Crise Covid : un gouvernement surtout commentateur
On aura sans doute observé que moins le gouvernement agit et plus il parle pour ne rien dire. Ce fut encore le cas hier avec cette intervention du ministre de la santé qui a très longuement commenté les chiffres de la pandémie mais sans réellement annoncer de nouvelles mesures susceptibles de contrôler la vague en croissance exponentielle.
Les responsables du gouvernement et en particulier le ministre de la santé se comportent surtout en commentateurs de l’environnement sanitaire. Finalement , ils s’en inquiètent comme on peut s’en inquiéter dans un bistrot allant jusqu’à se demander si l’envolée des statistiques ne va pas conduire d’une part à la paralysie des hôpitaux, d’autre part au blocage partiel de l’économie.
En cause évidemment, la grande discrétion du chef de l’État Emmanuel Macron qui ne sait même pas fendu d’un communiqué alors que le nombre de contaminés a plus que doublé en 24 heures. Un silence évocateur qui traduit l’obsession du président de ne surtout pas fâcher l’opinion publique quitte à sacrifier la santé.
Pourtant il ne reste sans doute que quelques jours voire au plus quelques semaines tout au plus pour tenter d’empêcher le blocage total du pays.
Hier le ministre de la santé a évoqué des chiffres particulièrement inquiétants concernant le nombre de contaminés susceptibles d’être hospitalisés. En fait on pourrait atteindre des chiffres de 2500 à 5000 hospitalisations par jour. Or on sait qu’à partir de 4000 hospitalisés au total (Le stock pas le flux) les hôpitaux seraient pratiquement submergés et incapables d’assurer leurs missions. L’institut Pasteur évoque d’ailleurs un scénario catastrophe pouvant conduire jusqu’à 5000 contaminés hospitalisés par jour.
Compte tenu de l’immobilisme politique qui caractérise ce gouvernement il faudra sans doute attendre que le pays atteigne 400 ou 500 000 contaminés pour qu’il prenne enfin la mesure de l’enjeu et mette en place une politique qui ne se réduise pas à la vaccination obligatoire et qui la complète par des décisions autrement plus radicales.
Crise sanitaire covid: : un gouvernement surtout commentateur
Crise sanitaire covid: : un gouvernement surtout commentateur
On aura sans doute observé que moins le gouvernement agit et plus il parle . Pour preuve, les voeux d’Emmanuel Macron . Ce fut aussi le cas avec cette intervention du ministre de la santé qui a très longuement commenté les chiffres de la pandémie mais sans réellement annoncer de nouvelles mesures susceptibles de contrôler la vague en croissance exponentielle.
Le chef de l’État, les responsables du gouvernement et en particulier le ministre de la santé se comportent surtout en commentateurs de l’environnement sanitaire. Finalement , ils s’en inquiètent comme on peut s’en inquiéter dans un bistrot allant jusqu’à se demander si l’envolée des statistiques ne va pas conduire d’une part à la paralysie des hôpitaux, d’autre part au blocage partiel de l’économie.
En cause évidemment, la grande discrétion du chef de l’État alors que le nombre de contaminés atteint des chiffres record de 230 000 contaminés hier. Un silence évocateur Sur cette envolée exponentielle des statistiques de la crise qui traduit l’obsession du président de ne surtout pas fâcher l’opinion publique quitte à sacrifier la santé.
Pourtant il ne reste sans doute que quelques jours voire au plus quelques semaines tout au plus pour tenter d’empêcher le blocage total du pays.
Hier le ministre de la santé a évoqué des chiffres particulièrement inquiétants concernant le nombre de contaminés susceptibles d’être hospitalisés. En fait on pourrait atteindre des chiffres de 2500 à 5000 hospitalisations par jour. Or on sait qu’à partir de 4000 hospitalisés au total (Le stock pas le flux) les hôpitaux seraient pratiquement submergés et incapables d’assurer leurs missions. L’institut Pasteur évoque d’ailleurs un scénario catastrophe pouvant conduire jusqu’à 5000 contaminés hospitalisés par jour.
Compte tenu de l’immobilisme politique qui caractérise ce gouvernement il faudra sans doute attendre que le pays atteigne 400 ou 500 000 contaminés pour qu’il prenne enfin la mesure de l’enjeu et mette en place une politique qui ne se réduise pas à la vaccination obligatoire et qui la complète par des décisions autrement plus radicales.