Archive pour le Tag 'classes'

Sondage « Baisse » d’impôts pour les classes moyennes : 80 % n’y croient pas

Sondage « Baisse » d’impôts pour les classes moyennes : 80 % n’y croient pas

Selon dernier sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, Les Français ne croient pas aux promesses de Macron concernant la baisse d’impôts pour les classes moyennes et estiment au contraire Emmanuel Macron favoriserait à l’inverse les plus «favorisés» pour 80% des sondés. Ces ménages qui se sentent lésés ne croient pas plus au changement de braquet du chef de l’État : 62% d’entre eux ne pensent pas qu’ils bénéficieront des baisses d’impôts promises par le gouvernement.

L ‘écrasante majorité des Français (71%) disent appartenir à ces catégories de revenus, alors qu’elles ne concernent que 50% de la population. Un positionnement «erroné», selon l’institut, mais qui témoigne néanmoins d’une perte de «pouvoir d’achat», ressentie par toutes les tranches confondues (95% des sondés). En cause, une inflation galopante, à près de 6% sur un an, avec près de 15% de hausse pour les seuls prix de l’alimentation.

La quasi-totalité des plus «aisés» (92%) se positionnent ainsi presque toujours parmi «les classes moyennes». Ils ne sont d’ailleurs que 6% à se définir «aisés», alors que ceux-ci représentent 20% de la population. Cette tendance à la «sous-estimation» se confirme notamment au sein des vraies «classes moyennes», puisque 77% des ménages concernés se positionnent dans la tranche inférieure : 60% se voient comme des «classes moyennes inférieures», et même pour certains (17%) parmi les «foyers aux revenus modestes». Un sentiment de déclassement économique auquel les promesses ne semblent donc rien changer.

Baisse de la fiscalité pour les « classes moyennes » !!!!

Baisse de la fiscalité pour les « classes moyennes » !!!!

Dans son entretien fleuve à L’Opinion, le chef de l’État a défendu sa réforme des retraites en regrettant «le déni de réalité» de ses opposants. Pour autant, le chef de l’État promet, lui, une baisse de la fiscalité pour les classes moyennes. Le seul problème , c’est que les finances publiques sont dans un état pitoyable avec notamment un déficit annuel du budget de leur de 6 % du PIB, une dette qui dépasse 3000 milliards et une charge de la dette de plus de 50 milliards par an. Comment dès lors, promettre une baisse de la fiscalité -au concept de flou- des classes moyennes. En effet ces classes moyennes rassemblent environ 70 % de la population par exemple comprend les infirmières, les commerçants, les médecins, les fonctionnaires etc.

La vérité c’est que ce discours constitue un élément de la politique de communication du chef de l’État qui essaye de reprendre du crédit auprès de l’opinion. On observera d’ailleurs que le chef de l’État se montre une nouvelle fois relativement centraliste et étatiste en agissant sur le volet fiscal alors que la question est surtout économique et que salaire et rémunération doive être relevéspar les opérateurs économiques.

Sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron ne regrette rien. Ou presque. «Si j’ai un regret, c’est que nous n’ayons pas réussi à expliquer suffisamment la nécessité de cette réforme», a-t-il expliqué dans un entretien publié dimanche par L’Opinion. Le chef de l’État estime donc que «le travail de conviction doit se poursuivre», tout en déplorant «le déni de réalité» de ses opposants. «C’est le carburant des extrêmes», a-t-il mis en garde. Le problème c’est que Macron fait aussi dans la démagogie et l’irresponsabilité

Impôts : promesses de baisse pour les « classes moyennes »

Impôts : promesses de baisse pour les « classes moyennes »

En difficulté dans les sondages, le gouvernement a décidé de cibler les « couches moyennes » ( (concept très floue qui peut aller du petit fonctionnaire au médecin en passant par le commerçant) et annonce des réductions d’impôts les concernant. Reste que les marges de manœuvre du gouvernement sont relativement faibles compte tenues de l’endettement actuellement autour de 3000 milliards et qui génère une charge financière annuelle autour de 50 milliards. Les modalités et l’ampleur de ces réductions d’impôts n’ont pas fait l’objet de précisions de la part de Gabriel Attal en charge du budget.

Le 18 avril, le ministre des Comptes publics avait déclaré vouloir « continuer à bâtir un plan Marshall (ndlr : terme généralement utilisé pour désigner un paquet de mesures assorties d’une enveloppe budgétaire importante) pour les classes moyennes » pour leur permettre de « mieux vivre » de leur travail. Outre la possibilité de mesures supplémentaires pour le pouvoir d’achat des classes moyennes, cela nécessite selon lui d’agir sur l’organisation du travail et de garantir « un meilleur accès aux services publics ». On distingue mal ce qui peut lier la réduction d’impôt et la modification de l’organisation du travail ou l’accès aux services publics !

Gabriel Attal prévoit par ailleurs de dévoiler dans les prochaines semaines un plan de lutte contre les fraudes fiscales et sociales. Le président de la République avait déjà promis « des annonces fortes dès le mois de mai » pour lutter contre ces fraudes. Là encore les objectifs et les modalités demeurent assez obscures

Coupe du monde 2022 : Le fric foot écarte les classes populaires

Coupe du monde 2022 : Le fric foot écarte les classes populaires

«L’essayiste Christophe Guilluy raconte que dans un nombre croissant d’arrondissements de Paris, les classes populaires ont été expulsées, comme elles ont été expulsées du Parc des Princes.»

Auteur du livre «Au cœur du grand déclassement, la fierté perdue de Peugeot-Sochaux», le journaliste Jean-Baptiste Forray voit dans les critiques adressées à la Coupe du Monde 2022 le signe de la fracture entre les «somewhere» et les «anywhere» (les gens de partout). ( intreview du Figaro)

Journaliste à La Gazette des Communes, Jean-Baptiste Forray est l’auteur du livre-enquête Au cœur du grand déclassement, la fierté perdue de Peugeot-Sochaux (2022, éd. du Cerf).

La Coupe du monde qui démarre est l’une des plus contestées de l’histoire. Derrière les critiques sur les conditions d’organisation, faut-il y voit un ras-le-bol plus large du « foot business » sous sa forme la plus aboutie ?

Jean-Baptiste FORRAY. – Évidemment. Cette Coupe du monde va coûter 187 milliards d’euros, contre 1,3 milliard pour la France en 1998. Entre le coût des places et les stades high-tech, climatisés, qui pour certains seront démontés dans quelques mois, cet événement génère une jacquerie sans précédent.
Le contraste est fort entre le Qatar et les deux précédents organisateurs, la Russie et le Brésil, qui ont une vraie tradition de football et une histoire politique autre. Ce pays, incarne en quelque sorte la classification de l’essayiste britannique David Goodhart, ce sont des «anywhere» en matière de football ; en opposition aux «somewhere», les supporters ancrés dans un territoire.

Ces dernières années, le foot français a été l’objet de nombreuses réformes, comme le passage à venir d’une Ligue 1 de 20 à 18 clubs… Doit-on y voir une volonté de réserver l’élite à un lot de clubs plus «privilégiés» ?
Oui, c’est la tendance à l’œuvre depuis quelques années. Mais il existe certains pôles de résistance à cette évolution assez forts, incarnés par les supporters. C’est la raison pour laquelle les instances tentent à tout prix de les contourner.
Par-delà la question du passage d’une Ligue 1 de 20 à 18 clubs, le fait majeur de ces quinze dernières années dans le championnat de France reste le rachat du PSG, qui peut d’une certaine manière ressembler à un Disneyland du foot. Le prix des places a explosé, à l’image du coût de la vie dans la capitale. Dans son livre Les dépossédés, l’essayiste Christophe Guilluy raconte que dans un nombre croissant d’arrondissements de Paris, les classes populaires ont été expulsées, comme elles ont été expulsées du Parc des Princes. Le tout, sans que sans que la mairie socialiste, ne trouve à redire. Aujourd’hui, on se rend au Parc des Princes comme on se rend à une partie de golf à Saint-Cloud ou à un concert des Rolling Stones dans une loge premium. C’est devenu un spectacle globalisé.
Le PSG n’est pas le seul exemple de cette gentrification. David Peace, dans son roman Rouge ou mort, retrace l’histoire de Bill Shankly, l’entraîneur mythique de Liverpool de 1959 à 1974, un ancien mineur, socialiste de cœur, qui disait : «Le football n’est pas une question de vie ou de mort, c’est beaucoup plus que ça». Le football était d’une certaine façon la religion laïque du prolétariat. À Liverpool, le prix des places a augmenté de 1100% entre les années 1990 et aujourd’hui. Comme à Paris, toute une population a été a été mise hors du jeu.

La Coupe du monde fait renaître chez beaucoup de gens la nostalgie du foot populaire. Ou du moins, du foot d’avant.

En 1997, à l’occasion d’un quart de finale de Coupe d’Europe, les enfants de Liverpool Robbie Fowler et Steve McManaman ont exhibé un t-shirt en soutien aux dockers de leur ville en grève. La FIFA les a sanctionnés, en prétendant qu’elle ne tolérait aucune manifestation politique. En revanche, elle s’accommode très bien du «foot business».
Ce déclin du foot populaire, en France, s’inscrit-il dans un cadre politique plus large ?
Oui, et elle s’inscrit notamment dans un clivage territorial plus large entre les «somewhere» et les «anywhere». Le charme du foot français, comme ailleurs, c’est que les équipes fanion des petites villes peuvent tenir la dragée haute aux gros du championnat. C’est la potentielle victoire des sous-préfectures sur les métropoles, à l’image du RC Lens, champion de France 1998, qui connaît un regain de forme cette saison.

De ce point de vue, la Coupe du monde fait renaître chez beaucoup de gens la nostalgie du foot populaire. Ou du moins, du foot d’avant. Une forme de paradis perdu de l’enfance avec ces perdants magnifiques et ces folles épopées humaines, à l’image de celle des Verts en 1976.

En quoi le cas du FC Sochaux illustre-t-il cette évolution du football ?
J’ai écrit mon livreAu cœur du grand déclassement, la fierté perdue de Peugeot-Sochaux après avoir entendu une déclaration de la directrice des partenariats de et du sponsoring de Peugeot interrogées depuis une loge VIP à Roland-Garros sur le partenariat entre la marque au lion et le célèbre tournoi de tennis, en 2019. Quand un journaliste d’Europe 1 lui a demandé ce qui allait advenir du FC Sochaux-Montbéliard, elle lui a fait la réponse suivante : «Le football, c’est un sport qui ne va pas trop avec nos valeurs. Il véhicule des valeurs populaires, alors que nous, on essaie de monter en gamme».
Cette déclaration dépasse le cadre du football et illustre l’abandon des classes populaires par les élites globalisées. Les supporters de Sochaux, historiquement liés à Peugeot, sont ainsi traités comme une quantité négligeable. Ces propos laissent penser que les fans sentent sans doute trop l’huile de vidange pour les décideurs parisiens du groupe Peugeot. D’ailleurs, la marque a lâché le club en 2014.

La critique du «foot business» n’est-elle pas aussi ancienne que l’histoire du foot ?
Je pense, oui. Si on prend l’exemple de Sochaux, c’était un club dirigé jadis par la famille Peugeot, une vieille famille protestante qui n’avait pas du tout la méfiance que peuvent avoir les catholiques vis-à-vis de l’argent. Le FC Sochaux a été à l’avant-garde de la professionnalisation du foot en France. Dès les années 30, des joueurs ont commencé à être rémunérés pour leur activité sportive. Le club était constitué de pléthore d’internationaux. C’était un peu les PSG de l’époque. Mais les sommes n’étaient évidemment pas les mêmes et les joueurs ressemblaient davantage au noyau dur de supporters dans leur attitude. On pouvait encore discuter avec eux après les entraînements.
Quand la grande équipe de Sochaux se qualifie en demi-finale de Coupe d’Europe 1981, l’équipe ressemblait aux salariés de Peugeot, aux ouvriers de la «Peuge». Il y avait en son sein le Yougoslave Salih Tsitso Durkalić, à l’image de la diaspora yougoslave qui travaillait dans les ateliers de l’usine. L’augmentation des salaires a créé de la distance. Aujourd’hui, les joueurs sont aussi entourés d’une armée de communicants et d’avocats spécialisés dans l’optimisation fiscale ou dans le Royaume. On est loin des «prolos» du foot et de ce sport comme vecteur d’intégration.

Pourquoi les classes populaires ont abandonné la gauche (François Ruffin )

Pourquoi les classes populaires ont abandonné la gauche (François Ruffin )

 

 

François Ruffin serait-il la mauvaise conscience de la gauche française ? Dans son dernier livre, l’ancien journaliste, devenu député La France insoumise (LFI) dans ce département depuis 2017, pose la question qui fâche une partie de son camp politique : pourquoi, d’élection en élection, les classes populaires préfèrent-elles s’abstenir ou voter pour l’extrême droite plutôt que pour la gauche ? ( chronique du Monde)

Jean-Luc Mélenchon a terminé troisième du scrutin présidentiel d’avril (avec 21,9 % des voix). L’accord scellé dans la foulée aux législatives entre « insoumis », écologistes, socialistes et communistes pour former la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) a permis à la gauche d’assurer quelque 150 sièges de député à l’Assemblée nationale. Beaucoup ont voulu voir dans ces deux résultats honorables, voire inespérés encore quelques semaines plus tôt, le signe d’un renouveau pour la gauche. Pas François Ruffin, qui rappelle, amer, que Marine Le Pen, non contente de s’être qualifiée de nouveau pour le second tour de la présidentielle, a obtenu 42 % des voix chez les ouvriers au premier, soit plus du double du score de son père (17 %) en 1988 dans la même catégorie sociale. Et que le Rassemblement national (RN) compte désormais 89 députés au Palais-Bourbon, un record historique.

Certes, le député LFI rend « hommage » dans son livre à Jean-Luc Mélenchon qui « a fait entrevoir le pouvoir » à une nouvelle génération politique. Il convient que la ligne du chef de file des « insoumis » a séduit dans « les quartiers populaires » et « la jeunesse écolo ». Mais elle n’a pas permis à la gauche d’être majoritaire dans le pays, faute d’avoir les voix de « la France des “gilets jaunes”, des bourgs, des France périphériques ». Pourquoi ? Parce que, dans cette France populaire, qui n’habite pas les centres-villes ou les banlieues des métropoles, mais dans des villes moyennes et rurales qui ont subi depuis les années 1980 la fin de l’industrie, les fermetures des commerces et la disparition des services publics, la gauche est davantage vue comme le parti des aides sociales que comme celui du travail, explique Ruffin. « Une porte après l’autre, un immeuble après un pavillon, la petite musique revenait, lancinante, sur “les assistés”, “les cas soc” »ceux qui “ne se lèvent pas le matin”qui “touchent des aides”pendant que “nous, on n’a droit à rien” », raconte-t-il, témoignant de sa campagne législative « entre Abbeville et Camon ».

Covid-19 écoles : plus de 14 000 classes fermées, record

Covid-19 écoles : plus de 14 000 classes fermées, record

Le virus continu de circuler massivement dans les écoles. Près de 15 000 places fermées, soit près de 3% des classes. Selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale publié vendredi 14 janvier, 14 380 classes sont fermées, contre 9 202 la semaine dernière, en raison du nombre de cas très important d’élèves positifs au Covid-19, et face à l’explosion d’Omicron, à l’absence d’enseignants ou de personnels.

En tout, cela représente 331 715 élèves qui ont été testés positifs, un chiffre qui se base uniquement sur les déclarations volontaires des intéressés et est probablement très sous-estimé. Du côté du personnel de l’Education nationale, plus de 25 500 personnes ont également signalé une infection au Covid-19.

À l’échelle du pays, au moins 226 établissements scolaires sont totalement fermés sur 59 650, ce qui représente 0,38% des structures scolaires publiques et privées sous contrat.

Politique- » Classes populaires « : fin ou mutation

Politique- » Classes populaires « : fin ou mutation

 

Il existe une « incapacité persistante », de la part des partis politiques et notamment de gauche, à comprendre les frontières, les transformations et les divisions d’un monde populaire beaucoup plus divers qu’autrefois, estime le directeur du think tank Terra Nova dans une tribune au « Monde ».

 

Visiblement la gauche politique à des difficultés à appréhender l’évolution sociologique des couches qu’elle est supposée représenter. On est un ainsi passé d’une sémantique à une autre pour parler d’abord de prolétariat, de classe ouvrière, puis de classes populaires sans pour autant clarifier l’évolution. Aujourd’hui on devrait sans doute parler davantage de couches moyennes relativement paupérisées et surtout plombées par les dépenses contraintes dont celles relatives au logement dans les métropoles.

 

Voilà plus de dix ans que la gauche est accusée d’avoir « abandonné les classes populaires ». Ce faisant, elle aurait délibérément brisé son socle électoral historique et organisé sa propre déroute. Ceux qui adhèrent à ce récit prétendent en avoir trouvé la preuve dans la publication, en mai 2011, d’un rapport de Terra Nova sur la stratégie électorale de la gauche qui lui conseillait de rechercher les suffrages des jeunes, des femmes, des diplômés, des minorités et des quartiers populaires plutôt que ceux des ouvriers et des employés.

J’ai, dès mon arrivée à Terra Nova, pris mes distances avec ce rapport, mais la polémique qu’il a suscitée masque, aujourd’hui encore, un fait qui empêche la gauche de renouveler son assise : une incapacité persistante à comprendre les frontières et les transformations du monde populaire. C’est cette difficulté qui était le plus problématique dans l’analyse de Terra Nova, comme chez la plupart de ses contradicteurs, et qui transparaît, aujourd’hui encore, dans l’ensemble des discours politiques.

Commençons par les ouvriers, composante longtemps hégémonique des classes populaires dans l’imaginaire collectif. La tendance des dernières décennies est clairement au déclin : les ouvriers représentent aujourd’hui 20 % de l’emploi total, soit 10 points de moins qu’au début des années 1980 et 20 points de moins qu’à la fin des années 1950. Le monde ouvrier s’éloigne en outre de l’industrie : si les ouvriers qualifiés (fraiseurs, chaudronniers…) n’ont pas trop mal résisté, les ouvriers non qualifiés sont passés, en quarante ans, de près de 30 % de l’emploi ouvrier à 15 % environ. Les deux tiers des ouvriers d’aujourd’hui ne travaillent plus dans le secteur industriel.

De fait, l’identification des ouvriers aux prolétaires des grands ateliers industriels d’antan relève de la persistance rétinienne d’une gauche nostalgique. Si elle veut renouer avec les ouvriers d’aujourd’hui, il ne lui suffira pas de parler au monde de l’usine ou de faire des gammes sur la réindustrialisation (projet essentiel, mais pour d’autres raisons). Qu’ils soient chauffeurs, cuisiniers ou maçons, la majorité des emplois d’ouvriers se trouve en effet aujourd’hui dans des entreprises de plus petite taille où la socialisation des expériences de travail est moins aisée, les interactions avec les autres catégories plus diversifiées et les syndicats souvent absents. Le sentiment d’appartenance au monde ouvrier s’est d’ailleurs affaibli : au début des années 2010, un quart seulement des ouvriers se considérait encore comme appartenant à la « classe ouvrière ». Celle-ci n’a pas seulement perdu en nombre et en cohérence : elle s’est aussi dépouillée d’une conscience d’elle-même et des grands récits qui lui donnaient forme.

Politique- » Classes populaires » : fin ou mutation

Politique- » Classes populaires » : fin ou mutation

 

Il existe une « incapacité persistante », de la part des partis politiques et notamment de gauche, à comprendre les frontières, les transformations et les divisions d’un monde populaire beaucoup plus divers qu’autrefois, estime le directeur du think tank Terra Nova dans une tribune au « Monde ».

 

Visiblement la gauche politique à des difficultés à appréhender l’évolution sociologique des couches qu’elle est supposée représenter. On est un ainsi passé d’une sémantique à une autre pour parler d’abord de prolétariat, de classe ouvrière, puis de classes populaires sans pour autant clarifier l’évolution. Aujourd’hui on devrait sans doute parler davantage de couches moyennes relativement paupérisées et surtout plombées par les dépenses contraintes dont celles relatives au logement dans les métropoles.

 

Voilà plus de dix ans que la gauche est accusée d’avoir « abandonné les classes populaires ». Ce faisant, elle aurait délibérément brisé son socle électoral historique et organisé sa propre déroute. Ceux qui adhèrent à ce récit prétendent en avoir trouvé la preuve dans la publication, en mai 2011, d’un rapport de Terra Nova sur la stratégie électorale de la gauche qui lui conseillait de rechercher les suffrages des jeunes, des femmes, des diplômés, des minorités et des quartiers populaires plutôt que ceux des ouvriers et des employés.

J’ai, dès mon arrivée à Terra Nova, pris mes distances avec ce rapport, mais la polémique qu’il a suscitée masque, aujourd’hui encore, un fait qui empêche la gauche de renouveler son assise : une incapacité persistante à comprendre les frontières et les transformations du monde populaire. C’est cette difficulté qui était le plus problématique dans l’analyse de Terra Nova, comme chez la plupart de ses contradicteurs, et qui transparaît, aujourd’hui encore, dans l’ensemble des discours politiques.

Commençons par les ouvriers, composante longtemps hégémonique des classes populaires dans l’imaginaire collectif. La tendance des dernières décennies est clairement au déclin : les ouvriers représentent aujourd’hui 20 % de l’emploi total, soit 10 points de moins qu’au début des années 1980 et 20 points de moins qu’à la fin des années 1950. Le monde ouvrier s’éloigne en outre de l’industrie : si les ouvriers qualifiés (fraiseurs, chaudronniers…) n’ont pas trop mal résisté, les ouvriers non qualifiés sont passés, en quarante ans, de près de 30 % de l’emploi ouvrier à 15 % environ. Les deux tiers des ouvriers d’aujourd’hui ne travaillent plus dans le secteur industriel.

De fait, l’identification des ouvriers aux prolétaires des grands ateliers industriels d’antan relève de la persistance rétinienne d’une gauche nostalgique. Si elle veut renouer avec les ouvriers d’aujourd’hui, il ne lui suffira pas de parler au monde de l’usine ou de faire des gammes sur la réindustrialisation (projet essentiel, mais pour d’autres raisons). Qu’ils soient chauffeurs, cuisiniers ou maçons, la majorité des emplois d’ouvriers se trouve en effet aujourd’hui dans des entreprises de plus petite taille où la socialisation des expériences de travail est moins aisée, les interactions avec les autres catégories plus diversifiées et les syndicats souvent absents. Le sentiment d’appartenance au monde ouvrier s’est d’ailleurs affaibli : au début des années 2010, un quart seulement des ouvriers se considérait encore comme appartenant à la « classe ouvrière ». Celle-ci n’a pas seulement perdu en nombre et en cohérence : elle s’est aussi dépouillée d’une conscience d’elle-même et des grands récits qui lui donnaient forme.

Classes populaires »: fin ou mutation

 » Classes populaires « : fin ou mutation

Il existe une « incapacité persistante », de la part des partis politiques et notamment de gauche, à comprendre les frontières, les transformations et les divisions d’un monde populaire beaucoup plus divers qu’autrefois, estime le directeur du think tank Terra Nova dans une tribune au « Monde ».

 

Visiblement la gauche politique à des difficultés à appréhender l’évolution sociologique des couches qu’elle est supposée représenter. On est un ainsi passé d’une sémantique à une autre pour parler d’abord de prolétariat, de classe ouvrière, puis de classes populaires sans pour autant clarifier l’évolution. Aujourd’hui on devrait sans doute parler davantage de couches moyennes relativement paupérisées et surtout plombées par les dépenses contraintes dont celles relatives au logement dans les métropoles.

 

Voilà plus de dix ans que la gauche est accusée d’avoir « abandonné les classes populaires ». Ce faisant, elle aurait délibérément brisé son socle électoral historique et organisé sa propre déroute. Ceux qui adhèrent à ce récit prétendent en avoir trouvé la preuve dans la publication, en mai 2011, d’un rapport de Terra Nova sur la stratégie électorale de la gauche qui lui conseillait de rechercher les suffrages des jeunes, des femmes, des diplômés, des minorités et des quartiers populaires plutôt que ceux des ouvriers et des employés.

J’ai, dès mon arrivée à Terra Nova, pris mes distances avec ce rapport, mais la polémique qu’il a suscitée masque, aujourd’hui encore, un fait qui empêche la gauche de renouveler son assise : une incapacité persistante à comprendre les frontières et les transformations du monde populaire. C’est cette difficulté qui était le plus problématique dans l’analyse de Terra Nova, comme chez la plupart de ses contradicteurs, et qui transparaît, aujourd’hui encore, dans l’ensemble des discours politiques.

Commençons par les ouvriers, composante longtemps hégémonique des classes populaires dans l’imaginaire collectif. La tendance des dernières décennies est clairement au déclin : les ouvriers représentent aujourd’hui 20 % de l’emploi total, soit 10 points de moins qu’au début des années 1980 et 20 points de moins qu’à la fin des années 1950. Le monde ouvrier s’éloigne en outre de l’industrie : si les ouvriers qualifiés (fraiseurs, chaudronniers…) n’ont pas trop mal résisté, les ouvriers non qualifiés sont passés, en quarante ans, de près de 30 % de l’emploi ouvrier à 15 % environ. Les deux tiers des ouvriers d’aujourd’hui ne travaillent plus dans le secteur industriel.

De fait, l’identification des ouvriers aux prolétaires des grands ateliers industriels d’antan relève de la persistance rétinienne d’une gauche nostalgique. Si elle veut renouer avec les ouvriers d’aujourd’hui, il ne lui suffira pas de parler au monde de l’usine ou de faire des gammes sur la réindustrialisation (projet essentiel, mais pour d’autres raisons). Qu’ils soient chauffeurs, cuisiniers ou maçons, la majorité des emplois d’ouvriers se trouve en effet aujourd’hui dans des entreprises de plus petite taille où la socialisation des expériences de travail est moins aisée, les interactions avec les autres catégories plus diversifiées et les syndicats souvent absents. Le sentiment d’appartenance au monde ouvrier s’est d’ailleurs affaibli : au début des années 2010, un quart seulement des ouvriers se considérait encore comme appartenant à la « classe ouvrière ». Celle-ci n’a pas seulement perdu en nombre et en cohérence : elle s’est aussi dépouillée d’une conscience d’elle-même et des grands récits qui lui donnaient forme.

« Classes populaires »: la mutation

 « Classes populaires »: la mutation 

 

Il existe une « incapacité persistante », de la part des partis politiques et notamment de gauche, à comprendre les frontières, les transformations et les divisions d’un monde populaire beaucoup plus divers qu’autrefois, estime le directeur du think tank Terra Nova dans une tribune au « Monde ».

 

Voilà plus de dix ans que la gauche est accusée d’avoir « abandonné les classes populaires ». Ce faisant, elle aurait délibérément brisé son socle électoral historique et organisé sa propre déroute. Ceux qui adhèrent à ce récit prétendent en avoir trouvé la preuve dans la publication, en mai 2011, d’un rapport de Terra Nova sur la stratégie électorale de la gauche qui lui conseillait de rechercher les suffrages des jeunes, des femmes, des diplômés, des minorités et des quartiers populaires plutôt que ceux des ouvriers et des employés.

J’ai, dès mon arrivée à Terra Nova, pris mes distances avec ce rapport, mais la polémique qu’il a suscitée masque, aujourd’hui encore, un fait qui empêche la gauche de renouveler son assise : une incapacité persistante à comprendre les frontières et les transformations du monde populaire. C’est cette difficulté qui était le plus problématique dans l’analyse de Terra Nova, comme chez la plupart de ses contradicteurs, et qui transparaît, aujourd’hui encore, dans l’ensemble des discours politiques.

Commençons par les ouvriers, composante longtemps hégémonique des classes populaires dans l’imaginaire collectif. La tendance des dernières décennies est clairement au déclin : les ouvriers représentent aujourd’hui 20 % de l’emploi total, soit 10 points de moins qu’au début des années 1980 et 20 points de moins qu’à la fin des années 1950. Le monde ouvrier s’éloigne en outre de l’industrie : si les ouvriers qualifiés (fraiseurs, chaudronniers…) n’ont pas trop mal résisté, les ouvriers non qualifiés sont passés, en quarante ans, de près de 30 % de l’emploi ouvrier à 15 % environ. Les deux tiers des ouvriers d’aujourd’hui ne travaillent plus dans le secteur industriel.

De fait, l’identification des ouvriers aux prolétaires des grands ateliers industriels d’antan relève de la persistance rétinienne d’une gauche nostalgique. Si elle veut renouer avec les ouvriers d’aujourd’hui, il ne lui suffira pas de parler au monde de l’usine ou de faire des gammes sur la réindustrialisation (projet essentiel, mais pour d’autres raisons). Qu’ils soient chauffeurs, cuisiniers ou maçons, la majorité des emplois d’ouvriers se trouve en effet aujourd’hui dans des entreprises de plus petite taille où la socialisation des expériences de travail est moins aisée, les interactions avec les autres catégories plus diversifiées et les syndicats souvent absents. Le sentiment d’appartenance au monde ouvrier s’est d’ailleurs affaibli : au début des années 2010, un quart seulement des ouvriers se considérait encore comme appartenant à la « classe ouvrière ». Celle-ci n’a pas seulement perdu en nombre et en cohérence : elle s’est aussi dépouillée d’une conscience d’elle-même et des grands récits qui lui donnaient forme.

La lutte des races comme substitut à la lutte des classes ?

La lutte des races comme substitut à la lutte des classes ?

Les nouveaux avocats de la lutte antiraciste portent la voix d’un militantisme qui a pris « un tournant identitaire » et tend à segmenter les communautés, divisant plus qu’il ne rassemble, juge la ministre de la diversité et de l’égalité des chances Elisabeth Moreno dans une tribune au « Monde ».(Extrait)

 

Des frontons de nos institutions aux manuels scolaires de nos enfants, ces trois mots résonnent toujours avec la même force depuis 1848. Ils sont, comme la Marseillaise les soirs de victoire ou les vers de Victor Hugo les jours de deuil, des boussoles de notre République.

De ces valeurs, piliers de notre idéal universel découle, un principe : toutes les discriminations, quelles qu’elles soient, doivent être combattues. Pourtant, un constat s’impose aujourd’hui : l’universalisme est attaqué de toutes parts. Et avec lui, c’est l’unicité de la République qui s’effrite. Chemin faisant, c’est l’origine même de notre patrie à l’identité multiple que nous abîmons. Cet ensemble de couches qui fait qu’au bout du compte, « nous sommes tous des additionnés », pour reprendre Romain Gary [1914-1980].

En tant que femme noire née au Cap-Vert, produit de l’école républicaine, ces mots résonnent en moi avec un écho particulier. Néanmoins, depuis quelques années, mon « métissage identitaire » est pris en tenaille dans le débat public, malmené par de nouveaux vocables qui se sont invités dans les espaces médiatique, politique et universitaire : « racisé », « pensée décoloniale », « racisme d’Etat », etc. Des mots qui blessent ceux-là mêmes qu’ils sont censés qualifier et qui installent mécaniquement « ceux d’en face » sur le banc des accusés.

« Remplacer la lutte des classes par la lutte des races crée de la discorde à une époque où notre pays a plus que jamais besoin de concorde »

Le remède est pire que le mal. En segmentant les communautés, en essentialisant, en s’érigeant en procureurs permanents, une partie des nouveaux avocats de la lutte antiraciste déchirent le socle universaliste sur lequel repose notre modèle républicain. Résultat, ce nouveau militantisme divise plus qu’il ne rassemble, emprisonne plus qu’il ne libère, ravive des plaies plus qu’il ne les suture.


En remplaçant la lutte des classes par la lutte des races, en cherchant à réécrire le passé sous le tamis du présent, en pratiquant l’indignation sélective et l’excommunication permanente, ce nouveau militantisme crée de la discorde à une époque où notre pays a plus que jamais besoin de concorde. Et bien que les concernés s’en défendent, ce tournant identitaire, maladroitement importé des Etats-Unis et plaqué sur une réalité française tout autre, donne du grain à moudre à une extrême droite que l’on cherche pourtant à contenir.

Nouvelle ENA : 74 classes préparatoires …. pour résoudre la crise des banlieues ?

Nouvelle ENA : 74 classes préparatoires …. pour résoudre la crise des banlieues ?

 

 

 

On peut sérieusement s’interroger sur le sérieux de la stratégie gouvernementale pour gérer la crise économique, sociale et culturelle des banlieues. En effet parmi les mesures envisagées figurent la réforme de l’ENA appelée institut du service public.

 

Grâce à 74 classes prépas qui permettront de faire entrer au maximum sept ou huit élèves à l’ENA par an, on escompte un changement de situation dans les quartiers difficiles.

Créée en 1945 par le général de Gaulle, l’ENA, qui sélectionne 80 élèves par an, était régulièrement critiquée pour sa formation d’élites «hors sol».

 

Début avril, Emmanuel Macron a annoncé sa suppression, pour la remplacer par un Institut du Service public (ISP). Ce qui évidemment ne changera strictement rien. L’ENA nouvelle appellation va donc demeurer et ce n’est pas l’entrée de quelques élèves de quartiers difficiles qui vont changer la donne sociale , économique et culturel des zones en crise.

Covid-19: des classes fermées et moins d’élèves

Covid-19: des classes fermées et moins d’élèves

Le ministère de l’éducation tente de rassurer en indiquant que de l’ordre de 4000 classes étaient fermées lundi sur plus de 500 000. Soit Moins de 1 % des classes d’écoles, collèges et lycées qui seraient fermées en ce début de semaine.  Ce que n’indique pas par contre le ministère , c’est que la participation des élèves s’affaiblit de plus en plus par crainte de contamination dans les familles.

Chaque classe ferme désormais dès qu’un cas de Covid positif est repéré chez un élève, contre trois auparavant.  Le problème  est que les moyens ne sont pas mis en œuvre pour déceler tous les élèves. Or dans la majorité des cas les élèves sont porteurs du virus mais asymptomatiques. Il constitue donc un vecteur de propagation de la pandémie. Ce qui est en jeu derrière la fermeture ou pas des écoles c’est surtout le problème de la garde des enfants. La fermeture des écoles porterait un coup à l’économie du fait que les parents ne pourraient plus travailler. Le débat sanitaire  se heurte la particulièrement à l’enjeu économique

De la « lutte des classes » à la « lutte des races »

De la « lutte des classes » à la « lutte des races »

Le livre du sociologue et de l’historien balaye des siècles de controverses et d’évolutions du concept de race et des « études raciales ». Mais il ne convainc pas pleinement.(Chronique du monde Par Florent Georgesco)

« Race et sciences sociales. Essai sur les usages publics d’une catégorie », de Stéphane Beaud et Gérard Noiriel, Agone, « Epreuves sociales », 422 p., 22 €.

Ces dernières années, peu de livres ont suscité, avant leur sortie, autant de réactions que Race et sciences sociales, du sociologue Stéphane Beaud et de l’historien Gérard Noiriel. La publication d’extraits dans le numéro de janvier du Monde diplomatique a suffi à déchaîner une vague de protestations, beaucoup, comme le philosophe Norman Ajari sur son blog, y voyant une « incompréhension de la race » et « des effets réels du racisme ».

Etait-il trop tôt pour aboutir à une conclusion si tranchée, sans parler du tombereau d’injures et d’absurdes accusations de racisme sur les réseaux sociaux ? De Stéphane Beaud, dont les travaux sur les classes populaires font autorité, et Gérard Noiriel, pionnier de l’histoire de l’immigration en France, il y a lieu d’attendre qu’ils ne se contentent pas, lorsqu’ils portent un regard critique sur l’importance croissante des questions de race dans les sciences sociales, d’alimenter des polémiques sommaires.

De fait, l’objet du livre paraît être de critiquer le concept de race, non parce qu’il serait inadéquat, mais parce qu’il tendrait à devenir hégémonique, et d’ouvrir, à l’inverse, le spectre interprétatif à l’ensemble des « variables » – « appartenance de classe, sexe, situation de génération, couleur de peau, etc. » –, qu’il s’agit de « faire jouer conjointement ».

Sa structure même, composite, témoigne de cette volonté de voir plus large. Analyses de l’émergence de l’idée de race dans les champs politique et savant, récit du tournant des années 1970, qui débouchera dans les années 2000 sur une « institutionnalisation des études raciales », étude de cas : la généalogie du contemporain balaye des siècles de controverses, d’ajustements conceptuels, d’évolution des sociétés et de leurs représentations.

Il était difficile d’aller aussi loin et d’une manière aussi ample dans les soubassements de la question. La promesse d’ouverture du spectre est-elle pour autant tenue ? En réalité, des biais apparaissent bientôt, qui n’ont d’ailleurs rien à voir avec les errances qu’on a attribuées aux auteurs durant la polémique. Ainsi du choix de s’en tenir à la France : s’il est vrai, comme ils le répètent, que l’obsession pour la race est en grande part importée des Etats-Unis, pourquoi ne pas remonter à la source, et étudier les travaux d’auteurs américains ?

14 nouveaux départements classés en rouge

14 nouveaux  départements classés en rouge

vingt-huit départements étaient déjà en rouge : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, les deux départements corses, la Côte-d’Or, le Gard, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, le Loiret, le Nord, le Bas-Rhin, le Rhône, la Sarthe, la Seine-Maritime, le Var, le Vaucluse, les départements d’Ile-de-France, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.

Ils sont rejoints par 14 départements : le Pas-de-Calais, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, l’Ille-et-Vilaine, les Pyrénées-Atlantiques, le Tarn-et-Garonne, les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Ain, le Puy-de-Dôme, la Loire, l’Isère, la Guyane et Mayotte. Ces deux derniers départements, en plus d’être en rouge, sont en état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 octobre.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol