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COP 22: 2 ans pour sauver le climat ?

COP 22: 2 ans pour sauver le climat ?

 

 

 

On sait qu’il faudra bien d’autres COP pour sauver le climat. En effet les orientations retenues lors de la COP  21 seront insuffisantes pour faire diminuer le réchauffement climatique. Pollution, inondation, sécheresse, disparition d’espèces, changement de culture agricole autant de conséquences de la montée inexorable de la température. Il est urgent de limiter notre pollution si l’on veut éviter la montée de la température moyenne du globe au-delà de 2°C d’ici 2100, chiffre décidé lors de la conférence climat de Copenhague de 2009. Actuellement, si nous ne faisons rien, il faut en fait s’attendre à un climat de 4°C de plus, Pour éviter d’atteindre cette hausse, nous ne devons pas envoyer dans l’atmosphère plus de 900 milliards de tonnes de CO2, un chiffre qui sera atteint d’ici 20 ans si nous poursuivons à notre rythme actuel. Les derniers constats scientifiques montrent que les effets du changement climatique sont déjà présents : vagues de chaleur, les inondations et fonte des glaces.  Les scientifiques rappellent qu’il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 40% à 70% d’ici 2050, si nous voulons arriver à zéro émission en 2100. C’est encore possible si nous mettons un prix au carbone, si nous investissons dans des transports, des villes propres. Cela ne représente qu’une petite part des milliards que nous allons consacrer dans nos futurs investissements d’infrastructures. Les scientifiques reconnaissent que les changements seront plus faciles à faire pour la production d’énergie, les voitures ou l’efficacité énergétique, mais qu’ils seront plus compliqués dans l’aviation, les transports routiers et maritimes.   Les perspectives bien que modestes de la COP  22 au Maroc visent  à concrétiser dans les deux ans l’accord de Paris.  Pour que cet objectif très modéré devienne réalité, des règles d’application sont nécessaires car l’accord de Paris a laissé un certain nombre de points dans le vague, notamment en ce qui concerne la façon dont les pays préciseront  leurs promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre et comment elles seront contrôlées .Le texte adopté vendredi rappelle aussi aux pays riches leur objectif de fournir à l’horizon 2020 une aide de 100 milliards de dollars par an (95 milliards d’euros) aux pays en développement.

 

Le Parlement européen approuve l’accord de Paris sur le climat

Le Parlement européen approuve l’accord de Paris sur le climat 

 

Avec l’adoption par le Parlement européen l’accord sur le climat recueil suffisamment de ratification et pourra entrer en vigueur Le texte, soutenu par près de 200 pays lors de son adoption en décembre dernier lors de la conférence COP21 au Bourget, près de la capitale française, est censé favoriser la réduction de la consommation d’énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique « nettement en-dessous des 2°C » par rapport aux niveaux préindustriels d’ici la fin du siècle et de s’efforcer de limiter cette augmentation à 1,5°C. Les députés européens réunis à Strasbourg l’ont adopté par 610 voix contre 38 et 31 abstentions. « Notre mission collective consiste à transformer nos engagements en actions sur le terrain », a déclaré peu après le vote le commissaire européen chargé du Climat, Miguel Arias Cañete. Les 28 Etats membres devraient ratifier définitivement l’accord cette semaine avant que l’instrument de ratification soit formellement déposé vendredi aux Nations unies. Avec le feu vert de l’Union européenne, l’accord de Paris franchit le seuil minimal de ratification par des pays représentant au moins 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), nécessaire pour sa mise en application. Un premier seuil, celui de l’adoption par au moins 55 pays, avait déjà été franchi le 21 septembre dernier. La Chine (un peu plus 20% des émissions) et les Etats-Unis (18%), les deux plus gros pays émetteurs, ont ratifié le texte début septembre avant le sommet du G20, l’Inde (environ 4%) l’a fait le week-end dernier. Les 28 pays de l’UE représentent quant à eux 12% des émissions mondiales de GES. Une fois la ratification européenne notifiée à l’Onu, l’accord entrera en vigueur au terme d’un délai de 30 jours, donc juste à temps avant l’ouverture de la prochaine conférence mondiale sur le climat, début novembre à Marrakech.

(Avec Reuters)

Climat : ratification par l’Inde

Climat : ratification par l’Inde

L’accord de Paris aura bientôt le nombre  de ratifications nécessaires pour être validé. De ce point de vue la ratification par l’Inde constitue sans doute un pas important vers cette validation. Pourquoi parce que ce pays émergeant va constituer avec la Chine la zone la plus polluante du monde sur la tendance actuelle. En raison en particulier de la croissance de sa population, des conditions de production et de consommation.  le virage écologique sera d’ailleurs peut-être plus aisé pour ces pays émergeant dans la structure économique n’est pas aussi figé que celle de certains pays développés. Des pays développés un peu schizophrènes qui veulent en même temps continuer de produire par exemple autant d’automobiles tout en affirmant vouloir réduire les émissions polluantes d’un secteur qui empoisonne la planète. Même chose pour d’autres industries (exemple industries chimiques ou pétrolières), pour l’agriculture. Pour la ratification et surtout pour l’application de cet acteur climat il y a urgence. Selon une étude scientifique, en l’état actuel des choses, les projets des Etats pour réduire les émissions de GES sont nettement trop timorés pour atteindre les objectifs fixés dans l’accord de Paris signé lors de la COP21 en décembre dernier. L’accord de Paris assigne l’objectif de limiter la hausse des températures moyennes mondiales « bien en dessous » de 2° Celsius au-delà du niveau de l’ère préindustrielle, et de se rapprocher de l’objectif de 1,5°. « Nous avons vraiment un problème », a dit à Reuters Robert Watson, scientifique américano-britannique qui compte parmi les sept auteurs de l’étude. « Si les Etats veulent vraiment chercher à ne pas dépasser la barre des 2°, ils doivent doubler, voire tripler leurs efforts par rapport aux engagements pris à Paris », estime-t-il. Selon l’étude menée par Watson et les autres scientifiques, la barre des 2° « pourrait être atteinte d’ici 2050, même si les objectifs de Paris sont pleinement mis en oeuvre ». Comme elle l’avait fait pour le dépôt de son INDC (contribution nationale aux réductions de gaz à effet de serre en amont de la COP 21) en 2015, l’Inde a symboliquement choisi le jour anniversaire de la mort du Mahatma Ghandi pour ratifier l’Accord de Paris. En apportant sa part de 4,10% des émissions mondiales, le troisième plus gros émetteur au monde fait grimper à 51,89% le total des émissions couvertes par les pays ratificateurs. Ce seuil doit atteindre 55% pour que l’Accord (destiné à remplacer le Protocole de Kyoto à partir de 2020). Le nombre de pays ayant ratifié s’élève désormais à 62, supérieur au second plancher, qui exige un minimum de 55 pays. La ratification indienne intervient deux jours après que l’Union européenne a elle aussi ratifié l’Accord, grâce à un tour de passe-passe juridique évitant d’atteindre pour ce faire la ratification de chacun des Etats membres. A ce jour, six d’entre eux seulement (Allemagne, Autriche, France, Hongrie, Malte, Slovaquie) ont achevé leur processus de ratification. Le Portugal et la Grèce doivent le faire d’ici au 7 octobre. Les ministres de l’environnement des Vingt-Huit, convoqués en conseil extraordinaire vendredi matin, se sont en effet entendus sur une procédure de ratification accélérée, qui doit encore être validée par un vote du Parlement européen, mardi 4 octobre.

 

Accord climat : déjà obsolète

Accord climat : déjà obsolète

Selon une étude scientifique, en l’état actuel des choses, les projets des Etats pour réduire les émissions de GES sont nettement trop timorés pour atteindre les objectifs fixés dans l’accord de Paris signé lors de la COP21 en décembre dernier. L’accord de Paris assigne l’objectif de limiter la hausse des températures moyennes mondiales « bien en dessous » de 2° Celsius au-delà du niveau de l’ère préindustrielle, et de se rapprocher de l’objectif de 1,5°. « Nous avons vraiment un problème », a dit à Reuters Robert Watson, scientifique américano-britannique qui compte parmi les sept auteurs de l’étude. « Si les Etats veulent vraiment chercher à ne pas dépasser la barre des 2°, ils doivent doubler, voire tripler leurs efforts par rapport aux engagements pris à Paris », estime-t-il.Selon l’étude menée par Watson et les autres scientifiques, la barre des 2° « pourrait être atteinte d’ici 2050, même si les objectifs de Paris sont pleinement mis en oeuvre ».

(Avec Reuters)

Allemagne- climat des affaires : forte baisse

Allemagne- climat des affaires : forte baisse

 

L’Allemagne aura du mal à tenir une croissance au moins égal à celle de 2015 (plus 1,7 % pour le PIB) en raison d’une forte baisse du moral des chefs d’entreprise. En effet Le climat des affaires a subi une détérioration surprise en Allemagne en août, accusant sa plus forte baisse mensuelle depuis le pic de la crise de la dette de la zone euro au printemps 2012 en raison notamment de l’impact du vote, fin juin, des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union européenne. Selon l’enquête mensuelle publiée jeudi par l’institut Ifo, son indice du climat des affaires, calculé à partir d’un échantillon de quelque 7.000 entreprises, est ressorti à 106,2 ce mois-ci après 108,3 en juillet. Le consensus Reuters le donnait à 108,5, les estimations des économistes allant de 107,4 à 109,1. Cet indice est ainsi au plus bas depuis février.   »Le climat des affaires s’est clairement détérioré. L’économie allemande est tombée dans un marasme estival », déclare Clemens Fuest, président de l’Ifo, cité dans un communiqué. Le sous-indice mesurant les conditions actuelles a également connu un recul inattendu, à 112,8 contre 114,8 (chiffre révisé) le mois précédent et un consensus de 114,9, tout comme celui des anticipations, ressorti à 100,1 contre 102,1 (chiffre révisé) en juillet et un consensus des économistes de 102,5. Cet indice des anticipations est tombé à un creux depuis octobre 2014, ce qui semble suggérer que nombre d’entreprises entrevoient des vents contraires. « Le ‘Brexit’ a un impact plus marqué aujourd’hui », a dit à Reuters Klaus Wohlrabe, économiste de l’Ifo, qui souligne que les anticipations se sont dégradées le plus dans des secteurs ayant des liens forts avec la Grande-Bretagne, comme la chimie et l’automobile. Dans la construction, le climat des affaires est au contraire resté à un nouveau record tandis que l’essor du tourisme à l’intérieur même du pays, qui s’explique par nombre de crises géopolitiques à l’étranger, ce qui laisse penser que l’économie locale continue de bien se porter. Le rebond des exportations, la hausse des dépenses publiques et la solidité de la consommation des ménages ont plus que compensé la faiblesse de l’investissement au deuxième trimestre en Allemagne pour permettre à la première économie européenne de connaître une croissance cependant modeste, de 0,4%.  Le gouvernement allemand s’attend à une croissance du PIB de 1,7% cette année, comme en 2015.

(Avec Reuters)

France climat des affaires : morose

France climat des affaires : morose

 

 

Le climat des affaires en France fait du yo-yo mais la tendance sur plusieurs mois demeure morose. En cause, la prudence des ménages sur la consommation, des investissements toujours atones et un environnement international qui ne favorise pas les exportations. Du coup après la croissance zéro enregistrée au deuxième trimestre la progression au troisième trimestre sera très modeste. Le climat des affaires est en effet resté quasiment stable ce mois-ci en France, retrouvant son niveau d’avril après des évolutions contrastées au cours des trois derniers mois. Selon les données publiées jeudi par l’Insee, l’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s’inscrit en baisse d’un point, à 101, à peine au-dessus de sa moyenne de long terme, qui s’établit à 100. Cet indicateur était remonté en mai à des plus hauts depuis l’été 2011, avant de rechuter en juin dans un contexte social tendu, sur fond de contestation de la loi Travail, puis de se redresser en juillet.  « L’économie française ne semble pas capable d’accélérer au-delà des rythmes actuels constatés sur le PIB », ce qui « n’est pas suffisant pour créer une dynamique auto-entretenue », estime Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, dans une note publiée sur son blog. Par secteurs, l’indicateur de l’industrie manufacturière s’est inscrit à 101, perdant deux points par rapport à son niveau de juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient stable. Celui des services a stagné à 101 mais au sein de cette catégorie, l’hébergement-restauration a chuté de huit points pour retomber à son niveau de juin, à 92, bien en-dessous de sa moyenne de long terme, qui s’élève à 100. Les conséquences de l’attaque du 14 juillet à Nice pèsent sur cette branche, déjà affaiblie par les répercussions des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. L’opinion des chefs d’entreprises interrogés par l’Insee sur leurs perspectives d’activité et de demande se dégrade nettement en août. L’indicateur du bâtiment, dont la marque de juillet a été revue en baisse d’un point par rapport à sa première estimation, à 95, est également resté stable en août. Il se maintient à ce niveau depuis le mois d’avril, en-deçà de sa moyenne de long terme de 100. Celui du commerce de détail s’inscrit en recul d’un point, à 103. « Il n’y a pas de secteur leader capable de pousser l’ensemble de l’activité à la hausse », observe Philippe Waechter. L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une conjoncture incertaine, souligne l’Insee. Dans les services, le solde d’opinions relatif aux perspectives générales, qui reflète le point de vue des chefs d’entreprise sur l’ensemble de leur secteur, recule de deux points et retrouve son niveau moyen de long terme après son léger rebond de juillet. La lecture de l’activité passée se redresse légèrement et revient à son niveau de juin et les soldes concernant les perspectives d’activité et de demande pour les prochains mois se maintiennent près de leur niveau moyen, souligne l’Insee. Dans l’industrie manufacturière, l’opinion des chefs d’entreprise sur leur activité passée se dégrade (-6 points) et leurs perspectives personnelles de production enregistrent un nouveau recul sensible (-3 points, après -7 points en juillet) pour s’inscrire à un plus bas depuis l’été 2014, sous la moyenne de long terme. Les carnets de commandes se dégarnissent au niveau global malgré une stabilité pour les commandes étrangères et l’opinion des industriels sur le sujet, bien qu’en recul, reste supérieure à sa moyenne de longue période. Le solde concernant les perspectives générales de production de l’industrie régresse de deux points par rapport à juillet, même s’il se maintient depuis février 2015 au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans le bâtiment, les chefs d’entreprise sont nettement plus nombreux à anticiper une baisse de leur activité à venir, tandis que le solde sur l’activité passée est quasi stable. Mais malgré une amélioration depuis mai dernier, ils jugent toujours leurs carnets de commandes très peu garnis.

(Avec Reuters)

Climat des affaires : en nette baisse

Climat des affaires : en nette baisse

 

Conséquences possibles du climat délétère qui règne en France notamment du fait des manifestations contre la loi travail, le climat des affaires est en nette baisse en juin. Du coup la croissance du second trimestre sera  assez nettement plus faible que celle du premier (plus 0,6 % au premier). Finalement les manifestations et autres blocages auront certainement entraîné des conséquences plus importantes que prévu notamment dans l’activité touristique et dans les services. Il est clair par ailleurs que les résultats du Brexit n’ont pas été intégrés dans cette enquête réalisée avant les résultats du référendum britannique. Un Résultat qui est susceptibles d’affecter négativement le moral des entreprises. Du coup pour l’ensemble de l’année 2016 il se pourrait que la France ait  du mal à atteindre les 1,5 % prévus pour la croissance du PIB Le climat des affaires s’est sensiblement détérioré ce mois-ci en France, les économistes y voyant notamment l’impact de l’environnement social tendu, sans que cela remette en cause, selon eux, le scénario d’une reprise modérée de l’économie. L’Insee, qui prend la température de l’économie en interrogeant chaque mois les chefs d’entreprise, a publié pour juin un indicateur global en baisse de deux points par rapport à mai, où il était à des plus hauts depuis l’été 2011. Il est revenu ainsi à 100, soit le niveau de sa moyenne à long terme, la dégradation étant particulièrement sensible dans l’industrie manufacturière et dans les services. L’institut Markit a diffusé aussi des indicateurs d’activité qui corroborent la tendance donnée par l’Insee même si leur niveau, qui traduit une légère contraction de l’activité en France ce mois-ci, est jugé trop négatif par les économistes. Pour Hélène Baudchon, économiste à BNP Paribas, ces chiffres traduisent le contrecoup attendu après le début d’année très fort de l’économie française, marqué par la hausse de 0,6% du PIB au premier trimestre. « On s’attendait aussi à une baisse du climat dans l’industrie, car l’enquête de mai n’a sans doute pas pris en compte l’effet du blocage des raffineries » par les opposants au projet de loi Travail, dit-elle. Mais le secteur des services est aussi à la peine et ce, dans la quasi-totalité des branches d’activité, plus particulièrement l’hébergement-restauration et l’immobilier. Michel Martinez, économiste à SG CIB, estime avec le recul que les chiffres de l’enquête de l’Insee de mai étaient peut-être aberrants. « Si on n’en tient pas compte, on reste fondamentalement sur un indicateur général de climat des affaires autour de 100/101 depuis le début de l’année », dit-il. Et pour l’Insee, un niveau de 100 pour cet indicateur est cohérent avec un taux de croissance trimestriel de 0,3% à 0,4%, ce que l’institut anticipe d’ailleurs pour l’économie française jusqu’à la fin de l’année dans sa dernière note de conjoncture. Dans le détail, la baisse du climat des affaires dans l’industrie manufacturière est largement due à une détérioration de l’opinion des industriels sur leur activité passée. C’est notamment le cas dans l’industrie chimique, un secteur perturbé par les blocages des raffineries le mois dernier. Mais le niveau des perspectives personnelles de production des chefs d’entreprise interrogés, un solde très suivi par les économistes, est en hausse sur le mois et le niveau des carnets de commandes est peu changé, même si celles en provenance de l’étranger sont en léger recul. Bien qu’en baisse, l’indicateur du secteur reste au-dessus de sa moyenne de long terme, de même que ceux de branches comme l’agroalimentaire et les matériels de transport, y compris l’automobile. Le décrochage (-3 points) de l’indicateur des services était moins attendu, alors que le rebond du secteur explique une bonne part la vigueur de l’économie française en début d’année. Là aussi, les chefs d’entreprise ont été plus négatifs sur leur activité passée, tout comme dans le secteur du commerce de détail. Et s’ils sont aussi un peu moins positifs sur l’activité prévue, les patrons du secteur des services sont toujours plus nombreux à anticiper une hausse de leurs investissements et de leurs effectifs que le contraire.

( avec Reuters)

Amélioration du climat des affaires mais très fragile

Amélioration du climat des affaires mais très fragile

Une toute petite amélioration du climat des affaires a été enregistrée par l’enquête de l’INSEE en mai. Mais une amélioration qui pourrait se révéler très fragile et même être nettement remise en cause du fait des conflits relatifs à la loi travail. En effet les perturbations de tous ordres concernant la loi travail pourraient affecter la croissance dans une fourchette de 0,1 à 0,3 %. Compte tenu des résultats du premier trimestre cette croissance aurait pu atteindre 1,5 % en 2016. Si elle devait être ramenée à 1,2 % les conséquences sur l’activité et sur l’emploi seraient très graves. Pour l’emploi on pourrait ainsi perdre 100 à 300 000 postes c’est-à-dire à peu près ce qu’on espérait en 2016 pour l’amélioration du chômage. Le climat des affaires s’est légèrement amélioré en mai en France. Calculé à partir des réponses à un questionnaire complet d’un panel représentatif de chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, l’indicateur de l’Insee a gagné un point par rapport à avril, atteignant les 102 points. C’est deux points de plus que sa moyenne de long terme. « L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie passe dans la zone indiquant une conjoncture favorable », souligne d’ailleurs l’institut national de la statistique et des études économiques. Par secteur d’activité, le climat gagne quatre points dans le commerce de détail, les chefs d’entreprise étant plus optimistes qu’en avril sur l’évolution de leur activité dans les trois prochains mois. Dans les services, l’indicateur gagne deux points, pour retrouver sa moyenne de long terme (100 points). Dans le bâtiment, l’indicateur reste en revanche stable, bien en dessous de sa moyenne de long terme (95 points). Le climat se dégrade par ailleurs légèrement dans l’industrie, à 104 points contre 105 le mois précédent. Malgré tout, « les industriels sont bien plus optimistes qu’en avril sur les perspectives générales de production du secteur (+7 points) », relève l’Insee.

(Avec le Figaro)

Réunion climat en Allemagne : une prise de température

Réunion climat en Allemagne : une prise de température

 

 

 

C’est la première réunion après la signature officielle à l’ONU de l’accord climat. Il ne faut pas s’attendre  à de grandes décisions mais plutôt à une prise de température sur les intentions réelles des différents Etats pour mettre en œuvre l’accord initialement signé à Paris. En effet les contributions élaborées par chaque pays pour la COP  21  prennent désormais le statut d’action concrète.  Avec l’adoption de l’Accord de Paris, ces contributions ont changé de statut juridique : le texte transforme ce qui n’était que des intentions en plans d’action concrets dorénavant connus sous le sigle d’INDC (article 4 de l’accord). Un nouveau chantier, capital, s’ouvre aux négociateurs qui vont se réunir à Bonn. « Les fondations sont posées, à nous maintenant de construire notre maison commune », a déclaré la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, aux 2.000 délégués présents à Bonn jusqu’au 26 mai. « Il s’agit désormais de bâtir sur l’accord ambitieux et juste qui a été trouvé en décembre dernier pour renforcer l’action sur le terrain », leur a-t-elle également dit. L’accord conclu à Paris fixe des objectifs à l’horizon 2100 notamment pour la transition énergétique mais reste vague, par exemple, sur les mécanismes qui permettront aux gouvernements de signaler et de surveiller la mise en oeuvre de leurs plans nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De nombreux délégués ont fait part de leur inquiétude face au réchauffement de la température et aux événements extrêmes comme les dégâts provoqués sur la Grande barrière de corail en Australie, les feux de forêt au Canada ou encore la sécheresse en Inde.  Tous les principaux secteurs économiques sont potentiellement concernés : transports, bâtiment (deux enjeux essentiels dans les pays émergents qui connaissent une urbanisation rapide), énergie, agriculture, finance.  De ce point de vue l’accord conclu dans le cadre de CoP 21 volontariste dans les intentions demeure très vague quant à la stratégie et au moyen. En l’état des contributions de chaque pays, ils conduiraient à une limitation du réchauffement compris entre 2,9°C et 3,1°C, bien loin du seuil des 2°C requis. Pour respecter ce seuil il faudrait très rapidement prévoir l’interdiction de la motorisation diesel est envisagé le tout électrique d’ici une trentaine d’années pour l’automobile. On est encore loin du compte car rare sont les pays qui émettent l’idée de la fin du diesel pour l’automobile (avec bien sûr des exceptions pour les poids-lourds et  la navigation) Une révision à la hausse du niveau d’ambition est pourtant cruciale si les 196 parties signataires de l’accord veulent respecter les objectifs fixés par l’accord. Et c’est ce qu’il prévoit : un mécanisme de révision des NDC tous les cinq ans, avec un premier bilan mondial des impacts prévus en 2023 (article 14 de l’accord). Mais une session intermédiaire est prévue dès 2018, présentée comme un « dialogue de facilitation entre les parties » en jargon onusien. « Cette échéance ouvre de fait une phase de travail de deux ans qui débutera avec la prochaine session des négociations », observe Thomas Spencer. Un premier rendez-vous est d’ailleurs prévu : un registre public intérimaire des NDC sera présenté le 18 mai à Bonn, lors duquel « les pays auront l’occasion de formuler des commentaires sur la conception et les caractéristiques du registre », précise le communiqué de la CCNUCC. « Nous n’avons pas d’autre option que d’accélérer » les actions pour limiter le réchauffement, a déclaré Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), interrogée sur les dernières données publiées par la Nasa qui note un net réchauffement de la planète ces derniers temps. Elle a ajouté que les engagements pris par les nations en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre plaçaient la planète sur une trajectoire de réchauffement compris entre 2,5 et 3°C par rapport à l’ère préindustrielle, soit au-dessus de l’objectif de l’accord de Paris visant à le maintenir « nettement en-dessous » des 2°C avec un objectif de 1,5°C. « A l’évidence, nous ne sommes pas encore sur la voie », a-t-elle ajouté.

(Avec Reuters)

Zone euro : recul du climat des affaires

Zone euro : recul du climat des affaires

 

Pour le troisième mois consécutif, l’indice de confiance économique se dégrade, après avoir atteint un plus haut depuis quatre ans en novembre. Les chiffres de la Commission européenne rapportent par ailleurs que l’indice mesurant le climat des affaires a nettement fléchi. L’essoufflement de la croissance mondiale et les turbulences sur les marchés boursiers continuent d’affecter la confiance des acteurs économiques. En février, l’indice de confiance dit ESI (pour « Economic sentiment indicator ») poursuit son repli dans la zone euro, selon des chiffres publiés par la Commission européenne vendredi 26 février. Ainsi, l’indice s’est replié à 103,8 points, contre 105,1 points en janvier. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse depuis le pic de 106,1 points atteint en novembre, le plus haut niveau de l’indice en quatre ans, alors que les données avaient été en majorité compilées avant les attentats de Paris. Si l’on considère l’ensemble de l’Union Européenne, l’indice a reculé en février à 105,2 points contre 106,7 points en janvier, une baisse (-1,5) encore un peu plus marquée que dans la zone euro. La baisse de confiance est particulièrement marquée aux Pays-Bas (-2 points par rapport à janvier) et en Italie (-1,4 point). L’ampleur du recul est moindre en Allemagne (-0,6 point), en France (-0,5) et en Espagne (-0,5). Les chiffres de la Commission rapportent par ailleurs que l’indice mesurant le climat des affaires a nettement fléchi, à 0,07 contre 0,29 en décembre et 0,28 attendu. Dans l’industrie, le sentiment a décliné à -4,4 contre -3,1 et dans les services, il a fléchi à 10,6 contre 11,5. Le sentiment des consommateurs recule à -8,8 contre -6,3. Parmi les pays de l’UE non membres de l’euro, la Pologne échappe au sentiment pessimiste, avec un indice globalement stable (+0,2 point). Toutefois, le Royaume-Uni voit son indice de confiance nettement reculer (-1,6).

 

Climat-COP 21 : pas d’effet avant dix ans (Christian de Perthuis)

Climat-COP 21 : pas d’effet avant dix ans (Christian de Perthuis)

  • Christian de Perthuis, professeur associé à Paris Dauphine, fondateur de la chaire économie climat souligne les limites de l’accord de la cote 21. En l’état actuel des plans de chaque pays, la température ne pourra être réduite que de 3°. En outre l’application de COP 21 ne débutera vraiment qu’à partir de 2025. (Interview RTL)

 

  • L’accord issu de la réunion de la COP21 a été qualifié « d’historique ». Mérite-t-il ce qualificatif?

 

  •  Christian de Perthuis- Il peut le devenir, mais rien n’est joué. Le principal apport de cet accord, c’est la fin du système de Kyoto, qui rangeait d’un côté les anciens pays industriels, à l’origine de la pollution atmosphère, et d’un autre côté les pays en développement, considérés comme non responsables. Une approche de moins en moins conforme à la réalité: depuis 25 ans, la totalité de l’accroissement des gaz à effet de serre, vient des pays émergents, dont bien sûr la Chine, au premier chef. Aujourd’hui, la Chine émet autant de Co2 que l’Europe et les Etats-Unis réunis!
  • En intégrant tous les pays du monde dans la lutte contre le réchauffement climatique, on sort de cette dichotomie pays riches/pays pauvres, on change réellement de paradigme. C’est un apport fondamental de cette COP21. Elle ouvre donc des possibilités importantes.
  • Mais qu’en est-il de l’objectif mis fréquemment en avant, à savoir la limitation à moins de 2 degrés de la hausse des températures?
  •  De ce point de vue, on est loin du compte, effectivement. D’après les calculs du GIEC, si tous les pays tenaient leurs promesses de réduction d’émissions -ce qui est loin d’être acquis-, la hausse des températures serait de l’ordre de 3 degrés.
  • Pour se limiter à 2 degrés d’augmentation des températures, il faudrait réduire de 40% à 70% nos émissions d’ici 2050, et rien ne dit que cet effort est acquis. C’est simple, les scientifiques considèrent que nous avons un stock d’émissions possibles équivalent à 3 gigatonnes de carbone, si nous voulons nous limiter à +2 degrés. A ce jour, nous avons déjà émis 2 gigatonnes. Et,  au rythme actuel, la dernière gigatonne « disponible » aura été épuisée dans 25 ans. Bref, il faudrait aller vite, dans la réduction des émissions.
  • On est loin de cette trajectoire, actuellement…
  •  De fait, le dispositif prévu, qui ne repose que sur la bonne volonté des pays, commencera à être opérationnel vers 2025. Pour rendre l’accord véritablement « historique », il faudrait aller bien plus vite,  en utilisant les dispositions très générales de son article 6 sur la collaboration entre parties. Cela permettrait de faire des pas décisifs en matière de tarification du carbone.

 

  •  Que prévoit cet article 6?
  • Il permet à des groupes de pays d’avancer plus vite s’agissant de la tarification, sans que cela remette en cause l’équilibre international. Il est évidemment essentiel, tous les économistes le soulignent, de donner un prix au carbone. Tendre vers un réchauffement de moins de 2°C (a fortiori de 1,5°C) implique de basculer vers des sources d’énergie non carbonées en renonçant à l’extraction d’une grande partie du charbon, du pétrole et, dans une moindre mesure, du gaz naturel. Mission impossible dans un monde où l’usage de l’atmosphère est gratuit et où abondent les subventions aux fossiles. Si des groupes de pays mettaient en place des marchés de droits à polluer interconnectés, on mettrait fin à cette gratuité, l’incitation à économiser le carbone serait enfin réelle.

Climat : des scientifiques payés pour nier le réchauffement

Climat : des scientifiques payés pour nier le réchauffement

 

 

France Info révèle que certains scientifiques auraient été payés pour nier le réchauffement climatique ou en minimiser la portée. D’une certaine manière il ne s’agit pas là d’un scoop car nombre de laboratoires de recherche sont financés par de grandes firmes y compris des firmes du secteur de l’énergie polluante. Dans les pays anglo-saxons en particulier il s’agit d’une pratique courante, le financement de nombre de laboratoires et donc de scientifiques est en partie assuré par de grandes multinationales. Dans d’autres pays la problématique est un peu différente. En France par exemple nombre de laboratoires ne pourraient vivre sans la participation de crédits de l’État. D’où la tendance naturelle de ces centres de recherche de s’aligner sur la pensée dominante étatique à fin de ne pas voir ces crédits amputés. D’un certain point de vue la problématique de l’indépendance de centres de recherche est largement posée, une question qui ne peut être réglée sans un financement pérenne des laboratoires et des scientifiques qui les dirigent. En pleine COP21, Greenpeace a publie des échanges de courrier avec d’éminents professeurs américains. Dans une vidéo que l’ONG fait tourner sur les réseaux sociaux, on voit notamment un enseignant de l’université de Princeton, mis en cause par l’association, sortir de ses gonds.  Dans la vidéo publiée par Greenpeace, la scène se déroule visiblement dans un amphithéâtre universitaire. Un militant de l’ONG s’approche de William Harper, professeur de physique à l’université de Princeton et ancien membre du ministère de l’énergie américain. Il lui serre la main et lui demande combien il a touché, lui ou son groupe de réflexion, de la part de Peabody, un producteur de charbon américain. William Harper n’aime pas du tout, se lève et l’insulte. Le militant est sorti manu militari de la salle de réunion. Quelques mois auparavant, un des membres de l’ONG avait écrit à William Harper en se faisant passer pour un consultant d’une compagnie pétrolière du Moyen Orient qui s’inquiétait de la Conférence de Paris sur le climat, et d’une éventuelle décision pour réduire les énergies fossiles. Il lui demandait d’écrire un papier scientifique sur les bénéfices du gaz et du pétrole. Le scientifique avait alors précisé ses honoraires : 250 dollars de l’heure. Il expliquait même que cela avait déjà été fait pour contredire les études de l’Organisation mondiale de santé sur le sujet. William Harper s’est défendu en disant qu’il n’avait jamais touché un centime des pétroliers, mais il n’a pas nié en ce qui concerne son groupe de réflexion.

Réchauffement : changement de climat…aussi en France

Réchauffement : changement de climat…aussi en France

 

D’après les calculs de Météo france,  la température a augmenté en moyenne de 0,7°C pendant le XXe siècle dans le nord-est de la France et de plus de 1,1°C dans le sud-ouest. L’année 2014 a été la plus chaude depuis le début du XXe siècle, avec un écart de +1,9°C par rapport à la moyenne de la période 1961-1990. Pendant la période 1950-2000, le nombre de journées pendant lesquelles la température dépasse 25°C a augmenté tous les dix ans de quatre jours à Paris et de plus de cinq jours à Toulouse.   »Les changements du climat sont très difficiles à percevoir mais, en regardant les statistiques, on s’aperçoit qu’il y a eu des périodes de basculement et d’accélération en France dans les années 1980″, explique Serge Planton, chef du département de recherche sur le climat de Météo France, collaborateur du GIEC. « On découvre que l’intensité des pluies et la durée des sécheresses ont augmenté sur les 15 dernières années », poursuit-il. « Il y a une accélération de la fonte des glaciers à partir des années 1980. On a une augmentation très nette du nombre de vagues de chaleur et, depuis les années 1960, une diminution d’un mois de la période d’enneigement. »Dans l’agriculture, le réchauffement du climat a surtout eu pour effet jusqu’ici en France l’avancement de la date des récoltes et des semis de plusieurs semaines et la survie de vecteurs de maladie en raison des hivers plus doux. La chenille processionnaire du pin, très allergisante, qui ne se trouvait qu’au sud de la Loire jusque dans les années 1970, est désormais aux portes de Paris.  Les conséquences du réchauffement global de la planète se font également sentir sur les côtes françaises, note le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). »On constate actuellement une accélération de l’augmentation du niveau de la mer due au changement climatique », dit le BRGM dans un rapport. « Alors qu’il montait au XXe siècle au rythme de 1,7 mm par an, le niveau augmente désormais de 3,2 mm par an. »Le relèvement du niveau de la mer d’une vingtaine de centimètres depuis 1870 se traduit déjà par un risque accru d’érosion des côtes et de submersions temporaires. Or, même si l’humanité parvenait à contenir le réchauffement de la planète sous la barre des 2°C à la fin de ce siècle, la fonte des glaces et la montée du niveau des mers se poursuivra bien au-delà de 2100, avec un risque accru de submersion des zones côtières en cas de tempête de type Xynthia (février 2010). »Les plans de prévention des risques prennent déjà en compte l’élévation inévitable du niveau de la mer », souligne Goneri Le Cozannet, ingénieur du BRGM. Mais au-delà d’un réchauffement de 2°C, l’adaptation aux effets du réchauffement climatique sera de plus en plus difficile, avec notamment le risque de voir la canicule de 2003, cause d’une surmortalité estimée à 15.000 personnes et d’une forte baisse des rendements agricoles, devenir la norme.

Hollande en Chine pour le climat ou le business ?

Hollande en Chine pour le climat ou le business ?

 

 

Une visite en fait ambigüe ;  officiellement il s’agit de persuader le pays le plus pollueur du monde (25% des émissions) de faire davantage d’efforts pour lutter contre le réchauffement climatiques.  Compte tenu de létat actuel des engagements de chaque pays, l’objectif de ne pas dépasser 2 degré pour la fin du siècle ne peut être atteint. Au mieux ce sera 2.7 (d’après l’ONU), jusqu’à 3.5 pour certains scientifiques. D’où l’idée de se satisfaire de ces plans insuffisants pour transformer COP 21 en succès politique mais d’y inclure de clauses de révisions en fonction des résultats. Des clauses de révision qui ne plaisent pas aux pays les plus pollueurs. Du coup Hollnde va s’efforcer de persuader la chine de les accepter. Mais Hollande sera accompagné d’une quarante de chefs entreprises, là c’est essentiellement pour le business (officiellement pour servir la croissance verte). En fait pas exemple pour vendre des centrales nucléaires en particulier ; pas vraiment la croissance verte ! Qu’il s’agisse de centrale nucléaire comme à charbon. François Hollande entame donc lundi une tournée asiatique de trois jours en Chine,  A un mois de la COP21 (30 novembre-11 décembre), l’Elysée prend mille précautions oratoires pour ne pas perturber le dialogue en cours avec Pékin, premier pollueur mondial en pleine prise de conscience « verte » et donc arbitre des négociations.   »La Chine souhaite fonder son développement sur l’innovation et des technologies propres. Ses objectifs de croissance doivent être compatibles avec la limitation des gaz à effet de serre », dit un conseiller de François Hollande, assurant que les deux pays sont « dans une phase d’échanges intenses ». Les discussions portent essentiellement sur les modalités des futures « clauses de révision », rendez-vous réguliers permettant de vérifier, voire de réviser à la hausse les engagements pris à Paris pour contenir la hausse des températures en-deçà de 2°C d’ici la fin du siècle. Soucieux de se concentrer sur les questions climatiques, Paris a laissé le soin à la chancelière allemande Angela Merkel de superviser jeudi à Pékin la vente à la Chine de 130 avions Airbus pour quelque 15,5 milliards d’euros. « C’était coordonné », dit-on à l’Elysée. Forcément pour ne pas confondre trop aisément climat et business !

Climat : une limitation de 2.7 à 3.5 et non de 2 degrés

Climat : une limitation de  2.7 à 3.5  et non de  2 degrés

 

En l’état des plans nationaux (puisque chaque pays définit ses propres objectifs et ses propres moyens) l’objectif de limiter l’augmentation la température à 2 degrés d’ici la fin du siècle  ne pourra être atteint d’après l’ONU.  La France qui veut à tout prix un accord -surtout pour des raisons de politique intérieure – se montre cependant optimiste. « Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c’est à dire d’un réchauffement à 4°C-5°C ou plus », a déclaré Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, qui présidera la COP21.   »Il confirme qu’il est possible d’obtenir une trajectoire permettant de limiter le réchauffement en dessous de 1,5-2°C d’ici la fin du siècle, mais cela implique des efforts supplémentaires dans le temps. » Paris souhaite que la COP21 débouche sur un accord permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales. Le groupe indépendant de chercheurs européen Climate Action Tracker estime pour sa part que les plans nationaux impliquent une élévation de température de 2,7 degrés d’ici 2100. Plus pessimiste encore, un groupe d’experts américains, Climate Interactive, prévoit une hausse de 3,5°C. Mais Fabius commente avec de lunettes roses le rapport de l’ONU. Le rapport de l’ONU publié vendredi montre, à quatre semaines de la conférence mondiale sur le climat de Paris, que les engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre permettent de changer la donne, estime Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français. Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c’est-à-dire d’un réchauffement à 4-5°C ou plus, déclaré le futur président de la conférence climat (COP21) dans un communiqué.  Les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou contributions nationales sont une solide base pour le succès indispensable de Paris, affirme le ministre des Affaires étrangères.  Le ministre français rappelle néanmoins que des efforts supplémentaires dans le temps sont nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5-2°C car, selon les experts, les engagements nous placent sur une trajectoire entre 2,7° et 3°C. Cela confirme l’importance d’aboutir à Paris à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales, ajoute Laurent Fabius. Le rapport de l’ONU rappelle que des réductions d’émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite.

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