Archive pour le Tag 'complaisant'

Ukraine: Un non alignement de la France complaisant et complice

Ukraine: Un non alignement de la France complaisant et complice

 

Entre les régimes démocratiques et les régimes autocratiques, aujourd’hui séparés par une ligne de front qui s’appelle Ukraine, il n’y a pas d’équidistance ni de non-alignements acceptables, estiment, dans une tribune au « Monde », l’historienne Nicole Bacharan et l’écrivain Dominique Simonnet.

 

Tribune.

 

Les larmes aux yeux, la rage au cœur, nous regardons ce que nous ne voulions plus voir : l’angoisse qui ronge les visages des enfants, le désespoir des familles recroquevillées dans les caves, l’abattement de ceux qui ne savent où fuir, où se réfugier…

Nous regardons un pays presque semblable au nôtre, des villes presque semblables aux nôtres, qui croyaient à l’insouciance et à la liberté, soudain brisées par le fer et le feu, labourées par les chenilles des chars, comme jadis à Prague, avec cette violence froide, implacable, qui mutile les corps et accable les âmes.

Nous regardons avec stupeur cette guerre barbare en Europe, une invasion de conquête, l’écrasement de l’Ukraine par le dictateur russe – combien de temps aura-t-il fallu pour que l’on ose enfin le nommer ainsi ? Nous regardons cette souffrance, et nous voyons notre impuissance.

En France, par ignorance ou par connivence, il s’est trouvé des esprits – commentateurs badins, valets du totalitarisme russe – pour reprendre mot pour mot la propagande du Kremlin : il faut « comprendre » Poutine, la Russie a été trop longtemps humiliée, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) la menace à ses frontières, il est légitime qu’elle garantisse sa sécurité, les Etats-Unis sont les vrais responsables, etc.

Est-ce vraiment utile de réfuter ces tromperies ? Humiliée, ignorée, la Russie ? C’est oublier que l’Union soviétique vermoulue s’est effondrée d’elle-même. Que ses anciennes républiques se sont alors précipitées pour proclamer leur indépendance. Que les trois pays baltes, ainsi que les anciens membres du pacte de Varsovie, ont réclamé la protection de l’OTAN par crainte du « grand frère ».

Menaçante, l’OTAN ? A maintes reprises, l’Union soviétique puis la Russie ont été associées à l’élaboration d’une architecture de sécurité en Europe : Charte de Paris, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Conseil OTAN-Russie (COR), traité de dénucléarisation de l’Ukraine… En signant le traité d’amitié entre l’Ukraine et la Russie en 1997, cette dernière s’était engagée à respecter les frontières et la souveraineté de son voisin. Et, en 2021, les pays de l’OTAN étaient encore ouverts à une renégociation des traités sur le contrôle des armes nucléaires et conventionnelles.

Non, personne ne menaçait la Russie. Ni l’OTAN, dont les systèmes de missiles en Roumanie et en Pologne sont défensifs. Ni l’Ukraine, dont l’entrée dans l’OTAN, imprudemment évoquée, était devenue illusoire. En quelques années, la Russie, en revanche, a asservi la Tchétchénie et la Biélorussie, grignoté la Géorgie et le Donbass, conquis la Crimée, soutenu la Syrie de Bachar Al-Assad, contrôlé un morceau d’Afrique avec ses mercenaires du Groupe Wagner.

I

Coronavirus : Le scandaleux discours complaisant de l’OMS

Coronavirus : Le scandaleux discours complaisant de l’OMS

 

Depuis le début de la crise,  l’OMS ne cesse de se montrer particulièrement complaisante vis-à-vis de la Chine et irresponsable vis-à-vis des risques du Coronavirus. Pendant longtemps, elle a repris mot pour mot les propos chinois sur l’ampleur de la crise notamment sur le nombre de victimes qui d’après des scientifiques britanniques seraient 10 foies plus nombreux que ceux annoncés par Pékin. Hier encore, un responsable de l’OMS a lancé un slogan idiot    “Pensez que le virus va apparaître demain”, a conseillé le Dr Bruce Aylward, chef de la mission conjointe OMS-Chine sur l’épidémie, s’adressant à la presse à son retour à Genève, après un séjour de deux semaines à Pékin et dans trois provinces, dont celle du Hubei, principal foyer de l’épidémie.

“Si vous ne pensez pas de cette façon, vous ne serez pas prêt”, a-t-il poursuivi. “Organisez-vous, utilisez correctement le temps que vous essayez de gagner car cela va sauver des vies.”

Et de vanter La “mobilisation extraordinaire” de la Chine a, selon lui montré qu’une politique de santé publique agressive, notamment avec des mises en quarantaine à grande échelle, pouvait enrayer la propagation de la maladie. On sait au contraire que le système de santé chinois est particulièrement défaillant, il est opérant dans certaines grandes villes mais pratiquement inexistant en dehors,  en tout cas pas à la hauteur des enjeux. On comprendra ce discours d’une bienveillance coupable compte tenu du poids économique mais aussi politique que représente désormais la Chine. Une Chine évidemment qui contribue financièrement aussi au fonctionnement de l’OMS

“La Chine sait comment garder les gens en vie”, s’est-il félicité. “C’est stupéfiant. Tous ceux à qui vous parlez ont un sens des responsabilités, ils sont mobilisés comme si c’était une guerre contre ce virus”.

Prié de dire si tous les cas avaient été recensés, l’expert a répondu : “Il ne nous manque probablement pas une énorme quantité (de cas).” Un euphémisme sans doute quand on sait que le nombre est sans doute 10 fois supérieur à celui annoncé par la Chine. On sait dans quelles conditions circulent  les experts et autres personnalités en Chine: complètement encadrées par les responsables politiques du parti communiste et qui ne peuvent évidemment effectuer d’évaluation pertinente des différentes situations.

Interrogé sur les 3.000 infections parmi les membres du personnel soignant, Bruce Aylward a assuré qu’ils ne l’avaient pas été dans leur travail. “Partout où nous sommes allés, c’était une priorité absolue (…).”  “Prennent-ils cela au sérieux? Absolument. Sont-ils bons dans ce domaine? Absolument. Les chiffres sont-ils en train de baisser? Absolument, en termes d’infections du personnel de santé, et c’est une bonne nouvelle”, a-t-il ajouté.

Ces propos sont scandaleux ils témoignent que certaines organisations internationales sont devenues des sortes de courtisans des pouvoirs politiques et économiques.

Le tribunal administratif complaisant avec Google

Le tribunal administratif complaisant avec Google

Le redressement fiscal concernant Google est annulé  par le tribunal administratif. Un jugement dont la lecture vaut son pesant de cacahouètes tellement il est alambiqué et contradictoire.  Le tribunal administratif a jugé que Google France n’avait pas le pouvoir de conclure des contrats pour Google Irlande, et donc annulé tout le redressement « Le tribunal a jugé que Google ne disposait pas en France, en la personne morale de Google France, d’un établissement stable. En effet, le tribunal a estimé que Google France ne pouvait engager juridiquement Google Irlande, car les salariés de Google France ne pouvaient procéder eux-mêmes à la mise en ligne des annonces publicitaires commandées par les clients français, toute commande devant en dernier ressort faire l’objet d’une validation de Google Irlande », explique le tribunal. Le tribunal a donc repris la position de son rapporteur public, Alexandre Segretain. Selon lui,  »jamais les salariés de Google France ne signaient les contrats. Ils n’avaient pas le pouvoir de conclure les contrats ». Même si « les salariés français jouaient un rôle bien plus large que le seul marketing allégué par Google, le mot ‘marketing’ ne voulant plus dire grand chose, et étant utilisé en substitution du mot ‘commercial’. Ils s’occupaient aussi de l’après-vente, avec la gestion de la  Rappelons qu’en 2015, la filiale française de Google a déclaré au fisc français un chiffre d’affaires de seulement 248 millions d’euros, ce qui lui a permis de payer seulement 6,7 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices. Un montant très éloigné de ses revenus réels qu’on peut estimer à près de 2 milliards d’euros. Le géant californien s’accapare en effet la quasi-totalité du marché de la publicité dans les moteurs de recherche, qui s’élève à 1,9 milliard d’euros en 2016, selon le SRI. La technique d’optimisation fiscale à laquelle recourt Google est relativement simple: il  facture depuis l’Irlande son chiffre d’affaires réalisé en France. Le fisc va vraisemblablement faire appel de cette décision aberrante, voire se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État.

 




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