Archive pour le Tag 'coincée'

Ukraine : la Chine un peu coincée

Ukraine : la Chine un peu coincée

En colportant les contrevérités russes au nom de son aversion à l’égard des Etats-Unis, Xi Jinping s’aliène les opinions publiques occidentales et pourrait bien se piéger lui-même, affirme dans une tribune au « Monde », le chercheur Philippe Le Corre, spécialiste de la Chine.

Tribune. 

 

En 2005, Robert Zoellick, alors secrétaire d’Etat adjoint américain, s’était interrogé : « La Chine pouvait-elle devenir un acteur responsable” ? » A écouter les dirigeants chinois depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, on peut douter que cette proposition advienne aujourd’hui comme certains optimistes l’appellent de leurs vœux.

Jour après jour, les porte-parole du régime colportent des contrevérités, relayées ensuite par les réseaux sociaux chinois. Ainsi, le 8 mars, le porte-parole du ministère des affaires étrangères laissait entendre que les Etats-Unis pourraient contrôler des « laboratoires biologiques dangereux » en Ukraine. Combien de temps Pékin pourra-t-il continuer d’accuser les Etats-Unis et l’OTAN d’avoir mis le feu aux poudres tout en prétendant respecter la souveraineté territoriale des pays – dont l’Ukraine ? Pour une grande puissance aspirant à la première place du podium, on fait mieux en termes de responsabilité.

La relation entre Pékin et Moscou est « solide comme un roc », affirme le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi, surtout depuis la signature du « partenariat privilégié » le 4 février entre Xi Jinping et Vladimir Poutine. Une amitié « plus forte qu’une alliance », selon le numéro un chinois. La propagande prorusse étant établie de longue date, il est donc sans doute trop tard pour dénoncer l’horreur de l’agression. Les aficionados chinois de Vladimir Poutine comprendraient mal un tel revirement.

Alliés dans leur aversion à l’ennemi désormais héréditaire – les Etats-Unis, accusés d’être « unipolaires » au nom d’une « prétendue universalité » –, les deux autocrates pratiquent l’un et l’autre l’opportunisme pour mieux défendre leurs systèmes. A l’inverse de Woodrow Wilson, le président américain qui déclarait en 1917 vouloir « rendre le monde plus sûr pour la démocratie », Xi et Poutine veulent conforter leur pouvoir autoritaire sur la durée.

Des différences notables demeurent. En attaquant l’Ukraine, Poutine court après la reconquête d’une Russie tsariste introuvable. Depuis des années déjà, la Russie apparaît davantage comme une puissance « disruptive » quand la Chine de Xi vise la suprématie mondiale. Ce sont des puissances révisionnistes de types différents : la Russie détruit, cherche à infiltrer, à influencer les opinions publiques, soutient les régimes en rupture avec la communauté internationale (du syrien Bachar Al-Assad au biéolorusse Alexandre Loukachenko) opposés aux valeurs portées par les démocraties.

Brexit : Theresa May de plus en plus coincée

Brexit : Theresa May de plus en plus coincée

 

La Grande-Bretagne s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise. En effet, le Parlement pour l’instant s’oppose à tout nouveau référendum visant à mettre en cause le Brexit  mais il n’y a pas non plus de majorité pour approuver l’accord de transition passée entre l’union économique et Theresa May la Première ministre. En outre, il semble bien que le même Parlement refuse d’envisager aussi une période de transition et exige donc le respect de la date du 29 mars prochain pour  la rupture officielle avec l’union économique. Ne reste alors que l’hypothèse d’un Brexit dur mais là aussi le Parlement verrouille le gouvernement en lui imposant de n’engager aucune dépense qui pourrait être nécessitée par un Brexit dur. Autant dire que les marges de manœuvre de Theresa May deviennent de plus en plus inexistantes et que l’issue pourrait bien être politique avec de nouvelles élections législatives que d’ailleurs les conservateurs actuellement au pouvoir ne sont pas du tout certains de gagner. En fait il n’y a aucune majorité pour une sortie en douceur de l’union économique mais il n’y a pas davantage de majorité pour une sortie brutale

«Il n’y a pas de majorité au Parlement (…) pour une sortie de l’UE sans accord», a réagi le chef de file des travaillistes, Jeremy Corbyn. La Première ministre «Theresa May doit maintenant exclure un «no deal» une bonne fois pour toutes», a-t-il ajouté, alors que le gouvernement accélère ses préparatifs en prévision d’un tel scénario. Dans le même temps, le secrétaire d’État au commerce Greg Clark a estimé qu’un «no deal» en mars est une option qui «ne devrait même pas être envisagée».

 

Bavière-Allemagne: Merkel de plus en plus coincée

Bavière-Allemagne: Merkel de plus en plus coincée

 

 

Comme dans de nombreux pays la vague  ultra droitière continue de croître en Allemagne. En Bavière,  l’allié traditionnel de la CDU, la CSU a perdu la majorité. Un recul qui va fragiliser encore un peu plus la fragile alliance entre la CDU, la CSU et le SPD.  La CSU a obtenu 35,5% des voix, selon un sondage réalisé à la sortie des urnes pour le compte de la chaîne ARD. Elle perdrait ainsi sa majorité absolue pour la deuxième fois seulement depuis 1962. . Les verts arriveraient en deuxième position avec 18,5%, suivis d’Alternative pour l’Allemagne (AfD), parti d’extrême droite qui fait son entrée au parlement régional avec 11% des voix. Les Freie Wähler (électeurs libres) obtiendraient 11,5%, le Parti social démocrate (SPD) 10%, les libéraux du FDP 5% et Die Linke (La gauche) 3,5%.La CSU, qui recueille généralement une bonne moitié des suffrages, n’est jamais descendue au-dessous de 43% en 64 ans. Lors du dernier scrutin régional, en 2013, elle a obtenu 47,7%. En Allemagne, Merkel et déjà relativement paralysée par les oppositions de la majorité qu’elle gouverne en raison notamment de la question migratoire. Mais au plan européen cet affaiblissement ne constitue pas un bon signe pour l’union européenne. Autant dire que Merkel n’est plus en situation politique de venir au secours de Macron pour réformer l’Europe et en particulier la zone ; cela d’autant plus que les orientations du président de la république française sont loin d’avoir l’adhésion des amis de Merkel.

 

 

Elections professionnelles SNCF : la CGT coincée par SUD

Elections  professionnelles  SNCF : la CGT  coincée par SUD

L’érosion de l’audience de la CGT ne constitue pas un phénomène nouveau y compris dans ses fiefs traditionnels comme la SNCF. Cette régression est due  en grande partie au décalage qui peut exister entre une ligne politique relativement archaïque de l’organisation et l’évolution sociologique du personnel de la SNCF. Par ailleurs la CGT est condamnée à radicaliser sa politique revendicative pour empêcher d’être dépassée sur sa gauche par Sud. Sud,  une organisation qui se caractérise par une surenchère permanente en matière de corporatisme. Difficile en effet de résister au corpo gauchisme de Sud, sorte  d’auberge espagnole comprenant des militants d’extrême gauche, des anarchistes, de purs corporatistes de toutes tendances politiques, des marginaux protestataires par principe, des révolutionnaires d’opérette ; bref des militants,  politisés ou non  dont la ligne se résume à la défense à tout prix des avantages acquis et qui préconisent  une stratégie radicale systématique. Forcément un syndicalisme simpliste mais qui plaît justement à certaines   populations culturellement attardées. Avec la percée de Sud le paysage syndical de la SNCF a été profondément modifié au détriment surtout de la CGT. Mais parallèlement depuis quelques années et sans doute en réaction à ce syndicalisme archaïque un mouvement réformiste a nettement émergé via notamment l’UNSA et la CFDT. Cette élection est donc déterminante à plusieurs points de vue: la CGT va-t-elle y poursuivre sa chute, à l’instar de La Poste de la RATP et surtout d’Air France où le syndicat n’est plus numéro 1? Entre 2006 et 2014, la CGT a vu son score aux élections professionnelles passer de 40,13% à 35,64%, soit une baisse de près de 5 points. Là où celui du syndicat réformiste Unsa (deuxième syndicat de la SNCF) a grimpé de plus de huit points (14,49% en 2006 à 22,98% en 2014). Est-ce que l’aile radicale (CGT + SUD Rail) continuera de totaliser plus de 50% des voix, une majorité qui permet d’invalider des accords? Lors des dernières élections professionnelles de 2014, les deux syndicats avaient obtenu plus de 52% des voix et une avance de moins de 3000 suffrages par rapport à la majorité absolue. Quel sera le taux de participation, tombé à 69,37% en 2014 (-4,5 points par rapport à 2011, soit 7000 voix en moins, essentiellement perdues par la CGT)?  La réforme SNCF mise en place en 2014 pourrait aussi influencer le résultat. En faite une réforme qui n’en est pas une (qui a simplement oublié la question fondamentale de l’endettement ! et du financement des équipements) !). et qui en quelque sorte renationalisation totalement le domaine ferroviaire dans les une seule et même entité. Une réforme tout à fait conforme à ce que souhaitait la CGT qui pourtant paradoxalement combat cette évolution.  La CGT n’a pas changé d’un iota sa position: le syndicat y est toujours opposé. Accusée par l’Unsa de «regarder dans le rétroviseur» et d’avoir «seulement quelques grèves avortées à son bilan», la CGT-Cheminot rétorque qu’elle présente des «propositions alternatives» et parie, comme SUD, sur l’inquiétude suscitée par la renégociation du temps de travail des cheminots que l’entreprise veut ouvrir début 2016. «La CGT ne peut pas faire évoluer son discours au sein de la SNCF, déclare Bernard Vivier de l’institut du travail ». Si elle le faisait, elle perdrait des électeurs au profit de SUD».

 

Blatter : la vieille fripouille coincée par un témoignage

 

Blatter :   la vieille fripouille coincée par un témoignage

 

Cette fois il est bien coincé par les déclarations d’un de anciens proches. Le pire c’est qu’il veut rester encore 6 mois à la FIFA alors que qu’il devrait quitter immédiatement la fédération internationale et même être mis en prison si la Suisse n’avait pas autant d’indulgence vis-à-vis des affaires d’argent.  Comment Blatter et d’autres ont touché des pots de vin. Un aveu de L’Américain Charles Blazer, ancien membre du comité exécutif de la FIFA qui coopère à l’enquête en cours de la justice américaine sur l’instance du football mondial ; il a  admis avoir touché des pots-de-vin en liaison avec les Coupes du monde de 1998 en France et de 2010 en Afrique du Sud. Ses aveux passés devant un juge américain remontent à novembre 2013. Ils figurent dans une transcription partielle de son audition publiée mercredi dont plusieurs passages ont été expurgés à la demande du gouvernement.  Membre du comité exécutif de la FIFA de 1997 à 2013, Blazer a également été de 1990 à 2011 le secrétaire général de la Concacaf, la Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes. Blazer, qui a secrètement plaidé coupable de dix chefs d’inculpation criminelle à New York dans le cadre d’un accord avec les procureurs américains, est l’un des principaux informateurs des enquêteurs américains qui travaillent sur les agissements de hauts responsables de la FIFA. Le scandale qui a éclaté mercredi dernier avec l’arrestation de plusieurs responsables de la FIFA dans un hôtel de Zurich a culminé mardi soir avec l’annonce de la démission prochaine du président de l’instance mondiale du football, Sepp Blatter, en poste depuis 1998. Lors de son audition à huis clos devant le juge de Brooklyn Raymond Dearie, le 25 novembre 2013, « Chuck » Blazer dit avoir facilité et accepté des commissions occultes liées aux éditions 1998 et 2010 de la Coupe du monde. « Entre autres choses, j’ai accepté avec d’autres personnes, autour de 1992, de faciliter la réception de dessous-de-table en liaison avec le choix du pays-hôte de la Coupe du monde 1998″, reconnaît-il dans cette déposition. Le tournoi avait été attribué à – et remporté par – la France, mais un autre document de justice allègue de possibles pots-de-vin versés à Charles Blazer et un autre responsable de la FIFA par le Maroc, qui était également candidat à l’organisation de la compétition. Entre 2004 et 2011, poursuit Blazer, « moi et d’autres au comité exécutif de la FIFA, nous avons accepté des pots-de-vin en liaison avec le choix de l’Afrique du Sud pour être le pays hôte de la Coupe du monde 2010″. Son audition évoque aussi des commissions occultes liées à cinq éditions de la Gold Cup, la principale compétition organisée par la Concacaf, étalées entre 1996 et 2003. Il reconnaît aussi avoir pratiqué l’évasion fiscale et travaillé avec des tiers pour transférer des fonds de comptes bancaires en comptes bancaires pour masquer les pratiques de corruption. « Je savais alors que mes actions étaient néfastes », dit-il encore au juge Dearie. Agé de 70 ans, Charles Blazer est l’un des quatre accusés ayant plaidé coupable en secret et accepté de coopérer avec les enquêteurs américains.

 

 

 

Rachida Dati : la diva coincée par la cour des comptes

Rachida Dati :   la diva coincée par la cour des comptes

 

 

Rachida Dati, c’est un peu comme Sarkozy, elle a un rapport maladif avec le luxe et l’argent . Après l’affaire des frais de téléphone, des amendes, du procès en paternité du patron de Barrière, c’est la gestion de son ancien ministère qui est en cause;   C’est en tout cas ce que démontre la cour des comptes  qui dénonce les dépenses somptuaires de Rachida Dati quand elle était ministre. Alors que Rachida Dati s’était faite remarquer pour ses tenues luxueuses lorsqu’elle était ministre, la Cour des Comptes a soigneusement épluché ses frais de représentation pendant son passage place Vendôme. Il apparait que plusieurs dépenses n’ont pas été suffisamment ou du tout justifiées. Dans une liste publiée en annexe de son arrêt, la Cour recense plus de 1500 euros de vêtements et accessoires, près de 1400 euros de « cadeau de luxe », plusieurs notes de restaurant ou de vins, et une myriade de factures de « pâtisserie » oscillant entre 4 et 312 euros. Le Point évoque l’achat d’un foulard Hermès aux frais de l’Etat sans que l’arrêt de la Cour des Comptes ne le mentionne. Mais le plus gros de la somme invalidée concerne toutefois un tout autre dossier. Le gendarme des finances de l’Etat a découvert que le ministère de la Justice avait passé en 2008 un contrat avec la société Giacometti-Péron et associés, également impliquée dans l’affaire des sondages de l’Élysée. Ce contrat a permis à la société de Pierre Giacometti, un proche de l’ancien président, de toucher 51.029,36 euros en 2008 et 127.573,40 euros en 2009. Problème: aucune des factures produites par l’entreprise ne justifiait les prestations exécutées.

 

 

Grèce : l’Europe coincée

Grèce : l’Europe coincée

 

D’uen certaine manière l’Europe est coincée, elle devra donc trouver un compromis avec la Grèce. Certes l’Europe peut décider de ne plus soutenir la Grèce mais dans ce cas automatiquement la Grèce fera défaut et ne rembougera plus sa dette ( ce que ne souhaitent pas les Etats prêteurs comme le France) . Inversement si l’Europe continue dans les mêmes conditions à soutenir la Grèce, c’est la perfusion financière qui continue mais l’assurance qu’en partie de la dette sera remboursée.. Pas d’autres solutions donc que de continuer le soutien à la Grèce avec quelques exigences toutefois en matière de gestion notamment fiscale. Ce sont sur ces contradictions que joue le gouvernement grec par ailleurs qui peut légitimement soutenir que faute de restructuration le remboursement de cette dette est impossible. Il y a aussi l’impact politique et financier d’un défaut de la Grèce vis-à-vis de l’Europe .  Les dirigeants européens réunis jeudi et vendredi à Bruxelles ont fait montre d’impatience à l’égard de la Grèce, qui s’est engagée à présenter dans les prochains jours un train de réformes à même de permettre le déblocage d’une aide européenne. Au terme de plus de trois heures de réunion organisée en marge du Conseil européen à la demande du Premier ministre grec Alexis Tsipras, la Grèce s’est engagée à envoyer « dans les prochains jours » de nouvelles propositions de réformes détaillées à ses partenaires, a déclaré Angela Merkel. Une réunion de l’Eurogroupe devrait être organisée « dans les meilleurs délais », a poursuivi la chancelière allemande, qui a toutefois ajouté ne pas savoir combien de temps prendrait l’examen des propositions grecques. A l’issue de ce mini-sommet qui a duré jusqu’au milieu de la nuit, le Premier ministre grec s’est montré résolument confiant.  « Je suis plus optimiste après cet échange. Je crois que tout le monde a confirmé son intention de faire de son mieux pour surmonter les difficultés de l’économie grecque le plus vite possible », a déclaré devant la presse Alexis Tsipras, dont le pays est au bord de la faillite. Dans un communiqué commun publié à l’issue de la réunion, les présidents du Conseil européen, de la Commission européenne et de l’Eurogroupe ont répété leur attachement à l’accord du 20 février qui avait permis de prolonger provisoirement l’aide à Athènes. « Dans un esprit de confiance mutuelle, nous sommes tous engagés à accélérer le travail et à le conclure le plus rapidement possible », peut-on lire. « Il n’y a plus de temps à perdre », a confirmé le président français François Hollande lors d’une conférence de presse.

 




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