Archive pour le Tag 'circuler'

Voitures âgées : Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

Voitures âgées : Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

 

L’État autorise Marseille, Strasbourg et Rouen à laisser circuler les véhicules Crit’Air 3 dans leurs ZFE au-delà du 1er janvier 2025, a annoncé mardi le ministère de la Transition écologique.  Considérant qu’il y a amélioration de la qualité de l’air le calendrier (ZFE sera reporté sauf pour deux villes Paris et Lyon qui dépassent les normes). 15 métropoles françaises – dont Nîmes, Reims, Clermont-Ferrand ou encore Grenoble – dépassaient régulièrement les seuils réglementaires en termes d’émissions de dioxyde d’azote en 2016, elles n’étaient plus que 10 en 2020 (Reims, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse), 5 en 2022 (Lyon, Marseille, Paris, Rouen et Strasbourg) et 2 en 2023 (Lyon et Paris).

Seules les villes de Lyon et Paris seront tenues d’appliquer le calendrier» de durcissement des mesures liées aux zones à faibles émissions (ZFE). C’est-à-dire que ce seront les deux seules métropoles où les véhicules Crit’air 3 seront interdits. «

D’ici à la fin de la décennie, les normes de pollution seront également abaissées en Europe pour passer de 40 µg/m3 de d’oxyde d’azote à 20 µg/m3. «On doit continuer à faire des efforts», a rappelé le ministre. À ce stade, un peu moins de la moitié des 43 agglomérations concernées par les ZFE sont sous ce seuil, qui entrera en vigueur en 2030.

L’interdiction des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier prochain à Paris et Lyon concerne toute de même plus de 1,5 million de véhicules, dont 1,3 dans la région parisienne.

Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

Les pauvres encore autorisés à circuler avec leurs voitures après 2025

 

L’État autorise Marseille, Strasbourg et Rouen à laisser circuler les véhicules Crit’Air 3 dans leurs ZFE au-delà du 1er janvier 2025, a annoncé mardi le ministère de la Transition écologique.  Considérant qu’il y a amélioration de la qualité de l’air le calendrier (ZFE sera reporté sauf pour deux villes Paris et Lyon qui dépassent les normes). 15 métropoles françaises – dont Nîmes, Reims, Clermont-Ferrand ou encore Grenoble – dépassaient régulièrement les seuils réglementaires en termes d’émissions de dioxyde d’azote en 2016, elles n’étaient plus que 10 en 2020 (Reims, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse), 5 en 2022 (Lyon, Marseille, Paris, Rouen et Strasbourg) et 2 en 2023 (Lyon et Paris).

Seules les villes de Lyon et Paris seront tenues d’appliquer le calendrier» de durcissement des mesures liées aux zones à faibles émissions (ZFE). C’est-à-dire que ce seront les deux seules métropoles où les véhicules Crit’air 3 seront interdits. «

D’ici à la fin de la décennie, les normes de pollution seront également abaissées en Europe pour passer de 40 µg/m3 de d’oxyde d’azote à 20 µg/m3. «On doit continuer à faire des efforts», a rappelé le ministre. À ce stade, un peu moins de la moitié des 43 agglomérations concernées par les ZFE sont sous ce seuil, qui entrera en vigueur en 2030.

L’interdiction des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier prochain à Paris et Lyon concerne toute de même plus de 1,5 million de véhicules, dont 1,3 dans la région parisienne.

Santé–Covid-19 : « la France a choisi de laisser circuler le virus largement (Samuel Alizon, CNRS)

Santé–Covid-19 : « la France a choisi de laisser circuler le virus largement (Samuel Alizon, CNRS)

 

 

 

Sur France Info, Selon Samuel Alizon, directeur de recherche au CNRS, au laboratoire maladies infectieuses et vecteurs, la stratégie choisie par la France « est de laisser circuler le virus largement ».

 

Est-ce que la mise en place de quarantaine peut vraiment limiter l’arrivée en Europe et en France du variant brésilien ?

 

Samuel Alizon : On peut s’interroger sur la motivation. Parce que si c’est pour empêcher l’arrivée des variants venus d’autres pays, c’est trop tard. On sait qu’ils sont déjà en France. À ce niveau-là, cela peut jouer sur des nouvelles importations. Mais les variants sont déjà là, on les a détectés même s’ils sont rares. Il y a des inconnues aujourd’hui sur ces variants, mais ils sont déjà là. Si cela a un effet, ça ne sera pas sur l’arrivée des variants.

Est-ce qu’il faut s’inquiéter des variants brésilien et sud-africain ?

À court terme, le problème c’est le variant V1 détecté au Royaume-Uni. C’est 80% des cas. Celui-là, il est maintenant à peu près avéré qu’il est plus virulent. C’est à dire que si vous êtes infecté par celui-là, vous avez plus de risques de faire un Covid sévère. Il y a un peu un décalage entre ces effets d’annonce sur les quarantaines imposées aux voyageurs et l’absence d’annonce vis à vis du variant V1, dit britannique, avec la réouverture des écoles dans une semaine où là, on ne sait pas trop ce qui est prévu. Sur le moyen ou le long terme, les variants V2 et V3, ceux détectés en Afrique du Sud et au Brésil, posent pas mal de questions, notamment parce qu’ils semblent échapper à l’immunité naturelle et à l’immunité de certains vaccins.

Si vous avez déjà été infectés par des lignées qui circulaient en 2020, a priori, vous n’êtes pas immunisés ou très peu immunisés contre les variants V2 et V3. C’est ce qu’a vécu le Brésil, qui a eu une première vague extrêmement meurtrière et qui malgré cela est en train de revivre une deuxième vague extrêmement meurtrière.

Est-ce qu’il y a donc un intérêt à mettre tous les voyageurs en quarantaine en provenance de ces pays où le variant circule ?

Ces variants sont déjà là, donc, à court terme, vous n’empêcherez pas leur arrivée. Sur le moyen ou le long terme, la volonté politique de contrôler l’épidémie n’est pas claire. Aujourd’hui, la circulation massive en France, fait par exemple que la France est potentiellement aussi un des pays où des variants risquent d’évoluer. Le virus mute en continu. La plupart de ces mutations sont neutres. Plus vous le laissez circuler, plus il y a de risques que certaines de ces mutations aient des effets. Donc, la stratégie choisie par la France qui est de laisser circuler le virus largement est une stratégie qui maximise les risques, qui maximise les coûts à court terme, et qui, sur le long terme, maximise les risques aussi en termes d’évolution virale.

Le virus peut circuler pendant des années (le professeur Yves Lévy)

Le virus peut  circuler pendant des années (le professeur Yves Lévy)

 

 

Pour Yves Lévy, professeur d’immunologie clinique : « Le virus pourrait circuler pendant des années » : interview dans le JDD

Ancien PDG de l’Inserm, le médecin Yves Lévy, directeur de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) au CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), est un spécialiste du système immunitaire. Depuis un an, il est engagé dans la course au vaccin contre le Covid-19. Comme d’autres immunologistes à travers le monde, il redoute que le virus s’installe durablement.

 

L’apparition des variants anglais, sud-africain ou brésilien est-elle surprenante?
Au contraire, les mutations, aléatoires sont des phénomènes courants. Un virus, c’est une photocopieuse qui se multiplie des milliards de fois dans l’organisme. Ce faisant, il fait des erreurs. Soit elles lui sont défavorables et le virus variant décline. Soit elles lui sont favorables, et sa contagiosité – et/ou sa dangerosité – augmente. La finalité d’un virus est simplement de survivre ; de survivre au mieux. C’est un mécanisme darwinien implacable : les mutants les plus efficaces finissent par prendre le dessus. Le Sars-CoV-2 qui nous a frappés en mars était déjà une souche plus contagieuse que celle détectée en Chine.

Mais pourquoi autant de mutants plus contagieux surgissent-ils aujourd’hui?
Plus le virus circule au cours d’une épidémie, plus le nombre de personnes touchées augmente, plus le risque de mutations s’accroît. Notre organisme essaie de contrôler le virus en développant une réponse immunitaire. De son côté, le virus tente de lui échapper. En se diffusant très largement et très rapidement sur la planète, le Sars-CoV-2 fait face à des millions d’anticorps, ces petits missiles qui tentent de l’empêcher d’entrer dans l’organisme. S’il réussit à forcer cette première défense, il doit encore affronter une deuxième ligne de cellules tueuses dirigées contre les cellules infectées. C’est dans cet environnement hostile pour lui, et à cause de ces interactions multiples entre lui et nous, qu’une pression de sélection s’exerce. Pour forcer la serrure et réussir à franchir ces obstacles, le Sars-CoV-2 a le plus souvent muté, jusqu’à présent, au niveau de la protéine Spike, c’est-à-dire pile à l’endroit qui lui permet de pénétrer dans nos cellules. Si, par exemple, les variants identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud ont des mutations en commun, c’est parce que la réponse immunitaire commune à tous les individus est dirigée contre cette région du virus. Il y a là un paradoxe : le système immunitaire, qui nous défend, permet au virus de s’échapper. Cet échappement, c’est sa survie. Le but d’un vaccin, c’est d’induire une réponse précoce, plus forte et plus durable pour contrer ce phénomène.

Autant de mutations, est-ce inédit?
C’est au contraire très banal et ça rappelle à tous ceux qui ont combattu le sida dans les années 1980 et 1990 la confusion et le désespoir qui régnaient alors. Lorsque les premiers antirétroviraux sont arrivés, des médicaments incapables de bloquer complètement la réplication du virus, des mutants sont apparus chez les patients. Parfois, en huit jours seulement! La recherche de nouveaux médicaments visait à contrer ces mutants : il a fallu mettre au point des bithérapies puis des trithérapies, aujourd’hui heureusement efficaces.

Les variants rendent-ils les vaccins inefficaces?
L’urgence absolue est de vacciner les plus fragiles avec les vaccins dont on dispose pour les protéger contre la maladie. Comme les anticorps induits par ces produits sont dirigés contre différentes régions du virus, on peut penser qu’ils vont rester en partie efficaces. Un article vient de montrer que les anticorps induits par le vaccin de Pfizer-BioNTech pourraient neutraliser, en laboratoire, le mutant anglais. Ça pourrait être moins vrai avec le variant sud-africain. Cependant, cela pose la question à long terme de la nécessité d’adapter les vaccins aux mutations déjà apparues ou à venir. Il faut donc nous préparer à l’éventualité de devoir revacciner de façon régulière. Et donc, sans doute, à mettre au point de nouveaux vaccins, comme nous le faisons chaque année pour la grippe. Au VRI, nous travaillons sur des vaccins de deuxième génération qui incluent déjà les mutations des variants actuels afin d’induire, en même temps, des anticorps et des cellules tueuses, la deuxième ligne de défense de l’organisme. On espère un effet protecteur sur le long terme.

Il est urgent d’ouvrir des lignes de production et de développer de nouveaux vaccins pour revacciner si besoin et contrer les variants

Dans La Provence, le virologue Jean-Michel Claverie dit qu’une vaccination lente et non massive peut favoriser l’émergence de variants. Ça vous inquiète?
L’effet démontré des vaccins utilisés actuellement est de prévenir les formes graves de l’infection. Nous n’avons pas encore la preuve scientifique qu’ils diminuent la transmission du virus, même si c’est probable. Aujourd’hui, le principal problème que rencontrent les Etats est celui de la production mondiale, insuffisante pour couvrir 7 milliards d’individus. Certains se plaignent des lenteurs de la vaccination dans notre pays ; cela a demandé des efforts logistiques qu’il faut saluer. On pourrait rappeler que le vaccin est un bien public mondial et qu’en Afrique moins de 6.000 habitants ont été vaccinés. Or le virus n’a pas de frontières et continuera de circuler partout. Il est urgent d’ouvrir des lignes de production et de développer de nouveaux vaccins pour revacciner si besoin et contrer les variants.

Si le vaccin n’est pas durablement efficace, comment l’immunité de groupe pourra-t-elle être atteinte?
La notion d’ »immunité de groupe », qui s’installerait naturellement après que le virus a touché un grand nombre d’individus et qui empêcherait sa circulation, est illusoire. C’est ce qu’on observe aujourd’hui à Manaus au Brésil, où les personnes se réinfectent alors que 60% de la population avait été préalablement infectée. L’immunité de groupe n’a été décrite qu’après des campagnes de vaccination massives. Et il faut souvent des décennies pour y parvenir avec des vaccins très efficaces induisant une immunité à long terme. Faute de recul, nous ne savons pas encore, pour le Sars-CoV-2, quelle est la durée d’efficacité des vaccins.

Le Sars-CoV-2 est-il un virus saisonnier comme la grippe?
Une année vient de s’écouler et on ne l’a pas vu s’affaiblir, sauf lors des confinements. En Afrique du Sud, il circule malgré l’hiver austral ; il était aussi très présent en Israël au mois d’août… On ne retrouve pas les variations saisonnières de la grippe.

Comment bloquer l’arrivée du clone anglais?
Les leçons de Darwin suggèrent que c’est mission impossible. La diffusion massive du virus a favorisé l’apparition de variants plus contagieux, qui vont devenir majoritaires. On ne gagnera pas la course de vitesse contre eux mais on peut freiner leur progression en essayant de circonscrire les clusters, en testant, traçant et en isolant. Le confinement reste l’arme la plus efficace. On ne vient pas à bout d’un incendie en le laissant flamber! Pour espérer casser ce cycle infernal, utilisons toutes les autres armes à notre disposition : port du masque, gestes barrière et bien sûr vaccination. S’il n’est pas certain qu’elle puisse casser l’épidémie, elle va protéger les plus fragiles et lever la pression sur le système de santé.

Comme l’arme nucléaire, le vaccin est aussi un enjeu de souveraineté

Un séquençage plus massif pourrait-il nous aider à lutter contre les variants?
On dit que la France est sous-dotée dans ce domaine. C’est faux : notre parc de séquenceurs est suffisant même s’il reste à organiser un réseau de veille et une centralisation des données. Mais séquencer à tout-va ne sert à rien. Détecter toutes les personnes avec un variant n’aurait d’intérêt que si cela changeait la prise en charge médicale. Or nous n’avons rien d’autre à proposer que l’isolement des cas. L’important, c’est de faire des sondages pour pouvoir modéliser la progression de l’épidémie. Et surtout de repérer les clusters et d’isoler soigneusement les gens atteints.

Quand retrouvera-t-on une vie normale?
Les décideurs doivent envisager tous les scénarios, des plus optimistes aux plus pessimistes en espérant que ces derniers ne se réalisent pas. Je me méfie de la pensée magique selon laquelle le virus va se fatiguer à l’été et le vaccin forcément bloquer la transmission de l’épidémie, même si on l’espère tous. Cependant, il faut aussi se préparer à l’hypothèse d’un scénario plus pessimiste selon lequel le virus circulerait encore pendant plusieurs années. Si tel était le cas, nous devrions apprendre à coexister avec lui ; et d’ores et déjà s’adapter au moyen de nouvelles armes. J’espère vraiment me tromper mais il faut y réfléchir, comme un pays se dote d’un bouclier nucléaire en souhaitant qu’il ne serve jamais. Et comme l’arme nucléaire, le vaccin est aussi un enjeu de souveraineté.

Un virus qui va circuler pendant deux ans (Yves Gaudin, virologue)

  • Un virus qui va circuler pendant deux ans (Yves Gaudin, virologue)

La crise sanitaire est loin d’être terminée d’après Yves Gaudin, virologue, directeur de recherche au CNRS. Il pourrait encore circuler pendant deux ans. (Interview le Figaro

Que se passera-t-il à la fin du confinement en France?

Yves GAUDIN. - Il est certain que la fin du confinement ne sera pas la fin de la pandémie. Vers début ou mi-mai, le développement de l’épidémie en France ne sera pas au même stade que dans les autres grands pays. Si les mesures prises ici ont eu l’effet attendu, il risque d’y avoir, à la même période, toujours de nombreux cas aux États-Unis et peut être en Grande-Bretagne. Tandis que dans les pays d’Europe du Nord, l’évolution pourrait être plus contenue, car les populations y sont plus raisonnables, notamment pour se soumettre au confinement.

  • Le virus circulera-t-il encore en France?
  • En France, il restera des personnes malades ou asymptomatiques, et il y aura des risques d’importations d’autres pays européens quand les frontières seront rouvertes.

( Sans parler évidemment des risques de contamination en provenance d’autres continents comme l’Afrique qui vont affronter la vague de la pandémie avec six mois de retard)

Coronavirus : une attestation obligatoire pour circuler

Coronavirus : une attestation obligatoire pour circuler

Lors de son allocution télévisée,  le président de la république n’a pas voulu employer le terme confinement général obligatoire mais les orientations et mesures présentées y conduisent. En fait, le pouvoir veut réguler et limiter toute la mobilité. Les déplacements seront donc réduits et leur objet contrôlé. Ainsi pour chaque déplacement, les Français devront présenter une attestation, sorte de déclaration sur l’honneur indiquant l’objet du déplacement et des contrôles seront mis en place y compris accompagnés de sanctions. Pour l’instant, la mobilité n’est pas encore complètement contingentée mais elle pourrait l’être dans les jours et semaines à venir en fonction de la propagation du virus. En clair, le nombre de déplacements pourrait être aussi limité le moment venu.

 

« Notre pays ne doit pas s’arrêter totalement. Des exceptions pourront être tolérées pour les déplacements entre le domicile et le travail. Lorsque ces déplacements sont indispensables pour des activités ne pouvant être interrompues, ni organisées sous forme de télétravail », a détaillé le ministre.

D’autres déplacements échappent aux restrictions: ceux « nécessaires pour faire des courses ou pour les besoins de première nécessité, pour motifs de santé, pour les déplacements au motif familial impérieux, pour les personnes vulnérables, pour venir en aide à un proche dépendant ou pour des parents séparés pour aller chercher ou déposer les enfants », a-t-il encore ajouté. Le ministre a également précisé que des « déplacements brefs à proximité du domicile » seraient également tolérés.

« On pourra toujours pratiquer une activité physique ou sortir son chien mais chacun devra le faire avec parcimonie », a encore complété le ministre.  »Si je veux résumer: on pourra prendre l’air mais certainement pas jouer un match de foot », a souligné le ministre de l’Intérieur.

Christophe Castaner, en parlant explicitement de « confinement », a intimé lundi aux Français de restez chez eux, sauf exceptions, pour lutter contre la propagation du coronavirus et a promis la mobilisation de 100.000 policiers et gendarmes pour des contrôles.

Toutes les personnes incapables de « justifier leur déplacements » seront considérées en infraction. À ce titre ils peuvent écoper d’une amende maximale de 38 euros pour le moment. Cette amende va monter à 135 euros dans les prochains jours, le temps que le Conseil d’Etat avalise la décision.

« Un dispositif de contrôle va être mis en place avec des points de contrôles fixes et mobiles, sur les axes principaux et secondaires », a indiqué le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Ce seront « 100.000 policiers et gendarmes » qui vont être « déployés sur le terrain » pour faire respecter les mesures de confinement. Le ministre a donné ordre « dès ce soir » aux forces de l’ordre de préparer le dispositif.

L’armée ne sera pas mobilisée pour cette opération de contrôle :  »Nous n’allons pas déployer l’armée dans les rues. En revanche il y aura des contrôles par les forces de sécurité intérieures ».

 

« Le mot d’ordre est clair: restez chez vous ! », a dit le ministre de l’Intérieur lors d’un point presse. Toutes les personnes qui circuleront devront être « en mesure de justifier leur déplacement », a-t-il en outre affirmé, précisant qu’une amende pour les contrevenants serait prochainement portée à 135 euros. Elle est aujourd’hui de seulement 38 euros.

 

Comme l’avait annoncé un peu plus tôt le chef de l’Etat, le ministre de l’Intérieur a rappelé que les restrictions de circulation commenceraient mardi à midi, pour 15 jours, éventuellement renouvelables.




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