Archive pour le Tag 'commande'

Une commande de 105 avions par l’Arabie Saoudite

Une commande de 105 avions par l’Arabie Saoudite

Record.  Le groupe Saudia, qui possède la compagnie aérienne nationale saoudienne du même nom, a annoncé ce lundi qu’il allait passer une commande ferme de 105 avions Airbus, le plus important de l’histoire de la riche monarchie du Golfe.

 

Dans le détail, la compagnie Saudia va acheter 54 avions A321neo, tandis que la compagnie à bas prix flyadeal du groupe va acquérir 12 A320neo et 39 A321neo, ajoute le communiqué. Cela porte donc le carnet de commandes d’avions Airbus du groupe Saudia à 144 avions de la famille A320neo.

 

L’un des objectifs de l’Arabie Saoudite est de tripler le trafic annuel pour atteindre 330 millions de passagers d’ici la fin de la décennie. « Les nouveaux appareils de la famille A320neo joueront un rôle essentiel dans la contribution à l’ambitieux plan Vision 2030 de l’Arabie Saoudite », a déclaré Benoît de Saint-Exupéry, vice-président exécutif des ventes de l’activité Avions commerciaux.

« Saudi Vision 2030 attire chaque année davantage de visites, de touristes, d’entrepreneurs et de pèlerins. Cela a motivé notre décision de conclure cet accord important, qui créera des emplois, augmentera le contenu local et contribuera à l’économie national» a également précisé Ibrahim Al-Omar, directeur général du groupe Saudia. « L’Arabie saoudite a des objectifs opérationnels ambitieux pour répondre à la demande croissante. Nous augmentons la capacité des vols et des sièges sur plus de 100 destinations existantes sur quatre continents, avec des plans d’expansion supplémentaire ».

Plus largement, cette nouvelle commande intervient plus d’un an après celle annoncée par la nouvelle compagnie Riyadh Air et portant sur 72 appareils.

De plus, l’Arabie saoudite prévoit de lancer NEOM Airlines, qui sera basée dans la ville éponyme en développement. L’Arabie saoudite cherche à rattraper son retard dans le secteur aérien par rapport à deux de ses voisins, les Emirats arabes unis et le Qatar. Dubaï, la ville de la plus connue des Emirats, abrite l’aéroport le plus fréquenté au monde en termes de passagers internationaux, hub de la compagnie Emirates, la plus grande du Moyen-Orient.

Par ailleurs, les autorités saoudiennes ont annoncé leur intention de construire un nouvel aéroport dans la capitale Ryad, capable d’accueillir 120 millions de passagers par an.

 

Boeing : une commande de 450 avions

Boeing : une commande de 450 avions

 

American Airlines s’est engagée auprès d’Airbus pour 85 A321 NEO, confirmant ainsi encore une fois le succès du best-seller européen. La compagnie américaine a désormais commandé un total de 219 exemplaires pour cet avion. American Airlines  commande aussi 85 exemplaires du 737 MAX 10, mais elle convertit également 30 exemplaires de 737 MAX 8 issus d’une précédente commande en 737 MAX 10. 

American Airlines  commande 85 exemplaires du 737 MAX 10, mais elle convertit également 30 exemplaires de 737 MAX 8 issus d’une précédente commande en 737 MAX 10.

Après avoir reçu 600 appareils neufs lors de la dernière décennie, American Airlines a désormais 440 nouveaux avions dans son carnet de commande. De quoi envisager sereinement les dix prochaines années. Sa flotte actuelle comprend pas moins de 965 appareils, 100 de plus qu’en 2021, auxquels s’ajoutent plus de 550 avions régionaux dans ses filiales.

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Méga commande de 500 avions à Airbus

Méga commande de 500 avions à Airbus

Avec la méga commande de 500 avions à Airbus de la part de la compagnie indienne indigo se confirment les perspectives de développement du transport aérien en dépit des interrogations sur les conséquences de l’environnement. Cette progression provient essentiellement d’une croissance exponentielle de la part des couches moyennes dans les pays en développement. La question de l’environnement reste cependant pendante avec le caractère tout à fait marginale du soi-disant carburant vert (SAF) et des émissions polluantes. En France les sondages démontrent aussi que les Français ne sont pas convaincus de la décapant nation du secteur mais cela ne les empêche pas de prévoir une croissance de leurs besoins en transport aérien.

Ces 500 appareils commandés par une compagnie indienne pourront se décomposer entre des A320 NEO, des A321 NEO et des A321 XLR (version à très grande autonomie). Indigo n’a pas encore décidé quelle serait la répartition, elle qui possède déjà des commandes pour les trois modèles. Bien qu’Airbus ne diffuse plus depuis 2018 de prix catalogue – qui sont très éloignés mais permettent de donner un ordre de grandeur – le montant pourrait se situer entre 55 et 65 milliards de dollars.

Avec cette commande, Indigo pourrait potentiellement voir sa flotte dépasser la barre des 1.000 avions de nouvelle génération et même au-delà. Elle a déjà passé des contrats à Airbus pour 340 exemplaires d’A320 NEO et 390 d’A321 NEO. Avec ces 500 appareils de plus, cela donne un total de 1.230 avions, sans compter les appareils de génération précédente ou les futurs long-courriers. Et la part de remplacement devrait être faible, vu la jeunesse de ses avions actuels.

C’est donc largement plus que les flottes des trois géants mondiaux du secteur, Delta, American et United (900 appareils chacune). Ou encore que celle du roi du low-cost européen, Ryanair, qui va exploiter 565 avions – d’ancienne et de nouvelle génération – cet été et compte en recevoir 300 de plus d’ici à 2034 (avec une partie de renouvellement).

Pour l’instant, Indigo est encore loin de ces chiffres. Elle n’a reçu pour l’instant que 168 A320 NEO et 85 A321 NEO. Elle exploite également encore une vingtaine d’A320 de première génération, mais qui sont appelés à sortir du service.

Pour absorber cette croissance, Pieter Elbers mise sur la taille et la jeunesse de la population indienne, avec 732 millions de jeunes en Inde contre 528 millions en Chine. Il entend aussi profiter d’une offre locale encore faible.

Transport aérien – Emirates: Encore une grosse commande d’avions

Transport aérien – Emirates: Encore une grosse commande d’avions

Après l’annonce récente de Ryanair de commander 300 B737 MAX, celle, hier, de Turkish Airlines de passer prochainement la plus grosse commande de tous les temps (600 appareils), et les informations de Reuters sur l’existence de négociations entre Indigo et Airbus pour l’achat de 500 A320, Emirates évalue ses besoins jusqu’en 2040 et envisage également de passer de nouvelles commandes

Ce mardi, en marge de l’assemblée générale de l’Association internationale du transport aérien (Iata)qui se tenait à Istanbul, son président, Tim Clark, a déclaré que la compagnie qu’il dirige depuis une vingtaine d’années pourrait commander davantage d’Airbus A350 et de Boeing 777X ou de 787.

« Nous envisageons à la fois plus d’A350, plus de 777-9 et éventuellement la gamme 787 », a-t-il dit à des journalistes, refusant de préciser le nombre d’appareils long-courriers concernés.

Ces commandes d’avions traduisent la confiance des compagnies sur la croissance du secteur. Après avoir été torpillé par la pandémie, l’aviation est en train de signer un rétablissement spectaculaire. Les compagnies aériennes s’attendent à transporter 4,35 milliards de passagers dans le monde cette année, non loin du record de 4,54 milliards de 2019. Cette reprise vigoureuse du trafic, à la faveur notamment de la réouverture de la Chine, va se traduire par un retour aux bénéfices pour les transporteurs. Ils devraient dégager cette année 9,8 milliards de dollars de bénéfice net – soit le double de ce qu’envisageait jusqu’alors l’Iata, qui a aussi divisé par deux ses estimations de pertes pour 2022, à 3,6 milliards. Le chiffre d’affaires global des transporteurs aériens devrait de son côté atteindre 803 milliards de dollars, à portée des 838 milliards de 2019, selon l’Iata qui a donc révisé en hausse ses précédentes projections (779 milliards).

Même si les marges opérationnelles de l’industrie resteront très faibles cette année, à 1,2%, ces bénéfices, les premiers depuis le début de la pandémie, marqueront une amélioration spectaculaire par rapport aux 42 milliards de dollars perdus en 2021 et au gouffre de 2020 (137,7 milliards).

Toutes les zones géographiques ne retrouveront pas les bénéfices cette année, a toutefois prévenu l’Iata. Les transporteurs nord-américains, européens et moyen-orientaux devraient évoluer largement dans le vert, avec respectivement 11,5, 5,1 et 2 milliards de dollars cumulés. Mais les compagnies de la région Asie-Pacifique (-6,9 milliards de dollars), d’Amérique latine (-1,4 milliard) et d’Afrique (-500 millions) resteront déficitaires.

Transport aérien – Emirates: Encore une grosse commande d’avions

Transport aérien – Emirates: Encore une grosse commande d’avions

Après l’annonce récente de Ryanair de commander 300 B737 MAX, celle, hier, de Turkish Airlines de passer prochainement la plus grosse commande de tous les temps (600 appareils), et les informations de Reuters sur l’existence de négociations entre Indigo et Airbus pour l’achat de 500 A320, Emirates évalue ses besoins jusqu’en 2040 et envisage également de passer de nouvelles commandes

Ce mardi, en marge de l’assemblée générale de l’Association internationale du transport aérien (Iata)qui se tenait à Istanbul, son président, Tim Clark, a déclaré que la compagnie qu’il dirige depuis une vingtaine d’années pourrait commander davantage d’Airbus A350 et de Boeing 777X ou de 787.

« Nous envisageons à la fois plus d’A350, plus de 777-9 et éventuellement la gamme 787 », a-t-il dit à des journalistes, refusant de préciser le nombre d’appareils long-courriers concernés.

Ces commandes d’avions traduisent la confiance des compagnies sur la croissance du secteur. Après avoir été torpillé par la pandémie, l’aviation est en train de signer un rétablissement spectaculaire. Les compagnies aériennes s’attendent à transporter 4,35 milliards de passagers dans le monde cette année, non loin du record de 4,54 milliards de 2019. Cette reprise vigoureuse du trafic, à la faveur notamment de la réouverture de la Chine, va se traduire par un retour aux bénéfices pour les transporteurs. Ils devraient dégager cette année 9,8 milliards de dollars de bénéfice net – soit le double de ce qu’envisageait jusqu’alors l’Iata, qui a aussi divisé par deux ses estimations de pertes pour 2022, à 3,6 milliards. Le chiffre d’affaires global des transporteurs aériens devrait de son côté atteindre 803 milliards de dollars, à portée des 838 milliards de 2019, selon l’Iata qui a donc révisé en hausse ses précédentes projections (779 milliards).

Même si les marges opérationnelles de l’industrie resteront très faibles cette année, à 1,2%, ces bénéfices, les premiers depuis le début de la pandémie, marqueront une amélioration spectaculaire par rapport aux 42 milliards de dollars perdus en 2021 et au gouffre de 2020 (137,7 milliards).

Toutes les zones géographiques ne retrouveront pas les bénéfices cette année, a toutefois prévenu l’Iata. Les transporteurs nord-américains, européens et moyen-orientaux devraient évoluer largement dans le vert, avec respectivement 11,5, 5,1 et 2 milliards de dollars cumulés. Mais les compagnies de la région Asie-Pacifique (-6,9 milliards de dollars), d’Amérique latine (-1,4 milliard) et d’Afrique (-500 millions) resteront déficitaires.

Turkish Airlines : Une commande de 600 appareils

Turkish Airlines : Une commande de 600 appareils

Une commande historique de 600 avions par Turquie Charlemagne qui entend concurrencer les aéroports et compagnies de l’Europe notamment.

600 appareils, soit plus ou moins trois fois la flotte exploitée aujourd’hui par Air France. Une commande qui traduit l’optimisme du secteur sur la poursuite de la croissance du trafic aérien mondial et, évidemment, l’ambition de la compagnie turque, géant du Moyen-Orient plus dangereux encore pour les compagnies européennes que les compagnies du Golfe.

Le président du conseil d’administration et du comité exécutif du transporteur turc, a dévoilé l’existence de pourparlers avec Airbus et Boeing pour l’achat de 400 appareils monocouloirs de type 737 MAX et A320neo, ainsi que 200 gros porteurs. Concernant ces derniers, il s’agira principalement d’appareils de la gamme des Boeing 787 ou des Airbus A350, capables d’accueillir environ 300 passagers, maiset également l’acquisition de 25 à 30 très gros porteurs de la gamme du 777X ou de l’A350-1000, à même d’emporter 400 passagers avec un grand rayon d’action.

Cette commande permettrait à Turkish Airlines de porter sa flotte à plus de 800 appareils d’ici à dix ans, contre 435 actuellement, pour un développement tous azimuts, notamment vers l’Afrique et l’Asie, en tirant parti du récent aéroport géant d’Istanbul, lui aussi le plus grand du monde. Soit quasiment le même nombre d’avions que les trois poids lourds du transport aérien mondial, les américaines Delta, American et United (900 appareils chacune).

Turkish Airlines : Une commande de 600 appareils

Turkish Airlines : Une commande de 600 appareils

Une commande historique de 600 avions par Turquie Charlemagne qui entend concurrencer les aéroports et compagnies de l’Europe notamment.

600 appareils, soit plus ou moins trois fois la flotte exploitée aujourd’hui par Air France. Une commande qui traduit l’optimisme du secteur sur la poursuite de la croissance du trafic aérien mondial et, évidemment, l’ambition de la compagnie turque, géant du Moyen-Orient plus dangereux encore pour les compagnies européennes que les compagnies du Golfe.

Le président du conseil d’administration et du comité exécutif du transporteur turc, a dévoilé l’existence de pourparlers avec Airbus et Boeing pour l’achat de 400 appareils monocouloirs de type 737 MAX et A320neo, ainsi que 200 gros porteurs. Concernant ces derniers, il s’agira principalement d’appareils de la gamme des Boeing 787 ou des Airbus A350, capables d’accueillir environ 300 passagers, maiset également l’acquisition de 25 à 30 très gros porteurs de la gamme du 777X ou de l’A350-1000, à même d’emporter 400 passagers avec un grand rayon d’action.

Cette commande permettrait à Turkish Airlines de porter sa flotte à plus de 800 appareils d’ici à dix ans, contre 435 actuellement, pour un développement tous azimuts, notamment vers l’Afrique et l’Asie, en tirant parti du récent aéroport géant d’Istanbul, lui aussi le plus grand du monde. Soit quasiment le même nombre d’avions que les trois poids lourds du transport aérien mondial, les américaines Delta, American et United (900 appareils chacune).

Airbus : une commande de 500 avions

Airbus : une commande de 500 avions

Une commande qui fera du bien à notre balance commerciale qui accuse un énorme déficit mais qui peut bénéficier des exportations de matériel de transport en particulier aérien. Airbus est en effet sur le point d’enregistrer une commande record de 500 appareils monocouloirs de la famille A320 auprès de la compagnie aérienne indienne IndiGo, ont rapporté dimanche des sources du secteur.

Reuters avait déjà rapporté en mars qu’IndiGo, dont la part de marché en Inde est de 56%, était en discussions avec Airbus et Boeing pour la commande de 500 appareils. Si celle-ci est confirmée, ce serait la plus importante passée par une seule compagnie aérienne en termes de volume.

IndiGo, l’un des plus gros clients d’Airbus, attend par ailleurs la livraison de près de 500 appareils sur une commande totale de 830 avions de la famille A320 passée auprès du constructeur européen.

Voitures à hydrogène : Une commande prévisionnelle de 10 000 véhicules du Crédit agricole

Voitures à hydrogène : Une commande prévisionnelle de 10 000 véhicules du Crédit agricole

Certains vont sans doute se demander si c’est vraiment la vocation du Crédit Agricole de participer à la la production et à la commercialisation de véhicules à hydrogène haut-de-gamme à 120 000 €.

Il est clair que la filière hydrogène se cherche encore notamment en raison des coûts de production d’une part et de la contrainte de produire à l’avenir de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables.

Par ailleurs en raison des contraintes techniques, l hydrogène spour l’instant réservée aux véhicules lourds, très lourd même ( camions, trains, bateaux et maintenant grosse berline.)

Progressivement cependant la multiplication de projets et les progrès technologiques vont rendre la production d’hydrogène de plus en plus accessible.

En attendant, filiale spécialisée en crédit à la consommation du Crédit Agricole (Crédit agricole consummer finance) a signé avec Hopium un protocole d’accord pour la livraison de 10.000 berlines à hydrogène que le start-up française entend produire en Normandie à partir de 2025, ont annoncé samedi les entreprises dans un communiqué.

« Agilauto, marque spécialisée dans la vente et le financement automobile du groupe Crédit Agricole en France, proposera la berline à hydrogène du constructeur français Hopium dans le cadre de programmes destinés à ses clients particuliers ou professionnels », ajoute le communiqué. « Cela permet de renforcer la stratégie commerciale avec une commande prévisionnelle à hauteur de 1,2 milliard d’euros. Cela participe du renouveau industriel français et européen dansla production de véhicules propres, » a déclaré Jean-Baptiste Djebbari, président du Conseil d’Administration d’Hopium et ancien ministre des Transports. Son passage du ministère à la start-up au printemps dernier avait fait grincer des dents.
Un véhicule haut de gamme à 120.000 euros

Encore à l’état de prototype, l’Hopium Machina est une berline sportive à pile à combustible. Elle devrait être proposée autour de 120.000 euros et promet une autonomie de 1.000 kilomètres, pour une puissance de 500 chevaux et un poids sous les deux tonnes. Elle serait le premier véhicule non utilitaire à hydrogène produit en France.

(Avec AFP)

Economie et environnement: Changer les critères de la commande publique

Economie et environnement: Changer les critères de la commande publique

A l’occasion du Conseil des ministres européens de l’Economie sociale et solidaire, une quinzaine d’entrepreneurs réclament de « faire évoluer les critères de sélection de la commande publique pour privilégier l’achat local et réserver une partie des marchés aux entreprises à impact »(dans l’Opinion)

 

Tribune

En ouvrant la présidence française de l’Union européenne, le président de la République a appelé à construire une Europe souveraine, capable de défendre nos valeurs et nos intérêts dans le monde afin de proposer un autre modèle de société. Nous, entrepreneurs de l’économie environnementale, sociale et solidaire, répondons à cet appel et espérons que ces mots soient traduits en actes.

En effet, cet autre modèle de société est possible : nous le portons depuis des années en France. Il est temps de l’étendre hors de nos frontières pour préserver notre compétitivité et assurer une croissance économique durable et vertueuse. Notre pays n’est certes pas le seul où les entreprises sociales, solidaires représentent plus de 10% du PIB. Chaque jour, 13,6 millions de citoyens européens travaillent, comme nous, dans 2,8 millions de structures qui participent à la souveraineté industrielle, alimentaire, culturelle et énergétique. C’est sans compter l’ensemble des entreprises à impact qui se développent avec les mêmes modèles de partage chaque jour. Ces chiffres sont encourageants mais nous devons aller plus loin pour développer le nombre de ces entreprises qui constituent un véritable moteur de cohésion, de solidarité et d’innovations écologiques.

En décembre dernier, la Commission européenne a dévoilé un plan d’action pour développer l’économie sociale. Il était temps que l’Union européenne prenne en considération cette économie pour ce qu’elle est : une filière économique stratégique qui crée de la richesse et des emplois à haute valeur ajoutée, non délocalisables, dans des activités à fort impact social et environnemental.

On peut toujours voir le verre à moitié vide et regretter tout ce que ce plan ne contient pas encore. Nous voulons d’abord saluer le verre à moitié plein et considérer les solutions pratiques qu’il contient : un guichet unique pour accéder aux financements européens, un centre de compétences pour développer l’innovation sociale, un accompagnement des structures dans leur transition numérique ou encore un meilleur accès à la commande publique.

Dans nul autre pays que le nôtre, l’économie sociale, solidaire et écologique n’est aussi structurée et reconnue. Nous devons saluer le fait que la France soit le premier pays à réunir, ce 17 février, un conseil européen des ministres de l’économie sociale, à l’initiative de la ministre Olivia Grégoire, pour donner un poids et un corps politique aux orientations de la Commission. Encore faut-il que cet événement, qui sera certainement un rendez-vous institutionnel fort, se transforme en acte économique fondateur.

Si l’Union européenne et les Etats membres donnent à ce nouveau modèle économique l’envergure qu’il mérite, nous aurons les moyens de développer davantage nos activités partout en Europe et de créer des synergies pour répondre aux défis de notre siècle. Le changement climatique, les inégalités, le chômage, l’accès aux droits et la précarité ne s’arrêtent pas aux frontières françaises. Le marché unique doit faire naître des champions européens de l’impact et les préserver de la concurrence déloyale de ceux qui prospèrent sur les inégalités et aggravent la crise climatique par leurs pratiques dévastatrices.

Force est de constater que nous attendons toujours les propositions concrètes des candidats à l’élection présidentielle. Nous proposons de faire évoluer les critères de sélection de la commande publique pour privilégier l’achat local et réserver une partie des marchés publics aux entreprises à impact. La présidence française de l’Union européenne doit être une opportunité à saisir afin de changer les règles européennes et faire que les entreprises à impact partout en Europe puissent enfin bénéficier de soutien à la hauteur de leur contribution à l’intérêt général. Nous espérons y retrouver le gouvernement français avec les moyens de ses ambitions !

Simon Bernard est CEO et cofondateur de Plastic Odissey, Jean-Marc Borello fondateur du Groupe SOS, Fabien de Castilla codirecteur général d’Ares, Julie de Pimodan fondatrice de Fluicity, Pierrick de Ronne président de Biocoop, Béatrice Eastham fondatrice de Green evenements, Nicolas Froissard codirigeant du Groupe SOS,
Thibault Lamarque président de Castalie, David Lorrain fondateur de RecycLivre, Jean Moreau fondateur de Phenix, Caroline Neyron directrice générale d’Impact France, Jérôme Saddier président du Crédit coopératif et d’ESS France, Eva Sadoun fondatrice de Lita, Pierre-Emmanuel Saint-Esprit DGD de Zack (groupe Manutan) et Stéphane Vatinel fondateur de Sinny & Ooko.

Indonésie: Une commande de 42 rafales et de 2 sous-marins

Indonésie: Une commande de 42 rafales et de 2 sous-marins 

Ces projets de vente constitue une avancée économique et géostratégique très  importante pour la France en Asie et au-delà dans le monde.

 

« Notre coopération s’étend également au domaine naval : l’Indonésie a annoncé une intention d’achat de deux sous-marins de fabrication française Scorpène », a twitté jeudi matin de Djakarta la ministre des Armées, Florence Parly. Un contrat peut cacher d’autres intentions de commande en Indonésie. Au-delà du Rafale F3R armé de missiles de MBDA (contrat signé pour 42 appareils, dont un premier batch de six sera mis en vigueur prochainement), le ministre de la Défense indonésien Prabowo Subianto a également signé jeudi avec Naval Group en présence de Florence Parly une lettre d’intention, qui pourrait déboucher à terme sur une commande de deux sous-marins Scorpène.

Le couple Rafale/Scorpène a déjà été exporté dans un grand pays voisin de l’Indonésie, l’Inde (36 Rafale et six Scorpène). Le sous-marin Scorpène a déjà été vendu à quatre pays : Chili en décembre 1997 (deux exemplaires), Malaisie en 2002 (deux), en Inde en 2005 et, enfin, au Brésil en 2008 (quatre).

Grèce : encore une commande de six Rafale

 Grèce : encore une commande de six Rafale

 

Après un premier contrat, pour un montant de 2,4 milliards d’euros (12 appareils d’occasion et six neufs), e une nouvelle commande d’Athènes, avec six Rafale supplémentaires. Au total, la Grèce se portera donc acquéreur de 24 avions de combat Rafale, une décision aussitôt saluée par Florence Parly, ministre de la défense, ce dimanche.

La mission principale des Rafale sera donc d’assurer l’intégrité territoriale de la Grèce, notamment dans les îles méditerranéennes notamment face aux revendications turques.

Rafale : très grosse commande de 30 appareils en Égypte

Rafale : très grosse commande de 30 appareils en Égypte

 

Selon des informations du site d’information Disclose , le gouvernement égyptien serait en effet sur le point de finaliser une nouvelle commande de 30 avions de combat de Dassault Aviation, pour un montant de 3,75 milliards d’euros. Ils s’ajouteraient aux 24 appareils commandés en 2015 et déjà livrés à l’Egypte.

A ce contrat de 3,75 milliards d’euros pour Dassault Aviation s’ajouteraient également deux autres, d’une valeur totale de 200 millions d’euros « au profit du missilier MBDA et de l’équipementier Safran Electronics & Defense », écrit Disclose. Ce qui porterait le montant total de la commande égyptienne à 3,95 milliards d’euros.

Boeing : première commande de deux 737 par la Pologne !

Boeing : première commande de deux 737 par la Pologne !

Comme d’habitude la Pologne fait bande à part et préfèrent acheter du matériel américain. Une position assez systématique alors que le pays a bénéficiée et bénéficie toujours de substantielles aides en provenance de l’union européenne. La Pologne peut être aidée Boeing à sortir du marasme commande donc deux737 dans la plupart des commandes ont été annulée par les autres compagnies.

Boeing a fait part ce mercredi de la première commande depuis fin 2019 d’un 737 MAX, son avion-phare cloué au sol depuis plus d’un an, émanant de la compagnie polonaise Enter Air.

 

La société de transport aérien a prévu d’acheter deux avions 737 MAX et posé une option pour deux appareils supplémentaires, détaille un communiqué du constructeur aéronautique américain. Le groupe reçoit cette commande «avec humilité», a affirmé son responsable des ventes d’avions commerciaux, Ihssane Mounir. L’avion est interdit de vol depuis mars 2019 après deux crashs mortels mais il s’est récemment rapproché de son retour dans le ciel avec une série de vols de certification fin juin. Les autorités n’ont pas encore accordé leur feu vert et le groupe a prévenu qu’il ne reprendrait la livraison au mieux qu’au quatrième trimestre. Selon un bilan mensuel publié le 11 août, l’avionneur a encaissé 398 annulations de 737 MAX depuis le début de l’année.

 

Coronavirus: La France commande des masques…..qui ne viennent pas !

 

 

 

Devant le scandale de manque de masques, les pouvoirs publics ne cessent de répéter qu’ils ont commandé des millions et des millions d’exemplaires. lors de la conférence de presse du Premier ministre, le ministre de la santé a affirmé avoir commandé 1 milliard de masques en Chine notamment. Le problème c’est que ces masques n’arrivent pas et ne sont distribués qu’au compte-gouttes. La distribution devrait être prioritaire en faveur du personnel médical mais aussi des les salariés contact avec le public comme les caissières de grands magasins .

Des organisations syndicales du personnel médical ont demandé à vérifier la réalité des commandes. En effet à chaque intervention le ministre de la santé annonce des chiffres mirifiques de commandes. Sur le terrain, c’est toujours la disette. La carence ne touche pas uniquement les masques mais aussi les appareils respiratoires, les produits pharmaceutiques nécessaires aux traitements, les appareils respiratoires, les lits et surtout de personnel

“Nous avons passé des commandes partout dans le monde et notamment en Chine qui est le centre mondial de fabrication de ces masques”, a donc dit le ministre de la santé  lors d’une conférence de presse à Matignon. Comme si un pays aussi développé comme la France ne pouvait pas contraindre par la réquisition certaines entreprises à fabriquer des masques dont la réalisation est relativement simple. Le problème c’est que le Premier ministre lui-même a déclaré ne pas se résoudre encore à la réquisition.

Bref encore  un temps de retard dans tous les domaines dans la lutte contre le virus. On objectera que ces retards sont aussi constatés ailleurs ce qui ne constitue pas une excuse et ne fait que confirmer que le personnel politique met davantage de dynamisme dans les campagnes électorales que dans la gestion de l’intérêt général.

“J’ai déjà évoqué le nombre de 250 millions de masques commandés à la Chine qui correspond au nombre de masques effectivement en fabrication à destination de la France.” “Je peux vous annoncer un chiffre qui dépasse désormais le milliard, plus du milliard de masques qui ont été commandés en tout depuis la France et l’étranger pour les semaines et les mois à venir.”

Un pont aérien étroit et intensif entre la France et la Chine a été mis en place de manière à faciliter l’entrée des masques sur le territoire, a encore précisé Olivier Véran. Notons cependant que la France a détruit son stock de masse au nom d’économies de bouts de chandelle, qu’on a confié aux organismes locaux et aux entreprises le soin de le remplacer. Malheureusement des pouvoirs publics nos amis procédaient à une évaluation quant à ce remplacement effectif.

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