Archive pour le Tag 'cirque ?'

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Ryder Cup : du golf ou du cirque ?

Ryder Cup : du golf ou du cirque ?

Indiscutablement la Ryder Cup constitue un des plus grands événements sportifs  et il permet de donner une image plus démocratique à un sport qui en France est encore pratiqué par les plus favorisés. Le problème de la Ryder cup c’est que son déroulement aux États-Unis en particulier relève davantage du cirque que du classique environnement d’un challenge.  l’es cris, les hurlements permanents d’une foule presque en délire viennent rompre avec la tradition de respect et de recueillement qu’impose la pratique du golf. Des dizaines de milliers de spectateurs entourent  les joueurs. Des spectateurs de plus en plus près des joueurs et qui présentent évidemment un danger d’abord pour eux-mêmes. Pour preuve, La spectatrice blessée par une balle de golf envoyée par l’Américain Brooks Koepka, vendredi matin lors d’un match de double de la Ryder Cup, à Saint-Quentin-en-Yvelines, a perdu la vue de l’œil droit et s’apprête à porter plainte, a-t-elle annoncé à l’AFP lundi soir. «Le scanner a confirmé (vendredi) une fracture de l’orbite droit et une explosion du globe oculaire» qui toutefois a pu être «recousu» par les chirurgiens. Mais ils m’ont dit que j’avais perdu la vue à cet œil, ce qui vient de m’être confirmé aujourd’hui», a déclaré Corine Remande, 49 ans, rencontrée lundi soir par nos confrères de l’agence de presse à sa sortie de l’hôpital lyonnais de la Croix-Rousse. «Dans le meilleur des cas, on lui a dit qu’elle pourrait voir des formes lorsque l’œdème sera résorbé d’ici un mois», a précisé son mari Raphaël. Ce n’est pas tellement le nombre de spectateurs qui est en cause mais l’organisation. On ne devrait pas tolérer une telle proximité avec les joueurs quand ils frappent la balle. Ceci vaut d’ailleurs pour de nombreux tournois car même les champions ne sont pas à l’abri d’une erreur, d’une gratte par exemple. En outre les cris, les hurlements, les chants transforment le golf en champ de foire ou en cirque. Ce n’est pas en copiant les vociférations des fans de football qu’on parviendra réellement à démocratiser le golf mais sans doute en ouvrant bien davantage les parcours aux jeunes et en même temps pourquoi pas à leurs parents.

 

Les voyages officiels présidentiels : du cirque à usage interne

Les voyages officiels  présidentiels : du cirque à usage interne

 

Une trentaine de voyages officiels déjà effectués par Macron et autant à peu près de réceptions. De quoi affirmer uen posture internationale dans le concert des hommes et femmes forts du monde. La tâche n’est pas facile pour un petit pays comme la France qui parle haut mais pèse désormais peu économiquement par rapport à Poutine, Trump, aux dirigeants de nouveaux pays comme l’Inde ou la Chine. Du coup,  c’est l’occasion de tenter de se comparer aux grands et de solliciter la presse bienveillante française qui s’attache surtout au coté anecdotique et médiatique de ces visites. Pendant quelques jours, c’est aussi le moyen d’éclipser les problème nationaux autrement plus concrets à résoudre dans la mesure où la voix de la France sur le plan national influence peu la diplomatie mondiale (voir par exemple  la quasi absence de la France au moyen orient ou  en Corée) . Pour Macron, c’est une manière de se tailler un costume de leader international. Dans son cas,  la posture est plus importante que le fond. Témoin l’échec total de ses propositions vis-à-vis de Trump qui en fait des tonnes avec des « zamours »  diplomatiques pour dissimuler les divergences.  Pour Franck Louvrier, ex-conseiller en communication du chef de l’État, Macron c’est un primo-accédant, donc il lui faut se faire connaître par ses homologues –  Un autre facteur qui complique exilique la frénésie de voyages officiels  selon Franck Louvrier: «L’agenda d’un président de la République est occupé à 90% par des obligations extérieures, alors qu’il a été élu sur des enjeux nationaux.» Cette équation rend parfois difficiles les rapports entre la cellule diplomatique de l’Elysée et le cabinet du président, soucieux avant tout du regard porté par les Français sur la situation intérieure de leur pays. La prolifération des chaînes d’information en continu n’a fait qu’accentuer ce symptôme, empêchant le chef de l’État de s’éloigner trop longuement du territoire. D’où la joie que peut procurer un voyage officiel chez les intéressés. C’est sûr que c’est plus excitant d’aller à l’étranger pour rencontrer les homologues que de régler les problèmes de la SNCF.

Notre Dame des landes : la fin du cirque

Notre dame des landes : la fin du cirque

 

Pour faire sans doute diversion, les pouvoirs ont subitement décidé d’aller afronter les écolos marginaux de Notre Dame des landes avec 2500 militaires. Une opération ridicule   »Tout ce qui était évacuable a été évacué », a déclaré Emmanuel Macron, sur TF1. La préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, « annonce donc la fin des opérations menées par les gendarmes » sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. A Ouest-France, jeudi 12 avril, elle assure aussi qu’elle va « reprendre les négociations avec l’Acipa (association d’opposants à l’aéroport) et ceux qui le veulent ». Jeudi soir, les forces de l’ordre sécurisent toujours les alentours de la ZAD et malgré l’annonce de la fin des opérations d’expulsion, la tension demeure. Dix gendarmes ont été blessés dans une « embuscade ». « Il y aura maintenant dans les prochains jours un travail sous l’autorité de la préfète qui consiste à permettre aux projets agricoles légaux organisés de se faire », a déclaré Emmanuel Macron, sur TF1. « Je souhaite que les agriculteurs sur place puissent être entendus, pas les gens qui cherchent à créer le trouble », a-t-il ajouté.

Notre dame des Landes : arrêter tout ce cirque !

Notre dame des Landes : arrêter tout ce cirque !

 

Il serait temps d’arrêter tout ce cirque autour de Notre Dame des Landes. Un cirque organisé essentiellement dans un but de com. qui permet aux zadistes de montrer leur résistance et aux pouvoirs publics de montrer leurs muscles. Une sorte de guerre picrocholine au demeurant très ridicule. La volonté est évidemment de mettre en valeur l’autorité de l’Etat mais à propos de quoi ? D’une zone de landes occupée par quelques écolos marginaux et qui étaient en train de se vider tranquillement. Ne resteront à terme que ceux qui ont une vraie activité agricole ou rurale. Au lieu de les affronter collectivement par la force, la normalisation se seraient faite par la régulation administrative (contrat de vente ou d’occasion des terres, identification des contribuables, normes etc.). Personne ne peut échapper longtemps à cette régulation administrative. Du coup, l’opération de police a fait revenir sur les lieux de vrais pros de la radicalisation, des gauchistes qui eux justement souhaitent cet affrontement. Cette opération de Notre des Landes este lamentable et on ne peut s’empêcher de penser qu’elle a été décidée aussi  pour faire oublier u peu les vrais conflits sociaux. Plusieurs voix issues de la majorité ont émis des réserves, demandant une pause des expulsions, tandis que dans l’opposition, gauche et droite dénoncent de mauvaises “mise en scène” et “image”. Le député La République en marche (LaRem) Matthieu Orphelin appelle à “une pause dans l’opération pour permettre l’arrêt des affrontements et la reprise du dialogue”, appel rejoint par un autre député de la majorité, François-Michel Lambert.

Présidentielle débat télé à 11 candidats : du cirque !

Présidentielle débat télé à 11 candidats : du cirque !

 

Punchlines, fausses colères et bons mots, c’est tout ce qu’on peut attendre d’un débat à 11 ; Un débat organisé surtout pour engranger l’argent de la pub avec le succès du débat à 5 sur la Une (plus de 10 millions de téléspectateurs). Les candidats auront une minute pour exposer leurs vues sur les réformes nécessaire pour transformer  le pays.   Il ne faut sans doute pas s’attendre à des merveilles concernant la qualité démocratique du débat télévisé entre les 11 candidats. En cause, d’abord la forme même du débat qui se réduit  surtout à une juxtaposition d’interventions et se prête mal à l’échange. Le temps imparti à chaque candidat une minute à une minute 30 favorise aussi la caricature. Comment en effet développer la problématique d’un thème dans un laps de temps aussi court. Du coup on va se rabattre comme souvent sur des éléments de langage, c’est-à-dire des sortes de formules choc pour marquer l’opinion comme dans un spot publicitaire. Si le débat à 2 est déjà difficile, à 11 il devient presque impossible. L’exercice relève alors davantage du stand-up que du débat démocratique. Déjà lors de leurs meetings des candidats comme  Mélenchon et Marine Le Pen se livrent à des sortes d’exercices de stand-up qui montrent certes leurs qualités de tribun mais s’attachent davantage à la forme qu’au fond.  La caricature et le simplisme caractérise un propos qui n’a pas pour objet de faire réfléchir mais de séduire voire de conforter les peurs, les craintes voire la haine. On observera d’ailleurs que les discours tenus dans les meetings sont particulièrement déstructurés comme si on avait surtout cherché à faire du copier coller de formules déjà entendues qui veulent caractériser la spécificité du candidat. Ainsi on doit encore sans doute entendre cette revendication anti système de certains alors qu’évidemment tous nécessairement émergents de ce système économique et/ou politique, qu’ils en sont même de purs produits. De la même manière, il faut s’attendre à écouter l’auto proclamation des candidats du peuple dont quand même les revenus se situent  bien au-dessus des 10 000 € mensuels alors que le salaire moyen est de l’ordre 1700 €. Il y aura surtout la promesse de raser gratis demain qui fait toujours recette chez les naïfs. Enfin le concours de celle ou celui qui se montrera le plus français, une sorte de concours miss France. Peut-être un spectacle télévisé regardé  mais dont la théâtralisation aura peu à voir avec un contenu réellement démocratique et enrichissant.

 

 

Le cirque Macron : « Il est temps que cela s’arrête » (Valls)

Le cirque Macron : « Il est temps que cela s’arrête » (Valls)

 

 

Jusque-là c’était la guerre larvée entre Valls et Macron mais cette fois elle devient publique dans la mesure où Valls demande implicitement le départ de Macon. Valls n’admet plus les petites phrases assassines contre son gouvernement de la part du ministre de l’économie. Le premier meeting de Macron est sans doute la dernière goutte qui a fait déborder le vase du colérique Valls. Valls qui pourtant ne devrait pas être surpris car c’est bien lui qui a pris l’initiative de la lutte ouverte entre les deux. Faut-il rappeler que Valls a retiré à Macron le projet de loi afin d’éviter que le ministre de l’économie n’incarne par trop la volonté réformatrice. Macon se venge évidemment d’être en fait marginalisé par Valls au sein du gouvernement. Au-delà ce qui est en jeu c’est le leadership pour la succession de Hollande soit en 2017 si l’actuel président de la république renonce à se présenter, soit en 2022. La hargne de Valls s’explique aussi par l’écroulement de sa popularité dans l’opinion publique (autour de 20 % quand Macon est autour de 50 %). Manuel Valls ne cache donc plus son exaspération vis-à-vis des ambitions politiques de plus en plus ouvertement affichées d’Emmanuel Macron et de son mouvement En marche!, qui tient son premier grand meeting politique ce mardi 12 juillet. « Il est temps que tout cela s’arrête », a répondu le Premier ministre à la presse aujourd’hui, juste avant d’entrer dans l’hémicycle pour la séance des questions au Sénat, selon des images diffusées par BFMTV. La question posée au Premier ministre portait sur le fait de savoir « si un de ses ministres pouvait tenir un meeting politique ». Manuel Valls semble d’abord éluder, puis répond finalement par sa petite phrase quand il est relancé par un journaliste. Le Premier ministre s’était jusque-là gardé dans l’espace public de critiquer aussi ouvertement son ministre de l’Économie, qui entretient savamment la possibilité de se lancer dans la course à la présidentielle malgré la probable candidature de François Hollande. Quant au ministre de l’Économie, lui aussi interrogé par BFMTV sur le fait de pouvoir « être ministre l’après-midi et dans un meeting le soir », il s’est lui aussi fendu d’une petite pique en répondant: « J’ai le sentiment que c’est le cas de pas mal de monde en ce moment. » Emmanuel Macron faisait ainsi allusion aux meetings politiques auxquels participent Manuel Valls et plusieurs de ses ministres.

(Avec AFP)

Loi travail : les « frondeurs » font leur cirque

Loi travail : les « frondeurs » font leur cirque

 

Une fois de plus les frondeurs se sont livrés à un joli numéro de cirque médiatique en menaçant le gouvernement de déposer une motion de censure introuvable. Un scénario qui aura au moins servi à faire parler des 25 députés récalcitrants. Cependant pour ménager leurs arrières électoraux ces frondeurs ont pris  la précaution de ne pas voter la motion de censure de la droite sauf quelque rare exceptions. Depuis 2012, les opposants socialistes à François Hollande se livrent au même jeu du « coucou fais-moi peur » du coup leur stratégie rejoint finalement celle de Manuel Valls qui vise à priver le Parlement d’un débat. En menaçant de ne pas voter le texte de la loi travail les frondeurs ont ainsi donné raison à Manuel Valls d’utiliser le 49-3. On objectera qu’il manquait seulement deux voix pour déposer une motion de censure de gauche mais le résultat était cependant prévu d’avance. Bref de l’agitation médiatique pour des frondeurs qui ne servent pas à grand-chose mais qui ne veulent pas franchir le Rubicon pour renverser le gouvernement. Les opposants de gauche à la loi Travail ont donc échoué de peu à déposer une motion de censure contre le gouvernement mercredi, une attaque rare et symbolique de la profonde division de la gauche à un an de la présidentielle et des législatives. Ces députés principalement socialistes, Front de gauche et écologistes ont réuni 56 signatures sur les 58 nécessaires pour présenter un texte dont l’adoption par au moins 289 députés aurait permis de renverser le gouvernement. La motion de censure « de droite», elle, a été repoussée. Les élus Front de gauche ont confirmé qu’ils voteraient la censure mais pas les socialistes « frondeurs », ce qui ne permettra pas aux opposants d’atteindre ce seuil. Après l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution par le gouvernement, « j’estime qu’au moins on aura essayé de faire quelque chose », a dit le frondeur socialiste Laurent Baumel, en déconseillant au PS de sanctionner les signataires. Un conseil que n’entend pas suivre Cambadélis qui a saisi la haute autorité du parti. (Avec Reuters)

Orange : gros cirque médiatique pour imposer sa nouvelle box et augmenter ses profits

Orange : gros cirque médiatique pour imposer sa nouvelle box et augmenter ses profits

 

 

Un gros cirque médiatique a été organisé par Orange pour pousser ses clients à migrer vers sa nouvelle box. Une nouvelle box notamment justifiée par les très gros investissements réalisés en matière de fibre optique. Mais du coup Orange envisage de développer de nombreux services payants en plus de l’abonnement évidemment ;  comme cette nouvelle boxe sera accessible aux clients ADSL on peut imaginer qu’au final tout cela se traduira par une augmentation de la facture. Certes la cible optique offre une capacité sans commune mesure avec le réseau téléphonique actuel pour autant il sera loin d’être accessible partout. À terme il est évident que fibre optique ou pas les clients d’Orange devront muter vers la nouvelle boxe et sa nouvelle tarification.  Lors d’un grand show organisé à Paris, l’opérateur historique a dévoilé sa nouvelle « Livebox » couplée à un décodeur Ultra HD. Avec un débit Wi-Fi pouvant atteindre 1 gigabit par seconde, elle doit permettre à Orange de doper son nombre d’abonnés à la fibre avec des services gourmands en bande passante. Déployer la fibre à coups de milliards d’euros, c’est bien. La rentabiliser, c’est mieux. Et c’est précisément pour cela qu’Orange a dégainé sa nouvelle « Livebox » ce mercredi, lors de son « Show Hello » au Carrousel du Louvre. Lors de cet événement dédié aux innovations du groupe, Stéphane Richard, le PDG de l’opérateur, n’a pas lésiné sur les superlatifs pour auréoler son nouveau bébé : « Tout est plus puissant. On y a incorporé la meilleure puce du marché, qui va nous permettre d’apporter beaucoup de nouveaux services. On a un ensemble Wi-Fi infiniment plus performant que ce qu’on a connu jusque-là [avec un débit pouvant atteindre 1 gigabit par seconde, Ndlr]. Grâce à cela, on pourra connecter une dizaine de terminaux simultanément sur la même box. »  Pour aller avec ces standards, Orange a déroulé tout un éventail de nouveaux contenus. D’après Stéphane Richard, « plus de 300 titres à la demande en Ultra HD » seront disponibles dès la commercialisation de la box. Parmi eux, il y aura notamment des séries signées Netflix, comme NarcosBreaking Bad ouMarseille. Lors du prochain Euro 2016 de football, huit matchs seront exclusivement diffusés en Ultra HD pour les clients d’Orange TV. D’après Stéphane Richard, plus de 200 jeux vidéo seront téléchargeables « en accès direct », et une plateforme dédiée aux contenus en réalité virtuelle devrait voir le jour prochainement. Pour rentabiliser cet investissement colossal, l’opérateur historique doit impérativement faire migrer ses clients ADSL traditionnels vers la fibre. Mais aussi en profiter pour récupérer les abonnés Internet fixes partis chez Free (surtout dans les grandes villes), lorsque le trublion a chamboulé le marché en 2002 avec ses offres à prix cassé. En parallèle, Orange table sur une augmentation de l’ARPU (le revenu moyen par abonné), en étoffant son offre avec des contenus payants. Aujourd’hui, Orange compte un peu plus de 1 million d’abonnés à la fibre, sur un total de 5 millions de clients éligibles (qui disposent d’une prise adéquate). Avec sa box, l’opérateur espère bien convertir ces derniers à ses offres maison. Sachant que, d’ici à 2018, il vise les 12 millions de logements raccordables.

 

(Avec Reuters)

Syrie: Sarkozy fait son cirque chez Poutine

Syrie, Sarkozy fait son cirque chez Poutine

Sarkozy faiat comme Hollnde, quand il est en difficulté au plan intérieur il tente  de redorer son blason sur la scène internationale. Cette fois le cirque médiatique se déroule chez Poutine. Et avec force compliments sur la Russie.  Bref la concurrence politique française instrumentalisée par Poutine. Et la France qui se ridiculise avec toutes ces initiatives individuelles qui discréditent l’image et la cohérence du pays. A quand une rencontre entre Le Pen et Poutine ?un rencontre en tout cas qui renforce la position de Poutine à la veille d’une conférence internationale à Vienne consacrée à la crise syrienne qui a fait plus de 250.000 morts depuis 2011. Certes sur le fond, la Russie est incontournable en ce qui concerne la Syrie et le départ préalable d’Assad avant toute intervention coordonnée contre l’Etat islamique est irréaliste. Pour autant, un responsable national ne peut prendre la liberté de parasiter la diplomatie française.  Moscou et Paris, adepte d’une ligne ferme face à Bachar al Assad, s’opposent notamment sur l’avenir du président syrien. La France, tout comme les Etats-Unis, accuse également la Russie de concentrer ses frappes militaires en Syrie sur les groupes d’opposants modérés et non sur l’Etat islamique. Jeudi, Manuel Valls avait appelé Nicolas Sarkozy à ne pas nuire à l’unité de la France sur la scène internationale. « Ce que je demande aux leaders de l’opposition, [c'est] qu’ils ne mettent pas en cause ce qui est aujourd’hui engagé, il faut de l’unité, c’est aussi un élément de force, de crédibilité pour la France à l’extérieur », avait dit le Premier ministre sur Public Sénat. Un avis partagé par François Michel-Lambert, député écologiste des Bouches-du-Rhône et vice-président du groupe d’amitié France-Russie à l’Assemblée nationale, qui se dit quant à lui « atterré » et « dénonce » une diplomatie parallèle. « Cette diplomatie parallèle est néfaste pour tous », indique-t-il dans Le Figaro. « Je suis très triste que l’ancien chef de l’Etat n’ait pas le sens de l’Etat, c’est hallucinant ».  A droite, la question divise les candidats à la primaire des Républicains. L’ex-Premier ministre Alain Juppé a récemment mis en garde contre un « accès de russophilie aiguë ».   »Il y a des moments où il faut savoir dire ‘stop on n’est pas d’accord’ », a-t-il dit début octobre.

Carlton-DSK : tout ce cirque pour quoi ?

Carlton-DSK : tout ce cirque pour quoi ?

 

On trouvera sans doute peu de personnes pour trouver des excuses à DSK à propos de ses frasques. Pour autant l’affaire du Carton de Lille sent  le coup monté médiatique. Sans approuver les faits, on peut s’étonner que cette histoire occupe la une de l’actualité. Un peu come si la justice voulait comme la politique se mettre en scène. La justice est paraît-il débordée (ce qui n’est pas faux quand on sait que certains dossiers politico financiers trainent depuis 20 ans !) mais là elle trouve temps pour  mobiliser police et justice pour une affaire de prostitution finalement assez banale. Il ya même fort à penser qu’en l’état des preuves tout finira en eau de boudin surtout pour DSK. Il ne s’agit pas de donner raison à DSK mais l’affaire ne mérite pas un tel cirque médiatique comme l’indique dalleurs un avocat d’as le JDD. A  moins que la justice ait voulu prouvé son autorité et son indépendance en tirant sur une ambulance. Si vraiment certains juges d’instruction disposent de temps libres qu’ils se focalisent par exemple sur les filières terroristes !

INTERVIEW – Éric Dupond-Moretti, avocat de David Roquet, poursuivi pour proxénétisme aggravé et escroquerie, estime que la présence de DSK parmi les 14 accusés pousse les juges à étendre « la notion de client à celle de proxénète ».

La cour d’appel a confirmé l’analyse des juges que vous avez combattue pendant trois ans. C’est donc bien le procès d’un proxénétisme mondain qui débute demain?
Au bénéfice d’un texte flou, on a étendu la notion de client à celle de proxénète. C’est une première en France! Tout cela parce qu’il s’agit de M. Dominique Strauss-Kahn. Il y a un proxénète revendiqué dans cette affaire, Dominique ­Alderweireld, qui vit dans un pays où les bars à hôtesses sont tolérés. Pour le reste, soyons sérieux : ces hommes sont avant tout des clients. Ils auraient ainsi favorisé, aidé, protégé la prostitution d’autrui… Ils risqueraient jusqu’à dix ans de prison. Il faut aller jusqu’au bout de cette logique : la patronne du café qui prépare un chocolat chaud tous les matins à une prostituée est donc une proxénète? Puisqu’elle permet à la dame d’exercer son métier dans de bonnes conditions…

Selon vous, les juges auraient renvoyé 14 personnes devant le tribunal pour « se faire » DSK?
Marcel, routier de son état, s’arrête sur un parking d’autoroute à proximité de Lille, il fait venir deux jeunes femmes qu’il rémunère et invite son copain Gaston à monter dans sa cabine. Quel juge va le mettre en examen pour proxénétisme? Aucun. Je crois que pour comprendre cette instruction, il faut quitter le domaine du droit.

Cette affaire ne se déroule pas sur un parking mais dans des palaces, entre Paris et New York. Une organisation plus sophistiquée, tout de même…
Parce qu’il y a plus d’argent. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une affaire de copains qui s’offrent du bon temps. Les juges avaient dans l’une des armoires de leur bureau la caricature de Dominique Strauss-Kahn. Mon client l’avait en ligne de mire pendant un de ses interrogatoires. On avait oublié de fermer la porte. Cela donne une idée de l’esprit dans lequel ont travaillé les magistrats. Oui, je pense qu’on veut « se faire » DSK. Et son entourage a été emporté avec lui dans cette folie.

«C’est le retour du puritanisme le plus abject»

Votre client David Roquet est concerné au premier chef puisqu’il a payé des prostituées, des chambres d’hôtel, des billets d’avion sur le compte de son entreprise.
Je réserve la défense de mon client pour le tribunal. Ce n’est pas très « tendance » mais je respecte la justice et le droit, moi. Je peux juste vous dire « qu’il a fait ce qu’il a fait » parce qu’il évoluait dans un milieu où « cela se faisait ». Il n’a pas inventé le recours aux escort-girls dans le secteur du bâtiment. Et pourtant il paie le prix fort. Le groupe Eiffage l’a licencié pour mettre un cordon sanitaire entre lui et l’entreprise. Quelle hypocrisie…

Quand l’affaire du Carlton éclate, Strauss-Kahn est déjà terrassé par les accusations de viol au Sofitel de New York. Pourquoi se serait-on acharné sur lui?
C’est le retour du puritanisme le plus abject. On a osé demander à David Roquet s’il avait une sexualité normale! Si l’on veut pénaliser le client en France, qu’on le fasse. Il y a des pays où c’est le cas. Mais pas la France. Pas encore. En attendant, ce n’est pas Mme Marcela Iacub* qui fait le code pénal.

Vous parlez beaucoup des clients. Mais ce procès n’est-il pas là aussi pour ces jeunes femmes contraintes de se prostituer pour vivre?
J’ai le respect de la personne humaine, autant que d’autres. Je fréquente suffisamment le malheur et la misère pour savoir que la prostitution n’est jamais un choix. On ne rêve pas de devenir prostitué. En revanche, je connais aussi des femmes, et je pense à l’une d’elles en particulier, une de mes clientes, qui, à d’autres métiers ingrats et payés au lance-pierre préfère vendre son corps. Nous sommes dans l’ère du victimaire et du compassionnel où l’on mélange tout. Les prostituées de l’affaire du Carlton sont majeures, ce sont elles qui acceptent ou non tel ou tel client, et elles négocient leur tarif. Plutôt bien d’ailleurs. Les juges lillois n’ont pas à aller très loin pour voir une prostitution beaucoup plus triste. Elle est au pied du tribunal, ils n’ont que 200 m à parcourir.

* Après une liaison avec Dominique Strauss-Kahn, l’écrivaine a publié Belle et Bête dans lequel elle le qualifie de « cochon ».

 

Nouveau gouvernement : tout ce cirque pour ça !!

Nouveau gouvernement : tout ce cirque pour ça !!

 

Dans quelques jours one ne parlera même plus de ce pseudo événement que constitue le nouveau gouvernement qui n’est que la reproduction de l’ancien avec l’énarque banquier Macron en plus. En faiat on prend les mêmes et on recommence. La preuve il y13 hauts fonctionnaires dans ce gouvernement (avec surtout des énarques ou de sous  marques de sciences po et institut politiques). Bref la plupart qui ne connaît rie aux réalités économiques et sociales concrètes. Dès ce soir avec les nouveaux chiffres catastrophiques on passera à autre choser et dès demain ce sera à la une des grands médias. Des médias incapables e pus souvenait de faire le lien entre tous les facteurs explicatifs de la crise et qui passe du coq à l’âne ou bien le pus souvent caricature les débats. Exemple sur les déficits où le conformisme ambiant défend l’austérité au non de la réduction des déficits alors qu’en réalité ces déficits ne se réduisent pas  malgré cette austérité. Le secrétaire général de l’Elysée a annoncé ce mardi la composition du nouveau gouvernement. L’équipe des ministres est toujours paritaire et davantage orientée vers la droite de la gauche, et tous se réuniront pour un premier conseil des ministres mercredi à dix heures.

Deux nouveaux

Emmanuel Macron remplace Arnaud Montebourg au ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Banquier d’affaires de profession, ancien secrétaire général de l’Elysée et un temps conseiller économique de François Hollande, sa nomination par le président qui annonçait pourtant au Bourget que « son ennemi (c’est) la finance » montre la volonté du couple exécutif de s’entourer de ministres en accord avec la ligne officielle, et plus à droite de la gauche.

Patrick Kanner remplace Najat Vallaud-Belkacem au ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Ancien adjoint de Pierre Mauroy, il est président du Conseil général du Nord depuis 2011.

Deux déménagements

Fleur Pellerin, jusque là secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, du Développement du tourisme et des Français de l’étranger, remplace Aurélie Filippetti au ministère de la Culture et de la Communication. Cette dernière avait fait savoir dans une lettre qu’elle ne souhaitait pas retrouver son poste. Fleur Pellerin hérite d’un ministère dans lequel elle devra gérer des dossiers compliqués comme la crise des intermittents, qui ont fait grève tout l’été.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports dans le gouvernement Valls I, remplace Benoît Hamon au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : elle est la première femme à être nommée à ce poste. Avant elle, Ségolène Royal avait été ministre déléguée à l’Enseignement scolaire de 1997 à 2000.

►►RENDEZ-VOUS | Najat Vallaud-Belkacem sera l’invitée de France Info mercredi à 8h15

Ceux qui restent à leur poste

Laurent Fabius, aux Affaires étrangères et au Développement durable
Bernard Cazeneuve, à l’Intérieur
Michel Sapin, aux Finances et aux Comptes publics
Christiane Taubira, à la Justice
Jean-Yves Le Drian, à la Défense
Marisol Touraine, aux Affaires sociales et à la Santé
Ségolène Royal, à l’Ecologie, au Développement durable et à l’Energie
Stéphane Le Foll, à l’Agriculture
François Rebsamen, au Travail et à l’Emploi
Sylvia Pinel au Logement, à l’Egalité des territoires et à la Ruralité
Marylise Lebranchu, à  la Décentralisation et à la Fonction publique
George Pau-Langevin, aux Outre-Mers

Auprès du premier ministre
Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement
Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification:
  
Auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international
Harlem Désir, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes
Mme Annick Girardin, secrétaire d’Etat chargée du Développement et de la Francophonie
M. Thomas Thevenoud, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la
Promotion du tourisme et des Français de l’étranger
 
Auprès de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
M. Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche
 
Auprès de la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
 
Auprès du ministre des Finances et des Comptes publics
Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du Budget
 
Auprès du ministre de la Défense
Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire
 
Auprès de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie
Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et  de la Lutte contre l’exclusion
Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes
 
Auprès du ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique
Carole Delga, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire
Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du Numérique
 
Auprès de la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique
André Vallini, secrétaire d’Etat chargé de la Réforme territoriale
 
Auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
Myriam El Khomri, secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville
Thierry Braillard, secrétaire d’Etat chargé des Sports

Bouygues souhaite garder ses 29,3% d’Alstom, c’est quoi ce cirque ?

Bouygues souhaite garder ses 29,3% d’Alstom, c’est quoi ce cirque ?

Bouygues change de fusil d’épaule et annonce maintenant  vouloir garder les 30% qu’il détient. Du coup on se demande pourquoi tout ce cirque Or on sait que pour l’essentiel c’est la volonté de Bouygues de se débarrasser de se parts qui avait justifié la mise en venet par appartements d’Alstom. Il serait temps que le gouvernement mette les pieds dans le plat et décide dune stratégie dans la mesure où pour l’essentiel les commandes d’Alstom sont des commandes publiques (TGV, centrales électriques etc.) de la France notamment. Le groupe Bouygues a en effet affirmé mardi soir vouloir conserver les 29,3% qu’il détient dans Alstom, adressant ce qui s’apparente à une fin de non-recevoir à l’offre du conglomérat japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) de lui racheter jusqu’à près d’un tiers de cette participation. « Bouygues souhaite rester un actionnaire de long terme d’Alstom à hauteur de 29,3% », a déclaré un porte-parole de Bouygues interrogé par l’AFP. Dans sa proposition commune avec Siemens portant sur la branche énergie d’Alstom, MHI avait annoncé souhaiter monter jusqu’à 10% du capital d’Alstom en rachetant une partie des parts de Bouygues.

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