemmour. L’intéressé, qui – vieille tactique de l’extrême droite – adore se poser en victime, avait écrit en réponse : « Censure : le CSA prend désormais le relais des juges. » Il était pourtant passé depuis longtemps du rôle de chroniqueur à celui d’acteur du débat politique.

Le CSA avait déjà, en mars, condamné la chaîne CNews à 200 000 euros d’amende après que le polémiste a [en septembre 2020] fulminé à l’antenne contre les mineurs étrangers : « Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer. » Propos, écrit à juste titre le CSA, « de nature à inciter à la haine envers les mineurs étrangers isolés, et [qui] ont véhiculé de nombreux stéréotypes particulièrement infamants à leur égard, de nature à encourager des comportements discriminatoires ».

Parce qu’il a sanctionné certains des propos les plus intolérables du polémiste, doit-on dire : « bravo le CSA, courageux et lucide rempart du pluralisme » ? Il porte, hélas, une lourde responsabilité dans le processus qui a porté le phénomène Zemmour. Alors que la chaîne de Vincent Bolloré subvertissait mois après mois le cadre juridique dans lequel elle était autorisée à exercer, le Conseil semble avoir préféré regarder ailleurs, ou avoir baissé les bras devant une dérive qu’il ne savait comment éviter : la transformation d’une chaîne d’information en continu en une chaîne d’opinion. C’est-à-dire une chaîne ne se contentant pas de rendre compte du débat politique ou de l’organiser, mais y participant en tant qu’acteur à part entière.

Un point d’histoire : le 23 octobre 2002, à la suite d’examens minutieux des candidatures et d’auditions publiques, le CSA – dont j’étais membre à l’époque – a autorisé trois chaînes d’information à être distribuées sur la télévision numérique terrestre (TNT) : LCI (groupe TF1), BFM-TV (groupe NextRadioTV) et i-Télé, devenue CNews (groupe Canal+).

Parce qu’il s’agissait de ressources hertziennes rares (contrairement à celles du câble, du satellite ou des radios), ce choix était forcément très limité, ce qui impliquait d’autant plus la neutralité politique des chaînes retenues. En en autorisant trois, on pouvait concilier le pluralisme interne à chaque chaîne – assuré par les règles auxquelles elle s’est engagée – et le pluralisme externe, avec la spécificité des différentes équipes et de leurs formules éditoriales. Par exemple, telle chaîne pouvait mettre plus l’accent sur les analyses et débats en plateau, telle autre sur les reportages de terrain, beaucoup plus coûteux. Mais il s’est toujours agi d’autoriser des chaînes d’information continue. Rien, dans les conventions conclues avec i-Télé devenue CNews, n’autorisait à faire dériver une chaîne d’information vers une chaîne d’opinion. Donc à installer, sur les fréquences rares de la TNT, reçues gratuitement par tous les foyers, l’équivalent d’une chaîne TV-Valeurs actuelles ou TV-Figaro, pas plus que TV-L’Obs ou TV-L’Humanité.

Société-Le football professionnel complice des violences

Société-Le football professionnel complice des violences

 

Après les récents incidents dans les stades, l’ancien président de l’Olympique de Marseille Christophe Bouchet et le journaliste Eric Champel proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une « supercommission de discipline », indépendantes des institutions officielles.

 

Après l’arrêt de la rencontre entre Lyon et Marseille, dimanche 21 novembre à Lyon, en raison d’un jet de bouteille sur un joueur marseillais, et après plusieurs incidents dans les stades, le foot français doit sortir de sa consanguinité pour trouver des solutions adaptées.

Les catastrophes ne sont jamais le fruit d’un hasard. Elles surviennent toujours après s’être engouffrées dans des failles dont on n’a pas su – voulu – percevoir l’importance sur le moment. La multiplication des incidents dans les stades français est la conséquence d’un lent effritement structurel des clubs de Ligue 1. Ils sont aujourd’hui confrontés à un désespérant mouvement de balancier.

Sportivement, la « Ligue des talents » n’a jamais été aussi performante et attractive, ses résultats sur la scène européenne le prouvent. Mais, dans le même temps, elle n’a jamais été aussi fragile et vulnérable. Elle a brutalement perdu le contrôle de son équilibre financier après avoir été confrontée, coup sur coup, à deux impondérables.

D’abord, l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, en avril 2020, en raison de la crise sanitaire. Sans doute trop docile et trop vite résignée, elle a été le seul grand championnat européen à se retrouver dans un tel cas de figure, ce qui a eu de lourdes conséquences économiques.

Huit mois plus tard, la défaillance du groupe audiovisuel espagnol Mediapro, incapable d’honorer le chimérique contrat à 762 millions d’euros annuels concernant l’acquisition des droits télévisuels domestiques de la Ligue 1 pour la période 2020-2024, a été un autre coup d’arrêt. Cette somme est encore en deçà des pertes cumulées du foot français, qui dépassent largement le milliard d’euros.

Depuis le début de la saison, dans un pernicieux effet domino qui tient de la loi des séries, le foot professionnel s’est aussi laissé déborder par une partie de ses supporteurs, et ses stades ne sont plus des lieux sûrs ni recommandables.

Ce problème de sécurité publique s’inscrit dans une interminable partie de ping-pong engagée il y a plusieurs années. Pouvoirs publics et clubs s’y renvoient inlassablement la balle dans un conflit stérile et inutile qui repose sur une ambiguïté : le club est responsable de la sécurité à l’intérieur du stade et l’Etat à l’extérieur.

Pourtant, il ne fait aucun doute que, s’il y a des incidents graves à l’intérieur du stade, il y en aura aussi à l’extérieur. La première urgence consiste donc à sortir de cette guerre froide et malsaine. Il faut élaborer une véritable doctrine du maintien de l’ordre dans les tribunes et en dehors, et définir des règles strictes et incontournables pour décréter l’arrêt d’une rencontre. Cela permettrait d’éviter une scène ubuesque et burlesque, comme celle qui s’est déroulée à Lyon, le 21 novembre. Au point d’en arriver au comble de l’hypocrisie et du sens de l’irresponsabilité et de faire croire que l’arbitre de la rencontre pouvait être le seul fautif d’un tel chaos.

Société-Le football professionnel complice des violences

Société-Le football professionnel complice des violences

 

Après les récents incidents dans les stades, l’ancien président de l’Olympique de Marseille Christophe Bouchet et le journaliste Eric Champel proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une « supercommission de discipline », indépendantes des institutions officielles.

 

Après l’arrêt de la rencontre entre Lyon et Marseille, dimanche 21 novembre à Lyon, en raison d’un jet de bouteille sur un joueur marseillais, et après plusieurs incidents dans les stades, le foot français doit sortir de sa consanguinité pour trouver des solutions adaptées.

Les catastrophes ne sont jamais le fruit d’un hasard. Elles surviennent toujours après s’être engouffrées dans des failles dont on n’a pas su – voulu – percevoir l’importance sur le moment. La multiplication des incidents dans les stades français est la conséquence d’un lent effritement structurel des clubs de Ligue 1. Ils sont aujourd’hui confrontés à un désespérant mouvement de balancier.

Sportivement, la « Ligue des talents » n’a jamais été aussi performante et attractive, ses résultats sur la scène européenne le prouvent. Mais, dans le même temps, elle n’a jamais été aussi fragile et vulnérable. Elle a brutalement perdu le contrôle de son équilibre financier après avoir été confrontée, coup sur coup, à deux impondérables.

D’abord, l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, en avril 2020, en raison de la crise sanitaire. Sans doute trop docile et trop vite résignée, elle a été le seul grand championnat européen à se retrouver dans un tel cas de figure, ce qui a eu de lourdes conséquences économiques.

Huit mois plus tard, la défaillance du groupe audiovisuel espagnol Mediapro, incapable d’honorer le chimérique contrat à 762 millions d’euros annuels concernant l’acquisition des droits télévisuels domestiques de la Ligue 1 pour la période 2020-2024, a été un autre coup d’arrêt. Cette somme est encore en deçà des pertes cumulées du foot français, qui dépassent largement le milliard d’euros.

Depuis le début de la saison, dans un pernicieux effet domino qui tient de la loi des séries, le foot professionnel s’est aussi laissé déborder par une partie de ses supporteurs, et ses stades ne sont plus des lieux sûrs ni recommandables.

Ce problème de sécurité publique s’inscrit dans une interminable partie de ping-pong engagée il y a plusieurs années. Pouvoirs publics et clubs s’y renvoient inlassablement la balle dans un conflit stérile et inutile qui repose sur une ambiguïté : le club est responsable de la sécurité à l’intérieur du stade et l’Etat à l’extérieur.

Pourtant, il ne fait aucun doute que, s’il y a des incidents graves à l’intérieur du stade, il y en aura aussi à l’extérieur. La première urgence consiste donc à sortir de cette guerre froide et malsaine. Il faut élaborer une véritable doctrine du maintien de l’ordre dans les tribunes et en dehors, et définir des règles strictes et incontournables pour décréter l’arrêt d’une rencontre. Cela permettrait d’éviter une scène ubuesque et burlesque, comme celle qui s’est déroulée à Lyon, le 21 novembre. Au point d’en arriver au comble de l’hypocrisie et du sens de l’irresponsabilité et de faire croire que l’arbitre de la rencontre pouvait être le seul fautif d’un tel chaos.

Le football professionnel complice des violences

Le football professionnel complice des violences

 

Après les récents incidents dans les stades, l’ancien président de l’Olympique de Marseille Christophe Bouchet et le journaliste Eric Champel proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une « supercommission de discipline », indépendantes des institutions officielles.

 

Après l’arrêt de la rencontre entre Lyon et Marseille, dimanche 21 novembre à Lyon, en raison d’un jet de bouteille sur un joueur marseillais, et après plusieurs incidents dans les stades, le foot français doit sortir de sa consanguinité pour trouver des solutions adaptées.

Les catastrophes ne sont jamais le fruit d’un hasard. Elles surviennent toujours après s’être engouffrées dans des failles dont on n’a pas su – voulu – percevoir l’importance sur le moment. La multiplication des incidents dans les stades français est la conséquence d’un lent effritement structurel des clubs de Ligue 1. Ils sont aujourd’hui confrontés à un désespérant mouvement de balancier.

Sportivement, la « Ligue des talents » n’a jamais été aussi performante et attractive, ses résultats sur la scène européenne le prouvent. Mais, dans le même temps, elle n’a jamais été aussi fragile et vulnérable. Elle a brutalement perdu le contrôle de son équilibre financier après avoir été confrontée, coup sur coup, à deux impondérables.

D’abord, l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, en avril 2020, en raison de la crise sanitaire. Sans doute trop docile et trop vite résignée, elle a été le seul grand championnat européen à se retrouver dans un tel cas de figure, ce qui a eu de lourdes conséquences économiques.

Huit mois plus tard, la défaillance du groupe audiovisuel espagnol Mediapro, incapable d’honorer le chimérique contrat à 762 millions d’euros annuels concernant l’acquisition des droits télévisuels domestiques de la Ligue 1 pour la période 2020-2024, a été un autre coup d’arrêt. Cette somme est encore en deçà des pertes cumulées du foot français, qui dépassent largement le milliard d’euros.

Depuis le début de la saison, dans un pernicieux effet domino qui tient de la loi des séries, le foot professionnel s’est aussi laissé déborder par une partie de ses supporteurs, et ses stades ne sont plus des lieux sûrs ni recommandables.

Ce problème de sécurité publique s’inscrit dans une interminable partie de ping-pong engagée il y a plusieurs années. Pouvoirs publics et clubs s’y renvoient inlassablement la balle dans un conflit stérile et inutile qui repose sur une ambiguïté : le club est responsable de la sécurité à l’intérieur du stade et l’Etat à l’extérieur.

Pourtant, il ne fait aucun doute que, s’il y a des incidents graves à l’intérieur du stade, il y en aura aussi à l’extérieur. La première urgence consiste donc à sortir de cette guerre froide et malsaine. Il faut élaborer une véritable doctrine du maintien de l’ordre dans les tribunes et en dehors, et définir des règles strictes et incontournables pour décréter l’arrêt d’une rencontre. Cela permettrait d’éviter une scène ubuesque et burlesque, comme celle qui s’est déroulée à Lyon, le 21 novembre. Au point d’en arriver au comble de l’hypocrisie et du sens de l’irresponsabilité et de faire croire que l’arbitre de la rencontre pouvait être le seul fautif d’un tel chaos.

Evasion fiscale mondiale: Le gouvernement complice

Evasion fiscale mondiale: Le gouvernement complice

 

Les « Pandora Papers » sont le résultat d’une « politique délibérée de protection des puissants », menée par Emmanuel Macron au détriment du financement des services publics et des plus fragiles, affirment, dans une tribune au « Monde », les deux députés européens (EELV) dont l’un est candidat d’EELV à l’élection présidentielle. (extrait)

 

Tribune.

 

Ces dernières années, les scandales d’évasion fiscale se répètent et se ressemblent. Pourtant, nous, écologistes, l’assurons : ils ne sont pas une fatalité. Les « Pandora Papers » sont le résultat d’une politique délibérée de protection des puissants, qui menace toute possibilité de vivre ensemble.

Cette indécence est un choix. Et Emmanuel Macron multiplie ces choix nauséabonds en faveur des ultra-riches, au détriment des plus fragiles. En faveur des giga-multinationales, au détriment des PME. Au niveau européen, rien que ces six derniers mois, quelques-uns sont particulièrement révélateurs :

 

Au printemps 2021 : le gouvernement français plombe l’ambition de transparence sur la fiscalité des multinationales en défendant une « clause de sauvegarde » pour permettre aux multinationales de ne pas dévoiler leurs informations fiscales pendant plusieurs années, tout ça au nom du sacro-saint « secret des affaires ». Pourtant, la publication du nombre d’employés ou du chiffre d’affaires réalisé dans chacun des pays où les multinationales opèrent est une source d’informations indispensable pour empêcher l’évasion fiscale. Le gouvernement fait donc un choix : l’opacité plutôt que la transparence.

Le gouvernement complice

En avril 2021 : le président américain Joe Biden lance la proposition d’un taux minimal effectif d’imposition sur les sociétés de 21 % au niveau mondial. L’opportunité est historique pour stopper le business des paradis fiscaux. Pourtant… Encore une fois, Bruno Le Maire saborde l’affaire en restant sur une position minimaliste, proposant un taux bien inférieur.

Le gouvernement français se rend ainsi complice de l’évasion fiscale à grande échelle : alors qu’un taux de 21 % permettrait à l’Union européenne (UE) de collecter 100 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires rien qu’en 2021, un taux de 15 % réduit ces revenus de moitié. La grande évasion des multinationales est protégée au détriment de l’équité, de la justice fiscale, de la justice sociale.

 

En octobre 2021, enfin : dès le lendemain de la publication des « Pandora Papers », le gouvernement français, avec les autres Etats membres, valide une liste noire des paradis fiscaux aussi courte que ridicule. Neuf pays seulement y figurent, dont aucun des principaux pays épinglés dans les « Pandora Papers » tels les Etats-Unis, les Îles Vierges britanniques ou les Emirats arabes unis. Pire : trois paradis fiscaux sont rayés de la liste… dont les Seychelles pourtant au cœur du scandale. Là encore, le gouvernement fait le choix délibéré de laisser faire, au lieu de sanctionner les pays complices de vol fiscal.

Poutine complice de la Biélorussie

Poutine complice de la Biélorussie

En solidarité avec la Biélorussie et suite aux sanctions de l’union européenne, Poutine a fait annuler un  second vol d’Air France; faute de feu vert de la Russie à de nouveaux trajets évitant la Biélorussie.

Le syndicat des pilotes français SNPL a confirmé jeudi que les compagnies devaient, «pour pouvoir continuer à [assurer] certains vols, construire des routes alternatives à celles passant par l’espace aérien du Bélarus initialement prévues et autorisées». Ces compagnies «ont demandé, selon une procédure classique habituelle, des modifications de plans de vol notamment aux autorités russes pour pouvoir assurer les vols entre la France et la Russie», a-t-il expliqué.

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