Archive pour le Tag 'Classement'

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Classement universitaire de Shanghai : Paris-Saclay 14e, les autres à la traîne

Classement universitaire de Shanghai : Paris-Saclay 14e, les autres à la traîne

Dans la 18e édition du célèbre classement de Shanghai, publiée ce samedi matin, la France place un établissement dans le top 15 des meilleures universités mondiales. Paris-Saclay, créée l’an passé, décroche pour sa première apparition dans le classement le 14e rang.

« C’est une belle reconnaissance. Il n’y a que quatre pays dans le top 20, les USA, le Royaume-Uni, la France et la Suisse », souligne Alain Sarfati, ancien président de l’Université Paris-Sud et professeur à Paris-Saclay. Cela « concrétise la politique de regroupement conduite ces dernières années ».

Paris-Saclay, sacrée championne mondiale en mathématiques dans le classement thématique de Shanghai dévoilé en juillet, regroupe entre autres des établissements habitués de la classification chinoise comme Paris-Sud, AgroParisTech ou encore Centrale Supélec. Son très bon score récompense cette nouvelle organisation.

Si les regroupements ont propulsé les universités françaises dans le prestigieux « ranking », ils ont aussi fait reculer le nombre d’universités tricolores répertoriées Seuls 17 établissements français sont cette année dans le top 500 et 30 dans le top 1000, contre respectivement 21 et 35 en 2019.

Les envolées de ces nouvelles universités parisiennes s’accompagnent d’un renforcement des scores de certains piliers de l’enseignement supérieur : Sorbonne Université, douze fois répertoriée dans le classement thématique 2020 chinois, gagne cinq places et arrive au 39e rang. L’Université Grenoble-Alpes, entre dans le top 100 pour s’installer au 99e rang. Au final, cinq universités françaises figurent parmi les 100 meilleures premières universités mondiales.

Classement de la corruption dans le monde : la France en baisse et seulement 23e

Classement de la corruption dans le monde : la France en baisse et seulement 23e

 

Dans le classement de la corruption de l’ONG Transparency International La France est à la 23e place et perd 2 places . Marc-André Feffer, président de Transparency France explique pourquoi dans France Info:

 

La France a perdu deux places dans votre classement depuis l’année dernière. Comment expliquez-vous cela ?

Marc-André Feffer : Depuis plusieurs années, un certain nombre de lois sont venues pour lutter contre la corruption, comme la loi de 2013, la loi dite Schiappa, la loi sur la transparence de la vie publique. Ce que l’on constate, c’est que la perception que les milieux économiques ont de la corruption s’est à nouveau un peu dégradée. On sent que la France peut mieux faire et doit mieux faire.

 

Nous avons maintenant les moyens juridiques, nous devons avoir les moyens financiers pour le Parquet national financier, pour la justice, pour l’agence française anti-corruption. Nous militons pour que, dans les grandes collectivités locales, soit mis en place un plan de lutte contre la corruption. Nous souhaitons aussi que le lobbying soit plus transparent. Nous militons aussi pour que les agendas des ministres, des membres des cabinets ministériels et des parlementaires, lorsqu’ils reçoivent des lobbyistes, soient rendus publics. Nous militons également pour que le financement de la vie politique soit revu et que notamment dans le financement des campagnes électorales, un rôle plus important soit donné à la commission de contrôle pour éviter les problèmes, voire les scandales, qui ont eu lieu lors des différentes élections présidentielles. Voilà un bouquet de mesures qui sont à portées de main, mais pour lequel il nous semble que la volonté politique fasse un peu défaut.

Dans votre rapport, vous déplorez qu’un grand nombre de pays montrent peu ou pas de signes d’amélioration dans la lutte contre la corruption. Comment expliquez-vous cela ?

Je crois qu’on a progressé, notamment au niveau de la grande corruption internationale, avec l’adoption de la convention de l’OCDE il y a 20 ans. Maintenant il faut mettre tout cela en œuvre. Au-delà des bonnes paroles et des documents qui ont été signés, il y a une question d’implication. On voit qu’un certain nombre de pays sont impliqués, mais globalement le chemin est long. La population a un rôle à jouer, les journalistes qui dénoncent beaucoup de faits d’opacité et de scandales, et un certain nombre d’organisations non gouvernementales, comme la nôtre, aussi. L’interpellation publique et le travail de fond sont essentiels parce que lorsque ce travail est connu, les électeurs et les populations font pression sur les gouvernements.

Quels pays se sont améliorés ou ont régressé selon votre rapport ?

Certains pays s’améliorent, comme la Grèce, d’autres au contraire régressent un peu, comme le Canada. Ce qu’on peut y voir aussi, comme c’est un indice de perception, c’est que, lorsque dans un pays, il y a un scandale important ou une forte médiatisation liée à des faits de corruption ou d’absence de transparence, il régresse. Ceux qui progressent sont à la fois ceux qui font un travail de fond, et les pays dans lesquels il n’y a pas, au moment où le sondage est fait, une grosse affaire qui vient renforcer l’inquiétude de la population.

 

Si on prend le cas de la France, ça a été le cas en 2013 avec la grande loi qui a fait suite au scandale Cahuzac. On voit bien que de grosses affaires de corruption permettent de faire progresser les choses. Si vous regardez l’affaire qui s’est déroulée à Malte, elle a fini par avoir des conséquences politiques importantes, alors qu’il s’agissait de l’assassinat d’une journaliste qui travaillait sur des faits de corruption.

SCORE COUNTRY/TERRITORY RANK ( note, pays rang)

88 Denmark 1 87 New Zealand 2 85 Finland 3 85 Singapore 3 85 Sweden 3 85 Switzerland 3 84 Norway 7 82 Netherlands 8 81 Canada 9 81 Luxembourg 9 80 Germany 11 80 United Kingdom 11 77 Australia 13 76 Austria 14 76 Hong Kong 14 76 Iceland 14 75 Belgium 17 73 Estonia 18 73 Ireland 18 73 Japan 18 72 France 21 71 United States 22 70 United Arab Emirates 23 70 Uruguay 23 68 Barbados 25 68 Bhutan 25

Personnalité préférée des Français : auberge espagnole ou classement des exilés fiscaux ?

Personnalité préférée des Français : auberge espagnole ou classement des exilés fiscaux ?

 

Catalogue du showbiz, audimat, jeux olympique de la popularité  ? Ou bien classement des quasi retraités et des exilés fiscaux ? C’est un peu tout ça mélangé ce  sondage sur les personnalités préférées des Français. Le pire,  c’est que la personnalité qui serait préférée est un chanteur particulièrement discret et qui ne souhaitait plus figurer dans ce palmarès d’auberge espagnole. Comme quoi la discrétion paye…parfois.  Finalement, une sorte de concours Miss and Mister France. Dommage qu’on n’organise pas le défilé en maillot de bain. Mélenchon à moitié à poil, en slip rouge à coté de Macron en string à fleur de lys, ça ferait de l’audience sur France 2. Plus que l’interview sucre et miel de Delahousse  transformé en Stéphane Bern pour valoriser Napoléon 4.  Notons que prudemment, le JDD grand supporter de Macron a évité le classement des politique. Le JDD indique seulement:

 

« Egalement testés auprès des Français, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’entrent pas dans le Top 50″. C’était aussi mauvais comme score ?

 

Dommage que dans ce palmarès on ait oublié de proposer ce simple héros français qui a arrêté la course folle du terroriste de Nice.

Franck Terrier, qui sur son scooter s’est lancé à la poursuite du camion du terroriste, raconte :

 

« Au bout de 500 m, je freine et je dis à ma femme de descendre. Elle s’accroche à moi, à ma veste. Elle crie. Je lui dis de dégager. Elle descend. Je réaccélère à fond. Je suis focalisé sur la partie arrière du camion. À un moment, il ralentit boulevard Gambetta, je le double par la gauche. Je jette mon scooter sous les roues du camion. Ça ne l’arrête pas. Je cours après. J’arrive à monter sur le marchepied. Je casse la vitre. Je le frappe, encore et encore au visage. Il ne dit rien et braque son pistolet vers moi. Il s’enraye. Je continue à le frapper. Et là, j’entends le coup qui claque. Je ne suis pas touché »

 

Pour la 8e fois, Jean-Jacques Goldman est  donc la personnalité préférée des Français, selon le traditionnel Top 50 réalisé par l’Ifop. Il conserve sa place de numéro 1, qu’il occupait déjà l’an passé. Le chanteur devance Omar Sy (2e) et Dany Boon (qui prend la 3e position à Teddy Riner). Derrière, le numéro 10 des Bleus Kylian Mbappé fait une entrée fulgurante à la 4e place (testé en 2017, il était resté aux portes du Top 50 – lire méthodologie ci-dessous -).

Thomas Pesquet est 5e et Zinedine Zidane 10e. Zizou avait disparu du classement et fait son grand retour, lui qui fut personnalité préférée des Français en 2000. Egalement testés auprès des Français, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’entrent pas dans le Top 50. Les femmes reculent fortement dans le classement puisque, pour la première fois de l’histoire du Top 50, aucune n’est dans le Top 10.

 

 

le bidouillage méthodologique  du Top 50

 

L’enquête a été menée par l’IFOP pour le JDD du 6 au 10 décembre 2018 auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas, questionnaire auto-administré en ligne). 68 noms ont été proposés : les 45 premiers du classement 2017 à l’exception de Charles Aznavour, décédé, 5 personnalités choisies par la rédaction du JDD et 19 par les internautes sur une liste de 60 postulants pendant tout le mois de novembre. Voici les deux questions posées ensuite par l’Ifop : 1. Pour chaque personnalité, merci d’indiquer si vous considérez qu’elle compte et/ou si vous l’aimez bien ou si vous ne l’aimez pas (ou si vous ne la connaissez pas). 2. Parmi les personnalités que vous avez retenues comme étant des personnes qui comptent pour vous ou que vous aimez bien, quelles sont les dix qui comptent le plus pour vous ou que vous aimez le mieux?

 

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TOP 5 des femmes : 1. Sophie Marceau ; 2. Marion Cotillard ; 3. Florence Foresti ; 4. Josiane Balasko ; 5. Alexandra Lamy
TOP 5 des hommes : 1. Jean-Jacques Goldman ; 2. Omar Sy ; 3. Dany Boon ; 4. Soprano ; 5. Jean Reno

 

Classement niveau scolaire PISA: toujours catastrophique pour la France

Classement PISA: toujours catastrophique pour la France

 

d’après le classement PISA qui porte sur 79 pays et qui concerne les élèves de 15 ans la France est en 22e position en lecture, le domaine qui était étudié de manière approfondie pour cette édition 2018, dont les résultats paraissent ce 3 décembre. Avec 493 points, l’Hexagone dépasse légèrement la moyenne des pays participants, proche de l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, la République tchèque et la Slovénie. Avec un noyau dur d’élèves qui ont un niveau très faible en français. De l’ordre de 5 à 10% qui, à 15 ans, ne savent pas déchiffrer facilement un texte simple et en distinguer le message principal. Une proportion qui serait plutôt de 20% d’illettrés selon les chiffres de la Journée de défense et de citoyenneté où sont appelés les jeunes à partir de 16 ans.

Nous sommes tout aussi moyen, loin derrière le peloton de tête des pays asiatiques en maths. Bref, le système scolaire français est tout à la fois peu efficace et très inégalitaire.

 

En France, l’écart de résultat entre les élèves issus d’un milieu favorisé et ceux issus de classes sociales défavorisées est de 107. C’est considérable, et très nettement au-dessus de la différence observée en moyenne dans les autres pays (87 points). Comme si les élèves français étaient coupés en deux planètes. Comme s’ils n’appartenaient, en fin de compte, pas au même système scolaire.

« Les élèves défavorisés ont cinq fois plus de risque de se retrouver en difficulté que les autres, en compréhension de l’écrit », relève Pauline Givord, analyste à l’OCDE qui a codirigé une partie de l’enquête Pisa. Plus inquiétant encore : les jeunes issus de milieux populaires nourrissent peu d’ambitions d’études post-bac, même quand ils sont bons élèves.

Au chapitre des inégalités, il n’y a qu’en Israël et au Luxembourg que les écarts sont encore plus élevés qu’en France. Ce constat alarmant n’est pas nouveau : le creusement des inégalités en France s’est observé entre 2003 et 2012 sans produire de choc significatif dans les politiques publiques. Cependant, « des efforts ont été faits depuis 2012, constate Eric Charbonnier de l’OCDE. Mais il est encore trop tôt pour en mesurer les effets. » Les premiers élèves à avoir bénéficié de la priorité accordée au primaire, et à la création de nouveaux postes d’enseignants, sous le quinquennat de François Hollande, ne seront en effet testés par Pisa que lorsqu’ils seront devenus lycéens… pour l’édition 2024.

Ce sont les jeunes eux-mêmes qui l’affirment, corroborant un constat déjà dressé par leurs enseignants : il y a trop de bruit dans les salles de classe. Un jeune de 15 ans sur deux déclare qu’il y a du chahut ou du désordre dans la plupart des cours, et un quart dans tous les cours! Un niveau inquiétant qui place l’Hexagone très bas dans le tableau des élèves sages. « Il n’y a qu’en Argentine et au Brésil où l’indice du climat de discipline est inférieur à la moyenne observée en France », indique l’étude de l’OCDE.

Le phénomène pénalise surtout les élèves déjà les plus fragiles, puisqu’il s’observe majoritairement dans les établissements les plus en difficulté. Comment le résorber ? En améliorant la formation des enseignants français sur la gestion de classe, répondent les analystes de l’OCDE. Un conseil qui vaut pour la discipline comme pour le niveau en écriture, en maths ou en sciences.

Le classement universités de Shanghai : la France toujours mal classée

 Le classement universités de Shanghai : la France toujours mal classée

 

Ce classement, distingue depuis 2003 les 500 meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde. Pour cette édition 2019, elle publie le classement de 1 000 universités. Le top 10 est identique à l’an dernier, avec 8 universités américaines et 2 britanniques occupant le haut du classement.

Harvard est en tête pour la dix-septième année consécutive, devançant sa compatriote Stanford. L’université britannique Cambridge conserve la troisième place du podium. On trouve ensuite les américaines MIT (4e), Berkeley (5e) et Princeton (6e).

 

Comme en 2018, seules quatre universités non américaines atteignent le top 20 : les britanniques Cambridge, Oxford (7e place) et University College de Londres (15e, + 2 places), tandis que l’Institut fédéral de technologie de Zurich pointe à la 19e place (inchangé).

Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature. Si le cabinet présente ce classement comme « le plus fiable », ces critères sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.

 

Alain Sarfati, président de l’université Paris-Sud, qui se distingue comme la première université française du classement 2019 de Shanghai explique son classement sur France info

 

Est-ce un motif de fierté d’être la première université française de ce classement ? Qu’est-ce que ça vous apporte d’être bien classé ?

Alain Sarfati : C’est un sentiment de fierté bien sûr. Mais il faut prendre tout ça avec beaucoup de recul. Les classements se basent sur un certain nombre de critères qui sont plus ou moins pertinents. Le classement de Shanghai s’appuie sur des données qui sont relativement objectives. Il est plutôt pertinent sur le domaine de la recherche. Il n’a pas vocation à juger la qualité d’une université sur l’ensemble de ses missions, mais sur l’avancée des connaissances, qui est quand même un des points les plus importants pour les universités.

Il y aura des choses à redire, mais en tout cas il y a une certaine pertinence et une cohérence dans ce classement d’une année sur l’autre. Ça nous apporte une visibilité. Qu’on soit d’accord avec les critères ou pas, c’est un classement qui est vu et ausculté par beaucoup de monde.

Lorsqu’il s’agit de choisir une université, les étudiants regardent-ils ce genre de classement ?

Les étudiants internationaux, oui très certainement. Pour les Français, je pense que ça commence à se faire, parce que c’est la force des médias de communiquer sur tel ou tel type de données. En l’occurrence le classement de Shanghai est un classement qui est vu. Je pense que pour les étudiants internationaux et en premier lieu les Chinois, être dans une université bien classée, ça ouvre des portes, ne serait-ce qu’en termes de bourses.

Faut-il se battre pour grimper dans ce classement ? Ou est-ce que la domination anglo-saxonne est inéluctable ?

Je crois qu’il est important de ne pas faire des classements un outil pour notre stratégie. La stratégie de l’université doit se baser sur des éléments au-delà du classement, parce qu’un classement se base sur un certain nombre de critères, et ce ne sont pas forcément les bons. Il faut avoir du recul.

Maintenant il faut regarder ça de façon attentive, ne pas se pénaliser, et il faut que la France apparaisse dans les radars internationaux. Mais si un classement a une trop grande visibilité et qu’il est très clairement basé sur des critères qui ne sont pas les bons, il faudra se battre pour faire évoluer les choses.

Paris-Sud fait partie du regroupement d’établissements d’enseignement supérieur Paris-Saclay. Ces rapprochements sont-ils de nature à favoriser votre poids à l’international ?

Très clairement. Ce regroupement à Saclay n’est pas fait uniquement pour ça, comme parfois je l’entends. Il y a beaucoup d’autres objectifs qui sont bien plus importants. Mais effectivement la transformation de Paris-Sud en Paris-Saclay doit avoir comme conséquence de grimper dans différents classements, et en particulier dans le classement de Shanghai.

 

 

 

Les 10 meilleures universités du monde (en 2019) :

Rang Etablissement
1 Université d’Harvard
2 Université de Stanford
3 Université de Cambridge
4 Massachusetts Institute of Technology
5 Berkeley
6 Université de Princeton
7 Oxford
8 Université Columbia
9 California Institute of Technology
10 Université de Chicago

Le top 10 n’a pas évolué entre 2018 et 2019.

Les universités françaises dans le Top 200 (en 2019) :

Rang Etablissement
37 Université Paris-Sud (Paris 11)
44 Université Sorbonne Université
79 Ecole Normale Supérieure (Paris)
101-150 Aix-Marseille Université
101-150 Université de Grenoble-Alpes
101-150 Université de Strasbourg
101-150 Université Paris Diderot (Paris 7)
151-200 Université de Montpellier
151-200 Université Paris Descartes (Paris 5)

Les universités françaises dans le Top 200 (en 2018) :

Rang Etablissement
36 Université Sorbonne Université
42 Université Paris-Sud (Paris 11)
64 Ecole Normale Supérieure (Paris)
101-150 Aix-Marseille Université
101-150 Université de Strasbourg
101-150 Université Paris Diderot (Paris 7)
151-200 Université Joseph Fourier (Grenoble 1)
151-200 Université Paris Descartes (Paris 5)

Les universités en tête du classement mondial les années précédentes :

Année Etablissement le mieux classé
2018 Université d’Harvard
2017 Université d’Harvard
2016 Université d’Harvard
2015 Université d’Harvard
2014 Université d’Harvard
2013 Université d’Harvard
2012 Université d’Harvard
2011 Université d’Harvard
2010 Université d’Harvard

 

Universités -Classement de Shanghai : la France toujours mal classée

Classement de Shanghai : la France toujours mal classée

 

Ce classement, distingue depuis 2003 les 500 meilleurs établissements d’enseignement supérieur du monde. Pour cette édition 2019, elle publie le classement de 1 000 universités. Le top 10 est identique à l’an dernier, avec 8 universités américaines et 2 britanniques occupant le haut du classement.

Harvard est en tête pour la dix-septième année consécutive, devançant sa compatriote Stanford. L’université britannique Cambridge conserve la troisième place du podium. On trouve ensuite les américaines MIT (4e), Berkeley (5e) et Princeton (6e).

 

Comme en 2018, seules quatre universités non américaines atteignent le top 20 : les britanniques Cambridge, Oxford (7e place) et University College de Londres (15e, + 2 places), tandis que l’Institut fédéral de technologie de Zurich pointe à la 19e place (inchangé).

Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, ou encore le nombre de publications dans les revues Science et Nature. Si le cabinet présente ce classement comme « le plus fiable », ces critères sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.

 

Alain Sarfati, président de l’université Paris-Sud, qui se distingue comme la première université française du classement 2019 de Shanghai explique son classement sur France info

 

Est-ce un motif de fierté d’être la première université française de ce classement ? Qu’est-ce que ça vous apporte d’être bien classé ?

Alain Sarfati : C’est un sentiment de fierté bien sûr. Mais il faut prendre tout ça avec beaucoup de recul. Les classements se basent sur un certain nombre de critères qui sont plus ou moins pertinents. Le classement de Shanghai s’appuie sur des données qui sont relativement objectives. Il est plutôt pertinent sur le domaine de la recherche. Il n’a pas vocation à juger la qualité d’une université sur l’ensemble de ses missions, mais sur l’avancée des connaissances, qui est quand même un des points les plus importants pour les universités.

Il y aura des choses à redire, mais en tout cas il y a une certaine pertinence et une cohérence dans ce classement d’une année sur l’autre. Ça nous apporte une visibilité. Qu’on soit d’accord avec les critères ou pas, c’est un classement qui est vu et ausculté par beaucoup de monde.

Lorsqu’il s’agit de choisir une université, les étudiants regardent-ils ce genre de classement ?

Les étudiants internationaux, oui très certainement. Pour les Français, je pense que ça commence à se faire, parce que c’est la force des médias de communiquer sur tel ou tel type de données. En l’occurrence le classement de Shanghai est un classement qui est vu. Je pense que pour les étudiants internationaux et en premier lieu les Chinois, être dans une université bien classée, ça ouvre des portes, ne serait-ce qu’en termes de bourses.

Faut-il se battre pour grimper dans ce classement ? Ou est-ce que la domination anglo-saxonne est inéluctable ?

Je crois qu’il est important de ne pas faire des classements un outil pour notre stratégie. La stratégie de l’université doit se baser sur des éléments au-delà du classement, parce qu’un classement se base sur un certain nombre de critères, et ce ne sont pas forcément les bons. Il faut avoir du recul.

Maintenant il faut regarder ça de façon attentive, ne pas se pénaliser, et il faut que la France apparaisse dans les radars internationaux. Mais si un classement a une trop grande visibilité et qu’il est très clairement basé sur des critères qui ne sont pas les bons, il faudra se battre pour faire évoluer les choses.

Paris-Sud fait partie du regroupement d’établissements d’enseignement supérieur Paris-Saclay. Ces rapprochements sont-ils de nature à favoriser votre poids à l’international ?

Très clairement. Ce regroupement à Saclay n’est pas fait uniquement pour ça, comme parfois je l’entends. Il y a beaucoup d’autres objectifs qui sont bien plus importants. Mais effectivement la transformation de Paris-Sud en Paris-Saclay doit avoir comme conséquence de grimper dans différents classements, et en particulier dans le classement de Shanghai.

 

La France, Macron   et l’Afrique : la grande hypocrisie

 

 Macron a rendu hommage aux héros africains de 1944 en Provence. C’était évidemment nécessaire mais bien insuffisant voir même assez hypocrite. On le sait, les Africains et les indigènes en général ont payé un lourd tribut aux guerres de 39 45 et surtout de 14-18. . Pire, la plupart de ceux qui ont été incorporés dans la Grande guerre de 14 18 l’ont été de force malheureusement ces soldats n’ont pas ensuite été récompensés puisqu’ils ont même été privés de leurs droits en matière de primes et de pension. La France a d’ailleurs été condamnée par les instances juridiques internationales pour cette discrimination. Ce n’est qu’à partir de 2007 que la situation a été régularisée. Autant dire que la plupart des Africains bénéficiaires était déjà morts.  La seconde critique qu’on peut adresser à la France, c’est qu’elle s’est montrée bien incapable de contribuer au développement de l’Afrique en installant une situation de post colonisation avec la France Afrique en soutenant le plus souvent des chefs d’État corrompus et en favorisant seulement les investissements de multinationales françaises. Par contre,  les politiques de développement bureaucratique ont rarement atteint le terrain. Souvent les fonds se sont perdus dans les sables des grandes superstructures de coopération et dans les poches des dirigeants africains sans parler des retours financiers pour assurer les campagnes électorales des présidents français. Bref,  la politique française a été tellement inefficace que la place a été prise en Afrique par d’autres pays notamment par la Chine qui de façon encore plus scandaleuse que la France pille  les ressources du continent. Certes les Africains eux-mêmes ont leur responsabilité dans le sous-développement du fait de l’instabilité politique, parfois des conflits aussi malheureusement de la concussion érigée en pratique générale. Pourtant la France avec notamment le soutien de l’Europe aurait pu décider depuis longtemps un véritable plan Marshall pour développer l’Afrique en même temps pour éviter la contamination par le radicalisme islamique et pour réguler l’immigration.  Une nouvelle fois s’est contenté de mots vis-à-vis des africains “Nous n’oublierons jamais rien ni personne”, a-t-il dit en lançant un plaidoyer pour la cohabitation entre les Français et ceux sans lesquels la France n’aurait pas retrouvé sa place dans le monde après l’épisode de la collaboration avec les nazis.

 

 

 

Les 10 meilleures universités du monde (en 2019) :

Rang Etablissement
1 Université d’Harvard
2 Université de Stanford
3 Université de Cambridge
4 Massachusetts Institute of Technology
5 Berkeley
6 Université de Princeton
7 Oxford
8 Université Columbia
9 California Institute of Technology
10 Université de Chicago

Le top 10 n’a pas évolué entre 2018 et 2019.

Les universités françaises dans le Top 200 (en 2019) :

Rang Etablissement
37 Université Paris-Sud (Paris 11)
44 Université Sorbonne Université
79 Ecole Normale Supérieure (Paris)
101-150 Aix-Marseille Université
101-150 Université de Grenoble-Alpes
101-150 Université de Strasbourg
101-150 Université Paris Diderot (Paris 7)
151-200 Université de Montpellier
151-200 Université Paris Descartes (Paris 5)

Les universités françaises dans le Top 200 (en 2018) :

Rang Etablissement
36 Université Sorbonne Université
42 Université Paris-Sud (Paris 11)
64 Ecole Normale Supérieure (Paris)
101-150 Aix-Marseille Université
101-150 Université de Strasbourg
101-150 Université Paris Diderot (Paris 7)
151-200 Université Joseph Fourier (Grenoble 1)
151-200 Université Paris Descartes (Paris 5)

Les universités en tête du classement mondial les années précédentes :

Année Etablissement le mieux classé
2018 Université d’Harvard
2017 Université d’Harvard
2016 Université d’Harvard
2015 Université d’Harvard
2014 Université d’Harvard
2013 Université d’Harvard
2012 Université d’Harvard
2011 Université d’Harvard
2010 Université d’Harvard

 

Classement de Shanghai : la France toujours mal classée

Classement de Shanghai : la France toujours mal classée

Alain Sarfati, président de l’université Paris-Sud, qui se distingue comme la première université française du classement 2019 de Shanghai explique son classement sur France info

 

Est-ce un motif de fierté d’être la première université française de ce classement ? Qu’est-ce que ça vous apporte d’être bien classé ?

Alain Sarfati : C’est un sentiment de fierté bien sûr. Mais il faut prendre tout ça avec beaucoup de recul. Les classements se basent sur un certain nombre de critères qui sont plus ou moins pertinents. Le classement de Shanghai s’appuie sur des données qui sont relativement objectives. Il est plutôt pertinent sur le domaine de la recherche. Il n’a pas vocation à juger la qualité d’une université sur l’ensemble de ses missions, mais sur l’avancée des connaissances, qui est quand même un des points les plus importants pour les universités.

Il y aura des choses à redire, mais en tout cas il y a une certaine pertinence et une cohérence dans ce classement d’une année sur l’autre. Ça nous apporte une visibilité. Qu’on soit d’accord avec les critères ou pas, c’est un classement qui est vu et ausculté par beaucoup de monde.

Lorsqu’il s’agit de choisir une université, les étudiants regardent-ils ce genre de classement ?

Les étudiants internationaux, oui très certainement. Pour les Français, je pense que ça commence à se faire, parce que c’est la force des médias de communiquer sur tel ou tel type de données. En l’occurrence le classement de Shanghai est un classement qui est vu. Je pense que pour les étudiants internationaux et en premier lieu les Chinois, être dans une université bien classée, ça ouvre des portes, ne serait-ce qu’en termes de bourses.

Faut-il se battre pour grimper dans ce classement ? Ou est-ce que la domination anglo-saxonne est inéluctable ?

Je crois qu’il est important de ne pas faire des classements un outil pour notre stratégie. La stratégie de l’université doit se baser sur des éléments au-delà du classement, parce qu’un classement se base sur un certain nombre de critères, et ce ne sont pas forcément les bons. Il faut avoir du recul.

Maintenant il faut regarder ça de façon attentive, ne pas se pénaliser, et il faut que la France apparaisse dans les radars internationaux. Mais si un classement a une trop grande visibilité et qu’il est très clairement basé sur des critères qui ne sont pas les bons, il faudra se battre pour faire évoluer les choses.

Paris-Sud fait partie du regroupement d’établissements d’enseignement supérieur Paris-Saclay. Ces rapprochements sont-ils de nature à favoriser votre poids à l’international ?

Très clairement. Ce regroupement à Saclay n’est pas fait uniquement pour ça, comme parfois je l’entends. Il y a beaucoup d’autres objectifs qui sont bien plus importants. Mais effectivement la transformation de Paris-Sud en Paris-Saclay doit avoir comme conséquence de grimper dans différents classements, et en particulier dans le classement de Shanghai.

Classement environnement Business : la France recule

Classement environnement Business : la France recule

La France recule à la 29ème place dance ce classement de la Banque Mondiale., elle a cédé deux rangs. Ce n’est pas faute d’avoir mis en place des réformes facilitant la vie des entreprises. La Banque mondiale se félicite ainsi de l’abaissement de la redevance pour la création de bureaux dans la loi de finance rectificative de décembre 2015. Egalement à l’actif de la France, la réforme du printemps 2016 des prud’hommes, l’ouverture des magasins le dimanche dans les zones touristiques et l’extension des horaires nocturnes sont également salués. En revanche, la Banque reproche « un renchérissement du transfert de la propriété ». Si l’Hexagone est loin derrière d’autres pays européens comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne, il devance néanmoins l’Espagne, l’Italie ou la Belgique. Selon les critères retenus, la France conserve sa première place pour la facilité d’exportation et d’importation à partir de son territoire. Elle a raccourci de 4 à 3,5 jours le délai nécessaire pour démarrer une activité. Il en faut plus de 5 aux Etats-Unis, plus de 10 en Allemagne et près de 30 en Chine. Le temps de construction d’un hangar est encore long puisqu’il faut 183 jours contre 64 au Danemark, 93 en Nouvelle- Zélande mais 227 en Italie et 244 en Chine. Il faut, en moyenne, 71 jours pour être raccordé au réseau électrique, alors que 28 sont nécessaires en Allemagne, mais près de 90 aux Etats-Unis et 143 en Chine.

Classement universités : la France se maintient péniblement

Classement  universités : la France se maintient péniblement

Avec 20 universités classées parmi les 500 premières, la France reste à la sixième position du classement de Shanghai publié mardi, une liste encore largement dominée par les Etats-Unis qui placent seize établissements dans les vingt premiers. L’université Pierre-et-Marie Curie, à Paris, classée 40e, est le premier établissement français, juste devant l’Université Paris-Sud qui gagne cinq places. « Cette stabilité d’ensemble combinée à des progressions individuelles significatives témoigne de la solidité de la position des universités françaises, qui ont su s’affirmer face à une concurrence internationale devenue de plus en plus forte au cours des dix dernières années », a commenté Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, dans un communiqué. Malgré l’élection de Donald Trump, qui a éveillé les inquiétudes de la communauté scientifiques et notamment des spécialistes du climat, les universités américaines continuent de truster le haut du classement qu’Harvard, dans le Massachusetts, et Stanford, près de San Francisco, dominent. Parmi les quinze premiers établissements, il n’y a guère que les Britanniques Cambridge (3e) et Oxford (7e) qui parviennent à se faire une place.  Les universités françaises se maintiennent péniblement dans la dernière édition du classement de Shanghai. Avec 20 universités dans le top 500 et 3 établissements dans le top 100, la France stagne à la sixième position des pays qui placent le plus d’universités dans le prestigieux classement. Sans surprise, les universités américaines monopolisent les premières places. Les États-Unis comptent 16 universités dans le top 20 mondial, et 48 établissements dans les 100 meilleurs. L’université Pierre-et-Marie Curie, à Paris, classée 40e, reste le premier établissement français malgré sa chute d’une place, juste devant l’Université Paris-Sud (41e) qui au contraire gagne cinq places. Troisième et dernière université française du top 100, l’école normale supérieure de Paris (ENS) se place en 69ème position, après un bond de 18 places par rapport à l’édition 2016.A noter.  La sortie de deux universités du classement global par rapport à 2016. Les universités Paris-Sorbonne et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, qui avaient fait leur apparition dans la tranche 401-500 l’année dernière, sortent du classement cette année.  Dans le top 10, on retrouve les plus grands noms de l’enseignement supérieur mondial comme les américaines MIT, Berkeley, Princeton, la britannique Oxford ou encore Columbia. Avec seize établissements parmi le top 20 et quarante-huit dans le top 100, les États-Unis confirment leur supériorité mondiale. Le classement de Shanghai, publié tous les ans depuis 2003 par l’université de Jiao Tong, est l’un des cinq classements internationaux de référence. Il prend notamment en compte les publications dans la presse scientifique et le nombre de prix Nobel diplômés des établissements

Classement mondial des meilleurs pays du monde : la France perd une place

Classement mondial des meilleurs pays du monde : la France perd une place

D’après le classement du  magazine américain US News & World Report, la France vient en neuvième position et perd une place. Un classement qui intègre différents critères : citoyenneté, influence culturelle, entrepreneuriat, héritage, mobilité, ouverture sur les affaires, puissance et qualité de vie. Des données pondérées par des indicateurs macro-économiques comme le PIB par tête en parité de pouvoir d’achat par exemple.  Classée 8ème en 2016, la France perd une petite place dans l’édition 2017 du « Best Countries Ranking » et se retrouve 9ème avec une note moyenne de 8,8/10. Si US News reconnaît que la France est un pays influent avec une économie puissante, il estime aussi que ses gouvernants ont plusieurs challenges à relever avec la montée du terrorisme, l’attitude négative à l’égard de l’islam et de l’immigration, une croissance ralentie et un chômage important. »

Top 10 des meilleurs pays du monde en 2017:

1. Suisse (10/10) – PIB: 701 milliards de dollars. 8,3 millions d’habitants. PIB par habitant (parité de pouvoir d’achat): 58.647 dollars

2. Canada (9,7/10) – PIB: 1.800 milliards de dollars. 35,9 millions d’habitants. PIB par habitant: 45.602 dollars.

3. Royaume-Uni (9,6/10) – 3.000 milliards de dollars. 65,1 millions d’habitants. PIB par habitant: 41.499 dollars.

4. Allemagne (9,5/10) – 3.900 milliards de dollars. 81,4 millions d’habitants. PIB par habitant: 46.974 dollars.

5. Japon (9,5/10) – 4.600 milliards de dollars. 127 millions d’habitants. PIB par habitant: 38.142 dollars.

6. Suède (9,4/10) – 571,1 milliards de dollars. 9,8 millions d’habitants. PIB par habitant: 48.199 dollars.

7. Etats-Unis (9,3/10) – 17.400 milliards de dollars. 321,4 millions d’habitants. PIB par habitant: 56.084 dollars.

8. Australie (9,3/10) – 1.500 milliards de dollars. 23,8 millions d’habitants. PIB par habitant: 47.644 dollars.

9. France (8,8/10) – 2.800 milliards de dollars. 66,8 millions d’habitants. PIB par habitant: 41.476 dollars.

10. Norvège (8,7/10) – 499 milliards de dollars. 5,2 millions d’habitants. PIB par habitant: 68.592 dollars.

 

Classement culture financière: les Français derniers !

 

 

Pas étonnant que les finances du pays soient aussi catastrophiques, les Français peuvent gober n’importe quelle orientation démagogique. Dernier avatar : le revenu universel. En cause l’incompétence des Français en matière de finances aussi bien en gestion des dépenses personnelles, crédit, épargne notamment trois critère pur juger la culture financière ; résultat de l’étude Allianz en Europe : les Français sont bons derniers.  Dans le détail, seuls 48% des Français ont répondu correctement aux questions liées aux mécanismes basiques de la finance (inflation, taux d’intérêt), et 9% seulement ont été en mesure d’identifier les bonnes réponses lorsqu’ils ont été interrogés sur les concepts relatifs aux risques financiers. Si le risque de longévité lié à l’allongement de l’espérance de vie pose moins de problèmes (62% des personnes sondées ont su choisir le produit financier qui les protège le mieux face à ce risque), les notions de « relation risque/rendement », de « diversification du risque » ou encore de « risque de liquidité » sont bien moins maîtrisées. Ainsi, 6% des participants ont su répondre correctement aux trois scénarios inspirés de la vie réelle tandis qu’un quart d’entre eux n’ont pas été en mesure de donner une bonne réponse en choisissant le bon produit financier. Ces résultats ne sont finalement pas si surprenants. D’après un sondage IFOP réalisé pour le compte du ministère de l’Économie et des Finances en septembre 2016, 85% des Français n’avaient jamais bénéficié d’enseignements d’éducation budgétaire et financière. 43% d’entre eux ont pourtant déjà ressenti au cours de leur vie le besoin de recevoir ce type d’enseignements et 78% souhaitent que l’éducation financière soit enseignée à l’école. Si la France fait figure de mauvaise élève, derrière le Portugal et l’Italie, en matière de culture financière, ce sont les Autrichiens, les Allemands et les Suisses qui s’en sortent le mieux. Mais globalement, des lacunes persistent au niveau européen puisque le pourcentage de réponses correctes aujourd’hui est sensiblement le même qu’il y a dix ans à l’échelle du continent. Aussi, les femmes semblent être distancées par les hommes dans ce domaine et notamment sur les questions relatives au risque tandis que les moins de 35 ans sont ceux qui s’y connaissent le moins en finance.  À cet égard, l’étude Allianz estime que ces lacunes sont inquiétantes. Sans vouloir faire des citoyens européens des experts de la finance, elle insiste sur “l’importance d’avoir, a minima, des bases de culture financière” pour prendre des décisions avisées dans ce domaine.

Classement des personnalités : Macron en tête, Fillon en baisse

Classement des personnalités : Macron en tête, Fillon en baisse

 

 

Emmanuel Macron  confirme qu’il est bien la personnalité politique la plus populaire. Par contre Fillon connaît une baisse de cinq points à 35 % tandis que Macron  enregistre 44 %. De quoi évidemment inquiéter les principaux candidats en 2017 d’autant que Macron  obtient des soutiens dans l’ensemble du spectre politique de la gauche à la droite y compris chez des sympathisants du front national. En cause sans doute, d’abord sa jeunesse puisqu’il n’a que 39 ans soit 10 à 20 ans de moins que les principaux candidats. Au delà de l’âge, Macron  se caractérise aussi par la nouveauté de sa démarche. Il n’appartient en effet à aucun parti politique classique et a réussi en quelques mois à construire de toutes pièces une organisation qui normalement demande des années de travail voire des dizaines d’années  avant d’être opérationnelle. Dernier élément son positionnement politique. Ni de droite, ni de gauche, Macron tente de faire la synthèse entre la nécessaire modernisation économique et le maintien d’un système social auquel les Français sont attachés. L’originalité d’Emmanuel  Macron, c’est de sortir du vieux clivage droite gauche qui dans la pratique du pouvoir demeure d’ailleurs assez virtuel et souvent contredit par les faits. Emmanuel Macron reste donc  la personnalité politique que les Français de droite comme de gauche souhaitent le plus voir jouer un rôle majeur à l’avenir, loin devant François Fillon, selon l’observatoire BVA pour Orange et La Tribune, publié vendredi. Avec 44% de bonnes opinions, l’ancien ministre de l’Economie survole cette enquête, comme cela était déjà le cas lors de la précédente vague en novembre (45%).  Le fondateur du mouvement « En Marche » obtient de bons scores aussi bien auprès des sympathisants PS (50%, quatrième position) que LR (50%, cinquième position). Il est très apprécié des sympathisants de l’UDI et du MoDem (78%, première position). L’ancien ministre convainc même une partie des sympathisants du Front national, dont 31% souhaitent qu’il ait davantage d’influence à l’avenir. Deuxième du classement des personnalités dont les sondés souhaitent qu’elles aient davantage d’influence dans la vie politique française, François Fillon est à 35%. Le candidat de la droite à l’élection présidentielle enregistre une baisse de cinq points en deux mois. L’enquête BVA a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.210 Français âgés de 18 ans et plus recrutés par téléphone puis interrogés par Internet les 3 et 4 janvier.

Classement mondial Universités : la France recule

Classement mondial Universités : la France recule

Déjà mal placée, la France recule encore au palmarès des universités. Les universités américaines continuent de caracoler en tête du classement alors qu’Harvard conserve sa première place pour la 14e année consécutive.  Harvard conserve sa place de numéro 1. Pour la 14e année consécutive, l’université américaine s’est classée sur la plus haute marche de ce classement des 500 meilleurs établissements du monde réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Rankink Consultancy. Et autant dire que les universités américaines dominent ce classement haut la main. Stanford, déjà deuxième l’an dernier, et Berkeley, qui gagne une place, complète ce podium.  Encore mieux, les universités américaines trustent seize des vingt premières places. Le premier établissement non-américain, l’université britannique de Cambridge arrive 4e. Elle grimpe d’une place par rapport à 2015 alors que le MIT (5e) et Princeton (6e) suivent derrière. L’université d’Oxford prend la 7e place (+13), l’Université College de Londres la 17e (+1), l’Institut fédéral de technologie de Zurich la 19e place (+1) alors que la 20e place est occupée par un établissement asiatique avec l’Université de Tokyo (+1). Du côté des Français, il faut descendre à la 39e place pour voir le premier représentant tricolore : l’Université Pierre et Marie Curie. Malgré un léger recul par rapport au précédent classement de Shanghai, la France classe trois établissements parmi les cent meilleurs du monde alors que Paris-Sud arrive à la 46e position et l’École normale supérieure à la 87e.  L’université d’Aix-Marseille, de Strasbourg et de Paris-Diderot se classent entre la 100e et la 150e place.  Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1.200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans « Science » et « Nature ». Si le cabinet décrit ce classement comme « le plus fiable », ses critères tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant entre autres les sciences humaines et sociales, sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.

(Avec AFP)

Compétitivité mondiale: la France au 100 e rang !

Compétitivité : la France au 100 e rang au  classement mondial

 

Heureusement comprend des critères discutables pour mesurer la compétitivité d’un pays dans le classement du forum économique mondial de Davos, sinon la France ce retrouverait autour de la 100 position. Grâce à ce mélange de critères douteux,  la France obtient cependant la 22e sur 140, dans le classement du Forum économique mondial. Pourtant les critères les plus significatifs en matière de compétitivité font apparaître que la France se situe :

- au 115e rang pour le poids de la réglementation,

- au 116e rang pour les relations entre partenaires sociaux,

- au 122e rang pour l’incitation fiscale au travail,

- au 127e rang pour la souplesse de l’embauche et du licenciement,

- au 132e rang pour le poids de la fiscalité.

Pourtant la France est en progrès! Elle  a gagné une place dans le classement mondial de la compétitivité, publié ce mercredi par le Forum économique mondial (WEF, selon l’acronyme anglais), l’organisateur du forum de Davos. Pour cette onzième édition de ce palmarès, l’Hexagone se hisse ainsi à la 22e place sur 140. La Suisse occupe la première marche du podium, pour la septième année consécutive, suivie de Singapour, des États-Unis et de l’Allemagne. La compétitivité de chacun des 140 pays est notée à partir de l’évaluation d’une centaine de critères regroupés en «douze piliers»: institutions, infrastructures, indicateurs macroéconomiques, santé, éducation et formation, efficacité du marché du travail, développement technologique ou encore innovation. Les experts du WEF saluent l’effort réformateur de la France, qui est citée aux côtés de l’Irlande, du Portugal et de l’Italie (laquelle a grimpé de six places, au 43e rang) parmi les pays européens à avoir amélioré la concurrence et l’efficacité de leur marché du travail. Paris a amélioré l’efficacité de ses services publics et même sa fiscalité, considère le WEF. Dans le détail, le classement de la France est extrêmement varié selon les indicateurs mesurés.

Côté bons points, elle obtient:

- la 4e place pour l’équipement de la population en internet fixe,

- la 6e pour ses infrastructures ferroviaires,

- la 10e pour l’ensemble de ses infrastructures

- la 11e pour la qualité de ses écoles de commerce.

Classement mondial des villes : Paris chute

Classement mondial des villes : Paris chute

d’après le dernier classement de The Economist intelligence unit, la division recherches du célèbre magazine britannique, qui vient d’établir la dernière version de son palmarès 2015 des villes où il fait le mieux vivre  Paris chute lourdement, perdant pas moins de 12 places dans classement mondial: elle figurait au 17e rang en 2014, elle n’est plus que  29e cette année.  Ce plongeon la rétrograde également dans le palmarès européen. Elle est désormais la 15e ville la plus agréable du vieux continent, juste devant Lyon (16e). Les raisons de cette sévère rétrogradation sont relativement logiques. The Economist intelligence unit se base sur plusieurs critères dont cinq majeures (stabilité politique et sécuritaire, qualité de l’éducation, qualité du système de santé, culture et cadre de vie, qualité des infrastructures).  Or l’un des critères ayant trait la stabilité est notamment le niveau des menaces terroristes. Avec les attentats de janvier dernier, Paris a naturellement vu sa cote diminuer. « Les fusillades terroristes en France et en Tunisie et les actions perpétrées par l’Etat islamique dans le Moyen-Orient ont renforcé la menace terroriste dans de nombreux pays souligne d’ailleurs The Economist intelligence unit dans son communiqué.  Maigre consolation: Paris n’est pas la seule ville à dégringoler. Stockholm subit le même sort. La capitale de la Suède perd 9 places.  Au classement général, Melbourne reste en tête devançant Vienne, Vancouver, Toronto; Adelaïde et Calgary, toutes deux ex-aequo à la cinquième place. Sur le seul continent européen, Vienne remporte haut la main une nouvelle médaille d’or, devant Zurich et Helsinki.  A noter par ailleurs quand dans le top 20 des villes européennes, 8 sont de culture germanique (Vienne, Zurich, Luxembourg, Hambourg, Francfort, Berlin, Munich, Dusseldorf,), selon le décompte fait par Business Insider.

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