Archive pour le Tag 'climat'

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Société et Violences : un climat général

Société et Violences : un climat général

Le pays ne va pas bien. De nombreuses données issues des enquêtes d’opinion montrent que nous vivons une période difficile, pleine d’inquiétudes et de craintes, d’angoisses sociales, identitaires, presque existentielles. D’autres sources confirment largement ce diagnostic. Dans ses indicateurs de santé mentale du mois de février, Santé publique France constate que (malgré une baisse saisonnière) le recours aux urgences pour idées suicidaires sont à des niveaux supérieurs à ceux des années précédentes, surtout chez les 11-17 ans et les 25-64 ans. Notre pays se maintient à une position élevée en Europe concernant les taux de suicide et de gestes auto-infligés, données elles-mêmes marquées par le gradient des inégalités sociales. Lorsque l’on compare la France aux démocraties voisines, on mesure un écart important en matière de confiance, en nous-mêmes et dans les autres, et de projection optimiste vers l’avenir. Les racines sociales et politiques de la défiance française sont analysées de manière approfondie par l’enquête annuelle de Cevipof, le Baromètre de la confiance politique et par les travaux que nous conduisons à Sciences-Po avec Luc Rouban, Gilles Ivaldi et notre équipe (Flora Chanvril, Frédérik Cassor). La Vague 15 de cette enquête (réalisée par Opinionway et publiée en février dernier) montre que l’état d’esprit des Français est toujours pessimiste, à des niveaux parmi les plus hauts depuis quinze ans.

par Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences Po dans « La Tribune »

Pas étonnant que notre enquête enregistre un fort ressenti sur les questions de violence : 86 % des personnes interrogées déclarent que la France est « une société où il y a de plus en plus de violence », et 47 % se montrent même « tout à fait d’accord » avec cette opinion. Les variations selon les catégories de la population sont particulièrement élevées. Des fractures générationnelles et sociales s’expriment ici : 36 % des moins de 35 ans sont tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans une société de plus en plus violente, c’est 54% chez les plus de 50 ans. Le capital culturel (diplôme) et la catégorie sociale créent également des écarts considérables, de 10 à 15 points, les plus fragiles exprimant fortement ce même sentiment.

Davantage que les données sociologiques, ce sont les choix politiques qui amplifient ou atténuent l’écho de ce climat : 32 % de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon est tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans un pays de plus en plus violent, c’est 40 % chez celui d’Emmanuel Macron, 66 % chez Marine Le Pen et 82 % chez Éric Zemmour. La religion compte également : alors que 54 % des chrétiens (notamment les catholiques) partagent ce fort ressenti, ce n’est le cas que de 32 % des musulmans.

C’est pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67%) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on tolère le plus le recours à la force

Le Baromètre de la confiance politique du Cevipof permet également de mesurer l’acceptabilité de la violence pour différents motifs : c’est pour défendre sa religion (15 %), ses idées politiques (17 %), défendre ou « s’opposer à une réforme » (23 %) que l’on considère que la violence est le moins acceptable. C’est bien davantage pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67 %) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on la tolère. Ces pourcentages sont encore plus élevés parmi ceux (nombreux dans l’enquête) qui n’ont plus aucune confiance dans la politique ou les institutions, la justice notamment. Ce tableau particulièrement inquiétant n’est pas d’un seul bloc : la violence à l’égard des policiers ou des agents des services publics est très largement condamnée, et le pays considère que la polarisation politique ne permet plus vraiment les échanges entre points de vue différents, que les débats politiques sont devenus de plus en plus agressifs. Toutes ces données montrent une très grande inquiétude et même une forme d’angoisse face aux violences.

Profondément nourri par les crises à répétition, un sentiment d’impasse et de confusion s’est installé. Nous nous sentons démunis face à une actualité souvent traumatisante, les images de guerre qui nous viennent d’ailleurs, et plus généralement face à un immense bouleversement du monde qui nous fascine, nous interroge et surtout nous inquiète. Ce bouleversement comporte également son lot de violences, sociales et symboliques. Nous sommes en quête de sens mais l’imaginaire politique semble bien en difficulté lorsqu’il s’agit d’apporter des réponses et de nous fournir une boussole, une carte ou un plan. Il faut espérer que la campagne des élections européennes du 9 juin permette de dégager quelques lignes directrices et que la confrontation démocratique des idées donne des exemples d’échange de points de vue respectueux. Après tout, c’est bien par la parole et le dialogue respectueux que l’on peut apaiser les tensions, calmer les craintes et donner l’exemple du dialogue non violent… Nous en avons tant besoin.

Le climat va amputer la croissance

Le climat va amputer la croissance

 

Selon  l’Institut de recherche de Potsdam, le changement climatique causé par le CO2 déjà présent dans l’atmosphère amputera le PIB mondial de quelque 38.000 milliards de dollars d’ici 2050, soit près d’un cinquième, indépendamment des efforts pour limiter les émissions à l’avenir, met en garde une étude publiée mercredi. «Notre analyse montre que le changement climatique va causer des dommages économiques massifs au cours de ces 25 prochaines années dans quasiment tous les pays du monde, y compris les plus développés comme l’Allemagne, la France ou les États-Unis», indique Leonie Wenz, de l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique (PIK), qui publie avec ses collègues le résultat de ses recherches dans la revue Nature.

Ces pertes, qui équivalent à amputer le PIB mondial de 17% d’ici 2050, «sont le résultat de nos émissions passées», souligne-t-elle. Avec 1,2°C de réchauffement, la Terre souffre déjà d’une amplification désastreuse des canicules, des sécheresses, des inondations ou des tempêtes tropicales. Mais la facture économique pourrait encore s’alourdir d’ici 2100 si la planète se réchauffait significativement au-delà de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, la limite haute de l’accord de Paris de 2015 si bien qu’il est crucial de réduire les émissions le plus vite possible. Et les investissements pour rester à 2°C ne représenteraient qu’une fraction des dommages qui seraient évités, ont montré les chercheurs.

Violences : un climat général

Violences : un climat général

Le pays ne va pas bien. De nombreuses données issues des enquêtes d’opinion montrent que nous vivons une période difficile, pleine d’inquiétudes et de craintes, d’angoisses sociales, identitaires, presque existentielles. D’autres sources confirment largement ce diagnostic. Dans ses indicateurs de santé mentale du mois de février, Santé publique France constate que (malgré une baisse saisonnière) le recours aux urgences pour idées suicidaires sont à des niveaux supérieurs à ceux des années précédentes, surtout chez les 11-17 ans et les 25-64 ans. Notre pays se maintient à une position élevée en Europe concernant les taux de suicide et de gestes auto-infligés, données elles-mêmes marquées par le gradient des inégalités sociales. Lorsque l’on compare la France aux démocraties voisines, on mesure un écart important en matière de confiance, en nous-mêmes et dans les autres, et de projection optimiste vers l’avenir. Les racines sociales et politiques de la défiance française sont analysées de manière approfondie par l’enquête annuelle de Cevipof, le Baromètre de la confiance politique et par les travaux que nous conduisons à Sciences-Po avec Luc Rouban, Gilles Ivaldi et notre équipe (Flora Chanvril, Frédérik Cassor). La Vague 15 de cette enquête (réalisée par Opinionway et publiée en février dernier) montre que l’état d’esprit des Français est toujours pessimiste, à des niveaux parmi les plus hauts depuis quinze ans.

par Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences Po dans « La Tribune »

Pas étonnant que notre enquête enregistre un fort ressenti sur les questions de violence : 86 % des personnes interrogées déclarent que la France est « une société où il y a de plus en plus de violence », et 47 % se montrent même « tout à fait d’accord » avec cette opinion. Les variations selon les catégories de la population sont particulièrement élevées. Des fractures générationnelles et sociales s’expriment ici : 36 % des moins de 35 ans sont tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans une société de plus en plus violente, c’est 54% chez les plus de 50 ans. Le capital culturel (diplôme) et la catégorie sociale créent également des écarts considérables, de 10 à 15 points, les plus fragiles exprimant fortement ce même sentiment.

Davantage que les données sociologiques, ce sont les choix politiques qui amplifient ou atténuent l’écho de ce climat : 32 % de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon est tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans un pays de plus en plus violent, c’est 40 % chez celui d’Emmanuel Macron, 66 % chez Marine Le Pen et 82 % chez Éric Zemmour. La religion compte également : alors que 54 % des chrétiens (notamment les catholiques) partagent ce fort ressenti, ce n’est le cas que de 32 % des musulmans.

C’est pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67%) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on tolère le plus le recours à la force

Le Baromètre de la confiance politique du Cevipof permet également de mesurer l’acceptabilité de la violence pour différents motifs : c’est pour défendre sa religion (15 %), ses idées politiques (17 %), défendre ou « s’opposer à une réforme » (23 %) que l’on considère que la violence est le moins acceptable. C’est bien davantage pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67 %) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on la tolère. Ces pourcentages sont encore plus élevés parmi ceux (nombreux dans l’enquête) qui n’ont plus aucune confiance dans la politique ou les institutions, la justice notamment. Ce tableau particulièrement inquiétant n’est pas d’un seul bloc : la violence à l’égard des policiers ou des agents des services publics est très largement condamnée, et le pays considère que la polarisation politique ne permet plus vraiment les échanges entre points de vue différents, que les débats politiques sont devenus de plus en plus agressifs. Toutes ces données montrent une très grande inquiétude et même une forme d’angoisse face aux violences.

Profondément nourri par les crises à répétition, un sentiment d’impasse et de confusion s’est installé. Nous nous sentons démunis face à une actualité souvent traumatisante, les images de guerre qui nous viennent d’ailleurs, et plus généralement face à un immense bouleversement du monde qui nous fascine, nous interroge et surtout nous inquiète. Ce bouleversement comporte également son lot de violences, sociales et symboliques. Nous sommes en quête de sens mais l’imaginaire politique semble bien en difficulté lorsqu’il s’agit d’apporter des réponses et de nous fournir une boussole, une carte ou un plan. Il faut espérer que la campagne des élections européennes du 9 juin permette de dégager quelques lignes directrices et que la confrontation démocratique des idées donne des exemples d’échange de points de vue respectueux. Après tout, c’est bien par la parole et le dialogue respectueux que l’on peut apaiser les tensions, calmer les craintes et donner l’exemple du dialogue non violent… Nous en avons tant besoin.

Ultraviolence : Au-delà, un climat de défiance généralisé

Ultraviolence : Au-delà, un climat de défiance généralisé

Le pays ne va pas bien. De nombreuses données issues des enquêtes d’opinion montrent que nous vivons une période difficile, pleine d’inquiétudes et de craintes, d’angoisses sociales, identitaires, presque existentielles. D’autres sources confirment largement ce diagnostic. Dans ses indicateurs de santé mentale du mois de février, Santé publique France constate que (malgré une baisse saisonnière) le recours aux urgences pour idées suicidaires sont à des niveaux supérieurs à ceux des années précédentes, surtout chez les 11-17 ans et les 25-64 ans. Notre pays se maintient à une position élevée en Europe concernant les taux de suicide et de gestes auto-infligés, données elles-mêmes marquées par le gradient des inégalités sociales. Lorsque l’on compare la France aux démocraties voisines, on mesure un écart important en matière de confiance, en nous-mêmes et dans les autres, et de projection optimiste vers l’avenir. Les racines sociales et politiques de la défiance française sont analysées de manière approfondie par l’enquête annuelle de Cevipof, le Baromètre de la confiance politique et par les travaux que nous conduisons à Sciences-Po avec Luc Rouban, Gilles Ivaldi et notre équipe (Flora Chanvril, Frédérik Cassor). La Vague 15 de cette enquête (réalisée par Opinionway et publiée en février dernier) montre que l’état d’esprit des Français est toujours pessimiste, à des niveaux parmi les plus hauts depuis quinze ans.

par Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences Po dans « La Tribune »

Pas étonnant que notre enquête enregistre un fort ressenti sur les questions de violence : 86 % des personnes interrogées déclarent que la France est « une société où il y a de plus en plus de violence », et 47 % se montrent même « tout à fait d’accord » avec cette opinion. Les variations selon les catégories de la population sont particulièrement élevées. Des fractures générationnelles et sociales s’expriment ici : 36 % des moins de 35 ans sont tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans une société de plus en plus violente, c’est 54% chez les plus de 50 ans. Le capital culturel (diplôme) et la catégorie sociale créent également des écarts considérables, de 10 à 15 points, les plus fragiles exprimant fortement ce même sentiment.

Davantage que les données sociologiques, ce sont les choix politiques qui amplifient ou atténuent l’écho de ce climat : 32 % de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon est tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans un pays de plus en plus violent, c’est 40 % chez celui d’Emmanuel Macron, 66 % chez Marine Le Pen et 82 % chez Éric Zemmour. La religion compte également : alors que 54 % des chrétiens (notamment les catholiques) partagent ce fort ressenti, ce n’est le cas que de 32 % des musulmans.

C’est pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67%) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on tolère le plus le recours à la force

Le Baromètre de la confiance politique du Cevipof permet également de mesurer l’acceptabilité de la violence pour différents motifs : c’est pour défendre sa religion (15 %), ses idées politiques (17 %), défendre ou « s’opposer à une réforme » (23 %) que l’on considère que la violence est le moins acceptable. C’est bien davantage pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67 %) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on la tolère. Ces pourcentages sont encore plus élevés parmi ceux (nombreux dans l’enquête) qui n’ont plus aucune confiance dans la politique ou les institutions, la justice notamment. Ce tableau particulièrement inquiétant n’est pas d’un seul bloc : la violence à l’égard des policiers ou des agents des services publics est très largement condamnée, et le pays considère que la polarisation politique ne permet plus vraiment les échanges entre points de vue différents, que les débats politiques sont devenus de plus en plus agressifs. Toutes ces données montrent une très grande inquiétude et même une forme d’angoisse face aux violences.

Profondément nourri par les crises à répétition, un sentiment d’impasse et de confusion s’est installé. Nous nous sentons démunis face à une actualité souvent traumatisante, les images de guerre qui nous viennent d’ailleurs, et plus généralement face à un immense bouleversement du monde qui nous fascine, nous interroge et surtout nous inquiète. Ce bouleversement comporte également son lot de violences, sociales et symboliques. Nous sommes en quête de sens mais l’imaginaire politique semble bien en difficulté lorsqu’il s’agit d’apporter des réponses et de nous fournir une boussole, une carte ou un plan. Il faut espérer que la campagne des élections européennes du 9 juin permette de dégager quelques lignes directrices et que la confrontation démocratique des idées donne des exemples d’échange de points de vue respectueux. Après tout, c’est bien par la parole et le dialogue respectueux que l’on peut apaiser les tensions, calmer les craintes et donner l’exemple du dialogue non violent… Nous en avons tant besoin.

Ultraviolence : Au-delà un climat de défiance généralisé

Ultraviolence : Au-delà un climat de défiance généralisé

Le pays ne va pas bien. De nombreuses données issues des enquêtes d’opinion montrent que nous vivons une période difficile, pleine d’inquiétudes et de craintes, d’angoisses sociales, identitaires, presque existentielles. D’autres sources confirment largement ce diagnostic. Dans ses indicateurs de santé mentale du mois de février, Santé publique France constate que (malgré une baisse saisonnière) le recours aux urgences pour idées suicidaires sont à des niveaux supérieurs à ceux des années précédentes, surtout chez les 11-17 ans et les 25-64 ans. Notre pays se maintient à une position élevée en Europe concernant les taux de suicide et de gestes auto-infligés, données elles-mêmes marquées par le gradient des inégalités sociales. Lorsque l’on compare la France aux démocraties voisines, on mesure un écart important en matière de confiance, en nous-mêmes et dans les autres, et de projection optimiste vers l’avenir. Les racines sociales et politiques de la défiance française sont analysées de manière approfondie par l’enquête annuelle de Cevipof, le Baromètre de la confiance politique et par les travaux que nous conduisons à Sciences-Po avec Luc Rouban, Gilles Ivaldi et notre équipe (Flora Chanvril, Frédérik Cassor). La Vague 15 de cette enquête (réalisée par Opinionway et publiée en février dernier) montre que l’état d’esprit des Français est toujours pessimiste, à des niveaux parmi les plus hauts depuis quinze ans.

par Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences Po dans « La Tribune »

Pas étonnant que notre enquête enregistre un fort ressenti sur les questions de violence : 86 % des personnes interrogées déclarent que la France est « une société où il y a de plus en plus de violence », et 47 % se montrent même « tout à fait d’accord » avec cette opinion. Les variations selon les catégories de la population sont particulièrement élevées. Des fractures générationnelles et sociales s’expriment ici : 36 % des moins de 35 ans sont tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans une société de plus en plus violente, c’est 54% chez les plus de 50 ans. Le capital culturel (diplôme) et la catégorie sociale créent également des écarts considérables, de 10 à 15 points, les plus fragiles exprimant fortement ce même sentiment.

Davantage que les données sociologiques, ce sont les choix politiques qui amplifient ou atténuent l’écho de ce climat : 32 % de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon est tout à fait d’accord pour dire que nous vivons dans un pays de plus en plus violent, c’est 40 % chez celui d’Emmanuel Macron, 66 % chez Marine Le Pen et 82 % chez Éric Zemmour. La religion compte également : alors que 54 % des chrétiens (notamment les catholiques) partagent ce fort ressenti, ce n’est le cas que de 32 % des musulmans.

C’est pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67%) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on tolère le plus le recours à la force

Le Baromètre de la confiance politique du Cevipof permet également de mesurer l’acceptabilité de la violence pour différents motifs : c’est pour défendre sa religion (15 %), ses idées politiques (17 %), défendre ou « s’opposer à une réforme » (23 %) que l’on considère que la violence est le moins acceptable. C’est bien davantage pour défendre sa propriété privée (55 %), sa famille (67 %) ou sa vie et son intégrité physique (69 %) qu’on la tolère. Ces pourcentages sont encore plus élevés parmi ceux (nombreux dans l’enquête) qui n’ont plus aucune confiance dans la politique ou les institutions, la justice notamment. Ce tableau particulièrement inquiétant n’est pas d’un seul bloc : la violence à l’égard des policiers ou des agents des services publics est très largement condamnée, et le pays considère que la polarisation politique ne permet plus vraiment les échanges entre points de vue différents, que les débats politiques sont devenus de plus en plus agressifs. Toutes ces données montrent une très grande inquiétude et même une forme d’angoisse face aux violences.

Profondément nourri par les crises à répétition, un sentiment d’impasse et de confusion s’est installé. Nous nous sentons démunis face à une actualité souvent traumatisante, les images de guerre qui nous viennent d’ailleurs, et plus généralement face à un immense bouleversement du monde qui nous fascine, nous interroge et surtout nous inquiète. Ce bouleversement comporte également son lot de violences, sociales et symboliques. Nous sommes en quête de sens mais l’imaginaire politique semble bien en difficulté lorsqu’il s’agit d’apporter des réponses et de nous fournir une boussole, une carte ou un plan. Il faut espérer que la campagne des élections européennes du 9 juin permette de dégager quelques lignes directrices et que la confrontation démocratique des idées donne des exemples d’échange de points de vue respectueux. Après tout, c’est bien par la parole et le dialogue respectueux que l’on peut apaiser les tensions, calmer les craintes et donner l’exemple du dialogue non violent… Nous en avons tant besoin.

Climat de guerre- L’esprit munichois qui menace encore

Climat de guerre- L’esprit munichois qui menace encore

Force est de constater que l’Europe ne joue qu’un rôle assez marginal désormais en matière de politique internationale. Sans doute le résultat d’une évolution des rapports de force politique et économique mais aussi le produit de l’évolution des mentalités. Les grandes causes nationales, les grands projets ne sont plus au centre de l’intérêt des populations européennes davantage préoccupées par leur environnement proche et par leur intérêt personnel. Bref un recentrage sur l’individualisme, le court termisme et la cécité politique. À décharge évidemment, le monde système politique a largement contribué à la désaffection vis-à-vis de la chose publique.

Aujourd’hui, en Europe en particulier ,une majorité de l’opinion préfère un mauvais accord qu’un conflit même si c’est un accord est potentiellement porteur de germes d’affrontements dramatiques. Ainsi par exemple en Ukraine progressivement les élites mais aussi l’opinion se laissent convaincre qu’il vaut mieux un mauvais accord entre Russie et Ukraine qu’une prolongation de l’affrontement. En réalité, une sorte de guerre larvée et qui pourra déboucher le moment venu sur une extension géographique encore plus grande des intentions guerrières de Poutine. Et très proches de nous.

Même chose en Palestine vis-à-vis de Gaza. La paix tout de suite tout en sachant que faute de solution politique durable le conflit peut reprendre de manière tout aussi violente sinon davantage. Autre terrain qui démontre l’esprit munichoise, celui de l’Afrique où l’Europe se retire progressivement notamment au profit des Chinois et des Russes pour ne pas être entraînée vers des guerres qu’elle redoute. Et ce qui caractérise encore davantage l’avancée de l’esprit munichois, c’est l’indigence des politiques de défense. L’Europe fait semblant de se contenter du parapluie de l’OTAN. Un parapluie qui pourrait bien devenir virtuel par exemple avec la réélection de Trump.

Même la France qui est un des rares pays à disposer d’une politique de défense assez complète fait dans la miniature ( Moins de 2 % du PIB quand il en faudrait 3 à 4 fois plus; la Russie consacre, elle, 30% de son PIB à la défense) et ne résisterait pas plus d’un mois à une attaque étrangère par exemple russe. Cela d’autant plus que la menace de l’armée nucléaire ne freine en rien les guerres conventionnelles. Pire on a supprimé le service militaire. Les responsables politiques mais aussi l’opinion se satisfont de la démission européenne au plan de la défense et de la diplomatie.

Certains objecteront que les Européens abandonnent leur position au profit de la paix. La vérité, c’est qu’ils désertent le terrain diplomatique et politique international. Ce désengagement et ce laxisme ne concernent pas seulement la politique internationale mais aussi des dimensions économiques et sociétales. Bref l’Europe recule peut-être parce que trop gavée rapidement de progrès en tout cas insuffisamment nourrie d’analyses politiques pertinentes et de projets sociétaux crédibles et durables.

Le rapport de l’opinion européenne et des Français en particulier vis-à-vis de la défense est inquiétant. Pour preuve, ce résultat d’un sondage publié par le Figaro: Si l’on observe seulement les réponses des Français interrogés, le constat est relativement similaire. Pour respectivement 45% et 38% d’entre eux, l’impact de l’adhésion de l’Ukraine serait «négatif» pour la sécurité et l’économie de l’UE. Les réponses «positives» ne s’élèvent qu’à 18% et 24%.

Le seul problème c’est que la stratégie de Poutine ne vise pas simplement l’Ukraine mais une bonne partie de l’Europe et pas simplement russophone. La France avec ses 160 000 militaires disponibles ne résisterait pas plus d’une semaine face à la Russie. Face à une éventuelle défaillance de l’OTAN, l’union européenne sera bien contrainte de construire une défense à la hauteur des enjeux aujourd’hui complètement sous-estimés par méconnaissance et repli des peuples sur eux-mêmes.

 

Moitié moins de viande pour sauver le climat

Moitié moins de viande pour sauver le climat

D’après une information reprise par la Figaro, il faudrait réduire de moitié la consommation actuelle de viande en France, pour tomber à 450 grammes maximum par semaine;
ce qui permettrait d’atteindre les objectifs climatiques fixés pour le pays, affirme une étude du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition publiée mardi 20 février.

L’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone de la France, et «60% de ces émissions proviennent de la production, au niveau agricole, des aliments que nous consommons», rappelle l’étude. Elle souligne qu’en France, «après deux décennies de baisse entre 1990 et 2012, la consommation de viande par habitant affiche une légère hausse depuis une dizaine années» et que «la quantité de viande consommée par habitant en France est aujourd’hui deux fois supérieure à la moyenne mondiale». «La consommation de poulet par habitant en France a en effet plus que doublé entre 2000 et 2022», met en avant l’étude.

Les régimes suggérés par l’étude comprennent «davantage de fruits et légumes, de légumineuses, de fruits à coque et de produits céréaliers complets qu’aujourd’hui, avec une consommation modérée d’œufs et de produits laitiers, et une forte diminution des produits gras, sucrés et/ou salés». Le réseau Action Climat et la SFN insistent sur «la nécessité» pour le gouvernement de «prendre en compte les enjeux environnementaux» dans ses recommandations alimentaires du Programme national nutrition santé (PNNS), en préconisant ainsi de «ne pas consommer plus de 450 grammes de viande par semaine», toutes viandes et charcuteries confondues.

Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Pour tenter de mettre à la colère des agriculteurs, l’union européenne vient donc de décider de retirer sa loi concernant de nouvelles restrictions quant à l’usage des pesticides. De toute manière ce texte était surtout constitué de pieuses intentions. Et pendant l’année 2024 , l’Europe mettra la pédale douce sur les contraintes imposées à l’agriculture.

Bruxelles propose une réduction de 90 % des émissions de CO2 à l’horizon 2040, par rapport au niveau de 1990. Cela vise pour arriver à la neutralité climatique à l’horizon 2050, après l’objectif de 2030 préconisant une réduction de 55 % des émissions. Cet objectif général de 90 % ne sera pas assorti d’un texte législatif, contraignant, avant fin 2024.

Climat et agriculture: Pédale douce de l’union européenne

Climat et agriculture: Pédale douce de l’union européenne

Pour tenter de mettre à la colère des agriculteurs, l’union européenne vient donc de décider de retirer sa loi concernant de nouvelles restrictions quant à l’usage des pesticides. De toute manière ce texte était surtout constitué de pieuses intentions. Et pendant l’année 2024 , l’Europe mettra la pédale douce sur les contraintes imposées à l’agriculture.

Bruxelles propose une réduction de 90 % des émissions de CO2 à l’horizon 2040, par rapport au niveau de 1990. Cela vise pour arriver à la neutralité climatique à l’horizon 2050, après l’objectif de 2030 préconisant une réduction de 55 % des émissions. Cet objectif général de 90 % ne sera pas assorti d’un texte législatif, contraignant, avant fin 2024.

Libre-échange et climat : l’exemple de la Nouvelle-Zélande ?

Libre-échange et climat : l’exemple de la Nouvelle-Zélande ?

L’économiste Marc Baudry expose, à travers l’accord de libre-échange entre l’Europe et la Nouvelle-Zélande, les conditions d’un commerce international qui ne soit pas nuisible au climat.

L’accord de libre-échange finalisé en novembre entre l’Union européenne (UE) et la Nouvelle-Zélande doit entrer en vigueur en 2024. C’est le premier à intégrer la nouvelle doctrine de l’UE pour des accords commerciaux « verts et justes ». Cet accord avec le pays le plus éloigné qui soit de l’Europe est certes pointé pour les émissions de gaz à effet de serre induites par le transport accru de marchandises. Comment rendre cohérent le libre-échange avec les impératifs de la lutte contre le réchauffement, censés précisément restreindre ces échanges ?

En Nouvelle-Zélande, un pays au climat tempéré et peu densément peuplé − la population de l’Irlande pour près de quatre fois sa superficie −, la nature est le facteur de production le plus abondant, ce qui explique la forte spécialisation agricole du pays. A contrario, l’Europe est mieux dotée en travailleurs et en capital. Sans surprise, la viande est donc la principale exportation de la Nouvelle-Zélande vers la France (121,89 millions d’euros en 2022), et inversement pour les automobiles ou l’aéronautique (64,26 millions et 54,69 millions d’euros d’exportations françaises respectivement en 2022), selon les douanes françaises. Se spécialiser sur ce pour quoi chaque pays est relativement le mieux doté en facteurs de production permet une utilisation plus efficace des ressources, dès lors que leur rareté est signalée par un prix.

L’effet est en revanche ambivalent, en l’absence de signal prix, sur les atteintes à l’environnement : plus de richesse signifie plus de consommation et donc de pollution ; mais des citoyens plus riches accordent souvent plus de poids à la qualité de l’environnement, poussant les pouvoirs politiques à agir pour sa préservation. On notera à cet égard que la Nouvelle-Zélande est l’un des pays les plus vertueux en matière énergétique, avec plus de 80 % de son électricité d’origine renouvelable.

Les échanges internationaux favorisent aussi, par l’accroissement du marché, la diversité des biens et un commerce intrabranche qui préserve les emplois. Ainsi, bien qu’ayant importé de Nouvelle-Zélande pour 44,5 millions d’euros de produits laitiers et de fromages en 2022, la France y en a exporté pour près de 12 millions la même année. L’accord devrait favoriser la diversité de productions et les pratiques respectueuses des territoires par une protection accrue des indications géographiques protégées. Il exclut par ailleurs des pans importants du secteur agricole pour préserver les agriculteurs européens.

Climat social et Crise agricole : un mouvement qui peut s’élargir pour 70 % des Français

Climat social et Crise agricole : un mouvement qui peut s’élargir pour 70 % des Français

Un sondage Elabe pour BFM révèle que 87 % des Français approuvent le mouvement en cours en dépit de certaines contradictions entre les intérêts des uns et des autres. La preuve sans doute que l’opinion opère une sorte de transfert de mécontentement général sur l’action en cours. En effet, ils sont 70 % à considérer que le mouvement pourrait prendre une autre ampleur beaucoup plus générale. Les deux semaines qui viennent seront cruciales. En effet si la crise agricole devait se poursuivre avec de fortes manifestations partout certaines catégories pourraient être tentées d’utiliser la dégradation du climat social revendiqué à leur tour. Reste cependant que si le climat général est particulièrement dégradé, les intérêts sociaux sont parfois très divers voire contradictoires ( voir par exemple le relèvement des prix des produits agricoles dans la grande distribution par rapport à l’évolution du pouvoir d’achat des salariés).

En cause sans doute, le très mauvais climat qui règne en France sur un certain nombre de sujets notamment prioritaires comme le pouvoir d’achat, la santé, la sécurité ou encore l’école.

Personne ne peut lire dans le marc de café mais ce gouvernement a largement démontré depuis 2017 son manque de compétence et de légitimité. On a ainsi accumulé des crises stériles comme la réforme des retraites ou mouvement des gilets jaunes. Des crises qui pouvaient être évitées avec une concertation à temps avec les différents acteurs. Or Macron se caractérise par une transgression permanente des règles de concertation avec les organisations et organismes représentatifs y compris d’ailleurs le Parlement qu’il remplace par des structures bidons destinées à sa propre communication.

Certes le mouvement des agriculteurs est différent de celui des gilets jaunes mais il présente cependant des caractéristiques parfois communes. Ainsi ce mouvement est parti de la base et s’il s’étend dans toute la France c’est sur impulsion de cette base, aussi en raison de la de concurrence entre les organisations agricoles.

Le pouvoir ne s’est pas rendu compte du caractère particulièrement délétère en France qui se manifeste par un manque flagrant de compétence et d’autorité légitime. La crise éclate dans l’agriculture mais elle aurait pu commencer dans n’importe quel autre secteur. Notamment à propos du pouvoir d’achat massacré depuis deux ans et qui va encore subir les nombreuses augmentations décidées notamment par l’État début 2024.

Encore une fois si juridiquement le pouvoir macronien ne peut être contesté par contre politiquement il n’est plus légitime. Pire, Macon lui-même n’est pas seulement contesté il est détesté autant pour ses orientations que pour sa personnalité jupitérienne hors sol et méprisante.

Il est à prévoir qu’en la circonstance le pouvoir comme d’habitude va essayer de gagner du temps. Mais justement en tergiversant il va en perdre car plus le temps passe et plus la radicalisation se renforcera voire s’étalera.

Climat: la limite de 1,5°C déjà presque atteinte

Climat: la limite de 1,5°C déjà presque atteinte

La hausse des concentrations de CO2 dans l’atmosphère cette année s’annonce supérieure aux niveaux compatibles avec des trajectoires de réchauffement du climat respectant la limite de 1,5°C, selon une étude du service de météorologie britannique, qui s’appuie sur les relevés d’une station de référence à Hawaï.

L’accord de Paris de 2015 a pour ambition de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C. Mais cette limite la plus ambitieuse – qui se comprend comme une moyenne de température sur au moins 20 ans – est considérée comme de plus en plus difficile à conserver par les experts. «La hausse estimée des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone pour cette année est bien au-dessus des trois scénarios compatibles avec la limite de 1,5°C soulignés dans le rapport du Giec», a résumé Richard Betts, chercheur au Met Office.

Le climat actuel marque déjà un réchauffement d’environ 1,2°C ou 1,3°C par rapport à 1850-1900. Et au rythme actuel d’émissions, le Giec prévoit que le seuil de 1,5°C a une chance sur deux d’être atteint en moyenne dès les années 2030-2035. «Pour conserver le réchauffement sous 1,5°C, l’accumulation du CO2 devra ralentir substantiellement ces prochaines années et s’arrêter d’ici le milieu du siècle. Mais la prévision pour 2024 ne témoigne pas d’un tel ralentissement», a mis en garde Richard Betts.

Climat: 2023, année la plus chaude depuis 100 000 ans

Climat: 2023, année la plus chaude depuis 100 000 ans

2023 a bel et bien été l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis au moins 1850. Elle dépasse même « largement » 2016, le précédent record, a confirmé mardi le programme européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).

Non seulement 2023 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, mais c’est aussi la première année où tous les jours dépassent de plus de 1 °C la température de la période préindustrielle. » Les températures de 2023 « dépassent probablement celles de n’importe quelle période au cours des 100 000 dernières années au moins. »

Le réchauffement climatique actuel est directement lié à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère : celle de dioxyde de carbone a, par exemple, atteint 419 parties par million (ppm) en 2023, soit 2,4 ppm de plus qu’en 2022. Il a aussi été renforcé l’an dernier par les variations naturelles du climat tel que le phénomène El Niño, une anomalie chaude au niveau des eaux équatoriales du Pacifique qui tend à augmenter la température mondiale.

En France, comme en Europe, 2023 s’est classée au deuxième rang des années les plus chaudes, selon Météo-France. « Avec une température moyenne de 14,4 °C », elle talonne de très près le record de 2022, affichant seulement 0,1 °C de moins.

par ailleurs, es températures moyennes de surface de la mer « sont restées durablement et exceptionnellement élevées, atteignant des niveaux records pour la période de l’année allant d’avril à décembre ».

Au niveau des pôles, qui se réchauffent bien plus vite que le reste du globe, même constat : au sud, la glace de mer de l’Antarctique a atteint des minima records sur huit mois et son étendue a atteint son niveau le plus bas (quotidien et mensuel) en février 2023. Au nord, l’été dernier a été le plus chaud jamais enregistré dans l’Arctique, avec une température moyenne de 6,4 °C, selon les récentes données de l’Agence atmosphérique et océanique américaine (NOAA).

Viticulture -Conséquence du climat et de la demande : 8000 ha de vignes arrachées en bordelais

Viticulture -Conséquence du climat et de la demande : 8000 ha de vignes arrachées en bordelais

Conséquence du climat, notamment de la sécheresse, des maladies mais aussi de la surproduction 8.000 hectares du vignoble bordelais seront arrachés au premier semestre avec une subvention de 6.000 euros par hectare. Mais une évolution qui découle aussi du changement de du comportement des consommateurs. Chez les jeunes par exemple la bière domine et de loin le 20 et pour l’ensemble de la population le vin rosé a prie le pas sur le rouge et le blanc.

Élaboré depuis le printemps dernier, le guichet du plan d’arrachage du vignoble bordelais à hauteur de 6.000 euros l’hectare, a fermé ses portes le 20 décembre. Le bilan définitif de cette première vague s’établit à 8.000 hectares, répartis à parts égales entre les deux enveloppes de renaturation et de diversification.
le désarroi des vignerons face aux conditions drastiques du plan d’arrachage

Le viticulteur rappelle également que « l’arrachage de 8.500 hectares en un an, c’est un effort considérable pour le vignoble ! Le dernier plan d’arrachage en 2006-2007 c’était 4.500 hectares en trois ans. » 8.000 hectares, par rapport aux 108.000 hectares exploités actuellement dans le vignoble bordelais, ça représente 7,5 % des surfaces mais autour de 10 % si on exclut les 20 % des plus grands châteaux du bordelais qui n’ont aucun problème pour vendre leurs vins et ne sont donc pas réellement concernés par la problématique de l’arrachage.

Car la situation est extrêmement délicate pour de nombreux viticulteurs en panne de trésorerie et sans débouchés commerciaux suffisants pour leur production. « Face à la crise économique profonde, un grand nombre d’exploitations du vignoble de Bordeaux, aux profils multiples, se trouvent dans des situations très difficiles et dans l’incapacité, matérielle et financière de poursuivre l’entretien de leur vignoble », résumait le Syndicat des Bordeaux début décembre. Le CIVB parle lui de « crises successives et conjoncturelles – climatiques, sanitaires, géopolitiques – et d’une crise plus profonde qui s’est installée dans le temps, résultat d’un déséquilibre entre notre offre et la demande. »

Conséquence du climat : 8000 ha de vignes arrachées en bordelais

Conséquence du climat : 8000 ha de vignes arrachées en bordelais

Conséquence du climat, notamment de la sécheresse, des maladies mais aussi de la surproduction 8.000 hectares du vignoble bordelais seront arrachés au premier semestre avec une subvention de 6.000 euros par hectare.

Élaboré depuis le printemps dernier, le guichet du plan d’arrachage du vignoble bordelais à hauteur de 6.000 euros l’hectare, a fermé ses portes le 20 décembre. Le bilan définitif de cette première vague s’établit à 8.000 hectares, répartis à parts égales entre les deux enveloppes de renaturation et de diversification.
le désarroi des vignerons face aux conditions drastiques du plan d’arrachage

Le viticulteur rappelle également que « l’arrachage de 8.500 hectares en un an, c’est un effort considérable pour le vignoble ! Le dernier plan d’arrachage en 2006-2007 c’était 4.500 hectares en trois ans. » 8.000 hectares, par rapport aux 108.000 hectares exploités actuellement dans le vignoble bordelais, ça représente 7,5 % des surfaces mais autour de 10 % si on exclut les 20 % des plus grands châteaux du bordelais qui n’ont aucun problème pour vendre leurs vins et ne sont donc pas réellement concernés par la problématique de l’arrachage.

Car la situation est extrêmement délicate pour de nombreux viticulteurs en panne de trésorerie et sans débouchés commerciaux suffisants pour leur production. « Face à la crise économique profonde, un grand nombre d’exploitations du vignoble de Bordeaux, aux profils multiples, se trouvent dans des situations très difficiles et dans l’incapacité, matérielle et financière de poursuivre l’entretien de leur vignoble », résumait le Syndicat des Bordeaux début décembre. Le CIVB parle lui de « crises successives et conjoncturelles – climatiques, sanitaires, géopolitiques – et d’une crise plus profonde qui s’est installée dans le temps, résultat d’un déséquilibre entre notre offre et la demande. »

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