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Foot coupes d’Europe : Lens éliminé, l’hécatombe commence

Foot coupes d’Europe : Lens éliminé, l’hécatombe commence

Les Lensois après avoir battu le Panathinaïkos à Bollaert-Delelis la semaine dernière (2-1), se sont inclinés jeudi à Athènes en barrage retour (2-0). Will Still et ses joueurs auront de quoi ruminer, eux qui ont gâché une multitude d’occasions dont un penalty.

Les Lensois t ont aussi manqué de chance. Reste que la liste des clubs français éliminés des différentes coupes d’Europe risque de s’allonger compte tenu de la situation financière difficile de clubs qui comme d’habitude ont dû se délester souvent de leurs meilleurs éléments.

 

«Titre honorifique» de chef des armées »: Le chaos commence

 «Titre honorifique» de chef des armées »: Le chaos commence

En déclarant de façon abrupte et sans nuance que le président aurait seulement un rôle honorifique- en quelque sorte comme la reine d’Angleterre- Marine Le Pen finalement a entamé sans doute le processus de chaos qui risque de s’installer en France.

 

En déclarant que le chef de l’État, chef des armées ne répond qu’un titre honorifique, Marine Le Pen s’assoit sur la constitution. Le débat d’ailleurs entre Bardella et Attal a mis en lumière les contradictions concernant l’interprétation de la constitution. Pour bardella, un peu gêné semble-t-il par la déclaration de Le Pen, il a toutefois justifié la position du RN en indiquant : » la constitution, toute la constitution, rien que la constitution ».

Or précisément cette constitution prévoit par ailleurs que c’est bien le président qui est le chef des armées. Ce qu’a rappelé d’ailleurs Gabriel Attal lors du débat d’hier.

Cette déclaration de Marine Le Pen est assez significative du rapport du RN au droit, aux institutions voire à la démocratie. Il y aura bien d’autres accrocs de ce type. Certes politiquement Macron mérite la terrible défaite qu’il va encore enregistrer aux législatives à la fois pour le contenu d’une grande partie de sa politique mais surtout pour sa personnalité que les Français ne peuvent plus supporter.

Mais à propos de cette affaire de « titre honorifique du chef des armées », c’est la démocratie qui pourrait bien être en question. On aura d’ailleurs l’occasion de le vérifier aux inévitables confrontations entre le premier ministre avec le président mais aussi avec les autres institutions qui font le droit en France.

C’est la phrase qui a défrayé la chronique ce jeudi. À trois jours du premier tour des élections législatives anticipées, l’ancienne candidate à la présidentielle Marine Le Pen a allumé une polémique en affirmant, dans une interview au Télégramme, que le titre de «chef des armées» du président de la République était «honorifique (…) puisque c’est le premier ministre qui tient les cordons de la bourse». Traduction : en cas de cohabitation, «(Emmanuel Macron) ne pourra pas envoyer de troupes» en Ukraine – ce que le locataire de l’Élysée n’a jamais écarté définitivement. De quoi faire bondir les ténors de la majorité… et s’inviter lors du dernier débat d’avant premier tour sur France 2.

Alors Gabriel Attal pourrait quitter ses fonctions dans quelques jours en cas de défaite du camp présidentiel, il a évoqué de lui-même le sujet. D’après lui, c’est un «tournant assez grave dans cette campagne.» Ciblant directement l’ancienne chef de file des députés RN, il a considéré qu’elle ne «respectait pas notre Constitution.» «On peut dire beaucoup de choses sur nos institutions. Mais s’il y a une chose qui fonctionne, c’est la chaîne de commandement, a martelé l’hôte de Matignon. Le message qui est envoyé à tous les pays du monde, c’est que la France n’hésite jamais à défendre ses intérêts. Quand ils sont remis en cause, il n’y a pas de turbulences au sommet de l’État». Si, au contraire, le RN était au pouvoir, il y aurait «une forme de dispute entre le président et le premier ministre pour savoir qui a le rôle de chef des armées», a-t-il persiflé.

Piqué au vif, Jordan Bardella a répliqué en scandant : «La Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution.» Puis de citer les articles 20 et 21 du texte de 1958 qui donnent des prérogatives au chef du gouvernement. Avant de reprendre en détail les arguments de Marine Le Pen : «C’est le premier ministre qui décide du budget de fonctionnement des armées». Une tirade rapidement coupée par son interlocuteur. «Derrière le “titre honorifique”, il y a l’idée que le président de la République ne serait plus en situation de prendre des décisions en tant que chef des armées», a taclé Gabriel Attal.

 

Economie- «La décroissance a commencé» ( Jancovici)

Economie- «La décroissance a commencé» ( Jancovici)

Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première», l’ingénieur expert du climat a estimé que la décroissance était nécessaire et qu’elle a déjà commencé tout en regrettant le manque de cohérence entre le discours politique et les actes.

De fait si on s’en tient compte à l’environnement conjoncturel, la consommation globale des ménages à effectivement diminué mais sous la contrainte de l’inflation. Ce dont ne parle pas l’expert.

Pour Jean-Marc Jancovici, la question du réchauffement climatique est à la fois très complexe… et très simple : nous avons passé les pics de production de charbon, de gaz et de pétrole, a-t-il affirmé dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première, et qu’on le veuille ou non, «la décroissance physique a commencé» pour les Français.

conférencier et professeur à Mines ParisTech, et membre du Haut Conseil pour le climat) a salué une initiative «incontournable». Mais il reste sur ses gardes : «Il faudra juger sur pièces», a-t-il précisé, non seulement les décisions mais également leur mise en œuvre. Or Jean-Marc Jancovici a regretté «un décalage entre le discours et les actes».

«Quand vous changez les pratiques, il y a des gagnants et des perdants», a-t-il lancé, admettant que les seconds devaient évidemment être pris en compte et que c’était «difficile». Ainsi du trafic aérien : sa baisse est inéluctable, a estimé celui pour qui «l’avion vert n’existera pas», même en recourant à l’hydrogène qui doit en priorité être utilisé «pour fabriquer de l’acier, et des engrais».

Cependant estime nécessaire une adhésion de la société civile. Il considère donc qu’il ne faut pas imposer de contraintes trop fortes, ce qui serait injuste et irréaliste. Pour lui,
le nucléaire n’est pas incompatible avec les énergies renouvelables. Mais là encore «tout dépend de ce que l’on veut. Si l’on veut plus d’électricité mais pas nécessairement plus de garanties qu’on en a tout le temps, on peut développer massivement le renouvelable. Mais si l’on veut des garanties, on doit développer des moyens de back-up. Il serait stupide de remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables, mais je n’ai jamais dit qu’il serait stupide d’avoir du renouvelable.»

Manifestation : l’instrumentalisation de la violence par la presse des financiers commence

Manifestation : l’instrumentalisation de la violence par la presse des financiers commence !

D’une certaine façon il fallait s’y attendre, depuis quelques jours la grande presse détenue essentiellement par les financiers et les chaînes info appartenant aux mêmes financiers commencent à détourner l’essence de la protestation contre la réforme. Ainsi par exemple Le Figaro mais d’autres titrent sur la violence dans toute la France avec évidemment des photos de poubelles en feu. Certes il y a eu quelques débordements et des violences mais globalement encore compte tenu de l’immensité de la foule, il faut surtout retenir la bonne tenue des manifestations.

Sitôt qu’une ou deux poubelles sont brûlées la presse de droite en fait des tonnes et les médias d’infos encore davantage. Il y a quelquefois quelques blessés aussi bien dans les forces de l’ordre que chez les manifestants, du mobilier urbain détruit et surtout des feux poubelles par les extrémistes de droite et de gauche. C’est regrettable et les auteurs sont condamnables.

Mais est clair maintenant que les médias progressivement militent pour qu’on tourne la page définitivement sur une réforme qu’ils ont toujours considérée comme indispensable. Comme le gouvernement ils s’abritent sur la légitimité institutionnelle mais minimise la légitimité politique des protestataires qui a près de 70 % de la population condamnent toujours une réforme injuste, autoritaire et inefficace.

« Omicron commence à marquer le pas » (castex) …… avec plus de 500 000 contaminations lundi !

  »Omicron commence à marquer le pas » (Castex) …… avec plus de 500 000 contaminations lundi !

Si l’on voulait résumer les propos de Castex hier à propos des nouvelles orientations de politique sanitaire en pourrait dire : » tout va bien madame la marquise ». Le seul problème c’est que cet optimisme de façade ne repose guère sur des réalités médicales. En effet on a dépassé largement les 500 000 contaminations lundi ; un nouveau record.  Pour s’affranchir de cette comptabilité gênante, certains au gouvernement et même certains experts proposent de ne plus enregistrer le nombre de contaminations. Une solution bien sûr mais qui ne fera pas d’un coup diminuer  le nombre de malades hospitalisés et le nombre de malades en soins critiques ( il faut environ un mois pour mesurer l’effet d’une baisse des contaminations sur l’hôpital). Comme l’indique le conseil scientifique ce n’est sûrement pas avant la mi-mars pourra commencer à enregistrer un déclin siccatif de la pandémie.

 

Avec ce nouveau bond des contaminations, la France dépasse désormais le cap des 300.000 cas quotidiens en moyenne sur les sept derniers jours.

C’est une nouvelle confirmation de la circulation « massive » du virus évoquée par le Conseil scientifique dans son dernier avis: 525.527 personnes ont été testées positives au Covid-19 sur la seule journée de ce lundi selon les données de la plateforme Sidep, le fichier centralisant les résultats de dépistage. Le précédent record, le 3 janvier, était de 431.179 tests positifs.

 Un niveau sans doute largement sous-estimé, puisque le Conseil scientifique émet l’hypothèse que seules 33 à 50% « des infections sont détectées comme étant des cas positifs »Ce niveau d’infections est exceptionnel sur une si courte période dans l’histoire de l’épidémie », insiste l’instance, chargée de conseiller le gouvernement dans la gestion de la pandémie. De tels chiffres devraient nourrir une certaine prudence dans la mesure où il ne s’agit sans doute pas de l’effet du seul variant omicron BA1) mais du variant de que la France n’est pas capable d’identifier faute de moyens de séquençage suffisant !

En Chine, l’épidémie pourrait avoir commencé en octobre 19

En Chine, l’épidémie pourrait avoir commencé en octobre 19

Ce qu’affirme un articlede  Drew Hinshaw, Jeremy Page et Betsy McKay dans le Wall Street Journal. 

Quelque 90 patients ont été hospitalisés dans le centre de la Chine pour des symptômes évocateurs de la Covid-19 deux mois avant que la maladie ne soit officiellement repérée à Wuhan fin 2019, affirment les enquêteurs de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui ajoutent avoir demandé aux autorités chinoises l’autorisation de poursuivre les tests pour savoir si la propagation du virus aurait pu débuter plus tôt que prévu.

Ces derniers mois, Pékin a réalisé des tests sérologiques sur environ deux tiers de ces patients, ont précisé les enquêteurs, et n’a trouvé aucune trace d’infection. Mais, selon les membres de l’équipe de l’OMS qui planche sur les origines de la pandémie, leurs anticorps ont peut-être baissé jusqu’à devenir indétectables.

« D’autres analyses sont nécessaires », a déclaré mercredi Peter Ben Embarek, spécialiste de la sécurité des aliments qui dirige la mission de l’OMS, à l’issue de quatre semaines en Chine.

Les membres de l’équipe précisent qu’ils ont incité le pays à réaliser davantage de tests sur les échantillons sanguins recueillis à l’automne 2019 dans le Hubei, la province où est située la ville de Wuhan, pour tenter de savoir à quel moment le virus a commencé de circuler. Les autorités chinoises affirment qu’elles n’avaient jusqu’à présent pas obtenu les autorisations nécessaires pour tester les échantillons, en grande partie stockés dans des banques de sang, soulignent les enquêteurs de l’OMS.

Pour de nombreux scientifiques, le virus avait commencé de circuler avant que, à Wuhan, le nombre de cas simultanés soit tel qu’il attire l’attention. A l’automne dernier, une modélisation réalisée par les chercheurs de l’université de l’Arizona et de l’université de Californie indiquait qu’il était possible que le virus ait été présent dans le Hubei dès la mi-octobre 2019 à un niveau faible

Les éléments fournis par Pékin soulèvent plusieurs questions : est-il possible que la Covid-19, qui a tué plus de 2,3 millions de personnes dans le monde, se soit propagée en Chine dès le mois d’octobre 2019 ? Une détection plus précoce aurait-elle permis de contenir la maladie avant qu’elle ne se transforme en pandémie mondiale ? La Chine affirme que le premier cas sur son sol a développé des symptômes le 8 décembre 2019.

Liang Wannian, responsable du panel d’experts de la Covid-19 de la commission nationale de santé chinoise, a déclaré mardi que les autorités chinoises avaient réalisé des tests sérologiques et vérifié les dossiers médicaux des patients de 233 hôpitaux et cliniques, sans trouver de preuves de présence du virus dans les environs de Wuhan avant début décembre 2019.

Aucune fluctuation inattendue de la mortalité due à la pneumonie ou d’autres maladies n’a été constatée dans les mois précédents, a-t-il ajouté, précisant que les ventes de médicaments contre la toux et le rhume n’indiquaient rien non plus.

La Chine cherche sans relâche à prouver qu’elle a bien géré une épidémie qui avait débuté en dehors de ses frontières. Mercredi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a répété le message de Pékin : des éléments indiquent que le virus était présent dans d’autres pays, dont les Etats-Unis, au second semestre 2019. Il a incité ces pays à demander à l’OMS d’enquêter.

Mardi, l’OMS a également déclaré qu’il était peu probable que le virus se soit échappé d’un laboratoire à la suite d’un accident. L’agence des Nations unies va désormais concentrer son attention sur l’Asie du Sud-Est, où elle veut étudier la faune et les filières animales, a indiqué Peter Daszak, l’un des membres de la mission.

Pendant leur déplacement, les enquêteurs ont eu accès aux dossiers médicaux d’environ 92 personnes ayant séjourné dans les 233 établissements médicaux de la province du Hubei étudiés par les autorités chinoises. Ces 92 patients souffraient de pneumonie ou de symptômes évocateurs de la Covid-19. Pékin a souhaité réaliser des tests sérologiques sur ces malades ces derniers mois, mais environ un tiers d’entre eux a refusé ou était décédé, a précisé le docteur Embarek. Les tests des autres personnes se sont révélés négatifs, a-t-il indiqué.

« Les chiffres ne comptent pas forcément beaucoup. Ce qui compte, en revanche, c’est que l’on ne sait pas vraiment si les tests sérologiques sont fiables pour détecter les anticorps du SARS-CoV-2 plus d’un an après l’infection », a-t-il poursuivi. Fabian Leendertz, microbiologiste et chercheur à l’OMS, estime de son côté que la probabilité de retrouver des anticorps à ce stade est faible.

Marion Koopmans, virologue néerlandaise membre de l’équipe de l’OMS, est du même avis. « De ce que l’on sait de la sérologie, sur les 92 cas, il devrait y avoir au moins quelques résultats positifs, explique-t-il. Les anticorps sont là, leur niveau baisse, mais moins en cas d’infection grave. »

La possibilité que certains de ces 90 malades aient été contaminés par la Covid-19 pourrait expliquer la présence potentielle du virus en Europe et aux Etats-Unis en novembre et décembre 2019.

Dans une étude récente, des chercheurs italiens ont trouvé des preuves d’infection par la maladie chez un enfant de quatre ans, traité à Milan pour des problèmes respiratoires et des vomissements le 30 novembre 2019. Ils affirment avoir trouvé de l’ARN identique à une partie de celui du virus responsable de la Covid-19 lors de tests effectués a posteriori sur des échantillons pulmonaires du petit garçon et d’autres patients.

Le coronavirus était peut-être aussi présent aux Etats-Unis dès décembre 2019, soit plusieurs semaines avant la confirmation du premier cas dans le pays, le 19 janvier 2020.

Les chercheurs ont en effet trouvé des traces d’infection potentielle dans les échantillons de plusieurs dizaines de patients, sans que l’on sache pour autant combien avaient contracté le virus. Selon les chercheurs, l’hypothèse la plus probable est celle d’une naissance du virus ailleurs dans le monde, puis d’une importation sur le sol américain.

Pour de nombreux scientifiques, le virus avait commencé de circuler avant que, à Wuhan, le nombre de cas simultanés soit tel qu’il attire l’attention. A l’automne dernier, une modélisation réalisée par les chercheurs de l’université de l’Arizona et de l’université de Californie indiquait qu’il était possible que le virus ait été présent dans le Hubei dès la mi-octobre 2019 à un niveau faible.

L’OMS espérait avoir accès aux tests sérologiques de toutes les personnes hospitalisées autour de Wuhan pour des symptômes de la Covid-19 dans les jours qui ont précédé le premier cas connu. Ces tests auraient pu signaler une infection et fournir des informations précieuses… s’ils avaient été réalisés avant janvier dernier

Les symptômes de la Covid-19 peuvent ressembler à ceux d’autres maladies respiratoires. Pour Joel Wertheim, biologiste à l’université de Californie et co-auteur de l’étude, publiée en ligne et soumise à une revue scientifique pour publication, il serait étonnant que les 90 patients hospitalisés aient tous contracté le coronavirus, mais cela vaut la peine d’étudier leur dossier.

« Tout cas confirmé apporte des informations, tout séquençage du génome nous fait avancer, explique-t-il. Cela pourrait changer la manière dont nous envisageons le début de la pandémie. »

Mais pour Maureen Miller, épidémiologiste spécialiste des maladies infectieuses à l’université Columbia, « la politique a tout biaisé ». Le virus « circulait probablement beaucoup plus qu’on ne le pense… Il est trop tard pour faire des tests sérologiques, on a raté le coche. »

Pour l’équipe de l’OMS, l’hypothèse la plus probable est celle d’une propagation de la chauve-souris à un autre animal, puis à l’homme. Ils pensent aussi que le virus est peut-être arrivé en Chine depuis un autre pays, potentiellement dans des produits surgelés importés d’Asie du Sud-Est.

La Chine a toujours affirmé qu’il était impossible que le virus se soit échappé d’un laboratoire de Wuhan, possibilité qui, selon l’administration Trump, était étayée par de nombreuses preuves, qui n’ont jamais été révélées. Elle répète que l’agent pathogène est peut-être arrivé sur son sol par des produits surgelés.

Le docteur Liang explique que l’équipe chinoise a lu les études (non publiées) réalisées dans plusieurs pays dont l’Italie et suggérant que le virus circulait à l’étranger depuis plusieurs semaines déjà quand il a été découvert à Wuhan. L’équipe de l’OMS a, elle, indiqué qu’elle souhaitait examiner ces études plus en profondeur.

Mardi, les Etats-Unis ont déclaré que le virus ne pouvait provenir d’aucun autre pays que la Chine et ont demandé à voir les données sur lesquelles s’est appuyée la mission de l’OMS.

L’organisation espérait avoir accès aux tests sérologiques de toutes les personnes hospitalisées autour de Wuhan pour des symptômes de la Covid-19 dans les jours qui ont précédé le premier cas connu. Ces tests auraient pu signaler une infection et fournir des informations précieuses… s’ils avaient été réalisés avant janvier dernier.

En raison de ce dépistage tardif, l’OMS dépend des prélèvements sanguins réalisés autour de novembre 2019 et stockés depuis cette date dans des hôpitaux et des banques de sang. Mais les échantillons fournis n’étaient pas représentatifs de la population, déplorent les membres de l’équipe, qui soulignent qu’il s’agissait essentiellement d’enfants, ce qui n’apporte pas beaucoup d’information sur le début de la transmission.

Des études plus systématiques permettraient de savoir si le virus a circulé en Chine avant décembre 2019.

« C’est facile à demander, moins facile à faire, résume le docteur Koopmans, qui cite les déclarations des autorités chinoises indiquant qu’elles n’avaient pas obtenu l’autorisation de réaliser ces tests. La question a été abordée et il y avait sans conteste un intérêt du côté chinois. »

Thea Fischer, épidémiologiste danoise membre de l’équipe de l’OMS, raconte qu’elle a recommandé une étude sérologique systématique sur un échantillon représentatif de la population saine, à l’image de ce qui s’est fait dans d’autres pays, ce qui permettrait « de nous rapprocher d’une circulation potentielle antérieure ».

Elle avait demandé à rencontrer le centre de don du sang de Wuhan et compris, à l’occasion de la réunion, que des échantillons existaient et que les autorités étaient ouvertes à l’idée d’une étude conjointe.

Les chercheurs ajoutent qu’il était important de savoir si des échantillons de matière pulmonaire ou autre avaient été prélevés et stockés, et s’ils pouvaient être testés.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

Marchés financiers : le yo-yo de 2021 commence

Marchés financiers : le yo-yo de 2021 commence

 

Comme c’était prévu, l’année 2021 commence tôt son phénomène de yo-yo. À peine envolés, les cours replongent en raison des craintes découlant de l’aggravation de la pandémie et de ses conséquences économiques. Un phénomène qu’on va retrouver tout au long de l’année où vont alterner espérances de reprise encouragée par les plans de soutien massifs et craintes de nouvelles immobilisations de l’activité du fait de mesures restrictives voire de confinement total. En ce début d’année, les perspectives de reprise de l’activité économique sont marquées d’un certain pessimisme.

Les indices PMI “flash” pour le mois en cours témoignent d’une contraction plus importante de l’activité en zone euro et en France tandis qu’en Allemagne, l’indice composite a reculé à son plus bas niveau depuis sept mois.

Les Bourses européennes ont fini en baisse vendredi. À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,56%. Le Footsie britannique a cédé 0,3% et le Dax allemand a perdu 0,24%. /Photo prise le 4 novembre 2020/REUTERS/Kai Pfaffenbach

À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,56% à 5.559,57 points, un plus bas depuis le 6 janvier. Le Footsie britannique a cédé 0,3% et le Dax allemand a perdu 0,24%.

L’indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,44%, le FTSEurofirst 300 de 0,61% et le Stoxx 600 de 0,57%.

Les places européennes étaient déjà dans le rouge avant ces statistiques, rattrapées par les inquiétudes quant à la reprise économique face à la multiplication des mesures restrictives.

La Commission européenne a proposé jeudi aux chefs d’Etat et de gouvernement d’identifier les plus importants foyers épidémiques où les voyages seront déconseillés, la France va rendre obligatoires les tests PCR pour les voyageurs entrant sur son territoire et Joe Biden a promulgué un décret imposant une quarantaine aux passagers des vols internationaux à leur arrivée aux Etats-Unis.

Dans ce contexte, le rebond de l’économie pour cette année s’annonce moins important que prévu et il faudra attendre 2022 pour retrouver le niveau d’avant-crise, montre une enquête publiée par la Banque centrale européenne (BCE).

Brexit : Londres commence à s’asseoir sur les contraintes européennes

Brexit : Londres commence à s’asseoir sur les contraintes européennes

 

Comme il fallait s’y attendre, Boris Johnson ne retient surtout de l’accord poste break site que la liberté de circulation des marchandises sans quotas et sans droits de douane par compte les autres obligations environnementales ou sociales sont mises de côté. C’est notamment le cas de certaines dispositions sociales

, selon le « Financial Times », à détricoter la directive européenne sur le temps de travail. Bref à s’affranchir de toute contrainte figurant pourtant dans l’accord poste break site.

L’accord encadre également la concurrence entre le Royaume-Uni et l’Union : chacun s’est engagé à maintenir des normes élevées dans les domaines de l’environnement et du changement climatique, des droits sociaux, de la transparence fiscale et des aides d’Etat. En cas de divergence importante entre les deux systèmes, des mesures de rétorsion peuvent être prises comme le rétablissement de droits de douane.

Brexit: la peur commence à poindre chez Boris Johnson

Brexit: la peur commence à poindre chez Boris Johnson

 

Boris Johnson semble désormais très partisan d’un accord avec l’Union européenne. Sans doute une position tactique pour mettre l’Union européenne dans l’embarras afin de lui faire porter le chapeau d’une éventuelle rupture et de l’échec des négociations. Il y a aussi chez Boris Johnson des préoccupations de plus importantes quant à l’avenir du pays surtout en cas de No deal . Certes l’union européenne aura à subir un certain ralentissement de sa croissance dans le cas d’absence d’accord mais le choc sera nettement plus rude pour le Royaume uni. Ce que pense aussi l’Allemagne.

Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, a mis en garde le Royaume-Uni contre les conséquences d’un échec des négociations avec l’UE sur un accord commercial après le Brexit. Une situation pas du tout réglementée aurait des conséquences très significatives pour l’économie britannique, a-t-il estimé, lors d’un point presse à Berlin, à l’issue d’une réunion des ministres des Finances de l’UE.

En revanche, il s’attend à ce que l’Europe soit en mesure d’y faire face après les préparatifs qui ont déjà été faits. Le ministre allemand a toutefois affirmé toujours espérer que les discussions avec Londres parviennent à un bon résultat. L’Allemagne souhaite même cet accord continuer d’exporter ses biens industriels et manufacturés.

Un «no deal», qui pourrait avoir de rudes conséquences économiques, mais aussi sur la vie quotidienne des citoyens européens et britanniques.

 Selon le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney. D’après un rapport de l’institution, publié en novembre 2018, en cas de «no deal» et dans le scénario du pire, le PIB britannique serait amputé de 7,8 % à 10,5 % d’ici à 2024, par rapport à ce qu’il aurait été sans Brexit. Une étude du gouvernement britannique, parue au même moment, évalue de son côté la perte de PIB à 9,3 % en quinze ans.

La croissance ne serait pas le seul indicateur économique à basculer dans le rouge, selon la Banque d’Angleterre. Le taux de chômage grimperait en flèche à 7,5 % (contre 3,9 % aujourd’hui), tout comme l’inflation à 6,5 % (contre 2,1 % actuellement), tandis que la livre sterling s’effondrerait de 25 % et les prix de l’immobilier de 30 %. Des prévisions alarmistes, très loin de «l’énorme opportunité économique» vantée par Boris Johnson fin juillet.

L’Union européenne (UE) aussi verrait son économie touchée par un Brexit sans accord, puisque les relations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Union seraient encadrées par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), plus drastiques que celles de l’UE, restreignant dès lors le commerce entre les deux parties. Selon les économistes du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), l’impact serait tout de même moins important qu’au Royaume-Uni. Ils prévoient en effet un repli du PIB de 0,8 % de façon permanente (0,3 % en France), contre 2,8 % outre-Manche (ce qui représente annuellement près de 2.000 livres, soit 2.150 euros, en moyenne par ménage). Par ailleurs, d’après une étude de l’institut allemand IWH, un Brexit sans accord menacerait 600.000 emplois dans le monde, dont 179.000 dans l’UE (50.000 en France)

 

Plan de relance européen : le marchandage commence

Plan de relance européen : le marchandage commence

 

Les européens se réunissent à nouveau dimanche pour tenter de trouver un accord concernant le plan de relance économique. En l’état, les négociations ne peuvent déboucher que sur un échec. La principale divergence porte sur le montant des subventions et l’insuffisance de la rigueur budgétaire en échange de l’aide européenne. Il faudra un grand marchandage qui a déjà commencé pour rééquilibrer le montant des enveloppes et les exigences de gestion budgétaire. Notons que ce plan souffre  d’un manque de crédibilité du fait qu’il a été inspiré par Macron (, maintenant soutenue par Merkel); le , président d’un pays dont les dettes dérivent dangereusement et au surplus qui va émarger à hauteur de 40 milliards dans ce plan de relance. Plus que jamais, c’est Merkel qui dispose de la légitimité pour rapprocher les points de vue. Les pays du Sud dit laxistes dont la France auront du mal à refuser des conditions plus rigoureuses de gestion budgétaire en échange de ces dotations et de ces prêts. Il est en effet difficile de faire preuve de radicalité quand on est dans des situations économiques et financières aussi fragiles que les pays du Sud.

Selon ces sources, Charles Michel a proposé de maintenir le volume global du plan de relance reste inchangé à 750 milliards d’euros tout en le répartissant différemment, notamment en diminuant de 50 milliards le montant des subventions pour les ramener à 450 milliards, et en portant à 300 milliards celui des prêts.

Le Fonds de relance qui permet à chaque Etat membre de financer les plans nationaux passerait de 310 à 325 milliards avec cette nouvelle répartition. L’enveloppe globale demeure donc inchangée mais la nouvelle répartition entre les subventions et les prêts permet finalement aux pays, dont la France, d’assurer davantage de subventions pour financer leurs plans de relance”, expliquent les sources.

Marchés : la correction commence

Marchés : la correction commence  

 

Les principales Bourses européennes ouvertes mardi évoluent en baisse en début de séance, poursuivant le mouvement de prises de bénéfice entamé la veille au terme d’une année qui se soldera par des hausses sans précédent depuis au moins dix ans. A Paris, le CAC 40 perd 0,09% à 5.976,98 points vers 08h45 GMT et à Londres, le FTSE 100 recule de 0,62%, le rebond de la livre faisant baisser les valeurs britanniques tournées vers l’export. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,27%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,1% et le Stoxx 600 de 0,15%.La Bourse de Francfort est fermée et rouvrira jeudi. Ailleurs, les volumes d’échanges devraient rester très limités et la séance sera écourtée, le London Stock Exchange ayant avancé sa clôture à 12h30 GMT et Euronext la sienne à 13h05 GMT.

Les grands indices européens pourraient donc réduire légèrement leur progression annuelle, qui ressort pour l’instant à 26,3% pour le CAC 40, à 12% pour le FTSE et à 23% pour le Stoxx 600, sa meilleure performance depuis 2009. Quant au Dax allemand, il a fini 2019 sur un gain de 25,48%.De  lavis de la plupart des experts, ces progressions sont surréaliste et découle essentiellement d’un simple spéculation.   la déconnexion totale des marché par rapport à une économie réelle qui s’enfonce et va tutoyer la récession se traduira inévitablement par un nouvelle crise du type de celle de 2007.

La question n’est pas de savoir si  cette crise se produira mais quand . A la différence de la pièce de Beckett, le Godot de la finances pourrait bien apparaitre.  L’ampleur des prise de bénéfices de fin de l’année 2019 pourrait déjà constituer un bon indicateur. L’économiste américain Nouriel Roubini annonce depuis un an cette crise financière pour 2020. Il y a trois semaines, il est revenu à la charge, s’alarmant de la « déconnection entre les marchés financiers et l’économie réelle [devenant] plus prononcée. Les investisseurs se réjouissent de l’atténuation des risques à court terme et du retour des banques centrales à une politique accommodante. Mais les risques fondamentaux pesant sur l’économie mondiale demeurent » met-il en garde dans un point de vue intitulé « pourquoi la nouvelle exubérance des marchés financiers est irrationnelle ».

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculative des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

Un peu partout dans le monde, les indices boursiers viennent d’inscrire de nouveaux plus hauts historiques, à l’image de l’Eurostoxx 50 et du DAX à Francfort, qui affichent un gain de plus de 25% depuis le début de l’année. A la Bourse de Paris, le CAC 40 a franchi le 16 décembre le cap symbolique des 6.000 points, qu’il n’avait pas atteint depuis juillet 2007, et gagne plus de 26%. Idem à Wall Street, où le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont encore pulvérisé leurs records courant décembre et accentué leur progression (+25% à 30%), sur fond de détente commerciale sino-américaine et d’apaisement des craintes d’un Brexit désordonné.

« Les marchés financiers dansent sur un volcan » considère Jean-Jacques Ohana, responsable de la gestion d’actifs chez Ycap AM. « Les marchés d’actions demeurent sur leurs plus hauts alors même que les bénéfices estimés sur 12 mois glissants n’affichent plus de croissance, voire chutent dans certaines régions (Asie, Europe) » met-il en garde dans une note du 2 décembre, s’interrogeant sur ce qui provoquera « le dégonflement de la bulle d’optimisme qui anime les opérateurs de marché. »

 

Le match Macron –Philippe est commencé

Le match Macron –Philippe est commencé

Une des raisons du retard dans le remaniement ministériel découle de l’opposition entre Édouard Philippe et Emmanuel macro concernant du futur ministre de l’intérieur. Édouard Philippe voudrait recruter une personnalité du centre-droit tandis que Macron verrait bien un technicien ou même un socialiste. Bref Macron  complètement lâché par les électeurs de gauche veut rééquilibrer gouvernement afin de se défaire  de cette étiquette de président des riches. Édouard Philippe de son côté,  progressivement renforce discrètement mais efficacement son influence. Un sondage vient de montrer que le match entre Mâcon et Philippe est bien commencé. En effet pour la première fois l’opinion publique est beaucoup plus favorable au Premier ministre. . Des résultats le qui ne vont pas améliorer les relations entre les deux intéressés. Un remake en  quelque sorte car pratiquement sous tous les présidents de la république depuis 58, les Premiers ministres ont un moment à un autre pris leur indépendance et parfois sont même mis dans une nette opposition au président. D’après le sondage d’Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et franceinfo publié ce jeudi une large majorité des Français déclare avoir davantage confiance en Edouard Philippe, le Premier ministre, qu’en lui. Priés de dire qui, entre le Premier ministre et le président de la République, « vous donne le plus confiance », 55% des sondés répondent le premier, 29% le second et 16% ne se prononcent pas. Edouard Philippe arrive également en tête sur sa proximité avec les gens (51% contre 34%) et la compétence (49% contre 36%). S’il y a bien un domaine qui sourit à Emmanuel Macron, c’est l’autorité. Le président de la République devance le Premier ministre (59% contre 29%), tout comme sur le charisme (50%-36%) et la stature d’homme d’Etat (46%-41%).

État islamique : le « calife » commence à paniquer

État islamique : le « calife » commence à paniquer

 

 

Le calife autoproclamé, Abu Bakr al-Baghdadi, a observé un silence de près de sept mois. Un délai immense pour un marchand de verbiages qui témoigne sans doute des craintes de voir un jour un drone lui tomber sur la tête. Il faut surtout noter dans son message audio diffusé samedi le recentrage sur l’ennemi commun des musulmans à savoir Israël. Il s’agit en effet d’une réplique claire à l’initiative prise enfin par l’Arabie Saoudite pour constituer une grande coalition de 34 pays musulmans contre l’État islamique. Le grand Satan n’est plus l’Occident mais celui qui peut réunifier les haines de tous les musulmans qui du fait de l’initiative de l’Arabie Saoudite risquent désormais de se diviser en pro ou anti état islamique, Une manière aussi de mettre les chiites en position délicate vis-à-vis d’Israël. En résumé l’état islamique qui commence à reculer et à perdre des territoires déplace le champ de ses préoccupations et de ses actions. Le leader jihadiste menace donc  Israël et promet d’en faire « un cimetière pour les juifs ».  Il s’en prend également à l’Arabie Saoudite qui a annoncé au début du mois la formation d’une coalition de 34 pays musulmans pour combattre le groupe Etat islamique en Syrie. Le Calife de l’Etat islamique reproche au royaume de ne pas venir en aide aux musulmans bombardés par le régime syrien. Toujours sur le conflit en Irak et en Syrie, où est implanté le groupe Etat islamique, Abu Bakr al-Baghdadi reconnaît que son organisation a perdu du territoire. Selon IHS Janes, un institut spécialisé, la zone d’influence du groupe EI aurait diminué cette année, avec la perte de 14% de son territoire par rapport à 2014.

 

« Mouvement commun » : un mouvement apolitique qui commence avec des politiques !!!

« Mouvement commun » : un mouvement apolitique qui commence avec des politiques !!!

 

 

Drôle de profession de foi de l’initiateur de « mouvement commun » qui veut faire sans les politiques mais qui commence avec ces mêmes politiques. Amirshahi lance un mouvement pour « faire sans les politiques «Le socialiste Pouria Amirshahi annonce en effet dans Le Monde qu’il va relancer son « Mouvement commun » le 8 novembre à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une initiative déjà annaoncée en juin. . « Puisque les politiques n’y arrivent pas, alors faisons sans. C’est un appel à ne pas se laisser faire », explique le député des Français de l’étranger.  Il lancera son « Mouvement commun » le 8 novembre. Dans Le Monde, le député socialiste des Français de l’étranger Pouria Amirshahi affirme vouloir créer une sorte de lobby citoyen, « une plate-forme pour faire contre culture et s’imposer dans le débat d’idées ». Près de 1.000 personnes ont déjà signé le texte fondateur. « L’idée de ce mouvement c’est de se dire : ‘puisque les politiques n’y arrivent pas, alors faisons sans’. C’est un appel à ne pas se laisser faire », explique Pouria Amirshahi. L’idée a été pensée depuis plusieurs mois. Déjà, en juin 2015, dans une tribune publiée dans le JDD, ce dernier évoquait ce « mouvement citoyen ». « Je propose que toutes celles et ceux qui veulent fonder un nouveau projet progressiste pour la France d’après – quelles que soient leurs appartenance partisanes, leurs espoirs et leur doutes – se réunissent pour en poser les jalons dans les tous prochains mois », écrivait-il alors, jugeant indispensable « d’engager dès maintenant un mouvement national citoyen de type nouveau ».  Refusant de parler de « son » mouvement, Pouria Amirshahi ne souhaite pas non plus faire des responsables politiques qui ont signé l’appel – Laurent Baumel (PS), Marie-Noëlle Lienemann (PS), Benoît Hamon (PS), Pierre Laurent (PCF), Noël Mamère (EELV), Sergio Coronado (EELV), Julien Bayou (EELV) entre autres… – des « têtes de gondole ».  On se demande alors pourquoi il appuie sa démarche sur ces signatures ! La signature de M. Dupont ou M. Durand (sans mandat et appartenance) serait plus crédible. Dernière observation et pas la moindre, une telle initiative, intéressante au demeurant,  ne peut pas être lacée par un politique dans appareil depuis des années.

Le procès de Guéant « l’arnaqueur » commence aujourd’hui

Le procès de Guéant  « l’arnaqueur » commence aujourd’hui

 

 

Guéant est impliqué dans de nombreuses affaires et l’ancien premier flic de France est un spécialiste des accommodements avec la loi ; Son défaut comme beaucoup d’anciens copains de Sarkozy ( on se demande vraiment où Sarkosy va les chercher !) : c’est l’amour du fric. Cette fois le procès se tiendra seulement sur l’affaire des primes du ministère de l’intérieur qu’il a mis dans sa poche au lieu de la distribuer coutume c’était l’usage. Avec  toutes ses implications, Guéant pourrait monopoliser un tribunal pendant plusieurs années. Il est donc temps que la droite revienne au pouvoir pour enterrer toutes ces affaires ennuyeuses, l’ affaire Tapie surtout ! .  A l’époque où il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, Claude Guéant est cette fois  accusé d’avoir profité de sommes d’argent prélevées sur les frais d’enquête des policiers. Son procès débute ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.  Claude Guéant est jugé à partir de ce lundi après-midi au tribunal correctionnel de Paris. Un procès pour complicité de détournement de fonds public et recel dans l’affaire dite des « primes de Beauvau » qui remonte au début des années 2000. Entre 2002 et 2004 Claude Guéant est le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur. A cette époque, il touche, en plus de son salaire, des primes mais il les trouve, c’est l’expression qu’il utilisera devant les enquêteurs, un peu « étriquées » et surtout inférieures à celles de ses prédécesseurs. Un système est donc mis en place à Beauvau. Il est orchestré par un autre proche de Nicolas Sarkozy, Michel Gaudin, patron de la police nationale de l’époque également jugé pour détournements de fonds publics. Des sommes d’argent sont régulièrement prélevées sur l’enveloppe des frais d’enquête des policiers, du liquide qui sert entre autres à rémunérer leurs indics. Et ce sont au moins 10.000 euros par mois que se partagent plusieurs membres du cabinet Sarkozy, dont Claude Guéant qui s’en attribue la moitié. Le duo Guéant-Gaudin sera en partie confondu des années plus tard par des écoutes téléphoniques concernant une toute autre enquête, celle qui porte sur un éventuel financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy. Claude Guéant sera également piégé par des factures de biens de consommation payés en liquide: plus de 9.000 euros chez Darty ou encore 10 mille euros chez un cuisiniste.

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