Archive pour le Tag 'cohabitation'

Une nouvelle forme de cohabitation sans majorité absolue à l’Assemblée serait une belle occasion pour notre nation

Une nouvelle forme de cohabitation sans majorité absolue à l’Assemblée serait une belle occasion pour notre nation 

 

Mieux qu’une coalition, un gouvernement dit « de minorité », conduit par une personnalité issue du Nouveau Front populaire, aurait l’avantage de respecter à la fois le résultat des urnes et l’esprit du front républicain, considère l’ancienne ministre socialiste. par Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la culture qui par parenthèse pourrait tenir le même raisonnement avec une personnalité à  Matignon ne provenant pas du « front républicain » ! Bref, le discours toujours aussi réducteur et sectaire d’une certaine gauche.

 

A l’issue des élections législatives, beaucoup s’interrogent sur la manière de gouverner une France où trois blocs importants et extrêmement différents, voire opposés, coexistent à l’Assemblée nationale. Il est d’abord important de souligner que la défaite, car c’est une défaite, du Rassemblement national (RN) est le fruit d’une mobilisation sans précédent du cœur le plus profond de l’électorat français. Ceux qui n’ont de cesse de revendiquer les opinions de « la France profonde » ne pourront plus feindre d’ignorer cette réalité : la France dans ses profondeurs s’est exprimée massivement contre l’extrême droite.Les électeurs et électrices de droite, de gauche, du centre se sont massivement rendus aux urnes pour dire qu’ils refusaient que le pays renie son histoire et tombe aux mains d’un parti d’extrême droite, fût-il engagé dans une stratégie de dissimulation de ses profondes racines idéologiques antirépublicaines.

Ce que les Françaises et les Français ont dit lors du second tour, c’est, au fond, que ce qui nous rassemble, à savoir l’attachement viscéral au fondement de la République, qui se traduit par la devise « Liberté, égalité, fraternité », où chaque mot est essentiel et indissociable des autres, est bien le socle réaffirmé de la communauté nationale.

Pourtant, ces derniers temps, cette adhésion semblait remise en cause par une fracturation, sociale, économique ou culturelle, que certains, avec le directeur du département opinion à l’IFOP, Jérôme Fourquet, ont appelé « l’archipélisation » de la société française. Le message des urnes de dimanche soir nous dit le contraire : avant tout, il est l’affirmation qu’il existe bien une indivisibilité des citoyens et citoyennes de notre pays face à la plus grande des menaces pour la démocratie. C’est donc le contraire de la fracturation, mais bien la réaffirmation d’une adhésion à notre contrat social.

Personne parmi les électeurs de gauche qui ont voté pour des candidats du groupe Ensemble, voire des Républicains, n’a omis les divergences d’analyse politique profondes qui nous séparent. De même, ceux à droite et au centre qui ont voté pour des candidats du Nouveau Front populaire n’ont pas remisé pour autant leur opposition aux grandes lignes de notre programme.

Paris: un comité pour la «cohabitation» avec les rats

Paris: un comité pour la «cohabitation» avec les rats

 » « Les rats qui pullulent ne sont pas un problème pour la santé » estime la mairie de Paris ». La maire de Paris Anne Hidalgo, critiquée pour la visibilité des rongeurs dans la capitale, va mettre en place un groupe de travail sur la «cohabitation» avec ces animaux, a indiqué jeudi 8 juin son adjointe à la santé. «La question de la cohabitation se pose», a déclaré lors du conseil de Paris Anne Souyris en réponse à une question du maire LR du XVIIe arrondissement Geoffroy Boulard, qui lui demandait «un plan plus ambitieux de lutte contre la prolifération des rats». «Nous avons décidé, avec Mme la maire, ces derniers temps, de faire aussi un comité sur la question de (…) cette cohabitation», dans l’objectif «d’être à la fois le plus efficace et de faire en sorte que ça ne soit pas insupportable pour les Parisiens», a déclaré l’élue écologiste.

L’association de défense des animaux Paris Animaux Zoopolis, qui réclame des «méthodes non létales», s’est réjouie auprès de l’AFP de cette annonce. Les rats ne sont «pas un problème de santé publique», les cas de transmission de la leptospirose par morsure pouvant uniquement concerner les éboueurs, qui peuvent bénéficier d’un vaccin, a affirmé Anne Souyris. Pour autant, «cela ne veut pas dire qu’il faut laisser les rats se promener dans la ville», a-t-elle ajouté, rappelant le plan municipal mis en place depuis 2017. Outre l’achat «de milliers de nouvelles poubelles» et de pièges létaux «quand on ne peut pas faire autrement», la mairie mise aussi sur «la prévention» et «la verbalisation» des habitants, car l’abandon de déchets au sol «est la cause majeure de la multiplication et de l’extériorisation des rats», a rappelé l’adjointe.

Elections législatives :L’impossible cohabitation

Elections législatives :L’impossible cohabitation

 

Compte tenu de l’opposition frontale entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon sur les questions européennes, le juriste Bertrand-Léo Combrade estime, dans une tribune au « Monde », que les quelques bénéfices liés à la cohabitation seraient annihilés.

 

Dès l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle 2022, le candidat La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a demandé aux Français de « l’élire » au poste de premier ministre lors des élections législatives, qualifiées de « troisième tour » de l’élection présidentielle. De son côté, la candidate du Rassemblement national (RN), sans évoquer expressément cette perspective, a souhaité une nette victoire des députés disposés à défendre son programme à l’Assemblée nationale.

A ce jour, la perspective d’une cohabitation entre, d’un côté, un gouvernement constituant l’émanation d’une Assemblée nationale dominée par le RN ou LFI, et, d’un autre côté, le président Emmanuel Macron, semble très improbable. D’une part, en raison du scrutin majoritaire à deux tours, a priori favorable à LRM et ses alliés. D’autre part, en raison de la démobilisation traditionnelle des électeurs dont le candidat a perdu l’élection présidentielle.

 

Toutefois, ainsi que le président de la République l’a exposé à plusieurs reprises, il ne semble pas exclu qu’il envisage un « choc de représentativité » destiné à renforcer le pluralisme au sein de l’Assemblée nationale. De leur côté, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon pourraient, contre toute attente, parvenir à remobiliser leurs électeurs en leur expliquant l’enjeu que représentent les élections législatives.

Incontestablement, la cohabitation a bien des mérites. L’interprétation présidentialiste de la VRépublique, qui domine lorsque le premier ministre et le président sont du même bord politique, s’efface au profit d’une interprétation parlementariste, plus conforme au texte de la VRépublique. En outre, une telle configuration politique, dans laquelle le détenteur de l’essentiel du pouvoir n’est plus le président mais le gouvernement, qui répond de son action devant le Parlement, apparaît plus saine dans un esprit d’équilibre des pouvoirs.

Du reste, les trois expériences de cohabitation (1986-1988, 1993-1995 et 1997-2002) ont montré que le premier ministre disposait effectivement des marges de manœuvre nécessaires pour mettre en œuvre l’essentiel du programme politique de sa majorité. Cependant, sans nier les bénéfices de cette configuration politique particulière, il faut souligner combien celle qui pourrait se profiler serait, à bien des égards, acrobatique.

 

Durant les trois précédentes cohabitations, en dépit de tensions ponctuelles, les deux têtes du pouvoir exécutif se sont efforcées de respecter leurs champs de compétences respectifs. « La Constitution, rien que la Constitution, toute la Constitution », expliquait le président Mitterrand en 1986.

Elections législatives :L’hypothèse de la cohabitation

Elections législatives :L’hypothèse de la cohabitation

 

Le sociologue Arthur Guichoux analyse, dans une tribune au « Monde », les effets possibles d’une improbable cohabitation au niveau institutionnel, qui pourrait conduire à une reparlementarisation des institutions dans un régime où la pratique présidentialiste a pris le pas.

 

Dès le lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon s’est posé comme candidat au poste de premier ministre. Cette déclaration du 19 avril a de quoi surprendre puisque, si on se réfère à l’article 8 de la Constitution, le chef du gouvernement n’est pas élu mais nommé par le chef de l’Etat. Cependant, il est d’usage que celui-ci nomme le leader de l’opposition en cas de rupture du « fait majoritaire ».

Quand la majorité présidentielle n’est plus soudée à la majorité parlementaire, alors se met en place une cohabitation. Cette situation de majorité discordante ne serait pas inédite, puisqu’elle s’est déjà produite à trois reprises (1986-1988, 1993-1995 et 1997-2002). C’est dans cette direction que pointe le slogan « Jean-Luc Mélenchon premier ministre ». Et si la cohabitation n’était pas une anomalie, mais un retour à la normale ?

Force est de préciser qu’avec la révision quinquennale de 2000 la cohabitation est devenue beaucoup plus improbable. La synchronisation électorale, couplée à un mode de scrutin majoritaire, fait que l’onction présidentielle tend à éclipser les 577 élections législatives. La fin du septennat s’inscrit dans la logique de parlementarisme rationalisé qui remonte aux origines de la VRépublique.

C’est peu dire que le premier quinquennat Macron a amplifié cette logique structurelle qui relève davantage de la domestication parlementaire que de la séparation des pouvoirs à la Montesquieu. Tandis que le gouvernement passe de plus en plus de temps à légiférer, le Parlement prend acte tout en investissant davantage sa fonction de contrôle par le biais des commissions d’enquête.

Mais il faut aussi prendre en compte la conjoncture d’une séquence riche en recompositions. Les « éléphants » du Parti socialiste (PS) ont vite houspillé la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), tandis que les membres de la majorité sortante se sont empressés de faire front avec la confédération Ensemble. La mi-temps électorale confirme la tripolarisation du paysage politique entre l’extrême centre (Renaissance, le MoDem et Horizons coalisés sous l’appellation Ensemble), un bloc de gauche (comprenant La France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts, le Parti communiste et le PS) et l’extrême droite (qui n’a pas noué d’alliance).

Dans cette configuration inédite, il se pourrait que le match ne reflète pas le score présidentiel, ce qui pose la question épineuse de la cohabitation qui hante la VRépublique.

Il n’est pas inutile de clarifier ce que signifie une situation de cohabitation au sommet de l’Etat. Poser la rupture du fait majoritaire comme horizon politique n’est pas un geste anodin ; il convient donc d’en mesurer la portée. Il ne s’agit pas de jouer aux devins, mais d’interroger ce qui pourrait se passer dans les semaines et mois à venir.

Elections législatives 2022 : L’improbable scénario de cohabitation

Elections législatives 2022 : L’improbable scénario de cohabitation

Pour le politologue Pascal Perrineau, le scénario d’une cohabitation est « improbable »

« Décrocher la majorité aux élections législatives, quelques semaines après l’élection présidentielle, relèverait du prodige » pour la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), a estimé ce samedi sur franceinfo le politologue Pascal Perrineau.

À noter que les sondages donnent au moins 300 députés à la majorité de Macron et autour de 150 à la gauche

franceinfo : Cette gauche unie, réunie au sein de la Nupes, a-t-elle les moyens de remporter les élections législatives ?

Décrocher la majorité aux élections législatives, quelques semaines après l’élection présidentielle, relèverait du prodige. Depuis la réforme du quinquennat au début des années 2000 et l’inversion du calendrier électoral, les élections législatives n’ont plus d’autonomie par rapport à l’élection présidentielle. Elles ont toujours été une pâle copie du rapport de force de la présidentielle. Parce que d’une part, les électorats des oppositions qui ont été battus lors de la présidentielle se démobilisent. Et d’autre part, les électeurs qui ont gagné, à savoir l’électorat du président de la République et les forces qui le soutiennent, sont davantage mobilisés. Il y a aussi, en général, un fort taux d’abstention. Donc les oppositions sont renvoyées à leur statut d’opposition. Et les Français n’ont pas envie, en quelques semaines, d’élire une majorité qui empêcherait le président – qu’ils ont choisi tout de même à 58% des suffrages exprimés – de gouverner.

franceinfo : Vous ne croyez donc pas à une cohabitation ?

Même s’il ne faut jamais dire « jamais » en matière politique, la situation d’une cohabitation est le scénario le plus improbable. Que ce soit pour la France insoumise, avec ses nouveaux alliés, ou que ce soit pour le Rassemblement national, dont il faut rappeler qu’il était la deuxième force avant la France insoumise. Donc, je ne crois pas à une majorité alternative. En revanche, on peut s’interroger sur le statut de la majorité de la République en marche – qui s’appelle désormais Renaissance – avec ses alliés. Parce que l’on peut avoir une majorité absolue pour le seul parti du président. Mais un autre scénario est possible : celui d’une majorité relative, qui entraînerait une cohabitation à l’intérieur des différentes forces qui soutiennent le président de la République.

franceinfo : La Nupes a cependant toutes les chances de s’imposer comme la principale force d’opposition ?

Bien sûr, il y a tout de même une alliance, alors que le Rassemblement national a refusé de s’allier avec Reconquête! et reste dans une position solitaire. Là, en effet, la France insoumise a décidé de s’allier avec le Parti socialiste, les écologistes et le Parti communiste. Ce ne sont certes pas des forces très importantes, mais il faut reconnaître que le patron de la France insoumise joue parfaitement l’agenda. Et je crois qu’il joue aussi ici la reconstitution de la gauche, peut-être pour la première fois de son histoire autour de sa force extrême, et non pas autour de sa force centrale qu’a été pendant longtemps le Parti socialiste.

franceinfo : Pensez-vous que cette union puisse survivre aux législatives ?

Elle sera fragile. Toutes les unions sont fragiles, mais celle-ci le sera particulièrement. J’écoutais en effet Jean-Luc Mélenchon vanter les charmes de l’union des socialistes, des écologistes, des communistes, des insoumis, des trotskistes et des anarchistes. C’est le mariage de la carpe et du lapin ! Avec d’un côté la carpe réformiste, typique de ce qui reste du Parti socialiste, et de l’autre le lapin révolutionnaire libertaire, c’est-à-dire les trotskistes, les anarchistes ou les ‘insoumis’. Je pense que ce sera très difficile de les faire vivre ensemble.

Politique– Elections Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

Politique– Elections Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

 

Les médias se focalisent sur des hypothèses de résultats pour les élections présidentielles. En l’état des sondages, Macron apparaît favori au premier comme au second tour sans doute davantage en raison de la faiblesse de ses adversaires que pour  ses qualités propres. Pour preuve, presque la moitié du corps électoral de gauche serait prêts à voter utile (plus exactement inutile!) pour l’actuel président de la république tellement les candidats de la gauche paraissent n’avoir strictement aucune chance. La totalité des voix de gauche  actuellement tourne autour de 25 à 30 % seulement.

 

Par contre, peu d’experts politiques traitent encore des perspectives des législatives. Or  le danger pour Macron pourrait venir surtout de cette échéance électorale. En effet la majorité parlementaire actuelle n’aura pas laissé un grand souvenir dans l’opinion. En cause, un majorité  le plus souvent transparente incompétente et sans volonté. Peu de personnalités sont apparues chez ces néo députés choisis sur Internet ( et surtout dans les instituts d’études politiques).

Les élections locales départementales ou municipales ont bien montré que le parti la république en marche demeurait complètement virtuel et les résultats les élections départementales et municipales de la majorité ont été catastrophiques.

 

Il pourrait en être de même lors des prochaines législatives. Du coup, il conviendra alors d’accepter une cohabitation qui risque de plonger le pays dans encore davantage de contradictions et d’immobilisme.

Politique– Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

Politique– Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

 

Les médias se focalisent sur des hypothèses de résultats pour les élections présidentielles. En l’état des sondages, Macron apparaît favori au premier comme au second tour sans doute davantage en raison de la faiblesse de ses adversaires que pour  ses qualités propres. Pour preuve, presque la moitié du corps électoral de gauche serait prêts à voter utile (plus exactement inutile!) pour l’actuel président de la république tellement les candidats de la gauche paraissent n’avoir strictement aucune chance. La totalité des voix de gauche  actuellement tourne autour de 25 à 30 % seulement.

 

Par contre, peu d’experts politiques traitent encore des perspectives des législatives. Or  le danger pour Macron pourrait venir surtout de cette échéance électorale. En effet la majorité parlementaire actuelle n’aura pas laissé un grand souvenir dans l’opinion. En cause, un majorité  le plus souvent transparente incompétente et sans volonté. Peu de personnalités sont apparues chez ces néo députés choisis sur Internet ( et surtout dans les instituts d’études politiques).

Les élections locales départementales ou municipales ont bien montré que le parti la république en marche demeurait complètement virtuel et les résultats les élections départementales et municipales de la majorité ont été catastrophiques.

 

Il pourrait en être de même lors des prochaines législatives. Du coup, il conviendra alors d’accepter une cohabitation qui risque de plonger le pays dans encore davantage de contradictions et d’immobilisme.

Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

Législatives 2022 : vers une possible cohabitation

 

 

Les médias se focalisent sur des hypothèses de résultats pour les élections présidentielles. En l’état des sondages, Macron apparaît favori au premier comme au second tour sans doute davantage en raison de la faiblesse de ses adversaires que pour  ses qualités propres. Pour preuve presque la moitié du corps électoral de gauche serait prêts à voter utile (plus exactement inutile!) pour l’actuel président de la république tellement les candidats de la gauche paraissent n’avoir strictement aucune chance. La totalité des voix de gauche  actuellement tourne autour de 25 à 30 % seulement.

 

Par contre,peu d’experts politiques traitent encore des perspectives des législatives. Or  le danger pour Macron pourrait venir surtout de cette échéance électorale. En effet la majorité parlementaire actuelle n’aura pas laissé un grand souvenir dans l’opinion. En cause, un majorité  le plus souvent transparente incompétente et sans volonté. Peu de personnalités sont apparues chez ses néo députés choisis sur Internet ( et surtout dans les instituts d’études politiques).

Les élections locales départementales ou municipales ont bien montré que le parti la république en marche demeurait complètement virtuel et les résultats les élections départementales et municipales de la majorité ont été catastrophiques.

 

Il pourrait en être de même lors des prochaines législatives. Du coup, il conviendra alors d’accepter une cohabitation qui risque de plonger le pays dans encore davantage de contradictions et d’immobilisme.

Législatives : vers une possible cohabitation

 

Les médias se focalisent sur des hypothèses de résultats pour les élections présidentielles. En l’état des sondages, Macron apparaît favori au premier comme au second tour sans doute davantage en raison de la faiblesse de ses adversaires que pour  ses qualités propres. Pour preuve presque la moitié du corps électoral de gauche serait prêts à voter utile (plus exactement inutile!) pour l’actuel président de la république tellement les candidats de la gauche paraissent n’avoir strictement aucune chance. La totalité des voix de gauche  actuellement tourne autour de 25 à 30 % seulement.

 

Par contre,peu d’experts politiques traitent encore des perspectives des législatives. Or  le danger pour Macron pourrait venir surtout de cette échéance électorale. En effet la majorité parlementaire actuelle n’aura pas laissé un grand souvenir dans l’opinion. En cause, un majorité  le plus souvent transparente incompétente et sans volonté. Peu de personnalités sont apparues chez ses néo députés choisis sur Internet ( et surtout dans les instituts d’études politiques).

Les élections locales départementales ou municipales ont bien montré que le parti la république en marche demeurait complètement virtuel et les résultats les élections départementales et municipales de la majorité ont été catastrophiques.

 

Il pourrait en être de même lors des prochaines législatives. Du coup, il conviendra alors d’accepter une cohabitation qui risque de plonger le pays dans encore davantage de contradictions et d’immobilisme.

Coalition ou une cohabitation pour les Républicains (Estrosi)

Coalition ou une cohabitation pour les Républicains (Estrosi)

 

 

Englué dans ses contradictions et encore assommé par la défaite de Fillon, le parti des républicains semble paralysé face aux questions urgentes qui se posent à lui. Faut-il ou non appeler à voter clairement pour Macron ? Faut-il ensuite envisager une coalition parlementaire et gouvernementale avec lui ? Faudra-t-il se limiter à une cohabitation ? Autant de questions que pose clairement Christian Estrosi.   »Les Français nous ont donné des leçons, il faut tirer les conséquences », a-t-il déclaré à Reuters en référence à la défaite du candidat de la droite et du centre, François Fillon. « Cela mérite un débat de fond: cohabiter ou assumer une part de responsabilité dans une coalition. » Le président de la région PACA, qui a clairement appelé à voter pour Emmanuel Macron et faire barrage au Front national, estime que « Marine Le Pen peut gagner ». « La question c’est : ‘est-ce qu’on veut Emmanuel Macron ou Marine Le Pen’. Ce n’est pas le vote blanc qui sera président de la République le 7 mai. Il faut prendre la mesure du risque à la présidentielle » dit-il. L’élu niçois dénonce également l’ambiguïté de membres des Républicains coupables selon lui « de négliger le risque et de ne pas prendre plus au sérieux ce second tour » en refusant de voter pour Emmanuel Macron. « On n’est pas aux législatives. »

 

Oui à la dissolution + non à la cohabitation= départ de Hollande

Oui à la dissolution + non à la cohabitation= départ de Hollande

 

C’est l’équation incontournable de l’UMP et qui débouche sur une crise de régime. En fait désormais les grands leaders de droite et du centre réclament  la dissolution qui nécessairement interviendra avant 2017 mais ils ne veulent pas tomber dans le piège de la cohabitation qui serait susceptible de les décrédibiliser et de réhabiliter  la candidature de Hollande pour 2017. Dans ces conditions, le refus de cohabiter impose nécessairement le départ de Hollande. Une hypothèse d’ailleurs vraisemblable car le pays ne pourra supporter encore trois ans ce président incompétent, contradictoire et désinvolte. Ou alors on aura 500 00 chômeurs de plus. De toute manière la France est déjà engagée dans cette crise de régime tellement les organisations politiques sont discréditées. Il ne s’agira pas seulement d’un changement d’une personne  à la tête de l’Etat mais une refondation d’un système oligarchique et à une remise en cause d’une élite complément coupée des réalités économiques et sociales. Elite, qui ne connaît rien mais  en plus méprisante ;  qui pense avoir seule raison avec ses petits marquis des cabinets qui ne sont là que pour accéder plus rapidement aux plus hautes fonctions dans le privé comme dans le public.  Des  énarques en particulier qui dirigent l’administration (ce qui leur seule vocation) mais aussi si l’économie et la politique. Le pire c’est que cette culture énarchique fondé sur des  élucubrations scientistes a gagné presque toues les milieux de réflexion et de décision. Tout le monde doit parler ce langage confus, contradictoire, verbeux y compris dans les milieux patronaux, les médias, les milieux d’expertise. Voir à cet égard la confusion complète relative au concept d’austérité et à la politique qu’elle peut sous-tendre. En partant  Hollande aura peut-être été utile à la France pour enfin que le pays prenne conscience de la nécessité de mesures radicales pour sortir le pays du déclin qui affecte le système politique mais auusi l’ensemble de la société.




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