Archive pour le Tag 'compagnies'

Gestion zone euro : des pertes de temps très coûteuses

Gestion zone euro : des pertes de temps très coûteuses 

Georgios Papakonstantinou, ancien ministre grec des finances (2009-2011), revient sur le bilan des vingt ans de la zone euro. Le Monde, extrait.

Pendant des années, Georgios Papakonstantinou a eu besoin de gardes du corps pour se déplacer en Grèce. L’ancien technocrate, qui a longtemps travaillé à l’OCDE, s’est retrouvé propulsé dans l’une des pires crises économiques en devenant ministre des finances de la Grèce entre 2009 et 2011. C’est lui qui a révélé que le déficit budgétaire de son pays avait été maquillé, en octobre 2009. Lui encore qui a dû négocier le premier des trois plans de sauvetage de la Grèce, de 110 milliards d’euros, pour éviter la faillite de son pays. Les conditions imposées par les bailleurs – le Fonds monétaire international et l’Union européenne –, avec une austérité très dure, lui ont valu la rancœur des Grecs.

Vingt ans après le lancement de l’euro comme monnaie fiduciaire – les billets et pièces ont été mis en circulation le 1er janvier 2002 –, celui qui est aujourd’hui professeur à l’Institut universitaire européen tire le bilan de la monnaie unique.

Vingt ans après le lancement des billets et des pièces d’euro, quel bilan en tirez-vous ?

C’est un succès, au sens où on utilise l’euro de plus en plus et où son existence n’est pas mise en doute. Mais la crise de la monnaie unique (2010-2015) a mis en évidence ses défauts de construction. Les économistes en avaient parlé lors de sa création mais on faisait semblant jusqu’alors de les ignorer.

Quand vous révélez que le déficit grec est plus important qu’annoncé dans les statistiques, vous attendez-vous à déclencher une crise majeure ?

Absolument pas. On pensait qu’on allait avoir un ajustement de quelques années seulement. On n’avait pas compris que la crise fiscale cachait une profonde crise des institutions grecques.

La réaction du reste de l’Union européenne n’a-t-elle pas aggravé la crise ?

Il y avait des problèmes structurels en Grèce et une récession était inévitable. Mais on a été très frustrés de voir que les bailleurs ne nous laissaient pas le temps de redresser le pays et qu’ils ne voulaient pas voir la responsabilité de la zone euro. Le programme d’ajustement structurel aurait pu être étalé sur une plus longue période, pour réduire l’austérité. Notre dette aurait pu être restructurée plus rapidement, pour en réduire le coût.

Pendant les six premiers mois de la crise, l’Europe voyait ça uniquement comme un problème grec, pas comme un problème de la zone euro. Les Allemands refusaient de dire qu’ils ne nous laisseraient pas faire faillite alors qu’il aurait au contraire fallu sortir le « bazooka » en garantissant qu’il n’y aurait pas de sortie de la zone euro, afin d’enrayer la contagion de la crise. Baisser les salaires et les retraites en Grèce ne suffisait pas…

 

Etats-Unis : des prêts pour les compagnies aériennes

Etats-Unis : des prêts pour les compagnies aériennes 

Le secteur aérien est évidemment très touché aussi aux États-Unis et l’on ne prévoit pas, là comme ailleurs, un retour niveau de trafic de fin 2019 avant plusieurs années.

L’Iata estime à « plus de 7 millions » le nombre d’emplois liés à l’aviation, y compris le secteur du tourisme, menacés en Europe, une estimation revue à la hausse d’un million par rapport à juin. 2020 s’annonce comme une année noire pour les compagnies aériennes, au vu de l’ampleur de la chute attendue du trafic passager, qui devrait être divisé par 3 par rapport à 2019.

 

L’IATA pense en effet désormais que le trafic passager aérien devrait chuter de 66% cette année dans le monde, contre une précédente estimation de -63%. La reprise du trafic observée cet été s’est en effet dissipée face à la résurgence de la pandémie du Covid-19 et des restrictions prises pour l’endiguer dans plusieurs marchés clés. L’Association du transport aérien international (IATA) estimait mi-août que le trafic passager aérien en Europe devrait chuter d’environ 60% cette année, le retour à des niveaux de trafic d’avant Covid-19 n’étant pas attendue avant 2024, selon l’IATA.

Aux Etats unis, ‘administration américaine vient d’accorder  des prêts à 7 importantes compagnies aériennes :  American et United, Alaska Airlines, Frontier Airlines, JetBlue Airways, Hawaiian Airlines, SkyWest Airlines ont signé l’accord avec l’administration Trump. Sans surprise, Delta Airlines et Southwest Airlines ne font pas partie de ces nouveaux accords puisqu’elles avaient déjà indiqué qu’elles n’y prendraient pas part.

«Nous sommes heureux de conclure des prêts qui soutiendront cette industrie essentielle tout en assurant une compensation appropriée des contribuables», a commenté le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, cité dans le communiqué. Il a en outre appelé le Congrès à étendre le programme de soutien afin de soutenir l’emploi de toute l’industrie aéronautique.

Le Trésor précise en revanche que les compagnies signataires obtiendront leur prêt «sous certaines conditions» qui n’ont pas été précisées. Il ajoute que les compagnies recevront «un prêt d’un montant maximum de 7,5 milliards de dollars ou 30% de 25 milliards».

En juillet, le Trésor avait indiqué que les emprunteurs devraient s’engager à certaines conditions comme le maintien d’un certain niveau d’emplois et des plafonds sur les rémunérations des employés, le versement de dividendes et les rachats d’actions.

Compagnies aériennes : plus de la moitié vont réduire les effectifs

Compagnies aériennes : plus de la moitié vont réduire les effectifs

D’après un sondage réalisé par l’Association internationale du transport aérien (Iata),   »La majorité (55%) des responsables de compagnies aériennes interrogés s’attendent à devoir réduire leurs effectifs au cours des 12 mois à venir » en raison d’un trafic qui va rester faible à court terme, a indiqué l’Iata dans un communiqué, selon un questionnaire sur la confiance des dirigeants de compagnies envoyé à plus de 300 compagnies aériennes partout dans le monde.

45% des dirigeants ont indiqué avoir déjà réduit leurs effectifs en raison de l’impact de la crise du Covid-19 sur le secteur du transport aérien. 57% d’entre eux s’attendent à un recul de leur rentabilité au cours des douze prochains mois et pensent que les prix des billets pourraient baisser en raison de la faible reprise de la demande. 19% misent sur une augmentation progressive des tarifs une fois que l’équilibre entre l’offre et la demande sera retrouvé.

Compagnies aériennes : réduction de moitié du chiffre d’affaires

Compagnies aériennes : réduction de moitié du chiffre d’affaires

Cette année la perte sera de 50 % autant dire qu’elle aura une influence considérable sur les commandes qui pourraient être décalées chez les constructeurs. On espère une reprise en 2021. Rien n’est sûr dans ce domaine car nombre d’experts considèrent que la situation ne pourra pas redevenir normale avant les années 2023 -2025. Le temps de reconstituer profit et trésorerie mises à mal par la paralysie du trafic pendant plusieurs mois Le chiffre d’affaire global des compagnies aériennes, fortement touchées par la pandémie de coronavirus, devrait être réduit de moitié à 419 milliards de dollars cette année et atteindre 598 milliards l’année prochaine, a estimé mardi l’Association internationale du transport aérien (Iata).

Le nombre de passagers transportés devrait rebondir l’année prochaine à 3,38 milliards, un niveau inférieur de 25,6% à celui de 2019. La grande question qui se pose est en effet celle de la modification du volume et des modalités de la mobilité. Cela pourra dépendre en partie de la renaissance au cours de l’hiver du Coronavirus ou d’un Corona équivalent. Et dans ce domaine personne même les scientifiques ne peuvent faire la moindre hypothèse.

Aérien : 30 % de sureffectifs dans les compagnies ?

Aérien : 30 % de sureffectifs dans les compagnies ?

Selon les analystes d’Oddo BHF, le sureffectif pourrait s’élever à 30% en moyenne au sein des compagnies européennes qui emploient aujourd’hui plus de 400.000 personnes.

Près de 30% de suppressions de postes chez British Airways, pas loin de 45% pour Icelandair et 50% chez SAS : les annonces ce mardi des compagnies britannique, islandaise et scandinave de supprimer respectivement 12.000, 2.000 et 5.000 postes marquent le début d’une vague de licenciements massifs et inédits dans le transport aérien européen, frappé de plein fouet par la crise du Covid-19. La semaine dernière, Norwegian a annoncé 4.700 suppressions de postes, et mi-avril la low-cost hongroise Wizzair a licencié 1.000 salariés. Ces coupes sombres s’ajoutent aux 2.000 pertes d’emplois provoqués par la faillite de Flybe en mars. Depuis le début de la crise du coronavirus, ce sont donc 30.000 suppressions de postes qui ont déjà été annoncées en Europe.

Et ce n’est hélas qu’un début. La reprise du trafic aérien s’annonçant longue et progressive, les compagnies aériennes vont se retrouver au moment de redémarrer leur activité avec des sureffectifs énormes par rapport au niveau de capacités nécessaire pour répondre à une demande limitée.

Grande-Bretagne : nationalisation des compagnies aériennes ( Financial Times)

Grande-Bretagne : nationalisation des compagnies aériennes ( Financial Times)

Finalement le gouvernement de Boris Johnson se résout à envisager des mesures sanitaires économiques proches de celles qui ont été pris dans d’autres pays. Sur le plan sanitaire au départ comme Trump, Johnson  avait minimisé l’importance de la pandémie. Ensuite, il avait refusé toute mesure de régulation de la mobilité. Il vient de décider pourtant de la fermeture des pubs et autres restaurants. Sur le plan économique là aussi remise en cause de la conception libérale avec la possibilité de nationaliser les compagnies aériennes notamment British Airways. Le gouvernement britannique compte en effet prendre des participations dans des compagnies aériennes et d’autres compagnies affectées par la pandémie de coronavirus, a rapporté samedi le Financial Times.

Le gouvernement souhaite investir des milliards de livres dans des entreprises telles que British Airways pour acheter des actions qui pourront par la suite être revendues à des investisseurs privés, a fait savoir le journal financier, citant des sources proches du dossier.

Corse: les bateaux des compagnies maritimes se bloquent mutuellement

Corse: les bateaux des compagnies maritimes se bloquent mutuellement

 

 

On croyait en avoir fini avec le feuilleton de la SNCM et ses grèves à rebondissements. C’est sans doute mal connaître la «  spécificité corse »  comme dirait Talamoni. Pour résumer une compagnie bloque les bateaux d’une autre société qui elle-même empêche le départ de ladite compagnie etc. En attendant évidemment l’économie corse s’enfonce et les usagers subissent de graves préjudices. Curieux mais dans une affaire typiquement corse on n’a pas entendu Talabani s’exprimer, en Corse évidemment !  Des entrepreneurs corses, appartenant au consortium Corsica Maritima, ont empêché un bateau de la Méridionale venant de Marseille d’entrer dans le port de Bastia, et un autre de l’ex-SNCM de partir d’Ajaccio, a-t-on appris dimanche matin auprès de la préfecture. Le Girolata, bateau de la Méridionale, qui assure la délégation de service public (DSP) entre la Corse et le continent, est à l’arrêt dans le golfe de Bastia. Son arrivée était prévue à 8h00 ce dimanche, mais a été empêché par une cinquantaine de socioprofessionnels de la Corsica Maritima.   Plus d’une centaine de passagers se trouvent à bord du navire. Des discussions sont en cours afin de leur permettre d’accoster ainsi que leurs véhicules, toujours selon la préfecture.  Les hommes de la Corsica Maritima s’opposent néanmoins au débarquement du fret, soit une centaine de remorques. Samedi soir, c’est à Ajaccio que les socioprofessionnels ont agi, en retenant une autre bateau, de l’ex-SNCM cette fois-ci, le Jean Nicoli, qui devait faire route vers Marseille.  Les membres de Corsica Maritima ont lancé ces actions en réaction au blocage du Stena Carrier sur le port de Marseille depuis près d’une semaine, malgré une décision de justice vendredi.  Ce cargo battant pavillon danois, et armé par une nouvelle compagnie baptisée Corsica Linea lancée par Corsica Maritima et Daniel Berrebi, est empêché d’entrer dans le port de Marseille depuis mardi par des marins de la CGT de l’ex-SNCM. Les marins de l’ex-SNCM et de La Méridionale – deux compagnies qui se partagent à l’heure actuelle la délégation de service public (DSP) de continuité territoriale entre la Corse et le continent- sont en grève contre le lancement de cette nouvelle ligne, perçue comme «une concurrence déloyale» faite pour couler la nouvelle SNCM.

Ukraine – Poutine : sanctions contre des compagnies aériennes de l’UE

Ukraine - Poutine : sanctions  contre des  compagnies aériennes de l’UE

Un retour de bâton attendu après les sanctions contre Moscou du fait de son soutien aux rebelles pro-russes. Moscou va sans doute punir les compagnies aériennes européennes pour commencer.  Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a brandi mardi la menace de mesures de rétorsion après les nouvelles sanctions prises contre Moscou par l’Union européenne, qui ont abouti à la suspension des vols d’une filiale de la compagnie nationale Aeroflot, et un quotidien a rapporté que les avions européens pourraient se voir interdire le survol de la Sibérie. Dobrolyot, une compagnie à bas prix exploitée par Aeroflot, a suspendu tous ses vols la semaine dernière, son contrat de location d’avions ayant été annulé par les nouvelles sanctions adoptées par l’UE à l’encontre de Moscou car elle dessert la Crimée, la région ukrainienne annexée par la Russie en mars. « Nous devrions débattre d’éventuelles représailles », a déclaré Dimitri Medvedev lors d’une réunion mardi avec son ministre des Transports et le directeur général délégué d’Aeroflot. Le quotidien économique Vedomosti a rapporté de son côté que la Russie pourrait réduire voire interdire l’utilisation par les compagnies européennes des couloirs aériens transsibériens, ce qui pourrait augmenter le coût de leurs vols à destination de l’Asie en les contraignant à des détours longs et coûteux. La question des restrictions de vols de transit au-dessus du territoire russe est débattue au sein des ministères des Affaires étrangères et des Transports, a dit une source à Vedomosti. De telles mesures pénaliseraient les compagnies européennes par rapport à leurs rivales asiatiques mais elles priveraient aussi l’Etat russe des recettes tirées des droits de survol. A la Bourse de Moscou, l’action Aeroflot a perdu près de 6% mardi. Selon Vedomosti, la compagnie empoche chaque année quelque 300 millions de dollars de droits de survol. Le quotidien ajoute qu’une interdiction de survol de la Sibérie pourrait coûter un milliard d’euros en trois mois à Lufthansa, British Airways et Air France.

 




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