Archive pour le Tag 'commerciale'

États-Unis–Chine : trêve commerciale

États-Unis–Chine : trêve commerciale

À partir du 14 mai, les États-Unis et la Chine suspendront temporairement la majeure partie des droits de douane prohibitifs qu’ils s’étaient mutuellement imposés. À l’issue de deux jours de négociations à Genève, chacun des deux camps accepte de gommer 115 points de surtaxe. Cela ramène provisoirement les droits de douane sur les produits chinois importés par les États-Unis à 30 %, et les droits de douane sur les produits américains importés par la Chine à 10 %.

La trêve annoncée n’est valable que trois mois. Mais, « les droits de douane chinois ne remonteront pas jusqu’à 145 % », a affirmé lundi Donald Trump qui espère discuter avec son homologue chinois Xi Jinping, « peut-être à la fin de la semaine ». « Nous avons réalisé une remise à zéro complète avec la Chine, après des discussions productives à Genève. Chacun a accepté de réduire les droits de douane imposés depuis le 2 avril.

Guerre commerciale : les États-Unis les plus grosses victimes

Guerre commerciale : les États-Unis les plus grosses victimes


L’augmentation des droits de douane annoncée par le président ne relève pas d’une rationalité commerciale, mais seulement électoraliste, souligne l’économiste Antoine Bouët dans une tribune au « Monde ». Les Etats-Unis risquent d’en pâtir, avant tout au détriment des bas revenus et des classes moyennes.

Donald Trump a donc déclaré la guerre (commerciale) au monde entier avec ses « tarifs réciproques » et annoncé un « Liberation Day » (« jour de libération »), le 2 avril 2025. Des droits de douane augmentés de 20 points de pourcentage pour l’Union européenne, de 34 % pour la Chine, de 37 % pour le Bangladesh…

La liste s’allonge ad nauseam. Ils s’ajoutent à des décisions de début de mandat : taxation supplémentaire universelle de 25 % des importations d’acier, d’aluminium et de produits dérivés, et d’automobiles, mais aussi des droits de douane appliqués au Canada et au Mexique, pourtant membres avec les Etats-Unis de l’accord de libre-échange nord-américain.

A la suite du « Liberation Day », la Chine et les Etats-Unis se sont livrés à une guerre douanière sans précédent : représailles, contre-représailles… avec, finalement, de chaque côté, des tarifs bien au-dessus de 100 %. Le Canada et l’Union européenne ont aussi annoncé des représailles contre les Etats-Unis.

Le 9 avril, volte-face du président américain, qui annonce une pause de quatre-vingt-dix jours dans l’application de ses tarifs réciproques. Puis le 12 avril, les produits électroniques sont exemptés de surcharge tarifaire. Là aussi, la décision est présentée comme temporaire.

Une baisse du PIB mondial

Imaginons qu’il n’y ait eu aucun recul après le « Liberation Day » et que les tarifs réciproques, ainsi que les représailles annoncées, aient été appliqués. Selon une première estimation du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), le tarif douanier américain serait passé de 2,6 % au début du premier mandat Trump à plus de 30 % aujourd’hui.

Cette guerre commerciale de début 2025 impliquerait à terme une baisse du produit intérieur brut (PIB) mondial de presque 0,8 % et du commerce mondial de biens de 4,2 %. Cette perte de PIB mondial est le coût d’une moindre rationalité dans l’organisation de la production mondiale. Elle ne tient pas compte de l’incertitude qui est aujourd’hui à son maximum et qui pèsera forcément sur l’investissement et la croissance dans le monde.

Guerre commerciale : Pas de récession……. cette année ?

Guerre commerciale :P as de récession cette année ?

Les droits de Trump vont affecter l’économie mondiale et provoquer un ralentissement cette année mais sans la faire basculer en récession, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis, en vigueur depuis le 5 avril, et jusque 145% sur les produits chinois, au-delà des taxes existantes avant son retour à la Maison Blanche.

Les droits de douane appliqués désormais aux États-Unis se situent autour de 20%, en tenant compte des dernières exemptions annoncées vendredi sur les semi-conducteurs et produits électroniques, soit un niveau qui n’avait pas été atteint depuis près d’un siècle.

Guerre commerciale : Le danger de l’instabilité de Trump

Guerre commerciale : Le danger de l’instabilité de Trump


Du « Liberation Day » à la capitulation. Ainsi va le monde de Donald Trump  : du grand baratin au grand n’importe quoi. La semaine qui s’achève a été marquée par la tempête provoquée par l’offensive du président américain sur les droits de douane… avant l’annonce d’un moratoire de quatre-vingt-dix jours sur leur application. De quoi rendre fous les économistes et les dirigeants politiques les plus aguerris  !

Par Bruno Jeudi dans La Tribune

La versatilité de Trump pourrait prêter à sourire si elle ne paralysait pas l’économie du monde entier et n’engendrait pas une inquiétante volatilité des Bourses. Ainsi, en France, Bercy a abaissé à 0,7 % la prévision de croissance pour 2025 au lieu de 0,9 %.

En transformant le Bureau ovale en table de poker, Trump érige le bluff en mode de gouvernance et le caprice comme ligne de conduite. Ses outrances verbales contrastent singulièrement avec les sages conseils prodigués par un de ses illustres prédécesseurs, Abraham Lincoln, pour qui « mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile que parler et n’en laisser aucun doute ».

Les incroyables volte-face du leader républicain font de lui un personnage digne des héros de Martin Scorsese. Comment ne pas songer, à la vue de
ses fulminations et de ses décisions hasardeuses, aux titres des films du grand réalisateur  : Casino, Les Affranchis et, bien sûr, Le Loup de Wall Street ? Donald Trump est en effet soupçonné par des élus démocrates d’avoir commis un délit d’initié grâce à ses annonces contradictoires et successives. En tout cas, il met les nerfs à vif de tous et transforme la vie économique en une grotesque valse des pantins ! Hélas, ce tournis permanent n’est pas terminé.

Les excès de Trump offrent en tout cas une leçon édifiante à tous les défenseurs du protectionnisme. Les responsables politiques français qui vantent cette fermeture des frontières à grand renfort de discours populistes depuis tant d’années sont plus mesurés devant les conséquences dévastatrices de la politique trumpiste.

Le « protectionnisme intelligent » prôné par Marine Le Pen ou le « protectionnisme solidaire » défendu par Jean-Luc Mélenchon sont en décalage avec la réalité d’une interdépendance des économies. Certes, une régulation de cette mondialisation s’impose. Mais faire fi du libre-échange, c’est accepter que l’éléphant trumpien brise la porcelaine de Limoges  !

Un cas concret suffit pour éclairer le problème  : l’iPhone, symbole américain par excellence, est un produit « made in monde », huit pays au minimum intervenant dans sa fabrication dont la Chine… Face à des consommateurs et à des salariés victimes des dérives d’un protectionnisme dogmatique, il sera alors difficile aux partis souverainistes de l’Hexagone de se dédouaner de leurs responsabilités.

Lors des prochaines élections, leurs leaders pourraient connaître un déficit de popularité et apparaître… d’un commerce fort peu agréable aux yeux de citoyens floués par la rhétorique de démagogues uniquement soucieux de faire prospérer leur boutique politique.

Guerre commerciale US: Trump pourrait bien encore changer

Guerre commerciale US: Trump pourrait bien encore changer:

Pour justifier la guerre commerciale qu’il a engagée, Donald Trump se réfère à son prédécesseur William McKinley, président protectionniste à la charnière des XIXᵉ et XXᵉ siècles. Mais ce qui est peu connu, relève Pascal Riché, dans sa chronique au « Monde », c’est que ce président avait fini par regretter son approche agressive des échanges.

Ce mercredi 2 avril, baptisé « Liberation Day » par Donald Trump, la guerre commerciale totale qu’il a lancée est entrée dans le dur, avec l’annonce d’une nouvelle salve de taxes douanières. Elles viseront, a-t-il dit depuis la roseraie de la Maison Blanche, les produits des (très nombreux) partenaires « qui nous arnaquent ». A partir du jeudi 3 avril, notamment, toutes les automobiles importées doivent être taxées à 25 %, comme le sont déjà l’acier et l’aluminium achetés à l’étranger… La quasi-totalité des économistes crient au fou, mais le fou n’en a cure.

Donald Trump s’inspire d’un modèle qui sent la naphtaline : William McKinley, son prédécesseur à la Maison Blanche de 1897 à 1901. « Nous étions un pays très riche [à cette époque], et nous allons faire de même aujourd’hui », assurait-il pendant la campagne, oubliant la sinistre part d’ombre de ce qu’on appelle le « Gilded Age » (« âge doré » ou « âge du toc ») : la pauvreté avait atteint des proportions monstrueuses et les gouvernements étaient gangrenés par la corruption. A lire les historiens, à l’exception de grandes fortunes, John D. Rockefeller dans le pétrole, J. P. Morgan dans la finance et autre Andrew Carnegie dans l’acier, très peu d’Américains ont bien vécu cette fin de XIXᵉ siècle.

Donald Trump adore William McKinley parce que, dit-il, c’était un « un businessman à succès » – en fait pas du tout : c’était un avocat – et sans doute aussi parce qu’au terme d’une guerre très courte il avait amené l’Espagne à céder Cuba, Porto Rico et les Philippines aux Etats-Unis. Surtout, s’enthousiasme-t-il, William McKinley est « The Tariff King », celui qui a « rendu notre pays très prospère grâce aux droits de douane et à son talent ». Il l’aime tellement qu’il a décidé, dès son investiture, de rendre au plus haut sommet des Etats-Unis le nom de mont McKinley qu’il a longtemps porté. Sous Barack Obama, le nom autochtone, Denali, avait en effet été restitué à cette montagne d’Alaska. Du wokisme aux yeux des trumpistes.

Guerre commerciale : Les États-Unis seront surtout les victimes

Guerre commerciale : Les États-Unis seront surtout les victimes ( BDF)

Dans un entretien accordé à La Tribune dimanche, le gouverneur de la Banque de France est revenu sur la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, et dont les premiers effets se font déjà sentir sur l’activité.

Pour François Villeroy de Galhau, la nouvelle administration, aux commandes des États-Unis depuis environ deux mois, met à mal la stabilité de l’activité outre-Atlantique, avec une «imprévisibilité» qu’exècrent les chefs d’entreprise. Le tout, en promettant de déréglementer à foison le monde économique, malgré les risques que cela implique. «En encourageant les crypto-actifs et la finance non-bancaire, l’administration américaine sème les germes d’ébranlements futurs», avertit-il ainsi, jugeant même que le pays risquait «de pécher par négligence».

Le gouverneur va même plus loin, estimant que cette dérégulation pose les bases d’une crise économique à venir outre-Atlantique. «Beaucoup anticipaient début 2025 un boom de croissance aux États-Unis, et on s’attendait à voir monter le cours des actions américaines et du dollar. Or, c’est le contraire qui se passe ! Le protectionnisme est très négatif pour tous. Mais il pénalise d’abord les États-Unis». Un exemple de «but contre son camp», juge François Villeroy de Galhau, reprenant des termes déjà employés cette semaine sur France Inter.

La «stretchflation»: Technique commerciale pour augmenter les prix en douce

La  «stretchflation»: Technique commerciale pour augmenter les prix en douce

Après la «shrinkflation» , consistant à réduire la quantité d’un produit vendu au même prix, c’est aussi  la «stretchflation», qui consiste certes le poids le  poids mais encore davantage le prix. 

Les industriels n’hésitent pas à utiliser cette technique légale mais peu honnête envers les consommateurs. Concrètement, elle consiste à augmenter le poids d’un produit, tout en appliquant une plus forte hausse de prix en parallèle.

Un groupe industriel explique avoir conçu «un nouveau portefeuille simplifié et de nouveaux formats» en mai dernier. «Sans modifier les dimensions des paquets actuels, la quantité  augmente, ce qui permet de réduire l’espace vide et de garantir plus de générosité, de partage et de convivialité . Cette évolution est indiquée d’une manière claire et transparente sur les packs concernés avec une mention cette  évolution des formats s’accompagne d’une augmentation du prix au kilogramme permettant ainsi à la marque de mieux structurer son offre et de revaloriser son positionnement, tout en restant accessible».

 

Black Friday : Une arnaque commerciale ?

Black Friday : Une une arnaque commerciale

Il y a sans doute quelque chose de contradictoire entre les objectifs environnementaux qui visent à ralentir voire à supprimer certaines consommations inutiles et en même temps multiplier les événements pour inciter les ménages à acheter.

Un événement qui évidemment n’est pas uniquement français ou européen mais importé des États-Unis et qui pourrait constituer comme certaines seules- pas toutes–une sorte d’arnaque. Comment comprendre qu’on puisse en effet vendre des produits à des prix sacrifiés sans mettre en cause la rentabilité du commerce. La vérité c’est que certains produits sont achetés de manière spécifique en prévision de ces événements de solde et ne constitue pas vraiment une affaire compte-tenu de leur médiocre qualité.

À force de multiplier les événements commerciaux, on banalise aussi le concept de soldes qui sont maintenant en réalité pratiquée chaque jour sur certains produits.

On peut comprendre que dans la période où le pouvoir d’achat est largement entamé que les commerçants tentent par tous les moyens de compenser la baisse constatée de consommation. Par contre, ajouter encore un jour de promotion commerciale dans l’année pourrait bien relever d’une arnaque.

Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox influenceurs Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Intox Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Internet: 30 gros influenceurs épinglés pour fraude commerciale et fiscale

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction.

Sur France Info, Bruno Le Maire a dévoilé mercredi matin les résultats de la dernière campagne de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à leur encontre.

Sur les 50 influenceurs contrôlés au cours du premier trimestre 2023, 30 étaient en situation d’infraction, passible de poursuite pour pratiques commerciales trompeuses. Le signe pour Bruno Le Maire d’un besoin urgent de régulation du secteur. Et ce pour empêcher qu’il ne devienne un «Far West» numérique. Le ministre de l’Économie compte même placarder publiquement les noms des influenceurs fautifs.

À la demande de Bercy, la DGCCRF a musclé les contrôles depuis décembre 2022, au point d’en avoir réalisé autant en un trimestre que pendant toute l’année dernière. Dans les 30 influenceurs en état d’infractions, «aucun n’était transparent quant au caractère commercial de sa démarche et l’identité de la personne pour le compte de laquelle il agissait», précise l’autorité de contrôle des fraudes dans un communiqué. En découlera le «prononcé de 18 injonctions de cesser des pratiques illicites, et à 16 procès-verbaux pénaux». Et le communiqué confirme que «Bruno Le Maire et la DGCCRF rendront publiques les mesures prises à l’encontre de certains influenceurs dans une optique de sensibilisation aux enjeux de loyauté».

Le 9 mai, une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux sera votée au Sénat, après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale. Ce texte devrait donner «un cadre clair et plus sécurisant pour le consommateur», renforcer les pouvoirs de la DGCCRF pour faire cesser plus rapidement les comportements illicites, et réaffirmer «les obligations des plateformes numériques [...] concernant la lutte contre les contenus illicites et la modération des comptes d’influenceurs».

Economie-Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

Economie-Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

La situation de la balance commerciale constitue en quelque sorte le principal indicateur de compétitivité d’un pays. Malheureusement le déficit record de la France témoigne du déclin du pays en particulier concernant son industrie.

Après un déficit commercial record en 2021, la balance des échanges de biens de la France a enregistré un plongeon historique en 2022 à 164 milliards d’euros. « Sur ce total, la moitié est imputable à cette balance énergétique et l’autre moitié est liée au déficit structurel qui lui se maintient », indiquait ce mardi le ministre du commerce extérieur.En cause surtout , le manque de compétitivité et l’écroulement de l’industrie dans le pays.

« Ce déficit structurel s’explique par la désindustrialisation du pays. Vingt-cinq ans de désindustrialisation se paient très cher », a- dit Olivier Becht, ministre du commerce extérieur.
Le gouvernement compte justement inverser la tendance et veut mettre l’accent sur la réindustrialisation pour relancer l’activité à l’international, après des années de baisse de la part de l’industrie dans la production. « Quand on regarde nos voisins, on a encore une marche, voire deux, voire trois, que l’on pourrait monter si nous avions une meilleure culture de l’international », a encore affirmé Olivier Becht, ministre du commerce extérieur .

Le déficit enregistré en 2022 est deux fois supérieur à celui de 2021 et 2,5 fois plus haut que la moyenne de la dernière décennie. « Le chiffre global de 2022 n’est pas une surprise. Il vient confirmer les chiffres des 11 premiers mois de l’année », expose Denis Ferrand, économiste et directeur général à COE-Rexecode interrogé par La Tribune.

>Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

Après un déficit commercial record en 2021, la balance des échanges de biens de la France a enregistré un plongeon historique en 2022 à 164 milliards d’euros. « Sur ce total, la moitié est imputable à cette balance énergétique et l’autre moitié est liée au déficit structurel qui lui se maintient », indiquait ce mardi le ministre du commerce extérieur.En cause surtout , le manque de compétitivité et l’écroulement de l’industrie dans le pays.

« Ce déficit structurel s’explique par la désindustrialisation du pays. Vingt-cinq ans de désindustrialisation se paient très cher », a- dit Olivier Becht, ministre du commerce extérieur.
Le gouvernement compte justement inverser la tendance et veut mettre l’accent sur la réindustrialisation pour relancer l’activité à l’international, après des années de baisse de la part de l’industrie dans la production. « Quand on regarde nos voisins, on a encore une marche, voire deux, voire trois, que l’on pourrait monter si nous avions une meilleure culture de l’international », a encore affirmé Olivier Becht, ministre du commerce extérieur .

Le déficit enregistré en 2022 est deux fois supérieur à celui de 2021 et 2,5 fois plus haut que la moyenne de la dernière décennie. « Le chiffre global de 2022 n’est pas une surprise. Il vient confirmer les chiffres des 11 premiers mois de l’année », expose Denis Ferrand, économiste et directeur général à COE-Rexecode interrogé par La Tribune.

Commerce extérieur : déficit record de la balance commerciale

Commerce extérieur : déficit record de la balance commerciale


La balance commerciale constitue le principal indicateur de la compétitivité d’un pays. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

En 2022, le solde du commerce extérieur a atteint un déficit de 86 milliards d’euros pour les biens et les services (- 55 milliards d’euros supplémentaires entre 2021 et 2022). Pour les seuls biens, la situation est plus qu’inquiétante : – 161 milliards d’euros, avec une augmentation du déficit de 75 milliards d’euros sur la même période. L’ensemble des secteurs industriels sont concernés.
France agricole.

En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République. Les principales observation de ce groupe:

Un réveil tardif

La crise de la Covid-19 a précipité la prise de conscience de notre inquiétante dépendance vis-à-vis de l’étranger pour des secteurs économiques stratégiques. En d’autres termes, la crise sanitaire a souligné le caractère impérieux de la nécessité de renforcer notre indépendance dans certains secteurs.

Ce réveil des consciences a été amplifié par les répercussions résultant des sanctions prises à l’encontre de la Russie dans le cadre du conflit russo-ukrainien. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un choc majeur sur les marchés des matières premières, notamment en matière d’énergie.

La situation préoccupante en matière d’électricité possède des explications directement liées aux politiques publiques françaises et à l’impréparation gouvernementale en matière de mix électrique. Celles-ci sont de trois ordres : conséquence de la crise en Ukraine et des tensions sur le marché du gaz, dysfonctionnements importants du parc nucléaire de l’Hexagone et retard de développement des énergies renouvelables ».

la désindustrialisation

D’après l’INSEE, « en presque trois décennies, la France a perdu près de deux millions d’emplois industriels ». Les délocalisations et la désindustrialisation restent un problème préoccupant en France et inquiètent l’opinion publique. La France est « malade » de sa désindustrialisation dont les premiers effets ont commencé à être plus clairement perceptibles à partir du milieu des années 1980, à la faveur de la concurrence exercée par les pays à bas salaires.

Dans son ouvrage intitulé « Désindustrialisation de la France », Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, retrace l’histoire de la désindustrialisation massive et sans précédent de la France de 1995 à 2015. A juste titre, il fait remarquer que « les chiffres sont éloquents : il y a aujourd’hui 7,5 millions d’emplois dans l’industrie allemande, contre 2,7 millions dans l’industrie française ». Dans une interview donnée sur Europe1 le 13 septembre 2022, l’auteur de l’ouvrage déclare : « Aujourd’hui, l’industrie française compte six millions de salariés à l’étranger […] L’élite industrielle française a pris sa décision : L’industrie , ce n’est plus jamais en France ».

« Au lieu de faire le choix d’une économie de l’offre, complémentaire d’une économie de la demande, on a privilégié cette dernière, financée par la dette et génératrice d’un effondrement de notre balance commerciale » déplore Christian Prat Dit Hauret, professeur à l’IAE – Université de Bordeaux.

La hausse de la facture énergétique n’explique qu’une partie du creusement du déficit. Dans un rapport de la Cour des comptes publié en 2022, intitulé « Les dispositifs de soutien à l’exportation », souligne que depuis 15 ans notre commerce extérieur connaît des difficultés croissantes et que la balance commerciale ne cesse de se dégrader. Parmi les facteurs qui expliquent la dégradation de la performance française en matière d’exportations de biens, le rapport évoque les faiblesses structurelles de notre économie et une compétitivité insuffisante auxquelles s’est ajoutée la montée en puissance commerciale des pays émergents, surtout de la Chine. A la différence d’autres pays du G7 tels que l’Allemagne et l’Italie, la France n’a pas été capable de résister. Comme le souligne la Cour des Comptes, « le faible dynamisme des exportations, en comparaison de celui des importations, place la France en situation récurrente de déficit extérieur ». Nous sommes devenues une économie essentiellement basée sur les services.

D’après un sondage mené par l’IFOP en novembre 2021, « les idées déclinistes rencontrent une audience réelle dans la population puisque 65 % des Français adhèrent à l’idée selon laquelle la France est un pays en déclin » […] « Il est frappant de constater que les idées déclinistes rencontrent un écho majoritaire dans la quasi-totalité des strates de la société française, quel que soit le genre, l’âge, ou encore la catégorie socio-professionnelle de la personne interrogée. L’idée d’un déclin du pays est à peu près autant partagée par les Français appartenant aux catégories aisées (65 %) que par ceux des catégories pauvres (69 %). Enfin, il convient de noter, toujours après ce sondage, « que pour 68 % des sondés le déclin est plus prononcé en France que dans les autres grands pays européens ».

Economie et Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

Economie et Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

La balance commerciale constitue le principal indicateur de la compétitivité d’un pays. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

En 2022, le solde du commerce extérieur a atteint un déficit de 86 milliards d’euros pour les biens et les services (- 55 milliards d’euros supplémentaires entre 2021 et 2022). Pour les seuls biens, la situation est plus qu’inquiétante : – 161 milliards d’euros, avec une augmentation du déficit de 75 milliards d’euros sur la même période. L’ensemble des secteurs industriels sont concernés.
France agricole.

En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République. Les principales observation de ce groupe:

Un réveil tardif

La crise de la Covid-19 a précipité la prise de conscience de notre inquiétante dépendance vis-à-vis de l’étranger pour des secteurs économiques stratégiques. En d’autres termes, la crise sanitaire a souligné le caractère impérieux de la nécessité de renforcer notre indépendance dans certains secteurs.

Ce réveil des consciences a été amplifié par les répercussions résultant des sanctions prises à l’encontre de la Russie dans le cadre du conflit russo-ukrainien. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un choc majeur sur les marchés des matières premières, notamment en matière d’énergie.

La situation préoccupante en matière d’électricité possède des explications directement liées aux politiques publiques françaises et à l’impréparation gouvernementale en matière de mix électrique. Celles-ci sont de trois ordres : conséquence de la crise en Ukraine et des tensions sur le marché du gaz, dysfonctionnements importants du parc nucléaire de l’Hexagone et retard de développement des énergies renouvelables ».

la désindustrialisation

D’après l’INSEE, « en presque trois décennies, la France a perdu près de deux millions d’emplois industriels ». Les délocalisations et la désindustrialisation restent un problème préoccupant en France et inquiètent l’opinion publique. La France est « malade » de sa désindustrialisation dont les premiers effets ont commencé à être plus clairement perceptibles à partir du milieu des années 1980, à la faveur de la concurrence exercée par les pays à bas salaires.

Dans son ouvrage intitulé « Désindustrialisation de la France », Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, retrace l’histoire de la désindustrialisation massive et sans précédent de la France de 1995 à 2015. A juste titre, il fait remarquer que « les chiffres sont éloquents : il y a aujourd’hui 7,5 millions d’emplois dans l’industrie allemande, contre 2,7 millions dans l’industrie française ». Dans une interview donnée sur Europe1 le 13 septembre 2022, l’auteur de l’ouvrage déclare : « Aujourd’hui, l’industrie française compte six millions de salariés à l’étranger […] L’élite industrielle française a pris sa décision : L’industrie , ce n’est plus jamais en France ».

« Au lieu de faire le choix d’une économie de l’offre, complémentaire d’une économie de la demande, on a privilégié cette dernière, financée par la dette et génératrice d’un effondrement de notre balance commerciale » déplore Christian Prat Dit Hauret, professeur à l’IAE – Université de Bordeaux.

La hausse de la facture énergétique n’explique qu’une partie du creusement du déficit. Dans un rapport de la Cour des comptes publié en 2022, intitulé « Les dispositifs de soutien à l’exportation », souligne que depuis 15 ans notre commerce extérieur connaît des difficultés croissantes et que la balance commerciale ne cesse de se dégrader. Parmi les facteurs qui expliquent la dégradation de la performance française en matière d’exportations de biens, le rapport évoque les faiblesses structurelles de notre économie et une compétitivité insuffisante auxquelles s’est ajoutée la montée en puissance commerciale des pays émergents, surtout de la Chine. A la différence d’autres pays du G7 tels que l’Allemagne et l’Italie, la France n’a pas été capable de résister. Comme le souligne la Cour des Comptes, « le faible dynamisme des exportations, en comparaison de celui des importations, place la France en situation récurrente de déficit extérieur ». Nous sommes devenues une économie essentiellement basée sur les services.

D’après un sondage mené par l’IFOP en novembre 2021, « les idées déclinistes rencontrent une audience réelle dans la population puisque 65 % des Français adhèrent à l’idée selon laquelle la France est un pays en déclin » […] « Il est frappant de constater que les idées déclinistes rencontrent un écho majoritaire dans la quasi-totalité des strates de la société française, quel que soit le genre, l’âge, ou encore la catégorie socio-professionnelle de la personne interrogée. L’idée d’un déclin du pays est à peu près autant partagée par les Français appartenant aux catégories aisées (65 %) que par ceux des catégories pauvres (69 %). Enfin, il convient de noter, toujours après ce sondage, « que pour 68 % des sondés le déclin est plus prononcé en France que dans les autres grands pays européens ».

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol