Archive pour le Tag 'compagnie'

Ehpad : Qui va gérer les animaux de compagnie ?

 

Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées,  qui ne sert pas grand chose puisque la question de la dépendance n’a jamais été posée,  ni dans ses objectifs ni dans son financement , a décidé que les animaux de compagnie seraient autorisés en EHPAD. Évidemment personne pouvoir n’a pris la mesure d’une telle décision quant aux conditions de sécurité et surtout aux conséquences sanitaires.
Pour gérer ce nouveau droit il faudra en effet augmenter de façon considérable des effectifs déjà à peine suffisant pour s’occuper seulement des personnes dépendantes.La question de la présence d’animaux de compagnie comme les chiens et les chats posent de redoutables questions sanitaires sans parler de la sécurité.

Comme d’habitude le pouvoir décide d’une orientation sans avoir au préalable fait d’études d’impact.

Si on comprend bien l’idée générale ont peut-être pour le moins sceptique et même très critique sur l’absence de prise en compte des conditions concrètes à la réalisation du principe.

Il va y avoir du nouveau dans les Ehpad, qui accueillent les personnes âgées dépendantes. « Un nouveau droit va leur être octroyé : à savoir qu’elles pourront désormais amener avec elles, quand elles se rendent en Ehpad, leur animal de compagnie », explique Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées, invitée des « 4 Vérités » de France 2, vendredi 1er mars.

 

Robotisation : l’homme transformé en animal de compagnie des robots ?

Robotisation : l’homme transformé en animal de compagnie des robots ? 

 

 

 

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste avec cette information en provenance de la Chine où une femme robot a été nommée PDG d’une entreprise de plusieurs milliers de salariés. On avance une raison « rationnelle » car ce robot travaille  mieux et surtout 24 heures sur 24.

On rêve aussi peut-être d’un robot un jour à la tête de l’État qui par parenthèse permettrait de faire l’économie d’élections qui ne servent  d’ailleurs pas grand-chose en Chine puisque le parti communiste décide de tout par avance.

Un parti communiste composé aussi pour l’essentiel de robots qui lèvent la main en même temps que le chef et savent aussi tous ensemble l’abattre sur les contestataires.

On pourrait prolonger la prospective et envisager aussi le remplacement des consommateurs par des robots. Donc des robots chefs d’entreprise, des robots producteurs et des robots consommateurs. De quoi se passer de l’espèce humaine et de réaliser peut-être le grand rêve communiste du socialisme totalitaire enfin réalisé.

On imagine aussi que les responsables de la défense seront désormais des robots de sorte qu’on pourra sans doute plus rapidement programmer la fin De l’Homo sapiens peut-être en animal de compagnie des robots.

Une femme robot vient d’être nommée à la tête d’une grosse entreprise chinoise. L’un des leaders chinois du jeu vidéo, NetDragon Websoft, est à l’origine de cette première et a confié sa filiale, Fujian NetDragon Websoft, à une intelligence artificielle. L’idée remonte en fait à plusieurs années. En 2017, grâce à l’IA, la société décide de créer un personnage virtuel et de lui donner des responsabilités. L’entreprise, à l’époque, a envie de montrer à ses clients que l’intelligence artificielle qu’elle développe pour ses jeux peut aussi fonctionner dans la vie réelle de l’entreprise.

Ce personnage est donc Tang Yu, une femme robot qui a commencé par occuper le poste de numéro 2 de l’entreprise, avant d’être nommée à un poste de PDG tournant de la société. C’est inédit. NetDragon Websoft compte plusieurs milliers de salariés et brasse des milliards de dollars. En interne, on appelle ça un dirigeant numérique virtuel mais qui a tout de même une apparence physique. Le visage de la PDG robot apparaît sur les écrans d’ordinateurs sous la forme d’un humanoïde, avec son, costume strict, sa coupe de cheveux parfaite. Grâce à l’intelligence artificielle, elle est aussi capable de s’exprimer.

 

Air France : les corpos du SNPL veulent tuer leur compagnie

Air France : les corpos du  SNPL veulent tuer leur compagnie

 

Pour des motifs dérisoires et surtout de concurrence interne  au SNPL, les pilotes corpos veulent porter un nouveau coup à leur compagnie en menaçant de faire grève.  Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a en effet envoyé un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM dans lequel il menace de lancer une grève prochainement si les négociations salariales catégorielles ne débutaient pas « dans les plus brefs délais ». La direction les a fixées au 5 novembre. Le SNPL souhaitait la date du 29 octobre. La raison de cet activisme irresponsable : les prochaines élections du bureau du SNPL où il faut présenter des résultats alors qu’un  un accord salarial a été signé avec des syndicats représentant 76% des voix des salariés,  Non signataire de l’accord salarial au même titre que la CGT, le SNPL est furieux de la date d’ouverture officielle des négociations catégorielles, concernant chaque catégorie de personnels. La direction l’a fixée au 5 novembre, quand le SNPL souhaitait le 29 octobre. Mécontent de ce calendrier, le SNPL a adressé le 23 octobre un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, pour le prévenir de « la potentialité d’un prochain conflit avec les pilotes », si les négociations n’étaient pas ouvertes « dans les plus brefs délais». Pour protester aussi contre le SPAF, deuxième syndicat des pilotes qui justement à fait repousser la négociation du 29 octobre au 6 novembre.

Air France : un président provisoire ou comment enfoncer un peu plus la compagnie

Air France : un président provisoire ou comment enfoncer un peu plus la compagnie

Il faut vraiment avoir l’esprit tordu ou être un technocrate qui n’a jamais dirigé une entreprise pour imaginer la solution d’une gouvernance transitoire à Air France. La manoeuvre est claire, on choisit un président à l’essai qu’on pourra licencier dans deux ans.  D’entrée, ce président serait forcément en situation de faiblesse surtout vis avis de syndicats aussi tordus et têtus que le SNPL qui est à l’économie et m^me au syndicalisme ce que Mac Do est à la gastronomie. certes il faut renouer les fils du dialogue mais c’est d’une main de fer dans un gant de velours dont a besoin une entreprises dont le climat est pourri depuis des années par des pilotes complètement irresponsables. A distinguer du personnel au sol qui compte des salaires très moyens voire faibles.  Plusieurs personnalités pressenties ont refusé cette perspective de gouvernance de transition ou même refusé le challenge de manière définitive. Un challenge qui peut fusiller une carrière en cas d’échec.

Donnée comme favorite, l’ancienne secrétaire d’État aux transports Anne-Marie Idrac (administratrice indépendante) a, selon des sources concordantes, refusé ce poste de transition, préférant au contraire un poste de plus longue durée, au moins, selon certains, jusqu’à la fin du mandat de Jean-Marc Janaillac qui court jusqu’en mai 2019. Autre candidate sollicitée mais qui ne connait rien au transport (elle est spécialisée dans les médias) Anne-Marie Couderc, membre du gouvernement d’Alain Juppé entre 1995 et 1997. Bruno Mettling, PDG d’Orange Middle East and Africa est également cité. En tout cas cette solution de gouvernance provisoire témoigne de la fébrilité du conseil d’administration et de l’amateurisme du gouvernement. Un tel concept de président provisoire est le meilleur moyen de déstabiliser une entreprise qui a besoin d’engager sa modernisation économique et sociale sur le long terme.

Air France : une impasse grave pour la compagnie

Air France : une impasse grave pour la compagnie

 

 

Le PDG a perdu son pari et va partir après le vote des salariés d’Air France. De toute manière uen mauvis pari car lors d’un referendum on ne réponde pas toujours à la question. C’est autant un nom aux propositions de la direction qu’un non aux méthodes de négociation. Pour preuve le SNPL se dit prêt maintenant à mettre de l’eau dans sin vin. Cela met la compagnie dans une situation très grave, ce que reconnait la CFDT qui s’inquiète pour l’avenir de la société et son avenir. La grève a déjà couté ce que couterait à peu près les revendications demandées, le mal est donc déjà fait d’autant que la compagnie Air France qui certes s’est un peu redresse est peu compétitive en regard de se concurrents. De quoi aussi ternir le climat social global en France marqué précisément par une grande insuffisance de la concertation. Jean-Marc Janaillac, PDG d’Air France-KLM et président d’Air France, a annoncé vendredi sa démission à la suite du rejet par les salariés du projet d’accord salarial à Air France, replongeant le groupe dans la crise.

Consultés par vote électronique depuis le 26 avril, 46.771 salariés d’Air France ont voté à 55,44% contre les propositions de la direction, déjà rejetées par l’intersyndicale qui mène vendredi son 13e jour de grève depuis le début de l’année. La compagnie a annoncé dans la foulée qu’elle retirait cet accord qui proposait à ses salariés 2% d’augmentation des salaires en 2018 puis une hausse de 5% sur les trois années suivantes alors que l’intersyndicale regroupant dix organisations réclamait une hausse de 5,1% dès 2018. L’intersyndicale a toutefois maintenu son préavis de grève pour lundi 7 et mardi 8 mai, ont indiqué à Reuters plusieurs représentants syndicaux. “On nous a refusé le dialogue, c’est cela qui fait aujourd’hui le départ de Monsieur Janaillac”, a estimé pour sa part Grégoire Aplincourt, président du Syndicat des pilotes d’Air France (Spaf), sur BFMTV. La CFDT – un des principaux syndicats d’Air France – qui avait accepté le projet d’accord, a fait savoir qu’elle ne le signerait pas, pour tenir compte du résultat de la consultation. “Cela augure d’une période trouble pour notre compagnie et d’une grave crise de gouvernance dont Air France n’a pas les moyens, eu égard à l’environnement économique et concurrentiel dans lequel évolue Air France”, précise le syndicat dans un communiqué. Le groupe employait 83.522 personnes au 31 décembre, dont 7.746 pilotes. L’intersyndicale regroupe FO, le SNPNC, la CGT, l’UNSA, le Spaf, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), Alter, Sud, la CFTC et le SNGAF.

Air France-KLM: La compagnie « Boost » devra se faire

Air France-KLM: La compagnie « Boost » devra se faire

 

 

Le syndicat corpo des pilotes d’Air France, le SNPL, aurait sans doute bien te de continuer à s’opposer à la création de la compagnie Boost. Compagnie dont le principe a reçu l’approbation du personnel par référendum contre l’avis dudit syndicat. Le patron d’Air France a clairement déclaré que cette compagnie sera créée. Si l’opposition du syndicat des pilotes devait continuer, il n’est pas exclu que la nouvelle compagnie puisse être créée sous pavillon étranger, par exemple  près de KLM. Air France espère donc  lancer l’hiver prochain « Boost », compagnie aux coûts réduits de 15% à 18% dotée de 28 avions, afin de sauvegarder des lignes lourdement déficitaires, mais doit d’abord obtenir l’aval de ses pilotes. La croissance de KLM, plus forte que celle d’Air France ces dernières années, a déséquilibré l’accord passé entre les deux compagnies lors de leur fusion en 2004 pour répartir les heures de vol de leurs pilotes respectifs en fonction du poids de chacune, a-t-il estimé. « L’objectif de ‘Boost’ est de donner les moyens à Air France de croître plus (…) et absolument pas de gêner, de ralentir ou de freiner la croissance de KLM », a martelé Jean-Marc Janaillac lors de l’assemblée générale des actionnaires d’Air France-KLM, démentant une information du quotidien néerlandais De Telegraaf. Jean-Marc Janaillac, qui a également pris la présidence d’Air France, a déclaré que seule « Boost » permettrait de respecter l’équilibre entre les deux compagnies soeurs. « ‘Boost’ devra se faire d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit à la veille du conseil du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire chez Air France et très critique à l’égard du projet.

Air France : le SNPL essaye encore de saboter la compagnie nouvelle à coûts réduits

Air France : le SNPL essaye encore de saboter la compagnie nouvelle à coûts réduits

 

Le syndicat corpo des pilotes SNPL n’a guère apprécié que les pilotes votent en majorité pour le projet de nouvelle compagnie à coûts réduits. Du coup, ils essayent de saboter le projet en demandant des augmentations de salaires qui annuleraient l’intérêt économique de cette nouvelle compagnie. En effet Si la direction d’Air France et le SNPL Air France ont trouvé un accord sur Transavia, on est encore très loin de trouver un terrain d’entente sur les conditions de création d’une nouvelle compagnie à coûts réduits par rapport à Air France (projet Boost) et les mesures sur les conditions de travail permettant d’améliorer un peu la performance d’Air France. D’autant qu’un nouvel élément est intervenu dans la négociation.  le bureau du SNPL Air France a demandé une hausse de rémunération des pilotes de 13% d’ici à 2020, une mesure qui augmenterait les coûts pilotes de 130 millions d’euros par anInterrogé par La Tribune, Emmanuel Mistrali, porte-parole du bureau du SNPL Air France, a confirmé qu’une demande de hausse de rémunération avait été faite mais réfute d’évoquer des chiffres en milieu de négociations n’ont pas abouti. « Il y a eu une baisse de rémunération des pilotes pendant la crise de 15%, pas de hausse de salaire depuis trois ans et cela devrait être la même chose en 2017 puisque les navigants sont exclus des négociations annuelles obligatoires. À un moment, cela suffit. Les pilotes sont prêts à s’investir mais ne sont plus prêts à donner et quand on investit, il y a un retour sur investissement. » Déclare le SNPL. Cette requête interpelle alors que la négociation était censée porter sur des mesures d’économies de la part des pilotes autour de 1,5% par an. Cette demande suscite deux sortes de craintes chez certains salariés de la compagnie. D’abord qu’elle ne plombe les négociations, ce que le bureau du SNPL d’Air France ne verrait pas d’un mauvais œil dans la mesure où il avait appelé les pilotes à voter contre le projet Boost lors d’un référendum lancé en février (les pilotes avaient au contraire voté en faveur de cette filiale à prix réduits). Ensuite, qu’elle ne plombe l’équation économique du projet si la direction accédait aux demandes du SNPL.

Air France : nouvelles grèves pour tuer la compagnie

 

Air France : nouvelles grèves pour tuer la compagnie

 

 

Une nouvelle grève du personnel navigant d’Air France pour contribuer à tuer la compagnie. Cette fois il s’agit des les hôtesses et stewards d’Air France mécontents des conditions sociales qui seront offertes dans la nouvelle compagnie à bas coûts. Une compagnie qui pourtant assure une stabilité salariale pour au moins quatre ans.  une grève lancée comme d’habitude par les syndicats corpos irresponsables. Il faudra sans doute aussi prévoir des perturbations de la part du syndicat des pilotes (SNPL) prochainement ;  lui aussi en opposition avec la nouvelle compagnie alors que les pilotes par référendum l’ont approuvé majoritairement. Il est clair qu’avec de tels syndicats corpos Air France ne pourra jamais s’en sortir. Le scénario ce sera : soit le lent dépérissement, soit la délocalisation. Observons que les syndicats de  l’autre compagnie du groupe, à savoir KLM, sont en totale opposition avec la radicalisation observée à Air France. Une radicalisation qui menace l’ensemble du groupe Les syndicats de Les hôtesses et stewards d’Air France sont donc appelés à la grève du 18 au 20 mars à l’initiative de deux de leurs principaux syndicats, le SNPNC et l’Unsa-PNC, pour protester contre les efforts qui leur sont demandés et la création d’une nouvelle compagnie long-courrier à coûts réduits. « Il s’agit d’un premier mouvement d’une longue série si Air France persiste dans ses demandes d’efforts totalement démesurés et disproportionnés par rapport aux autres catégories professionnelles », a dit à Reuters Françoise Redolfi, présidente de l’Unsa chez Air France. La compagnie a proposé au personnel de cabine un nouvel accord collectif pluriannuel pour succéder à celui qui s’est terminé le 28 février, en leur donnant jusqu’au 15 mars pour le signer, avait déclaré mardi le vice-président du troisième grand syndicat, l’Unac, qui y est favorable. La CFTC, Sud Aérien et le SNGAF, qui ne sont pas représentatifs chez Air France, ont de leur côté indiqué à Reuters avoir lancé un préavis de grève pour l’ensemble du mois de mars, avec un « temps fort » du 18 au 20 mars. « C’est très difficilement compréhensible sachant les garanties que nous avons données », a déclaré un porte-parole d’Air France. « Il n’y a pas de baisse de salaires, mais une stabilité garantie sur quatre ans. » Il a rappelé que la revendication d’un accord collectif de longue durée était la principale raison de la précédente grève des hôtesses et stewards d’Air France l’été dernier. Quant à la nouvelle compagnie, son périmètre sera bien limité à 28 avions avec du personnel recruté « au prix du marché », a encore indiqué le porte-parole. Le préavis de grève lancé pour le 7 mars, le jour où démarreront les négociations salariales annuelles, n’a pas, lui, convaincu les principaux syndicats de la compagnie, en particulier la CFE-CGC, le plus puissant, et la CFDT. Les principaux syndicats de pilotes (SNPL et Spaf) ont, quant à eux, rendez-vous lundi avec la direction d’Air France pour discuter des conditions de la création de la nouvelle compagnie à coûts réduits, connue sous le nom de projet « Boost ». Les pilotes ont voté en faveur du principe de la nouvelle compagnie lors d’un référendum organisé par le SNPL, mais le bureau de celui-ci a rejeté la semaine dernière les conditions de cette entité, ouvrant la voie à un nouveau bras-de-fer avec la direction. Pour que la nouvelle compagnie soit réellement économique, Air France prévoit de réduire d’environ 15% les coûts de ses pilotes et de l’ordre de 40% ceux de ses hôtesses et stewards.

Air France, une nouvelle compagnie pour vider l’ancienne

Air France, une nouvelle compagnie pour vider l’ancienne

Il apparaît de plus en plus évident que compte tenu de la résistance des syndicats corps, la classique compagnie Air France est impossible à réformer. Du coup,  la société multiplie les filiales et vient en particulier de créer une société low cost long courrier. Pour ne pas heurter les pilotes ces derniers conserveront leur statut sur cette compagnie mais pas les autres personnels. En clair il s’agit de faire retrouver la compétitivité à une société dont les surcoûts plombent la rentabilité. On voit mal quel peut être l’intérêt d’une aussi petite société prévue au départ avec seulement une dizaine d’avions et supposée concurrencer les compagnies du golfe qui comptent  des centaines d’appareils. L’objectif est évidemment de ne pas affoler les pilotes d’Air France notamment du très corpo SNPL en leur faisant, pour débuter la nouvelle compagnie, une sorte de fleur. Par la suite, il est vraisemblable que la compagnie va s’étoffer et qu’on observera des transferts entre la société Air France classique et celle filiale ou encore les autres. De toute façon sans réforme la société Air France actuelle n’est pas viable. Le risque pour Air France, c’est qu’avec le niveau et la structure de ses coûts, elle soit  un jour complètement délocalisée  par exemple aux Pays-Bas chez la sœur KLM,  membre du groupe. Notons d’ailleurs que les personnels de KLM sont en désaccord le plus souvent avec la position des syndicats français d’Air France.

 

Air France : une nouvelle compagnie low cost long-courrier et un nouveau DG

Air France : une nouvelle compagnie low cost long-courrier et un nouveau DG

 

Après l’échec de l’actuel PDG d’Air France un nouveau patron prend les rênes. En même temps sera annoncée la création d’une nouvelle compagnie low cost long courrier. Pour ne pas heurter les syndicats de pilotes, les avions de la nouvelle compagnie seront pilotés par les personnels  actuels d’Air France mais des économies seront réalisées sur les autres personnels navigants. Une manière pour Air France de ne pas se mettre la totalité du personnel à dos  et de s’attaquer à la compétitivité de dessertes aujourd’hui dans le rouge. Ceci étant  des transferts de clientèle seront inévitables entre les deux compagnies sur le long-courrier, ce qui signifie à terme une baisse des effectifs sur la compagnie classique. Après l’avoir présenté ce mercredi au conseil d’administration d’Air France-KLMJean-Marc Janaillac, PDG du groupe, dévoile donc son plan stratégique «Trust Together» en comité d’entreprise jeudi. Préparé depuis son arrivée en juillet, ce plan comporte notamment la création d’une nouvelle compagnie qui aura un profil intermédiaire entre la low-cost et la compagnie classique. Ce mercredi, un nouveau directeur général, Franck Terner, a été nommé à la tête d’Air France pour épauler Jean-Marc Janaillac. Le tandem doit maintenant s’atteler à réussir dans les prochains mois les négociations avec les pilotes, hôtesses et stewards. C’est une étape cruciale pour améliorer la compétitivité du groupe face à ses concurrents. Au dernier semestre – achevé fin juin – le groupe franco-néerlandais a dégagé une perte nette de 114 millions d’euros et un chiffre d’affaires en recul de 2,6 %. Ses concurrentes et voisines, Lufthansa et IAG – British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus – affichaient une santé bien meilleure. Lufthansa a dégagé un résultat net de 429 millions d’euros dans le même temps et IAG, champion européen de la profitabilité, 554 millions d’euros…

 

Air France : Nouvelle grève du 24 au 27 juin des pilotes pour tuer la compagnie

Air France : Nouvelle grève du 24 au 27 juin des pilotes pour tuer la compagnie

 

Sous les coups de boutoir des syndicats corpo d’Air France, la compagnie pourrait bien connaître le sort d’autres entreprises du secteur public et nationalisé qui ont disparu comme la CGM, la SNCM, et bien d’autres. En effet Les syndicats de pilotes d’Air France-KLM (SNPL, Spaf, Alter) ont déposé vendredi un préavis de grève pour la période du 24 au 27 juin. Les pilotes de la compagnie ont déjà observé un mouvement de grève du 11 au 14 juin, à l’appel du principal syndicat SNPL, pour protester contre la mise en oeuvre de mesures de productivité, notamment une baisse de la majoration des heures de nuit. Un mouvement cependant très peu suivi qui a affecté  25 % des pilotes. Des pilotes qui refusent de voir leurs rémunérations diminuer de 2 à 5 %, mesure qui découle du plan de modernisation de l’entreprise « transforme 2015 ». Il faut sans doute rappeler que les pilotes d’Air France sont parmi les mieux payés du monde alors que leur durée de travail est l’une des plus réduites. Les rémunérations évoluent de 10 000 euros en moyenne à 20 000 selon les catégories d’avion. Une nouvelle grève pourrait dégrader un peu plus une image déjà très affectée de la compagnie, une compagnie qui se caractérise par très haut niveau technique mais par un niveau très faiblard tant  sur le plan commercial que sur celui de la négociation sociale. À ce rythme de perturbation il ne faudra pas s’étonner un jour Air France est totalement délocalisé pour éviter les turbulences récurrentes des syndicats corpos. Les syndicats de pilotes d’Air France  protestent  rémunérations. Air France espère économiser 20 à 30 millions d’euros par an en réduisant la rémunération des heures de vol de ses pilotes, notamment en ramenant la majoration des heures de nuit de 50% à 40%, a précisé le DRH Gilles Gateau, ex-directeur de cabinet de Manuel Valls, arrivé début janvier. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL, majoritaire) chiffre la baisse des salaires à 2%-5% pour les pilotes, a déclaré à Reuters son porte-parole Emmanuel Mistrali.  L’appel à la grève des pilotes  du 240 au 27  juin risque d’être mortel  pour la compagnie. Première conséquence à très court terme : une nouvelle dégradation d’une image commerciale déjà bien atteinte. Seconde conséquence à moyen terme : encore une détérioration des résultats financiers pour une compagnie qui sort à peine la tête de l’eau. Dernière conséquence : la perspective d’une délocalisation de la compagnie pour des motifs sociaux mais aussi fiscaux. Les pilotes n’acceptent toujours pas le plan de productivité transforment 2015 Un plan qui pourtant devrait en appeler un autre tellement la compétitivité de l’entreprise est affectée. Une attitude évidemment complètement irresponsable de la part de syndicats corporatistes complètement ignorants des évolutions structurelles du marché.

Air France : une nouvelle grève pour saboter la compagnie

Air France : une nouvelle grève pour saboter la compagnie

 

 

Les syndicats corpos d’Air  France ont décidé une grève de quatre jours qui pourraient être prolongée. Les pilotes d’Air France revendiquent cette fois que les activités soient rééquilibrées au profit de leur compagnie car ils considèrent que la stratégie de développement est trop favorable à KLM, partenaire du même groupe. Comment s’étonner que le groupe Air France KLM privilégie le développement de la compagnie néerlandaise tellement la compétitivité d’Air France est handicapée par le manque de productivité de ses pilotes. Pour rééquilibrer ses activités en faveur d’Air France encore faudrait-il que la compagnie se montre plus compétitive et plus attractive. Par ailleurs la répétition des mouvements sociaux ne constitue guère un encouragement pour développer une compagnie à l’image par ailleurs largement affectée ;  certes le mouvement sera sans doute peu suivi mais il sera suffisant pour contribuer une fois de plus au sabotage de la compagnie.  «Plus de la moitié des pilotes participeront au mouvement samedi», assure toutefois le porte-parole du SNPL. «Nous avons pour notre part calculé que 25% des pilotes s’étaient déclarés», précise Frédéric Gagey, le PDG de la compagnie. Entre 70% à 80% des vols sont assurés ce samedi, comme l’avait promis la direction d’Air France et précise que ceux de Hop! et de Transavia ne seront pas affectés. Le coût de la grève s’élèvera à environ 7 millions d’euros par jour, calcule la direction de la compagnie. «Nous allons tout mettre en œuvre pour protéger les vols directement concernés par l’Euro2016, précise le PDG de la compagnie. Si un match Turquie-Croatie a lieu par exemple, nous préserverons les vols en provenance de ces pays pour acheminer les supporters». Les pilotes d’Air France demandent à la direction de la compagnie de rééquilibrer la croissance du groupe qu’ils jugent trop favorable à KLM. En 10 ans, selon SNPL, le nombre de pilotes de KLM a progressé de 23% quand la partie française du groupe en perdait 8%. Mais le sujet est en train de tourner à l’incident diplomatique avec les Néerlandais de KLM. Jeudi soir, le ministre des Finances hollandais Coen Gelinck a indiqué que des contacts étaient pris avec Paris pour éviter que certains vols effectués jusque-là par KLM, au départ d’Amsterdam, ne soient finalement repris par Air France au départ de Paris.

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer définitivement la compagnie

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer définitivement la compagnie

Les pilotes d’Air France voudraient tuer la compagnie qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. En effet un nouvel appel à la grève du 11 au 14 juin risque d’être mortel pour l’image du transporteur et pour son avenir. Première conséquence à très court terme : une nouvelle dégradation d’une image commerciale déjà bien atteinte. Seconde conséquence à moyen terme : encore une détérioration des résultats financiers pour une compagnie qui sort à peine la tête de l’eau. Dernière conséquence : la perspective d’une délocalisation de la compagnie pour des motifs sociaux mais aussi fiscaux. Les pilotes n’acceptent toujours pas le plan de productivité transforment 2015 pourtant complètement soldés pour le personnel au sol et les stewards. Un plan qui pourtant devrait en appeler un autre tellement la compétitivité de l’entreprise est affectée. Une attitude évidemment complètement irresponsable de la part de syndicats corporatistes complètement ignorante des évolutions structurelles du marché. Pourtant L’intersyndicale des pilotes d’Air France a appelé jeudi à la grève du 11 au 14 juin pour défendre les rémunérations, un mouvement qui commencera au lendemain du coup d’envoi de l’Euro de football en France et au moment où le groupe vient à peine de renouer avec les bénéfices. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), le Syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) et Alter précisent dans un communiqué commun que ce préavis de grève pourrait être suivi par d’autres arrêts de travail « quelques jours plus tard » si nécessaire. La compagnie avait perdu plus de 400 millions d’euros à la suite des 15 jours de grève de ses pilotes contre un projet avorté de développement européen de sa low cost Transavia en septembre 2014. « La situation d’Air France demeure fragile », souligne la compagnie. « Une grève des pilotes de quatre jours, au moment où la société redevient bénéficiaire après huit années de pertes, nuira à cette dynamique positive. » Une grève des pilotes d’Air France au mois de juin s’apparenterait à un « sabotage », a répété jeudi à Dublin Alexandre de Juniac, le PDG sortant d’Air France-KLM.

(Avec Reuters)

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer la compagnie ?

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer la compagnie ?  

 

Le principe d’une nouvelle grève très longue a été voté au sein du syndicat des pilotes d’Air France. Une action pour s’opposer aux efforts qui leur sont demandés en matière de rémunération. Une protestation qui s’ajoute à celles déjà nombreuses constatées dans de nombreux secteurs notamment celui du transport. Le risque évidemment c’est de porter à nouveau coup à l’image mais aussi à la rentabilité de la compagnie. Une attitude auto destructrice de la part du syndicat corporatiste alors que les conditions sociales des pilotes sont parmi les plus avantageuses au monde. Une action une nouvelle fois complètement irresponsable et qui pourrait conduire un jour à la délocalisation de la société. Les pilotes d’Air France ont en effet voté en faveur d’une grève longue mais aucune date n’a encore été décidée pour un éventuel mouvement, a déclaré lundi à Reuters le président du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire au sein de la compagnie. Ce coup de semonce du SNPL, déjà à l’origine des 15 jours de grève de septembre 2014 contre un projet avorté de développement européen de la « low cost » Transavia, s’ajoute aux arrêts de travail prévus et en cours contre la loi Travail, à quelques jours du coup d’envoi, le 10 juin, de l’Euro de football. Cette fois, les pilotes veulent s’opposer à l’application le 1er juin par la compagnie de mesures réduisant leurs rémunérations. Le SNPL et le Syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) discutent actuellement d’un possible mouvement synchronisé « au mois de juin », sans encore de décision sur le début de la grève, a dit de son côté à Reuters le président du Spaf, Grégoire Aplincourt. Le conseil du SNPL avait approuvé en avril le principe d’un arrêt de travail, mais ses statuts prévoient une consultation préalable des pilotes pour un mouvement dépassant six jours. « Le référendum est positif sur le fait que les pilotes y sont prêts mais ça n’a pas été décidé encore », a précisé le président du SNPL, Philippe Evain. Les pilotes ont voté à 68% en faveur de la possibilité d’une grève longue « si nécessaire » lors d’un référendum lancé le 12 mai, précise le syndicat dans un communiqué, faisant état d’un taux de participation de 78%. Une nouvelle grève dure des pilotes d’Air France s’apparenterait à un « acte de sabotage », a estimé Alexandre de Juniac, le président sortant d’Air France-KLM, maison mère d’Air France, lors de l’assemblée générale annuelle du 19 mai. Le président du Spaf devrait de son côté rencontrer mercredi Frédéric Gagey, le PDG d’Air France. A l’issue de cet entretien, le Spaf pourrait lancer un préavis de grève à moins d’un engagement du PDG sur un « assouplissement » des nouvelles mesures, a-t-il précisé.

 

(Avec Reuters)

Air- France : énième grève des pilotes pour tuer la compagnie ?

Air- France : énième grève des pilotes pour tuer la compagnie ?

 

Il se pourrait bien qu’on assiste une nouvelle fois à un mouvement de contestation de la part des pilotes qui refusent de voir leurs rémunérations diminuer de 2 à 5 %, mesure qui découle du plan de modernisation de l’entreprise « transforme 2015 ». Il faut sans doute rappeler que les pilotes d’Air France sont parmi les mieux payés du monde alors que leur durée de travail est l’une des plus réduites. Les rémunérations évoluent de 10 000 euros en moyenne à 20 000 selon les catégories d’avion. Une nouvelle grève pourrait dégrader un peu plus une image déjà très affectée de la compagnie, une compagnie qui se caractérise par très haut niveau technique mais par un niveau très faiblard tant  sur le plan commercial que sur celui de la négociation sociale. À ce rythme de perturbation il ne faudra pas s’étonner un jour Air France est totalement délocalisé pour éviter les turbulences récurrentes du syndicat corporatiste SNPL. Cependant Les syndicats de pilotes d’Air France ont fait savoir mercredi qu’ils se préparaient à appeler à la grève dans les prochains jours contre la décision de la compagnie de mettre en oeuvre le 1er juin des mesures réduisant leurs rémunérations. Le directeur des ressources humaines de la filiale d’Air France-KLM a annoncé mardi soir l’application des ultimes mesures du plan « Transform 2015″, qui n’était pas encore soldé pour les pilotes au contraire des personnels au sol et des hôtesses et stewards. Air France espère économiser 20 à 30 millions d’euros par an en réduisant la rémunération des heures de vol de ses pilotes, notamment en ramenant la majoration des heures de nuit de 50% à 40%, a précisé le DRH Gilles Gateau, ex-directeur de cabinet de Manuel Valls, arrivé début janvier. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL, majoritaire) chiffre la baisse des salaires à 2%-5% pour les pilotes, a déclaré à Reuters son porte-parole Emmanuel Mistrali. « La grève n’est pas à exclure et nous y serons prêts. On va se préparer plus concrètement dans les jours à venir », a-t-il dit, soulignant que le conseil du SNPL du 20 avril avait déjà donné son feu vert si nécessaire. « Après, il y aura éventuellement une consultation des pilotes selon la durée qu’on souhaitera donner à cette grève », a-t-il ajouté.

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