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Déficit budgétaire : la France récidiviste (Günther Oettinger, commisaire européen)

Déficit budgétaire : la France récidiviste (Günther Oettinger, commisaire européen)

A la vielle de la décsion européenne concernant le déficit de la France, c’est un proche de Merkel qui s’exprime et non Moscovici. En faiat c’est l’avis de l’Allemagne.

 « La Banque centrale européenne a-t-elle brûlé ses cartouches pour rien? Pire, une nouvelle crise nous guette-t-elle? Et que se passera-t-il si la croissance continue à se faire attendre? Reconnaissons-le: la profonde crise de confiance dans l’euro, qui a semé la crainte pour leur épargne chez des millions de citoyens et a ébranlé la quasi-totalité de notre système économique, a été surmontée grâce aux énormes efforts des États membres, pays débiteurs aussi bien que créanciers, et à la coopération fructueuse mise en place avec les institutions de l’UE. Le fait d’avoir jugulé cette crise ensemble est indéniablement une réussite.  Quelques interrogations subsistent néanmoins et, comme l’ont montré les prévisions d’automne de la Commission européenne, les perspectives de croissance restent faibles. C’est pourquoi l’orientation crédible des politiques économiques et financières doit être maintenue sans relâche. Nous devons poursuivre nos efforts pour rétablir la confiance perdue. Dans ce domaine, les poids lourds de la zone euro tels que la France et l’Allemagne ont un rôle déterminant à jouer, mais la question de la rigueur avec laquelle la Commission européenne doit traiter la France en tant que pays déficitaire récidiviste est tout aussi importante. Ce lundi, la Commission européenne doit prendre une décision qui sera sans doute l’une des plus difficiles et lourdes de conséquence de son bref mandat: il s’agit de décider si la France est autorisée à laisser pour la troisième fois son déficit public dépasser la barre des 3 % du PIB. Depuis 2009, le pays n’est pas parvenu à ramener son endettement sous le niveau prescrit de 3 %. Dans sa dernière décision, la Commission avait donc prolongé jusqu’en 2015 le délai qui était accordé à la France pour corriger son déficit excessif. Cependant, les récentes prévisions économiques d’automne de la Commission montrent que, même avec cette prolongation, l’objectif ne sera pas atteint. Au contraire, en l’absence d’efforts supplémentaires, le déficit devrait continuer à augmenter, pour atteindre 4,4 % du PIB en 2015 et 4,5 % en 2016.  Il s’agit également de savoir si c’est simplement une question de volonté, et comment la Commission doit gérer une telle situation. En effet, nous perdrions toute crédibilité si nous prolongions pour la troisième fois le délai accordé sans exiger des contreparties très concrètes et précises. La France doit s’engager sur des objectifs politiques clairs, qui résoudront de manière durable ses problèmes économiques et budgétaires. Ce faisant, il ne faut pas que cela soit interprété comme une décision prise contre la France, mais comme une mesure prise pour et avec la France. La France a d’ailleurs déjà tracé elle-même une voie possible pour sortir de cette situation. Lors de la réunion des chefs d’État et de gouvernement de juin 2014, elle a elle-même réaffirmé les recommandations économiques et budgétaires à son égard et a affiché la volonté de mettre tout en œuvre pour les appliquer. Elle doit donc s’attaquer à une série de problèmes: le niveau élevé du coût de la main-d’œuvre et de l’impôt sur les salaires, l’augmentation de l’imposition des entreprises, la perte de parts de marché à l’exportation au niveau mondial. La France doit donc commencer par mettre en œuvre de profondes réformes structurelles, qui entraîneront une reprise de l’investissement et la création d’emplois, et stimuleront la croissance. Les réformes structurelles constituent aussi le meilleur moyen pour que les entreprises aient accès au crédit à des conditions favorables.  L’enjeu ne se limite d’ailleurs pas à la France: sans une France économiquement solide, c’est la reprise de l’ensemble de la zone euro qui est compromise. Une prolongation de délai dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance n’est donc acceptable que si la France s’attaque de manière crédible à ses problèmes. Elle a certes déjà pris certaines mesures, mais trop peu et avec trop d’hésitation. Il faut faire plus – dans l’intérêt de la France elle-même, mais aussi de la zone euro. Lundi, la Commission devrait donc conditionner une prolongation du délai à des mesures concrètes et mesurables, assorties d’échéances précises. Le traité de Lisbonne offre des possibilités à cet effet. Nous devons en faire usage. Pour la France et pour l’Europe. »

 

Moscovici, nouveau commisaire européen, fait la leçon à la France !

Moscovici, nouveau commisaire européen, fait la leçon à la France !

 

Ils sont merveilleux ces politiques qui peuvent passer d’une fonction à une autre sans état d’âme. Encore récemment ministre des fiances Moscovici a écoué à redresser la France, mais depuis mercredi commisaire européen à l’économie, il faiat déjà la leçon à la France L’ex-ministre nommé ce mercredi commissaire européen aux Affaires économiques et financières répond aux questions des « Echos ». Il déclare sans honte« Il faudra que la France résolve ses problèmes de finances publiques » !  (interview des Echos)

 

 

Au printemps, vous quittiez le gouvernement, critiqué pour votre action au ministère des Finances. Aujourd’hui vous obtenez le portefeuille des Affaires économiques et monétaires dans la Commission Juncker. Vous tenez votre revanche ?

Ce n’est pas mon état d’esprit. Je savais à mon départ du gouvernement que je serai proposé par François Hollande pour être le commissaire français. Nous y pensions depuis l’automne 2013. Le président considérait que j’avais le profil : j’ai été deux fois député européen, le représentant français à la convention européenne en 2002-2003 et ministre des Affaires européennes pendant 5 ans. Comme ministre de l’Economie et des Finances, je me suis beaucoup battu pour que la zone euro sorte de la crise. Je suis donc parti sans amertume du gouvernement, puisque je partais pour un projet. Il est vrai que je ne suis pas mécontent de constater qu’il y a désormais en France une clarté, une cohérence dans l’orientation de la politique économique.

 

Pourquoi avoir autant insisté pour décrocher ce poste des Affaires économiques ? La France est depuis des années le mauvais élève de la zone euro en matière budgétaire, ne risquez-vous pas de manquer de crédibilité dans l’exercice de votre mission ?

C’est le président de la Commission européenne qui a réparti les postes. Jean-Claude Juncker a estimé très tôt qu’il était important que ce portefeuille stratégique soit confié à un socialiste. Il a souhaité que je remplisse cette fonction, sans doute parce qu’il pense que j’ai l’expérience et l’engagement nécessaires pour à la fois garantir le sérieux des finances publiques européennes et contribuer à une politique de croissance en Europe. Le président de la Commission veut faire de son mandat celui de la croissance et de l’emploi, il souhaite une inflexion de la politique européenne. Alors oui, il faudra que la France résolve ses problèmes de finances publiques, mais il y a plus important. Cette Commission s’installe après des élections européennes dramatiques qui ont marqué un début de rejet du projet européen. Je suis persuadé que si cette Commission échoue, ce sera la fin. Nous avons un devoir de réussite.

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Merkel ne veut pas de Moscovici comme commisaire européen

Merkel ne veut pas de Moscovici comme commisaire européen

 

C’est bien connu Merkel ne veut pas d’un socialiste français à l’économie, donc ne veut pas de Moscovici qui visait le poste depuis longtemps. En cause évidemment les mauvais résultats économiques et financiers de la France, auusi la personnalité de Moscovici qui n’a pas montré une grande personnalité et une grande efficacité comme ministre des finances de la France.  Pierre Moscovici subirait un camouflé en se retrouvant à la concurrence. C’est le Finlandais Jyrki Katainen, sur la même ligne que Berlin, qui hériterait du portefeuille de commissaire aux Affaires économiques. L’organigramme provisoire de la commission Juncker, pour les cinq prochaines années a fuité. La France aurait le commissariat à la Concurrence, le Commerce irait à l’Allemagne, et l’Énergie serait pour le Royaume-Uni. Les Affaires économiques, convoitées par Pierre Moscovici reviendraient au très conservateur Jyrki Katainen.

La commission européenne, version Jean-Claude Juncker, est provisoirement constituée, selon le site d’information Euractiv  jeudi. Pierre Moscovici n’aurait pas les Affaires économiques, mais la Concurrence. Les Affaires économiques reviendraient au conservateur et proche de Berlin, le Finlandais Jyrki Katainen. Voici un aperçu du prochain « gouvernement » européen.

Luxembourg - Jean-Claude Juncker – Président (PPE)

Pologne - Elżbieta Bieńkowska – Vice Présidente, Budget et contrôle financier (PPE)

Estonie- Andrus Ansip – Vice Président, Croissance, Union économique et monétaire, (ALDE)

Lettonie  - Valdis Dombrovkis – Vice Président, Union énergétique (PPE)

Slovénie - Alenka Bratušek, Vice Présidente, Numérique et Innovation (ADLE)

Pays-Bas - Frans Timmermans – Vice Président, Meilleure régulation (S&D)

Italie - Federica Mogherini – Vice Présidente, Haute représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité (S&D)

Suède - Cecilia Malmström – Justice et Anti-fraude (ADLE)




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