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Salaire de Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

Salaire de de Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

D’après France_Info, Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux.Le problème, c’est qu’il touche aussi une rémunération en tant que prestataire. On objectera que la fonction exige un engagement total. Mais de quoi faire réagir les milliers et les milliers de dirigeants volontaires qui s’investissent aussi quotidiennement de manière totalement gratuite et pendant des années et des années.

( Personnellement, je pense à mes frères, Raymond, Serge, Guy et Alain présidents de clubs de football, de basket et d’athlétisme; Je pense à ces milliers et ces milliers de bénévoles qui sacrifient temps et argent au service du sport)) NDLR. Gaston René Bessay

Cette rémunération de Tony Estanguet évolue dans la limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. A titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.

Qui paye ?
Le Cojop est une association de type loi 1901, et la rémunération de ses dirigeants est en théorie plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs à celle de Tony Estanguet, avec un plafond de 11 600 euros brut par mois, soit 139 000 euros par an. Mais le comité explique qu’il a pour particularité d’être une association financée à 96% par des fonds privés et qu’il bénéficie, à ce titre, d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Cela détermine le caractère d’une gestion non désintéressée au sens fiscal, poursuit le comité, avec des impôts commerciaux comme le TVA et aucun « plafond de salaire ». Ainsi, Etienne Thobois, directeur général et salarié du Cojop, perçoit une rémunération de 260 000 euros par an.

« Avoir un contrat de travail aurait créé un lien de subordination avec quelqu’un au-dessus de lui, ce qui n’a pas de sens juridiquement », a détaillé Blandine Sorbe, ancienne magistrate à la Cour des comptes et directrice déléguée au Cojop, citée par l’AFP. « On a eu des échanges avec l’administration sociale et le contrôleur général et financier qui représente le ministère des Finances au sein de l’association », ce qui a abouti à la solution du régime « de travailleur indépendant ».

Comment est-ce contrôlé ?
Tony Estanguet, via une société qu’il a créée, perçoit donc sa rémunération sous forme de bénéfices non commerciaux. Le Cojop a fait valoir que la rémunération de Tony Estanguet avait « été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

Le montant a été décidé sur proposition d’un « comité des rémunérations » composé « d’experts indépendants chargés de s’assurer de la pertinence de notre politique de rémunération », a-t-il ajouté. Les « modalités de versement (…) ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf », a également souligné le comité d’organisation.

Enfin, le montant des factures fait l’objet d’un audit annuel par une « cellule interne indépendante de l’exécutif du comité d’organisation » ainsi que « d’un examen par le comité des rémunérations », a encore précisé l’instance. Cette démarche, affirme-t-elle, ne correspond « à aucune obligation juridique » mais répond « à une volonté de transparence ».

Pourquoi ce montage interroge ?
Tony Estanguet est donc à la fois président du comité et prestataire. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux notaient des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Dans l’un de ces rapports, l’AFA évoquait le cas de l’entreprise de Tony Estanguet, pointant un « montage atypique dans le cadre d’une association de loi 1901″, qui « n’est pas sans poser de difficultés », rappelait récemment Le Canard enchaîné, cité par l’AFP.

La question des rémunérations des principaux dirigeants du comité d’organisation était devenue sensible dès l’attribution des Jeux à Paris par le CIO en septembre 2017 à Lima (Pérou). Le Canard enchaîné avait évoqué à cette époque un salaire de 450 000 euros annuels pour Tony Estanguet, immédiatement démenti par le triple champion olympique de canoë. L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris fait déjà l’objet de trois autres enquêtes financières distinctes, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés.

Le salaire Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris?

Le salaire Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris?

D’après France_Info, Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux.Le problème, c’est qu’il touche aussi une rémunération en tant que prestataire. On objectera que la fonction exige un engagement total. Mais de quoi faire réagir les milliers et les milliers de dirigeants volontaires qui s’investissent aussi quotidiennement de manière totalement gratuite et pendant des années et des années.

( Personnellement, je pense à mes frères, Raymond, Serge, Guy et Alain présidents de clubs de football, de basket et d’athlétisme) NDLR. Gaston René Bessay

Cette rémunération de Tony Estanguet évolue dans la limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. A titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.

Qui paye ?
Le Cojop est une association de type loi 1901, et la rémunération de ses dirigeants est en théorie plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs à celle de Tony Estanguet, avec un plafond de 11 600 euros brut par mois, soit 139 000 euros par an. Mais le comité explique qu’il a pour particularité d’être une association financée à 96% par des fonds privés et qu’il bénéficie, à ce titre, d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Cela détermine le caractère d’une gestion non désintéressée au sens fiscal, poursuit le comité, avec des impôts commerciaux comme le TVA et aucun « plafond de salaire ». Ainsi, Etienne Thobois, directeur général et salarié du Cojop, perçoit une rémunération de 260 000 euros par an.

« Avoir un contrat de travail aurait créé un lien de subordination avec quelqu’un au-dessus de lui, ce qui n’a pas de sens juridiquement », a détaillé Blandine Sorbe, ancienne magistrate à la Cour des comptes et directrice déléguée au Cojop, citée par l’AFP. « On a eu des échanges avec l’administration sociale et le contrôleur général et financier qui représente le ministère des Finances au sein de l’association », ce qui a abouti à la solution du régime « de travailleur indépendant ».

Comment est-ce contrôlé ?
Tony Estanguet, via une société qu’il a créée, perçoit donc sa rémunération sous forme de bénéfices non commerciaux. Le Cojop a fait valoir que la rémunération de Tony Estanguet avait « été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

Le montant a été décidé sur proposition d’un « comité des rémunérations » composé « d’experts indépendants chargés de s’assurer de la pertinence de notre politique de rémunération », a-t-il ajouté. Les « modalités de versement (…) ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf », a également souligné le comité d’organisation.

Enfin, le montant des factures fait l’objet d’un audit annuel par une « cellule interne indépendante de l’exécutif du comité d’organisation » ainsi que « d’un examen par le comité des rémunérations », a encore précisé l’instance. Cette démarche, affirme-t-elle, ne correspond « à aucune obligation juridique » mais répond « à une volonté de transparence ».

Pourquoi ce montage interroge ?
Tony Estanguet est donc à la fois président du comité et prestataire. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux notaient des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Dans l’un de ces rapports, l’AFA évoquait le cas de l’entreprise de Tony Estanguet, pointant un « montage atypique dans le cadre d’une association de loi 1901″, qui « n’est pas sans poser de difficultés », rappelait récemment Le Canard enchaîné, cité par l’AFP.

La question des rémunérations des principaux dirigeants du comité d’organisation était devenue sensible dès l’attribution des Jeux à Paris par le CIO en septembre 2017 à Lima (Pérou). Le Canard enchaîné avait évoqué à cette époque un salaire de 450 000 euros annuels pour Tony Estanguet, immédiatement démenti par le triple champion olympique de canoë. L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris fait déjà l’objet de trois autres enquêtes financières distinctes, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés.

Combien gagne Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

Combien gagne Tony Estanguet, Président du comité des JO de Paris ?

D’après France_Info, Tony Estanguet a perçu une rémunération annuelle de 270 000 euros brut jusqu’en 2020, selon des chiffres communiqués en 2018 par le comité d’organisation des Jeux.Le problème, c’est qu’il touche aussi une rémunération en tant que prestataire. On objectera que la fonction exige un engagement total. Mais de quoi faire réagir les milliers et les milliers de dirigeants volontaires qui s’investissent aussi quotidiennement de manière totalement gratuite et pendant des années et des années.

( Personnellement, je pense à mes frères, Raymond, Serge, Guy et Alain présidents de clubs de football, de basket et d’athlétisme) NDLR. Gaston René Bessay

Cette rémunération de Tony Estanguet évolue dans la limite de 20%, en fonction de certains critères de performance, précisait le Cojop à l’époque. « Le montant de la rémunération n’a pas bougé depuis », a assuré le directeur général délégué du Cojop, Michaël Aloiso, cité par l’AFP. A titre de comparaison, Sebastian Coe, président du comité d’organisation des Jeux de Londres 2012, touchait une rémunération de quelque 360 000 livres (422 000 euros) par an.

Qui paye ?
Le Cojop est une association de type loi 1901, et la rémunération de ses dirigeants est en théorie plafonnée par la loi à des niveaux sensiblement inférieurs à celle de Tony Estanguet, avec un plafond de 11 600 euros brut par mois, soit 139 000 euros par an. Mais le comité explique qu’il a pour particularité d’être une association financée à 96% par des fonds privés et qu’il bénéficie, à ce titre, d’une dérogation, le caractère lucratif lui ayant été « confirmé par un rescrit fiscal ». Cela détermine le caractère d’une gestion non désintéressée au sens fiscal, poursuit le comité, avec des impôts commerciaux comme le TVA et aucun « plafond de salaire ». Ainsi, Etienne Thobois, directeur général et salarié du Cojop, perçoit une rémunération de 260 000 euros par an.

« Avoir un contrat de travail aurait créé un lien de subordination avec quelqu’un au-dessus de lui, ce qui n’a pas de sens juridiquement », a détaillé Blandine Sorbe, ancienne magistrate à la Cour des comptes et directrice déléguée au Cojop, citée par l’AFP. « On a eu des échanges avec l’administration sociale et le contrôleur général et financier qui représente le ministère des Finances au sein de l’association », ce qui a abouti à la solution du régime « de travailleur indépendant ».

Comment est-ce contrôlé ?
Tony Estanguet, via une société qu’il a créée, perçoit donc sa rémunération sous forme de bénéfices non commerciaux. Le Cojop a fait valoir que la rémunération de Tony Estanguet avait « été décidée et validée par le premier conseil d’administration du comité d’organisation le 2 mars 2018, qui a statué en son absence, de façon souveraine et indépendante ».

Le montant a été décidé sur proposition d’un « comité des rémunérations » composé « d’experts indépendants chargés de s’assurer de la pertinence de notre politique de rémunération », a-t-il ajouté. Les « modalités de versement (…) ont été validées par le contrôleur général économique et financier, après consultation de l’Urssaf », a également souligné le comité d’organisation.

Enfin, le montant des factures fait l’objet d’un audit annuel par une « cellule interne indépendante de l’exécutif du comité d’organisation » ainsi que « d’un examen par le comité des rémunérations », a encore précisé l’instance. Cette démarche, affirme-t-elle, ne correspond « à aucune obligation juridique » mais répond « à une volonté de transparence ».

Pourquoi ce montage interroge ?
Tony Estanguet est donc à la fois président du comité et prestataire. Début 2021, deux rapports de l’Agence française anticorruption (AFA) sur l’organisation des Jeux notaient des « risques d’atteintes à la probité » et de « conflits d’intérêts ». Dans l’un de ces rapports, l’AFA évoquait le cas de l’entreprise de Tony Estanguet, pointant un « montage atypique dans le cadre d’une association de loi 1901″, qui « n’est pas sans poser de difficultés », rappelait récemment Le Canard enchaîné, cité par l’AFP.

La question des rémunérations des principaux dirigeants du comité d’organisation était devenue sensible dès l’attribution des Jeux à Paris par le CIO en septembre 2017 à Lima (Pérou). Le Canard enchaîné avait évoqué à cette époque un salaire de 450 000 euros annuels pour Tony Estanguet, immédiatement démenti par le triple champion olympique de canoë. L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris fait déjà l’objet de trois autres enquêtes financières distinctes, notamment pour des soupçons de favoritisme et de détournements de fonds publics lors de l’attribution des marchés.

Environnement–Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose

Environnement–Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose

Encore un comité national, celui de la biodiversité, vis-à-vis duquel on peut s’interroger en terme d’efficacité. Le comité national de la biodiversité a fait en effet 39 propositions regroupé autour de quatre axes : la réduction des pressions sur la biodiversité, la restauration des écosystèmes, la mobilisation de l’ensemble des acteurs est celle des moyens de mise en œuvre. Une orientation très politique justement qui s’insère un peu trop dans le champ de décision du gouvernement qui refuse la traduction de ces propositions dans une loi.

À la place le gouvernement déclare que ces orientations seront intégrées dans des politiques sectorielles et les stratégies générales.

Après de nombreux retards, la troisième phase de la Stratégie nationale biodiversité (SNB), à horizon 2030, commence enfin sa course finale. Le Comité national de la biodiversité (CNB), instance composée de 143 membres représentant l’ensemble des parties prenantes, a approuvé ce lundi 16 octobre son avis sur le texte présenté par le gouvernement le 20 juillet.

Trois autres instances consultatives se sont par ailleurs exprimées depuis fin juillet : le Comité national de l’eau, le Conseil national de la mer et des littoraux et le Conseil national de la protection de la nature.Il manque sans doute encore un comité national de l’air, de l’ozone, de l’oxygène, de la chaleur, du froid, de l’humidité etc. etc. !
»
Maintenant, l’objectif est d’aboutir à la finalisation du texte « dans les prochaines semaines », promet le cabinet de la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité Sarah El Haïry, qui n’indique toutefois pas de date précise. L’enjeu est en effet de « prendre le temps » d’évaluer, « en interministériel », quelles propositions d’amélioration reprendre afin de « faire évoluer la stratégie ». La ministre tient en effet à ce que les avis rendus soient réellement pris en compte, assure son cabinet.Bref la plupart des mesures seront donc enterrées.

En effet,l’exécutif rejette toutefois déjà et explicitement la recommandation « d’étudier rapidement la possibilité d’une approbation de la SNB par un texte réglementaire », car dépourvue de « base légale » selon l’exécutif. La mise en oeuvre de la stratégie sera plutôt garantie par sa gouvernance interministérielle, assurée par le Secrétariat national à la planification écologique (SNPE) sous la supervision de la Première ministre Elisabeth Borne, parie le cabinet de Sarah El Haïry, en promettant des « mesures correctrices » si des « mauvaises directions » étaient prises. Il prévoit également une « déclinaison dans les territoires » par des « cop régionales » réunissant les acteurs concernés, organisées par le ministère de la Transition écologique.

Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose

Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose

Encore un comité national, celui de la biodiversité, vis-à-vis duquel on peut s’interroger en terme d’efficacité. Le comité national de la biodiversité a fait en effet 39 propositions regroupé autour de quatre axes : la réduction des pressions sur la biodiversité, la restauration des écosystèmes, la mobilisation de l’ensemble des acteurs est celle des moyens de mise en œuvre. Une orientation très politique justement qui s’insère un peu trop dans le champ de décision du gouvernement qui refuse la traduction de ces propositions dans une loi.

À la place le gouvernement déclare que ces orientations seront intégrées dans des politiques sectorielles et les stratégies générales.

Après de nombreux retards, la troisième phase de la Stratégie nationale biodiversité (SNB), à horizon 2030, commence enfin sa course finale. Le Comité national de la biodiversité (CNB), instance composée de 143 membres représentant l’ensemble des parties prenantes, a approuvé ce lundi 16 octobre son avis sur le texte présenté par le gouvernement le 20 juillet.

Trois autres instances consultatives se sont par ailleurs exprimées depuis fin juillet : le Comité national de l’eau, le Conseil national de la mer et des littoraux et le Conseil national de la protection de la nature.Il manque sans doute encore un comité national de l’air, de l’ozone, de l’oxygène, de la chaleur, du froid, de l’humidité etc. etc. !
»
Maintenant, l’objectif est d’aboutir à la finalisation du texte « dans les prochaines semaines », promet le cabinet de la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité Sarah El Haïry, qui n’indique toutefois pas de date précise. L’enjeu est en effet de « prendre le temps » d’évaluer, « en interministériel », quelles propositions d’amélioration reprendre afin de « faire évoluer la stratégie ». La ministre tient en effet à ce que les avis rendus soient réellement pris en compte, assure son cabinet.Bref la plupart des mesures seront donc enterrées.

En effet,l’exécutif rejette toutefois déjà et explicitement la recommandation « d’étudier rapidement la possibilité d’une approbation de la SNB par un texte réglementaire », car dépourvue de « base légale » selon l’exécutif. La mise en oeuvre de la stratégie sera plutôt garantie par sa gouvernance interministérielle, assurée par le Secrétariat national à la planification écologique (SNPE) sous la supervision de la Première ministre Elisabeth Borne, parie le cabinet de Sarah El Haïry, en promettant des « mesures correctrices » si des « mauvaises directions » étaient prises. Il prévoit également une « déclinaison dans les territoires » par des « cop régionales » réunissant les acteurs concernés, organisées par le ministère de la Transition écologique.

Intelligence artificielle : un comité d’experts pour analyser les enjeux

Intelligence artificielle : un comité d’experts pour analyser enjeux et conséquences


Un comité d’experts pour analyser les enjeux et les conséquences de la l’intelligence artificielle. Composé d’une quinzaine de personnalités, dont des chercheurs renommés en IA, il devra remettre sous 6 mois ses recommandations pour aiguiller les politiques du gouvernement.

Présidé par l’économiste Philippe Aghion et Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l’Ecole Normale Supérieure, ce comité regroupe quelques uns des chercheurs français en IA les plus renommés. Yann Le Cun, l’un des «pères» de l’apprentissage profond (deep learning) et actuel chef de la recherche en IA chez le groupe américain Meta est dans la liste des 15 experts, tout comme Luc Julia (directeur scientifique de Renault et co-concepteur de l’assistant vocal Siri d’Apple) et Joëlle Barral, directrice de la recherche en IA chez Google Deepmind.

«Nous analyserons l’impact de l’intelligence artificielle sur notre économie, l’emploi, la croissance, la lutte contre les inégalités», a commenté Philippe Aghion. «Par ailleurs, nous nous pencherons sur la politique industrielle de l’intelligence artificielle, et comment combler le déficit par rapport aux investissements américains et chinois.» Des recommandations en matière d’éthique et de régulation sont aussi attendues.

En parallèle, une mission sur l’impact de l’IA dans le secteur de la culture, avec des questions cruciales telles que la protection des droits d’auteur et les impacts de ces technologies sur les métiers de la création, a été lancée par le ministère de la Culture. «Nous n’excluons pas d’autres déclinaisons pour creuser des problématiques dans les secteurs de l’éducation ou de la santé», ajoute-t-on à Matignon.

La liste des experts du comité sur l’intelligence artificielle :

Co-présidents: Philippe Aghion, économiste spécialiste de l’innovation et Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l’ENS

Gilles Babinet, Président du Conseil national du numérique

Joëlle Barral, directrice scientifique chez Google

Alexandra Bensamoun, personnalité qualifiée au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA)

Nozha Boujemaa, membre du groupement d’experts de haut niveau sur l’IA auprès de la commission européenne

Bernard Charlès, DG de Dassault Systèmes

Luc Julia, expert en intelligence artificielle générative

Yann Le Cun, VP et Chief AI Scientist chez Meta, expert de l’IA générative

Arthur Mensch, fondateur de Mistral

Cédric O, consultant, ancien Secrétaire d’Etat au Numérique

Isabelle Ryl, directrice du Paris Artificial Intelligence Research Institute (PRAIRIE, INRIA)

Franca Salis-Madinier, Secrétaire nationale de la CFDT Cadres en charge de l’Europe, du numérique, de l’intelligence artificielle et de la protection des lanceurs d’alerte.

Martin Tisné, cofondateur de l’OGP

Gaël Varoquaux, chercheur en informatique

Paris: un comité pour la «cohabitation» avec les rats

Paris: un comité pour la «cohabitation» avec les rats

 » « Les rats qui pullulent ne sont pas un problème pour la santé » estime la mairie de Paris ». La maire de Paris Anne Hidalgo, critiquée pour la visibilité des rongeurs dans la capitale, va mettre en place un groupe de travail sur la «cohabitation» avec ces animaux, a indiqué jeudi 8 juin son adjointe à la santé. «La question de la cohabitation se pose», a déclaré lors du conseil de Paris Anne Souyris en réponse à une question du maire LR du XVIIe arrondissement Geoffroy Boulard, qui lui demandait «un plan plus ambitieux de lutte contre la prolifération des rats». «Nous avons décidé, avec Mme la maire, ces derniers temps, de faire aussi un comité sur la question de (…) cette cohabitation», dans l’objectif «d’être à la fois le plus efficace et de faire en sorte que ça ne soit pas insupportable pour les Parisiens», a déclaré l’élue écologiste.

L’association de défense des animaux Paris Animaux Zoopolis, qui réclame des «méthodes non létales», s’est réjouie auprès de l’AFP de cette annonce. Les rats ne sont «pas un problème de santé publique», les cas de transmission de la leptospirose par morsure pouvant uniquement concerner les éboueurs, qui peuvent bénéficier d’un vaccin, a affirmé Anne Souyris. Pour autant, «cela ne veut pas dire qu’il faut laisser les rats se promener dans la ville», a-t-elle ajouté, rappelant le plan municipal mis en place depuis 2017. Outre l’achat «de milliers de nouvelles poubelles» et de pièges létaux «quand on ne peut pas faire autrement», la mairie mise aussi sur «la prévention» et «la verbalisation» des habitants, car l’abandon de déchets au sol «est la cause majeure de la multiplication et de l’extériorisation des rats», a rappelé l’adjointe.

Comité de défense Covid: encore des mesures pas à la hauteur

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Une nouvelle fois ce qui caractérise les décisions du comité de défense c’est l’attentisme et le caractère assez dérisoire. Un seul exemple on va interdire les feux d’artifice mais évidemment les manifestations sportives vont continuer d’accueillir des milliers de supporters sans protection.

La seule mesure un peu significative consiste à imposer un passe vaccinal à la palace du passe sanitaire. Mais tout cela pour cacher l’absence de décision concernant l’obligation vaccinale pour tous. Et pourtant le premier ministre Jean Castex annonce une véritable catastrophe avec l’arrivée du variant en Omicron.

« . La cinquième vague Delta est là et bien là en France comme dans l’ensemble de l’Europe, elle continue de fortement nous toucher avec plus de 50.000 cas par jour, même si elle semble se rapprocher d’un point culminant. Mais elle se fait sentir sur les hôpitaux où pratiquement toutes les structures ont déclenché le plan blanc», a indiqué le premier ministre, justifiant sa décision de faire un point sur la situation sanitaire en France.

Bref, une nouvelle fois des mesures qui ne sont pas à la hauteur des enjeux pour ménager les Français et surtout tenir compte de la période pré-électorale qui pourrait faire des mécontents avec  de mesures plus efficaces et plus restrictives.

.Jean Castex Reconnaît pourtant «plusieurs centaines de cas en France» et estime «qu’il va se diffuser très rapidement au point de devenir dominant en 2022»«C’est pour cette raison que nous avons décidé de nouvelles mesures de restriction et de contrôle pour les personnes arrivant de Grande-Bretagne dès demain», a-t-il ajouté.

 

Un comité de mission qui ne sert pas grand chose

Un comité de mission qui ne sert pas grand chose

 

 

La loi relative à la croissance et à la transformation des entreprises a créé un comité distinct du CA et consacré exclusivement au suivi de la mission de l’entreprise. Or le doublement des instances n’a jamais vraiment fonctionné, explique, dans sa chronique, Pierre-Yves Gomez, professeur à l’EM Lyon. (Les Echos)

 

« Il serait heureux que le toilettage de la loi Pacte qui s’annonce permette de redéfinir la place du comité de mission. Plutôt qu’une instance supplémentaire, il s’agirait d’en faire un comité du CA, au même titre que les comités d’audit ou de nomination. »

La loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) de 2019 a institué un comité indépendant chargé d’évaluer les engagements pris par l’entreprise qui choisit le statut de société à mission. Le pouvoir de ce comité reste néanmoins flou, chaque entreprise pouvant le composer à sa guise en respectant la seule obligation d’intégrer au moins un membre de son personnel. Cette ambiguïté est assez typique de la manière dont les réformes de fond sont conçues en France en matière de gouvernance d’entreprise.

Il existe en effet deux voies pour faire évoluer celle-ci.

La première consiste à renforcer la responsabilité des structures existantes, et en premier lieu celle du conseil d’administration (CA).

La seconde conduit à multiplier les instances de gouvernance pour confier à chacune d’elles une partie des responsabilités de l’entreprise à l’égard de son écosystème.

La première voie a été utilisée par les lois successives sur la parité hommes-femmes qui ont défini un quota minimal de 40 % de membres de l’un ou de l’autre sexe dans les CA des entreprises de plus de 250 salariés.

 

La seconde voie a été privilégiée par la loi Pacte, qui a donc créé un comité distinct du CA et consacré exclusivement au suivi de la mission de l’entreprise.

Cette manière de procéder par empilement de lieux de pouvoir avait déjà été adoptée par les lois Auroux de 1983. Celles-ci avaient cherché à réévaluer le pouvoir du comité d’entreprise pour en faire un lieu de décision attentif au travail, contrebalançant le CA supposé orienter les stratégies au nom des intérêts du capital. Sur la même question, les Allemands ont choisi, eux, la première voie en instaurant, depuis 1976, la parité entre les travailleurs et les actionnaires au cœur de leurs conseils.

Pourquoi pas un comité de défense POUR……NEIGE-et VERGLAS

Pourquoi pas un comité de défense POUR……NEIGE-et VERGLAS

 

Il est clair que Macron a trouvé la martingale pour s’affranchir du fonctionnement démocratique habituel grâce à la création des comités de défense. On peut comprendre un comité de défense concernant le terrorisme car il s’agit de la défense du territoire et des Français. Par contre,  la sémantique choisie à propos de la crise sanitaire paraît particulièrement excessive. Pourquoi en effet un comité de défense concernant le Coronavirus. Pourquoi déclarer qu’on est en situation de guerre quand visiblement non seulement la sémantique est mal choisie mais qu’en plus on ne dispose pas des moyens de cette guerre. Pire , la guerre est dirigée par des responsables qui n’ont aucune idée de ce qu’est une guerre et un service militaire.

 

Pas étonnant dans ces conditions qu’on bâtisse des stratégies sans prendre en compte la logistique. Or  la logistique et le support privilégié de l’efficacité d’une armée. À défaut d’action,  le gouvernement se gave de mots et accessoirement met entre parenthèses les institutions démocratiques puisque rien ne doit être mis sur la place publique quant aux discussions et aux décisions des comités de défense.

Pourquoi ne pas prolonger le ridicule en créant aussi un comité de défense neige et verglas pour éviter de nouveaux dérapages des pouvoirs publics. Attention là aussi il faudra penser à la logistique notamment au sel……  et surtout au sable plus respectueux de l’environnement.

VERS UN RECONFINEMENT ? (Comité scientifique )

VERS UN RECONFINEMENT ? (Comité scientifique )

Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a été interrogé mercredi soir sur France 2 au sujet de la propagation de l’épidémie de Covid-19 en France, et d’un possible reconfinement si la situation ne s’améliorait pas. On est loin en effet de l’objectif des 5000 contaminés par an que souhaiter le président macro pour alléger le dispositif restrictif des libertés. Hier on encore atteint 25 000 contaminations. En outre il y a maintenant la sérieuse menace du virus britannique beaucoup plus contaminant.

 

« On a le variant, et le deuxième point c’est qu’on a une épidémie qui se poursuit en France« , rappelle Jean-François Delfraissy.

Il souligne toutefois que la France est « bonne élève en ce moment », comparée à ses voisins européens, mais « ça risque de ne pas durer », car les chiffres du Covid-19 dans le pays stagnent sur une fourchette haute: « on est dans une situation un peu intermédiaire, mais on arrive à des chiffres qui sont préoccupants ».

 

Coronavirus France: nouvelle vague ? (Comité scientifique)

Coronavirus France: nouvelle vague ? (Comité scientifique)

 

L’hypothèse d’une nouvelle vague du virus n’est plus exclue par le comité scientifique. En cause,  le fait que la propagation du Coronavirus est nettement repartie depuis les vacances et l’amplification de la mobilité. Pour preuve, toute la partie ouest de la France largement épargnée par la crise sanitaire au début et maintenant toucher du faite de l’avenue de nombreux vacanciers dont beaucoup prennent des libertés avec les mesures barrières.. L’épidémie liée au nouveau coronavirus a “redémarré” en France, a prévenu mardi Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique COVID-19, en insistant sur la nécessité de respecter les mesures barrière pour éviter de basculer dans une véritable reprise épidémique.

“On est dans quelque chose de fragile. Il faut que les Français comprennent que rien n’est gagné, que le virus continue à circuler de façon importante”, a-t-il souligné sur BFMTV et RMC.

“C’est nos propres comportements, notre distanciation, les mesures barrières qu’on va prendre ou ne pas prendre qui nous conduiront à rester soit sur la ligne de crête, soit à basculer”, a-t-il insisté, en citant l’exemple de l’Espagne, où la résurgence des cas de contamination a entraîné de nouvelles restrictions dans de nombreuses régions du pays -notamment à Barcelone – moins d’un mois après la levée de l’état d’urgence dans le pays.

“On est dans une période un peu limite et (…) on pourrait très vite basculer”, a-t-il mis en garde en soulignant que si “les chiffres sont inquiétants (…) inversement aucun de ces indicateurs non plus n’est totalement au rouge” pour l’instant.

Rappelant que l’épidémie “n’a jamais cessé en France”, car même si le confinement a fortement ralenti la circulation du virus SARS-CoV-2, “il ne l’a pas arrêtée”, Jean-François Delfraissy a estimé que la multiplication des clusters ces dernières semaines – pas seulement liée selon lui à l’amélioration de la détection – et l’apparition du virus dans des régions jusque là relativement épargnées, comme l’Ouest et le Sud-Ouest notamment, démontrent que l’épidémie “a redémarré” et que la France se trouve “sur une ligne de crête un peu instable”.

Encore un comité d’experts économiques …..ou électoraux à l’Élysée

Encore un comité d’experts économiques …..ou électoraux  à l’Élysée

On se souvient que Jean Pisani-Ferry  avait été la tâte pensante de Macron pour son programme électoral. Ensuite, il a été mis sur la touche par  Macron lui-même.  Il ne manque pas en France de comités, d’institutions, de conseils chargés d’éclairer la politique socio- économique du gouvernement. Mais comme pour le Coronavirus, il semble bien que pouvoir ait  choisit le parapluie des experts pour faire avaler d’éventuelles mesures qu’il  ne veut pas assumer. Pour conférer une grande crédibilité à un nouveau comité d’économie placée auprès de l’Élysée, on a choisi deux grands économistes français, le Prix Nobel 2014 Jean Tirole, et l’ancien chef économiste du FMI Olivier Blanchard, ce cénacle va devoir se mettre rapidement au travail. Il rendra un rapport à la fin de l’année et quelques travaux intermédiaires entre-temps. Ses préconisations «alimenteront l’action publique sur ces sujets», selon l’Élysée.

 

Alors que Bruno Le Maire sollicite de son côté à Bercy un groupe d’économistes pour réfléchir aux modalités de la relance suite à l’effondrement de l’activité, l’instauration de cette commission parallèle peut surprendre. «C’est une idée du président qui remonte au G7 de Biarritz, en août dernier, précise-t-on à l’Élysée. Même si l’objectif est de réfléchir sur le long terme à ces thématiques fondamentales, les travaux prendront bien sûr en compte le contexte de crise. Ils ont vocation à éclairer la décision publique à partir de l’automne prochain

Ce cénacle rappelle ainsi la commission Stiglitz, lancée en grande pompe par Nicolas Sarkozy en 2008, mais dont les travaux n’avaient connu qu’une faible postérité.

En plus des deux rapporteurs, la commission compte 24 autres économistes académiques européens et américains. Tous ont été choisis par Jean Tirole et Olivier Blanchard, précise l’Élysée. Parmi ces experts figurent quelques stars américaines comme Lawrence Summers ou Paul Krugman, mais aussi de nombreux Français tels Christian Gollier, Stefanie Stantcheva, Philippe Aghion, Laurence Boone, Daniel Cohen, Emmanuel Farhi, Thomas Philippon ou encore Jean Pisani-Ferry. La commission sera aussi l’occasion pour l’Élysée de tenter d’inciter ceux qui enseignent à l’étranger de revenir sur le territoire. Notons que Jean Pisani ferry avait été choisi comme conseiller privilégié de Macron pour les questions économiques lors de sa campagne mais il a rapidement été mis au rancart.

 

Encore un comité d’experts à l’Élysée

Encore un comité d’experts  à l’Élysée

 

Il ne manque pas en France de comités, d’institutions, de conseils chargés d’éclairer la politique socio- économique du gouvernement. Mais comme pour le Coronavirus, il semble bien que pouvoir ait  choisit le parapluie des experts pour faire avaler d’éventuelles mesures qu’il  ne veut pas assumer. Pour conférer une grande crédibilité à un nouveau comité d’économie placée auprès de l’Élysée, on a choisi deux grands économistes français, le Prix Nobel 2014 Jean Tirole, et l’ancien chef économiste du FMI Olivier Blanchard, ce cénacle va devoir se mettre rapidement au travail. Il rendra un rapport à la fin de l’année et quelques travaux intermédiaires entre-temps. Ses préconisations «alimenteront l’action publique sur ces sujets», selon l’Élysée.

Alors que Bruno Le Maire sollicite de son côté à Bercy un groupe d’économistes pour réfléchir aux modalités de la relance suite à l’effondrement de l’activité, l’instauration de cette commission parallèle peut surprendre. «C’est une idée du président qui remonte au G7 de Biarritz, en août dernier, précise-t-on à l’Élysée. Même si l’objectif est de réfléchir sur le long terme à ces thématiques fondamentales, les travaux prendront bien sûr en compte le contexte de crise. Ils ont vocation à éclairer la décision publique à partir de l’automne prochain

Ce cénacle rappelle ainsi la commission Stiglitz, lancée en grande pompe par Nicolas Sarkozy en 2008, mais dont les travaux n’avaient connu qu’une faible postérité.

En plus des deux rapporteurs, la commission compte 24 autres économistes académiques européens et américains. Tous ont été choisis par Jean Tirole et Olivier Blanchard, précise l’Élysée. Parmi ces experts figurent quelques stars américaines comme Lawrence Summers ou Paul Krugman, mais aussi de nombreux Français tels Christian Gollier, Stefanie Stantcheva, Philippe Aghion, Laurence Boone, Daniel Cohen, Emmanuel Farhi, Thomas Philippon ou encore Jean Pisani-Ferry. La commission sera aussi l’occasion pour l’Élysée de tenter d’inciter ceux qui enseignent à l’étranger de revenir sur le territoire. Notons que Jean Pisani ferry avait été choisi comme conseiller privilégié de Macron pour les questions économiques lors de sa campagne mais il a rapidement été mis au rancart.

Premier tour des municipales : Macron tire le parapluie du comité scientifique

Premier tour des municipales : Macron tire le parapluie du comité scientifique

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans les propos de Macron qui tente de justifier l’irresponsable décision d’organiser le premier tour des élections municipales. Pour cela,  il tire le parapluie du comité scientifique

«Si le Conseil scientifique m’avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenus», révèle Emmanuel Macron dans le Point  à propos des élections municipales. 

Et bizarrement le comité scientifique dès le lendemain des élections présidentielles aurait conseillé un confinement généralisé. La vérité c’est qu’il y a longtemps que le comité scientifique, composée pour une grande part de chapeaux  à plumes, est instrumentalisé par le pouvoir politique pour cacher ses hésitations et ses contradictions.

La décision ou non d’organiser des élections ne relève pas de la responsabilité d’un comité scientifique surtout à quelques jours près.

«Si le Conseil scientifique m’avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenues. J’assume totalement la décision. Si le Conseil scientifique nous éclaire par des avis, il y a tout au long de cette crise un ordre politique et un ordre scientifique. Les choix politiques sont faits par le pouvoir démocratique», affirme-t-il. Le problème ,c’est que Macon ne saurait représenter le pouvoir démocratique. Juridiquement sa représentativité ne peut être discuté mais politiquement il est depuis longtemps très minoritaire dans le pays et ne peut donc se référer à ce pseudo pouvoir démocratique. Et d’ajouter en toute mauvaise foi que les Français contaminés ce jour-là l’ont été davantage dans les bars que dans les bureaux de vote ! Un curieux argumentaire, pas très élégant en plus !

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