Archive pour le Tag 'commune'

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Un G7 sans déclaration commune ?

Un  G7 sans déclaration commune ?

 

 Il se pourrait bien que le G7  c’est se termine sans déclaration commune ou  par une déclaration encore plus soporifique que d’habitude. On objectera que le G7 n’est pas une structure officielle mais simplement une rencontre avec des échanges informels  qui ne contraignent pas à des orientations nettes. En vérité pour ce G7, les conflits sont nombreux au sein des membres. Il y a évidemment d’abord les conséquences des sanctions américaines vis-à-vis des importations chinoises. D’une manière générale la montée du nationalisme économique dans plusieurs pays. Sans doute abordera-t-on aussi la guerre monétaire qui se e prépare à travers les manœuvres sur les taux d’intérêt et les taux de change. Le président américain par exemple ne cesse de critiquer l’euro et sa faiblesse. Des questions militaires font aussi objet d’oppositions  assez nettes qu’il s’agisse des sanctions prises par les États-Unis contre l’Iran, du dossier coréen peu apprécié notamment par le Japon ou encore du Moyen-Orient. Bref on voit mal ce sur quoi le G7 pourrait se mettre d’accord en dehors de banalités.

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Le prochain sommet du G7, qui se tient ce week-end à Biarritz, pourrait donc  se conclure sans déclaration commune, compte tenu des divergences importantes entre les pays membres sur le commerce et le climat, rapporte mardi la chaîne de télévision publique japonaise NHK.

Ce serait la première fois depuis 1975, date de la première réunion des dirigeants des plus grandes puissances économiques, qu’un sommet se conclut sans un communiqué commun, précise NHK.

Trouver un terrain d’entente entre alliés lors des sommets annuels est devenu très difficile, compte tenu de l’approche très singulière des Etats-Unis pour régler les différends sur les sujets commerciaux et environnementaux.

Donald Trump a fait part de sa préférence pour les accords commerciaux bilatéraux plutôt que multilatéraux, tandis que les Etats-Unis sont au cœur d’une guerre commerciale avec la Chine qui dure depuis plus d’un an.

En juin 2017, le président américain a annoncé sa volonté de retirer son pays – l’un des plus gros pollueurs de la planète – de l’Accord de Paris sur le climat.

Le sommet du G7 se tiendra du 24 au 26 août à Biarritz. Le groupe rassemble les dirigeants des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, du Japon, de l’Allemagne, de l’Italie, du Canada et de l’Union européenne. (Chris Gallagher; Arthur Connan pour le service français)

Gilets jaunes » : une organisation commune ?

Gilets jaunes » : une organisation commune ?

Il était temps ;  alors que les gilets jaunes ne réunissent plus guère plus de 10 à 200 manifestants par départements certains viennent de décider d’uen sorte d’embryon de mouvement politique et sociétal. Plusieurs figures des « gilets jaunes » ont cosigné un communiqué de presse, samedi 22 juin, jetant les bases d’un « socle commun » pour le mouvement. L’objectif est de créer un « puissant organe de contestation collectif » pour peser dans le débat public, qui « ne pourra être ignoré et défendra les intérêts des citoyens et les biens communs à tous ». Le texte de trois pages est notamment signé par Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle, Priscillia Ludosky et Julien Pariente.

 

Rappelant les principales revendications des « gilets jaunes », ils promettent la création de leurs « propres organes de contrôle citoyens », leurs « propres médias », leurs « propres circuits d’approvisionnement en agroalimentaire » ou encore leurs « propres établissements d’épargne éthique». Le problème c’est que cette déclaration un peu tardive a à peine été reprise par les médias. Tellement le mouvement des gilets jaunes est devenu marginal. Historiquement il comptera comme mouvement social, mais politiquement il se révélera sans doute comme un exemple de suicide social collectif. Pas étonnant car la ligne politique anarcho-marxiste- populiste manque sérieusement de bases idéologues un peu élaborées ; c’est une chose de rouspéter –à juste titre-contre l’augmentation des taxes sur le carburant, c’est autre chose que de structurer un mouvement social durable et de le faire perdurer avec une stratégie responsable. Non seulement les gauchistes basistes ont tué la mobilisation mais en plus ils sont parvenus à retourner l’opinion contre eux en raion de leur irresponsabilité totale. On ne s’improvise pas responsable social en quelques semaines ! Il fauta souvent des années performer « durable » dans le monde associatif. Alors qu’en quelques minutes les médias montent (et démontent) un leader spontané  qui éclate sous les yeux des téléspectateurs. Dommage vraiment ce  véritable suicide collectif !

 

 

Renault : une société holding commune avec Nissan ?

Renault : une société holding commune avec Nissan ?

 

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La proposition de Renault de créer un holding commun entre Renault et Nissan constitue une avancée significative pour régler les problèmes capitalistiques qui se posent entre les deux sociétés. D’une certaine manière, Renault se sacrifie en acceptant de ne détenir que la moitié du capital du nouveau holding, l’autre moitié étend détenu par Nissan. Un projet qui modifie sérieusement les rapports de force puisque précédemment Renault détenait 43,4 % du capital de Nissan et qu’à l’inverse Nissan ne pesait pas lourd dans la gestion de Renault (Nissan détient 15 % de Renault mais sans droit de vote). Par ailleurs cela provoquerait la dilution de la participation de l’État français qui diminuerait ainsi de moitié. Un projet qui faciliterait encore davantage l’intégration mais qui n’est pas sans danger car Renault accepte de partager le pouvoir chez Nissan mais aussi chez Renault. Curieusement l’accueil n’a pas été très enthousiaste au sein même de Nissan. Il semblerait que de nombreuses réticences émanent de l’appareil dirigeant de Nissan alors que vraisemblablement ce projet a été évoqué lors de la récente rencontre du Premier ministre japonais et du président français. Notons que ce projet est encore loin d’aboutir car subsiste de sérieuses oppositions côté nippon. Le Financial Times a écrit vendredi que Nissan et le gouvernement japonais ont refusé d’engager des discussions en vue d’une fusion avec le constructeur français et que Hiroto Saikawa a refusé de recevoir des banquiers de SMBC Nikko mandatés par Renault pour parvenir à un accord. Il se pourrait que l’objectif final de Nissan soit de rejet japonais visé totalement l’entreprise, c’est-à-dire de se débarrasser totalement de Renault. Ce qui pose évidemment un redoutable problème juridique et capitalistique. De ce point de vue, l’affaire  Carlo Ghosn ne n’aurait sans doute jamais éclaté sans cet enjeu majeur

Élections Européennes: plateforme « progressiste » commune pour 2019 (Macron)

Élections Européennes: plateforme « progressiste » commune pour 2019 (Macron)

 

 

Face à la montée des nationalismes, Macron avait d’abord imaginé une liste européenne commune, c’est-à-dire composée de candidats issus des différents pays de l’union européenne. Une idée qui n’a pas eu grand succès même en France tellement les aspects politiciens prennent le pas sur les orientations stratégiques. À l’avenir,  le Parlement sera donc toujours constitué de l’addition de candidats élus nationalement par pays. Du coup,  macro tente de ralentir la vague nationaliste en proposant une plate-forme progressiste, c’est-à-dire nettement trop européenne qui pourrait dépasser éventuellement les clivages politiques traditionnels. Un peu ce qu’a réussi Macron lors des élections présidentielles françaises. Pas sûr cependant que Macon réussisse cet entreprise car les différentes formations politiques qui présentent des candidats ne peuvent ignorer les grands points de clivages relatifs à l’Europe et qui concernent  notamment l’immigration d’une part et le fonctionnement bureaucratique de l’Europe d’autre part. On sait que Macron a fait des propositions pour réformer en particulier la zone euro mais même l’Allemagne ne l’a pas soutenu pour mettre en place un budget commun, un ministre du budget commun, un plan de relance des investissements et un vrai fonds monétaire européen. La vérité c’est que le couple franco allemand ne fonctionne plus vraiment mais que parallèlement Macron a réussi les choix de se faire de solides inimitiés notamment dans les ex pays de l’Est mais aussi en Autriche et en Italie où les nationalismes ne cessent de progresser.

Trump dit non à une enquête commune sur l’espionnage russe mais invite Poutine

Trump dit non à une enquête commune sur l’espionnage russe mais invite Poutine

Toujours la politique des contradictions pour Trump qui refuse une enquête commune sur les espions russes impliquées dans la campagne électorale américaine mais invite Poutine. Un coup, pour satisfaire les uns, un coup pour réjouir les autres. La politique permanente du balancier. – Donald Trump a rejeté la proposition de son homologue russe Vladimir Poutine d’autoriser des responsables russes à interroger des Américains, a déclaré jeudi la Maison blanche alors même que cette idée avait provoqué un tollé aux Etats-Unis. Le rejet de cette proposition a précédé de peu l’annonce, jeudi par la Maison blanche, que Donald Trump allait faire transmettre à Vladimir Poutine une invitation à se rendre en visite à Washington à l’automne, ce qui serait leur deuxième sommet après celui d’Helsinki. Après la rencontre de lundi à Helsinki, le président russe avait exposé sa proposition après avoir été interrogé sur la possibilité d’une extradition de 12 agents des renseignements russes inculpés aux Etats-Unis pour ingérence dans l’élection présidentielle américaine de 2016. La proposition exposée par Poutine consistait à permettre à des agents américains d’assister à l’interrogatoire par des responsables russes des 12 agents des renseignements inculpés par les Etats-Unis. En échange de quoi des enquêteurs russes seraient autorisés à interroger des Américains concernant d’autres affaires. “C’est une proposition qui a été faite avec sincérité par le président Poutine, mais le président Trump est en désaccord avec elle”, a expliqué jeudi la porte-parole de la Maison blanche, Sarah Sanders. “Nous espérons que le président Poutine laissera les 12 Russes en question se rendre aux Etats-Unis afin de prouver leur innocence ou leur culpabilité”, a-t-elle ajouté. Lundi, Donald Trump avait estimé que la proposition de Poutine était une “offre incroyable”. Mercredi, la Maison blanche avait dit que le président américain réfléchissait à la proposition, ce qui avait soulevé de vives critiques à la fois chez les républicains et chez les démocrates. C’est la dernière volte-face en date de la Maison blanche, qui s’efforce d’apaiser le tollé suscité par la conférence de presse de clôture du sommet d’Helsinki, au cours de laquelle Donald Trump n’a pas attaqué Poutine sur l’ingérence de la Russie en 2016, mais au contraire a pris pour argent comptant le démenti du chef du Kremlin à une telle ingérence. Donald Trump a assuré le lendemain que sa langue avait fourché lors de cette conférence de presse et qu’il estimait que la Russie s’était bien immiscée dans le processus électoral de 2016.

Européennes : liste commune en marche- modem-républicain

Européennes : liste commune en marche- modem-républicain

Il est clair que le principal clivage qui traverse la plupart nombre d’organisations politiques d’opposition concerne le rapport à l’Europe. Cela vaut pour l’extrême droite avec l’opposition sur ce point notamment de Marine Le Pen et de Philippot, pour l’extrême gauche avec notamment des positions ambiguës chez certains  insoumis et un flou artistique chez Mélenchon enfin des clivages chez les socialistes et chez les républicains. En caricaturant un peu on pourrait convenir que ce qui distingue aujourd’hui les sensibilités c’est d’un côté les nationalistes de l’autre les Européens. Du coup,  la question se pose de la composition des listes aux élections européennes. Il se pourrait en effet que Macron réussisse à de composer une liste européenne intégrant bien sûr des responsables en marche mais aussi des républicains voir des socialistes. Ce serait aussi pour lui l’occasion de faire éclater les clivages anciens et de déstabiliser encore un peu plus les partis traditionnels et même les partis extrêmes. Dans cette perspective, le délégué général de La République en marche, Christophe Castaner, a invité samedi le MoDem  »à prendre toute (sa) place au côté » du parti présidentiel pour les élections européennes, lors d’un discours prononcé au congrès du parti de François Bayrou. « Je sais que le Mouvement démocrate, dans ses valeurs, a la même ambition européenne (que LREM). Je vous invite donc à prendre toute votre place à nos côtés », a exhorté le patron des Marcheurs, en appelant à ce que « cette alliance qui nous lie aujourd’hui soit le chemin de cette alliance que nous poursuivrons ensemble ». Christophe Castaner a également évoqué l’ambition de « construire autour (des deux partis) une liste ouverte à toutes celles et tous ceux qui portent une vision européenne et progressiste». La question d’une liste commune et transparaissant sur une ligne européiste est régulièrement posée depuis plusieurs semaines, autour de la majorité. Marc Fesneau, chef de file du MoDem à l’Assemblée, avait trouvé vendredi « logique » l’idée d’une « grande convergence non seulement entre LREM et le MoDem » pour les élections européennes de 2019, « mais aussi avec d’autres personnalités » comme Alain Juppé.

Travailleurs détachés : position commune des syndicats

Travailleurs détachés : position commune des syndicats

 

Le Comité de Dialogue Social Européen et International (CDSEI), qui regroupe la CFDT, la CGT, Force ouvrière, la CFTC et la CFE-CGC, veulent uen égalité de traitement entre détachés et travailleurs locaux. L‘intersyndicale souhaite notamment que les conventions collectives, absentes de la précédente directive, s‘appliquent aux travailleurs détachés. Ils espèrent aussi une égalité de traitement entre travailleurs dans la définition d‘un salaire minimum. Les syndicats proposent qu‘une durée maximale soit actée mais selon eux, “les débats actuels sur cette durée (6-12 ou 24 mois) sont secondaires car ils oublient le fait que la moyenne des détachements est de toute façon inférieure”. ils souhaitent aussi que les frais de transport, les frais d’hébergement et de nourriture, frais inhérents au détachement, soient “payés au travailleur détaché par son employeur en plus de sa rémunération et au niveau des prix pratiqués dans le pays d’accueil”. Né d‘une directive de 1996, le principe des “travailleurs détachés” permet à des salariés de pays membres de travailler dans un autre pays de l‘Union à titre temporaire et de bénéficier du “noyau dur” des droits en vigueur dans leur pays d‘accueil, dont le salaire minimum. Mais ils paient leurs cotisations sociales dans leur pays d‘origine, ce qui entraîne des accusations de “dumping” social, provoquant un vif débat en France qu‘Emmanuel Macron a pris en compte en réclamant des garanties fortes à ses partenaires. La nouvelle directive sur le détachement des travailleurs pourrait être adoptée fin octobre, avant que la Bulgarie, principale opposante à une révision, ne prenne la présidence de l‘UE le 1er janvier 2018.

Inondations : des sirènes dans chaque commune inondable ! (Ségolène Royal)

Inondations : des sirènes dans chaque commune inondable ! (Ségolène Royal)

Pour faire face aux inondations Ségolène Royal propose l’installation ou la réhabilitation de sirènes dans toutes les communes. Une mesure peut-être pas inutile mais sans doute un peu courte  pour lutter contre le phénomène climatique. Un phénomène climatique largement imputable à la sururbanisation (17 millions de personnes résident dans des zones comportant des risques d’inondation contre 5 millions il y a 10 ans), au bétonnage des sols, à l’industrialisation de l’agriculture enfin et surtout au réchauffement climatique. Notons qu’il faudrait sans doute aussi améliorer le système de prévention puisque pour la Seine les prévisions se sont trompées et que nombre de petites rivières ne disposent  d’aucun système de sondage. Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, veut donc augmenter le dispositif de sécurité de la France après les crues de ces derniers jours. « Il est impératif que toutes les communes inondables se dotent de sirènes » pour avertir les riverains en cas de crue, a-t-elle déclaré dimanche, en précisant qu’elle le demandera à tous les maires concernés. « Il y a des applications pour smartphone, mais tout le monde n’en a pas, ou bien ils peuvent être détériorés. Il faut revenir aux bonnes vieilles méthodes, la sirène, ou bien certaines communes utilisent les cloches de l’église, peu importe« , a-t-elle avancé.
Il y aura « zéro tolérance sur l’absence de signalétique sonore sur toutes les communes inondables » car « 17 millions de personnes » vivent en zone inondable ».  »C’est un des points du retour d’expérience » après « la plus importante crue depuis plus de 30 ans dans le Bassin parisien, et pour le Loing, depuis plus d’un siècle, pire encore qu’en 1910″, selon Météo-France, après « le mois de mai le plus pluvieux depuis un siècle », a-t-elle fait valoir.

 

(Avec RTL)

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