Archive pour le Tag 'commerciaux'

Economie-Pékin dément Trump sur les accords commerciaux

Economie-Pékin dément Trump sur les accords commerciaux

Contrairement à ce qu’affirme le président américain, il n’y a actuellement aucune négociation concernant les droits de douane entre la Chine et les États-Unis.

« La Chine et les États-Unis ne mènent AUCUNE consultation ni négociation sur les droits de douane. Les États-Unis doivent cesser de semer la confusion », a déclaré le ministère, selon un communiqué publié par l’ambassade de Chine aux États-Unis.

Interrogé par des journalistes sur la réaction de la Chine, Donald Trump a réitéré ses propos selon lesquels il se serait entretenu avec le président chinois, sans plus de précisions.

Pékin dément Trump sur les accords commerciaux

Pékin dément Trump sur les accords commerciaux

Contrairement à ce qu’affirme le président américain, il n’y a actuellement aucune négociation concernant les droits de douane entre la Chine et les États-Unis.

« La Chine et les États-Unis ne mènent AUCUNE consultation ni négociation sur les droits de douane. Les États-Unis doivent cesser de semer la confusion », a déclaré le ministère, selon un communiqué publié par l’ambassade de Chine aux États-Unis.

Interrogé par des journalistes sur la réaction de la Chine, Donald Trump a réitéré ses propos selon lesquels il se serait entretenu avec le président chinois, sans plus de précisions.

Échanges commerciaux de la France : amélioration temporaire

Échanges commerciaux de la France : amélioration temporaire

 

Le déficit commercial de la France est en recul en 2024, à 81 milliards d’euros. La tendance est cependant à la baisse en 2025

Le solde extérieur de la France s’est effectivement réduit de 19,1 milliards d’euros entre 2023 et 2024, passant de 99,6 milliards à 81 milliards, après  un déficit record en 2022 à 164 milliards d’euros  découlant surtout de la crise énergétique.

Economie-Echanges commerciaux: dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France

Economie-Echanges commerciaux: dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France


Alors que la France enregistre régulièrement un énorme déficit commercial, les exportations allemandes augmentent fortement ( la France est toujours sur une tendance d’environ 10 milliards de déficits par mois avec un record de déficit de 165 milliards en 2022; L’Allemagne, elle, est sur une tendance d’un excédent de 15 milliards par mois).

La première puissance européenne a exporté au total en février pour 36,7 milliards d’euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une augmentation de 4% sur un mois, selon des données de l’Office fédéral de la statistique (ONS) publiées ce mardi 4 avril. Par rapport à février 2022, les exportations, pilier de la puissance économique allemande, ont progressé de 7,6%.

Les exportations allemandes ont augmenté plus que prévu en février grâce à une forte demande de la Chine, premier partenaire commercial de l’Allemagne (+10,2%). Mais aussi des États-Unis (+9,4%). Avec la Grande Bretagne, les exportations s’affichent aussi en hausse mais moins, de 2,5%. C’est presque pareil avec les pays de l’Union européenne (+2%).

Du côté des importations, elles ont augmenté de 4,6% en données CVS comparé à janvier, contre une hausse de 1,0% attendue par les analystes. La plupart provenaient de Chine, à hauteur de 13,6 milliards d’euros, soit en augmentation de 6,7% par rapport à janvier. Les importations avec les pays de l’Union européenne ont crû de 5,1% sur un mois et celles avec les États-Unis ont par contre baissé de 8,7%.

cependant m’Allemagne a vu fondre de plus de moitié en 2022 son excédent commercial, plombé par les hausses de coûts. Les dernières prévisions officielles, datant de janvier, prévoient toutefois une croissance de 0,2% en 2023, contre une récession de 0,4% prévu l’automne dernier.

Echanges commerciaux dans le vert en Allemagne dans le rouge en France

Echanges commerciaux dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France


Alors que la France enregistre régulièrement un énorme déficit commercial, les exportations allemandes augmentent fortement ( la France est toujours sur une tendance d’environ 10 milliards de déficits par mois avec un record de déficit de 165 milliards en 2022; L’Allemagne, elle, est sur une tendance d’un excédent de 15 milliards par mois).

La première puissance européenne a exporté au total en février pour 36,7 milliards d’euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une augmentation de 4% sur un mois, selon des données de l’Office fédéral de la statistique (ONS) publiées ce mardi 4 avril. Par rapport à février 2022, les exportations, pilier de la puissance économique allemande, ont progressé de 7,6%.

Les exportations allemandes ont augmenté plus que prévu en février grâce à une forte demande de la Chine, premier partenaire commercial de l’Allemagne (+10,2%). Mais aussi des États-Unis (+9,4%). Avec la Grande Bretagne, les exportations s’affichent aussi en hausse mais moins, de 2,5%. C’est presque pareil avec les pays de l’Union européenne (+2%).

Du côté des importations, elles ont augmenté de 4,6% en données CVS comparé à janvier, contre une hausse de 1,0% attendue par les analystes. La plupart provenaient de Chine, à hauteur de 13,6 milliards d’euros, soit en augmentation de 6,7% par rapport à janvier. Les importations avec les pays de l’Union européenne ont crû de 5,1% sur un mois et celles avec les États-Unis ont par contre baissé de 8,7%.

cependant m’Allemagne a vu fondre de plus de moitié en 2022 son excédent commercial, plombé par les hausses de coûts. Les dernières prévisions officielles, datant de janvier, prévoient toutefois une croissance de 0,2% en 2023, contre une récession de 0,4% prévu l’automne dernier.

Influenceurs: des commerciaux

Influenceurs: des commerciaux !

Par Camille Lacan
Maître de Conférences en Sciences de Gestion et du Management, IAE de Perpignan, Université de Perpignan

Alice Crépin
Professeure assistante en marketing, ESSCA École de Management

dans the Conversation

Une réflexion intéressante au moment où le gouvernement s’apprête à réguler les influenceurs dont le vrai métier est de faire du business NDLR

Les influenceurs ont largement investi la sphère digitale depuis ces dix dernières années. Avec l’essor des réseaux sociaux numériques tels que TikTok, YouTube ou bien encore Instagram, ils ont acquis de larges audiences, de quelques milliers à plusieurs millions d’internautes pour certains d’entre eux, devant lesquelles ils partagent leurs passions, style de vie ou encore bons plans et astuces.

Si leur pouvoir d’influence est incontestable, leurs recommandations sont aujourd’hui de plus en plus remises en cause. À la frontière entre conseil amical et publicité, les pratiques d’une partie des influenceurs restent floues, ambiguës, voire trompeuses. Des scandales ont notamment éclaté concernant des « dropshipping » abusifs (achat de produits sur des sites pour les revendre plus cher sur son propre magasin en ligne), des recommandations vantant les mérites d’un produit jamais testé ni même acheté ou encore de la promotion d’arnaques.

Alors qu’en France, les victimes d’influenceurs s’organisent à travers le collectif AVI, la résistance des internautes s’organise également via les réseaux sociaux : c’est la désinfluence.

Le hashtag #deinfluencing accumule aujourd’hui plus de 277 millions de vues sur TikTok (réseau social où cette tendance est apparue). La « désinfluence » (« deinfluencing » en anglais) constitue la dernière tendance digitale de résistance à la surconsommation.

Elle renvoie à une prise de parole des internautes qui questionnent leur rapport à l’influence et à la surconsommation et qui dénoncent des pratiques d’influence peu éthiques, voire fallacieuses. Alors que les réseaux sociaux ont permis aux influenceurs (et aux marques) de produire un flot incessant de recommandations, leur impact économique et environnemental est questionné.

Les contenus produits avec ce hashtag peuvent prendre la forme de listes de produits « tendance » sur la plate-forme qu’ils n’achèteront pas (« things you cannot convince me to buy ») ou encore le partage d’expériences négatives de consommation visant à convaincre de ne pas acheter ces produits.

Pour l’instant très viral sur TikTok, notamment à l’encontre de certains influenceurs beauté, ce mouvement pourrait s’étendre vers d’autres réseaux sociaux et d’autres domaines face à des influenceurs parfois peu regardants sur les produits qu’ils recommandent.

La recherche académique permet de mieux comprendre ce mouvement de défense des consommateurs contre les tentatives de persuasion existantes sur les réseaux sociaux. De nombreuses théories sociologiques et marketing traitant de la création virtuelle de liens sociaux et de pratiques publicitaires éclairent ce phénomène.

Tout d’abord, les influenceurs créent une relation « para-sociale » avec leurs abonnés. Cette relation est développée à distance avec un personnage médiatique. Bien qu’unilatérale, elle se fonde sur le sentiment d’intimité et un lien psychologique affectif. Le public croit et comprend le personnage médiatique. Une telle relation peut se développer avec des personnages de séries télévisées, des artistes et… des producteurs de contenu.

Plusieurs recherches ont mis en avant qu’une relation parasociale constituait un vecteur puissant de l’intention d’achat sur les réseaux sociaux. Les professionnels du marketing ayant fait le même constat, les influenceurs sont devenus un outil de publicité très populaire. Le marketing de l’influence représente une industrie dépassant les 16 milliards de dollars en 2022.

Cette collaboration entre marques et influenceurs peut prendre de multiples formes, comme des envois de produits gratuits, des vidéos sponsorisées, des voyages luxueux… Et elle ne passe pas inaperçue aux yeux des consommateurs.

Cette remise en question de l’activité des influenceurs découle d’une perte de confiance des consommateurs, ainsi qu’à un environnement économique et écologique qui semble plus fragile et qui invite à la remise en question. Les consommateurs participant au mouvement #deinfluencing s’inscrivent dans une forme de rejet du contenu publicitaire déguisé, souvent très éloigné des valeurs actuelles de durabilité.

Cette perte de confiance peut provenir de déceptions à la suite d’achat de produits, de l’accroissement des contenus rémunérés ou encore de l’apparition de pratiques abusives. Ainsi, la sponsorisation est source de méfiance de la part des consommateurs, car il devient difficile de faire confiance au jugement d’un influenceur lorsque celui-ci est rémunéré par la marque. Le manque de transparence crée un sentiment de défiance, voire un sentiment de trahison.

Nous pouvons prendre l’exemple récent de Mikayla Noguiera, maquilleuse et star américaine des réseaux sociaux, qui a fait scandale en faisant un placement de produit pour un mascara L’Oréal considéré comme mensonger par les internautes (ceux-ci la soupçonnant d’avoir utilisé de faux cils). Les rumeurs d’escroquerie et d’abus de confiance se développent également en France, ce qui participe d’autant plus à cette remise en question de la crédibilité des influenceurs.

Au-delà de ce problème de confiance dans la performance des produits conseillés par les influenceurs, ceux-ci, en se professionnalisant, développent un style de vie de plus en plus éloigné de celui de leurs followers. Ils perdent en proximité avec eux et ne représentent plus le consommateur. Leur statut se rapproche alors d’un ambassadeur de marque, peu connecté aux problématiques réelles de leurs abonnés.

Dernièrement, la marque de cosmétiques Tarte a organisé un voyage très luxueux pour un groupe d’influenceurs, afin de promouvoir un lancement de produit. Ce voyage a été décrié par les internautes qui y ont vu un manque de sensibilité de la marque aux questions écologiques et à la situation économique actuelle (les influenceurs ayant été envoyés à Dubaï par avion en classe business puis logés dans un hôtel luxueux).

Cette tendance à la désinfluence vise donc à rompre le discours positif d’influenceurs sur certains produits, en le remplaçant par un contre-discours de consommateurs ordinaires soumis à des contraintes plus proches de la majorité des consommateurs (budgétaires, de limitation d’espace de stockage, de prise en compte de l’écologie, etc.).

Mieux éduqués, les consommateurs développent une conscience croissante des différentes tentatives de persuasion auxquelles ils sont soumis. Lorsqu’ils perçoivent une tentative de persuasion, ils vont développer des stratégies afin d’y échapper (zapping des publicités télévisuelles ; changement de radio pendant la coupure publicitaire, etc.). Or l’influence digitale reste un outil relativement nouveau à l’échelle de l’histoire des pratiques publicitaires, car il est lié au développement des réseaux sociaux. La connaissance des consommateurs et donc leurs pratiques d’évitement sont ainsi encore au stade de développement.

Ceci fait alors écho à d’autres phénomènes de résistance des consommateurs tels que le boycott, les techniques d’évitement de la publicité (ad blockers, zapping…), les mouvements anticonsuméristes (ou minimalistes) ou encore le téléchargement illégal.

Face au deinfluencing, deux axes sont envisageables pour les marques : recréer de la confiance et se rapprocher des problématiques des consommateurs. Ceci se fondera d’une part sur une transparence irréprochable de la part des influenceurs mais également sur un cadre législatif plus clair qui viendra protéger les consommateurs des abus.

Le contenu même des influenceurs est appelé à s’adapter en incitant moins à la surconsommation non réfléchie, en faisant des analyses plus complètes (basées sur un essai-produit réalisé sur une longue période, montrant différents modes d’utilisation d’un même produit, contextualisant la performance du produit…) ou encore en promouvant des achats plus durables et limitant le gaspillage.

Fréquentation des centres commerciaux en baisse

Fréquentation des centres commerciaux en baisse

 

 

La cinquième vague endémique aura porté un nouveau coup d’arrêt à la fréquentation des centres commerciaux. Nombres de consommateurs ont tendance à changer leur comportement pour éviter trop de promiscuité. Un phénomène qui touche les centres commerciaux mais aussi l’hôtellerie et la restauration. Ainsi dans la restauration, on constate aussi un certain changement des les habitudes chez certains consommateurs mêmes si parallèlement la vente à emporter se développe.La question qui se pose est de savoir si ce tassement sera uniquement conjoncturel ou s’il ne provoquera pas des modifications plus structurelles avec par exemple pour certains produits davantage d’achat via Internet.

 

La fréquentation des commerces spécialisés des métropoles reste loin de son niveau pré-épidémique, d’après la fédération d’enseignes Procos lundi, qui s’inquiète des conséquences du télétravail obligatoire sur la fréquentation des magasins et des restaurants.

A l’approche de la période des soldes, qui débutent le 12 janvier, Procos estime que « tous les centres commerciaux, les grandes rues marchandes situées à proximité de lieux à forte concentration de bureaux, ainsi que les gares des grandes villes sont très fortement touchés, avec une fréquentation en baisse de -30 à -40% » depuis la propagation de la vague du variant Omicron, par rapport à son niveau de 2019.

Par  rapport à 2019, l’activité des magasins reste en 2021 en recul dans l’ensemble du commerce spécialisé (-8,7%), avec des résultats inégaux selon les secteurs.

La chaussure a chuté de 20,3%, le secteur des jouets, des jeux, de la culture et des loisirs de 13,6%. Pour la beauté et la santé la baisse est de 14,4% quand l’habillement a vu ses résultats baisser de 12,5%.

La branche qui a le mieux résisté à la crise est l’équipement pour la maison (+11,4%).

Le passe sanitaire supprimé dans les centres commerciaux

Le passe sanitaire supprimé  dans les centres commerciaux

En France, le passe sanitaire ne sera plus obligatoire à partir de mercredi à l’entrée des centres commerciaux situés dans les départements où le taux d’incidence du coronavirus s’est maintenu sous le seuil des 200 pour 100.000 habitants sur une semaine. Des exceptions subsistent, dans 64 centres commerciaux de plus de 20.000 mètres carrés, situés dans neuf départements

Centres commerciaux Loire-Atlantique: le passe n’est pas obligatoire !

Centres commerciaux Loire-Atlantique: le passe n’est  pas obligatoire !

 

Le pass unitaire n’est plus obligatoire dans les grands centres commerciaux de Loire-Atlantique. Cette décision va évidemment réjouir les acteurs du commerce concerné. Mais c’est d’une certaine manière une sorte de paradoxe. En effet, il n’est peut-être pas judicieux de lever des mesures actuellement dans les zones particulièrement touristiques. La preuve que les pouvoirs publics jouent un jeu d’équilibre dangereux entre problématiques économiques et problématiques sanitaires.

 

En effet noter que les régions à vocation touristique affichent en général un taux d’incidence très au-dessus de la moyenne du faite du brassage des populations locales et des vacanciers en provenance d’autres régions.

 

«En application de cette décision (du Conseil de défense) le passe sanitaire ne sera en conséquence plus demandé dans les 6 plus grands centres commerciaux du département», indiquent les services de l’Etat en Loire-Atlantique dans un communiqué.

La préfecture rappelle que «cette disposition ne remet pas en cause l’ensemble des mesures de prévention» et assure que «bien évidemment, si la situation sanitaire devait évoluer défavorablement, un arrêté prescrivant la mise en place du passe sanitaire sera de nouveau pris».

Passe sanitaire centres commerciaux : l’ambiguïté du conseil constitutionnel

Passe sanitaire centres commerciaux : l’ambiguïté du conseil constitutionnel

Si la nécessité du pass sanitaire est difficilement discutable faute de vaccination obligatoire  ( et aussi de vaccins disponibles), par contre la décision du conseil constitutionnel relative aux centres commerciaux et particulièrement ambigue  ( comme celle d’ailleurs relative à l’annulation de la rupture d’un CDD ). Aussi, le Conseil constitutionnel a validé l’extension du pass à certains centres commerciaux « au-delà d’un certain seuil défini par décret » et si « la gravité des risques de contamination » à l’échelle d’un département le justifie.

 

Il faudrait d’abord faire observer que l’échelle du département n’a guère de pertinence et qu’il  conviendrait de prendre en compte les zones de vie ( résidence et emploi). Le problème c’est que l’administration ne dispose pas de statistiques relatives à ces grandes zones urbaines qui sont concernées. L’avis  sur ce point du conseil constitutionnel est particulièrement obscur pour ne pas dire tordu :

L’autorité préfectorale pourra ainsi mettre en place le pass sanitaire dans les grands magasins et centres commerciaux tout en garantissant « l’accès des personnes aux biens et services de première nécessité ainsi qu’aux moyens de transport accessibles dans l’enceinte de ces magasins et centres », selon la loi adoptée le 25 juillet par le Parlement et validée par le Conseil Constitutionnel.

Passe sanitaire dans les centres commerciaux : une confusion totale

Passe sanitaire dans les centres commerciaux : une confusion totale

. On ne peut pas dire que le conseil d’État ait beaucoup clarifié la situation relative aux conditions de contrôle du pass sanitaire dans les centres commerciaux. On peut même dire que les réticences du conseil d’État apportent davantage de confusion que de clarification. Dans son avis rendu lundi, le Conseil d’Etat souligne donc que la présentation d’un pass sanitaire dans les centres commerciaux est « susceptible de concerner tout particulièrement l’acquisition de biens de première nécessité, notamment alimentaires ». Le gouvernement a annoncé dés hier soir vouloir maintenir l’obligation de présenter un pass sanitaire dans certains centres commerciaux dont la taille sera définie par décret, en tenant compte de l’avis du Conseil d’Etat sur le sujet, a annoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. « Le pass pourra être requis dans les centres commerciaux dès lors que sera garanti l’accès aux biens de première nécessité à l’échelle du territoire », a indiqué M. Attal qui reprend ainsi textuellement l’avis du conseil d’État déjà confus mais sans l’éclairer aucunement.

Cette dernière déclaration a ajouté à la confusion générale sur l’application des mesures et suscité la colère des représentants des centres commerciaux qui ont dénoncé lundi soir l’ »énorme imbroglio » induit par les annonces gouvernementales autour du pass sanitaire qui s’imposera ou pas en fonction de la présence à proximité de commerces de première nécessité.

Passe sanitaire : obligatoire dans les centres commerciaux de 20 000 m

Passe sanitaire : obligatoire dans les centres commerciaux de 20 000 m

 

Seuls les centres commerciaux de 20 000 m² et plus soit environ 400 en France devraient être concerné par l’obligation du path sanitaire obligatoire. «Les chefs d’entreprise ont des inquiétudes, je souhaite les rassurer : nous ferons preuve de compréhension. Nous proposons ainsi que seuls les plus grands centres commerciaux, d’une superficie supérieure à 20.000 mètres carrés, soient concernés», a indiqué le ministre. «Un consensus de la profession sur ce seuil est à portée de main», a-t-il relevé. Un projet de loi doit être adopté en Conseil des ministres lundi, une semaine après les annonces d’Emmanuel Macron.

A priori le contrôle devrait être effectué à l’entrée des centres.

Le passe sanitaire sera également étendu aux trains, aux bars et aux restaurants notamment mais pas au métro et aux trains de banlieue .

 

 

L’impossible contrôle du pass sanitaire dans les centres commerciaux

L’impossible contrôle du pass sanitaire dans les centres commerciaux

350 sites de plus de 20 000 carrés pourraient être concernés par l’obligation de contrôler le pass sanitaire des clients. Plus de la moitié des hypermarchés sont situés dans ces centres commerciaux où passe des millions de clients.

 

Des contrôles à l’entrée paraissent particulièrement complexes voire impossibles à réaliser. Comment en effet imposer non seulement la présentation du pass mais aussi éventuellement l’identité du détenteur ? C’est un peu la même problématique qui a été posée pour les transports de masse dans le métro ou par les trains de banlieue. Là où la promiscuité est pourtant la plus grande,  on a tout simplement abandonné l’idée de contrôle.

« Il va falloir s’attendre à des files, à des tensions, à des problèmes de sécurité publique dans certains quartiers », prévient Gontran Thüring, du CNCC. « Sans compter le coût : dans l’hypothèse de 350 centres concernés il nous faudrait recruter 5 000 personnes pour les contrôles, ce qui revient à 30 000 euros par porte et par mois, sachant que les centres en ont de trois à 15. Recruter un tel nombre d’agents de sécurité, qui n’existent pas, en pleines vacances… » Jacques Creyssel enfonce le clou : « les vigiles et agents de sécurité n’ont pas le droit de contrôler les identités. Nous demandons le renfort des forces de l’ordre, parce que sans cela, ce sera ingérable. Ou alors, il faut admettre l’idée de contrôles aléatoires, comme le préconise la SNCF ». Mais les centres se mettraient en risque : « Ce que l’on sait, c’est que la responsabilité de contrôles mal faits reposera sur celui qui est supposé les effectuer : les sanctions peuvent aller jusqu’à 45 000 euros d’amende et des interdictions d’ouverture », précise Jacques Creyssel.

Pass sanitaire obligatoire dans les centres commerciaux

Pass sanitaire obligatoire dans les centres commerciaux

Comme dans les cafés et les restaurants, les Français devront présenter un pass sanitaire à jour -preuve de test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures ou attestation de vaccination (deux doses administrées il y a plus d’une semaine et non deux, comme l’a annoncé Olivier Véran ce mardi sur France 2) – pour entrer dans un centre commercial, a annoncé lundi soir Emmanuel Macron, le président de la République. Il en sera de même pour le personnel de ces centres. Le problème qui va se poser est évidemment celui du contrôle dans un lieu fréquenté de façon massive.

Échanges commerciaux : encore un déficit en février à 4,8 milliards d’euros

Échanges commerciaux : encore un déficit  en février à 4,8 milliards d’euros

 

 

Le déficit des échanges commerciaux s’est encore aggravée en février pour atteindre 4,8 milliards d’euros. Comme d’habitude, ce déficit s’inscrit dans une tendance de 50 à 60 milliards par an tandis que l’Allemagne en moyenne dégage un bénéfice de 200 milliards !

Si une « atonie globale des échanges » est bien constatée d’après les Douanes, d’autres facteurs géoéconomiques jouent. Ainsi, depuis le Brexit, le 31 décembre 2020, « les échanges avec le Royaume-Uni sont perturbés ». Les exportations vers la Grande-Bretagne se situent à 84% de leur niveau mensuel moyen au second semestre 2020.

Au niveau de la balance des paiements, services inclus donc, le déficit atteint 2,6 milliards d’euros, d’après la Banque de France. Il avait été de deux milliards d’euros en janvier. Le déficit des échanges de biens s’est creusé et l’excédent des échanges de services s’est réduit de 200 millions d’euros. Une baisse notamment liée à un secteur touristique devenu atone en raison des restrictions sanitaires, alors que la France est la première destination touristique mondiale.

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