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Économie circulaire : comment lui donner une ampleur significative ?

Économie circulaire : comment lui donner une ampleur significative ?

Par Maria Figueroa-Armijos, EDHEC Business School

 

En moyenne, les modèles économiques circulaires représentent environ 15 % de la production dans tous les secteurs.

Les modèles économiques (ou business models) traditionnels, tenant pour référence le triptyque productiviste (exploitation, fabrication, mise au rebut), considèrent la nature comme étant prodigue d’une quantité infinie de ressources. Autrement dit, nos systèmes économiques sont conçus comme de vastes circuits ouverts qui n’ont de cesse de siphonner les ressources naturelles pour les transformer en produits qui, en bout de chaîne, sont entièrement ou en partie détruits.

Contrairement aux modèles économiques linéaires, les modèles circulaires se fondent sur un système à circuit fermé, qui vise à utiliser et transformer les matières circulant déjà dans l’économie, plutôt que d’en retirer à la nature. Ainsi, ces modèles circulaires présentent une empreinte environnementale plus faible sur deux plans : ils évitent l’exploitation des ressources naturelles et revalorisent les ressources qui pourraient être considérées comme des déchets.

La croissance exponentielle de la consommation mondiale, associée aux ruptures de chaîne d’approvisionnement dues à la crise sanitaire, aux bouleversements climatiques, réglementaires ou des marchés, a rendu plus évident l’impératif de faire évoluer nos pratiques commerciales vers les principes de l’économie circulaire en circuit fermé. Or, les stratégies commerciales qui valorisent des solutions et innovations systémiques circulaires peuvent permettre une plus grande efficacité d’utilisation des ressources et des économies annuelles estimées à mille milliards de dollars d’ici 2025, selon les chiffres de la fondation Ellen MacArthur lancée par la navigatrice britannique.

La restructuration systématique de nos modèles d’entreprise pourrait donc faire diminuer très largement la pression que subissent les écosystèmes naturels. Repenser la création de valeur afin d’éviter l’extraction de matières premières vierges lorsque des substituts déjà en circulation existent, ainsi qu’une refonte de relations au sein de la chaîne d’approvisionnement pour éviter le gaspillage, apparaissent comme deux moyens fondamentalement différents de produire et de consommer des biens et des services.

Dans mon dernier article de recherche publié dans le Research Handbook on Innovation for a Circular Economy, je propose un cadre d’orientation modulable pour piloter le développement de nouveaux modèles économiques qui nécessite de refondre en profondeur chacun de ses blocs constitutifs : les produits, les chaînes d’approvisionnement et les parcours clients. C’est déjà aujourd’hui le principe, par exemple, de la feuille de route du groupe de textile-habillement H&M pour parvenir à un « écosystème circulaire », développée en partenariat avec la Fondation Ellen MacArthur.

Certains des changements attendus impliquent la reconception de produits durables, permettant ainsi d’utiliser des matériaux recyclés ou réutilisés, de créer une logistique renversée, des réseaux de collaboration répliqués dans les chaînes d’approvisionnement existantes et d’élaborer des parcours clients qui valorisent les produits circulaires.

Avec cette refonte en trois blocs, les entreprises peuvent modifier, ajouter, créer ou transformer différentes dimensions dans le cadre modulable proposé, afin de repenser méthodiquement leurs processus au fur et à mesure de la mise en œuvre des applications circulaires. Par exemple, les diverses initiatives de la marque de vêtements Patagonia, qui s’est lancée à la recherche de la circularité depuis deux décennies, visent à redéfinir en priorité ses produits de sorte que l’entreprise puisse récupérer et utiliser tous ses déchets.

Malgré leur avantage concurrentiel durable certain, les modèles circulaires ne s’implantent cependant encore que dans des marchés de niche, ce qui signifie qu’ils bénéficient d’une part de marché plus faible par rapport aux modèles d’extraction traditionnels. En moyenne, les modèles économiques circulaires représentent environ 15 % de la production dans tous les secteurs. Néanmoins, les avancées technologiques, les changements générationnels, les risques commerciaux, ou encore la nouvelle réglementation supranationale au niveau de l’Union européenne augurent l’accélération de cette proportion.

Le plan d’action pour l’économie circulaire de l’UE adopté en 2020 dans le cadre du Pacte Vert européen introduit notamment des mesures comptant sur la participation des consommateurs, des entreprises et des citoyens selon un calendrier servant de prérequis pour devenir le premier continent climatiquement neutre d’ici à 2050.

Malgré leurs promesses, les modèles économiques circulaires doivent en effet encore relever un défi de taille : briser les barrières culturelles et commerciales. Une étude réalisée par Deloitte et l’université d’Utrecht a révélé que, malgré le battage médiatique et une appétence évidente pour les transformations du marché circulaire, tant les consommateurs que les entreprises rejettent les concessions qui doivent être faites à l’heure actuelle.

D’une part, les consommateurs sont partiellement inconscients des enjeux ou peu disposés à changer leurs habitudes de consommation, surtout lorsqu’ils sont pressés ou ont un budget limité. D’autre part, les entreprises doivent arbitrer entre satisfaire les intérêts des actionnaires, supporter les investissements initiaux élevés dans la transformation des processus, développer de nouveaux partenariats et de nouvelles voies d’accès au marché et former leurs collaborateurs aux processus circulaires. En outre, les matériaux circulaires (réutilisés, recyclés, upcyclés, biosourcés) restent toujours plus chers que les matériaux traditionnels (par exemple, les plastiques à base de pétrole).

Heureusement, le cumul de pression sociétale, d’intérêt politique et d’influence des investisseurs dessine une voie qui a peu de chances d’aboutir si elle suit un modèle d’économie linéaire. Selon un récent article publié par le Forum économique mondial, les entreprises nées dans la circularité seront des acteurs de premier plan dès 2030, précisément en raison de leurs modèles fondés sur des principes circulaires qui leur confèrent un avantage certain. La marque de produits d’hygiène avec moins de conditionnement Unbottled en France et son homologue Lush au Royaume-Uni en sont deux excellents exemples. Hormis les causes éthiques et environnementales qu’elles défendent, ces entreprises circulaires dès leur création proposent toutes deux plus de la moitié de leurs produits sans emballage. Bien qu’aucun modèle d’entreprise ne soit encore véritablement circulaire, la transformation semble donc avancer à grands pas.

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Par Maria Figueroa-Armijos, Associate Professor of Entrepreneurship, EDHEC Business School.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Environnement – Economie circulaire: Le grand gaspillage des ressources continue

Environnement – Economie circulaire: Le grand gaspillage des ressources continue

La majorité (52,6 milliards de tonnes) des matériaux consommés annuellement au monde sont en effet utilisés pour des produits (énergie ou biens de consommation) qui atteignent leur fin de vie en une année, note le rapport de  l’ONG Circle Economy.  En 2017, les ressources consommées par l’économie mondiale ont encore grimpé, dénonce cette ONG dans un rapport présenté à Davos. 42% sont ensuite dispersées dans la nature, 28% sont rejetées sous forme de gaz à effet de serre et 30% deviennent des déchets. 48 milliards de tonnes de matériaux sont en outre stockées sous la forme de bâtiments, infrastructures et biens d’équipement: de plus en plus chaque année, en raison de l’augmentation de la population mondiale.

 

 Globalement, « ce rapport montre qu’aucun pays ne répond aux besoins fondamentaux de ses citoyens tout en opérant dans les limites physiques de notre planète », résume son auteur principal, Marc de Wit. 100 milliards de tonnes de matériaux sont consommées chaque année par l’humanité. Un record pour l’économie mondiale et une mauvaise nouvelle pour la planète. Car l’organisation révèle dans un nouveau rapport publié le 21 janvier que la proportion de matériaux réutilisés, du sable au pétrole en passant par les métaux, s’est réduite, passant de 9,1 % il y a deux ans à 8,6 % aujourd’hui.

« La tendance négative globale s’explique par trois tendances sous-jacentes : des taux d’extraction élevés, une reconstitution des stocks et de faibles niveaux de traitement et de recyclage en fin de vie », expliquent les auteurs de l’étude. « Ces tendances sont profondément ancrées dans la tradition d’une production de déchets s’inscrivant dans une économie linéaire », estiment-ils.

« Nous risquons une catastrophe mondiale si nous continuons à traiter les ressources mondiales comme si elles étaient illimitées », a déclaré au Guardian Harald Friedl, directeur général de Circle Economy.  »Les gouvernements doivent adopter de toute urgence des solutions d’économie circulaire si nous voulons atteindre une qualité de vie élevée pour près de 10 milliards de personnes d’ici le milieu du siècle sans déstabiliser les processus planétaires critiques. »

 

Promotion de l’économie circulaire ?

Promotion  de l’économie circulaire ?

Le parlement a définitivement adopté la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire ; un texte cependant relativement réducteur du  concept de l’économie circulaire. On y traite en effet surtout des questions de recyclage et de tri des déchets mais finalement peu de la question fondamentale de l’obsolescence de nombreux produits et du gaspillage considérable d’énergie, de matière de transport et de logistique. Pour changer vraiment et s’orienter réellement vers une économie circulaire il faudra autre chose que cette loi minimale, convaincre les acteurs économiques y compris les consommateurs.

Selon un rapport de l’Obsoco, à peine plus d’un Français sur 10 la pratique. . Il y a vraiment des progrès à faire pour lutter contre l’obsolescence programmée et recourir davantage à l’économie circulaire. Selon un rapport de l’Obsoco (Observatoire société et consommation). En cause, le fait que nombre de produit ne sont pas mutualisés, surtout qu’ils ne sont pas réparables ou qu’il n’existe pas de métiers de réparateurs. Les pratiques plus économes en ressources (location, économie de l’usage, réparation…) restent donc confidentielles. Hormis pour l’achat d’occasion, la mode de l’économie collaborative a semble-t-il fait long feu.

Alors que les sondés se disent de plus en plus détachés du concept de propriété en général, pour les vêtements, les smartphones, l’électroménager, la hi-fi, le matériel informatique… la donne est différente et les Français rechignent en majorité à partager. Conséquence: la location reste confidentielle, seulement 16% des Français ayant loué un objet sur l’année écoulée, en très grande majorité des voitures.

Les consommateurs français restent aussi peu bricoleurs, et peu enclins à réparer un objet en panne. La plus grande proportion à réparer se trouve pour les ordinateurs (49% des Français ont tenté), et les vélos (53%). Pour un meuble, le petit électroménager ou du matériel audio vidéo, moins d’un sur trois a essayé. Principalement car ils craignent un coût prohibitif.

Enfin, les Français se disent encore en majorité mal informés sur la présence de matériaux recyclés ou recyclables dans les produits qu’ils achètent, et un tiers sur la façon de bien trier leurs déchets. «Tout cela malgré les multiples campagnes de communication, explique Séverine Lebre-Badre chez Citeo. On le voit donc dans le tri, la pédagogie, c’est la répétition. En revanche, pour le côté recyclable des produits qu’ils achètent, les consommateurs ne veulent pas devenir des experts, mais demandent des informations faciles et fiables leur permettant de se décider très vite quand ils font leurs courses. Sur ce point le maître mot, c’est la clarté».

Au final, seuls 12% des sondés se révèlent être les meilleurs élèves de l’économie circulaire, adoptant dans leur quotidien la plus grande palette de gestes économes en ressources. Pour les moins rigoureux, des pistes d’incitations existent. «On peut insister sur les bénéfices environnementaux de ces pratiques de l’économie circulaire, surtout pour la location, avance Philippe Moati. Pour ceux qui restent peu sensibles à ces arguments, insistons sur des bénéfices plus consuméristes: rentabilité et côté «bonne affaire» de l’achat d’occasion, carotte financière pour ceux qui se montrent les plus vertueux….». Mais il y a à progresser pour encourager des modes de production et de consommation plus vertueux. A commencer par une régulation moins laxiste concernant l’obsolescence programmée.

 

Le concept, fondé sur la nécessité de limiter la consommation des ressources naturelles, a été défini dès 2015 par la loi de transition énergétique, qui avait déjà reconnu l’économie circulaire comme un objectif national. Depuis, ce pilier du développement durable peine toutefois à se frayer une place dans l’opinion publique, à côté de la prise de conscience de la crise climatique et bien au-delà de l’urgence du tri et du recyclage à laquelle il est souvent réduit.

 

 

 

Economie circulaire: Le grand gaspillage des ressources continue

Economie circulaire: Le grand gaspillage des ressources continue

La majorité (52,6 milliards de tonnes) des matériaux consommés annuellement au monde sont en effet utilisés pour des produits (énergie ou biens de consommation) qui atteignent leur fin de vie en une année, note le rapport. 42% sont ensuite dispersées dans la nature, 28% sont rejetées sous forme de gaz à effet de serre et 30% deviennent des déchets. 48 milliards de tonnes de matériaux sont en outre stockées sous la forme de bâtiments, infrastructures et biens d’équipement: de plus en plus chaque année, en raison de l’augmentation de la population mondiale.

 

 Globalement, « ce rapport montre qu’aucun pays ne répond aux besoins fondamentaux de ses citoyens tout en opérant dans les limites physiques de notre planète », résume son auteur principal, Marc de Wit. 100 milliards de tonnes de matériaux sont consommées chaque année par l’humanité. Un record pour l’économie mondiale et une mauvaise nouvelle pour la planète. Car l’organisation révèle dans un nouveau rapport publié le 21 janvier que la proportion de matériaux réutilisés, du sable au pétrole en passant par les métaux, s’est réduite, passant de 9,1 % il y a deux ans à 8,6 % aujourd’hui.

« La tendance négative globale s’explique par trois tendances sous-jacentes : des taux d’extraction élevés, une reconstitution des stocks et de faibles niveaux de traitement et de recyclage en fin de vie », expliquent les auteurs de l’étude. « Ces tendances sont profondément ancrées dans la tradition d’une production de déchets s’inscrivant dans une économie linéaire », estiment-ils.

« Nous risquons une catastrophe mondiale si nous continuons à traiter les ressources mondiales comme si elles étaient illimitées », a déclaré au Guardian Harald Friedl, directeur général de Circle Economy.  »Les gouvernements doivent adopter de toute urgence des solutions d’économie circulaire si nous voulons atteindre une qualité de vie élevée pour près de 10 milliards de personnes d’ici le milieu du siècle sans déstabiliser les processus planétaires critiques. »

 

Environnement et économie circulaire: Le grand gaspillage des ressources continue

Environnement et économie circulaire: Le grand gaspillage des ressources continue

Finalement, il y a les discours sur l’économie circulaire qui invitent  à la consommation locale , au recyclage des ressources et les tendances économiques qui confirment l’accélération du gaspillages des ressources mondiales. La majorité (52,6 milliards de tonnes) des matériaux consommés annuellement au monde sont en effet utilisés pour des produits (énergie ou biens de consommation) qui atteignent leur fin de vie en une année, note le rapport. 42% sont ensuite dispersées dans la nature, 28% sont rejetées sous forme de gaz à effet de serre et 30% deviennent des déchets. 48 milliards de tonnes de matériaux sont en outre stockées sous la forme de bâtiments, infrastructures et biens d’équipement: de plus en plus chaque année, en raison de l’augmentation de la population mondiale.

 

 Globalement, « ce rapport montre qu’aucun pays ne répond aux besoins fondamentaux de ses citoyens tout en opérant dans les limites physiques de notre planète », résume son auteur principal, Marc de Wit. 100 milliards de tonnes de matériaux sont consommées chaque année par l’humanité. Un record pour l’économie mondiale et une mauvaise nouvelle pour la planète. Car l’organisation révèle dans un nouveau rapport publié le 21 janvier que la proportion de matériaux réutilisés, du sable au pétrole en passant par les métaux, s’est réduite, passant de 9,1 % il y a deux ans à 8,6 % aujourd’hui.

« La tendance négative globale s’explique par trois tendances sous-jacentes : des taux d’extraction élevés, une reconstitution des stocks et de faibles niveaux de traitement et de recyclage en fin de vie », expliquent les auteurs de l’étude. « Ces tendances sont profondément ancrées dans la tradition d’une production de déchets s’inscrivant dans une économie linéaire », estiment-ils.

« Nous risquons une catastrophe mondiale si nous continuons à traiter les ressources mondiales comme si elles étaient illimitées », a déclaré au Guardian Harald Friedl, directeur général de Circle Economy.  »Les gouvernements doivent adopter de toute urgence des solutions d’économie circulaire si nous voulons atteindre une qualité de vie élevée pour près de 10 milliards de personnes d’ici le milieu du siècle sans déstabiliser les processus planétaires critiques. »

 

Economie circulaire-Le grand gaspillage des ressources continue

Economie circulaire-Le grand gaspillage des ressources continue

finalement, il y a les discours sur l’économie circulaire qui invite à la consommation locale et au recyclage des ressources et les tendances économiques qui confirment l’accélération du gaspillages des ressources mondiales. La majorité (52,6 milliards de tonnes) des matériaux consommés annuellement au monde sont en effet utilisés pour des produits (énergie ou biens de consommation) qui atteignent leur fin de vie en une année, note le rapport. 42% sont ensuite dispersées dans la nature, 28% sont rejetées sous forme de gaz à effet de serre et 30% deviennent des déchets. 48 milliards de tonnes de matériaux sont en outre stockées sous la forme de bâtiments, infrastructures et biens d’équipement: de plus en plus chaque année, en raison de l’augmentation de la population mondiale.

 

 Globalement, « ce rapport montre qu’aucun pays ne répond aux besoins fondamentaux de ses citoyens tout en opérant dans les limites physiques de notre planète », résume son auteur principal, Marc de Wit. 100 milliards de tonnes de matériaux sont consommées chaque année par l’humanité. Un record pour l’économie mondiale et une mauvaise nouvelle pour la planète. Car l’organisation révèle dans un nouveau rapport publié le 21 janvier que la proportion de matériaux réutilisés, du sable au pétrole en passant par les métaux, s’est réduite, passant de 9,1 % il y a deux ans à 8,6 % aujourd’hui.

« La tendance négative globale s’explique par trois tendances sous-jacentes : des taux d’extraction élevés, une reconstitution des stocks et de faibles niveaux de traitement et de recyclage en fin de vie », expliquent les auteurs de l’étude. « Ces tendances sont profondément ancrées dans la tradition d’une production de déchets s’inscrivant dans une économie linéaire », estiment-ils.

« Nous risquons une catastrophe mondiale si nous continuons à traiter les ressources mondiales comme si elles étaient illimitées », a déclaré au Guardian Harald Friedl, directeur général de Circle Economy.  »Les gouvernements doivent adopter de toute urgence des solutions d’économie circulaire si nous voulons atteindre une qualité de vie élevée pour près de 10 milliards de personnes d’ici le milieu du siècle sans déstabiliser les processus planétaires critiques. »

Municipales: la «circulaire Castaner» pour cacher la prochaine défaite de LREM

Municipales: la «circulaire Castaner» pour cacher la prochaine défaite de LREM

 

 

D’une façon générale,  Castaner  ne s’embarrasse pas de principes ou de détails pour servir ses intérêts politiques. Ainsi un projet de circulaire prévoit de ne plus compter les résultats des communes de moins de 9000 habitants où  le parti de Macon est particulièrement mal représenté. Ainsi la moitié de la population ne serait plus prise en compte. De quoi présenter des résultats flatteurs pour la république en marche.

Adressée au président de l’Association des maires ruraux ainsi qu’aux préfets, cette circulaire  informe que les communes de moins de 9000 habitants ne seront plus prises en compte dans les résultats, soit l’équivalent de 96% d’entre elles et d’un électeur sur deux.

« J’ai demandé aux préfets de nuancer les candidats et listes de candidats uniquement dans les communes de 9000 habitants et plus, ainsi que dans les communes chefs-lieux d’arrondissement », a écrit Christophe Castaner.

Il faut dire que cette nouvelle règle favorise LaREM, le parti présidentiel dont l’implantation locale n’est pas si forte. A titre d’exemple, France 2 utilise le cas des élections européennes, d’où le Rassemblement national était sorti vainqueur devant LaREM. Avec ce nouveau comptage, le parti présidentiel serait arrivé avec cinq point d’avance sur le parti de Marine Le Pen.

Logiquement, cette décision a été ouvertement critiquée. Cette même Marine Le Pen a dénoncé, sur Twitter, « une minable manipulation. »

« Ce genre de minable manipulation doit être dénoncé! On ne peut pas rayer de la carte les électeurs de 96% des communes françaises, même pour faire plaisir à Jupiter!! », s’est-elle insurgée

De son côté, le président du groupe PS au Sénat Patrick Kanner estime que cette annonce  »est là pour camoufler les résultats. »

« C’est inimaginable, c’est exécrable sur le plan de la démocratie, c’est dangereux sur le plan de la liberté  d’expression et c’est considérer que 96% des communes peuvent échapper à un nuançage politique », a-t-il déclaré lors de ses voeux à la presse. « Nous n’allons pas nous laisser faire », a-t-il ajouté.

Même tonalité chez Valérie Boyer, députée LR. « L’objectif de Macron et Castaner, c’est de priver les Français d’envoyer un message politique en faisant disparaître arbitrairement les tendances politiques », affirme la députée des Bouches-du-Rhône. « A chaque élection, Macron change les règles du jeu. Le nouveau monde aurait-il tellement peur des Français ? », demande-t-elle. Opposé à la modification des règles sur les nuances politiques, LR lance des recours auprès du Conseil d’État pour contrer les directives du ministre de l’Intérieur.

Économie circulaire: encore très insuffisante

Économie circulaire: encore très insuffisante

Selon un rapport de l’Obsoco, à peine plus d’un Français sur 10 la pratique. .

Il y a vraiment des progrès à faire pour lutter contre l’obsolescence programmée et recourir davantage à l’économie circulaire. Selon un rapport de l’Obsoco (Observatoire société et consommation). En cause, le fait que nombre de produit ne sont pas mutualisés, surtout qu’ils ne sont pas réparables ou qu’il n’existe pas de métiers de réparateurs. Les pratiques plus économes en ressources (location, économie de l’usage, réparation…) restent donc confidentielles. Hormis pour l’achat d’occasion, la mode de l’économie collaborative a semble-t-il fait long feu.

 

Alors que les sondés se disent de plus en plus détachés du concept de propriété en général, pour les vêtements, les smartphones, l’électroménager, la hi-fi, le matériel informatique… la donne est différente et les Français rechignent en majorité à partager. Conséquence: la location reste confidentielle, seulement 16% des Français ayant loué un objet sur l’année écoulée, en très grande majorité des voitures.

 

Les consommateurs français restent aussi peu bricoleurs, et peu enclins à réparer un objet en panne. La plus grande proportion à réparer se trouve pour les ordinateurs (49% des Français ont tenté), et les vélos (53%). Pour un meuble, le petit électroménager ou du matériel audio vidéo, moins d’un sur trois a essayé. Principalement car ils craignent un coût prohibitif.

Enfin, les Français se disent encore en majorité mal informés sur la présence de matériaux recyclés ou recyclables dans les produits qu’ils achètent, et un tiers sur la façon de bien trier leurs déchets. «Tout cela malgré les multiples campagnes de communication, explique Séverine Lebre-Badre chez Citeo. On le voit donc dans le tri, la pédagogie, c’est la répétition. En revanche, pour le côté recyclable des produits qu’ils achètent, les consommateurs ne veulent pas devenir des experts, mais demandent des informations faciles et fiables leur permettant de se décider très vite quand ils font leurs courses. Sur ce point le maître mot, c’est la clarté».

Au final, seuls 12% des sondés se révèlent être les meilleurs élèves de l’économie circulaire, adoptant dans leur quotidien la plus grande palette de gestes économes en ressources. Pour les moins rigoureux, des pistes d’incitations existent. «On peut insister sur les bénéfices environnementaux de ces pratiques de l’économie circulaire, surtout pour la location, avance Philippe Moati. Pour ceux qui restent peu sensibles à ces arguments, insistons sur des bénéfices plus consuméristes: rentabilité et côté «bonne affaire» de l’achat d’occasion, carotte financière pour ceux qui se montrent les plus vertueux….». Mais il y a à progresser pour encourager des modes de production et de consommation plus vertueux. A commencer par une régulation moins laxiste concernant l’obsolescence programmée.

 

 

Économie circulaire: encore très insuffisante

Économie circulaire: encore très insuffisante

Selon un rapport de l’Obsoco, à peine plus d’un Français sur 10 a adopté toutes ces pratiques.

Il y a vraiment des progrès à faire pour lutter contre l’obsolescence programmée et recourir davantage à l’économie circulaire. Selon un rapport de l’Obsoco (Observatoire société et consommation). En cause, le fait que nombre de produit ne sont pas mutualisés, surtout qu’ils ne sont pas réparables ou qu’il n’existe pas de métiers de réparateurs.

 

Les pratiques plus économes en ressources (location, économie de l’usage, réparation…) restent donc confidentielles. Hormis pour l’achat d’occasion, la mode de l’économie collaborative a semble-t-il fait long feu. Alors que les sondés se disent de plus en plus détachés du concept de propriété en général, pour les vêtements, les smartphones, l’électroménager, la hi-fi, le matériel informatique… la donne est différente et les Français rechignent en majorité à partager. Conséquence: la location reste confidentielle, seulement 16% des Français ayant loué un objet sur l’année écoulée, en très grande majorité des voitures.

Les consommateurs français restent aussi peu bricoleurs, et peu enclins à réparer un objet en panne. La plus grande proportion à réparer se trouve pour les ordinateurs (49% des Français ont tenté), et les vélos (53%). Pour un meuble, le petit électroménager ou du matériel audio vidéo, moins d’un sur trois a essayé. Principalement car ils craignent un coût prohibitif.

Enfin, les Français se disent encore en majorité mal informés sur la présence de matériaux recyclés ou recyclables dans les produits qu’ils achètent, et un tiers sur la façon de bien trier leurs déchets. «Tout cela malgré les multiples campagnes de communication, explique Séverine Lebre-Badre chez Citeo. On le voit donc dans le tri, la pédagogie, c’est la répétition. En revanche, pour le côté recyclable des produits qu’ils achètent, les consommateurs ne veulent pas devenir des experts, mais demandent des informations faciles et fiables leur permettant de se décider très vite quand ils font leurs courses. Sur ce point le maître mot, c’est la clarté».

Au final, seuls 12% des sondés se révèlent être les meilleurs élèves de l’économie circulaire, adoptant dans leur quotidien la plus grande palette de gestes économes en ressources. Pour les moins rigoureux, des pistes d’incitations existent. «On peut insister sur les bénéfices environnementaux de ces pratiques de l’économie circulaire, surtout pour la location, avance Philippe Moati. Pour ceux qui restent peu sensibles à ces arguments, insistons sur des bénéfices plus consuméristes: rentabilité et côté «bonne affaire» de l’achat d’occasion, carotte financière pour ceux qui se montrent les plus vertueux….». Mais il y a à progresser pour encourager des modes de production et de consommation plus vertueux. A commencer par une régulation moins laxiste concernant l’obsolescence programmée.

 

SONDAGE Économie circulaire: SEULEMENT 10% concernés.

SONDAGE Économie circulaire: SEULEMENT 10% concernés.

Selon un rapport de l’Obsoco, à peine plus d’un Français sur 10 a adopté toutes ces pratiques.

Il y a vraiment des progrès à faire pour lutter contre l’obsolescence programmée et recourir davantage à l’économie circulaire. Selon un rapport de l’Obsoco (Observatoire société et consommation). En cause, le fait que nombre de produit ne sont pas mutualisés, surtout qu’ils ne sont pas réparables ou qu’il n’existe pas de métiers de réparateurs.

Les pratiques plus économes en ressources (location, économie de l’usage, réparation…) restent donc confidentielles. Hormis pour l’achat d’occasion, la mode de l’économie collaborative a semble-t-il fait long feu. Alors que les sondés se disent de plus en plus détachés du concept de propriété en général, pour les vêtements, les smartphones, l’électroménager, la hi-fi, le matériel informatique… la donne est différente et les Français rechignent en majorité à partager. Conséquence: la location reste confidentielle, seulement 16% des Français ayant loué un objet sur l’année écoulée, en très grande majorité des voitures.

Les consommateurs français restent aussi peu bricoleurs, et peu enclins à réparer un objet en panne. La plus grande proportion à réparer se trouve pour les ordinateurs (49% des Français ont tenté), et les vélos (53%). Pour un meuble, le petit électroménager ou du matériel audio vidéo, moins d’un sur trois a essayé. Principalement car ils craignent un coût prohibitif.

Enfin, les Français se disent encore en majorité mal informés sur la présence de matériaux recyclés ou recyclables dans les produits qu’ils achètent, et un tiers sur la façon de bien trier leurs déchets. «Tout cela malgré les multiples campagnes de communication, explique Séverine Lebre-Badre chez Citeo. On le voit donc dans le tri, la pédagogie, c’est la répétition. En revanche, pour le côté recyclable des produits qu’ils achètent, les consommateurs ne veulent pas devenir des experts, mais demandent des informations faciles et fiables leur permettant de se décider très vite quand ils font leurs courses. Sur ce point le maître mot, c’est la clarté».

Au final, seuls 12% des sondés se révèlent être les meilleurs élèves de l’économie circulaire, adoptant dans leur quotidien la plus grande palette de gestes économes en ressources. Pour les moins rigoureux, des pistes d’incitations existent. «On peut insister sur les bénéfices environnementaux de ces pratiques de l’économie circulaire, surtout pour la location, avance Philippe Moati. Pour ceux qui restent peu sensibles à ces arguments, insistons sur des bénéfices plus consuméristes: rentabilité et côté «bonne affaire» de l’achat d’occasion, carotte financière pour ceux qui se montrent les plus vertueux….». Mais il y a à progresser pour encourager des modes de production et de consommation plus vertueux. A commencer par une régulation moins laxiste concernant l’obsolescence programmée.

L’économie circulaire : des ordonnances pour éviter les lobbies ou s’y soumettre ?

L’économie circulaire : des ordonnances pour éviter les lobbies ou s’y soumettre ?

 

 

La loi sur l’économie circulaire risque d’être très succincte et très générale. L’essentiel des orientations et des moyens seront définis par ordonnances. Cette méthode un peu anti démocratique serait justifié par la nécessité d’éviter la pression des lobbys déclare le gouvernement. Mais la question est de savoir si c’est pour les éviter ou au contraire s’y soumettre. En effet le concept d’économie circulaire remet en cause le mode de production, de distribution et de consommation. En gros l’objectif est de limiter la quantité de déchets de toutes sortes et aussi de favoriser leur recyclage avec un principe de responsabilité des producteurs. On peut légitimement s’interroger, notamment dans le cas des plans alimentaires territoriaux (qui recherchent notamment un équilibre entre la production locale et la consommation) sur l’intérêt sanitaire et environnemental de consommer des produits hors saison qui parcourt des milliers de kilomètres. Des produits par ailleurs poussé chimiquement et sans grande saveur gastronomique. Le recyclage de certains déchets va aussi rencontrer l’opposition de nombre de producteurs. L’économie circulaire vise aussi à réduire de manière sensible les émissions polluantes notamment en raccourcissant les circuits de distribution. Le transport et la logistique sont en effet très l’énergie qui va et participe à l’accroissement des émissions vente. On comprend par exemple qu’on puisse importer des aliments exotiques en plein hiver européen qu’on ne peut produire sur place mais on peut s’interroger sur le bien-fondé de consommer par exemple du raisin en janvier ou en février. De nombreuses mesures de la future loi sur l’économie circulaire actuellement en préparation seront adoptées par ordonnances, selon un projet de texte consulté par l’AFP, une méthode censée protéger le texte des lobbies selon le gouvernement et qui suscite déjà des critiques. Cette loi, qui sera soumise au Parlement dans les mois à venir, doit permettre de réduire la quantité de déchets jetés par les Français (plastiques, produits électroniques usagés, emballages, etc.) mais aussi d’améliorer leur recyclage.

Elle reprend la cinquantaine de mesures de la « feuille de route de l’économie circulaire », présentée l’an dernier et qui vont d’un meilleur affichage sur la recyclabilité des produits à l’extension à de nouveaux produits du principe de la responsabilité des producteurs (REP) ou encore à des sanctions pour les filières qui n’atteignent pas leurs objectifs de recyclage.

Le projet de texte consulté par l’AFP datant du 15 janvier et initialement dévoilé par la lettre Déchets Infos prévoit que l’essentiel des mesures, longuement énumérées dans l’exposé des motifs, soient adoptées « par voie d’ordonnance ». Cette décision vise à éviter que les « lobbies » ne tentent d’influencer les débats parlementaires, a expliqué la secrétaire d’État Brune Poirson la semaine dernière devant le Conseil national de la transition écologique (CNTE), selon des sources concordantes.

Au ministère de la Transition écologique et circulaire, on confirme ce choix des ordonnances, même si on précise que la rédaction du projet de loi n’est pas totalement terminée.

Cette méthode suscite toutefois l’inquiétude des acteurs concernés. Nicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce, qui regroupe des collectivités et des entreprises, fait part de sa « perplexité » devant des mesures qui seront en grande partie prises « sans débat parlementaire », même si « sur le fond, le projet de loi a le mérite de recadrer les sujets » sur l’éco-conception des produits ou l’information du consommateur. « On a cinq articles sur le volet consommation pour dire on a fait un pas vers les associations, mais pour les choses sérieuses, cela va être par ordonnance (…) sans aucune visibilité sur leur contenu », regrette aussi Émile Meunier, avocat spécialisé en droit de l’environnement. Du côté des industriels du recyclage, on se dit « dans l’expectative ». « Les ordonnances ne nous rassurent pas sur la transparence » indique à l’AFP Jean-Philippe Carpentier, président de la fédération Federec, qui attendait plus de mesures précises sur l’incorporation des matières recyclées dans les produits ou le traitement des déchets ultimes.

 

Développer l’économie circulaire

Développer l’économie circulaire

 

Ce que souhaite le gouvernemenet qui va s’exprimer sur ses intentions dans les jours prochains. Il s’agit notamment de valoriser encore davantage les déchets et de réduire obsolescence programmée.  Cette obsolescence programmée constitue un des moteurs du développement économique. L’objectif est d’inciter le consommateur à remplacer un produit avant qu’il ne soit usé en justifiant de progrès techniques, de la mode tout simplement de l’impossibilité de réparer. Ainsi des équipements qui duraient précédemment 10 ou 15 ans sont considérés hors d’usage après  deux à trois ans pour certains ; d’une certaine façon ; le consommateur est aussi largement complice  puisqu’il ne résiste guère à l’effet de mode. Pour ceux qui ignorent cet effet de mode, de toute façon, il est pratiquement impossible de réparer un équipement en panne. Pour deux raisons la première c’est que tout a été fait dans le processus de production pour que ces biens ne soit pas réparables ensuite parce que le coût de la main-d’œuvre en France est tellement élevé que le prix de la réparation dépasse assez souvent l’achat d’un équipement neuf. Observons par exemple qu’en Afrique que la plupart des équipements que nous jetons ici, sont là-bas systématiquement réparés. Pour en rajouter sur le phénomène on impose de prendre en compte des aspects écologiques (par exemple consommation d’énergie) ou encore l’empreinte carbone en oubliant volontairement qu’un équipement réparé  réduit forcément les gaspillages et même l’empreinte carbone. Selon l’UFC-Que Choisir, la durée de vie moyenne des appareils électroménagers courants oscillerait aujourd’hui entre 6 à 8 ou 9 ans contre 10 à 12 ans auparavant. Par exemple :

  • un ordinateur portable aurait une durée de vie comprise entre 5 et 8 ans,
  • une télévision de 8 ans,
  • un téléphone portable de 4 ans,
  • un réfrigérateur de 10 ans.

D’autres produits sont connus pour faire l’objet d’une conception prévoyant leur obsolescence programmée : les imprimantes, et les smartphone sans parler des voitures qui ne sont plus réparables par le mécanicien du coin.

Favoriser l’économie circulaire avec le recyclage (Citéo)

Favoriser l’économie circulaire avec le recyclage (Citéo)

 

Le président de Citéo, JEAN HORMAIN,  entame un tour de France et commence par la région la plus écolo dans ce domaine à savoir la région grand est (notamment Alsace Lorraine) où 25 % des ‘emballages sont  recyclés, et avec 84,6 % des tonnages recyclés localement en 2016, « une performance de recyclage supérieure de 16 % à la moyenne nationale ».

 

JEAN HORMAIN - Quels sont les objectifs de Citéo ?

LA TRIBUNE - Citeo a trois objectifs essentiels : accompagner les industriels au stade de l’éco-conception, inciter le grand public à trier les emballages et le papier, et mettre en œuvre le dispositif qui permet d’installer des structures de collecte et des centres de tri. Il y en a 200 en France. 68 % des emballages sont recyclés en France. Pour le papier, nous sommes à 55 %. Il y reste des progrès à réaliser sur les plastiques et, de manière générale, dans les villes. 30 % des ordures ménagères sont encore mises en décharge. C’est inacceptable.

Quel est l’objectif de vos ateliers régionaux ?

Nous démarrons dans le Grand-Est, vitrine de l’économie circulaire en France. L’éco-conception est déjà en marche dans cette région. Les barquettes de jambon Herta passent au mono-matériau, elles sont réalisées en PET. C’est plus facile à recycler. Les étiquettes sur les bouteilles Heineken (brassées à Schiltigheim, Bas-Rhin, Ndlr.) sont désormais recyclables avec le verre. Ces initiatives doivent être valorisées. Nous voulons porter un message : les entreprises qui pourront prospérer seront celles qui ont une politique de responsabilité sociétale. Les actions dont nous faisons la promotion n’ont rien à voir avec le « Greenwashing« . Les entreprises nous mettent une pression colossale.

Quelle est la cible de vos ateliers ?

Les grandes décisions sont nationales mais l’initiative, l’énergie, la collaboration se situent au niveau des territoires. C’est un jeu totalement collectif : nous nous adressons aux collectivités territoriales, aux entreprises, aux associations, aux recycleurs, aux industriels fabricants d’emballages, aux citoyens. Ils forment un ensemble dont nous sommes le coeur.

Tabac : une nouvelle circulaire faux-cul

Tabac : une nouvelle circulaire faux-cul

 

Doublement faux-cul cette nouvelle circulaire anti-tabac, d’abord parce qu’il faut prouver qu’ au delà de 4 cartouches, il s’agit de consommation personnelle. (En conservant par exemple les mégots des cigarettes déjà fumées, avec ADN ?). Ensuite parce que sous couvert de lutte contre le tabagisme prônée par Marisol Touraine, il s’agit surtout de faire augmenter les recettes fiscales. En effet aujourd’hui c’est environ 25% des cigarettes qui sont vendues au noir. Et de fait, rien n’empêche un Français d’aller acheter des cigarettes au Luxembourg pour sa consommation personnelle. En revanche, il est interdit de les revendre. Et c’est justement pour ça que les contrôles vont se durcir. Jusqu’à présent, ils n’étaient guère contraignants. Ainsi, on pouvait ramener avec soi jusqu’à dix cartouches de cigarettes sans avoir à se justifier auprès des douaniers. A partir de ce samedi, la limite est ramenée à quatre cartouches de cigarettes. Au-delà de quatre cartouches, les douaniers auront le droit de procéder à un interrogatoire. Il faudra alors se justifier et prouver que le tabac est destiné à la consommation personnelle, et non à être revendu. A Bercy, au ministère des Finances, dont dépendent les douanes on annonce pour ce week-end une vaste opération de contrôle près de la frontière luxembourgeoise. Le but est avant tout de se montrer et de sensibiliser la population. L’an dernier 430 tonnes de tabac illicite ont été saisies par les douanes. C’est un record que Bercy voudrait encore améliorer, avec cette nouvelle circulaire.




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