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La croissance française : cocorico, plus 7% en 2021 mais moins 8% en 2020

La croissance française : cocorico, plus 7% en 2021 mais moins 8% en 2020 

 

 

 Les grands médias reprennent largement les propos du ministre de l’économie à propos du record de croissance de 7 % enregistrés en 2021. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a qualifié ce chiffre de «rebond spectaculaire» qui «efface la crise économique».

 

La vérité c’est qu’on ne rattrape rien du tout en tout cas pas totalement. Normalement l’année 2020, aurait dû dégager une croissance de l’ordre de 2 % et c’est une baisse de 8 % du fait de la crise sanitaire  qui a été enregistrée. Le déficit est donc de 10 % en 2020, le déficit qui n’a pas été totalement comblé d’autant que normalement une croissance de 2 % aurait dû être aussi réalisée  en 2021. Pour preuve que rien n’a été comblé et qu’on est encore en retard, la consommation des ménages qui constituent l’essentiel de la croissance française est juste revenue à son niveau de fin 2019. La France est donc encore en retard

Le ministre se félicite aussi de l’amélioration du chômage puisque 500 000 chômeurs auraient disparu des statistiques de pôle emploi. C’est à peu près le même chiffre d’auto entrepreneurs qui a été nouvellement enregistré . Cela signifie que beaucoup ont abandonné leurs activités de salariés dans les secteurs les plus touchés comme l’hôtellerie ou le tourisme pour se mettre à leur compte. Le problème c’est que la plupart des autos entrepreneurs ne dégage que des rémunérations insignifiantes. Beaucoup disparaissent au bout de deux ans.

On peut effectivement se réjouir du redressement français mais il convient donc de le relativiser car nous sommes en retard sur nos perspectives.

Certes on a sans doute sauvé un certain nombre d’emplois mais la facture n’est pas négligeable. Au total, l’État aura encore dépensé l’an dernier un peu plus de 60 milliards d’euros, selon les chiffres donnés récemment par le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, au prix d’un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d’une dette publique autour de 113%.

Une facture qui provient notamment de la facilité pour les états dont la France de s’endetter avec de l’argent gratuit mais qu’il faudra bien rembourser un jour. Un remboursement qui s’effectue actuellement via l’inflation qui en quelque sorte amorti la politique très accommodante des banques centrales.

Résultats économiques de la France : cocorico ?

Résultats économiques de la France : cocorico ?

 

 

Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde s’étonne  que la France ne célèbre pas par un cocorico national les résultats économiques du pays qui a ses yeux sont exceptionnels. Un enthousiasme sans doute qui mériterait d’être davantage mesuré ;par exemple; la forte croissance correspond en 2021 à un rattrapage sur 2020 notamment.. 2021 nous serons à peu près au niveau d’activité de fin 2019. Pour 2022 on prévoit d’ailleurs un retour à la croissance molle d’environde 2 %. Deux grandes faiblesses sont négligées dans ce papier d’une part la dégradation constante-Et aggravée– de la balance commerciale véritable indicateur de la compétitivité française et l’ampleur des dérives financières dont le danger réapparaîtra immédiatement avec le relèvement des taux d’intérêt. Le redressement de l’emploi découle directement évidemment à l’augmentation de l’activité est corrélé au niveau duPIB. Bref, une analyse davantage socio-politique qu’économique.Quant à la croissance du cac40 , il est directement lié la politique accommodante -qui ne pourra durer- de la banque centrale européenne.

 

L’édito du « monde »

 

Jamais depuis 1969 la France n’a connu un chiffre de croissance aussi fort. La politique, consensuelle, du « quoi qu’il en coûte » a fonctionné au-delà des espérances. Sans empêcher pourtant que ses résultats soient interprétés comme une parenthèse à prendre avec circonspection, analyse, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Tout est hors norme dans ce qu’il se passe en ce moment dans le pays. A commencer par la pluie de bons indices économiques, qui surprend de jour en jour. La croissance ? On se dispute pour savoir si elle restera aux alentours de 6,3 % ou si elle finira par « tangenter » les 7 % cette année. Il faut remonter à 1969 pour trouver un chiffre aussi haut.

 

Le chômage ? Au sortir du troisième confinement, on craignait le pire au regard de ce qui s’était produit au lendemain de la crise des subprimes. Entre la mi-2008 et la mi-2014, le nombre de chômeurs (au sens du Bureau international du travail) avait grimpé de 40 % pour toucher 2,8 millions de personnes, soit 10,2 % de la population active. Rien de tel aujourd’hui : le nombre de demandeurs d’emploi a chuté de plus de 200 000 cet été, et beaucoup d’entreprises se plaignent de ne pas parvenir à recruter la main-d’œuvre dont elles ont besoin. Estimé aux alentours de 7,6 %, le taux de chômage devrait enregistrer en 2021 son niveau le plus bas depuis quinze ans.

Vendredi 5 novembre, le CAC 40, l’indice-phare de la Bourse de Paris, a franchi, pour la première fois de son histoire, le seuil des 7 000 points après un envol de plus de 25 % depuis le début de l’année. Le secteur du luxe a supplanté les télécoms comme moteur de l’indice.

Un jour plus tôt, l’Insee avait indiqué que, selon ses calculs, le taux de pauvreté était resté stable en 2020. Pas de quoi pavoiser quand on sait que le pays compte 9,3 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, soit 14,6 % de la population active. Mais il y a un an, les associations redoutaient un million de pauvres en plus, en évoquant les dégâts qu’était en train de causer la plus grave crise économique que la France ait traversée depuis la seconde guerre mondiale : le recul du PIB (– 7,9 %) était de fait bien supérieur à celui qui avait été enregistré en 2009 (– 2,9 %).

Rien décidément ne se passe comme prévu. Avec sa croissance molle et son chômage de masse, la France avait pris l’habitude de figurer parmi les élèves moyens du classement européen. Cette fois, elle caracole en tête et détrône les champions comme l’Allemagne dans le rythme de la reprise économique.

Au vu de ces performances, le pays serait en droit de pousser un franc cocorico, d’autant que, pour la première fois depuis bien longtemps, la politique qui a produit ces résultats a bénéficié d’un large consensus politique. Le « quoi qu’il en coûte » qui a vu l’Etat se transformer pendant des mois en premier employeur de la maison France n’a guère été questionné au plus fort de la crise sanitaire. A juste titre, car non seulement ce choix a permis d’éviter un drame social de grande ampleur, mais il s’est révélé économiquement efficace au moment où le pays a cessé d’être sous cloche. Le financement massif par l’Etat de l’activité partielle a en effet permis aux entreprises d’être très rapidement opérationnelles, contrairement à ce qui s’était produit en 2008.

Prix Nobel de chimie : cocorico mais

Prix Nobel de chimie : cocorico mais

Indéniablement on ne peut que féliciter Emmanuelle Charpentier  pour son prix Nobel de chimie. C’est une récompense en même temps de la qualité de la formation et de la recherche en France. En gros, elle a participé à la découverte d’un ciseau génétique de précision, permettant d’éditer une séquence ADN au sein même d’une cellule. Ce qui ouvre un nombre incalculable de possibilités sur l’homme, les animaux ou les plantes. Formée en France, Emmanuelle Charpentier est notamment directrice du centre de recherche Max Planck pour la science des pathogènes à Berlin . Le problème c’est que l’intéressée a été obligé de s’expatrier pour continuer sa formation et surtout trouver les moyens financiers pour approfondir le champ de ses recherches. Un phénomène habituel en France où la formation des scientifiques est reconnue comme de très haut niveau mais des scientifiques qui doivent s’expatrier ensuite compte tenu de la bureaucratie et du manque de moyens de la recherche.

Les  possibilités d’application sont quasi infinies, puisque l’on fait exactement ce que l’on veut en termes d’édition génétique ; on peut modifier les cellules souches et les réimplanter après modification avec le ciseau génétique. Le champ d’application est immense. Cela pose aussi de très grands problèmes d’éthique. Jusqu’où peut-on en effet modifier le patrimoine génétique par exemple des embryons.

Les applications thérapeutiques ou agroalimentaires représentent des marchés de plusieurs milliards d’euros au moins.

Croissance 2015 : +1,2% au lieu de 1.1% ….COCORICO !

Croissance 2015 : +1,2% au lieu de 1.1% ….COCORICO !

L’Insee organisme étatique de diffusion de l’optimisme  gouvernemental n’en finit pas d’annoncer de  bonnes nouvelles pour tenter d’influencer la confiance chancelante des acteurs économiques. Récemment  l’INSEE avait décrété la sortie de crise pour 2016 en sortant de son chapeau des prévisions d’activité et d’emploi allant à l’encontre de toutes les projections des instituts internationaux. À l’encontre aussi des sondages rendant compte du moral des ménages ou encore des entreprises du secteur manufacturier. À l’encontre aussi des perspectives des carnets de commandes.  Cette fois il s’agit de mettre en valeur les résultats de 2015 qui se résument à une augmentation du PIB de 01 %, soit 1,2 au lieu de 1,1% ;  un véritable exploit qui mérite bien un cocorico !  De toute manière l’amélioration constatée par l’INSEE se situant dans l’épaisseur du trait est tout à fait approximative. Cela notamment en raison de la sous-estimation de l’évolution réelle des prix. Du coup la valeur de la production c’est-à-dire de l’activité est surévaluée. Il serait temps que l’institut gouvernemental de statistiques montre un peu plus de rigueur méthodologique et s’affranchissent des pressions gouvernementales. À quand un institut statistique véritablement indépendant ?

 

Croissance : cocorico, 0.2% au premier trimestre (Banque de France) ; ça commence mal !

Croissance : cocorico, 0.2% au premier trimestre (Banque de France) ; ça commence mal !

 

Hollande  aux anges, la France va connaître une croissance de 0.2% au premier trimestre. Un vrai redressement quand les autres pays vont connaitre en progression 2 à 3 fois supérieure ; En fait cela permet tout simplement une croissance inférieure à 1% en 2014 et vraiment pas de quoi pavoiser. La Banque de France anticipe une croissance française médiocre à l’image de celle prévue par l’Insee. Comme ce dernier, elle projette que le PIB français ne croîtra au premier trimestre 2014 que de 0,2%. C’est ce qui ressort de son enquête mensuelle de conjoncture dont elle publie les résultats ce lundi 10 février. L’institution dirigée par Christian Noyer publie également son indicateur du climat des affaires. Dans l’industrie, il reste stable à 99 points, contre 100 en décembre, et augmente d’un point dans les services, à 94 contre 92 le dernier mois de 2013. Ils se maintiennent en-deçà de leur moyenne de long terme, fixée à 100. La Banque de France constate que la production industrielle a progressé en janvier, notamment dans la métallurgie et l’industrie pharmaceutique. Le taux d’utilisation des capacités de production a repris des couleurs, à 76,1%, après avoir chuté en décembre (74,9% après 76,8% en novembre). Les dirigeants d’entreprises interrogés se sont félicités d’une reprise de la demande étrangère, et de carnets de commandes « quasi normaux ». Ils estiment que la progression de l’activité devrait se poursuivre en février. Ces chefs d’entreprise considèrent que les effectifs s’accroissent « légèrement » dans les services, et anticipent encore une progression de l’activité pour février.

 




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