Archive pour le Tag 'complaisante'

Affaire Karachi : Balladur devant la justice complaisante

Affaire Karachi : Balladur devant la justice complaisante

 

Les médias reprennent mot pour mot ce que disent les agences de presse à propos de la comparution d’Édouard Balladur devant la cour de justice de la république suite à l’affaire Karachi. Ces médias oublient de dire que la cour de justice de la république est une cour d’exception réservée à certains responsables du gouvernement pour leur éviter d’avoir à comparaître devant les juridictions ordinaires beaucoup plus sévères.

 

En effet depuis sa création, la cour de justice de la république n’a jamais prononcé la moindre peine sévère. Tout juste une remontrance parfois comme par exemple la bavure de 400 millions de Christine Lagarde indûment attribuée à Tapie. La cour de justice de la république avait alors considéré qu’il s’agissait d’une simple négligence. Une négligence à 400 millions d’euros ! L’affaire de Karachi concerne une corruption destinée au financement politique avec en plus des morts. Cette affaire comme beaucoup d’autres d’ailleurs finira évidemment en eau de boudin.

 

On voit mal la cour de justice de la république composée en majorité d’élus prononcer une peine sévère qui pourrait constituer une sorte de boomerang vis-à-vis des futurs mis en examen.

 

Edouard Balladur est jugé à partir du mardi 19 janvier dans le volet financier de l’affaire Karachi. L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac devra répondre de soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995 devant la Cour de justice de la République. L’affaire débute en 2002, au Pakistan, avec l’attentat de Karachi qui fera 15 morts, dont 11 Français qui travaillaient à la construction de sous-marins achetés par l’Etat pakistanais. À l’époque, Edouard Balladur est à Matignon et François Léotard à la Défense.

Affaire Karachi : Edouard Balladur jugé par la très complaisante cour de justice (CJR)

Affaire Karachi : Edouard Balladur jugé par la très complaisante cour de justice

Un nouveau scandale judiciaire évidemment avec le traitement particulier d’anciens responsables politiques par une cour de justice de la république (CJR) spécialement dimensionnée et composé pour rendre des jugements très complaisants. Ainsi depuis son existence,  la cour de justice de la république a-t-elle su fait preuve de la plus grande mansuétude à l’égard des accusés même lors  des affaires graves.

Rappelons-nous par exemple que dans l’affaire politico-économique , un simple rappel à l’ordre a été adressé à l’ancienne ministre des finances Christine Lagarde dont  la cour de justice a seulement reconnu qu’elle avait fait preuve de légèreté. Une légèreté de 400 millions d’euros !  La somme accordée par la ministre alors que les autres instances de justice « ordinaires » ont condamné   à rembourser cette somme. On pourrait multiplier les exemples. Cette cour de justice composée simplement de 20 % magistrats professionnels et de 80 % de politique constituent évidemment un véritable scandale judiciaire.

Nouveau rebondissement donc dans l’affaire KarachiLa Cour de Cassation a annoncé, vendredi 13 mars, puisque l’ancien Premier ministre Edouard Balladur serait jugé devant la Cour de justice de la République (CJR) pour les soupçons de financement occulte de sa campagne présidentielle de 1995, après le rejet de ses pourvois.

Cette affaire concerne un possible financement occulte via des rétrocommissions révélées par l’enquête sur l’attentat de Karachi en 2002 au Pakistan. L’affaire Karachi doit son nom à l’attentat-suicide du 8 mai 2002 qui avait fait 15 morts, dont 11 employés français de la Direction des chantiers navals (ex-DCN), et blessé 12 personnes dans la ville pakistanaise. Tous travaillaient à la construction d’un des trois sous-marins Agosta vendus à ce pays, sous le gouvernement Balladur (1993-1995).

La CJR comprend 12 parlementaires (six députés et six sénateurs) et trois magistrats professionnels – magistrats du siège à la Cour de cassation – dont l’un préside la Cour.

Gayet-Hollande : la presse française complaisante

Gayet-Hollande : la presse française complaisante

 

Complaisante la presse française, presque complice même, c’est ce que pense la presse britannique ; Il faut bien reconnaitre que c’est vraiment sur la pointe des pieds que les journalistes ont abordé la question de la première dame. Une complaisance pas seulement sur les affaires privées mais sur l’ensemble de la politique du président ; C’est à peine si quelques questionnements critiques ont émergé dans cette cérémonie désuète qui sert surtout de faire valoir au président monarque. Volontiers impertinente, la presse britannique s’attendait – avec délectation – à une rafale de questions sur la relation qu’entretient le chef de l’État français avec l’actrice de 41 ans, lors de la conférence de presse mardi à l’Élysée. Mais ils sont restés sur leur faim en constatant qu’un parterre de journalistes « déférents » a laissé François Hollande se lancer dans l’explication d’une série de réformes économiques. « Comme tout cela est étrange », écrit le Daily Telegraph. « Depuis des siècles nous avons raillé le stéréotype du Français obsédé sexuel. Alors qu’en réalité, ces âmes parfaitement abstinentes sont si peu portées sur le sexe que lorsque le sommet de l’État se trouve mêlé à un scandale comparable à l’affaire Clinton-Lewinsky, elles n’ont envie de parler que de sécurité sociale », plaisante-t-il. Mais, n’en déplaise aux journaleux anglo-saxons, avec leurs tweets outragés, c’est ça la FranceThe Guardian Et de se demander si ce sont les Français « qui sont fous, ou nous? » Le Guardian, journal de gauche généralement favorable à Hollande, affirme qu’il s’agit de vie privée en admettant que « les choses se passent différemment en France ». « Est-ce qu’il (Hollande) s’en serait sorti en Grande-Bretagne ou aux États-Unis? Peut-être pas », commente le quotidien anglais. « Mais, n’en déplaise aux journaleux anglo-saxons, avec leurs tweets outragés, c’est ça la France ». Le quotidien qui fait l’éloge de la presse française souligne néanmoins « une indéniable déférence vis-à-vis du président, incarnation vivante de la République ». Le journal publie à la Une une photo de François Hollande sous le titre « Une affaire bien française ». De son côté, le Times compare cette histoire à l’affaire Profumo, le scandale sexuel qui en 1963 avait contraint à la démission le secrétaire d’État à la Guerre John Profumo. Selon le quotidien, propriété de Rupert Murdoch, il est « clair que le grand sujet du jour devait être pris avec des gants par l’ensemble de la presse française ». Le Daily Mail brocarde quant à lui ceux qui ont interrogé François Hollande qu’il désigne comme « les plus invraisemblables bretteurs depuis l’inspecteur Clouseau ». Enfin, le Sun descend en flamme la prestation de François Hollande comme étant « le plus ennuyeux moment de la vie de n’importe qui ». Le tabloïd populaire souligne que l’insistance de Hollande sur le respect de sa vie privée est une technique en usage parmi « les élites du monde entier depuis l’aube de la démocratie » pour « se laisser voir comme elles veulent être vues, pas comme elles sont ».

 




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