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Commerce extérieur : Les faiblesses de la France pourquoi ?

Commerce extérieur : Les faiblesses de la France pourquoi ?

« La France est toujours attractive mais les réformes doivent se poursuivre » (Gilles Bonnenfant, CCE)

Une interview dans « la Tribune » finalement relativement complaisante surtout si on prend en compte les derniers résultats économiques de la balance commerciale avec un nouveau un déficit record de 100 milliards pour l’année 2023. En outre un voile pudique sur certains facteurs relatifs au manque de compétitivité due à l’insuffisance du taux d’emploi et au rapport au travail
Les conseilleurs du commerce extérieur de la France viennent de publier le rapport sur l’indice d’attractivité de la France. Un indice qui est le résultat de la consultation de 1.600 chefs d’entreprise répartis dans le monde et qui s’établit à 60, soit le niveau de 2017. Est-ce que cela signifie que la France est moins attractive ?

La France n’est pas moins attractive. Notre pays continue d’être attractif, mais ce que pointent les conseillers du commerce extérieur de la France, c’est qu’il est important, voire nécessaire, que les réformes engagées – et dont certaines sont dans les tuyaux – se poursuivent. Cet indice n’est pas négatif, il pointe seulement ce qui doit être amélioré pour que la capacité à attirer des capitaux étrangers soit renforcée, plus efficaces vis-à-vis des investisseurs.

Les réformes qui ont été conduites ont été reconnues par les investisseurs, cela se mesure avec la place de notre pays sur la plus haute marche du podium pour ce qui est des projets d’investissements envisagés. Certes, cet indice qui existe depuis dix ans, retrouve les mêmes valeurs qu’en 2017, mais le contenu est différent. En 2017, c’étaient des valeurs immatérielles qui portaient l’indice à 60. Aujourd’hui, ce qui fait que l’indice est à 60, c’est que des valeurs de fond, de reformes, ont remonté la pente. Depuis deux ans, les valeurs matérielles subissent un contre-coup. Le plus important contre-coup que nous avons eu l’an dernier était lié au coût et à l’approvisionnement énergétique et le plus important contre-coup que nous vivons cette année est lié à la sécurité des personnes. Ce n’est pas un sujet qui a un impact sur les investisseurs – ce qui les intéresse ce sont les réformes – mais on ne peut pas dire que l’ambiance générale ne pose pas des questions. Est-ce que l’attractivité de la France est en danger ? Non. Avons-nous du travail à faire pour améliorer l’image de la France ? Oui.


Une campagne, nommée « Make it iconic » a été lancée en novembre dernier par le gouvernement français dans la lignée de Choose France, avec l’objectif d’exporter un « état d’esprit français ». Une façon de participer à l’attractivité de la France ?

« Make it iconic » est une campagne qui a été lancée dans six pays prioritaires (Allemagne, Emirats Arabes Unis, Canada, Etats-Unis, Inde, NDLR) et son impact est compris entre 86% et 100%. Ce qui prouve que cette campagne était nécessaire et ses résultats sont positifs. Nous avons les assets nécessaires, indispensables, il faut les aligner ensemble.

Le rapport fait état de l’écart qui se resserre avec l’Allemagne. Or, la France se compare, ou est souvent comparée, à l’Allemagne. C’est donc une bonne nouvelle ?

Cela fait des années que la France se situe derrière l’Allemagne. Or l’Allemagne perd 23 points par rapport à la France. Cela démontre que nous avons des valeurs de fond reconnues dans tous les pays.

Les réformes, vous l’avez souligné, sont regardées attentivement et demandées par les investisseurs. Quelles réformes doivent prioritairement être engagées ?

Toutes les mesures lancées autour de France 2030, de la décarbonation, sont perçues de manière extrêmement positive. C’est un encouragement à poursuivre ce qui a été engagé. L’alerte se situe davantage sur l’attractivité naturelle de la France, qui perd quelques points car, sur certains sujets, vu de l’étranger, notre pays s’est un peu abîmé, notamment en matière de sécurité. L’attractivité de la France va bien, il faut simplement considérer les points à améliorer. Quand on a la chance d’avoir la vision de 1.600 conseilleurs du commerce extérieur présents dans divers pays, on prend cela comme une information utile. Cela nous permet de capter, de comprendre ce qui se dit dans le monde sur la France et donc d’être plus opérants.


Et donc, les réformes attendues sont…

Ce sont des réformes pour davantage de simplification. Un sujet sur lequel le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est penché. Bercy a annoncé une série de mesures dans ce sens. L’autre réforme attendue est celle qui concerne la baisse des impôts de production.

Les autres pays sont, eux aussi, actifs en matière d’attractivité…

En effet, notre rapport le montre aussi, l’Espagne bouge. Et cette dernière a pris deux grandes réformes, une réforme de simplification et une réforme sur le manufacturier. Nous devons donc également être vigilants face aux pays qui eux aussi, déploient des stratégies d’attractivité. 2024 devrait être l’année de la France, nous avons les moyens, vu les réformes prévues qu’elle le soit. À nous de concentrer tous nos efforts pour qu’elle le soit aussi sur l’image du pays. La campagne « make it iconic » ne pourra qu’amplifier ce qui est parfois un peu décrié, en particulier dans les médias à l’étranger. Les conseillers du commerce extérieur de la France ne jugent pas mais identifient les problématiques que rencontre notre pays en matière d’attractivité. Certes, nous appuyons peut-être là où c’est sensible, mais nous nous devons d’avoir un regard objectif.

Economie- Commerce extérieur: un déficit mortel

Economie – Commerce extérieur: un déficit mortel 

 
Le déficit commercial français a atteint 9 milliards d’euros en novembre en moyenne d’après Bercy le déficit commercial de la France devrait approcher les 90 milliards c’est-à-dire encore beaucoup plus que la moyenne habituelle de 60 milliards quand cette même moyenne en Allemagne fait paraître un profit proche de 200 milliards.

La balance commerciale constitue en fait le véritable indicateur de compétitivité du pays. Or la France n’est plus depuis longtemps une puissance industrielle et elle est de moins une puissance agricole. La croissance repose essentiellement sur la consommation des ménages de produits en très grande majorité importée.

Sur le seul mois de novembre, le déficit extérieur s’est creusé à 9,7 milliards d’euros, soit 2 milliards de plus qu’en octobre. A titre de comparaison, il n’était que de 4,5 milliards en janvier 2021.

La France subit de plein fouet le renchérissement de ses importations. Celles-ci ont atteint un niveau « historique » de 52,5 milliards en moyenne mobile sur trois mois et de 53,7 milliards en novembre. Sur onze mois, « les importations n’ont augmenté que de 2,6 % en volume, contre 20,1 % en valeur », précisent les Douanes. Ce phénomène est notamment visible sur la facture énergétique. L’addition a été alourdie par les tensions très fortes sur les cours du pétrole, du gaz et de l’électricité liées à la reprise mondiale.

A cela, s’est aussi ajouté un élément spécifique défavorable à l’Hexagone : du fait de la météo hivernale et de la mise à l’arrêt forcé de plusieurs réacteurs nucléaires, il a été dans l’incapacité de répondre à la demande intérieure. Résultat : traditionnellement exportatrice d’électricité, la France s’est retrouvée en position d’importatrice nette en novembre, à un moment où les cours s’envolaient. De quoi creuser considérablement les déficits sur les produits énergétiques, à 5,3 milliards contre 3,7 milliards deux mois plus tôt.

Mais malgré le retour des exportations à leur niveau d’avril 2019 (44 milliards en novembre), la performance hexagonale n’est guère plus brillante sur les autres produits : le solde commercial sur les biens d’investissement et sur les biens de consommation s’est également détérioré. Là encore, cela s’explique par un gonflement du montant des importations lié aux hausses de prix constatées aussi bien sur les matières premières autres que l’énergie (bois, métaux, céréales etc.) que sur les biens manufacturés.

Croissance Chine: un recul commerce extérieur qui annonce une croissance mondiale molle

Croissance Chine: un recul  commerce extérieur qui annonce une croissance mondiale molle

 

Avec la forte dégradation en septembre et surtout son recul sur un an  du commerce extérieure de la Chine, il se confirme que la croissance molle s’installe au plan international.  Le commerce extérieur de la Chine a en effet essuyé un gros coup de froid en septembre avec un repli conjugué des exportations et des importations, qui augure mal des perspectives de reprise de la deuxième économie mondiale. Les exportations ont reculé de 10% sur un an à 184,5 milliards de dollars et les importations de 1,9% à 142,5 milliards, a annoncé jeudi l’administration des Douanes. Ces chiffres sont nettement plus mauvais qu’attendu par les économistes, qui tablaient sur un repli de seulement 3,3% des exportations, selon le consensus des analystes interrogés par l’agence Bloomberg. Ce repli confirme la baisse de la demande extérieure pour les produits chinois, après celle de 2,8% enregistrée en août. La baisse des importations est également plus forte qu’attendu, les économistes tablant sur un repli de 0,6% seulement. Elle constitue surtout une déception quant à la vigueur de la demande intérieure chinoise: les importations étaient reparties à la hausse en août pour la première fois depuis deux ans, avec une augmentation de 1,5%. « Le développement du commerce extérieur de la Chine reste confronté à des obstacles manifestes », a commenté le porte-parole des douanes, Huang Songping, lors d’un point de presse. Ces mauvais chiffres ont entraîné un repli des places boursières asiatiques à la mi-journée, les investisseurs s’inquiétant d’un essoufflement durable de la croissance économique chinoise, tombée l’an dernier à 6,9%, son taux le plus faible depuis un quart de siècle. Dans ses prévisions annoncées la semaine dernière, le Fonds monétaire international (FMI) a dit tabler sur une croissance de 6,6% du PIB chinois cette année, puis de 6,2% en 2017. La Chine doit annoncer mardi son taux de croissance pour le troisième trimestre. Les chiffres du commerce extérieur sont en tout cas de nature à accroître la pression sur le taux de change du yuan, la monnaie nationale tombée ces derniers jours à son plus bas niveau face au dollar depuis six ans. La baisse du yuan facilite la vie des exportateurs, a reconnu M. Huang, mais en même temps « elle augmente le prix des importations de matières premières pour les entreprises » chinoises, a-t-il souligné. Le repli des achats à l’étranger, notamment en ce qui concerne le minerai de fer et de cuivre, « pourrait être annonciateur d’une perte de vigueur de la récente reprise de l’activité économique », s’inquiète l’économiste Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics. Sur neuf mois, les importations sont en repli de 8,2%. Les exportations sont quant à elles en recul de 7,5% depuis le début de l’année et les économistes d’ANZ Research ne s’attendent pas à une reprise prochaine de la demande étrangère du fait des incertitudes liées aux élections américaines et au Brexit. Sur neuf mois, les exportations sont en repli de 4,3% à destination de l’Union européenne et de 7,8% à destination des Etats-Unis. Le porte-parole des Douanes a mis les difficultés du commerce chinois sur le compte des politiques des pays développés et la concurrence des autres pays émergents. L’industrie de pointe quitte la Chine et retourne dans les pays riches qui cherchent à défendre l’emploi, a souligné M. Huang. Les pays émergents sont quant à eux plus compétitifs en ce qui concerne les industries de base du fait de leurs coûts de production plus bas que ceux de la Chine, a-t-il souligné. Notant une hausse des procédures lancées à l’étranger contre les exportations chinoises, il a dénoncé « la montée du protectionnisme mondial ».  « Le commerce de la Chine risque d’être pénalisé par les frictions commerciales croissantes », a-t-il déclaré. « Nous pensons que le commerce extérieur de la Chine est confronté à un environnement difficile cette année à l’intérieur comme à l’extérieur et ces difficultés ne sont pas temporaires. La compétitivité du commerce traditionnel s’affaiblit », a-t-il reconnu.

 

(AFP)

Allemagne : baisse du commerce extérieur et croissance très limitée

Allemagne : baisse du commerce extérieur et croissance très limitée

 

L »Allemagne commence à subir les effets de la crise et ne paraît pas en situation de tirer la croissance de l’Europe. Les importations allemandes ont fortement baissé en février, pour la troisième fois en quatre mois, et les exportations ont également décliné, ce qui éloigne les espoirs de voir la première économie de la zone euro tirer l’ensemble de la région hors de la récession. Les chiffres publiés mardi par l’Office fédéral de la statistique montrent que les importations ont chuté de 3,8% alors que la moyenne des économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 0,5% et qu’aucun n’attendait une telle baisse. Les exportations, que les économistes attendaient en moyenne stables, ont baissé de 1,5%, ce qui marque leur troisième déclin en six mois et souligne à quel point la faiblesse économique des partenaires européens de l’Allemagne affecte ses échanges commerciaux. L’excédent commercial en données ajustées a atteint 17,1 milliards d’euros contre 15,6 milliards (révisé) en janvier et 15 milliards attendus par les économistes. A titre de comparaison, le déficit commercial de la France s’est creusé à 6,011 milliards d’euros en février après 5,653 milliards en janvier, un chiffre révisé à la baisse. « On espérait que la demande intérieure de l’Allemagne soutienne l’économie, non seulement la sienne mais aussi celle du reste de la zone euro, en particulier celle des pays en crise, à travers les importations », reconnaît Christian Schulz, économiste chez Berenberg Bank. « Mais l’économie allemande ne remplit pas encore le rôle qu’elle pourrait jouer en terme de rééquilibrage européen », ajoute-t-il. « La demande intérieure semble toujours souffrir du manque de confiance né de certaines incertitudes autour de la crise de l’euro. » Les économistes jugent néanmoins en majorité que la demande intérieure allemande devrait permettre à l’économie du pays de continuer à croître en 2013, et que la faiblesse des importations de février restera exceptionnelle. Ils soulignent qu’elle est presque compensée par la forte hausse de 3,3% enregistrée le mois précédent. L’économie allemande s’est contractée de 0,6% au dernier trimestre 2012, mais la majorité des analystes estiment qu’elle n’entrera pas en récession cette année, pour laquelle Berlin prévoit une croissance de 0,4%.

 

Commerce extérieur : des cibles mais pas de stratégie ; surréaliste !

Commerce extérieur : des cibles mais pas de stratégie ; surréaliste !

Le déficit des échanges de biens de la France avec le reste du monde a atteint un record absolu de 73,3 milliards en 2011. En réponse à cette situation, la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq. A choisi des cibles à défaut de définir des stratégies ; Drôle de conception de reconquête !  Pas étonnant de la part dune ministre qui est un politicienne de métier et qui n’a qu’un rapport approximatifs avec les réalités économiques.  La France a choisi de concentrer ses efforts sur quatre grands secteurs et 47 pays pour résorber d’ici 2017 son déficit commercial hors énergie, a annoncé lundi la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq. Cette définition de couples pays-produits est destinée à guider l’intervention des pouvoirs publics en France et à l’étranger, ainsi que des régions avec les entreprises, a expliqué Mme Bricq devant un grand nombre d’industriels, présidents de régions, représentants de pôles de compétitivité et journalistes.  Ces quatre « grandes familles » de produits et de services ont été choisies pour leur fort potentiel dû à l’émergence de classes moyennes dans les pays en croissance, au vieillissement de la population et à l’urbanisation. Elles se résument en quatre expressions: « mieux se nourrir », « mieux se soigner », « mieux vivre en ville » et « mieux communiquer », a précisé la ministre, qui avait demandé une étude à la direction du Trésor en association avec Ubifrance.  Le déficit hors énergie pourrait être éliminé si la France passait de 6,3% à 7% de parts du marché mondial sur la première filière, de 8% à 8,6% sur la seconde, de 1,4% à 1,5% sur la troisième et de 3,4% à 3,6% sur la quatrième, a précisé à l’AFP le ministère.   »Mieux se nourrir » comprend les produits alimentaires, le savoir-faire pour la traçabilité et la sécurité des aliments, les équipements agricoles ou destinés à l’industrie agroalimentaire. « Nous sommes un des rares pays au monde qui maîtrisons totalement la traçabilité de nos viandes », a témoigné le PDG de la société Jean Rozé, Dominique Langlois, appelant les professionnels de l’agro-alimentaire à « chasser en meute » plutôt que d’avoir « plusieurs stands sur le même salon ».  Le « mieux vivre en ville » couvre l’ingénierie urbaine, l’architecture, la construction et l’efficacité énergétique, les matériaux et services environnementaux et les transports urbains. Deux tiers des Chinois vivront en ville d’ici 2030, a souligné Mme Bricq.  Mais « il vaut mieux avoir fait une démonstration chez soi avant d’exporter » des villes du futur, « l’Allemagne l’a fait, le Japon l’a fait, tout le monde l’a fait », a lancé Olivier Bouygues, directeur général délégué de Bouygues. Alain Rousset, président de l’Association des régions de France (ARF), a en réponse mis au défi l’Hexagone de mener cette expérience à l’échelle d’une ville de 40.000 habitants.

Commerce extérieur: en Afrique, la Chine remplace la France

En Afrique, la Chine remplace la France

 Selon une étude des douanes françaises publiée ce mercredi, si entre 2000 et 2010, le continent est devenu la deuxième zone géographique en terme de progression des importations, ce fort développement des échanges a surtout profité à la Chine. Sur cette période, la part de marché des fournisseurs français a reculé de 16,2% au début de la décennie à 8,9%. Dans le même temps celle de la Chine passait de 3,4% à 12,5%, devenant le premier client des importateurs africains Les parts de marché respectives des autres fournisseurs (Etats-Unis, Italie et Allemagne) se sont également tassées mais à partir de niveaux initiaux moins élevés. La structure des importations de l’Afrique permet d’expliquer cette érosion importante de la position de la France sur le continent. « Au-delà de l’énergie, le dynamisme des achats de l’Afrique touche à peu près toutes les filières, avec des croissances à deux chiffres », explique l’étude. Mais, précision importante, « ses importations relèvent à 69 % des produits de moyenne technologie (véhicules, machines, fournitures électriques, métaux…) ». Or, c’est bien dans ce créneau que la Chine s’est spécialisée et les produits de moyenne technologie représente 60% de ses exportations vers l’Afrique. En outre, la part des produits à faible technologie (20% des importations), comme celle des produits à haute technologie (10%), pèse de moins en moins et recule de quatre points par rapport à 2000. Face à la Chine, la France a donc perdu du terrain dans la quasi-totalité des secteurs. Seules les domaines dans lequel l’Hexagone peut se féliciter de bénéficier encore d’une avance technologique lui permettent de maintenir la tête hors de l’eau (voir graphique ci-dessous). Entre 2000 et 2010, la part de marché dans l’aéronautique a ainsi progressé de 21,7 points et la pharmacie n’a connu qu’une baisse limité de 7,1 points. La France conforte également sa position de premier fournisseur de l’Afrique en céréales (+4,7 points) et résiste encore dans les produits de toilette (-6,0 points) et les produits pétroliers raffinés (-2,0 points), car la Chine est peu présente sur ces marchés. « En revanche, la concurrence chinoise est rude, non seulement dans les segments de moyenne gamme, comme les véhicules automobiles, mais aussi dans la filière électronique et informatique, qui constitue un atout important de sa spécialisation. Dans tous ces domaines, ses gains de parts de marché sont significatifs et correspondent à des pertes du côté français », précise l’étude. Le département statistiques des douanes françaises tient néanmoins à relativiser ces performances, « dans la mesure où il peut s’agir de produits assemblés en Chine et exportés par des filiales étrangères implantées localement, avec au final une valeur ajoutée purement chinoise assez faible ». En outre, si les importations africaines ont progressé de 14,3% par an entre 2000 et 2010, contre +8,8% au niveau mondial, la part du continent dans la demande mondiale n’est toujours que de 2,6%. Et du côté du revenu par habitant (PIB en volume PPA, en dollar constant 2005), s’il augmente plus rapidement qu’ailleurs, il reste encore bien inférieur à la moyenne mondiale de 9903 dollars. Il était de 6109 dollars en 2010 en Afrique du Nord et de seulement 1972 dollars en Afrique Subsaharienne.

 




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