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Éric Zemmour : une coalition hétéroclite d’oppositions

Éric Zemmour : une coalition hétéroclite d’oppositions

 

Les nouveaux leaders populistes ne visent pas à unir autour du plus petit dénominateur commun mais à surexciter les passions du plus grand nombre possible de groupuscules pour les additionner, analyse, dans une tribune au « Monde », Giuliano da Empoli, politiste et dirigeant du think tank Volta, à Milan.

 

Tribune.

« En matière politique, les possibles ne sont pas infinis, mais beaucoup plus larges que l’on croit. » Sa longue fréquentation du laboratoire italien a appris à l’historien Patrick Boucheron à manier avec prudence les innombrables soubresauts de la politique dont il a l’habitude de retracer l’histoire dans ses livres.

Au contraire, les observateurs qui considèrent le presque candidat Eric Zemmour comme « trop extrême », ou « trop clivant » pour aspirer au second tour de la présidentielle ou même à l’Elysée, paraissent avoir oublié que, au sud des Alpes, un mouvement fondé par un comique et un webdesigner est toujours le premier parti au Parlement.

Il fut un temps où le jeu démocratique avait une tendance centripète. A cette époque, le candidat qui voulait réunir une majorité devait s’adresser à l’électeur moyen avec des messages modérés, vers lesquels pouvait converger le plus grand nombre d’électeurs possible. Au niveau des médias, c’était le temps du « Journal de 20 heures », des tribunes politiques et du silence électoral.

Aujourd’hui, les règles du jeu ont changé. Une nouvelle génération de leaders nationaux-populistes a importé en politique la logique des grandes plates-formes Internet, qui ne s’intéressent pas à la véracité ou à la cohérence de l’ensemble des contenus qu’elles véhiculent, mais uniquement à l’impact immédiat qui se traduit en clics et en likes. Et qui récompensent les contenus les plus incendiaires, pénalisant systématiquement la fadeur des modérés.

 

Pour ces nouveaux entrepreneurs politiques, le jeu ne consiste plus à unir les gens autour du plus petit dénominateur commun mais, au contraire, à surexciter les passions du plus grand nombre possible de groupuscules pour ensuite les additionner. Afin de conquérir une majorité, ils ne cherchent pas à converger vers le centre, mais bien à enflammer les extrêmes, parce qu’ils savent que, à certains moments, il arrive que des minorités intolérantes fassent l’histoire.

Comme l’a bien vu l’auteur du Cygne noir (Les Belles Lettres, 2012), Nassim Nicholas Taleb, une minorité intolérante est totalement inflexible et ne peut changer d’idée, tandis qu’une partie significative du reste de l’opinion est plus malléable. Si les conditions sont favorables et que le prix n’est pas trop élevé, cette dernière peut décider de s’aligner sur la minorité intolérante et le basculement peut s’opérer à une vitesse incroyable, comme cela fut le cas en Italie à l’occasion de la fermeture des ports décrétée par le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, en juin 2018.

Allemagne: une coalition d’une drôle de couleur

Allemagne: une coalition d’une drôle de couleur

 

 

La coalition « feu tricolore », couleurs du SPD, des Verts et des libéraux du FDP d’une curieuse couleur et pleine de contradictions qui pourraient bien freiner sinon stopper le dynamisme économique outre-Rhin.  Observons cependant que les écolos allemands ont un autre sens des responsabilités que les écolos français. Ceci étant,  il va falloir concilier des objectifs de croissance soutenue par les libéraux, avec une politique de re distribution encouragée par les socialistes et des orientations de décroissance souhaitée par les écolos. Pour l’instant la coalition ne s’est mise d’accord que sur des principes très généraux

.Parmi les mesures négociées : l’absence de hausse d’impôts, le respect des règles d’endettement, ou encore la sortie avancée du charbon.

De ce point de vue il y a déjà une contradiction dans la mesure où les Allemands se ligotent avec le gaz russe après avoir été ligotés par le nucléaire, puis par les éoliennes enfin par le charbon. D’un point de vue écologique en outre, le gaz russe n’est pas moins polluant que d’autres gaz ou d’autres sources d’énergie. Pour autant l’Allemagne mettra des bâtons dans les roues au nucléaire de la France car elle ne souhaite pas que la France devienne une grande puissance industrielle mondiale dans ce domaine.

Sur la base du document présenté vendredi, les trois formations vont approfondir leurs pourparlers et ouvrir des négociations officielles abordant, point par point, tous les détails d’une future alliance.

La décision de formaliser les négociations est suspendue à des consultations des cadres des partis concernés, avec notamment un mini-congrès des Verts ce week-end, mais le résultat ne fait guère de doute. Si les tractations aboutissent, une coalition entre ces trois partis devrait prendre les commandes de l’Allemagne d’ici la fin de l’année.

« Après ces entretiens, nous sommes convaincus qu’il n’y a pas eu depuis longtemps une occasion comparable de moderniser la société, l’économie et l’État », s’est de son côté réjoui le patron du parti libéral, Christian Lindner, possible futur grand argentier du gouvernement Et sans doute prochain censeur de la gestion financière de la France !

Coalition de gauche en Allemagne: Facteur de division en Europe ?

Coalition de gauche en Allemagne: Facteur de division en Europe  ?

«Dans une Union européenne en proie à des divisions de plus en plus importantes entre Est et Ouest, une coalition de gauche au pouvoir en Allemagne aura tendance à mettre de l’huile sur le feu et à ainsi accentuer les divisions entre les Etats membres» .

Par Manfred Weber est député allemand au Parlement européen, président du groupe Parti populaire européen (PPE) ( Dans l’opinion)

Tribune

Je lis dans la presse internationale beaucoup de commentaires alarmistes au sujet de la situation politique en Allemagne après les élections fédérales du 26 septembre dernier. C’est certain, la fin de l’ère Merkel est marquée par une plus grande fragmentation du paysage politique allemand.

Mais il convient de garder notre calme : malgré le score décevant de ma famille politique chrétienne-démocrate – par ailleurs compréhensible après seize années passées au pouvoir –, je trouve en réalité dans le résultat des élections allemandes plusieurs raisons de se réjouir.

Primo, le fort taux de participation (76,6 %) témoigne d’une grande confiance des électeurs allemands dans leurs institutions et dans la démocratie parlementaire en général, conditions indispensables pour garantir la légitimité et la stabilité du futur gouvernement.

Secundo, et c’est probablement le point le plus réjouissant, les Allemands ont voté massivement pour des partis démocratiques, pro-européens. Les partis d’extrême droite et d’extrême gauche, Alternative für Deutschland et die Linke, font figure de figurants sur une scène politique largement dominée par des partis modérés.

Ce résultat s’explique probablement par la pandémie de coronavirus : les électeurs allemands ont bien compris que dans une telle crise, seuls les partis responsables pouvaient apporter des réponses concrètes et gérer efficacement la situation.

Il démontre aussi que lorsque l’offre politique est riche et variée au centre de l’échiquier politique, les extrêmes et les populistes ne parviennent pas à prospérer.

Passons maintenant aux nouvelles nettement moins réjouissantes.

Alors que les épisodes récents en Afghanistan ont démontré l’urgence d’un renforcement de la Défense européenne, il faut s’attendre en la matière à de nouveaux blocages, la gauche allemande n’étant pas du tout prête

 Selon toute vraisemblance, la prochaine coalition gouvernementale devrait être aux couleurs des « feux tricolores », c’est-à-dire composée des Sociaux-démocrates, des Libéraux et des Verts. La formation d’un gouvernement de gauche en Allemagne aura, à mon sens, deux conséquences importantes pour l’Union européenne.

Premièrement, alors que les épisodes récents en Afghanistan ont démontré l’urgence d’un renforcement de la Défense européenne, il faut s’attendre en la matière à de nouveaux blocages, la gauche allemande n’étant pas du tout prête pour les avancées que ma famille politique appelle de ses vœux depuis longtemps.

Par ailleurs, dans une Union européenne en proie à des divisions de plus en plus importantes entre Est et Ouest, une coalition de gauche au pouvoir en Allemagne aura tendance à mettre de l’huile sur le feu et à ainsi accentuer les divisions entre les Etats membres.

Là où ma famille politique a toujours eu le souci de jeter des ponts et à maintenir le dialogue entre les différentes régions d’Europe, une coalition de gauche, avec un positionnement idéologique très marqué, contribuera au contraire à un raidissement des positions des uns et des autres. C’est là une source de très grande préoccupation pour moi.

Manfred Weber est député allemand au Parlement européen, président du groupe Parti populaire européen (PPE). 

« Il faut une vraie coalition mondiale pour la neutralité carbone en 2050 »

 « Il faut une vraie coalition mondiale pour la neutralité carbone en 2050 »

Malgré le mouvement prometteur de pays représentant plus de 65 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone engagés à parvenir à zéro émission nette avant la moitié du siècle, la situation climatique continue de se dégrader, souligne dans une tribune au « Monde » le secrétaire général des Nations unies, Antònio Guterres.

 

 

Tribune.

 

Alors que le monde célèbre le cinquième anniversaire de l’adoption de l’accord de Paris de 2015 sur les changements climatiques, qui a marqué un véritable tournant, nous voyons se former sous nos yeux un mouvement prometteur en faveur de la neutralité carbone. D’ici au mois prochain, des pays représentant plus de 65 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone et plus de 70 % de l’économie mondiale auront pris l’engagement de parvenir à zéro émission nette avant la moitié du XXIe siècle.

En même temps, les grands indicateurs climatiques sont de moins en moins bons. Si la pandémie de Covid-19 s’est accompagnée d’une réduction temporairement des émissions, on observe toujours des niveaux record de dioxyde de carbone, et la tendance est à la hausse. La décennie qui s’achève a été la plus chaude qui ait jamais été enregistrée ; en octobre, la formation de glace de mer arctique n’avait jamais été aussi limitée, et les incendies, les inondations, les cyclones et les ouragans apocalyptiques deviennent la norme.

Chaque pays, ville, institution financière et entreprise devrait adopter un plan de transition vers zéro émission nette – et prendre dès maintenant des mesures décisives pour s’engager sur cette voie, ce qui signifie réduire les émissions mondiales de 45 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010. 

Un atout de notre côté : la technologie

Avant que s’ouvre, en novembre 2021, la conférence des Nations unies sur le climat, les gouvernements sont tenus, aux termes de l’accord de Paris, de revoir à la hausse leurs ambitions tous les cinq ans et de prendre de nouveaux engagements. C’est ce que l’on appelle les contributions déterminées au niveau national, et ces contributions doivent témoigner d’une réelle ambition en vue de la neutralité carbone.

 

« Une coalition mondiale pour la neutralité carbone avec Biden »

« Une coalition mondiale pour la neutralité carbone avec Biden »

Le spécialiste des politiques climatiques Simone Tagliapietra plaide pour une coopération multilatérale autour de la taxation du carbone aux frontières, le reboisement et les technologies de capture du CO2, notamment avec la collaboration de l’administration Biden.

Tribune. Après quatre ans d’absence, les Etats-Unis vont faire leur retour sur la scène de l’action climatique mondiale en 2021. Outre la pandémie, la crise économique et l’injustice raciale, elle sera l’un des quatre piliers de l’équipe de transition Biden-Harris, puis de son administration. Une fois investi, Joe Biden s’apprêtera à réintégrer l’accord de Paris et à lancer son plan pour le changement climatique et la justice environnementale.

Ce plan, qui vise à mettre les Etats-Unis sur la voie de l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050 tout en créant des millions d’emplois bien rémunérés, comprend des propositions pour une électricité 100 % sans carbone d’ici à 2035, 2 000 milliards de dollars (1 644 milliards d’euros) d’investissements verts sur quatre ans et la promesse de consacrer 40 % de ces investissements aux communautés défavorisées.

 

La capacité qu’aura Joe Biden à le mettre en œuvre dépend en grande partie du second tour des élections de janvier en Géorgie, décisives pour le contrôle du Sénat. Si celles-ci sont remportées par les démocrates, leur majorité au Sénat augmentera les chances d’une mise en place rapide. Dans le cas contraire, le président devra recourir à des décrets exécutifs, faire avancer certaines parties de son programme au sein d’agences fédérales tout en en négociant d’autres au Congrès avec les républicains. 

Développement des énergies vertes

Parallèlement, Joe Biden devra également s’occuper de la dimension internationale de l’action climatique, et ce à un moment historique, puisque l’Union européenne (UE), la Chine, le Japon et la Corée du Sud ont tous récemment prévu des objectifs de réduction à zéro des émissions nettes d’ici à 2050, ou peu après. En ajoutant les Etats-Unis, cette liste regrouperait environ les deux tiers de l’économie mondiale, et plus de la moitié des émissions mondiales.

Une manière sensée pour Joe Biden d’y parvenir pourrait être de s’engager avec l’UE dans la mise en place d’une « coalition mondiale pour des émissions nettes zéro ».

Une telle initiative, conçue comme une coalition de volontaires – et donc ouverte à toutes les nations – devrait viser à débloquer certains des principaux goulets d’étranglement auxquels le monde sera confronté sur la voie de la neutralité climatique.

Dans un monde idéal, la coalition se concentrerait sur le développement conjoint de technologies vertes nécessaires à la décarbonisation de nos économies – des énergies renouvelables à l’hydrogène vert, des voitures électriques aux batteries. Mais cette voie semble peu réaliste, tant le leadership en matière de technologies vertes restera vraisemblablement une question de souveraineté nationale aux Etats-Unis comme dans les pays de l’UE, sans parler de la Chine.

Pompeo pour une coalition anti-chinoise

Pompeo pour une coalition anti-chinoise

 

 

Les États-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi la France montent  le ton vis-à-vis de la Chine concernant les graves entraves aux libertés individuelles et collectives et systèmes répressifs mis en place en particulier chez les ouïghours et à Hong Kong. Le changement de tonalité des pays occidentaux correspond aux net durcissement de la politique du parti communiste chinois tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

Un parti communiste chinois qui se sent libéré de toute contrainte démocratique depuis qu’il a décidé de prolonger à vie le mandat de son président . Bref le risque du retour du maoïsme responsable directement de 13 millions de morts. Le chef de la diplomatie américaine a dénoncé la Chine comme un pays agressif, citant les revendications de Pékin en mer de Chine méridionale, les différends avec l’Inde, ou l’épidémie liée au coronavirus que Mike Pompeo a accusé la Chine d’avoir exploitée de manière “honteuse”.

“Nous espérons pouvoir bâtir une coalition qui comprend cette menace et s’emploiera collectivement à convaincre le Parti communiste chinois qu’il n’est pas dans son intérêt d’avoir ce genre de comportement”, a déclaré Mike Pompeo devant la presse, au côté du ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab.

“Nous voulons que chaque pays épris de liberté et de démocratie (…) comprenne la menace que représente pour lui le Parti communiste chinois.”

La Chine accuse les pays occidentaux, et en particulier les Etats-Unis, d’hystérie anti-chinoise et de comportement colonialiste.

G7: « coalition d’action pour le textile » ?

G7: « coalition d’action pour le textile » ?

 Macron qui n’économise pas sa parole a proposé le lancement « d’une coalition d’action pour le textile, [...] le deuxième secteur le plus polluant au monde, après les hydrocarbures ». Et d’ajouter:

« En émissions de Co2, c’est 8% de la pollution mondiale », tandis qu’ »un tiers de la pollution des océans est dû au secteur textile. » Le problème se Macron comme toujours, c’est le décalage entre les intentions et la pratique. En effet, il invite les industriels à modifier leurs processus de production mais finalement concrètement propose seulement de réduire la vitesse des bateaux qui transportent la production. Voire de modifier les routes maritimes. la question ne se pose pas en ces termes. D’abord il y a la nature des matières premières utilisées dans le textile qui utilise s notamment le pétrole. Ensuite il y a la question de la sous tarification du transport qui permet de commercialiser des vêtements confectionnés en Asie pour les consommateurs français ou américains. En cause,  le fait que le transport ne coûte rien pour des marchandises à relative haute valeur ajoutée. Ainsi un container de Hong Kong ou Shanghai en direction de Rotterdam coûtera autour de 1000 $ c’est-à-dire le même prix que le transport du même container de Paris à Marseille. Le prix du transport ne coûte rien. Mais là,  c’est remettre en cause le rôle du marché dans les processus de production et surtout de distribution. De ce point de vue, les grands accords commerciaux déjà signés à l’étude participent au gâchis du transport et de la logistique. Du coup,  le discours de Macron paraît surréaliste en tout cas nettement théorique. Macron quand il dit :

« Qu’il engage les grandes marques à réduire leur impact sur le climat, la biodiversité et les océans. Elles vont complètement modifier leurs pratiques pour avoir des pratiques responsables et réduire la pollution », a assuré le président de la République.

De leur côté, les grands transporteurs maritimes vont également « s’engager à réduire la vitesse », la façon la « plus efficace pour moins émettre », selon le chef de l’État. Enfin, ces mêmes transporteurs ont promis de « ne pas utiliser la route du Nord » qui s’ouvre avec la fonte des glaces. « Cette route, elle nous tuera à terme. Elle est la conséquence de notre responsabilité passée », a conclu Emmanuel Macron.

Coalition ou une cohabitation pour les Républicains (Estrosi)

Coalition ou une cohabitation pour les Républicains (Estrosi)

 

 

Englué dans ses contradictions et encore assommé par la défaite de Fillon, le parti des républicains semble paralysé face aux questions urgentes qui se posent à lui. Faut-il ou non appeler à voter clairement pour Macron ? Faut-il ensuite envisager une coalition parlementaire et gouvernementale avec lui ? Faudra-t-il se limiter à une cohabitation ? Autant de questions que pose clairement Christian Estrosi.   »Les Français nous ont donné des leçons, il faut tirer les conséquences », a-t-il déclaré à Reuters en référence à la défaite du candidat de la droite et du centre, François Fillon. « Cela mérite un débat de fond: cohabiter ou assumer une part de responsabilité dans une coalition. » Le président de la région PACA, qui a clairement appelé à voter pour Emmanuel Macron et faire barrage au Front national, estime que « Marine Le Pen peut gagner ». « La question c’est : ‘est-ce qu’on veut Emmanuel Macron ou Marine Le Pen’. Ce n’est pas le vote blanc qui sera président de la République le 7 mai. Il faut prendre la mesure du risque à la présidentielle » dit-il. L’élu niçois dénonce également l’ambiguïté de membres des Républicains coupables selon lui « de négliger le risque et de ne pas prendre plus au sérieux ce second tour » en refusant de voter pour Emmanuel Macron. « On n’est pas aux législatives. »

 

2017 : Hollande futur battu, pour une coalition gauche droite !

 2017 : Hollande futur battu, pour une coalition gauche droite !

Un peu tardivement François Hollande s’aperçoit qu’il ne aucune chance pour 2017 et découvre les vertus de l’union nationale. Dans la revue Le Débat, dont Le Monde publie des extraits ce jeudi Hollande  il se prononce maintenant pour une union gauche droite. Sur le fond il a évidemment raison car la complexité et l’ampleur de la crise ne permettent  pas de s’adonner à des joutes politiciennes très vaines. Cela d’autant plus que les différences entre la droite et la gauche sont de plus en plus ténues une fois en situation de gestion. L’Allemagne a évidemment compris devant longtemps que cet affrontement stérile était  nuisible au redressement du pays. Pour François Hollande, cette éventuelle union est trop tardive. Mais la problématique va se reposer au second tour des présidentielles, le candidat de la droite qui sera élu commettra une lourde erreur stratégique s’il ne propose pas un gouvernement d’union d’autant qu’il aura été élu avec une grande partie des voix de la gauche. Certains objecteront que cette union pourrait offrir un  boulevard à l’extrême droite en 2022 en cas d’échec notamment économique. Raison supplémentaire pour motiver ce gouvernement à réussir.   »Pour réformer un pays, sur qui puis-je compter? » feint de s’interroger le président, qui sort d’une année au cours de laquelle la loi Travail a mis à mal sa capacité à trouver un compromis. « Un président est élu avec au minimum 51 % des voix, mais aussitôt élu il dispose déjà d’un peu moins de soutiens. Le parti qui l’a présenté ne rassemble que 25 % à 30 % du corps électoral. C’est un des vices de la Ve République. A la différence des pays parlementaires où les dirigeants, grâce à des coalitions, peuvent s’appuyer sur des majorités larges, le président français ne bénéficie en réalité que d’une assise étroite dans le pays. » Avant de prendre exemple sur l’Allemagne : « Le gouvernement d’Angela Merkel représente aujourd’hui près de 70 % des électeurs. Cette base solide lui a permis de tenir, sur un sujet comme les réfugiés, qui, ici, aurait pu provoquer une division profonde du pays. » Une division profonde qu’il estime en partie causée par l’extrême droite. Comment la combattre? Quelques lignes plus loin, il évoque une nouvelle fois la coalition, « large alliance dépassant les clivages », comme une des réponses possibles. Avant de se montrer dubitatif : « J’en mesure immédiatement les conséquences : ce serait donner à l’extrême droite la possibilité d’apparaître comme la seule alternative. Ce serait la conduire tôt ou tard au pouvoir. La meilleure réponse serait de remédier aux défauts de notre démocratie française en associant davantage les citoyens aux décisions. » Une et découverte encore bien tardive ! Il serait en effet étant de ne pas laisser la gestion du pays aux seulement des technocrates.

Coalition islamique antiterroriste

Coalition islamique antiterroriste

 

 

La coalition islamique se réveille,  il était temps car l’immobilisme de nombre des pays concernés voir leur ambiguïté vis-à-vis du terrorisme en aurait fait les premières cibles de l’EI.  Les 34 pays membres de la coalition islamique antiterroriste formée par l’Arabie saoudite partageront des renseignements, équiperont, formeront et, si nécessaire, mettront à disposition des forces, a déclaré mardi le chef de la diplomatie saoudienne, Adel al Djoubeïr.  Ryad avait annoncé un peu plus tôt la formation de cette coalition réunissant des pays du Proche et du Moyen-Orient mais aussi d’Afrique, décision qui a été saluée par les Etats-Unis qui réclamaient une plus grande implication de la région dans la lutte contre les islamistes maîtres d’une partie de l’Irak et de la Syrie. Rapidement la première cible « Rien n’est exclu », a déclaré Adel al Djoubeïr, interrogé lors d’une conférence de presse à Paris sur un éventuel envoi de troupes au sol. « Cela dépend des demandes exprimées, cela dépend des besoins et cela dépend de la volonté des pays à fournir le soutien nécessaire ». « Des discussions sont en cours, impliquant des pays parties prenantes de la coalition (comme) l’Arabie saoudite, les Emirats (arabes unis), le Qatar et Bahreïn, sur l’envoi de forces spéciales en Syrie. Ce n’est pas exclu », a-t-il dit aux journalistes. L’Egypte, la Turquie, la Malaisie, le Pakistan et plusieurs pays d’Afrique figurent également sur la liste des membres de la coalition qui a été diffusée lundi par l’agence de presse officielle saoudienne. L’Iran, grand rival de l’Arabie saoudite dans la région, n’y figure pas. La coalition disposera d’un centre commun d’opérations installé à Ryad afin de coordonner et soutenir les opérations militaires. La coalition ne disposera pas d’armée autonome en soi. Le communiqué diffusé par l’agence de presse saoudienne SPA parle d’un « devoir de protéger la nation islamique contre le fléau des groupes et organisations terroristes, quels que soient leur secte et leur nom, qui propagent la mort et la corruption sur terre et qui cherchent à terroriser les innocents ».

La coalition unique encore loin d’être réalisé contre l’EI

La coalition unique encore loin d’être réalisé contre l’EI

 

En dépit de la déclaration soutenue à l’unanimité concernant la nécessité de mettre en œuvre tous les moyens de lutter contre l’État islamique la grande coalition unique est encore loin d’être réalisée. Hollande qui a pris  l’initiative de cette opération doit encore en persuader les chefs des états les plus importants. Des obstacles demeurent encore. Du côté des pays arabes, il faut bien constater de nombreuses ambiguïtés notamment de la part de l’Arabie Saoudite. Les États-Unis, eux, méfient d’une alliance avec la Russie qui soutient à bout de bras le régime de Bachar El-Assad, comme l’Iran d’ailleurs. Du coup on pourrait aboutir à une alliance sur le papier mais en laissant la liberté de choix quant aux objectifs et aux moyens. Finalement ce qui était la position de la France il y a encore quelques semaines avant son retournement stratégique. La France a donc entamé lundi une semaine d’offensive militaire et diplomatique présentée comme décisive pour tenter de mettre sur pied une coalition unique contre l’Etat islamique (EI), dix jours après les attentats de Paris revendiqués par Daech. Rencontre avec le Premier ministre britannique David Cameron lundi, déplacement à Washington mardi, dîner informel avec la chancelière allemande Angela Merkel mercredi et étape à Moscou jeudi : l’agenda de François Hollande est quasiment entièrement consacré aux modalités de la « guerre » contre l’EI.  La France est engagée dans la lutte contre l’Etat islamique en Irak depuis septembre 2014 mais n’est entrée militairement sur le théâtre syrien qu’en septembre dernier, plus d’un an après ses alliés américains.  Depuis les attentats du 13 novembre, le partage de renseignements entre Washington et Paris s’est accru, permettant notamment à la France de mener un bombardement massif de Rakka, mais il faut aller

Syrie : Hollande change de stratégie et veut une grande coalition

Syrie : Hollande change de  stratégie et veut une grande coalition

 

C’est évidemment un changement stratégique assez fondamental de la part de Hollande. Précédemment il ne voulait  pas entendre parler d’une alliance avec les Russes encore moins avec l’armée d’Assad. Certes Hollande prend des précautions oratoires pour rappeler ses exigences vis-à-vis d’Assad, mais la nouvelle priorité devient maintenant la constitution d’une alliance de toutes les forces. La question de l’avenir Assad et renvoyé à plus tard. D’où cette annonce par Hollande d’une rencontre prochaine avec Obama et Poutine. En fait Hollande reprend la les propositions de la droite et il s’appuie sur le fait que les attentats ont été commandités en Syrie par l’État islamique.  La France a en effet  identifié le commanditaire présumé des attentats de Paris grâce aux progrès de l’enquête sur un drame qui a incité François Hollande à prôner la création d’une grande coalition avec la Russie pour éradiquer la menace de l’Etat islamique. »Les actes de guerre de vendredi ont été décidés et planifiés en Syrie, organisés en Belgique, perpétrés sur notre sol avec des complicités françaises », a-t-il dit devant les députés et sénateurs réunis pour l’entendre présenter sa stratégie sur les plans militaire, européen et sécuritaire. D’une certaine manière c’est aussi la reconnaissance des limites de l’intervention française voir de son impuissance face à l’État islamique. En réplique aux attentats la France a largué 20 bombes dimanche. Mais en quatre jours la Russie a procédé à autant d’attaques aériennes que la France en 14 mois. Ce qui témoigne bien de l’État du rapport de force et de la nécessité de cette coalition que Hollande refusait jusque-là Des chasseurs-bombardiers français ont en effet  lancé dimanche soir leur raid le plus massif jusqu’ici en Syrie, visant Rakka, bastion de l’EI. Le raid a impliqué 12 avions français, dont 10 avions de chasse, et 20 bombes ont été larguées. François Hollande a donc  annoncé qu’il rencontrerait Barack Obama et Vladimir Poutine « dans les prochains jours » pour construire une grande coalition visant à détruire Daech.

 

Pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique » (François Fillon)

Pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique » (François Fillon)

Il a raison Fillon, une vraie coalition mondiale contre les islamistes est nécessaire. On peut en effet s’étonner que le monde soit actuellement incapable d’exterminer uen armée de 40 000 hommes, certes déterminés mais qui sosnt loin d’être des militaires professionnels. Quelle seraiat la situation si un autre dictature fou parvenait à mobiliser 400 000 , voire 4 millions d’hommes ? Fillon a encore raison quand il estime qu’il faut inclure l’Iran et la Russie dans cette coalition, c’est à dire tous ceux qui ont de l’influence au moyen orient. Fillon, ancien Premier ministre s’est prononcé pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique », vendredi, après l’attentat terroriste à Sousse qui a fait 37 morts, Tunisiens et touristes étrangers. M. Fillon s’était rendu en Tunisie début mai,  »au lendemain des élections qui ont consolidé la démocratie en Tunisie et après l’attentat sanglant du musée du Bardo« , rappelle son entourage dans un communiqué. « Tunisie, mais aussi Irak, Liban, Emirats, Jordanie, François Fillon a multiplié ces derniers mois les déplacements au Moyen-Orient car il estime que c’est là que se situe le problème de sécurité le plus grave auquel est confrontée l’Europe », poursuit-on de même source. « Si le Moyen-Orient basculait dans le chaos, le prix à payer pour l’Occident serait à la fois économique et sécuritaire. La montée du totalitarisme islamique n’est plus un sujet régional, c’est un fléau mondial qui s’étend géographiquement et menace toutes les civilisations et que seule une très large coalition peut espérer éradiquer », affirme-t-on également. Selon ses proches, la « coalition qu’il appelle de ses vœux depuis des semaines doit associer tous les pays du Proche-Orient, l’Europe, les Etats-Unis, mais aussi la Russie et l’Iran. Ne pas les associer, c’est se priver de toutes possibilités de résoudre cette crise ».

 

La Turquie et l’Australie dans la coalition contre l’Etat islamique

La Turquie et l’Australie dans la coalition contre l’Etat islamique

 

« Aujourd’hui, le gouvernement a autorisé des frappes aériennes australiennes en Irak, à la demande du gouvernement irakien et pour soutenir le gouvernement irakien », a déclaré le Premier ministre australien, Tony Abbott. « Aussi, le gouvernement a autorisé le déploiement de forces spéciales australiennes en Irak pour conseiller et assister les forces irakiennes », a-t-il ajouté, précisant que cette décision devait être entérinée par des documents juridiques. Environ 200 soldats parmi lesquels des troupes spéciales sont arrivés à la mi-septembre aux Emirats arabes unis, un point stratégique pour des opérations militaires dans la région, alors que l’Australie se préparait à rejoindre la coalition internationale contre l’EI menée par les Etats-Unis. Ces soldats sont soutenus par des avions militaires, notamment des Super Hornet F/A-18F, un avion de détection lointaine et de contrôle E-7A, et un avion de transport et de reconnaissance KC-30A. Les troupes spéciales se sont « pas envisagées » pour participer directement à des missions de combat, mais pour « aider les forces irakiennes à planifier et coordonner les opérations », a souligné le chef du gouvernement australien. Ces troupes vont opérer à une « échelle nettement inférieure » à celle de pays alliés, a-t-il encore dit. L’Australie s’était déjà jointe aux Etats-Unis dans le cadre des efforts internationaux pour acheminer des armes aux forces kurdes combattant les extrémistes de l’EI dans le nord de l’Irak. Outre les Etats-Unis, La France participe depuis la mi-septembre aux frappes aériennes contre le groupe EI en Irak. Jeudi, le Parlement turc a autorisé une intervention militaire contre les jihadistes en Irak et en Syrie, où la ville kurde de Kobané, frontalière de la Turquie, était asphyxiée par l’EI.

 

Coalition internationale contre l’Etat islamique

Coalition internationale  contre l’Etat islamique

La communauté internationale se réveille enfin pour lutter contre la barbarie de l’Etat islamique ; il serait temps avant que ce mouvement ne gangrène tout le Proche et le Moyen Orient voire l’Afrique noire. Le président américain, qui s’exprimait à la Maison blanche avant une réunion de son conseil de sécurité nationale consacrée à la situation en Irak et en Syrie, a annoncé qu’il avait demandé à son secrétaire d’Etat, John Kerry, de se rendre au Proche-Orient. Ce dernier aura pour mission de constituer une coalition internationale qui devra lutter contre les djihadistes de l’Etat islamique. Il a ajouté qu’il avait confié au secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, le soin de préparer un éventail d’options militaires.  Ma priorité est de m’assurer que les gains territoriaux de l’Etat islamique en Irak sont effacés« , a-t-il déclaré, ajoutant que la stratégie que les Etats-Unis mettront en place comportera « un volet militaire ». Barack Obama, qui a dit compter sur ses alliés au sein de la future coalition pour fournir un soutien aérien et des armes aux forces irakiennes, a souligné qu’un affaiblissement durable des djihadistes sunnites passait par l’implication des populations sunnites en Irak et en Syrie. Il a en revanche écarté toute idée de coopération avec le président syrien Bachar al Assad, estimant que ses forces n’ont en tout état de cause pas les moyens d’intervenir dans les zones contrôlées par l’Etat islamique.

 

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