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Fonderie aveyronnaise Sam : quel avenir pour quels clients ?

Fonderie aveyronnaise SAM : quel avenir pour quels clients ?

Le problème de l’avenir de la fonderie aveyronnaise SAM illustre malheureusement la problématique de l’industrie automobile française. Une industrie qui s’est ratatinée pour lorsqu’elle existe encore se réduire surtout au montage de pièces fabriquées à l’étranger. L’exemple plus significatif étant évidemment la voiture électrique en totalité ou en partie chinoise.

Certes la région Occitanie est très mobilisée par ce dossier et a décidé de reprendre le contrôle c’est-à-dire la propriété de la fonderie abandonnée d’ailleurs par des Chinois mais qui en reste propriétaires.

Cette entreprise s’est laissée prendre au piège du client unique qui était Renault et qui d’un coup a changé de fournisseur. Le piège classique du client unique qui peut tuer une entreprise brutalement.

Après cette prise de participation de la région Occitanie dans l’outil industriel restera cependant à trouver un industriel compétent et fiable mais surtout des clients.

Ce que qu’indiquait il y a déja un an l’un des anciens candidats à la reprise, MH Industrie:

Dans quels secteurs vous lanceriez cette activité, le cycle et le ferroviaire ?

Pas uniquement. En fait, on se baserait en grande partie sur notre propre expérience. Quand je vous ai dit qu’on ne croyait pas dans un modèle mono client, mono secteur d’activité, c’est que notre groupe, qui fait un peu moins de 30 millions de chiffre d’affaire et qui a 300 personnes, est sur une dizaine de secteurs d’activité, près de 600 clients différents, un seul client fait plus de 10% de notre chiffre d’affaire. On va du bâtiment à l’aéronautique, à la défense, au ferroviaire et à l’automobile également. L’idée c’est donc de dupliquer ce système-là et donc d’offrir de la sous-traitance mécanique à tous ces secteurs.
Vous avez déjà réindustrialisé des sites ?
Non. Nous avons repris des sites en difficulté mais réindustrialiser de zéro des sites, non.

Le conseil régional d’Occitanie s’apprête à devenir le propriétaire de ce site industriel de plusieurs milliers de mètres carrés à l’entrée de Decazeville. La transaction sera bouclée dans les premières semaines de l’année 2024.

« Nous avons mis du temps à racheter l’outil industriel du fait de la complexité juridique du dossier et notamment la présence des actionnaires chinois pour mener à bien cette transaction, étant toujours propriétaires des lieux », souligne Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga.

Au début de la décennie 2020, cette fonderie employait encore plus de 350 personnes, après un redressement judiciaire en 2019 et une reprise par le chinois Jinjiang. Seulement, au cours de l’année 2020, un administrateur judiciaire a repris la direction de l’entreprise et donc écarté les repreneurs en raison de plusieurs promesses d’investissements non tenues particulièrement. Pour autant, Jinjiang a gardé la propriété de l’usine.

Mais ce mouvement à la tête de ce sous-traitant automobile n’est qu’un petit épisode d’un dossier qui a fait couler beaucoup d’encre pendant plusieurs années. Après avoir connu une période faste et une collaboration avec une multitude de constructeurs, la fonderie SAM s’est enfermée dans un business modèle périlleux en travaillant uniquement avec Renault.

Cette situation de mono-client a d’ailleurs rendu difficiles toutes les tentatives de reprise par des acteurs privés. « Bercy (où le ministère de l’Économie est logé, ndlr) et Renault nous ont lâché, c’est pour cette unique raison que cela ne s’est pas fait », rappelle sur un ton amer Carole Delga. Une analyse partagée par Matthieu Hède, le PDG du groupe lotois MH Industries, intéressé pour reprendre l’usine et une centaine de salariés jusqu’à l’été 2022. Seule contrepartie ? Que Renault puisse garantir un matelas de commandes pendant deux à trois années le temps que MH Industries organise le pivot de la fonderie SAM. L’élue et l’entrepreneur n’ont pas été entendus par le constructeur automobile français menant ainsi à l’échec de ce projet.

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

Retour des clients chez EDF, victimes de l’arnaque des pseudos énergéticiens

C’est le grand retour des clients victimes de l’arnaque des pseudos énergéticeins. « Des énergéticiens » qui en fait ne produisent rien, ne transportent rien et n’apportent aucune valeur ajoutée sinon des prix mirobolants dans les contrats pour attraper les gogos. Des gogos ensuite coincés par des contrats incompréhensibles qui ont permis une incroyable envolée de la tarification. Des prix d’électricité multipliés par 5 à 10.

Le pire, c’est que cette électricité a souvent été achetée à EDF à bas prix du fait de l’imposition réglementaire faite à EDF !.
D’autre énergéticiens ont aussi profité de l’occasion, le solaire mais surtout aussi l’éolien dont l’électricité a vu ses prix progresser indûment.

C’est évidemment la conséquence irresponsable de l’introduction du marché dans les prix de l’électricité en plus lié à l’évolution des prix du gaz.
Une énorme arnaque qui a permis à certains d’engranger des profits énormes sur le dos des consommateurs et qui menace la vie de certaines entreprises, de certains commerces et de certains artisans. S

S’ajoute à cette situation déjà catastrophique la politique énergétique incohérente de la France en matière de nucléaire. Pour avoir délaissé le parc nucléaire pendant des dizaines d’années, la France a été contrainte de racheter de l’électricité à l’étranger notamment à l’Allemagne produite surtout à partir de charbon ! Or précédemment quand toutes les centrales fonctionnaient d’une part l’électricité était l’une des moins chers d’Europe en France et le pays était exportateur nette d’électricité.

Depuis le mois d’août, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, attirés par les tarifs réglementés de l’opérateur historique. Yann Avril/Pixavril – stock.adobe.com
En dépit d’une hausse de 15% ce mercredi, les tarifs régulés rassurent les ménages en quête de visibilité.

Les consommateurs qui avaient quitté EDF pour des fournisseurs alternatifs sont revenus en nombre chez l’opérateur historique. Poussés par la hausse des prix de l’électricité, ils ont redécouvert les charmes des tarifs réglementés. Depuis août dernier, plus de 100.000 abonnés ont rejoint les rangs d’EDF tous les mois, soit au bas mot plus d’un demi-million de clients supplémentaires. Ce qui marque une inversion historique de la tendance, alors que depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence, en 2016, l’opérateur historique n’avait cessé de perdre des clients.

« Pour un respect total du secret entre avocats et clients»( Noëlle Lenoir)

« Pour un respect total du secret  entre avocats et clients»( Noëlle Lenoir)

 

 « Les avocats et leurs clients ne peuvent être laissés dans l’incertitude de la protection de la confidentialité de leurs échanges » (article dans l’Opinion)

 

Noëlle Lenoir, avocate, membre honoraire du Conseil constitutionnel, présidente de la Commission juridique du Grand Paris/Ile-de-France, Capitale économique.

 

En décembre, Henri Leclerc, l’un des plus grands avocats français, en quittant le barreau après 65 ans d’exercice, évoquait dans sa dernière plaidoirie les atteintes portées au secret professionnel de l’avocat. Sans épiloguer sur le jugement du tribunal de Paris relatif aux écoutes téléphoniques de l’ex-président de la République et de son avocat, Maître Herzog, sur lequel la Cour d’appel doit rendre une décision sereine en dépit de l’extrême sensibilité de l’affaire, chacun est conscient qu’est de nouveau posée la question de la protection du secret des correspondances entre l’avocat et son client. Il faut l’aborder de front. Les avocats et leurs clients ne peuvent être laissés dans l’incertitude de la protection de la confidentialité de leurs échanges.

La règle fixée par l’article 66-5 de la loi du 31 décembre 1971 sur la réforme des professions judiciaires et juridiques est que, « en toutes matières, que ce soit dans le domaine du conseil ou dans celui de la défense, les consultations adressées par un avocat à son client ou destinées à celui-ci, les correspondances échangées entre le client et son avocat, entre l’avocat et ses confrères à l’exception pour ces dernières de celles portant la mention “officielle”, les notes d’entretien et plus généralement, toutes les pièces du dossier sont couvertes par le secret professionnel ».

Or, dans une décision de 2015, le Conseil constitutionnel a jugé qu’« aucune disposition constitutionnelle ne consacre spécifiquement un droit au secret des échanges et correspondances des avocats et un droit au secret des sources des journalistes ».

Jurisprudence. Cette jurisprudence contraste avec celle du Tribunal constitutionnel allemand initiée en 2007. L’affaire concernait l’enregistrement des données de connexion du téléphone portable d’un avocat dont le client, soupçonné de vol aggravé, s’était enfui. Le Tribunal a estimé que cet enregistrement méconnaissait le secret des correspondances (garanti à l’article 10 de la Loi fondamentale de la République fédérale d’Allemagne) et la liberté de choisir librement sa profession (protégée par l’article 12). Il a fait valoir que le secret des correspondances entre l’avocat et son client était la base de leur relation de confiance et répondait à un intérêt public. Le Tribunal s’est par ailleurs référé à une jurisprudence établie Outre-Rhin suivant laquelle tout prévenu ou accusé dans le cadre du procès pénal a droit au respect de sa « dignité humaine».

Cette approche rejoint celle de la Cour européenne des droits de l’homme qui souligne que la Convention européenne des droits de l’homme « accorde une protection renforcée aux échanges entre les avocats et leurs clients », le justifiant « par le fait que les avocats se voient confier une mission fondamentale dans une société démocratique : la défense des justiciables ». La Cour rappelle que prévenus ou accusés ont le droit de ne pas s’auto-incriminer et que ce droit exige de garantir la confidentialité de leurs échanges avec leurs avocats.

La protection du secret des correspondances avocat/client ne signifie bien sûr pas que les avocats – pas plus que n’importe quelle autre corporation – bénéficient d’une immunité pénale. Les interceptions téléphoniques sont possibles en Allemagne s’agissant d’un avocat fortement soupçonné d’avoir commis, non pas n’importe quelle infraction, mais une de celles spécifiquement énumérées dans la législation pénale.

La Cour de Strasbourg reconnaît aussi que l’interception des conversations téléphoniques d’un avocat peut être légitime pour « la défense de l’ordre » ; encore faut-il que l’avocat soit directement soupçonné d’une infraction et que l’interception soit ordonnée une fois que le juge s’est assuré qu’elle ne portera pas atteinte aux droits de la défense du client.

Enjeux constitutionnels. Eu égard aux enjeux constitutionnels, au sens plein du terme, du secret des correspondances avocat/client, le récent rapport de l’ancien bâtonnier du barreau de Marseille, Dominique Mattei, apparaît comme une excellente base de réflexion pour lever les incertitudes de la situation actuelle au regard des droits des justiciables. Car renforcer la protection des échanges avocat/client doit s’inscrire avant tout dans la logique de la protection des droits de la défense découlant de l’article 16 de la Déclaration de 1789 sur la garantie des droits.

Alors qu’une fenêtre d’opportunité s’est ouverte en cette période d’après-Brexit pour renforcer le rôle de Paris comme place de droit au niveau européen, il importe plus que jamais de rassurer aussi les étrangers qui s’installent ou investissent dans notre pays et qui peuvent être, comme quiconque, confrontés à des procédures pénales.

Noëlle Lenoir, avocate, membre honoraire du Conseil constitutionnel, présidente de la Commission juridique du Grand Paris/Ile-de-France, Capitale économique.

BNP le conseil aux clients payant !!!

BNP le conseil aux clients payant !!!

 

 

La BNP inaugure une stratégie commerciale assez inédite dans l’économie qui consiste désormais à faire payer les conseils qu’elle peut donner avant une éventuelle opération

 

On peut évidemment comprendre que la rentabilité des banques ait  été un peu secouée par la faiblesse des taux, par ailleurs que le système bancaire soit également traversé par des changements assez structurels comme les modifications dans les rapports de l’usager aux établissements bancaires, le recours augmenté au numérique et la concurrence des banques en ligne.

 

Pour autant, instaurer un paiement du conseil aux clients paraît assez surréaliste. On voit d’ailleurs mal pourquoi ce paiement du conseil serait plus justifié dans la banque que dans d’autres activités. Dans nombre d’autres secteurs, avant de décrocher des marchés,  il faut par exemple consacrer du temps à leur étude et du temps au donneur d’ordre. Les exemples plus caractéristiques étant celui des devis.

 

Depuis 18 mois, la banque expérimente un nouveau dispositif mettant en place la facturation du conseil aux clients. Et ce service, facturé 12 euros par mois, va être généralisé cette année. Une première dans le secteur.

 

Pour les clients de BNP Paribas ayant déjà leurs habitudes avec leur banquier dans leur agence, rien ne changera, et ils n’auront rien rien à payer en plus, et ce même en se lançant par exemple dans un prêt immobilier. Ils pourront donc toujours bien profiter gratuitement des conseils de leur conseiller dédié.

En revanche, ce qui va changer, c’est que si le client a besoin de conseils plus haut de gamme, plus spécifiques, comme sur son patrimoine et son épargne, et qu’il désire pour cela avoir un autre conseiller spécialisé sur ces questions, dans ce cas, la banque lui facturera 12 euros par mois.

Or sur ses créneaux si les conseils de la banque sont pertinents, on doit pouvoir compter sur un retour financier pour la banque sans qu’il soit nécessaire d’imposer le paiement préalable du conseil.

Le pire c’est que c’est souvent la banque elle-même qui sollicite les clients pour leur fournir des conseils de placement. Un peu le même mécanisme qu’emploie Orange qui adresse des messages aux clients pour les inviter à passer un appel- via Orange- payant à un fournisseur d’informations. Ou quand l’offre nourrit elle-même la demande de manière mercantile

Chine : Une petite vidéo de Jack Ma pour rassurer investisseurs et clients ?

Chine : Une petite vidéo de Jack Ma pour rassurer investisseurs et clients ?

Une petite vidéo de quelques secondes du patron d’Alibaba qui n’est pas actuellement en odeur de sainteté au sein du parti communiste chinois. Une  vidéo destinée sans doute à rassurer investisseurs et clients de l’énorme société présidée par Jack Ma .

Rien n’indique sérieusement que JacK Ma  a retrouvé grâce auprès du parti communiste chinois et cette vidéo laisse très interrogatif à la fois sur la situation du milliardaire mais aussi sur celle de son entreprise.

Il se pourrait bien qu’il s’agisse d’une manipulation grossière du parti communiste poussé à diffuser une vidéo du patron d’Alibaba pour éviter que les investisseurs ne réduisent leur position dans l’immense groupe chinois.

Bien que Ma ait quitté ses fonctions d’entreprise et ses appels de bénéfices, il conserve une influence significative sur Alibaba et Ant.

Malgré le gain boursier de mercredi, il y avait un scepticisme sur le fait que l’apparition de Ma signifiait que tout allait bien.

«Quel est son état actuel sera entièrement à Pékin de nous le révéler», Leland Miller, PDG du cabinet de conseil américain China Beige Book. «Ce que nous savons, c’est si Jack court partout, Jack se cache ou autre chose, Alibaba n’est pas en clair. Il reste encore beaucoup à voir sur l’histoire. »

Deux investisseurs qui ont vendu ou réduit leurs positions dans Alibaba ont déclaré qu’ils avaient besoin de plus de réconfort sur la société et l’environnement réglementaire avant de reconsidérer l’action.

«L’un de nos principaux critères est le leadership et nous investissons dans Alibaba parce que je respecte vraiment Jack Ma en tant que leader», a déclaré William Huston, fondateur et directeur des services institutionnels de la société indépendante de conseil en investissement Bay Street Capital Holdings à Palo Alto, en Californie. avec des actifs sous gestion de 86 millions de dollars.

« Nous savons tous que ce n’est pas parce qu’il est venu … qui explique nécessairement ce qui se passe. »

Huston, qui a réduit les positions de l’entreprise dans Alibaba l’année dernière de 8% du portefeuille à moins de 1%, a déclaré que le retrait de l’introduction en bourse de Ant avait causé trop d’incertitude.

« Tout cela nous a mis dans un état d’esprit où Alibaba n’est pas un investissement prudent pour nous à l’avenir », a déclaré Huston.

David Kotok, président et directeur des investissements chez Cumberland Advisors, en Floride, qui possède environ 4 milliards de dollars d’actifs, a déclaré qu’il détenait Alibaba l’année dernière, mais qu’il a été vendu lorsque l’introduction en bourse de Ant a été retirée.

«Lorsque vous ne savez pas quoi faire dans une situation évolutive comme celle-ci, vous ne pouvez pas utiliser l’analyse traditionnelle des valeurs mobilières pour prendre des décisions. Nous restons à l’écart et observons », a déclaré Kotok.

« Compte tenu de la réaction des investisseurs face au cours de l’action d’Alibaba, si Pékin est rationnel, il serait sage de ne pas jouer avec l’une des oies d’or du pays », a déclaré Harry Broadman, partenaire du cabinet de conseil Berkeley Research Group LLC.

Palmarès des relations clients

Palmarès des relations clients

 

De plus en plus de robots pour répondre ou plutôt ne pas répondre aux questions des clients sans parler des plates formes situées à l’étranger. Depuis vingt-cinq ans, le cabinet The Human Consulting Group (HCG) juge, à travers un palmarès, l’accueil que réservent aux consommateurs les 200 plus importantes entreprises installées en France. La mouture 2016 place Century 21, Randstad, BMW, Rolex et Unilever dans un quinté de tête. « Mais plusieurs entreprises, en tête il y a dix ans, figurent aujourd’hui en bas du classement », alerte Fabrice Lanoë, le fondateur d’HCG, qui pointe les mesures de réduction de coûts prises dans un contexte de concurrence accrue. « Depuis la crise de 2008, la qualité des services client des entreprises ne cesse de se dégrader ». À noter en bas du classement les grandes entreprises de télécoms le plus souvent injoignable par téléphone !

Classement général de la relation client (2016)

N°1 : Century 21 (17,565 sur 20), +67 rangs par rapport à 2015
N° 2 : Randstad (17,299 sur 20) +1
N° 3 : BMW (16,030 sur 20) +1
N° 4 : Rolex (15,884 sur 20) +36
N° 5 : Unilever (15,841 sur 20) +7
N° 6 : Colgate Palmolive (15,841 sur 20) -3
N° 7 : Fauchon (15,792 sur 20) +54
N° 8 : Vente-privee.com (15,545 sur 20) +18
N° 9 : Relais et châteaux (15,372 sur 20) -1
N° 10 : Total (15,202 sur 20) +17
N° 11 : Galeries Lafayette (15,059 sur 20) +60
N° 12 : Leaseplan (15,051 sur 20) +25
N° 13 : Lactalis (14,887 sur 20) +5
N° 14 : Mercedes (14,866 sur 20) +137
N° 15 : Leroy Merlin (14,857 sur 20) +14
N° 16 : L’Oréal (14,848 sur 20) +7
N° 17 : PMU (14,726 sur 20) +131
N° 18 : Leclerc (14,722 sur 20) +63
N° 19 : Intermarché (14,621 sur 20) +58
N° 20 : Sodexo (14,565 sur 20) +39
N° 21 : Yves Rocher (14,531 sur 20) +12
N° 22 : Futuroscope (14,523 sur 20) +26
N° 23 : Bayer HEALTHCARE (14,417 sur 20) +19
N° 24 : Monoprix (14,376 sur 20) +25
N° 25 : Bouygues Immobilier (14,288 sur 20) -23
N° 26 : Pierre Fabre (14,127 sur 20) +110
N° 27 : Toyota (14,077 sur 20) -13
N° 28 : Fiat (14,047 sur 20) +70
N° 29 : Axa (14,020 sur 20) +50
N° 30 : Nestle (13,828 sur 20) +8
N° 31 : Manpower (13,800 sur 20) +151
N° 32 : Orpi (13,790 sur 20) -4
N° 33 : Beghin Say – Tereos (13,641 sur 20) +111
N° 34 : Esso (13,629 sur 20) -24
N° 35 : Montblanc (13,600 sur 20) +32
N° 36 : Mutex (13,597 sur 20) -19
N° 37 : PSA Peugeot (13,572 sur 20) -18
N° 38 : Accor (13,567 sur 20) +13
N° 39 : Bristol-Myers Squibb (13,551 sur 20) +64
N° 40 : BNP Paribas (13,346 sur 20) +52
N° 41 : Schneider Electric (13,342 sur 20) +150
N° 42 : Parc Astérix (13,304 sur 20) +57
N° 43 : Pierre & Vacances (13,299 sur 20) +42
N° 44 : Castorama (13,146 sur 20) +19
N° 45 : Yves Saint Laurent (13,054 sur 20) +48
N° 46 : Bel (13,043 sur 20) +60
N° 47 : SEB (13,010 sur 20) +15
N° 48 : Foncia (12,906 sur 20) -4
N° 49 : Danone (12,887 sur 20) -18
N° 50 : Carrefour (12,865 sur 20) -39
N° 51 : Crédit Agricole (12,864 sur 20) +67
N° 52 : Clarins (12,832 sur 20) -31
N° 53 : Philips (12,790 sur 20) +85
N° 54 : Ferrero (12,748 sur 20) -19
N° 55 : Lancôme (12,675 sur 20) +69
N° 56 : Coca Cola (12,629 sur 20) +10
N° 57 : Henkel (12,601 sur 20) -25
N° 58 : McDonald’s (12,543 sur 20) -45
N° 59 : UPS (12,470 sur 20) +5
N° 60 : BUT (12,442 sur 20) -17
N° 61 : Société Générale (12,363 sur 20) -14
N° 62 : Michelin (12,356 sur 20) +18
N° 63 : Kaufman & Broad (12,350 sur 20) -10
N° 64 : Maaf Assurances (12,235 sur 20) +67
N° 65 : Pepsico (12,214 sur 20) +110
N° 66 : Louis Vuitton (12,164 sur 20) -32
N° 67 : Fortuneo (12,157 sur 20) +37
N° 68 : Bongrain/ Savencia (12,152 sur 20) +16
N° 69 : Allianz (12,149 sur 20) +32
N° 70 : Booking.com (12,147 sur 20) +3
N° 71 : Eugène Perma (12,128 sur 20) +37
N° 72 : Shell (12,081 sur 20) +47
N° 73 : KFC (12,060 sur 20) +49
N° 74 : Speedy (12,016 sur 20) -68
N° 75 : BHV (12,010 sur 20) -60
N° 76 : Legrand (12,006 sur 20) +39
N° 77 : Boulanger (11,952 sur 20) +37
N° 78 : April (11,895 sur 20) +52
N° 79 : La Poste Mobile (11,875 sur 20) +73
N° 80 : Crédit Mutuel (11,827 sur 20) +8
N° 81 : MMA (11,761 sur 20) -59
N° 82 : LCL (11,704 sur 20) -27
N° 83 : Casino (11,658 sur 20) +13
N° 84 : Printemps (11,650 sur 20) -45
N° 85 : Baccarat (11,610 sur 20) +36
N° 86 : JPG Staples Direct (11,575 sur 20) +82
N° 87 : Auchan (11,568 sur 20) +30
N° 88 : Adecco (11,551 sur 20) +44
N° 89 : Promovacances (11,548 sur 20) +74
N° 90 : Becton Dickinson (11,536 sur 20) -66
N° 91 : JM Bruneau (11,523 sur 20) -37
N° 92 : Bourjois (11,430 sur 20) -85
N° 93 : Louvre Hotels (11,424 sur 20) +12
N° 94 : Go Sport (11,368 sur 20) +85
N° 95 : Johnson & Johnson (11,368 sur 20) -90
N° 96 : Best Western (11,356 sur 20) -27
N° 97 : Renault (11,339 sur 20) +12
N° 98 : GlaxoSmithKline (11,335 sur 20) +71
N° 99 : Bosch France (11,322 sur 20) -23
N° 100 : GDF Suez (11,316 sur 20) -48
N° 101 : Beiersdorf (11,262 sur 20) -23
N° 102 : American Express (11,202 sur 20) -30
N° 103 : Christian Dior SA (11,193 sur 20) -58
N° 104 : Pernod Ricard (11,124 sur 20) -88
N° 105 : Lastminute.com (11,112 sur 20) -35
N° 106 : Corsair (11,003 sur 20) +1
N° 107 : BNP Paribas Cardif (10,975 sur 20) +26
N° 108 : Norauto (10,963 sur 20) -67
N° 109 : CNP Assurances (10,963 sur 20) +7
N° 110 : Harmonie Mutuelle (10,932 sur 20) Pas d’évolution par rapport à 2016
N° 111 : Hennessy (10,894 sur 20) -20
N° 112 : Cartier (10,882 sur 20) -62
N°113 : Conforama (10,825 sur 20) +45
N°114 : Natixis (10,810 sur 20) -31
N°115 : Truffaut (10,724 sur 20) -95
N°116 : Arval (10,66 sur 20) +37
N°117 : Air France (10,658 sur 20) +76
N°118 : Fly (10,645 sur 20) +22
N°119 : Transavia (10,584 sur 20) -8
N°120 : Kellogg’s (10,565 sur 20) +21
N°121 : Eaton (10,480 sur 20) +5
N°122 : FedEx (10,474 sur 20) -10
N°123 : Icade Immobilier (10,429 sur 20) +14
N°124 : Nexity (10,428 sur 20) -66
N°125 : Showroom privé.com (10,426 sur 20) +18
N°126 : Décathlon (10,377 sur 20) -26
N°127 : Novartis (10,274 sur 20) +1
N°128 : HSBC (10,248 sur 20) +37
N°129 : DHL Express (10,212 sur 20) +16
N°130 : Lucien Barrière (10,141 sur 20) -36
N°131 : EDF (10,083 sur 20) +3
N°132 : ING Direct (10,079 sur 20) +14
N°133 : Bricorama (10,033 sur 20) -10
N°134 : Française des Jeux (10,018 sur 20) -59
N°135 : France Quick (10,005 sur 20) -89
N°136 : IBM (10,000 sur 20) -11
N°137 : Hewlett Packard (9,995 sur 20) +27
N°138 : TNT (9,968 sur 20) +19
N°139 : TMC (9,835 sur 20) -65
N°140 : Nouvelles Frontières (9,813 sur 20) -51
N°141 : Bridgestone (9,800 sur 20) -55
N°142 : Groupama (9,789 sur 20) -82
N°143 : Midas (9,767 sur 20) -134
N°144 : Sony (9,764 sur 20) -79
N°145 : Aviva (9,741 sur 20) +4
N°146 : Darty (9,720 sur 20) -56
N°147 : La Poste (9,696 sur 20) +7
N°148 : Procter & Gamble (9,617 sur 20) +38
N°149 : Europ Assistance (9,466 sur 20) -119
N°150 : Kronenbourg (9,465 sur 20) -114
N°151 : Sanofi Aventis (9,403 sur 20) -126
N°152 : Hermès (9,322 sur 20) +9
N°153 : Volkswagen France (9,170 sur 20) +6
N°154 : Heineken (9,140 sur 20) -98
N°155 : Club Méditerranée (9,090 sur 20) -28
N°156 : Dalkia (9,037 sur 20) -1
N°157 : Dell (8,985 sur 20) +39
N°158 : France Télévisions (8,976 sur 20) -71
N°159 : Sofinco (8,955 sur 20) +25
N°160 : Cetelem (8,951 sur 20) +21
N°161 : Disney (8,847 sur 20) -66
N°162 : Voyage-privé.com (8,830 sur 20) +14
N°163 : Haribo (8,827 sur 20) -20
N°164 : Banque Postale (8,779 sur 20) +9
N°165 : TF1 (8,744 sur 20) +33
N°166 : Plastic Omnium (8,720 sur 20) -69
N°167 : Hertz (8,683 sur 20) -32
N°168 : Generali Vie (8,625 sur 20) +6
N°169 : Complétude (8,601 sur 20) -67
N°170 : Canal+ (8,597 sur 20) -4
N°171 : Pfizer (8,563 sur 20) -21
N°172 : SFR (8,548 sur 20) +13
N°173 : Audi (8,197 sur 20)
N°174 : Chronopost (8,126 sur 20) -45
N°175 : Caisse d’Epargne (8,108 sur 20) -118
N°176 : M6 (8,094 sur 20) -63
N°177 : Free (7,861 sur 20) +13
N°178 : SNCF (7,790 sur 20) -18
N°179 : Orange (7,746 sur 20) -97
N°180 : Boursorama Banque (7,456 sur 20) -13
N°181 : Fnac (7,452 sur 20) +8
N°182 : La Lyonnaise des Eaux (7,392 sur 20) +5
N°183 : Heinz (7,236 sur 20) -10
N°184 : Groupon (7,179 sur 20) -1
N°185 : Bouygues Telecom (7,118 sur 20) -23
N°186 : Acadomia (7,113 sur 20) -15
N°187 : W9 (7,073 sur 20) -48
N°188 : Whirlpool (6,669 sur 20) -10
N°189 : GMF Assurances (6,661 sur 20) -69
N°190 : Cours Legendre (6,580 sur 20) +9
N°191 : BASF (6,519 sur 20) -44
N°192 : D8 (6,242 sur 20) -4
N°193 : Goodyear (5,989 sur 20) -51
N°194 : Veolia (5,979 sur 20) -24
N°195 : Vinci Park (5,592 sur 20) -18
N°196 : Apple (5,417 sur 20) -16
N°197 : NC Numéricable (5,342 sur 20) -2
N°198 : Altarea Cogedim (4,883 sur 20)
N°199 : Barclays (4,424 sur 20) -5
N°200 : Microsoft (4,365 sur 20) -8

Panama Papers, le Crédit Agricole va contrôler la probité ses clients !!!

Panama Papers, le Crédit Agricole va contrôler la probité ses clients !!!

Gonflé le crédit agricole, épinglé dans l’affaire Panama Papers, qui se défend en indiquant qu’il a mis en place un plan pour vérifier «  la rectitude fiscale »  de ses clients, une sorte d’inversion du fardeau de la responsabilité ! Certes dans ces affaires d’évasion fiscale les clients ne sont certainement pas innocents, ils cherchent à optimiser pour payer le moins d’impôts possibles ou même ne pas en payer. Pour autant on peut légitimement s’interroger s’il faut autant de temps pour identifier les éventuels fraudeurs qui utilisant les paradis fiscaux. Ou alors la banque est submergée par les clients utilise de tels procédés. Il faut par ailleurs se souvenir que le Crédit agricole était au départ un système coopératif uniquement destiné aux petits paysans et contrôlés par eux. La multinationale Crédit agricole n’a plus grand-chose à voir avec l’organisation initiale car il y a sans doute peu de paysans qui éprouvent le besoin d’opérer des transferts financiers dans les paradis fiscaux, surtout dans le contexte de crise actuelle. Un des arguments de vente des grandes banques internationales est justement de mettre en avant leur savoir-faire en matière d’ingénierie fiscale y compris en proposant des solutions d’évitement fiscal sophistiqué et délictueux. Le Crédit Agricole a annoncé jeudi avoir entrepris un programme de vérification de « rectitude fiscale » de ses clients. Egalement ciblé, BNP Paribas a pour sa part été interrogée par la justice américaine. Pour le Crédit Agricole, Le Monde ne « focalise pas sur l’essentiel». Epinglé, le groupe bancaire se défend de toute responsabilité dans le dossier des Panama Papers.  »Cet article nous blesse beaucoup. Il balaie d’un revers de titre, que nous trouvons très violent, le fait que, depuis plusieurs années, nous avons réellement mis en oeuvre un programme, sans ambiguïté, de lutte contre le blanchiment et l’évasion fiscale », a déclaré son directeur général, Philippe Brassac, à la presse en préambule à la présentation jeudi des résultats trimestriels de la banque. Le dirigeant a assuré que son groupe a entrepris depuis plusieurs années un programme de vérification de « rectitude fiscale » de ses clients qui sera bouclé d’ici fin 2017. Ce contrôle s’est achevé dès 2014 pour les clients français, en 2015 pour les européens et devrait se conclure d’ici 2017 pour le reste de la clientèle, a-t-il affirmé. Selon Le Monde, le groupe Crédit Agricole aurait administré auprès du cabinet panaméen Mossack Fonseca près de 1.130 sociétés offshore depuis les années 1990, pour le compte de ses clients, via ses filiales, dont 54 encore actives fin 2015.  Interrogés à plusieurs reprises sur le nombre de sociétés offshore actives, les dirigeants de la banque n’ont pas confirmé ce chiffre mais admis qu’il en existait.  »Ces structures sont actives dans le sens où elles existent toujours », a déclaré Xavier Musca, directeur général délégué de Crédit Agricole SA (CASA). Sur le principe, tout le monde a le droit de créer une société offshore à partir du moment où elle recouvre une activité réelle et où les profits sont déclarés.  »Concrètement la banque privée du Crédit Agricole a contacté (ses clients) (…) avant que cette affaire Mossack Fonseca ne soit révélée dans la presse », a ajouté Xavier Musca. Plus d’un mois après de premières révélations impliquant notamment la Société Générale, le quotidien pointe, outre le Crédit Agricole, la BNP Paribas pour avoir géré 468 structures offshore avec Mossack Fonseca depuis les années 1980. Une demi-douzaine de ces sociétés étaient encore actives fin 2015, avance le journal. Suite à ces informations, le ministre des Finances Michel Sapin « a demandé des explications aux présidents des deux établissements bancaires cités », dans un communiqué de Bercy. Le régulateur des services financiers de New York a de son côté adressé des injonctions à plusieurs banques, dont la BNP Paribas, a indiqué mercredi à l’AFP une source proche du dossier.

(avec JDD)

Moins de clients dans les grands hypermarchés

Moins de clients dans les grands hypermarchés

.Selon le classement des 100 premiers hypermarchés de France, publié dans le numéro de mars du magazine spécialisé Linéaires paru ce jeudi, la plupart d’entre eux sont en perte de vitesse en 2015. Ce sont surtout les monstres du commerce qui perdent du terrain, comme le Carrefour de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) qui fait 20.525 m2, dont le chiffre d’affaires chute de 3,8 % en 2015, le Auchan de Saint-Priest (Rhône-Alpes) de 16.300 m2 qui accuse une baisse de 3,7 % ou le Auchan de Perpignan de 14.600 m2 qui enregistre un -3,8 %. « Cela ne signifie pas que ces grands hypermarchés ne marchent plus, mais qu’ils subissent une perte d’intérêt de la part des clients », tempère Olivier Dauvers, expert de la grande distribution. Une baisse de fréquentation pour ces grandes cathédrales du commerce qui s’explique par plusieurs facteurs selon lui : « Les courses y durent forcément plus longtemps car les clients ont plus de kilomètres à parcourir et qu’ils attendent généralement longtemps aux caisses, ce qui en incommode certains. Par ailleurs ces grands monstres subissent la concurrence des magasins de moyenne taille qui sont venus s’installer dans leur zone de chalandise », explique l’expert. Conscientes que certains magasins sont pénalisés par leur taille, certaines enseignes ont décidé d’agir. « Depuis six ou sept ans, Géant Casino a ainsi diminué la taille de nombreux magasins », observe Olivier Dauvers. Une réflexion qui pourrait être accélérée par un autre phénomène : la perte de vitesse des rayons non alimentaires (électroménager, culture, équipement de ma maison) dans les hypermarchés, concurrencés par les sites d’ e-commerce. « Certains magasins ont commencé à réduire ces rayons et se reconcentrent sur les produits frais », constate Olivier Dauvers.

(20 minutes).

Banques : les faillites pour les clients !!

Banques :   les faillites pour les clients

 

 

C’est une bien curieuse philosophie et un drôle de principe économique que de vouloir faire endosser les faillites des banques par des clients. C’est pourtant ce principe qui a été retenu par la commission européenne et qui doit être transposé dans la réglementation de tous les Etats. Une idée (et une pratique) qui nous vient des États-Unis. L’idée c’est que l’argent public n’a pas intervenir en cas de faillite bancaire. Notons cependant que c’est grâce à l’intervention publique que le système bancaire a pu être sauvé en Europe, les banques ayant par ailleurs remboursé les aides reçues. Dans le même temps aux États-Unis, on a laissé les banques s’écrouler,  ce qui est à l’origine de la crise bancaire mondiale. Quel est en effet la logique qui justifie de solliciter les clients ? Certes les actionnaires et les créanciers devront apporter leur contribution au sauvetage des banques en difficulté mais pourquoi demander aussi ou plutôt imposer une contribution aux clients. Dans quel autre secteur économique demande-t-on aux clients de sauver leur fournisseur ? Aucun évidemment tellement l’idée est saugrenue. On objectera que pour l’instant ne seront sollicités que les clients disposant de comptes supérieurs à 100 000 €. Or ces sommes n’appartiennent pas nécessairement entièrement au déposant (trésorerie des déposants, des commerçants par exemple ou fruits d’une transaction par exemple immobilière) ;  l’idée la plus saine consisterait à renforcer les fonds propres des banques bien au-delà de ce qui est prévu afin de couvrir les risques au lieu de dilapider les profits en distribuant des dividendes exorbitants. Depuis plusieurs semaines, la Commission européenne somme donc  les Etats-membres de transposer dans leur droit les règles sur le redressement des banques en faillite, qui doivent entrer en vigueur début 2016. Cette directive intitulée « BRRD » est un maillon essentiel de l’union bancaire, qui doit désormais protéger les contribuables afin qu’ils n’aient pas à mettre la main à la poche pour sauver les banques. Elle prévoit pourtant que les épargnants les plus aisés puissent être touchés au portefeuille en dernier recours par les banques en faillite. Selon la directive adoptée au printemps 2014 après d’âpres négociations, lorsqu’une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l’empêcher de sombrer. Si la faillite ne peut être évitée, le renflouement interne, ou « bail-in », s’appliquera, par opposition au « bail-out », privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l’argent public. « Ces règles prévoient notamment que les actionnaires et les créanciers des banques assument leur part des coûts dans le cadre d’un mécanisme de ‘renflouement interne’ », a rappelé la Commission européenne dans un communiqué qui en faite sa ligne sur la philosophie américaine. Une philosophie qui s’y elle avait été pratiquée dans plusieurs pays européens en crise aurait tout simplement conduit à des catastrophes financières, économiques et aussi sociales.

Faillite de banques ; les clients vont payer

Faillite de banques ; les clients vont payer

Après les décisions de l’UE, si une banque est proche de la faillite, le renflouement interne ou « bail-in » s’appliquera, par opposition au « bail-out » privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l’argent public, creusant ainsi les déficits. Les premiers à payer seront les actionnaires puis les créditeurs (autrement dit, notamment les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l’on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire. Les dépôts seront garantis jusqu’à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et des petites et moyennes entreprises bénéficieront d’un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.  Lors de la crise bancaire, pour rassurer les épargnants, l’UE avait relevé dans l’urgence cette limite de 20.000 à 50.000 euros, et elle était passée à 100.000 euros fin 2010. Le 17 décembre, les représentants des Etats et le Parlement européen ont précisé les modalités de la garantie des dépôts bancaires. Dans un délai de 10 ans à partir de l’entrée en vigueur de ces nouvelles règles, chaque mécanisme national de garantie devra disposer d’un montant égal à 0,8% des dépôts couverts. Le délai pourra être allongé si la garantie doit être activée dans la période initiale de 10 ans. Quant aux déposants, ils recevront leur argent dans un délai de sept jours ouvrables après la faillite de la banque, contre 20 jours actuellement, même si des exceptions sont possibles jusqu’en 2024. Les Etats auront 12 mois pour transposer cette directive dans leur législation nationale à partir de son adoption définitive, désormais imminente. Les règles du « bail-in » entreront quant à elles en vigueur au 1er janvier 2016.

Transformer les clients floués des banques en faillite en actionnaires !!! (FED)

Transformer les clients floués des banques en faillite en actionnaires !!! (FED)

La Fed fait une bien curieuse proposition !  On comprend celle qui consiste à renforcer les fonds propres  pour compenser les actifs à risque par contre on comprend mois bien que les pertes des clients soient transformées en actions. Des actions évidemment très dévalorisées ; Un position qui aboutit en fait à empêcher le sauvetage par des fonds publics et à laisser la banque s’effondrer ; Dans ce scénario envisageable à partir de 2016, les créanciers d’une banque en difficulté en deviendront les actionnaires plutôt que de voir leurs pertes prises en charge par les pouvoirs publics comme cela a été le cas à la faveur des plans de sauvetage du secteur pendant la crise financière de 2008-2009. « Cette proposition, couplée à d’autres travaux (…), réduirait substantiellement le risque pour les contribuables et la menace que la faillite des ces entreprises fait peser sur la stabilité financière », a commenté la présidente de la Fed, Janet Yellen, lors d’une réunion sur cette réglementation qui doit entrer en vigueur par phases, en 2019 et en 2022. Huit banques (Bank of America, Bank of New York Mellon, Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, State Street and Wells Fargo) pourraient être concernées par le nouvel arsenal qui leur imposera au final un matelas de sécurité correspondant à 18% de leurs actifs à risque.

BNP- Amende de 6.6 milliards une bricole ! Ce sont les clients qui payent !

BNP- Amende de 6.6 milliards une bricole ! Ce sont les clients qui payent !

 

Pas de quoi paniquer, l’amende de 6,6 milliards infligée par les autorités américaines a été vite amortie par BNP. Grâce sans doute aux frais bancaires qui ne cessent d’augmenter en dépit du pseudo réglementations. Exemple 200 euros de frais de tenue de comptes, c’est courant ! Alors que la banque peut jouir de la trésorerie permise par les dépôts sur lesquels le déposant ne touche rien. De quoi ainsi augmenter les fonds propres et satisfaire aux normes européennes, de quoi surtout spéculer sur les marchés grâce à la mini reforme du gouvernement qui n’a pas voulu séparer les activités spéculatives et les activités de dépôts. Jusqu’au prochain krach financier ? sans doute ! L’énorme amende n’aura pas trop pénalisée BNP Paribas. L’an passé, le groupe est parvenu à dégager un bénéfice net de 157 millions d’euros, en dépit de l’amende de 6,6 milliards d’euros infligée par les Etats-Unis pour non-respect d’embargos économiques, a indiqué l’établissement dans un communiqué publié ce jeudi 5 février.  BNP Paribas a reconnu fin juin avoir réalisé des opérations en dollars avec le Soudan, l’Iran et Cuba – trois pays sous embargo américain – entre 2002 et 2012. Pour éviter un procès, la banque a accepté d’écoper de la plus lourde amende jamais infligée par les Etats-Unis à un établissement étranger.  Les analystes avaient anticipé que BNP Paribas allait achever 2014 sur un bénéfice mais ils s’attendaient à ce qu’il soit trois fois inférieur au consensus du fournisseur de données financières FactSet (50 millions d’euros).  Pour parvenir à ce résultat, le groupe s’est appuyé sur le dynamisme de ses métiers. Son produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d’affaires) a augmenté de 2% pour s’établir à 39,2 milliards d’euros, lui aussi au-dessus du consensus (38,8 milliards).  BNP Paribas conserve par ailleurs un haut niveau de solvabilité: son ratio de fonds propres « dur » (apports des actionnaires et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits consentis) atteignait 10,3% fin décembre, stable par rapport à la fin 2013.   »Le groupe réalise une bonne performance avec un résultat net de 7 milliards d’euros hors éléments exceptionnels. (…) Les revenus progressent dans tous les pôles opérationnels, la bonne dynamique commerciale témoignant de la confiance des clients institutionnels, entreprises et particuliers », se félicite le directeur général Jean-Laurent Bonnafé dans ce communiqué.

 

 




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