Archive pour le Tag 'Commerce'

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Couper la Russie du commerce juteux

Couper la Russie du commerce juteux

La rivalité qui opposa l’Angleterre à la France, de Louis XIV à Napoléon, fut aussi commerciale, et eut des conséquences économiques à long terme, rappelle Pierre-Cyrille Hautcœur, directeur d’études à l’EHESS, dans sa chronique au « Monde ».

Les ressources essentielles de la Russie sont surtout constituées par son commerce de charbon ,de gaz et de pétrole dont la plus grande partie est importée par l’Occident au prix du marché. Certes ces ressources pourront être commercialisées vers la Chine mais à des conditions financières moins  avantageuses. NDLR

 

Chronique.Les sanctions économiques mises en place contre l’économie russe n’ont fait l’objet que de très peu de réflexions préalables. Selon les activités touchées, et selon leur durée – aujourd’hui imprévisible mais potentiellement longue –, leurs effets peuvent s’avérer importants et très différents de ce que l’on imagine a priori. Un exemple historique permet de le comprendre.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mercantilisme fut moins une politique économique qu’un outil commercial au service des rivalités entre nations européennes. Au-delà des périodes de guerre – très fréquentes –, où les blocus des ports ennemis et l’arraisonnement des navires marchands par les flottes de guerre et les corsaires étaient une pratique courante, le protectionnisme (la taxation massive des importations) ou le monopole colonial (le commerce des denrées réservé aux commerçants de la métropole) visent à affaiblir les adversaires stratégiques.

La longue rivalité franco-anglaise qui dure au moins du règne de Louis XIV (de 1643 à 1715) à la bataille de Waterloo (1815), que l’on a qualifiée de « seconde guerre de cent ans », voit ces comportements revenir de manière récurrente. Le développement de la Royal Navy, qui représente une dépense considérable pour le gouvernement anglais, est au service d’une expansion tant commerciale que militaire, qui passe largement par l’appropriation « à main armée » du commerce et des colonies des autres puissances ; ainsi du Canada, perdu par la France à l’issue de la guerre de Sept Ans (1756-1763).

Comme l’a rappelé Guillaume Daudin, professeur à l’université Paris-Dauphine, lors d’une conférence à l’Ecole d’économie de Paris le 23 mars, l’objectif premier de l’Angleterre était d’affaiblir de manière permanente le commerce de son principal adversaire stratégique en Europe. Or, si durant les conflits armés, la supériorité navale réduisait, parfois significativement, les échanges maritimes français, ceux-ci reprenaient vigoureusement dès la paix revenue, de sorte que, au moins jusqu’à la Révolution, le commerce extérieur français croît tout aussi vite que l’anglais.

La stratégie britannique n’est donc pas tant de réduire temporairement ce commerce que d’amener les commerçants français à réorienter leur activité vers d’autres partenaires et d’autres produits. La France est ainsi écartée des produits les plus profitables du commerce international et doit procéder à des réallocations de ressources coûteuses, mais il n’est pas certain que cela soit un désavantage à long terme. Car le commerce français s’oriente alors plus vers le continent (Allemagne, Pays-Bas, Italie, Suisse) et vers la transformation à haute valeur ajoutée de matières premières nationales en produits de luxe.

 

E-commerce: Perspective et limite

E-commerce: Perspective et  limite

 

Dans une interview accordée à La Tribune, Vincent Chabault, sociologue à l’Université de Paris, spécialiste du commerce et de la consommation et auteur d’Eloge du magasin (Gallimard, 2020), analyse dans le détail les différentes tendances de la consommation numérique .

 

Intreview de Vincent Chabault, sociologue à l’Université de Paris, spécialiste du commerce et de la consommation et auteur d’Eloge du magasin (Gallimard, 2020), (Crédits : F.Mantovani/Gallimard) ( dans la Tribune)

 La crise sanitaire a amplifié la croissance du e-commerce qui était déjà forte les années précédentes. Les confinements et les contraintes sanitaires qui l’ont accompagnée ont entraîné un fort développement de la demande et de l’offre avec, dans certains secteurs, un véritable coup d’accélérateur. Jusqu’où le e-commerce peut-il aller. Peut-il tuer le commerce « physique » à long terme ?

Vincent Chabault - La crise a en effet accéléré des tendances qui étaient préexistantes. Le gros changement est aussi d’ordre psychologique dans la mesure où, aujourd’hui, la norme du magasin connecté, quelle que soit sa taille, s’est imposée. Pendant la crise, et notamment pendant les deux confinements, il y a eu une forte digitalisation de tous les magasins. Y compris de ceux, comme la grande distribution et surtout le petit commerce, qui se méfiaient de cette révolution numérique car ils ne la maîtrisaient pas. Désormais, ces outils numériques au service du commerce de détail ne sont plus vus comme une menace, mais bel et bien comme un outil de développement économique, surtout en temps de confinement. Dans la grande distribution le « drive » a explosé, notamment pour les produits frais, ce qui n’était pas le cas auparavant. Il a également progressé sous d’autres formes comme les « drives fermiers » au printemps 2020, quand les marchés étaient fermés, organisés avec des circuits courts avec l’aide des chambres d’agriculture et des prestataires numériques comme Cagette.net. Dans les petits commerces, les librairies, les artisans alimentaires, les boucheries… le « click and collect », davantage que la livraison à domicile, s’est renforcé.
 
Aujourd’hui, les magasins sont ouverts. La croissance du e-commerce est-t-elle aussi forte ?
Nous ne sommes pas encore revenus à la normale. Nous constatons néanmoins que dès que les magasins rouvrent en mode non dégradé, quand les routines d’achat reprennent un peu, les services numériques connaissent un reflux. En ce moment, il y a moins de livraisons, moins de « click and collect »… Pour autant, il existe des routines d’achat qui avaient basculé vers le numérique et qui perdurent depuis la réouverture des magasins. On le voit notamment dans l’alimentaire, avec le « drive  voiture », les livraisons à domicile, et, dans des villes comme Paris, le « drive piéton ». Résultat, il y a une polarisation du modèle commercial avec l’émergence de deux logiques de consommation : la première concerne la consommation de flux, de ravitaillement régulier, le « fond de placard »… Là, le numérique sous la forme du « drive » (voiture ou piéton), de la livraison voire du « quick commerce », va encore progresser aux dépens des hypermarchés et des centres commerciaux de périphérie, qui me semblent les plus menacés par l’essor du e-commerce. L’autre logique de consommation correspond à une consommation ponctuelle, d’exception, à forte dimension gastronomique pour les artisans alimentaires ou culturelle pour ce qui concerne les librairies, pour laquelle le magasin conserve sa légitimité pour son rôle de conseil, de relation, d’expertise…Cette polarisation de l’appareil commercial va probablement se renforcer dans les années à venir. S’il ne va pas remplacer le commerce classique, il est clair que pour une certaine forme de consommation, le e-commerce va effectivement progresser énormément aux dépens du réseau classique.
 
Pourquoi cette logique de consommation échappe-t-elle au e-commerce ?
Je pense que le shopping, la flânerie, les courses ponctuelles ont un avenir car la consommation n’est pas qu’une affaire d’économie. Faire du shopping est une activité socio- culturelle. C’est une pratique qui comporte une dimension identitaire et relationnelle forte et elle s’inscrit dans des liens sociaux et des sociabilités. Les adolescents par exemple fréquentent beaucoup les centres commerciaux. Par ailleurs, il faut aussi reconnaître qu’un certain nombre de produits passent difficilement par le e-commerce.

 

Commerce extérieur: un déficit mortel

Commerce extérieur: un déficit mortel 
Le déficit commercial français a atteint 9 milliards d’euros en novembre en moyenne d’après Bercy le déficit commercial de la France devrait approcher les 90 milliards c’est-à-dire encore beaucoup plus que la moyenne habituelle de 60 milliards quand cette même moyenne en Allemagne fait paraître un profit proche de 200 milliards.

La balance commerciale constitue en faite le véritable indicateur de compétitivité du pays. Or la France n’est plus depuis longtemps une puissance industrielle et elle est de moins une puissance agricole. La croissance repose essentiellement sur la consommation des ménages de produits en très grande majorité importée.

Sur le seul mois de novembre, le déficit extérieur s’est creusé à 9,7 milliards d’euros, soit 2 milliards de plus qu’en octobre. A titre de comparaison, il n’était que de 4,5 milliards en janvier 2021.

La France subit de plein fouet le renchérissement de ses importations. Celles-ci ont atteint un niveau « historique » de 52,5 milliards en moyenne mobile sur trois mois et de 53,7 milliards en novembre. Sur onze mois, « les importations n’ont augmenté que de 2,6 % en volume, contre 20,1 % en valeur », précisent les Douanes. Ce phénomène est notamment visible sur la facture énergétique. L’addition a été alourdie par les tensions très fortes sur les cours du pétrole, du gaz et de l’électricité liées à la reprise mondiale.

A cela, s’est aussi ajouté un élément spécifique défavorable à l’Hexagone : du fait de la météo hivernale et de la mise à l’arrêt forcé de plusieurs réacteurs nucléaires, il a été dans l’incapacité de répondre à la demande intérieure. Résultat : traditionnellement exportatrice d’électricité, la France s’est retrouvée en position d’importatrice nette en novembre, à un moment où les cours s’envolaient. De quoi creuser considérablement les déficits sur les produits énergétiques, à 5,3 milliards contre 3,7 milliards deux mois plus tôt.

Mais malgré le retour des exportations à leur niveau d’avril 2019 (44 milliards en novembre), la performance hexagonale n’est guère plus brillante sur les autres produits : le solde commercial sur les biens d’investissement et sur les biens de consommation s’est également détérioré. Là encore, cela s’explique par un gonflement du montant des importations lié aux hausses de prix constatées aussi bien sur les matières premières autres que l’énergie (bois, métaux, céréales etc.) que sur les biens manufacturés.

Tribunaux de commerce: Les plus pauvres de la justice

Tribunaux de commerce:  Les plus pauvres de la justice 

 

Rendue par des juges bénévoles, la justice commerciale française est de qualité mais souffre d’un manque criant de moyens, alerte Jean Messinesi, ancien président du tribunal de commerce de Paris, dans une tribune au « Monde ».

En France, on parle peu de la justice commerciale. Certes, tous les quinze ans, quelques beaux esprits dénoncent une prétendue corruption des juges et des auxiliaires de justice. Et puis, le silence retombe et enveloppe de nouveau l’activité des tribunaux de commerce, qui pourtant rendent en année normale près de 60 000 décisions de contentieux au fond et plus de 50 000 décisions en matière de difficultés des entreprises. De leur côté, les magistrats professionnels considèrent avec condescendance ces juges bénévoles qu’on appelle « juges consulaires », commerçants et chefs d’entreprise élus par leurs pairs. Ils ont pourtant prononcé le même serment qu’eux et rendent la justice, comme eux, au nom du peuple français.

 

Notre justice commerciale mérite-t-elle qu’on l’ignore ou qu’on la méprise ? Globalement, 14 % des décisions des tribunaux de commerce font l’objet d’appel, contre 24 % pour les décisions rendues par les anciens tribunaux de grande instance. Ce chiffre est encore plus bas pour les décisions rendues par les grands tribunaux de commerce ; ainsi, à Paris, le taux d’appel est-il de 10 %, et le taux d’infirmation de 3 %. Cela, qui peut irriter les magistrats professionnels, s’explique par le haut niveau de recrutement des juges consulaires, par leur expérience professionnelle, par leur engagement et l’idée qu’ils se font de leur mission. Ils n’ont pas fait l’Ecole nationale de la magistrature (ENM), mais ils reçoivent, au moins au sein des grands tribunaux, une formation très solide, sanctionnée par un examen.

 

La France compte 134 tribunaux de commerce et plus de 3 200 juges consulaires. Les six tribunaux qui ont plus de 60 juges – Paris en a 180 – traitent près de 35 % des quelque 60 000 affaires contentieuses annuelles. Certains tribunaux comptent moins de 12 juges et traitent annuellement en moyenne 60 dossiers de contentieux et 20 dossiers d’entreprises en difficulté.Sans doute faudrait-il fermer au moins 30 petits tribunaux, mais cela est d’autant plus politiquement difficile qu’ils ne coûtent rien, ou presque. Il faudrait les rattacher à des tribunaux de taille respectable, dont les juges, autonomes, rendent des décisions très sérieusement rédigées et délibérées. Les petits tribunaux ainsi rattachés pourraient voir leurs formations de jugement renforcées par la présence de ces juges venant de plus grands tribunaux. Il ne s’agit pas seulement d’éviter les conflits d’intérêts, et ils sont nombreux, mais aussi de contribuer à une jurisprudence commerciale cohérente.

Commerce et politique–L’ambiguïté permanente de la politique chinoise de la France

Commerce et politique–L’ambiguïté permanente de la politique chinoise de la France

 

A la veille de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, Paris doit clarifier ses positions vis-à-vis de Pékin alors même que les pressions chinoises contre des Etats membres de l’UE s’amplifient, relève le chercheur, spécialiste de la Chine, dans une tribune au « Monde ».

 

A la veille de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (UE), il est urgent de clarifier la politique de la France à l’égard d’un acteur incontournable des relations internationales : la République populaire de Chine. Alors que, à travers le monde et l’Europe, nombre d’Etats actualisent leur politique chinoise, prenant acte de la rupture politique qui s’est opérée en Chine sous la direction du secrétaire général [du Parti communiste chinois] Xi Jinping, la France, elle, ne montre pas de signe d’inflexion. 

Qu’il s’agisse de la répression des Ouïgours, de la brutale reprise en main de Hongkong, de la pression militaire sur Taïwan, ou même des attaques verbales contre des parlementaires, des chercheurs et des médias en France, le gouvernement français réagit peu et, quand il le fait, c’est sous la pression de l’opinion publique ou quand le Parlement l’interroge expressément. Pour ainsi dire, le gouvernement s’exprime davantage à propos de la Chine quand il s’agit de communication de crise à destination interne que si c’était un enjeu central de politique internationale.

Notre politique chinoise est devenue illisible et inaudible, parce que dépassée et insuffisamment exigeante. Elle repose toujours sur l’engagement économique et commercial avec Pékin, en traitant les questions politiques sensibles en coulisse ou en les déléguant à Bruxelles (à l’exception du climat). Or, à l’échelle de l’UE, les pressions chinoises contre des Etats membres se multiplient. Celles-ci requièrent l’élaboration d’une réponse commune et l’expression d’une solidarité intergouvernementale plus claire, à commencer de la part de l’Etat qui préside le Conseil.

La République tchèque, la Slovaquie, la Suède et bien d’autres ont subi ces pressions, mais c’est véritablement la Lituanie sur laquelle il est crucial d’insister. En novembre, l’ouverture d’un bureau de représentation de Taïwan à Vilnius a provoqué l’ire de Pékin. Ce type de représentation existe dans de nombreux autres pays européens, mais sous la dénomination « Taipei », et non « Taïwan », ce qui constitue aux yeux de Pékin une entorse de la Lituanie au « principe d’une seule Chine ». C’est le dernier marqueur en date de la dégradation de la relation bilatérale depuis des mois entre les deux pays. La Chine a rappelé son ambassadeur de façon permanente, puis a interrompu l’ensemble des échanges commerciaux avec l’Etat balte. En outre, des multinationales européennes, y compris françaises, voient maintenant leurs marchandises à destination de la Chine retenues à la douane chinoise, du fait que leur chaîne de valeur passe par la Lituanie. Ce faisant, la Chine rompt avec ses engagements internationaux et fait planer la menace sur un grand nombre d’entreprises européennes commerçant avec elle.

Classement des Écoles de commerce

Classement des Écoles de commerce

Le classement des écoles de commerce du Figaro est un palmarès de référence qui hiérarchise les écoles de commerce visées délivrant le grade de master. Ce palmarès des business schools a pour vocation de permettre aux étudiants de se repérer plus facilement dans les formations existantes dans le domaine du management. Pour élaborer ce classement, Le Figaro prend en compte plusieurs indicateurs comme la qualité de la recherche, le nombre de professeurs, le rayonnement international, l’insertion professionnelle, et les classements internationaux. Aujourd’hui, la majorité des grandes écoles de commerce recrutent leurs étudiants après deux ans de classe préparatoire : prépa ECE (option économique), ECS (option scientifique) ou ECT (option technologique).
Le classement des prépas commerciales permet de choisir le lycée le plus adapté. Mais plus de la moitié des effectifs sont admis via les admissions parallèles.

 

  • À noter le coût non négligeable de ces études qui représentent de 10 à 20 000 € pour la première année.

 

 

Rang École Accréditations et labels Concours principal Coût 1ère année
#1 HEC

Jouy-en-Josas

Equis, AACSB, AMBA-MBM BCE 17 442 €
#2 Essec

Cergy-Pontoise

Equis, AACSB, AMBA-MBM BCE 17 768 €
#3 ESCP

Paris

Equis, AACSB BCE 16 892 €
#4 Edhec

Lille, Nice, Paris

Equis, AACSB BCE 16 152 €
#5 EM Lyon

Lyon

Equis, AACSB, AMBA-MBM BCE 15 992 €
#6 Skema

Lille, Sophia Antipolis, Paris

Equis, AACSB BCE 15 092 €
#7 Neoma

Reims, Rouen

Equis, AACSB, AMBA-MBM Ecricome 13 592 €
#8 Grenoble EM

Grenoble

Equis, AACSB, AMBA-MBM BCE 14 372 €
#9 Iéseg

Lille, Paris-La Défense

Equis, AACSB, AMBA-MBM Accès 11 792 €
#9 Kedge

Bordeaux, Marseille

Equis, AACSB, AMBA-MBM Ecricome 13 192 €
#11 Audencia

Nantes

Equis, AACSB, AMBA-MBM BCE 14 842 €
#11 Montpellier BS

Montpellier

Equis, AACSB, AMBA-MBM Ecricome 12 592 €
#13 TBS Education

Toulouse, Paris

Equis, AACSB, AMBA-MBM BCE 13 292 €
#14 Rennes SB

Rennes

Equis, AACSB Ecricome 13 494 €
#15 ICN

Nancy, Paris

Equis, AACSB, AMBA-MBM BCE 12 392 €
#16 EM Strasbourg

Strasbourg

AACSB, EFMD accr., AMBA-MBM Ecricome 8 692 €
#16 Essca

Angers, Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Lyon

Equis, AACSB, AMBA-MBM Accès 12 097 €
#16 Excelia (ex La Rochelle BS)

La Rochelle, Tours

Equis, AACSB, EFMD accr., AMBA-MBM BCE 11 842 €
#19 EMLV

Paris-La Défense

EFMD accr. Sesame 9 892 €
#20 Burgundy SB

Dijon, Lyon

Equis, AACSB BCE 11 592 €
#21 EM Normandie

Caen, Le Havre, Paris

Equis, AACSB Sesame, BCE 11 092 €
#21 Institut Mines-Télécom BS

Evry

AACSB, AMBA-MBM BCE 7 842 €
#23 ISC

Paris, Orléans

AACSB, EFMD accr., AMBA-MBM BCE 11 392 €
#24 Ipag

Paris, Nice

EFMD accr. Sesame 9 992 €
#25 Paris School of Business

Paris

AACSB, EFMD accr., AMBA-MBM Sesame 10 092 €
#26 ESCE

Paris, Lyon

EFMD accr. Sesame 10 962 €
#26 Inseec Grande Ecole

Paris, Bordeaux, Lyon

AMBA-MBM BCE 10 042 €
#28 ESC Clermont

Clermont-Ferrand

AACSB, AMBA-MBM BCE 9 342 €
#29 EDC

Paris-La Défense

EFMD accr. Sesame 9 922 €
#29 Esdes

Lyon

AACSB, EFMD accr. Accès 10 582 €
#31 ISG

Paris

Pas de labels internationaux Procédure indépendante 10 132 €
#32 South Champagne BS

Troyes

EFMD accr. BCE 8 792 €
#33 EBS

Paris

EFMD accr. Sesame 10 342 €
#34 ICD

Paris, Toulouse

Pas de labels internationaux Procédure indépendante 9 592 €
#34 Idrac

Lyon

Pas de labels internationaux Procédure indépendante 9 664 €
#36 Istec

Paris

Pas de labels internationaux Procédure indépendante 9 872 €
#37 Brest BS

Brest

AACSB BCE 10 592 €
# ESC Pau

Commerce extérieur: la grande faiblesse l’économie française

Commerce extérieur: la grande faiblesse  l’économie française

 

La balance des échanges extérieurs constitue l’indicateur central de la compétitivité d’un pays. Or depuis des dizaines d’années la balance commerciale de la France est dans le rouge, en moyenne de 50 à 60 milliards. Observons que parallèlement en moyenne l’Allemagne dégage un excédent de 200 milliards . En cause évidemment l’insuffisance de compétitivité et de qualité des exportations françaises,le  poids de la fiscalité et le manque de productivité de la population active française.

Le déficit commercial pourrait atteindre 60 milliards en 2021 est presque 100 milliards en 2022.

Par ailleurs En 2020, le déficit des transactions courantes ressort à 43,7 milliards d’euros (1,9 % du PIB). Il se dégrade de 36,7 milliards par rapport à 2019. Cette dégradation s’explique par le creusement du déficit du commerce des biens manufacturés, dû notamment à la baisse des excédents dans l’aéronautique et par le recul de 7,6 milliards de l’excédent du commerce de services recule dû notamment à celui des services de voyages. Le solde des revenus d’investissements s’établit à 20,7 milliards d’euros, soit une dégradation de 15,8 milliards d’euros.

Pour combler toutes ses insuffisances d’une manière ou d’une autre il faut recourir à la dette. Pour l’instant la crédibilité de la note de la France est assurée grâce à l’Europe et à l’Allemagne. En clair, la France vit à crédit depuis longtemps grâce à la bonne gestion des pays frugaux et de l’Allemagne en particulier.

Commerce extérieur: le couteau dans la plaie de l’économie française

Commerce extérieur: le couteau dans la plaie de l’économie française

 

La balance des échanges extérieurs constitue l’indicateur central de la compétitivité d’un pays. Or depuis des dizaines d’années la balance commerciale de la France est dans le rouge, en moyenne de 50 à 60 milliards. Observons que parallèlement en moyenne l’Allemagne dégage un excédent de 200 milliards . En cause évidemment l’insuffisance de compétitivité et de qualité des exportations françaises, du poids de la fiscalité et du manque de productivité de la population active française.

Le déficit commercial pourrait atteindre 60 milliards en 2021 est presque 100 milliards en 2022.

Par ailleurs En 2020, le déficit des transactions courantes ressort à 43,7 milliards d’euros (1,9 % du PIB). Il se dégrade de 36,7 milliards par rapport à 2019. Cette dégradation s’explique par le creusement du déficit du commerce des biens manufacturés, dû notamment à la baisse des excédents dans l’aéronautique et par le recul de 7,6 milliards de l’excédent du commerce de services recule dû notamment à celui des services de voyages. Le solde des revenus d’investissements s’établit à 20,7 milliards d’euros, soit une dégradation de 15,8 milliards d’euros.

Pour combler toutes ses insuffisances d’une manière ou d’une autre il faut recourir à la dette. Pour l’instant la crédibilité de la note de la France est assurée grâce à l’Europe et à l’Allemagne. En clair la France vit à crédit depuis longtemps grâce à la bonne gestion des pays frugaux et de l’Allemagne en particulier.

Croissance Commerce : en retrait en juillet

Croissance Commerce : en retrait en juillet

 

Un recul de 0,5 % des ventes en juillet surtout dans les ventes de cycles et motocycles (-14,1 %), de chaussures (-12,8 %) et de matériel de sport (-12,6 %), mais  après deux très beaux mois en mai et juin. Les produits de confort et de loisir, comme la parfumerie-hygiène (+12,7 %), les jeux et jouets (+9,3 %) et l’horlogerie-bijouterie (+5,2 %), continuent pour leur part leur progression, ajoute la Banque de France. Dans l’ensemble, la vente de produits manufacturés a tout de même baissé de 3,4 % en juillet.

Dans les petits commerces, les ventes ont baissé de 4,4 % alors qu’elles sont restées stables dans la grande distribution. « Les données définitives de la vente à distance ne sont pas encore disponibles pour le mois de juillet. Cependant elle était en baisse sur un an en juin de -4,7 %, après -10,7 % en mai, mais restait très au-dessus de son niveau d’avant crise », précise la note.

Economie-Croissance Commerce: : en retrait en juillet

Economie-Croissance Commerce: : en retrait en juillet

 

Un recul de 05 % des ventes en juillet surtout dans les ventes de cycles et motocycles (-14,1 %), de chaussures (-12,8 %) et de matériel de sport (-12,6 %), mais  après deux très beaux mois en mai et juin. Les produits de confort et de loisir, comme la parfumerie-hygiène (+12,7 %), les jeux et jouets (+9,3 %) et l’horlogerie-bijouterie (+5,2 %), continuent pour leur part leur progression, ajoute la Banque de France. Dans l’ensemble, la vente de produits manufacturés a tout de même baissé de 3,4 % en juillet.

Dans les petits commerces, les ventes ont baissé de 4,4 % alors qu’elles sont restées stables dans la grande distribution. « Les données définitives de la vente à distance ne sont pas encore disponibles pour le mois de juillet. Cependant elle était en baisse sur un an en juin de -4,7 %, après -10,7 % en mai, mais restait très au-dessus de son niveau d’avant crise », précise la note.

Croissance Commerce: : en retrait en juillet

Croissance Commerce: : en retrait en juillet

 

Un recul de 05 % des ventes en juillet surtout dans les ventes de cycles et motocycles (-14,1 %), de chaussures (-12,8 %) et de matériel de sport (-12,6 %), mais  après deux très beaux mois en mai et juin. Les produits de confort et de loisir, comme la parfumerie-hygiène (+12,7 %), les jeux et jouets (+9,3 %) et l’horlogerie-bijouterie (+5,2 %), continuent pour leur part leur progression, ajoute la Banque de France. Dans l’ensemble, la vente de produits manufacturés a tout de même baissé de 3,4 % en juillet.

Dans les petits commerces, les ventes ont baissé de 4,4 % alors qu’elles sont restées stables dans la grande distribution. « Les données définitives de la vente à distance ne sont pas encore disponibles pour le mois de juillet. Cependant elle était en baisse sur un an en juin de -4,7 %, après -10,7 % en mai, mais restait très au-dessus de son niveau d’avant crise », précise la note.

Croissance : rebond du commerce de détail en juin

Croissance : rebond du commerce de détail en juin

Les ventes du commerce de détail ont continué de progresser en juin, en hausse de 1,5% par rapport à mai, stimulées par la levée des restrictions sanitaires, selon des données publiées lundi par la Banque de France.

«Alors que les ventes de produits alimentaires sont stables (+0,2 %), celles de produits manufacturés, en hausse de +10,2 %, permettent cette progression générale», détaille la banque centrale dans un communiqué.

Les ventes de produits manufacturés sont passées 1,3% au-dessus de leur niveau de juin 2020, et même 11,9% au-dessus de leur niveau de juin 2019, souligne la Banque de France. «Ce sont avant tout les produits d’équipement de la personne qui connaissent les meilleures évolutions, en particulier le textile et habillement (+25,6 % par rapport à mai), le matériel de sport (+23,0 %) et l’horlogerie-bijouterie (+20,9 %)», détaille le communiqué.

Par type de lieux de vente, les petits commerces tirent leur épingle du jeu, avec des ventes en hausse 11,4% sur un mois, tout comme les grands magasins (+17,6%), contre un repli pour la grande distribution (-1%), les supermarchés (-3,6%) et les hypermarchés (-0,8%), qui pèsent toutefois à eux deux plus de 80% des ventes du commerce de détail.

Taxe carbone : Pour réguler l’impact du commerce sur le climat

Taxe carbone : Pour réguler l’impact du commerce sur le climat

 

Les chercheurs Carole Mathieu et Christian de Perthuis rappellent, dans une tribune au « Monde », les enjeux du projet de taxe carbone aux frontières que la Commission européenne présentera le 14 juillet.

 

Tribune(  Extrait).

 

 

L’idée de base est simplissime : appliquer un prix aux émissions de CO2 pour accélérer la transition énergétique. Tant que ce prix n’est pas universel, il risque de pénaliser à court terme les zones économiques ajoutant à leurs coûts de production celui du CO2. L’ajustement à la frontière consiste à corriger cette distorsion, en obligeant les importateurs à s’acquitter du même coût carbone que celui supporté par les producteurs domestiques.

Depuis 2005, l’Union européenne (UE) tarifie les émissions de CO2 des installations industrielles et énergétiques situées sur son territoire via un système de quotas échangeables. Jusqu’à présent, aucune étude empirique n’a pu montrer la moindre perte de compétitivité des secteurs sous quotas, qui serait susceptible de provoquer une délocalisation des émissions.

Deux raisons à cela : le prix du CO2 sur le marché est resté à des niveaux modérés, et les industries les plus exposées à ce risque de « fuite carbone » ont été protégées par un dispositif d’allocation gratuite de quotas.

Mais le contexte est en train de changer. Fin 2020, l’UE a officiellement rehaussé la cible de baisse des émissions à l’horizon 2030 (– 55 % relativement à 1990 contre – 40 % antérieurement). Une simple annonce qui a déjà porté le prix du quota au-dessus de 50 euros par tonne de CO2, creusant sérieusement l’écart avec le reste du monde.

Avec ces changements réglementaires, les « fuites de carbone » deviennent une menace, et l’ajustement aux frontières une nécessité. Sa mise en œuvre appelle deux observations. Techniquement, il convient d’éviter les effets de déport sur les produits transformés. Si demain les importations d’acier de l’UE supportent un prélèvement à la frontière, ce sont les consommateurs européens qui paieront.

Commerce international : la Grande-Bretagne importe davantage de biens hors UE

Commerce international : la Grande-Bretagne importe davantage de biens hors UE

Le Royaume-Uni importe désormais pour la première fois davantage de biens de pays hors-UE qu’en provenance du marché unique européen, selon des chiffres officiels mercredi.

Ce phénomène a été observé pour le premier trimestre et est inédit depuis le début de la publication de ces données en 1997, souligne le Bureau national des statistiques.

Le Royaume-Uni a importé pour 53,2 milliards de livres de biens de pays en dehors de l’UE, contre 50,6 milliards en provenance de ceux appartenant au marché unique européen, que le pays a quitté le 1er janvier.

Commerce extérieur : le déficit aggravé

Commerce extérieur : le déficit aggravé

Un déficit aggravé qui témoigne du manque de compétitivité de la France;  sur la tendance,  le déficit de la balance commerciale pourrait atteindre les 60 milliards en 2021. Le  déficit s’est en effet creusé de 15,4 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année en données corrigées des variations saisonnières. « Cela résulte d’une accélération des importations (+3,7% après +0,7% au quatrième trimestre), tandis que les exportations ralentissent (+1,8% après +7,4% » explique Bercy.

Sur le premier trimestre, les exportations ont atteint 93% de leur niveau de 2019 et les importations, en progression depuis décembre, s’établissent à 95% de leur niveau pré-crise.

. Une grande partie du déficit commercial depuis le début de l’année s’explique par la dégradation du déficit de l’énergie avec la flambée des prix du pétrole qui renchérit le prix des importations d’énergie (+32%). Du côté des produits manufacturés, le solde s’est également dégradé de 1,6 milliard d’euros. La vente de matériel de transport s’est contractée d’environ 800 millions d’euros. Les exportations de l’industrie aéronautique et automobile sont toujours dans le rouge.

« La diminution des exportations aéronautiques (-19,2%) et automobiles (-6,3%) après deux trimestres consécutifs de forte hausse supplante l’accroissement des exportations de navires et bateaux (+391,9%), ce dernier étant dû à des ventes exceptionnelles de paquebots, bateaux de croisière », expliquent les douanes dans leur étude.

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