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Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Un poste de de ministre pour récompenser la trahison Ciotti

Un poste de de ministre pour récompenser la trahison Ciotti
Ciotti sera donc récompensé de sa trahison vis-à-vis des républicains dont il était le président. C’est Bardella qui lui promet un poste pour avoir rallié le RN.

Jordan Bardella a précisé les contours de son gouvernement, s’il devient premier ministre. Le président du Rassemblement national a affirmé dans une interview au JDD que «les Républicains auront naturellement une place au sein de [mon] gouvernement»«Éric Ciotti lui-même d’ailleurs», a-t-il précisé, après que le président des Républicains a noué une alliance avec le RN.

Son gouvernement sera par ailleurs composé de «personnes issues du RN ainsi que d’autres mouvements politiques»«Il y aura aussi des personnalités de la société civile, sélectionnées non seulement pour leur compétence, leur sérieux et leur expertise, mais aussi pour leur instinct politique», a-t-il poursuivi.

Ciotti Professionnel de la politique depuis qu’il a 23 ans a montré son instinct politique quand il a constaté que le RM obtenait plus de 40 % dans  sa circonscription de Nice !

 

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national.

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac16,17.

Politique- Ciotti, le déserteur

Politique- Ciotti, le déserteur

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans.

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac16,17.

Ciotti, le « déserteur »

Ciotti, le déserteur

Non seulement Ciotti est un « déserteur » mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans.

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac16,17.

Législatives – Les boulets de la campagne- Macro, Mélenchon, Ciotti

Législatives – Les boulets de la campagne- Macro, Mélenchon, Ciotti

La dissolution précipitée souligne les faiblesses de certains courants et de certains responsables au point même que les plus hauts dirigeants apparaissent aujourd’hui comme des boulets pour leur propre organisation voire pour la démocratie.

Le boulet le plus encombrant est sans conteste désormais le président de la république qui évidemment n’a encore pas compris que chaque parole prononcée constitue un argument supplémentaire pour voter RN chez beaucoup d’électeurs. Non pas que les paroles de Macron manquent toujours de pertinence. Le problème c’est qu’il n’est plus ni entendu, ni écouté. Sa posture jupitérienne, sa suffisance ne suscite désormais que rejet et même haine. Cela vaut pour l’ensemble de la population ou presque y compris dans son propre camp. S’y ajoutent des contradictions flagrantes liées au « en même temps « ,  idéologie fumeuse et dangereuse. Dans la majorité présidentielle actuelle, la plupart des responsables eux-mêmes souhaitent désormais que le président se taise.

Dans l’opposition de gauche Mélenchon est évidemment le boulet le plus lourd à porter. Chaque fois qu’il s’exprime lui aussi  provoque réprobation y compris chez ses pairs. Par exemple quand il annonce son éventuelle candidature à Matignon. Chez lui aussi trop de discours tue le discours sans parler évidemment de ses méthodes staliniennes et de ses positionnements politiques.

Autre boulet, celui de Monsieur Ciotti qui pèse évidemment sur le parti LR. Un Ciotti rallié au RN dans la nuit de publication des résultats des Européennes pour sauver son poste de député à Nice et qui se voit même ministre de l’intérieur !  Il n’est pas certain que la manœuvre politicienne de Ciotti rendre  service au RN car l’intéressé ne brille pas par son intelligence, sa stature et son honnêteté.

Avec cette dissolution précipitée en tout cas Macron a réussi à organiser un  » beau bordel » dans le pays estime même des responsables de la majorité.

On pourrait évidemment citer d’autres boulets qui constitue autant de contradictions et de risques pour le pays

Retraites : Ciotti contredit le RN

Retraites : Ciotti contredit le RN

Il n’est pas certain que la réforme des retraites sera abrogée comme le prévoit le RN déclare Ciotti déjà en contradiction avec le parti qu’il vient de rejoindre ( tout en restant président de LR !). Le président du RN confirme de son côté que «la réforme des retraites sera abrogée à partir de l’automne parce qu’elle est inefficace économiquement et injuste socialement.»

 

Dans une interview au Parisien , Jordan Bardella, qui lorgne Matignon, révèle à quoi ressembleraient les premiers mois de son action. Lorsque s’ouvrira le deuxième temps, celui «des réformes», celle des retraites sera bel et bien «abrogée parce qu’elle est inefficace économiquement et injuste socialement.» «Nous permettrons aux carrières longues, ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, de partir à la retraite avec 40 annuités à un âge légal de départ de 60 ans», détaille-t-il. Avant d’envoyer une pique à son partenaire Républicain : «C’est le RN qui conduit cette coalition». Une mise au point destinée à  Ciotti qui commence à se prendre pour un grand leader politique alors qu’il n’est qu’un pâle supplétif du RN.

 

Ciotti réhabilité par la justice: Un imbroglio judiciaire et politique

Ciotti réhabilité par la justice: Un imbroglio judiciaire et politique

 

 

Désavoué par 98 % des responsables nationaux de son parti, Ciotti a obtenu de la justice l’annulation de son exclusion. Un véritable imbroglio judiciaire et politique.

D’un point de vue purement formel, Ciotti  n’avait pas complètement peur de contester les modalités de son exclusion. Pourtant sur le fond, il est apparu à toute la classe politique et à l’opinion comme celui qui a trahi en décidant seul un ralliement au RN. Un ralliement qui peut se concevoir évidemment d’une telle portée qu’elle demande une discussion collective que  Ciotti a refusée.

Cette affaire ne sert pas l’image de la politique quand les intérêts personnels prennent le pas sur les intérêts collectifs. En effet Ciotti a pris sa décision quand il s’est aperçu que dans sa circonscription le RN avait obtenu autour de 40 % des voix et qu’il n’avait donc aucune chance d’être réélu député avec l’étiquette des républicains. En outre, il a sans doute négocié une place au gouvernement. Même pour le RN, ce recrutement spectaculaire ne sert pas forcément sa cause.

 

LR: Investiture pour tous les députés sortants sauf Ciotti

LR: Investiture pour tous les députés sortants sauf Ciotti

Les Républicains ont décidé mercredi 12 juin de réinvestir tous leurs députés sortants aux législatives anticipées, à l’exception de leur président tout juste exclu, Éric Ciotti.

«Il y aura un candidat LR contre Eric Ciotti dans sa circonscription», a ajouté Olivier Marleix, qui s’exprimait à la sortie d’une commission nationale d’investiture des Républicains.

 

Tambouille politique : Ciotti exclu des LR

Tambouille politique : Ciotti exclu des LR

Du grand-guignol avec cette décision d’Éric Ciotti de fermer à clé le siège du LR pour que ne se tienne pas une réunion du bureau politique. Une réunion qui s’est évidemment tenue et qui a prononcé l’exclusion de l’intéressé, ancien président des LR, et qui s’est rallié au RN sans en discuter avec le moindre responsable.

 

Sans doute le Niçois n’avait-il pas anticipé l’ampleur de la levée de boucliers dans son camp en acceptant de nouer une telle alliance. Les ténors du parti ont aussitôt dénoncé l’initiative d’un seul homme, « un accord entre Ciotti et le RN ». L’annonce a d’autant plus surpris que le député des Alpes-Maritimes n’a pas évoqué cette option lors d’un entretien au Sénat la veille au soir, dans le bureau de Gérard Larcher, en présence de Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Annie Genevard.

Ciotti i conteste cette décision et ses arguments juridiques ne sont pas sans fondement mais de toute manière politiquement il est condamné à porter pendant longtemps le titre de traître parmi ses anciens amis et sans doute au-delà.

 

Tambouille politique: apèrs l’affaire Ciotti , Zemmour exclut Marion Maréchal !

Tambouille  politique: après l’affaire Ciotti , Zemmour exclut Marion, Maréchal !

 

La tambouille politique continue et ce n’est sans doute pas terminé notamment à l’occasion de la distribution des investitures. Ainsi Le président du parti Reconquête a annoncé l’exclusion Marion Maréchal Le Pen , son ex-tête de liste aux européennes, qui a appelé à soutenir les candidats de l’alliance RN/LR aux législatives.

Pour avoir aussi appelé à l’alliance avec le RN, Ciotti  le président LR a également été exclu par son ancien parti

. Ce soir du 12 juin, Éric Zemmour a annoncé l’exclusion de Marion Maréchal du parti Reconquête, dont elle avait été tête de liste aux européennes.
Marion Maréchal avait appelé à soutenir les candidats de l’alliance RN/LR prônée par Éric Ciotti aux législatives anticipées, dénonçant la « triple faute » d’Éric Zemmour qui souhaite, avait-elle affirmé, « présenter le maximum de candidats contre cette coalition des droites dans toute la France ». En outre, cet après-midi, des proches de Marion Maréchal ont quémandé au RN des investitures en vue des élections à venir.
Dénonçant une « trahison » sur le plateau de BFMTV, le chef de parti a déclaré préférer « être naïf que traître » et s’est dit « écœuré et blessé »« Je préfère faire confiance aux gens mais je m’expose à être berné », a-t-il également confié. Pour le fondateur de Reconquête, Marion Maréchal « s’exclut d’elle-même du parti » par ses actions.
Zemmour soutiendra sans doute le candidat de l’alliance RN  le mieux placé mais il ne veut pas être mangé tout cru avant le premier tour.

La position de Ciotti, une impasse pour les responsables LR

 La position de Ciotti, une impasse pour les responsables LR

 
Dimanche dernier, les Français ont sévèrement sanctionné le macronisme qui n’aura jamais réussi à sortir notre République de l’impuissance. Au fond, il n’aura jamais tenu sa promesse originelle de surmonter la crise d’efficacité qui plombe notre démocratie depuis des décennies. Le président de la République se présente comme rempart au «populisme», en oubliant qu’il s’agit du thermomètre électoral des problèmes réels des Français, au premier rang desquels figurent une immigration hors de contrôle ainsi qu’une croissante insécurité quotidienne, économique et culturelle, ou encore l’absence de juste valorisation du travail. Ce n’est pas en cultivant en même temps l’indécision et l’ambiguïté que l’on réglera ces problèmes. Ce n’est pas dans la continuité avec la politique à l’œuvre que les Républicains s’inscrivent, mais dans une ambition forte et sérieuse de rupture.

Oui, la France a besoin d’une autre politique, la France a besoin d’un profond changement, mais le pays ne sortira pas de l’impuissance en faisant le choix de l’incompétence. La France ne relèvera pas la tête en s’épuisant dans les divisions et les conflits permanents. Aussi légitimes que soient les motifs de colère, donner un blanc-seing au Rassemblement national serait une profonde erreur qui ajouterait au désordre alimenté depuis des mois par l’extrême-gauche et creuserait encore davantage les fractures au sein de notre nation. Cela exposerait notre pays à l’instabilité politique et financière, au moment où il doit faire face à des crises multiples. Les défis français ne se relèveront pas par des slogans simplistes, mais par un travail sérieux, rigoureux, courageux.

Les collaborateurs de Monsieur Ciotti quittent leur président !

Les collaborateurs de Monsieur Ciotti quittent leur président !

 

Il est clair que le parti républicain est en pleine implosion et qu’il a un besoin urgent d’un patron pour éviter le naufrage du navire qui coule. La situation serait ubuesque si elle n’était pas tragique.

 

En effet ce petit non content de s’allier au RN sans la moindre discussion avec ses collègues de la direction du parti  , il  veut en outre conserver son mandat de président des républicains. Des républicains par ailleurs de plus en plus écartelés entre leur vision républicaine et leur attirance pour le populisme. Du coup à la base du parti républicain on a cru au radicalisme et au populisme. Une vraie fracture avec la pensée profonde des responsables nationaux qui globalement demeurent des républicains, des  libéraux et des européens convaincus.

Le retournement de veste de Ciotti a en tout cas pour l’instant provoqué le départ de la plupart de ses collaborateurs.

La droite LR est au bord de l’implosion. Divisée entre ses cadres qui, d’un côté, sont publiquement montés au front, et ses sympathisants qui, de l’autre côté, ne s’y sont pas montrés particulièrement hostiles.

Si le président des Républicains a confirmé, ce mardi au «13H» de TF1, que seuls les «militants» pourraient le pousser à quitter la tête des Républicains, il a vu ses plus proches collaborateurs lui claquer la porte au nez et quitter…

 

Ciotti : la trahison pour quel plat de lentilles .

Ciotti : la trahison pour quel plat de lentilles .

De l’avis de la plupart des observateurs et du monde politique le président des républicains a démissionné dans son intérêt personnel et sans doute après avoir négocié pour rejoindre le rassemblement national.

 

Il aurait vraisemblablement obtenu l’assurance concernant trois aspects :
–sa réélection de députés
–le soutien du RN pour arracher la mairie de Nice
–enfin cerise sur le gâteau un portefeuille ministériel sans doute de l’intérieur qui lui permettra en plus de parader lors des JO.

Bref un copieux plat de lentilles mais qui n’honore pas la politique qui se livre en cette occasion à un marchandage assez pitoyable. Rien d’étonnant de la part de celui qui n’a jamais guère brillé ni par sa droiture, ni par sa dimension.

Pour tout dire qui n’aura jamais le prix Goncourt et le personnage est assez médiocre. Il n’y a encore pas si longtemps  Ciotti affirmait qu’il fallait considérer le Front National comme un adversaire et même un ennemi avec lequel il n’était pas question de s’allier.

Pire le matin même, il a assisté à une réunion des dirigeants du parti républicain sans évoquer à aucun moment ce retournement de veste. C’est à la télévision à 13 heures qu’il a fait part publiquement de sa trahison.

Il est clair que Ciotti est fondé à rejoindre le rassemblement national soit individuellement, soit collectivement. Mais en l’occasion, il a sérieusement manqué de probité et de courage. mieux, Pire il veut maintenant demeurer président d’un parti qu’il a  trahi.

C’est aussi un mauvais coup contre la représentation politique. Les Français doutent déjà depuis longtemps de l’honnêteté et de la compétence de beaucoup de responsables et cette affaire finalement minable ne fera que confirmer leurs interrogations.

 

 

Eric Ciotti fossoyeur ou rassembleur des Républicains ?

Eric Ciotti fossoyeur ou rassembleur des Républicains ?

Par Olivier Guyottot
Enseignant-chercheur en stratégie et en sciences politiques, INSEEC Grande École dans the conversation

La décision d’Eric Ciotti de démettre Aurélien Pradié de ses fonctions de vice-président du parti Les Républicains (LR) a surpris bon nombre de personnalités et d’observateurs politiques.
Notamment parce que Pradié avait recueilli 22,29 % des voix au premier tour de l’élection à la présidence de LR et que la victoire de Ciotti semblait le fruit d’une alliance de circonstances entre les deux hommes. Cette décision a été justifiée par des prises de position jugées dissonantes et en désaccord avec les positions du parti lors du débat sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

Marque-t-elle l’incapacité du nouveau président de LR à rassembler son camp et éviter ainsi l’implosion du parti de droite annoncée par beaucoup ? Ou peut-elle paradoxalement poser les fondations d’une organisation finalement capable de réunir et de faire coexister en son sein ses différents courants politiques ?
Affirmer son autorité ou prendre le risque de l’implosion

La décision d’Eric Ciotti constitue de toute évidence un acte fort d’autorité. Elle illustre la difficulté de rassembler les différentes tendances de son parti autour d’une ligne de conduite partagée et respectée par tous. Elle symbolise aussi la difficile équation que celui-ci doit résoudre entre l’affirmation de son autorité et de son leadership et le risque de départs de ceux qu’il mettra de côté pour les renforcer.

La présentation de sa nouvelle équipe de direction avait déjà soulevé les critiques de Bruno Retailleau, le finaliste malheureux de l’élection à la présidence de LR, et créer des remous. Pour le sénateur LR et ses proches, l’organigramme ne reflétait ni le rapport de force issu de l’élection à la présidence ni les accords entre les deux camps. Ces tensions ont montré toute la difficulté et la complexité de l’exercice visant à trouver le bon équilibre et satisfaire l’ensemble des forces en présence.
Force est pourtant de constater qu’Aurélien Pradié n’a pas annoncé son départ des Républicains. Malgré une réaction critiquant la décision de le mettre sur la touche, il reste pour le moment membre du parti. Une position qui semble conforter la décision et la stratégie d’Eric Ciotti. Son élection avait provoqué la défection de plusieurs membres en raison d’un positionnement jugé trop droitier, et fait craindre un exode potentiellement fatal au parti gaulliste après les départs de Bruno Le Maire, Édouard Philippe, Gérald Darmanin ou plus récemment Renaud Muselier pour le camp présidentiel macroniste.

Dans un parti de tradition bonapartiste, il est attendu du chef de la fermeté. La décision d’Eric Ciotti fait écho à cette tradition. D’autant plus qu’elle intervient alors que l’approche du nouveau président de LR avait jusque-là été perçue comme conciliante et pédagogue par les membres éloignés de sa ligne politique.
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Imposer un leadership ferme et sans concession sera essentiel. Mais il devra aussi se révéler inspirant, empathique et transformationnel, c’est-à-dire au service de son organisation et de ses membres. C’est un élément clef si Eric Ciotti veut s’imposer et restaurer le poids et l’influence du parti autrefois omnipotent de la droite française.
Les 4,78 % obtenus par Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 et les 61 députés élus sous la bannière des Républicains lors des élections législatives ont montré que le défi était de taille pour relancer un parti qui n’a cessé de décliner depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.

Mais la séquence ayant abouti à la mise à l’écart d’Aurélien Pradié illustre aussi une question politique plus épineuse pour Eric Ciotti : celle de la cohabitation, au sein de LR, entre un courant social qui renvoie à la figure de Philippe Séguin, l’ancien président du RPR, de l’Assemblée nationale ou de la Cour des comptes, et une tendance plus conservatrice et autoritaire symbolisée par Charles Pasqua, l’ancien ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac, ou le Nicolas Sarkozy d’avant l’ère macroniste.

Alors que les premiers défendent en priorité une stratégie tournée vers les classes populaires et rejettent les positions trop conservatrices sur les sujets de société, les seconds mettent l’accent sur une fermeté assumée en matière d’immigration, de justice ou d’éducation.

Si Eric Ciotti penche ouvertement du côté d’une droite dure et a toujours revendiqué une approche sans concession sur les sujets régaliens, il ne peut tourner le dos à l’aile plus modérée de son parti s’il veut éviter l’implosion de sa formation et passer pour son fossoyeur. Cette question constitue ainsi l’autre grand défi d’Eric Ciotti. Comment trouver le bon équilibre en la matière ? Comment satisfaire à la fois les uns et les autres et les garder unis sous une même bannière ?

La réponse dépendra aussi des thèmes qui feront l’actualité dans les semaines et les mois qui viennent et dans quelle mesure ces thèmes permettront de rassembler et de faire consensus entre les membres de LR.

Position de force ou de faiblesse ?

De ce point de vue, la réforme des retraites est un exemple intéressant dont il est possible de tirer des enseignements. La majorité relative à l’Assemblée nationale du camp présidentiel et du gouvernement Borne semblait avoir redonné une importance centrale et stratégique aux Républicains malgré leur faible nombre de députés. Beaucoup les présentaient ainsi comme les nouveaux faiseurs de roi, ceux à qui la majorité présidentielle allait devoir faire des concessions pour mener sa politique.

Mais les débats sur la réforme des retraites ont montré que cette configuration pouvait aussi être un piège pour le parti de droite si celui-ci n’avançait pas groupé et uni autour de positions claires et assumées. Alors que les propositions sur les retraites du gouvernement reprennent les principaux arguments défendus auparavant par les Républicains en la matière et dessinent une réforme qu’ils ont toujours appelée de leurs vœux, le sujet est pourtant source de divisions. Au lieu de ressortir renforcés et en position de force de cette séquence, ils semblent au contraire affaiblis.
Ce paradoxe montre que les questions de vision et d’orientation pèseront tout autant que les questions de leadership et que la coexistence des différents courants ne pourra pas se faire sans un socle programmatique commun auquel puissent adhérer toutes les tendances de LR. L’examen du projet de loi sur l’immigration présenté au Conseil des ministres du 1er février 2023 et porté par Gérald Darmanin aura ainsi valeur de test pour Eric Ciotti.

S’il semble, à la surprise de certains et pour le moment, capable de rassembler les différents courants autour de son leadership, c’est sur le terrain des idées qu’il lui faudra aussi unir et réunir, malgré des convictions marquées et des prises de position historiquement clivantes. C’est cette double équation qu’il devra résoudre s’il souhaite parvenir à s’affirmer comme le nouveau chef incontesté d’un parti capable de peser et de compter dans le paysage politique français.

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