Archive pour le Tag 'compétents'

Politique-Delors et Rocard les deux seuls candidats compétents que la gauche n’a pas voulus

Politique-Delors et Rocard les deux seuls candidats compétents que la gauche n’a pas voulus


C’est tout le paradoxe de la gauche et du parti socialiste en particulier d’être incapable de définir une ligne idéologique claire, réaliste portée par des responsables compétents. Jacques Delors comme Michel Rocard ont pu engager en France des réformes importantes mais ils étaient destinés l’un comme l’autre à devenir président de la république.

Ils ont été écartés pour les mêmes raisons parce qu’ils ont rencontré un fond idéologique marxiste qui persiste d’ailleurs aujourd’hui et qui se caractérise par un discours souvent anticapitaliste anti-impérialiste mais par des compromis une fois au pouvoir plus proche de la droite que de la gauche.

Ainsi on a choisi Mitterrand qui ne manquait pas d’intelligence et qui au moins a œuvré pour l’Europe; pour le reste; il a joué l’équilibriste avec la dialectique marxiste et ses orientations bourgeoises.

Delors qui était grand favori en 95 pour la résidence a refusé ces contradictions permanentes du PS et de ses alliés qui parlent à gauche mais agissent le plus souvent comme à droite. Au bout de deux ans de gestion de la gauche en 80 Delors a dû impulser une politique de rigueur et de redressement.

Sur le plan idéologique, l’environnement politique n’a pas changé à gauche; il se caractérise toujours par une radicalité du ton et de la sémantique mais une fois au pouvoir la gauche se laisse gagner par la logique technocratique des institutions et des forces dominantes. Macron est sans doute de ce point de vue l’archétype de cette caricature de la gauche qui se vend pour une bouchée de pain

La vraie question n’est d’ailleurs pas celle tellement des clivages politiques mais de l’expérience des intéressés. Delors et Rocard ont cultivé à la fois la lucidité et le courage. De qualité en contradiction avec le catéchisme socialiste. Hollande de ce point de vue illustrant la bouillie idéologique et l’incompétence de la gauche. Du fait de ces contradictions, Jacques Delors, le bâtisseur de l’Europe n’a pas voulu être président de la France.

Les dirigeants de l’Union européenne (UE), et certains responsables nationaux, ont salué mercredi soir en Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne décédé à l’âge de 98 ans, un « bâtisseur » de l’Europe.

Jacques Delors restera dans la vie politique française et européenne comme l’artisan du marché unique et de l’euro mais aussi comme l’homme qui s’est cabré devant l’obstacle en renonçant à se présenter à la présidence de la République.

Ce double visage, à la fois volontariste et pusillanime, a traversé toute la carrière de cet européen convaincu, pétri de catholicisme social et de syndicalisme chrétien.

Issu d’un milieu modeste, cet économiste commence son parcours professionnel à la Banque de France avant de le poursuivre au commissariat général du Plan puis de rejoindre, de 1969 à 1972, les services du Premier ministre gaulliste Jacques Chaban-Delmas, son mentor, avec lequel il nourrit le projet de « Nouvelle société », bien loin d’un Parti socialiste qui négocie alors avec les communistes un programme d’union de la gauche.

Ce n’est qu’en 1974, année de l’échec de François Mitterrand à l’élection présidentielle contre Valéry Giscard d’Estaing, qu’il rejoint enfin le PS, dont il deviendra en 1976, jusqu’en 1981, le délégué national pour les relations économiques. Après sa victoire, François Mitterrand le nomme ministre des Finances pour appliquer le programme d’union de la gauche.

Si Jacques Delors ne parvient pas à empêcher les nationalisations à 100% opérées par les deux premiers gouvernements dirigés par Pierre Mauroy, il finit toutefois en 1983 par imposer à ses amis politiques le « tournant de la rigueur » face à la détérioration de la situation économique. Le moment est crucial : la France risque alors de quitter le serpent monétaire européen, préfiguration de la monnaie unique, et, sans ce changement de cap, l’euro n’aurait peut-être pas vu le jour.

Delors et Rocard les deux seuls candidats compétents que la gauche n’a pas voulus

Delors et Rocard les deux seuls candidats compétents que la gauche n’a pas voulus


C’est tout le paradoxe de la gauche et du parti socialiste en particulier d’être incapable de définir une ligne idéologique claire, réaliste portée par des responsables compétents. Jacques Delors comme Michel Rocard ont pu engager en France des réformes importantes mais ils étaient destinés l’un comme l’autre à devenir président de la république.

Ils ont été écartés pour les mêmes raisons parce qu’ils ont rencontré un fond idéologique marxiste qui persiste d’ailleurs aujourd’hui et qui se caractérise par un discours souvent anticapitaliste anti-impérialiste mais par des compromis une fois au pouvoir plus proche de la droite que de la gauche.

Ainsi on a choisi Mitterrand qui ne manquait pas d’intelligence et qui au moins a œuvré pour l’Europe; pour le reste; il a joué l’équilibriste avec la dialectique marxiste et ses orientations bourgeoises.

Delors qui était grand favori en 95 pour la résidence a refusé ces contradictions permanentes du PS et de ses alliés qui parlent à gauche mais agissent le plus souvent comme à droite. Au bout de deux ans de gestion de la gauche en 80 Delors a dû impulser une politique de rigueur et de redressement.

Sur le plan idéologique, l’environnement politique n’a pas changé à gauche; il se caractérise toujours par une radicalité du ton et de la sémantique mais une fois au pouvoir la gauche se laisse gagner par la logique technocratique des institutions et des forces dominantes. Macron est sans doute de ce point de vue l’archétype de cette caricature de la gauche qui se vend pour une bouchée de pain

La vraie question n’est d’ailleurs pas celle tellement des clivages politiques mais de l’expérience des intéressés. Delors et Rocard ont cultivé à la fois la lucidité et le courage. De qualité en contradiction avec le catéchisme socialiste. Hollande de ce point de vue illustrant la bouillie idéologique et l’incompétence de la gauche. Du fait de ces contradictions, Jacques Delors, le bâtisseur de l’Europe n’a pas voulu être président de la France.

Les dirigeants de l’Union européenne (UE), et certains responsables nationaux, ont salué mercredi soir en Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne décédé à l’âge de 98 ans, un « bâtisseur » de l’Europe.

Jacques Delors restera dans la vie politique française et européenne comme l’artisan du marché unique et de l’euro mais aussi comme l’homme qui s’est cabré devant l’obstacle en renonçant à se présenter à la présidence de la République.

Ce double visage, à la fois volontariste et pusillanime, a traversé toute la carrière de cet européen convaincu, pétri de catholicisme social et de syndicalisme chrétien.

Issu d’un milieu modeste, cet économiste commence son parcours professionnel à la Banque de France avant de le poursuivre au commissariat général du Plan puis de rejoindre, de 1969 à 1972, les services du Premier ministre gaulliste Jacques Chaban-Delmas, son mentor, avec lequel il nourrit le projet de « Nouvelle société », bien loin d’un Parti socialiste qui négocie alors avec les communistes un programme d’union de la gauche.

Ce n’est qu’en 1974, année de l’échec de François Mitterrand à l’élection présidentielle contre Valéry Giscard d’Estaing, qu’il rejoint enfin le PS, dont il deviendra en 1976, jusqu’en 1981, le délégué national pour les relations économiques. Après sa victoire, François Mitterrand le nomme ministre des Finances pour appliquer le programme d’union de la gauche.

Si Jacques Delors ne parvient pas à empêcher les nationalisations à 100% opérées par les deux premiers gouvernements dirigés par Pierre Mauroy, il finit toutefois en 1983 par imposer à ses amis politiques le « tournant de la rigueur » face à la détérioration de la situation économique. Le moment est crucial : la France risque alors de quitter le serpent monétaire européen, préfiguration de la monnaie unique, et, sans ce changement de cap, l’euro n’aurait peut-être pas vu le jour.

Social France travail : Une nouvelle usine à gaz

Social France travail : Une nouvelle usine à gaz

Les institutions qui traitent du chômage subissent réforme sur réforme sans pour autant obtenir davantage de résultats. Ainsi on avait supprimé l’ANPE et l’ASSEDIC pour les regrouper au sein de pôle emploi qui n’a pas non plus atteint ses objectifs. Et du coup maintenant pour masquer l’échec on va créer une nouvelle cathédrale intitulée France travail qui aurait pour objectif le plein-emploi. Le problème c’est qu’on n’a jamais été capable de savoir si ces organismes traitaient prioritairement l’emploi ou la question du chômage. Dernière interrogation : comment des fonctionnaires pourraient être compétents pour orienter des demandeurs d’emploi sur le marché du travail du privé ?

A priori on pourrait penser que c’est la même problématique seulement il y a une grande différence entre la dynamique consistant à rechercher toutes les conditions de l’insertion ou de la réinsertion dans le travail et la question de l’indemnisation financière du chômage. Finalement en mélangeant les deux on traite mal les deux questions. On n’en reviendrait au traitement séparé avec comme précédemment l’ASSEDIC d’un côté et l’ANPE de l’autre.

En outre surtout le nouvel objectif du plein-emploi va se heurter à la dégradation notable de la conjoncture économique dans tous les pays et pour plusieurs années. En France comme ailleurs on s’oriente doucement vers la stagnation ce qui mécaniquement fait augmenter le chômage et ce sera pire en 2024 puisque c’est l’économie mondiale qui va nettement ralentir en particulier en Chine moteur de l’économie internationale.

L’objectif de cette mutation : mieux coordonner les innombrables acteurs de la formation, de l’emploi et de l’insertion, comme les missions locales, les maisons de l’emploi, l’Apec pour les cadres, etc., et impulser une nouvelle dynamique.

France Travail comporte une nouveauté de taille : tous les demandeurs devront s’inscrire, y compris les plus éloignés du marché de l’emploi, comme les 1,8 million de bénéficiaires du RSA. Sachant que moins d’un allocataire sur deux est comptabilisé à Pôle emploi, près de 1 million de personnes pourraient donc venir grossir les registres administratifs des demandeurs d’emploi.

Les partenaires sociaux, eux, sont remontés. Sur fond de réforme de l’assurance chômage, les syndicats dénoncent une énième stigmatisation des plus précaires.

Le patronat, lui, s’inquiète d’une nouvelle usine à gaz. Patrick Martin, le président du Medef, craint que les entreprises ne passent à la caisse alors que le budget 2024 prévoit déjà un crédit de 350 millions d’euros supplémentaires pour le nouvel opérateur. Sur trois ans, ce sera plus de 1 milliard et demi. Sans compter que l’État accompagnera aussi les autres partenaires de l’emploi, comme les collectivités à hauteur de près de 4 milliards d’euros, les quatre prochaines années. Le patronat table plutôt sur une dizaine de milliards d’euros pour créer France Travail. « France Travail, c’est avant tout un pari, mais pas une recette magique », résume Franck Morel, ancien conseiller social d’Édouard Philippe à Matignon.

Fillon veut 15 ministres « compétents » : où ? À pôle emploi ?

Fillon veut  15 ministres « compétents » : où ? À pôle emploi

 

François Fillon veut réduire de manière drastique le nombre de ministres à une quinzaine, en outre il les veut compétents. Dés lors,  on se demande où il va bien les recruter. À pôle emploi peut-être ? Il est clair en tout cas qu’il aura des difficultés à trouver les qualifications souhaitées dans le personnel politique actuel pour l’essentiel presque tous des fonctionnaires ou des apparatchiks qui vivent de la politique depuis des années. C’est bien le drame de l’impuissance du monde politique. D’ailleurs François Fillon n’exclut pas de recruter des personnalités de la société civile.  S’inscrivant en faux contre ceux qui disent que des ministres de la société civile ont des difficultés en politique car ils ne connaissent pas les codes, le député de Paris a cité plusieurs noms de personnalités de droite et de gauche qui ne venaient pas au départ du monde politique comme André Malraux, Georges Pompidou, Pierre Messmer, Raymond Barre, René Monory, Simone Veil à droite, Robert Badinter, Hubert Curien et Claude Allègre à gauche. « J’ai été pendant 25 ans spécialiste des questions militaires et on m’a nommé aux affaires sociales », a-t-il dit, rappelant qu’il avait exercé cette fonction sous Jacques Chirac, dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Celui que les sondages placent en troisième position dans la primaire a égratigné ses concurrents en leur reprochant de ne pas aller assez loin dans l’allongement du temps de travail pour les fonctionnaires (il propose 39 heures par semaine) et dans la baisse des charges sur d’autres salaires que les plus bas de l’échelle. Il a dit accepter qu’on le qualifie de « Thatchérien », reconnaissant le mérite de Margaret Thatcher d’avoir « redressé » la Grande Bretagne pendant son passage au 10 Downing Street.

(Avec RTL)

Il faut des chefs d’entreprises publiques compétents (Moscovici)

Il faut des  chefs d’entreprises publiques compétents (Moscovici)

 

 

Il a raison Moscovici de tenir compte de la compétence et non de l’étiquette politique pour les dirigeants d’entreprises publiques. On peut peut-être aussi voir là un reproche à la nomination de Gallois à PSA. Le gouvernement entend introduire de la concurrence pour le renouvellement des dirigeants d’entreprises publiques, a déclaré Pierre Moscovici dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro. Interrogé sur le renouvellement, dans les mois qui viennent, des présidents d’EDF, Orange ou ADP – nommés par le précédent gouvernement de droite -, le ministre de l’Economie répond que la question de leur proximité avec l’ancienne majorité n’est pas la question. « La compétence et le souhait du dirigeant, le développement de l’entreprise, son climat social, son essor à l’international : ça, ce sont des indicateurs pertinents », dit-il. « La nouvelle approche de l’État actionnaire prévoit en outre l’instauration d’une certaine dose de concurrence et d’émulation. Il est sain qu’il n’y ait pas qu’un seul nom sur la table au moment d’un renouvellement », ajoute Pierre Moscovici. « Ce serait un comble que l’on parle de concurrence partout sauf dans les entreprises publiques. »




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