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«La Convention citoyenne: un grand gaspillage»

 «La Convention citoyenne: un grand gaspillage»

Dans le Figaro Guillaume Bullier consultant, et secrétaire général des Affranchis – Students For Liberty France. Estime que cette convention aboutit à un grand gaspillage inutile.


« Si le sujet était la lutte contre le changement climatique et la préservation du pouvoir d’achat, alors la copie remise par la convention citoyenne pour le climat ne mérite pas la moyenne. Les 150 propositions formulées par la convention mèneraient à la mise en place d’une grande usine à gaz… à effets de serre. Lorsque ces mesures ne conduisent pas à davantage d’émissions de CO2, elles font preuve d’une grande inefficacité, engendrant un coût disproportionné pour chaque tonne de CO2 évitée.

L’écologie se doit de rechercher une utilisation optimale des ressources, maximisant l’utilité produite tout en minimisant les pollutions. C’est justement ce que permet le marché, pour peu que les conséquences du changement climatique et les dommages environnementaux soient bien pris en compte dans le système de prix.

Ce retour en force de la planification économique, prônée par les politiques et par la convention citoyenne, conduit à l’instauration d’une multitude de biais dans l’allocation de ces ressources, et à de mauvaises incitations pour les acteurs économiques. En faisant payer par le contribuable de nombreuses consommations dites «vertes», on incite le consommateur à acheter des produits et des services à l’empreinte écologique non nulle, qu’il n’aurait pas achetés s’il avait dû s’acquitter lui-même de la totalité de leur coût. Cela signifie que la valeur du produit pour le consommateur est inférieure à son coût en ressources. Comment peut-on à la fois appeler à une baisse de la consommation et, en même temps, vouloir subventionner de très nombreux achats?

Parmi les dépenses proposées les plus injustes, on trouve l’idée d’attribuer des subventions aux entreprises dont la trajectoire carbone est nettement décroissante.

L’intervention accrue de l’État dans l’économie, à travers des mécanismes de subventions, d’achats publics, d’interdictions ou de contraintes, ne fait que renforcer un phénomène pourtant décrié: le capitalisme de connivence. Les subventions et la plupart des réglementations conduisent en effet à accorder un privilège à certaines entreprises au détriment des autres acteurs du marché. Au côté des entreprises perdantes, les consommateurs et les contribuables se trouvent toujours parmi les lésés. À l’annonce des propositions de la convention citoyenne pour le climat, nombreux sont les lobbyistes à l’affût, qui vont chercher à capter la plus grande part de ce gâteau qui semble aujourd’hui leur être servi sur un plateau.

Parmi les dépenses proposées les plus injustes, on trouve l’idée d’attribuer des subventions aux entreprises dont la trajectoire carbone est nettement décroissante. Cette idée privilégie les entreprises ayant aujourd’hui une forte empreinte carbone, au détriment de celles ayant déjà fait des efforts et n’ayant guère de marges de progression. On retrouve également l’idée de moduler la TVA en fonction de la distance parcourue par les produits. C’est oublier que l’empreinte carbone ne dépend pas simplement de la distance parcourue: une production centralisée et un transport groupé permet bien souvent la réalisation d’importantes économies d’échelles en matière d’émissions de CO2.

Aucun politique, aucun fonctionnaire et aucun groupe de citoyens (aussi nombreux soient-ils) n’a, ni la légitimité, ni l‘omniscience nécessaires pour décider de ce qui doit être consommé ou non et de ce qui va ou non dans le sens de l’intérêt général. Le rôle de l’État doit se résumer à faire respecter le principe de pollueur-payeur. Les acteurs économiques sont les mieux placés pour savoir ce dont ils ont besoin, et pour faire des choix efficaces, à la condition qu’il leur soit demandé une compensation financière pour chaque émission de gaz à effet de serre.

La mise en place d’un prix du carbone, à la hauteur des conséquences du changement climatique, est la seule mesure nécessaire et suffisante permettant l’atteinte d’un optimum pour le bien-être des individus et la préservation de notre environnement.

Du fait du recours au nucléaire, l’empreinte carbone du français moyen n’est que de 12 tonnes de CO2/an, contre 15 pour la moyenne européenne.

Pour éviter une révolte fiscale telle que celle connue lors de la crise des gilets jaunes, il est indispensable que les recette de la «taxe carbone» ne soient pas dilapidées au travers de subventions, mais qu’elles retournent aux citoyens: soit par la baisse de la fiscalité sur le travail, soit par la distribution d’un «dividende carbone». Ce mécanisme de dividende carbone permet à la taxe carbone d’être neutre pour le consommateur moyen, tout en l’incitant à réduire son empreinte écologique. Les classes populaires, dont l’empreinte écologique totale est plus faible, seraient des bénéficiaires nets de ce mécanisme.

Pour être juste, ce prix doit être universel et s’appliquer de manière uniforme pour toutes les émissions de gaz à effet de serre, quel qu’en soit l’émetteur, quel qu’en soit le secteur et le lieu de production. Le prix carbone doit donc s’appliquer également au secteur aérien et aux importations. L’Union européenne est à ce titre une très bonne échelle pour une mise en place rapide de ce mécanisme sur son territoire et à ses frontières, comme le proposent notamment les économistes Éric Chaney et Maxime Sbaihi.

Du fait du recours au nucléaire, l’empreinte carbone du Français moyen n’est que de 12 tonnes de CO2/an, contre 15 pour la moyenne européenne. Avec un prix du carbone de 100€ par tonne de CO2, le mécanisme rapporterait 313€ par an au français moyen. En plus d’être socialement juste, ce mécanisme a l’avantage d’être suffisant pour réorienter l’économie, et d’être optimal dans la lutte contre le changement climatique. Il ne nécessite pas d’y ajouter une accumulation de mesures d’apprenti-sorciers. Soit une activité est rentable en présence d’un prix du carbone, et elle n’a donc pas besoin de subvention. Soit elle n’est pas rentable et, dans ce cas, elle ne mérite pas de subvention. »

Convention citoyenne: Un catalogue de bons sentiments

Convention citoyenne: Un catalogue de bons sentiments

 

Les quelque 150 propositions, marquées économiquement à gauche, ont un air de déjà-vu. Que l’on pense à la proposition de réduction du temps de travail hebdomadaire à 28h - finalement non retenue -, à l’augmentation du SMIC, à la taxation des dividendes, etc. «Déception face aux résultats de la prétendue convention citoyenne : reprise de la vulgate du lobby écologiste, (…) ignorance de l’économie, absence totale de légitimité. Le tirage au sort confirmé comme imposture démocratique!», attaque sur Twitter le sénateur LR Philippe Bas, président de la commission des Lois.

Beaucoup d’autres propositions forment ensemble une vaste liste d’interdictions ou du moins de limitations : interdiction de la vente des véhicules les plus polluants, de certaines publicités, des enseignes lumineuses, des terrasses chauffées dans les bars et restaurants, limitation de l’autoroute à 110 km/h. C’est le retour de l’écologie punitive, déclarent certains, d’aucuns plaisantant à propos des «Khmers verts». «La convention citoyenne s’annonçait comme une remarquable usine à taxes, interdictions et autres projets soviétoïdes repeints en vert. Sa production dépasse toutes les espérances», tacle par exemple Olivier Babeau, président du think tank Institut Sapiens, marqué à droite.

Sur France Info, les propositions sont aussi étrillées par un avocat reconnu en droit de l’environnement, Maître Nicolas Gossement, qui a participé en 2007 au Grenelle de l’environnement en tant que porte-parole du réseau associatif France Nature environnement. «Ce rapport, il aurait pu avoir pour titre ‘Demain, on rase gratis’. C’est une compilation des idées généreuses qui existent depuis 20 ans», estime l’avocat, qui ajoute : «On pouvait s’attendre à un rapport de citoyens. Par bien des aspects, c’est un rapport d’experts : il est évident qu’énormément de propositions n’ont pas été élaborées que par les citoyens. Le message des organisateurs est de dire qu’ils ont eu l’appui d’experts qualifiés (…) On aurait aimé un peu plus d’imprudence de la part de citoyens. Quand on demande des notes à l’administration de l’État pour savoir quelles mesures on peut prendre, on obtient cela».

Le spécialiste du droit de l’environnement note aussi des angles morts. Ainsi, la Convention ne se prononce pas vraiment sur l’idée d’une «taxe carbone». «La quasi-totalité des sujets qui fâchent a été mise de côté», note Maître Gossement. Rien, par exemple, sur le nucléaire, qui fournit pourtant 70% de la production française d’électricité. Que l’on soit «pour» ou «contre», cet oubli est étonnant. À l’inverse, certaines propositions nouvelles, peu précises, existent déjà… «La rénovation des bâtiments, c’est dans deux lois récentes. Ce n’est pas du tout nouveau, je n’ai pas vu de grande différence, hormis le fait qu’on repousse l’échéance à 2040. Ils auraient dû préciser ce qui existe, ce qu’on va modifier, et comment c’est modifiable», poursuit l’avocat.

Des critiques que l’on entend aussi dans la bouche d’un économiste libéral, Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l’ESCP Europe, au micro de BFMTV. «Ce qui est assez surprenant dans ces propositions, c’est que l’échantillon est supposé être représentatif. On a beaucoup utilisé l’expression « randomiser » durant la crise du coronavirus. Je ne suis pas sûr que cet échantillon ait été randomisé, note l’économiste. Les techniques de sélection auraient permis d’avoir une vision assez objective de la réalité de ceux pensent les citoyens français. En tout cas, s’ils pensent ça, c’est une vision assez radicale et assez négative de l’avenir.» De quoi reposer la question de la légitimité des formes de démocratie directe.

Convention citoyenne : Borne sert la soupe à Macron avec son referendum

Convention citoyenne : Borne sert la soupe à Macron avec son referendum

 

 

Lutte contre les passoires thermiques et l’artificialisation des sols, régulation des pubs et moratoire sur la 5G : voici ce que la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne veut garder de la Convention citoyenne pour le climat; sur les questions plus discutables voire polémiques, elle prend la sage précaution de ne pas prendre position. ( Curieux pour une première ministre qui a en charge le transport la proposition de limitation à 110 km/h de la convention citoyenne sur les autoroutes !) interview

Concernant l’écologie, la société n’est-elle pas en avance sur les politiques?*
Je ne crois pas. Cela montre surtout que lorsque des citoyens échangent avec des experts et des scientifiques, ils reçoivent une ‘claque’, comme ils le disent. L’urgence climatique nous saute à la gorge. Pour la première fois, on demande à une convention citoyenne de traiter des questions aussi larges. Ce qui s’en dégage, c’est une nouvelle vision de la société. Une vision qui confirme en grande partie le bien-fondé des mesures que nous avons prises. Nous devons passer de la surconsommation à la réparation, de l’étalement urbain à la rénovation des logements, des excès de la mondialisation aux circuits-courts.

Vous avez dit être favorable à un référendum. Pouvez-vous nous en dire plus?  
Le Président rencontrera les 150 citoyens le 29 juin. Il évoquera devant eux la suite. À titre personnel, je suis favorable à un référendum. La Convention se prononcera sur ce sujet dimanche. Des questions multiples permettraient de faire partager les travaux de cette dernière avec tous les Français. L’organisation prendrait du temps, mais ce serait utile pour faire mûrir la conscience écologique. Cela donnerait l’occasion aux Français d’emprunter le chemin que les citoyens de la Convention ont pris.

Pourquoi consulter les Français sur certains sujets plutôt que d’autres?
Avant toute chose il convient de rappeler que notre constitution encadre strictement ce qui peut être soumis à referendum. Au-delà de cette question, certaines propositions vont dans le sens de transformations déjà engagées et peuvent être portées dans le plan de relance. D’autres sont des vrais choix de société. La publicité doit-elle être libre ou faut-il la réguler plus fortement? Doit-on continuer avec le modèle de la maison individuelle en lotissement ou vaut-il mieux privilégier la rénovation dans les centres villes? Il est important de savoir ce que veulent les Français.

Ségolène Royal voit dans le référendum un moyen de perdre encore du temps…
Elle se trompe. Certaines mesures sont très fortes, la transition écologique en a besoin. Le référendum permet de vérifier l’adhésion et l’acceptabilité de ces mesures par les citoyens. Ségolène Royal qui a abandonné la réforme de l’écotaxe devant la colère populaire devrait s’en souvenir. Quand on se plante, on recule pour longtemps.

Le gouvernement s’est engagé à tout reprendre « sans filtre ». Qu’est-ce que cela veut dire?
Le « sans filtre », cela veut dire que les mesures les plus abouties pourront être transmises au Parlement, via des projets de loi. Et dans ce cas il reviendra aux parlementaires de poursuivre le travail législatif sur les propositions des citoyens.

Faudra-t-il financer cette transition « quoi qu’il en coûte »? 
Au départ, nous avions demandé aux citoyens des pistes de financement, dans un cadre strict et contraint qui est désormais ancien. La crise sanitaire a montré que l’on pouvait changer la donne quand l’essentiel était en jeu. Cette transition est indispensable écologiquement mais permettra aussi de créer massivement de l’emploi. Nous sommes en train de travailler sur un plan de relance et les investissements dans la transition y seront massifs.

La convention demande l’interdiction de la location des passoires thermiques d’ici à 2030. Vous aussi ?
Nous voulons avancer sur ce chemin, nous voulons supprimer rapidement les passoires thermiques. Est-ce que cela passe par une obligation de rénovation pour les propriétaires? C’est une vraie question. C’est typiquement le genre de mesures sur lesquelles il serait utile d’avoir l’avis des Français.

Faut-il interdire toute artificialisation des terres tant que la réhabilitation d’espaces existants est possible?
Sur ce point, les citoyens de la Convention prennent à contre-pied le modèle de notre pays qui depuis des décennies s’appuie sur l’étalement urbain. Nous portons avec le gouvernement l’objectif « zéro artificialisation nette des sols ». On doit trouver le chemin pour y parvenir. L’artificialisation est un désastre pour l’écologie et la biodiversité. Elle désertifie les centres-villes, étend les distances, oblige à recourir à la voiture. C’est un enjeu majeur. Là encore, il serait utile de connaître l’avis des Français, vérifier l’acceptabilité de cette mesure.

Je suis pour le fait de sanctionner plus efficacement les atteintes à l’environnement

Que pensez-vous d’une « loi Evin sur le climat », qui interdirait la publicité pour les produits nuisibles?
La publicité influe évidemment sur nos modes de consommation et nos choix de société. Elle est faite pour ça. Par exemple, les SUV : en ville, ces voitures sont loin d’être indispensables, pourtant, elles prolifèrent. Donc, oui, je suis favorable à réguler davantage les messages publicitaires quand ils promeuvent des produits qui vont à l’encontre de nos engagements pour le climat.

Êtes-vous favorable au passage des 130 km/h aux 110 km/h ?
Cela permettrait de réduire les émissions de CO2 mais nous avons gardé en tête ce qui s’est passé au moment des 80 km/h. Il faudrait prendre le temps du débat.

Faut-il inscrire la préservation de la biodiversité et de l’environnement dans la Constitution ?
J’y suis tout à fait favorable. Ce n’est pas banal. Cela entraîne des obligations pour toutes les lois qui seront votées. C’est un outil très puissant. Si ces obligations n’étaient pas respectées, le Conseil constitutionnel a montré qu’il savait se prononcer avec force.

Et sur la notion d’écocide, de crime contre l’environnement?
Je suis pour le fait de sanctionner plus efficacement les atteintes à l’environnement. Sinon cela ne sert à rien d’empiler des réglementations et des législations. Nous y avons réfléchi avec Nicole Belloubet. Nous avons un projet de loi sur la Justice environnementale qui porte des premières dispositions pour revoir l’échelle des sanctions et créer des juges spécialisés.

La Convention pointe la nécessité d’un moratoire sur la 5G. Qu’en pensez-vous ?
Les citoyens demandent une évaluation des impacts en termes de santé et d’environnement. Il serait utile d’avoir l’évaluation de l’Anses qui est attendue pour la fin du premier trimestre 2021. Je peux vous dire qu’avec Olivier Véran, nous venons de saisir le Premier ministre pour demander d’attendre cette évaluation avant le déploiement de la 5G.

Souhaitez-vous « peser plus » dans ce gouvernement?
Je suis convaincue que la transition écologique doit être au cœur des prochains mois. C’est la meilleure stratégie. Alors oui, je souhaite continuer à porter cette transformation. Les citoyens ont envie d’aller plus loin, moi aussi, j’y suis prête

Ce que vous portez ne va-t-il pas à l’encontre des alliances passées par LREM aux municipales pour contrer les écologistes?
Certains sont en train de monter en épingle une histoire qui ne concerne que quelques accords locaux. L’écologie n’appartient pas à un parti. Je peux vous assurer que tous nos candidats ont un programme écologique.

Cette poussée écologique aux municipales est-elle une bonne nouvelle?
La prise de conscience est là, c’est effectivement une bonne nouvelle et cela doit tous nous inciter, que ce soit au plan local, national, européen et mondial, à accélérer pour répondre à cette urgence climatique et écologique avérée.

Emmanuel Macron a-t-il terminé sa mue écolo?
Je pense que le Président, et on ne s’en rend pas toujours compte, porte de façon très forte la question climatique depuis le début du quinquennat. Quand Donald Trump a annoncé qu’il quittait l’accord de Paris, cela aurait pu être la débandade. Mais Emmanuel Macron a repris en main le sujet et a porté une coalition mondiale pour le sauver. Comme nous tous, il a de plus en plus conscience de ce que l’urgence climatique et écologique veut dire et de la nécessité d’agir maintenant.

Pourquoi n’est-il pas perçu comme un écolo?
J’ai vu beaucoup de gens sortir des tribunes ces derniers mois. Mais, au-delà des mots, nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait : la fermeture des centrales à charbon, la fin de l’exploitation des hydrocarbures, l’arrêt d’Europacity, de Notre-Dame Des Landes, de la montagne d’or, la loi mobilité, la loi anti-gaspillage, l’inscription de la neutralité carbone dans la loi… Aujourd’hui, il faut s’attacher davantage encore à transformer le quotidien des Français. Je suis par exemple fière du plan vélo, c’est une mesure qui a un effet immédiat. 200.000 vélos ont été réparés et je n’ai pas de doute qu’on sera à un million de vélo d’ici la fin de l’année. Il faut porter des transformations très concrètes et veiller à faire le dernier kilomètre de nos politiques, jusqu’au citoyen. Si ces derniers veulent accélérer, tant mieux, cela va nous donner de la force.

Convention citoyenne : les idiots utiles de Macron

Convention citoyenne : les idiots utiles de Macron

 

On peut difficilement a priori juger du manque de sincérité des 150 citoyens pris au hasard ( sans doute après un filtrage méthodique portant sur plusieurs milliers !) qui .qui se sont engagés de façon un peu naïve dans cette opération de démocratie trottoir proposée par Macron  dont l’objectif était surtout de ne pas  affronter les organisations en charge habituellement des questions environnementales et de façon plus générale des partis politiques. C’est la stratégie habituelle de Macron: contourner les organisations qu’il  il s’agisse du terrain écologique,, politique ou encore sociale ( y compris à l’intérieur de LREM).  Macron se veut le parti lui-même, le seul membre décideur, le seul membre penseur, le seul membre représentatif, les autres n’étant assimilés qu’à des collaborateurs de seconde zone y compris d’ailleurs au sein de son propre gouvernement. Du coup, cette opération convention citoyenne sur l’environnement était cousue de fil blanc dès le départ l’objectif était de détourner l’attention sur nombre de problèmes dans lesquels a chuté le président pour tenter d’orienter l’intérêt sur un objet normalement plus fédérateur. Or comme il fallait s’y attendre cette convention citoyenne en quelques mois n’a pu se transformer en expert de l’environnement même si quelques propositions ici ou là paraissent évidents mais d’une façon générale elles paraissent évidents y comprises à ceux qui fréquentent les bistrots. Rien de révolutionnaire essayait de développer le progrès tout en préservant les ressources de la Terre, la biodiversité, la qualité de la vie bref protéger la vie tous ceux qui vivent. Et de là sont sortis les idées les plus saugrenues comme celle consistant à limiter à 110 km/h la vitesse sur les autoroutes. Notons d’abord que ce ne sont pas sur les autoroutes que ce produisent les masses de d’émissions polluantes mais dans les zones denses des agglomérations. Ensuite cela va imposer à chaque automobiliste de réinvestir dans la vieilles 2cv classiques. Et encore on a échappé à la proposition de réduction du temps de travail à 28 heures sans réduction de la rémunération évidemment bref des propositions qui seront vite enterrées, détournées, déformées mais par contre utilisées politiquement par Macron tenter l’opération de manipulation politique. On essaiera de choisir deux ou trois questions susceptibles de recueillir 60 à 80 % d’adhésion pour donner l’impression que la cote de popularité du président de la de république qui s’effrite de jour en jour est en train de remonter surtout à la veille des élections de 2022. La ficelle est énorme. Mais la procédure elle-même était nulle même si cela ne remet pas en cause la sincérité des participants mais plutôt leur naïveté. Et pourquoi pas aussi des une convection citoyenne sur la coronavirus ?

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

 

 

Il se confirme que la fameuse convention citoyenne de 150 personnes tirées au sort pourrait être une belle manipulation pour faire avaler l’augmentation de la fiscalité et notamment la taxe carbone !

Le  gouvernement a donc lancé sa   convention citoyenne sur le climat dont personne ou presque n’ne parle.  Une convention citoyenne qui est composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts (120!) et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention est chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Mais le premier ministre a déjà prévenu : pas question de reprendre n’importe quelle proposition de la convention dont d’ailleurs presque personne ne parle tellement cette  histoire de pseudo démocratie est marginale.

Convention citoyenne : grosse manipulation pour un referendum

Convention citoyenne : grosse  manipulation pour un referendum

 

Convention climat : un référendum même bidon pour obtenir 80 % de réponses positives ?

En mal dans les sondages de popularité, Macron, pourrait se résoudre à proposer un sondage bidon pour obtenir 60 à 80 % de réponses favorables à une question forcément évidente du type pour ou contre l’écologie. Avec des propositions nunuches des 150 citoyens tirés au hasard et qui découvrent la lune. La puissance de la crise sanitaire relance cette hypothèse, à la veille de la présentation d’un «nouveau chemin». La fin de la Convention climat pourrait être l’occasion, pour le chef de l’État, d’expérimenter ce type de consultation, dont la dernière en date remonte à 2005 avec la Constitution européenne. Le référendum est l’un des outils institutionnels dont dispose le président de la République, avec la démission, la dissolution de l’Assemblée, le remaniement. Pourquoi pas aussi un referendum pour ou contre la fiscalité ?

 

 

Pour répondre aux revendications écologiques fortes qui ressortiront des travaux de ces 150 citoyens tirés au sort, le président de la République étudie plusieurs pistes, dont le référendum.

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

 

 

Il se confirme que la fameuse convention citoyenne de 150 personnes tirées au sort pourrait être une belle manipulation pour faire avaler l’augmentation de la fiscalité et notamment la taxe carbone ! mais aussi à Macron de retrouver un peu de crédit à travers un référendum bidon du type pour ou contre l’écologie !  Le  gouvernement a donc lancé sa   convention citoyenne sur le climat dont personne n’a beaucoup parlé en raison de la crise sanitaire mais aussi de cet espèce d’auberge espagnole où toutes les idées plus ou moins pertinentes côtoient les idées les plus tordus. Un seul exemple l’alimentation de vitesse à 110 km/h sur les autoroutes. Bref l’obligation quasi obligatoire pour les usagers de l’autoroute de racheter une 2CV chevaux d’occasion Une convention citoyenne qui est composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention est chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Mais le premier ministre a déjà prévenu : pas question de reprendre n’importe quelle proposition de la convention dont d’ailleurs presque personne ne parle tellement cette  histoire de pseudo démocratie est marginale. Pour Macon c’est une sorte d’ingénierie politique, celle de la substitution d’une sorte de démocratie du trottoir pour se débarrasser de toutes les organisations intermédiaires composées d’experts de militants et de spécialistes qui l’empêchent de mettre en œuvre ses idées de plus en plus farfelues.

 

La Convention citoyenne pour le climat rappelée à l’ordre par Macron

 

Pan sur le bec à la Convention citoyenne sur le climat de la part de Macron qui critique la publication des mesures proposées par ladite convention. « Je considère, comme les membres de la convention, que le contenu de cette contribution de la convention n’est pas destiné à recevoir une large publicité, mais constitue une alimentation de la réflexion que conduit le gouvernement. Dans un esprit de transparence, la convention sera informée des propositions auxquelles il serait décidé de donner suite sans attendre sa contribution finale. »

Le Président espère que la phase des travaux restera confidentielle, ce qui relèverait d’une prouesse inédite vu le nombre de personnes concernées…

Emmanuel Macron termine la missive par ces quelques mots de sa main, en bleu, comme toujours : « Merci beaucoup, c’est désormais à moi de revenir vers vous, Amitiés. »

Emmanuel Macron n’aime pas les fuites dans la presse et il le fait savoir. Le 9 avril, la Convention citoyenne pour le climat décide de lui adresser ses premières propositions. Elles ne sont pas destinées à publication : cette instance devait terminer ses travaux début avril, mais le calendrier a été bouleversé par l’épidémie de Covid-19. Afin que les enjeux écologiques ne soient pas oubliés pour cause de crise sanitaire et économique, les 150 membres tirés au sort de la convention ont souhaité faire connaître 50 de leurs pistes à l’exécutif.

L’initiative devait rester confinée aux intéressés. Elle se retrouve dans Alternatives économiques et dans Le Monde. 

Convention citoyenne pour le climat : redécouverte de la lune !

Convention citoyenne pour le climat  : redécouverte de la lune !

 

Dans la Tribune un citoyenne ( anonyme) tirée au hasard  comme  autres, s’exprime sur les travaux de cette convention dont plus personne ne parle; Et pour cause la convention redécouvre la lune:  la relocalisation les circuits courts, la mobilité propre ou la relance verte.  Comme si les innombrables associations environnementales qui luttent depuis des années terrain n’existaient pas et n’agissaient pas déjà sur ce terrain   

 

Quels sont alors les principaux chantiers du monde d’après ?

Plusieurs de nos propositions pour la sortie de crise portent sur des facteurs de mobilité plus propre. Il nous semble également nécessaire de revoir notre manière de nous nourrir et, plus globalement, de produire, en mettant en œuvre des formes de relocalisation et en accordant une préférence aux circuits courts. La rénovation écologique des bâtiments est un autre chantier qui peut être mis en place rapidement et contribuer grandement tant à la relance économique qu’à la réduction des gaz à effet de serre.

Vous insistez sur la relocalisation. Mais à quelle échelle justement réorganiser le monde d’après : nationale, régionale, européenne ?

Tout dépend du secteur, de l’industrie… et plusieurs niveaux s’imbriquent. Depuis les début de nos travaux, nous sommes conscient.e.s des limites de notre mandat, purement national. En matière climatique, l’échelle européenne voire mondiale est en effet fondamentale.

Mais l’épidémie du coronavirus nous a aussi montré à quel point, pour des produits aussi fondamentaux que ceux sanitaires, nous sommes redevables à d’autres pays, au prix d’ailleurs d’importantes externalités négatives. C’est une dépendance qui nous interroge. Nous appelons donc à redéfinir nos secteurs stratégiques et, au moins pour ceux-ci, à relocaliser une partie de la production.

Appelez-vous à une remise en cause radicale de la mondialisation ?

Il est certain que nos travaux nous ont amené.e.s à interroger le schéma de la mondialisation, et à penser un autre modèle, des modalités de croissance plus vertueuses voire de décroissance. Nous remettons effectivement en cause les grands mécanismes du commerce international. Et il est aussi tentant de faire un parallèle entre les effets négatifs de la mondialisation sur la diffusion du virus et sur le climat. Nous n’en appelons pourtant pas au protectionnisme.

Une partie de nos membres sont des frontalier.es., qui nous ont témoigné de leur sentiment terrible de repli national en ce moment de crise, où chaque Etat déploie sa stratégie. Une telle approche nous inquiète aussi concernant le climat. Nous espérons que le projet du Pacte vert européen tienne, même si nous souhaitons qu’il aille au-delà du simple financement de la transition, qu’il exprime également une communion d’objectifs.

L’enjeu du financement va justement être au centre des plans de relance. Quelle est votre position à ce propos ?

Nous avons eu la chance d’avoir beaucoup d’explications de la part d’expert.e.s sur les investissements bruns et verts. Sur ce point, nous sommes unanimes : il faut réduire voire arrêter les premiers. Même si nous ne rejetons pas la finance internationale dans son ensemble, nous demandons à ce que les investissements soient bien orientés. Dans l’automobile par exemple, nous souhaitons qu’on soutienne surtout le développement de véhicules propres. Nous en sommes toutefois conscient.e.s : la relance ne pourra pas être que verte, il faudra aussi tenir compte d’autres nécessités. Mais l’environnement doit être pris en compte.

Quelles leçons tirer du confinement ?

La situation est évidemment très difficile pour tout le monde. Mais c’est quand même heureux de constater que des choses qu’on pensait infaisables deviennent possibles face à la contrainte. L’engouement pour les circuits courts montre par exemple une prise de conscience énorme de la richesse de ce que l’on fabrique. On assiste partout à des élans de solidarité et de créativité. Cela redonne confiance : les gens sont prêts au changement. Il s’agit maintenant de réfléchir à comment faire perdurer cela sans imposer des contraintes aussi radicales.

Si les Français se sont adaptés à ces contraintes, c’est parce qu’elles sont temporaires, et parce qu’ils partagent l’objectif primaire de sauver des vies. Mais comment créer le consensus autour de l’urgence climatique ?

Notre mission c’est justement d’avertir, afin d’éviter qu’il ne faille arriver à une situation dramatique avant que ce consensus ne se crée. Nous nous devons également de formuler nos propositions de la manière la plus consciencieuse et pertinente possible, afin d’inciter l’Etat à prendre les décisions les plus efficaces, puis de continuer de les promouvoir, y compris à l’échelle des territoires.

Quelle réponse attendez-vous des pouvoirs publics ?

Nous souhaitons au moins un avis de réception. Mais ils sont libres de prendre cela en compte comme ils le peuvent dans la situation actuelle. La nôtre n’est qu’une contribution.

A quand le reste de vos travaux ?

Nous espérons encore pouvoir tenir une session physique en juin, où nous pourrions voter solennellement toutes nos mesures. Mais tout est encore incertain, et d’autres options surgissent : voter virtuellement à distance, reporter tout à septembre…

Comment conserver une place au regard citoyen dans la durée, une fois que la Convention citoyenne sera clôturée ?

Nous y réfléchissons depuis le début de nos travaux. Nous avons en effet une très grande responsabilité, car on ne nous a pas seulement confié de réfléchir à un sujet lourd de sens, mais aussi de mener à bien le premier exercice démocratique de ce type en France. Si nous échouons, si nos propositions ne sont pas abouties ou pertinentes, l’échec sera double.

Intelligence artificielle : une consultation citoyenne indispensable

Intelligence artificielle : une consultation citoyenne indispensable

 

C’est l’avis de  Didier Baichère  , député LREM, sur franceinfo mercredi 19 février. Il s’exprime après la présentation par la Commission européenne de son Livre blanc sur l’intelligence artificielle (IA). « Sur l’intelligence artificielle, on a une voix française, une voix européenne qui doit se faire entendre », appuie-t-il.

Didier Baichère souhaite une loi d’expérimentation et une consultation des citoyens concernant l’IA.  »Proposer une loi d’expérimentation, c’est s’arrêter deux minutes sur les usages qui nous ont envahis. Il faut prendre le temps de se poser la question avec des scientifiques. La science permet des choses mais est-ce qu’on est prêt à avancer en termes de valeur et d’éthique ? », demande-t-il.

L’intelligence artificielle regroupe plusieurs éléments comme les données, le machine-learning ou la reconnaissance faciale. Même sur ce dernier point, Didier Baichère prévient qu’il ne faut pas tout mélanger : « on ne peut pas raisonner ‘reconnaissance faciale’ de manière générique et globale. Il faut regarder usage par usage. »

Pour Didier Baichère, « il faut s’assurer que les bases de données qui sont utilisées ne sont pas réutilisables, ce qui est le cas aujourd’hui ». La protection des données personnelles et industrielles reste donc une priorité. L’Europe est l’un des seuls ensemble de pays qui a voté un texte spécialement pour protéger les données avec le RGPD.

 

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

 

 

Il se confirme que la fameuse convention citoyenne de 150 personnes tirées au sort pourrait être une belle manipulation pour faire avaler l’augmentation de la fiscalité et notamment la taxe carbone !

Le  gouvernement a donc lancé sa   convention citoyenne sur le climat dont personne ou presque ne parle.  Une convention citoyenne qui est composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention est chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Mais le premier ministre a déjà prévenu : pas question de reprendre n’importe quelle proposition de la convention dont d’ailleurs presque personne ne parle tellement cette  histoire de pseudo démocratie est marginale.

La Convention citoyenne: nouvelle forme de démocratie ? une escroquerie !

La Convention citoyenne: nouvelle forme de démocratie ?  une escroquerie !

 

Hélène Landemore, professeure de sciences politiques dans une tribune au Monde non seulement tresse des lauriers  à la fameuse convention citoyenne sur le climat dont pratiquement personne ne parle mais en plus fantasme en imaginant qu’il  pourrait s’agir là d’une nouvelle forme de démocratie non seulement en France mais pour toute la planète!  Il faudrait sans doute en rire si ce n’était pas ridicule. Le pire,  c’est que l’intéressée reconnaît qu’il est bien trop tôt pour parler du contenu et des propositions de cette convention, elle n’en dit pas un mot . Et pour cause, rien de significatif n’est encore sorti ; ce qui n’est guère étonnant compte tenu de la complexité du sujet et des enjeux qui ne sauraient être traités en quelques semaines par des citoyens ignorants de la problématique. La Convention citoyenne est évidemment une manipulation démocratique voulue par le président afin  une nouvelle fois de s’affranchir des organisations intermédiaires qui sur le sujet travaillent  depuis des dizaines d’années et ont forcément acquis compétences et expériences. La lecture de cette tribune vaut quand même le détour pour la légèreté et l’inconsistance de son argumentaire. Une preuve supplémentaire que les sciences politiques sont souvent du bla-bla, en plus parfois très partisan.

« La Convention Citoyenne sur le climat vient de terminer sa cinquième session, avec seulement deux rencontres supplémentaires avant de devoir rendre ses propositions au gouvernement début avril. Cette convention, qui rassemble 150 citoyens français tirés au sort depuis octobre 2019, réfléchit à la meilleure manière de réduire de 40 % (par rapport à leur niveau de 1990) les émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030, le tout dans un esprit de justice sociale. S’il est encore trop tôt pour parler du contenu et de l’avenir de ces propositions, on peut poser d’autres questions : qu’a accompli cette convention jusqu’à présent et que représente-t-elle, plus largement, dans ce moment de crise de la démocratie que nous traversons ?

La première chose à dire, c’est que cette Convention citoyenne a déjà accompli une tâche historique. Elle fonctionne bien – dans son organisation logistique comme dans ses délibérations – et elle est visible, faisant l’objet d’une couverture médiatique importante en France et, de plus en plus, à l’étranger. Elle fait ainsi la démonstration empirique, symboliquement importante, qu’impliquer des citoyens ordinaires sur des enjeux politiques complexes au niveau national est possible, même dans un pays aussi grand et multiculturel que la France.

Jusqu’ici, les assemblées et processus délibératifs ayant bénéficié d’une visibilité similaire avaient été mis en place au niveau infranational (par exemple, en Colombie-Britannique et dans l’Ontario, au Canada), ou dans des pays considérés comme trop petits ou trop homogènes (l’Islande, l’Irlande) pour que leur exemple puisse être généralisé. Le « grand débat national » lui-même, que cette assemblée vient en un sens compléter, n’avait permis de vraies délibérations qu’au niveau local (notamment dans les 21 assemblées régionales tirées au sort).

Cette convention marque donc une avancée importante pour la démocratie délibérative, à savoir l’ensemble des théories et pratiques qui placent au cœur de la légitimité démocratique l’échange raisonné entre citoyens libres et égaux. La convention citoyenne française est, à cet égard, un jalon sur le plan international. Elle a déjà suscité des ambitions accrues au Royaume-Uni, où a démarré, le 25 janvier, une assemblée citoyenne sur le climat (« UK citizen’s climate assembly »), et en Espagne, qui vient d’annoncer la tenue d’une convention sur le modèle français. Elle va sans doute, aussi, donner plus d’audace à ceux qui aimeraient passer à des échelles supérieures sur les enjeux climatiques ou autres, par exemple ceux de l’Union européenne et, pourquoi pas, de la planète. »

 

 

Démagogie: Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

Démagogie: Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

 

 

Christophe Castaner qui dans sa jeunesse a fréquenté de près la mafia, continue avec des méthodes plus que douteuses dans son activité politique. On a vu avec quel manque de professionnalisme et quelle provocation, il avait géré l’ordre à l’occasion du mouvement des gilets jaunes. Une politique qui continue avec le mouvement social en cours ; Castaner  met surtout en scène les violences pour discréditer  des manifestations pourtant assez bien encadrées par les syndicats.

Du coup , Castaner  qui veut sans doute plaire au monarque après de grosses bavures copie le modèle démocratique de Macron. Comme pour l’environnement, il propose une convention citoyenne sur l’avenir de la police. Une initiative particulièrement démagogique qui démontre d’une part que ce gouvernement s’oriente de plus en plus vers un régime théocratique éliminant tous corps intermédiaires y compris et peut-être surtout le parlement. Cette forme de fausse  consultation constitue une arnaque démocratique intolérable surtout quand il s’agit de sujets particulièrement techniques. Sur la lancée, on pourrait aussi imaginer la création  de conventions citoyennes  dans tous les ministères par exemple dans la santé sur les traitements thérapeutiques, dans les sciences sur l’avenir de l’ordinateur quantique ou dans l’économie sur la croissance exogène ou les nouvelles technologies.

Il est  évident  que l’avis des experts être discuté voire contesté mais les remplacer par des discussions de bistrot relève de l’escroquerie démocratique d’un régime de plus en plus théocratique

 

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ouvrira  donc place Beauvau la conférence citoyenne dans le cadre du livre blanc de la sécurité intérieure. Un panel représentatif de 100 Français âgés de 18 à 77 ans, sélectionnés par l’institut de sondage Ifop, doit en effet, à l’issue d’une séance de présentation et d’ateliers de réflexions, faire ses propositions le 25 janvier prochain notamment sur les relations police – population ou sur la place du numérique. « Les Français savent ce qu’ils doivent au quotidien aux policiers et gendarmes. Le but de cette conférence est de dépasser les alternatives simplistes », indique le ministre qui « souhaite que cette parole ait autant de valeur que celle des experts ».…Plus démago tu meurs !

Convention citoyenne climat: une discussion de bistrot pour reverdir Macron

Convention citoyenne climat: une discussion de bistrot pour reverdir Macron

 

Macron lors  de ses vœux a évoqué la convention nationale pour le climat. vendredi, il a aussi  fait une allocution devant cette assemblée bidon.  Une convention très formelle et dont les travaux sont d’une grande nullité si l’on en juge par ce qui figure sur son site officiel qui ne parle en réalité que de méthode et de calendrier. Rien sur le fond ! Pas étonnant sur France Info l’ un des participants interrogé a eu bien du mal à dégager une seule idée, un seul axe qui pourrait ressortir de cette commission bidon. Finalement l’intéressé  a déclaré : » écoutez personnellement je n’ai plus participé aux travaux depuis novembre et je ne peux pas vous en dire plus mais il y a des experts dans cette convention.! ». Autres réactions de participants sceptiques rapportées par Franceinfo:

.  »Il y a des jours où je repars en me disant : ‘On n’y arrivera jamais’ », témoigne Agnès, 42 ans. Cette gestionnaire de paie de L’Haÿ-les-roses (Val-de-Marne) évoque des « montagnes russes », entre pics d’optimisme et gouffres d’inquiétude face à l’ampleur de la tâche. Depuis son village du Limousin, Guy, un retraité de 60 ans, regrette pour l’instant l’absence de débats entre les 150 et la relation avec les personnes rencontrées. « On a dit qu’on auditionnait, c’est un terme que je trouve un peu fort. Des experts sont venus nous exposer leur travail, mais nous ne sommes pas suffisamment qualifiés sur le sujet pour leur poser des questions techniques et précises », estime-t-il.

 

Marie-Josée, qui confiait à L’Obs au début des travaux sa crainte d’être « téléguidée » par le gouvernement, n’est pas complètement débarrassée de cette inquiétude. « C’est peut-être un peu méchant de dire ‘téléguider’, mais cette Convention est quand même proposée par le gouvernement, avec les pistes et les données du gouvernement », rappelle-t-elle. Elève dans une école d’aide-soignante, Angela, 46 ans, ne veut pas que l’exécutif se serve des travaux de la Convention pour remettre au goût du jour la taxe carbone, qui avait déclenché le mouvement des « gilets jaunes ».  »On en entend beaucoup parler, par des intervenants ou des animateurs. Il est hors de question qu’on remette un impôt aux citoyens », s’emporte cette habitante de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne).

 

A Toulouse, Muriel, intermittente du spectacle de 47 ans, regrette que sa demande d’auditionner l’astrophysicien Aurélien Barrau – « quelqu’un qui secoue les gens » et devrait être « au journal de 20 heures » – n’ait pas été retenue. Elle s’agace également des groupes de travail, qu’elle juge trop vastes et qui « ciblent les citoyens et pas les industriels »« ‘Se loger’, ce devrait être ‘Comment construire’ », estime-t-elle.

Cette  convention citoyenne composée de 150 citoyens tirés au sort est bien « encadrée »  par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention sera chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Soit même à rien du tout car l’environnement n’est pas la priorité de Macron qui n’a rien dit à ce propos dans sa campagne électorale. Quant au ministère de l’environnement, il est pratiquement condamné au silence depuis que la techno Élisabeth Borne à récupéré le ministère, en plus des transports.

Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

Une convention citoyenne sur l’avenir de la police…… ou la manipulation démocratique permanente

 

 

Christophe Castaner qui dans sa jeunesse a fréquenté de près la mafia, il  continue avec des méthodes plus que douteuses dans son activité politique. On a vu avec quel manque de professionnalisme et quelle provocation il avait géré l’ordre à l’occasion du mouvement des gilets jaunes. Une politique qui continue avec le mouvement social en cours ; Castaner  surtout en scène les violences pour discréditer  des manifestations pourtant très bien encadrées par les syndicats.

Du coup , Castaner  qui veut sans doute plaire au monarque après de grosses bavures copie le modèle démocratique de Macron. Comme pour l’environnement, il propose une convention citoyenne sur l’avenir de la police. Une initiative particulièrement démagogique qui démontre d’une part que ce gouvernement s’oriente de plus en plus vers un régime théocratique éliminant tous corps intermédiaires y compris et peut-être surtout le parlement. Cette forme de fausse  consultation constitue une arnaque démocratique intolérable surtout quand il s’agit de sujets particulièrement techniques. Sur la lancée on pourrait aussi imaginer le lancement de convention citoyenne dans tous les ministères par exemple dans la santé sur les traitements thérapeutiques, dans les sciences sur l’avenir de l’ordinateur quantique ou dans l’économie sur la croissance exogène.

Il est  Évident  que l’avis des experts être discuté voire contester mais les remplacer par des discussions de bistrot relève de l’escroquerie démocratique d’un régime de plus en plus théocratique

 

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ouvrira  donc lundi matin place Beauvau la conférence citoyenne dans le cadre du livre blanc de la sécurité intérieure. Un panel représentatif de 100 Français âgés de 18 à 77 ans, sélectionnés par l’institut de sondage Ifop, doit en effet, à l’issue d’une séance de présentation et d’ateliers de réflexions, faire ses propositions le 25 janvier prochain notamment sur les relations police – population ou sur la place du numérique. « Les Français savent ce qu’ils doivent au quotidien aux policiers et gendarmes. Le but de cette conférence est de dépasser les alternatives simplistes », indique le ministre qui « souhaite que cette parole ait autant de valeur que celle des experts ».…

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