Archive pour le Tag 'Cohn Bendit'

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron ( COHN- BENDIT)

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron ( COHN- BENDIT)

 

Daniel Cohn-Bendit, soutien de Glucksmann  qui fut proche un moment de Macron ,considère dans La Tribune que la décision de dissolution correspond à un réflexe purement narcissique du chef de l’État.

 Comment expliquez-vous cette décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ? Arrivez-vous à la rationaliser ?

DANIEL COHN- BENDIT - Non, je suis incapable de la rationaliser. Je me demande ce que je n’ai pas compris chez lui, ce que je n’ai pas vu. Ce type, qui avait des capacités extraordinaires, est enfermé dans lui-même. C’est un don Juan intellectuel, qui peut aimer certaines personnes et puis les lâcher, comme les don Juan lâchent les femmes. Il ne cherche ses vérités que dans lui-même. C’est un mystère, un homme visiblement perdu parce qu’il ne croit qu’en lui-même. Il n’y a que lui qui comprenne tout. Il n’y a que lui qui trouve les solutions. Il n’y a que sa parole qui porte. Alors même que ce n’est pas lui qui comprend tout, que sa parole ne porte plus et qu’il s’isole avec des bras cassés qui lui donnent des conseils incompréhensibles. Toutes les forces politiques livrent la France au Rassemblement national. Et c’est à qui est le plus bête pour y arriver le plus rapidement.

Est-ce le reflet d’une déconnexion totale ?

Ce n’est pas une déconnexion, mais le reflet d’une incapacité à s’adapter aux évolutions de la France. Le choix de la dissolution, c’est celui de quelqu’un qui ne répond qu’à sa propre blessure narcissique. Seulement, ce n’est pas un jeu. On n’est pas dans une cour d’école. Il s’en remet à la dissolution sans préparation, sans essayer autre chose, avec une véritable probabilité de mettre la France aux mains du RN. Tout ça pour ça. Du dépassement au RN. Waouh !

Qu’aurait-il pu faire pour accuser réception du score triomphant du RN ?

Emmanuel Macron aurait eu la possibilité de dire qu’il fallait une culture de coalitions. Il aurait pu changer la loi électorale en reprenant celle de 1986 sur la proportionnelle de François Mitterrand. Et dire que, avec l’élection à la proportionnelle, il n’y a plus de majorité absolue vu la France d’aujourd’hui. Cela aurait obligé tout le monde à entrer dans une nouvelle culture politique de négociation et de compromis.

Que pensez-vous du Nouveau Front populaire ? Est-ce une alliance contre-nature

ou une nécessité ?

S’allier en passant sous les fourches caudines de La France insoumise, c’est la défaite annoncée. En vingt-quatre heures, ils ont mis de côté Raphaël Glucksmann. En vingt-quatre heures ! Et Jean-Luc Mélenchon nous prend pour des idiots en disant qu’il peut être Premier ministre, mais que c’est le groupe le plus fort qui décidera. Or le groupe le plus fort sera La France insoumise étant donné la répartition des circonscriptions. Et vous croyez que ce trotskiste autoritaire laissera la place à qui que ce soit si jamais le Nouveau Front populaire est majoritaire ? De toute façon, la France ne donnera pas la majorité absolue à ce dernier au scrutin majoritaire. Il faut arrêter de rêver ! Le seul qui peut avoir la majorité absolue, c’est le Rassemblement national. C’est pour ça que l’idée prônée par Raphaël Glucksmann de choisir Laurent Berger pour Matignon était la plus intelligente. Laurent Berger est un homme rassembleur, c’est un médiateur. Il fait confiance. Mélenchon, c’est le contraire, il n’inspire pas confiance.

Vous considérez donc que socialistes et Écologistes n’auraient pas dû s’allier aux Insoumis ?

Il faut y aller à condition de leur faire comprendre que continuer avec Jean-Luc Mélenchon comme porte-drapeau, c’est le suicide collectif de la gauche. Une coalition avec pour porte-parole celui qui est un repoussoir pour 65 à 70 % des Français est une folie. Être contre le populisme, le souverainisme, le nationalisme aujourd’hui, ce n’est pas chercher à être le plus radical possible, comme La France insoumise. Être contre le populisme, le souverainisme aujourd’hui, c’est justement être capable de
calmer le jeu dans une France complètement désorientée. La manière dont ils font de la politique, la manière dont ils agressent, la manière dont ils assènent des méchancetés, leur discours sur le conflit au Proche-Orient et le Hamas en font des repoussoirs pour une grande majorité des gens de gauche en France.

On ne joue pas à la roulette russe comme ça

 

Si le RN arrive à Matignon, cela peut-il le démonétiser en vue de 2027 ? Est-ce ça, selon vous, le pari d’Emmanuel Macron ?

Je ne dis pas qu’il est impossible, mais c’est un pari fou. Emmanuel Macron se croit tout-puissant. Il a cru qu’il allait tordre le bras à Poutine. Est-ce qui lui a tordu le bras ? Non. Il a cru qu’il allait le ramener à la raison. Est-ce qu’il l’a fait ? Non. Il a cru pouvoir ramener Trump à la raison, avec le succès qu’on connaît. Alors pourquoi tout risquer comme ça ? Risquer de mettre le RN à Matignon pour prouver que ce parti est incapable de gouverner ? Vous jouez à quitte ou double. Quitte, il n’en est pas capable. Double, Marine Le Pen prend l’Élysée dans trois ans. On ne joue pas à la roulette russe comme ça. Leur probable arrivée au pouvoir rappelle l’exemple du PiS en Pologne, l’exemple de Viktor Orbán en Hongrie, c’est la tendance aux démocraties illibérales. Qu’on donne la France aux héritiers de Pétain me désespère.

 » La stratégie anti-écolo de LREM est bête et inutile » (Daniel Cohn-Bendit)

 » La stratégie anti-écolo de LREM est bête et inutile » (Daniel Cohn-Bendit)

Emmanuel Macron, qui répondra le 29 juin, aux citoyens de la convention pour le climat, a-t-il terminé sa mue écolo? (AFP)
La difficulté pour Macron, et pour une partie de la société, c’est de comprendre que l’écologie est une nouvelle pensée politique et sociétale, un changement de modèle économique », estime Daniel Cohn-Bendit, qui échange avec le Président. A une semaine du second tour des municipales, l’écologiste dit ne pas comprendre la stratégie menée par La République en marche : « Face à une vague verte, c’est vraiment idiot de construire un rempart anti-écolo, de marcher main dans la main avec la droite conservatrice et avec des ringards.

Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez parlé d’écologie avec Emmanuel Macron?
Au début de la campagne présidentielle de 2017, il m’a avoué franchement que la réflexion sur l’écologie n’était pas dans son ADN. Mais en trois ans, grâce à Nicolas Hulot, Pascal Canfin et d’autres, il a commencé à comprendre que la transition écologique était un changement radical de paradigme politique. Ça a mis du temps, mais ce n’est facile pour personne. Personne ne naît écologiste! Petit à petit, on apprend, on comprend. La plupart des militants des années 1960, même de gauche, ont longtemps été productivistes. Or la pensée écologiste remet en question une partie du dogme productiviste dans lequel tout le monde a baigné, y compris Emmanuel Macron. Aujourd’hui, la majorité des citoyens est souvent d’accord sur le constat : il faut faire la transition écologique. Mais ils ne comprennent pas forcément toutes les conséquences de ce changement radical.

A-t‑il pris en compte certains de vos conseils?
Ce n’est pas comme ça qu’on fonctionne. Macron ne demande pas des conseils : on discute. Il me laisse parler, mais ce n’est pas : «  Dany, explique-moi.  » Ensuite, il se fait son propre avis. La difficulté pour Macron, et pour une partie de la société, c’est de comprendre que l’écologie est une nouvelle pensée politique et sociétale, un changement de modèle économique. Cette évolution de la société a une composante politique : ce sont les écolos.

Au regard des municipales, son parti, LREM, semble pourtant avoir du mal avec les écologistes…
Au niveau national, je pousse pour un rapprochement entre Macron et les écologistes, avec peu de succès… Les écolos n’en ont pas envie, car ils sont dans l’hu bris des succès électoraux qui les confirment en tant que force politique. Mais surtout, localement, je ne comprends pas la stratégie du parti LREM : «  tous contre les écolos  ». C’est bête, c’est inutile et c’est contre-productif. Cette folie antiécolo ne tient pas la route. Est-ce que la ville de Grenoble s’est effondrée avec Éric Piolle? Bien sûr que non! Si j’étais à Strasbourg, Lyon, Bordeaux ou Metz, je voterais écolo. Partout où les écologistes sont en position de prendre la mairie, je voterais écolo. Ils seront alors en capacité de se coltiner les contradictions de la société et pourront comprendre la difficulté de la changer.

La convention pour le climat peut-elle rebattre la donne?
Vous avez dans la convention pour le climat des propositions très intéressantes. Si elles sont reprises, En marche et les écolos feront campagne ensemble pour les défendre. Face à une vague verte, c’est vraiment idiot de construire un rempart anti-écolo, de marcher main dans la main avec la droite conservatrice et avec des ringards, comme Gérard Collomb, qui sont politiquement finis. La stratégie de la LREM est en contradiction avec ce que Macron promettait pendant la campagne : faire primer l’éthique sur la politique. On ne peut pas faire d’alliances avec n’importe qui uniquement pour grappiller des mandats.

Les écolos n’ont pas non plus envie de se rapprocher de LREM…
Yannick Jadot aussi a peur de son ombre. Il est face à un dilemme. Il a compris qu’il ne peut pas rester sur la posture qui consisterait à attendre 2022 ; mais s’il collaborait avec Emmanuel Macron sur des points précis pour faire avancer la transition écologique, il serait tout de suite traité de traître par ses amis! Il ne peut pas non plus dire : « Attendons 2022, le monde de demain arrivera avec moi à l’Élysée.  » Ce serait une folie totale. Face à la crise, ce serait mettre en danger l’avenir de la France. Aucun dirigeant politique ne peut s’enfermer dans cette posture. Et cette convention peut être un moment pour trouver des compromis ensemble.

Le cœur de ce que formule la convention, Macron doit le reprendre

Beaucoup de tournants écologistes ont été annoncés sans jamais arriver. Cette fois, c’est la bonne?
L’initiative de la convention citoyenne vient de Macron. Ça peut changer beaucoup de choses. Il devra rester fidèle à cette partie de lui-même qui a lancé cette convention. Le cœur de ce que formule la convention, il doit le reprendre. Il doit soumettre à référendum la réforme de la Constitution pour y intégrer un volet écologique,.

En dépit de ses contradictions notoires Cohn-Bendit reste macroniste y compris sur les positions les plus tordues, tout cela commence à sentir l’EPHAD

Cohn-Bendit : le philosophe d’Ehpad.

Cohn-Bendit : le philosophe d’Ehpad.

«

Cohn-Bendit  l’anarcho libertaire de 68 converti depuis au néolibéralisme de Macron s’est fait uene spécialité des phrases obscures et ou non terminées. Exemple  cette phrase curieuse : « Macron, c’est un Spontex. Parfois personne n’y comprend plus rien mais son tempérament est d’être Jupiter et les Tontons flingueurs à la fois. Il croit profondément qu’il faut être cash. Il croit à la verticalité de Gaulle/Mitterrand. Mais Macron n’est pas un aventurier émotionnel comme l’a été François Mitterrand et, à cause de son âge, il n’a rien à voir avec de Gaulle qui n’avait pas une femme de 20 ans de plus que lui dans son lit. Son grand problème, le grand problème de Macron, c’est qu’il déteste les béni-oui-oui mais, en même temps, il n’a confiance qu’en son cercle rapproché » – ceux que la presse appelle avec mépris les Mormons. « Et ça, c’est très très très dangereux ! L’enfermement. ». Attention à l’enfermement aussi dan un éventuel Ehpad pour Cohn Bendit qui commence à sérieusement sucrer les fraises.

Daniel Cohn-Bendit : plutôt député européen que ministre

Daniel Cohn-Bendit : plutôt député européen que ministre

 

 

Le papy, ancien révolutionnaire de 68, renonce à remplacer Nicolas Hulot comme ministre de l’environnement. Bien que le leader anarcho- libertaire ait mis avec le temps beaucoup d’eau dans son vin au point même parfois de sucrer les fraises il n’en est pas moins resté lucide. Il a déclaré qu’il préférait prendre la tête de la liste européenne de la république en marche en 2019 plutôt que de devenir un éphémère ministre de l’écologie. Daniel Cohn-Bendit est sans doute clairvoyant, il ne donne sans doute pas beaucoup de chance de réussite au gouvernement de Macron qui ne cesse de s’enfoncer dans ses contradictions entre un discours très volontariste et une pratique qui elle rappelle les recettes de la vieille politique. Le prochain ministre de l’environnement sera un alibi écolo pour Macron encore pire que Nicolas Hulot. Il faut cependant mettre au crédit de Daniel Cohn-Bendit qu’il a toujours été un militant européen convaincu. Il sera peut-être plus utile dans cette tâche que dans celui d’un ministre de la parole sans effet sur la politique Daniel Cohn-Bendit  après une échange  avec Emmanuel Macron a conclu qu’il s’agissait d’«une fausse bonne idée», comme l’a raconté l’écologiste dimanche soir sur LCI. «Notre contact, c’est la liberté que j’ai avec lui. Je lui dis les choses en toute franchise, si je suis d’accord ou pas avec ce qu’il fait. “Si tu es ministre, tu perds ta personnalité. Est-ce que tu veux cela?”, m’a-t-il demandé. On s’est mis d’accord que c’est une fausse bonne idée. Sans état d’âme, on est d’accord que ce n’est pas mon truc», a-t-il expliqué.

Cohn Bendit pour l’alliance Macron- Bayrou

Cohn Bendit pour l’alliance Macron- Bayrou

Au lendemain de l’alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron, BFMTV révèle que l’ancien député européen a joué un rôle central dans le rapprochement des deux hommes.  »Daniel Cohn-Bendit a suivi l’évolution des choses et a conseillé à Emmanuel Macron d’accepter si François Bayrou venait et de faire un deal », expliquait la journaliste Ruth Elkrief. Une information confirmée à demi-mot par le principal intéressé, contacté par RTL.fr. « Je communique avec tout le monde, enfin non. Sauf avec Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen« , glisse-t-il. Une chose est sûre, Daniel Cohn-Bendit est des plus favorables à cette alliance politique. Dans ce contexte politique actuel, où Marine Le Pen est en position de force, il juge cette annonce « des plus logiques ». « Les réactions politiques de droite et de gauche sont ridicules. On peut aimer ou pas François Bayrou mais s’il avait été candidat, on aurait dit qu’il avait un ego surdimensionné », déplore-t-il. Une alliance de choix, après le soutien de François de Rugy, qui donne un coup de fouet à la campagne électorale de l’ancien ministre de l’Économie. « Emmanuel Macron est surprenant, il déroute. Il peut-être président à 39 ans. C’est presque le symbole du renouveau », lance-t-il assurant que l’ancien bras droit de François Hollande représentait une forme « d’avenir pour la France ».

(RTL)

2017 : Daniel Cohn-Bendit pour Macron

2017 : Daniel Cohn-Bendit pour Macron

Peut-être moins par conviction que par réalisme politique,  Daniel Cohn-Bendit se résout à soutenir Macron  dont il pense qu’il est le candidat le mieux placé pour faire face Sarkozy et à Marine Le Pen. Cohn-Bendit souhaite cependant que Macron muscle un peu son discours. En effet macro demeure encore assez flou dans le domaine social, transparent dans le domaine sociétal et a besoin de préciser encore ses orientations économiques. Il ne peut guère s’appuyer sur son bilan relativement maigre de ministre de l’économie, il lui faut donc donner de l’épaisseur à sa vision et à son projet. Selon un sondage Odoxa pour France 2 publié samedi. Avec 28%, l’ancien ministre de l’Economie arrive en tête de la liste des six personnalités testées, loin devant Jean-Luc Mélenchon (18%), talonné lui-même par Manuel Valls (17%). Viennent ensuite Arnaud Montebourg (13%) et Christiane Taubira (9%). Le député européen estime donc que l’ancien ministre de l’Économie peut faire barrage à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen pour l’élection présidentielle. Nicolas Sarkozy face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle ? « Le cauchemar » pour Daniel Cohn-Bendit. L’ancien président de la République « dit n’importe quoi. Il est prêt à tout pour gagner les élections. C’est comme Donald Trump. Chaque jour, un invente quelque chose, il durcit pour rassembler d’abord dans son camp. Quand je vois sa campagne, je suis muet, je suis paralysé. Je ne peux pas », confie-t-il sur France Info.   Et pour éviter de se retrouver dans cette configuration, le député européen soutient Emmanuel Macron. Selon lui, l’ancien ministre de l’Économie « doit densifier son discours. Il faut qu’il y ait des propositions qui musclent l’histoire qu’il nous raconte la vision qu’il a pour la France, pour l’Europe. Sur l’écologie, il peut mieux faire ». Daniel Cohn-Bendit poursuit ses projections et estime que si Nicolas Sarkozy remporte la primaire Les Républicains, « le centre droit est orphelin, le centre gauche va-t-il se replier derrière Hollande ? Non. Donc vous avez un espace. Si Emmanuel Macron sort à 3%, à 4% derrière Nicolas Sarkozy, tous ceux qui s’étaient repliés derrière François Bayrou filent vers Emmanuel Macron, tous ceux qui se replient derrière François Hollande vers Emmanuel Macron et il est à touche-touche avec Nicolas Sarkozy au premier tour ». Emmanuel Macron a réagi à l’intervention du député européen en le remerciant pour sa confiance.

Mélenchon : « une poule mouillée » (Cohn Bendit)

Mélenchon : « une poule mouillée » (Cohn Bendit)

 

Comme d’habitude Cohn-Bendit ne fait pas dans la langue de bois et met Mélenchon devant ses responsabilités en ce qui concerne l’éventualité d’une primaire de la gauche. En clair en traitant Mélenchon de « poule mouillée », Cohn-Bendit met le doigt sur la faiblesse de la posture de l’intéressé. En effet si Mélenchon refuse le principe d’une primaire de toute la gauche c’est simplement parce qu’il refuse en même temps l’obligation qui lui serait alors faite de se rallier au vainqueur. Or il ne s’estime sans doute pas en situation d’être le vainqueur même si actuellement il remonte nettement dans les sondages notamment par rapport à Hollande. Sur le plan stratégique Cohn-Bendit a sans doute raison en l’état d’éclatement prévisible de la gauche aucun candidat de cette sensibilité n’a de chance de se qualifier pour le deuxième tour des présidentielles de 2017 ; du coup la candidature de Mélenchon constitue uniquement une posture de contestation de Hollande mais sans espoir de gagner les élections. De toute manière même unie la gauche aurait très peu de chances de sortir vainqueur mais désunie la défaite sera encore plus cinglante notamment lors  des législatives qui suivront les présidentielles. Daniel Cohn-Bendit, ancien eurodéputé écologiste et l’un des initiateurs en début d’année d’un appel à des primaires à gauche, s’en est donc pris dimanche au refus de Jean-Luc Mélenchon d’y participer. «Moi, je dis à Mélenchon : Toi qui es persuadé que tu peux devenir président de la République, ben vas-y mon pote ! Va à la primaire ! Tu vas écraser Hollande, tu vas écraser Montebourg ! T’es tellement grand, t’es tellement fort ! Et donc tu seras le candidat unique de la gauche. Tu auras une chance de devenir président. (Mais) il sait qu’il n’est pas aussi grand, pas aussi fort, que c’est une poule mouillée ! Mélenchon aujourd’hui, le seul rêve qu’il a, c’est de faire mieux que Hollande. La droite est à 65% en France ? Ca fait rien. J’ai fait 1% de plus que Hollande ! C’est ça, le niveau politique du débat en France ? Eh bien, dans ce cas-là, la droite va passer et vous allez voir ce que vous allez voir.»

 

Les verts d’EELV : « caricature de parti politique » (Cohn Bendit)

Les verts d’EELV : « caricature de parti politique » (Cohn Bendit)

 

Dans uen interview à Europe I (où il est aussi chroniqueur)  Cohn Bendit estime qu’EELV est devenu une caricature de parti politique. Il n’a pas complètement tort et le score possible  de Duflot aux présidentielles (entre 2 et 3%)  pourraiat bien signifier la fin du mouvement. En décembre 2012, Daniel Cohn-Bendit avait annoncé t son départ d’Europe Ecologie-Les Verts, invoquant « trop de désaccords avec le parti ». Trois ans plus tard, une autre personnalité d’EELV suit les pas de Dany. Dans une interview au Monde, François de Rugy annonce jeudi qu’il quitte la formation écologiste lancée par Daniel Cohn-Bendit en 2008.  »Je quitte Europe écologie-Les Verts car pour moi EELV, c’est fini. Le cycle ouvert par Daniel Cohn-Bendit en 2008 est arrivé à son terme. Aujourd’hui, on n’arrive plus à avoir les débats, ni de fond ni stratégiques, au sein d’un parti qui s’enfonce dans une dérive gauchiste », explique le député de Loire-Atlantique. Pour l’ancien eurodéputé écologiste et chroniqueur de la matinale d’Europe 1, ce nouveau départ est l’illustration « d’un énorme gâchis, un gâchis incroyable ». « Ils ont tous participé à détruire ce qu’on avait créé avec Europe Ecologie », a regretté Daniel Cohn-Bendit. « Europe Ecologie-Les Verts est devenu une caricature des partis politiques », a déploré notre chroniqueur. « On voulait faire de la politique autrement. Eh bien, on caricature ce que font tous les autres, estime le fondateur d’Europe Ecologie.  « C’est une réalité. François de Rugy part, Jean-Vincent Placé va partir. C’est triste (…) Ça me rend triste. Quand vous avez rêvé d’un bébé extraordinaire et que vous vous apercevez que ce bébé est quelque chose qui ne vous plaît plus du tout », vous vous dites ‘Mais où est l’erreur ? », a conclu l’ancien eurodéputé.  »L’idée, c’était de créer une force politique où on était justement capable de débattre », a rappelé le chroniqueur d’Europe 1. « Aujourd’hui, on est dans la tactique politique », estime Daniel Cohn-Bendit.  Europe Ecologie-Les Verts peut-il encore s’en sortir ? Pour l’ancien eurodéputé, il est essentiel de relancer les conditions d’un débat. « Les débats, ça existe, ça s’appelle les primaires. A droite, au moins, il y’aura un débat (…) Il faut une grande primaire à gauche, pour lancer le débat et redonner de l’espoir aux gens », estime Daniel Cohn-Bendit. Dans son interview au Monde, François de Rugy ne manque pas d’égratigner l’ancienne patronne des Verts et ministre Cécile Duflot et les ambitions présidentielles de cette dernière. « Dans l’opinion, je ne vois pas de dynamique autour de cette candidature mais Cécile Duflot se prépare et EELV est déjà devenu une petite boutique présidentielle », tacle François de Rugy.  »Cécile Duflot est l’une des responsables de ce qui se passe mais elle n’est pas LA responsable », estime Daniel Cohn-Bendit.

Cohn-Bendit sur une « liste noire » russe….poutisnesque !

Cohn-Bendit sur une « liste noire » russe….poutisnesque !

Il ya de listes noires de criminels ce qui parait logique mais les russes font mieux ils établissent des listes noires politiques à l’intérieur bien sûr mais aussi à l’extérieur. L’écologiste Daniel Cohn-Bendit s’est amusé samedi de sa présence sur une liste de 89 personnalités européennes, politiques mais aussi intellectuelles et militaires, interdites de territoire russe. C’est « Poutisnesque » considère Cohn Bendit, c’est à dire pathétique autant que pitoyable et ridicule. Cette liste, dont Reuters a eu copie, aurait été compilée par le ministère russe des Affaires étrangères et transmise cette semaine à une délégation européenne à Moscou.  Quatre Français y figurent : l’intellectuel Bernard-Henri Lévy, Henri Malosse, président du Comité économique et social européen, le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, ainsi que Daniel Cohn-Bendit, ancien eurodéputé qui vient d’obtenir la nationalité française.   »Je trouve ça très drôle », a déclaré ce dernier à Reuters.   »Ça correspond au régime poutisnesque, ça aurait été vraiment triste que Poutine me considère comme son ami », a-t-il ajouté, estimant figurer sur cette liste en raison de ses positions critiques envers le pouvoir de Vladimir Poutine.  Les autorités françaises n’ont pas été officiellement notifiées de cette liste, dit-on de source diplomatique française.  La Russie a bloqué l’entrée de plusieurs personnalités politiques européennes au cours des derniers mois sur le fondement de cette liste, a dit à Reuters un porte-parole de la diplomatie européenne. « Nous considérons cette mesure totalement arbitraire et injustifiée, surtout en l’absence de clarifications », notamment sur son fondement juridique, a-t-il ajouté.  En visite en Ukraine, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a estimé que cette liste pourrait ralentir le processus de paix dans la région.  Une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a jugé que la Russie faisait fausse route si elle cherchait ainsi à faire pression sur l’Union européenne pour adoucir les sanctions.  L’UE a imposé diverses sanctions à la Russie depuis l’annexion de la Crimée, en mars 2014. Des interdictions de territoire visent notamment des ressortissants russes et ukrainiens.

Mélenchon et les «chantiers de la bêtise» ( Cohn Bendit)

Mélenchon et les «chantiers de la bêtise» ( Cohn Bendit)

 

 

Celui qui a renoncé à tout mandat politique n’a pas complètement tort en critiquant les verts aujourd’hui partagés entre ceux qui voudraient être ministres et ceux qui se rapprochent de Mélenchon,  un drôle de grand écart être le libéral -socialisme et le socialisme à la Cubaine.  La vérité c’est les verts comme le PS n’a plus beaucoup de corpus idéologique et les rapprochements  sont surtout nourris par les ambitions personnelles. Certes Mélenchon dans ses critiques dit pas toujours que des bêtises mais son programme, comme celui des autres extrêmes,  relève de la fumisterie populiste et  électorale.   Daniel Cohn-Bendit ne voit donc pas du tout d’un bon oeil le rapprochement actuel entre Europe-Ecologie (EELV) et le Front de gauche. Alors que Jean-Luc Mélenchon était ce mardi au siège d’EELV pour discuter «ces convergences» entre les deux partis, l’ancien député européen s’en est pris aux chantiers de l’espoir, appel signé par des membres de la direction des deux formations pour «construire une alternative». «Chantiers de la bêtise et du désespoir avec une primaire Mélenchon-Cécile (ndlr : Duflot) à l’horizon», a regretté Cohn-Bendit dans un mail destiné à ses proches au sein d’EELV. Il répondait ainsi au texte de son ami Jean-Paul Besset, ancien eurodéputé, qui dénonce lui aussi ce «changement de cap» du parti écolo. «Bravo Jean-Paul. On a perdu et pour de bon. C’est malheureux la vie…»

 

Démission de Noël Mamère des Verts ; Cohn Bendit comprend

Démission de Noël Mamère des Verts ; Cohn Bendit comprend

La décision de Noël Mamère de claquer la porte du parti écologiste ne va pas manquer de susciter des réactions politiques. L’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit a, le premier, dit mercredi comprendre la décision de Noël Mamère de quitter EELV , officialisée ce mercredi par le député, car ce parti est en proie au «clanisme».  «Je comprends la décision de Noël Mamère», s’est exclamé sur Europe 1 le co-président du groupe Verts au parlement européen. «Je partage le ras le bol sur le fonctionnement, le clanisme, les couples terrifiants qui règnent sur EELV.» «Noël Mamère est un radical écologiste après avoir été un journaliste engagé, radical, c’est un humaniste. Et puis, en fait, il représente toute la contradiction de l’écologie politique : c’est un maire réformiste, qui, à petits pas, essaie de changer, réformer, faire avancer sa ville de Bègles et, en même temps, c’est un parlementaire ‘jusqu’auboutiste, un haut-parleur de l’humanisme radical écologiste.» «Sur le contenu on peut discuter, mais sur le fonctionnement il s’est dit, avec le départ ou la mise à l’écart de Pascal Durand , trop c’est trop», a poursuivi M. Cohn-Bendit, alors que le secrétaire national de Europe Écologie Les Verts doit jeter le gant et renoncer à briguer un second mandat au Congrès du parti en novembre à Caen. L’écologie politique «doit se réformer», a-t-il conclu.

 

Cohn-Bendit : la gauche est dans le potage

Cohn-Bendit : la gauche est dans le potage  

Le député européen Daniel Cohn-Bendit, a jugé que la présence d’un candidat Europe Ecologie-les Verts au première tour de la législative dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne était « un épiphénomène », imputant le « mauvais résultat » du PS au fait que l’électorat de gauche est « désorienté face à la politique » de François Hollande. Alors qu’on lui demandait sur RMC si la présence d’un candidat EELV avait empêché le PS de se maintenir au second tour, M. Cohn Bendit a répondu: « c’est possible, mais c’est pas la raison du mauvais résultat aux élections ». Lors de la présidentielle de 2012, « Eva Joly (ne) s’est pas retirée, ça (n)’a pas empêché François Hollande de faire un bon score. C’est pas ça le problème, qu’il se retire ou pas, j’en sais rien, c’est un épiphénomène », a-t-il poursuivi. Pour le député européen, « en ce moment, la gauche profonde, qu’elle soit écologiste qu’elle soit socialiste, qu’elle soit je-ne-sais-quoi, est complètement désorientée face à cette politique ».

 

UE : « Un sommet inutile, avec des chefs de gouvernement inutiles » (Cohn Bendit)

UE : « Un sommet inutile, avec des chefs de gouvernement inutiles » (Cohn Bendit)

Le sommet de Bruxelles, exceptionnellement court, s’est achevé sans décision concrète, ni sur l’énergie ni sur la fiscalité. Pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscale, les 27 se sont mis d’accord pour concrétiser l’échange automatique d’informations d’ici la fin de l’année. Mais pour Daniel Cohn-Bendit, co-président du groupe Verts au Parlement européen, le Conseil européen s’est borné à un simple exercice de communication.  En fait, Les dirigeants européens ne sont pas parvenus mercredi à lever les obstacles pour lutter efficacement contre la fraude fiscale, mais tablent sur un accord d’ici la fin de l’année pour une levée partielle du secret bancaire.  A l’issue d’un sommet inhabituellement court, les 27 n’ont pas pris de décision concrète mais ont établi un calendrier. Ils pourront ainsi se présenter moins désunis au G8 qui se tiendra mi-juin en Irlande du Nord.  Il y a « un consensus sur la révision de la directive épargne », qui devrait élargir le champ d’application de l’échange automatique d’informations sur les revenus de l’épargne. « Le Conseil appelle à son adoption avant la fin de l’année », a déclaré le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, à l’issue du sommet.   »C’est un très, très grand pas en avant », a estimé la chancelière allemande, Angela Merkel.   »Dès le mois de juin, l’Europe fera en sorte de favoriser les échanges automatiques d’information », a déclaré le président français François Hollande. Ensuite, quoi qu’il arrive, « la directive épargne sera adoptée à la fin de l’année », a-t-il assuré.  Le Luxembourg et l’Autriche bloquaient depuis 2008 l’adoption de cette directive révisée, arguant qu’ils voulaient avant tout être traités sur un pied d’égalité avec d’autres pays comme la Suisse.  Mercredi, les deux pays ont montré des signes de bonne volonté.   »D’ici la fin de l’année, je pense que nous aurons l’échange automatique d’informations et que des règles supplémentaires seront mises en place avec les pays tiers » comme la Suisse, a déclaré le chancelier autrichien, Werner Faymann, dont le pays est pourtant un farouche défenseur du secret bancaire.  Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a déclaré que pour son pays, le plus important était l’ouverture de négociations avec les pays tiers, parmi lesquels se trouvent aussi le Liechtenstein, Monaco, Andorre et Saint-Marin.  Les négociations avec ces cinq pays ne sont « pas une pré condition », a affirmé M. Juncker, qui a rappelé que son pays avait déjà accepté début avril d’appliquer l’échange automatique d’informations à partir du 1er janvier 2015 sur certaines données bancaires.  Les négociations avec les pays comme la Suisse « vont commencer dès que possible pour faire en sorte que ces pays continuent d’appliquer des mesures équivalentes à celles appliquées dans l’UE », selon les conclusions du sommet. Les discussions seront menées par la Commission européenne. Elle fera par ailleurs des propositions en juin pour élargir encore le champ de l’échange automatique d’informations à d’autres revenus des particuliers.  Concernant la fiscalité des entreprises, « il est tout à fait décisif qu’il y ait une lutte contre l’optimisation fiscale », qui « n’est rien d’autre que la recherche de la fiscalité zéro pour un certain nombre de groupes », a indiqué M. Hollande lors de sa conférence de presse.  Une polémique enfle sur l’absence d’harmonisation fiscale internationale, qui permet à des multinationales comme Google ou Amazon de payer des impôts dérisoires.   En dépit de ces avancées, le sommet de mercredi n’est que de la « gesticulation », a lancé l’eurodéputé belge Philippe Lamberts (Verts). Selon lui, « il n’y a clairement pas de volonté politique » d’avancer sur le dossier fiscal et le risque est grand que le sommet de décembre ne débouche sur rien.  Sur l’autre sujet du sommet, l’énergie, les chefs d’Etat et de gouvernement ont affiché leur volonté d’unir leurs efforts pour réduire leur facture énergétique. « Nous pouvons faire beaucoup de choses si nous agissons ensemble », a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.  L’UE vise un triple objectif: garantir des prix abordables pour les clients, réduire la facture des importations et assurer une production domestique continue, mais elle se retrouve confrontée à ses contradictions.   »Les dirigeants de l’UE veulent faire plus d’Europe avec moins d’argent. Il faut qu’ils expliquent comment ils comptent faire », a estimé un responsable européen sous couvert de l’anonymat.

 

Cohn-Bendit : la gauche de la paresse

Cohn-Bendit : la gauche de la paresse

Débarrassé de toute ambition électorale, Cohn Bendit se lâche et juge que la gauche est paresseuse et obsolète. Cela vaut surtout pour le PS qui n’a jamais entamé le moindre fort de réflexion idéologique et qui finalemenet sous couvert de pseudo socialisme gère en fait la politique budgétaire libérale que veut l ‘Europe mais  encore plus mal que la droite. L’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit a déploré dans Le Monde samedi « une paresse de la gauche », incarnée notamment par François Hollande, et une social-démocratie qui se retrouve « désemparée face à l’ampleur de la crise » parce qu’elle n’a « pas su se renouveler ». « Globalement, il y a une paresse de la gauche », estime le député européen, qui demande « où est passée la grande réforme fiscale » de François Hollande, ou ce « qu’est devenue son idée de République contractuelle », qui « aurait pu déboucher sur une vraie décentralisation ». « Il aurait fallu trancher, oser affronter le groupe socialiste. Il ne l’a pas fait. Sur le cumul des mandats, c’est pareil, il y va à reculons. Sur le droit de vote des étrangers, il a renoncé à la bataille alors qu’il aurait pu la mener, quitte à la perdre », énumère ensuite Daniel Cohn-Bendit. « Même si cela n’est pas vrai, on a l’impression que la seule chose que son gouvernement fasse est de reprendre à son compte une politique budgétaire libérale pour tenter de démontrer qu’il a été plus efficace que Nicolas Sarkozy », explique-t-il.Quant aux Verts, dont il s’est éloigné, Daniel Cohn-Bendit juge qu’ils « portent un discours novateur mais ils sont politiquement trop faibles et la manière dont ils s’y prennent, en disant qu’ils savent tout sur tout, ne les rend pas crédibles ». Selon le député européen, qui veut prendre sa retraite politique, « la social-démocratie française, et plus généralement la social-démocratie européenne, n’ont pas su se renouveler » et « sont désemparées face à l’ampleur de la crise ». « La globalisation des crises économique, financière et écologique remet en cause l’idée traditionnelle de répartition des bénéfices de la croissance. C’est une économie nouvelle qu’il faut bâtir, une économie capable d’assumer la transition industrielle et énergétique. Si on se place dans cette perspective, faire croire qu’on peut sauver Florange ou Aulnay n’a pas de sens », ajoute Daniel Cohn-Bendit.

 

Moralisation politique : Cohn-Bendit n’y croit pas

Moralisation politique : Cohn-Bendit n’y croit pas

L’opération transparence : du pipeau, c’est en substance ce que dit Cohn-Bendit. L’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit a dit lundi ne pas croire à « l’opération transparence » voulue par le gouvernement sur le patrimoine des ministres et à laquelle se plient des députés, car il faudrait pouvoir vérifier ce qui est avancé.   »Je n’y crois pas! Si quelqu’un a quelque chose à cacher, l’opération transparence il en a rien à cirer! », a-t-il déclaré sur RTL.   »Je ne crois pas que d’étaler la fiche d’impôt sur la place publique ça fasse avancer quoi que ce soit », a aussi dit le responsable écologiste.  Il s’est dit favorable à ce que parlementaires et ministres déclarent leur patrimoine et leurs avoirs auprès d’une institution publique, mais à condition que celle-ci, qui dépendrait par exemple du Parlement, ait « la capacité de vérifier » ce qui est dit.   »Moi je suis pour une République qui fonctionne; la solution c’est casser les paradis fiscaux, l’évasion fiscale », a souligné encore M. Cohn-Bendit  Pour lui, « il n’y a qu’une dictature qui peut vraiment vérifier tout sur tous les citoyens ». Et, a-t-il enchaîné, « le +tous pourris+ ça c’est les années 30! Non les politiques ne sont pas tous pourris, il y a des pourris », mais comme il y en a « dans le peuple, chez les industriels, chez les syndicalistes »., le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé la publication des déclarations de patrimoine de l’ensemble des membres du gouvernement d’ici au 15 avril.

 

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