Archive pour le Tag 'cockpit?'

Sécurité aérienne : deux personnes en permanence dans le cockpit

Sécurité aérienne : deux personnes en permanence dans le cockpit

 

Une mesure simple et pourtant contestée par les corpos de l’aviation marchande. Malgré ces critiques, l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne vient d’annoncer qu’elle allait imposer deux  personnes en permanence dans le cockpit, mais se donne curieusement encore quelques mois pour évaluer la pertinence et l’efficacité de cette mesure. Elle confirme, en revanche, plusieurs autres préconisations, dont l’évaluation psychologique d’un pilote avant de se faire embaucher dans une compagnie. Rappelons qu’Andréas Lubitz était complètement passé entre les mailles du filet, puisque l’on sait maintenant qu’il avait vu plus de 40 médecins en cinq ans et qu’il souffrait de graves troubles de la personnalité. L’EASA demande aussi aux compagnies de mener des programmes de lutte contre la drogue ou l’alcool qui s’appuieraient sur des contrôles aléatoires. Elle préconise la mise en place de systèmes de soutien aux pilotes qui rencontreraient des problèmes familiaux ou financiers. Et enfin, l’agence souhaiterait qu’un référentiel européen de données aéro-médicales soit créé. Et là, ce n’est pas si évident. Ce sujet avait fait débat quand la presse allemande avait révélé le dossier médical d’Andréas Lubitz. La difficulté est de trouver le juste équilibre entre secret médical et sécurité. L’EASA se donne jusqu’à la fin 2016 pour la mise en œuvre de l’ensemble de ces mesures.

 

Anti Crash : deux personnes dans le cockpit, il était temps !

Anti Crash : deux personnes dans le cockpit, il était temps !

 

 

On se demande pourquoi on n’a pas pensé plus tôt à mettre deux personnes dans le cockpit.  D’autant que pendant le vol, surtout sur longue distanc,e l’équipage ne sert pas à grand chose. L’avion est en pilotage automatique et les stewards le plus souvent tranquillement assis . L’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a publié vendredi une recommandation sur la présence permanente de deux personnes dans le cockpit des avions de ligne, décision prise la veille par plusieurs compagnies. Le groupe Air France KLM a peu après indiqué qu’il allait lui aussi appliquer cette mesure.  La mesure se généralise. A son tour, le groupe Air France KLM a annoncé vendredi qu’il allait imposer la double présence dans le cockpit de ses avions. Cette décision fait suite à la publication par l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) d’une recommandation en ce sens après le crash de l’A320 mardi et les révélations concernant le copilote de la Germanwings. Ce texte « invite les opérateurs à entreprendre une étude de sécurité visant à assurer la présence d’au moins deux personnes autorisées dans le cockpit, ou à garantir un niveau de sécurité équivalent », a indiqué Air France KLM dans un communiqué. Aussi, « Air France et KLM prévoient de mettre en œuvre cette recommandation dans les meilleurs délais ». L’AESA a qualifié de « temporaire » cette mesure, « dans l’attente des résultats de l’enquête technique menée par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français. » Elle est basée sur les informations actuellement disponibles sur le crash de l’A320 de la Germanwings dans les Alpes françaises mardi dernier, qui a fait 150 morts. Cette recommandation a été publiée après la décision de plusieurs compagnies aériennes européennes, mais aussi du Canada, d’appliquer cette disposition dès jeudi afin de prévenir une situation similaire à celle qui a conduit au crash de l’avion. A noter que la compagnie Air Corsica a indiqué vendredi que ses procédures de sécurité prévoyaient depuis 2011 cette présence de deux personnes dans le poste de pilotage. Jusque-là, l’Agence européenne de sécurité aérienne n’imposait pas cette mesure, mais préconisait simplement que les pilotes demeurent dans le cockpit tout au long du vol sauf en cas de besoin physiologique. Sur les vols long-courriers, le commandant de bord est assisté par deux copilotes, et deux au moins de ces trois personnes se trouvent en permanence dans le cockpit.

 

Crash A320: un des pilotes bloqué hors du cockpit?

Crash A320: un des pilotes bloqué hors du cockpit?

Comme souvent,  on risque  cache certaines   causes réelles de l’accident surtout cette fois où un pilote aurait été bloqué à l’extérieur de la cabine. En outre s’il s’agit d’un suicide, on ne saura  peut-être   pas si c’est l’acte d’un terroriste (cela pour d’autres raisons  raisons politiques); si c’est une défaillance de l’appeiril, cela pourrait nuire commercialement à Airbus. D’où des interrogations  concernant ‘l’indépendance du bureau enquête accident (BEA)  qui est sous le contrôle du gouvernement. Dans la plupart des cas chaque fois qu’une des causes est d’origine technique on a fait  retomber la responsabilité sur le pilote . Il serait urgent de mettre en place uen véritable autorité indépendante d’enquête en France notamment ou le lobby aérien est particulièrement fermé à toute observation extérieure.  Selon le New York Times, un des pilotes de l’Airbus de la compagnie Germanwings qui s’est écrasé mardi dans les Alpes de Haute-Provence s’était retrouvé bloqué à l’extérieur du cockpit avant la chute de l’avion. Une source proche de l’enquête a donné la même version à l’Agence France Presse. Pas de confirmation officielle du BEA.  Le New York Times affirme tenir ses informations d’un militaire qui participe aux investigations. Et ce que détaille le quotidien américain est très troublant. Pendant la première partie du vol, les conversations enregistrées dans le cockpit sont banales, détendues, sans la manifestation de la moindre inquiétude. Puis un des pilotes quitte le cockpit avant que l’appareil n’amorce sa descente fatale. Et quand il essaie d’y retourner, il lui est impossible de rentrer dans la cabine de pilotage. Il frappe doucement à la porte, puis on l’entend cogner plus fort  selon cet enquêteur et il n’y a jamais aucune réponse. Il y aurait donc eu un seul pilote au moment de la catastrophe. Un homme qui n’aurait pas pu ou pas voulu ouvrir cette porte d’accès au cockpit. Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP,  »Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash. » Le New York Times ajoute que le Bureau d’enquêtes et d’analyses n’a pas souhaité commenter ces informations. Même si elles sont confirmées, ces révélations ne permettent  pas de répondre à toutes les questions sur le crash. Mais elles ajoutent un élément inquiétant sur les circonstances de cette tragédie. Mercredi, le directeur du BEA, Rémi Jouty, a indiqué que les experts avaient réussi à écouter le fichier audio de la « boîte noire » mais qu’il était  »beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qui s’est passé ».

 

Gaston Bessay

ancien membre du Conseil supérieur de l’aviation marchande




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