Les cinq régions où les achats de contrebande sont les plus élevés sont Provence Alpes Côte d’Azur (41,80%), Nouvelle Aquitaine (41,50%), Ile-de-France (40,90%), Bretagne(40,30%) et Bourgogne Franche Comté (40,30%).
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Les cinq régions où les achats de contrebande sont les plus élevés sont Provence Alpes Côte d’Azur (41,80%), Nouvelle Aquitaine (41,50%), Ile-de-France (40,90%), Bretagne(40,30%) et Bourgogne Franche Comté (40,30%).
Touraine, la ministre de la santé veut un pays sans tabac. Le tabac est effectivement dangereux mais la question est de savoir comment gérer sa suppression, Pour l’instant on pense au paquet neutre, donc sans indication de marque mais cela ferait perdre des recettes à l’Etat du faat du transfert vers des cigarettes d’ importation illégales ou pas (environ 25% des cigarettes). Reste aussi une solution, le paquet mais vide. On garde limage des marques mais sans rien à l’intérieur. Tout en maintenant la fiscalité. De quoi satisfaire les buralistes, Bercy et Marisol Touraine. Pour les fumeurs on pourrait envisager un plan d’urgence comme pour les éleveurs, un plan fumeux quoi ! La mise en place du paquet neutre n’est pas anodine. Outre son efficacité largement débattue et la colère des buralistes, cela pourrait aussi faire perdre de l’argent à l’Etat. En effet, le paquet neutre pourrait faire perdre à court terme deux milliards d’euros par an de recettes fiscales à l’Etat, selon une étude commandée par Japan Tobacco International (JTI) au cabinet de conseil français MAPP, révélée mardi. »Sur les 14 milliards d’euros annuels que représente la fiscalité du tabac, le manque à gagner pour le budget de la France serait de 2,015 milliards d’euros. Cette perte de recette fiscale serait la conséquence directe du profond bouleversement du marché du tabac que provoquerait en France l’impossibilité pour les marques de se différencier », souligne l’étude. Selon le niveau de dégradation de l’image de marque qui résulterait de la mise en place du paquet neutre, les pertes de recettes fiscales seraient ainsi comprises entre 413 millions et 3,474 milliards d’euros par an, estime le cabinet spécialisé dans les questions de concurrence. Les trois quarts de ce manque à gagner proviendraient d’un report de la consommation vers des produits non taxés en France, à savoir des cigarettes d’importation légale, ou de contrebande, ou encore de contrefaçon.
Tabac-cigarettes : pas d’augmentation
Le gouvernement a compris plus il augmente les cigarettes et plus le trafic de cigarettes se développe (le trafic actuellement le plus juteux) ; ainsi 25% des cigarettes seraient vendues illégalement. Du coup le gouvernement perd de l’argent. Changement de stratégie : la fiscalité avant la santé et Virage à 180 degrés du gouvernement sur les prix des cigarettes. Conformément à la loi, ces derniers devaient augmenter automatiquement de 30 centimes par paquet début janvier 2015. Les industriels ont même envoyé à l’administration des Douanes leurs nouveaux tarifs en ce sens, il y a trois semaines. Mais, après des mois d’intense lobbying des cigarettiers et des buralistes dans un contexte de chute du marché (à cause des prix élevés et de l’essor de la cigarette électronique), le gouvernement a accepté de modifier la loi. À l’occasion des discussions du projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2014 à l’Assemblée nationale, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert a soutenu vendredi soir un amendement proposant que la hausse de la fiscalité sur les cigarettes ne soit plus automatique, comme c’était le cas depuis 2010. Cet amendement a été voté, tout comme celui fixant la fiscalité pour 2015: celle-ci restera inchangée par rapport à 2014. Du coup, le paquet le moins cher restera vendu 6,50 euros, celui du leader Marlboro (le plus cher) 7 euros. C’est un camouflet pour les antitabac, qui réclamaient une forte hausse des prix. Mais ils ont obtenu la confirmation du paquet générique, prévu pour 2016.
Cigarettes : interdiction interdite dans les parcs ?
Une expérimentation sera faite au parce Montsouris à Paris puis éventuellement étendue. On envisage aussi une taxe sur les mégots de cigarettes. Si la lutte contre le tabagisme est nécessaire pour autant mieux vaudrait interdire complètement le tabac que accumuler des meures de plus en plus restrictives et ridicules. Bientôt viendra sans doute auusi l’interdiction de fumer dans la rue, pourquoi alors tout simplement ne pas interdire d’acheter (et de vendre) ? L’interdiction de fumer dans les aires de jeu pour enfants va commencer samedi dans le Parc Montsouris. Elle fera l’objet d’un test pendant un an, avant une éventuelle généralisation Le vœu avait été voté en début d’été au conseil du 14e, puis au conseil de Paris. Et son application n’a pas tardé : l’interdiction de la cigarette en plein air dans les parcs parisiens va être testée à partir du 18 octobre dans le Parc Montsouris dans le 14e, dans les deux aires de jeux que compte cet espace vert. Une signalétique vient d’être mise en place et les agents du parc ont été formés. Il n’est pas question de verbaliser pour l’instant. Les gardiens expliqueront et orienteront les parents fumeurs vers des éteignoirs qui ont été installés. « L’expérimentation durera une année et à l’issue, j’espère, qu’il y aura une généralisation », explique Valérie Maupas, adjointe (PS) à la maire du 14e chargée des espaces verts, à l’origine de cette initiative. L’objectif : débarrasser les espaces de jeux des mégots (qui n’a pas déjà vu un bambin de 2 ans ramasser une clope éteinte dans un bac à sable?), et « ne pas confronter les enfants à la cigarette, dès leur plus jeune âge ».
Cigarettes : hausse de 30 centimes
30 centimes au 1Er janvier 2015, c’est la quatrième hausse en trois ans. Les prix du tabac ont déjà subi une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, de 20 centimes en juillet 2013 et de 20 centimes en janvier dernier. Le prix du paquet le moins cher atteint 6,50 euros, et celui du plus cher, pour la marque la plus vendue (Marlboro), 7 euros. «J’avais déjà dis qu’une hausse des prix était probable en janvier, mais le montant n’est pas décidé. Je ne confirme pas cette information», a toutefois affirmé la ministre de la Santé, Marisol Touraine, sur iTélé. D’après RTL, cette décision provoque la colère des géants de la cigarette dont le leader mondial Philip Morris, qui fabrique les Marlboro – la marque la plus vendue dans l’Hexagone. Ce dernier menacerait de ne pas répercuter cette hausse des taxes sur le tabac sur le prix final de ses paquets, rendant caduque l’objectif du gouvernement de dissuader les fumeurs de se rendre au bureau tabac. Dans le même temps le marché parallèle ne cesse de se développer, de l’ordre de 25% des cigarettes seraient vendues au marché noir. La baisse en valeur des ventes de cigarettes va se traduire par un recul des recettes de l’État qui collecte en taxes diverses (TVA comprise) plus de 80% du prix des cigarettes.
Cigarettes : 25% venues au noir soit 3 milliards de recettes fiscales en moins
Jusque là on estimait à environ 20% les cigarettes vendues au noir, or nous avions indiqué que ce chiffre était plus proche de 25% compte tenu des difficultés statistiques à évaluer une activité par définition non déclarée. Ce que vient de confirmer une étude. Plus d’une cigarette sur quatre fumée en France en 2013 a été achetée au marché noir. Une étude du groupe de conseil et d’audit KPMG confirme l’essor des marchés parallèles de vente de tabac, contre lesquels majors et buralistes cherchent à lutter. L’étude note que les ventes en-dehors des bureaux de tabac ont représenté 25,2% des ventes totales l’an dernier, contre 22,6% en 2012. Soit une augmentation de plus de 11% en un an. «C’est un drame, a réagi Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes. Nous le prévoyions depuis plusieurs mois et c’est arrivé: le marché parallèle a explosé et ce n’est pas fini puisqu’on enregistre encore un recul des ventes depuis le début de l’année. L’État de droit est complètement bafoué.» Dans le collimateur des buralistes: les augmentations successives du prix du paquet de cigarettes, «trois en moins de quinze mois», rappelle Pascal Montredon. Les taxes sur le tabac ont rapporté l’an dernier à l’État 11,2 milliards d’euros, plus que prévu. Début juin, deux sénateurs proposaient même d’instaurer une nouvelle taxe, cette fois sur les mégots de cigarettes. Autant de coups de pouce pour les comptes publics qui incitent cependant les fumeurs à se fournir à l’étranger, où les paquets sont moins chers. L’étude de KPMG souligne que les ventes transfrontalières ont augmenté de 36% entre 2012 et 2013. En tête des pays où les consommateurs vont se fournir: la Belgique et l’Algérie. Les entrées en France de cigarettes à l’origine de ces deux pays ont grimpé respectivement de 99% et 85% entre 2012 et 2013, pour passer la barre des 2 milliards d’unités, juste derrière les ventes en duty free (2,62 milliards). Autre cheval de bataille des buralistes, les quotas de cigarettes importées de l’étranger qui avaient fait bondir Bruxelles. Dès 2009, l’Europe avait rappelé la France à l’ordre, jugeant les mesures en vigueur trop protectionnistes. Au 1er janvier, les seuils ont été relevés de cinq à dix cartouches par personne et de 50 à 1000 cigares. «L’Union européenne a puni la France, résultat: les ventes transfrontalières ont explosé, se désole Pascal Montredon. Les pays qui le veulent devraient avoir le droit d’imposer les seuils qu’ils souhaitent.» Selon la confédération des buralistes, l’essor des marchés parallèles a privé l’État de 3 milliards de recettes fiscales et a engendré la fermeture de nombreux tabac représentant environ 2500 emplois. Les buralistes, déjà échaudés par le succès de l’e-cigarette, demandent au gouvernement de se mobiliser contre les marchés parallèles. Reçu par le ministère de l’Intérieur ce mercredi soir, Pascal Montredon a notamment exigé le blocage des sites de vente de tabac en ligne et le renforcement des moyens de douanes et de gendarmerie pour lutter contre l’importation illégale de tabac. Prochain objectif: «obtenir un rendez-vous avec le Premier ministre, puis avec le président de la République». Mais pas question de céder à la «réunionite», les buralistes veulent avant tout «des actions concrètes, efficaces et mesurables».
Seita : fermeture de l’usine de cigarettes nantaise, 327 emplois concernés
La Seita ancienne entreprise publique privatisée en 1993 ferme ses dernières usines en France. Les Gauloises Blondes ne seront plus produites en France. En effet La fermeture de l’usine nantaise où les cigarettes étaient produites a été confirmée lors d’un comité central d’entreprise de la Seita, a annoncé Imperial Tobacco, ce mardi 15 avril. L’usine de cigarettes, située à Carquefou, emploie 327 salariés et a produit 12,2 milliards de cigarettes en 2013. La fermeture s’inscrit dans le cadre d’un plan d’économies de 385 millions d’euros d’ici à 2018 du groupe anglais Imperial Tobacco, dont la Seita est une filiale. La restructuration annoncée mardi devrait comprendre également la cession du centre de R&D de Bergerac (30 salariés) et une réorganisation de la force de vente, qui elle sera sans impact sur l’emploi. En tout, 366 postes seront fermés en France. La Seita a annoncé que des « solutions d’accompagnement » seraient trouvées pour les salariés, en « concertation avec les partenaires sociaux ». La Seita, dont le siège est à Paris, emploie environ 1.150 salariés sur cinq sites en province: deux usines de production de cigarettes, à Nantes et Riom (Puy-de-Dôme), une usine de traitement du tabac au Havre (Seine-Maritime), deux centres de recherche à Bergerac (Dordogne) et Fleury-les-Aubrais (Loiret), selon les données communiquées par l’entreprise. La direction n’a pas précisé la date de la fermeture du site nantais. Outre-manche, l’usine de Nottingham, qui emploie 570 personnes fermera également. En revanche, 130 postes seront créés en Pologne, où les cigarettes seront désormais produites.
Cigarettes: prix et marché noir en hausse
Le marché noir se développe au rythme des augmentations du prix de cigarettes ; Ainsi si les ventes officielles ont diminué de 7.5% en 2013 après 3.4% en 2012. , les ventes au marché noir, elles, ont aussi progressé à peu près d’autant. Le trafic de cigarettes est désormais considéré comme le trafic le plus rentable par les organisations criminelles. Le marché noir de cigarettes représentant de l’ordre de 25% du marché. Le prix du paquet de cigarettes augmente lundi 13 janvier. Il sera réévalué de 20 centimes.. Le prix de toutes les marques de cigarettes en France augmentera de vingt centimes lundi 13 janvier, a confirmé un décret publié samedi 11 janvier au Journal officiel. A la fin décembre, le gouvernement avait repoussé d’une semaine cette augmentation initialement prévue pour le 6 janvier, après plusieurs semaines de discussions avec les fabricants qui souhaitaient une hausse permettant de répercuter le relèvement de la TVA et l’augmentation de la part qui revient aux buralistes. Cette augmentation fait passer le prix du paquet le plus vendu (Marlboro) à 7 euros et le paquet le moins cher à 6,50 euros. 80% du prix du tabac est constitué de taxes, 8,74% reviennent aux buralistes et le solde aux fabricants. Les ventes de cigarettes en France ont baissé d’environ 7,5% en volume en 2013, selon les derniers chiffres disponibles.
Ventes cigarettes : baisse de 7,5% en 2013
Une baisse due aux augmentations successives et aussi au marché parallèle qui représenterait environ 25% des ventes. . Le journal Les Echos cite les « premières remontées statistiques annuelles », avec une baisse des ventes de cigarettes en 2013 de « 7,7%, à environ 47,5 milliards de cigarettes vendues, soit 4 milliards de moins qu’en 2012″. En 2012, 51,45 milliards de cigarettes avaient été vendues. « Sur deux ans, le marché des cigarettes recule ainsi de 6,6 milliards d’unités » et « le marché du tabac affiche de son côté un repli des volumes vendus de 6,1% en 2013, après la baisse de 3,4% observée en 2012″, poursuit le journal. Selon Pascal Montredon, cette baisse est liée « aux augmentations successives de ces derniers mois » et au « marché parallèle qui représente entre 23% et 24% de la consommation ». Pour le président de la confédération des buralistes, la cigarette électronique « doit avoir un impact oui, mais pas aussi important que le marché parallèle ». Il martèle : « Nous demandons un moratoire sur les prix du tabac et une lutte contre le marché parallèle ». La hausse de 20 centimes du prix de toutes les marques de cigarettes en France a été repoussée au 13 janvier, au lieu du 6 comme initialement prévu. Cette augmentation fait passer le prix du paquet le plus vendu (Marlboro) à 7 euros et le paquet le moins cher à 6,50 euros. Après une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, puis de 20 centimes en juillet dernier, il s’agit de la troisième hausse de prix en 15 mois. Les industriels souhaitaient une hausse qui permette de répercuter le relèvement de la TVA et l’augmentation de la part qui revient aux buralistes. 80% du prix du tabac est constitué de taxes, 8,74% reviennent aux buralistes, et le solde aux fabricants.
Cigarettes : augmentation de 20 centimes en janvier
Le paquet de cigarettes va augmenter de 20 centimes en janvier prochain. Cette hausse sera la troisième en 15 mois, après une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, puis de 20 centimes en juillet dernier. Le paquet de la marque la plus vendue en France passera de 6,80 à 7 euros le 6 janvier prochain, croit savoir Le Figaro. 20 centimes. Telle sera l’augmentation du prix des cigarettes début 2014, à en croire une information du Figaro. Le site internet du quotidien, qui ne cite pas ses sources, indique que les cigarettiers ont envoyé leurs prix à l’administration des Douanes. La liste des nouveaux tarifs paraîtra au Journal officiel dans les jours qui viennent, pour entrer en vigueur le lundi 6 janvier. Les cigarettiers se sont tous alignés sur une augmentation de 20 centimes par paquet quelle que soit la marque, poursuit le quotidien. Le paquet de la marque la plus vendue passera ainsi de 6,80 euros à 7 euros. Les cigarettes les moins chères seront à 6,50 euros. A la base, Bercy et certains fabricants avaient d’abord envisagé une augmentation de 30 à 40 centimes. Mais « le gouvernement a finalement incité les industriels du tabac à limiter la hausse de leurs tarifs« , commente le journal. 40 centimes de plus, c’était d’ailleurs le souhait de la plupart des cigarettiers, sauf de la marque la plus vendue de France. Celle-ci serait ainsi la grande gagnante de cette hausse, selon le quotidien. Tout comme les buralistes, qui avaient publiquement souhaité une hausse limitée à 20 centimes dans un marché en baisse de 9% en volume depuis le début de l’année. Reste que cette hausse sera la troisième en 15 mois, après une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, puis de 20 centimes en juillet dernier.
Achat cigarettes à l’étranger : 10 cartouches autorisées
Les députés vont voter cette semaine l’abrogation des quotas de cigarettes que les particuliers peuvent rapporter de l’étranger, affirme le « Journal du Dimanche». Les particuliers pourront rapporter jusqu’à dix cartouches de cigarettes par personne d’un pays étranger, après un vote des députés abrogeant les quotas, jeudi 5 décembre, a rapporté le Journal du Dimanche, ce dimanche. Une circulaire entrera en vigueur le 1er janvier 2014 pour permettre cette mesure, qui fixe à 50 cartouches la limite pour une voiture de cinq personnes, affirme le JDD. Les députés ont déjà adopté mercredi 27 novembre en commission la suppression des deux articles fixant les quotas d’importation, précise Le Figaro sur son site internet. Pour l’instant, les automobilistes n’ont droit qu’à cinq cartouches pour une voiture de cinq personnes. La limite est également fixée à 50 cigares par personne. Elle passera à 1.000 cigares par personne.
Cigarettes : baisse des rentrées fiscales à cause des hausses
On change d’objectif pour les cigarettes ; avant c’était objectif santé donc augmentation des taxes. Comme les recettes discales baissent, les hausses d’octobre sont annulées, c’est l’objectif fiscalité ; Du coup on n’entend plus Touraine sur la question mais le Ministre du budget. ! Le gouvernement vient de faire un joli cadeau aux buralistes et aux cigarettiers, qui s’attendaient à devoir augmenter d’au moins 20 centimes leurs prix à compter du 1er octobre. Non seulement la hausse d’octobre est une tradition depuis plusieurs années, mais Marisol Touraine, la ministre de la Santé, l’avait promise au début de l’été. Son collègue en charge du Budget, Bernard Cazeneuve, a créé la surprise vendredi en fin de journée en publiant un communiqué annonçant qu’il allait homologuer dans les prochains jours les prix du tabac manufacturé pour le dernier trimestre 2013. Ils n’augmenteront pas par rapport aux prix actuels. Vu de Bercy, cette absence de hausse est dictée par des impératifs financiers pour les caisses de l’État. Depuis le début de l’année, les ventes de cigarettes ont en effet baissé de près de 8 % ; c’est la conséquence de la hausse de prix intervenue en octobre 2012 (+ 40 centimes par paquet). La baisse est même si forte que, sur le premier semestre, les revenus liés au tabac ont baissé, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps. Et s’ils stagnent depuis deux mois, c’est uniquement grâce à la nouvelle hausse intervenue début juillet (+ 20 centimes). Privilégiant l’impératif budgétaire sur l’impératif de santé publique, Bercy a renoncé à augmenter le minimum de perception, ce qui aurait obligé les fabricants à relever leurs tarifs. Il ne s’agit toutefois que d’une pause. Les prix du tabac augmenteront significativement en janvier, avec la hausse de la TVA. Marisol Touraine tiendra sa revanche sur Bernard Cazeneuve et les cigarettiers.
Cigarettes : augmentation de 40 centimes, le paquet à 7 euros
Le tabac est dangereux, c’est évident mais les espérances de rentrées fiscales (vrai motif de l’augmentation sinon on interdirait le tabac) seront déçues. On peut même prévoir un écroulement des ventes. Le prix des paquets de cigarettes va augmenter de « 30 à 40 centimes » début juillet, a déclaré mercredi la ministre de la Santé Marisol Touraine. La hausse « va intervenir début juillet » et se fera « a priori en un temps », a affirmé la ministre sur iTélé. Cette nouvelle augmentation du prix du tabac, prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2012, se fera « a priori en un temps », a-t-elle insisté. Selon de récentes informations de presse, le gouvernement avait envisagé un temps une augmentation des prix des cigarettes de 40 centimes en deux fois, 20 centimes en juillet et 20 centimes en octobre. Une hausse de 40 centimes ferait passer le prix des paquets les moins chers à 6,50 euros, et celui des plus vendus à 7 euros. La ministre a redit que le tabac était « un enjeu de santé publique »: il « tue 200 personnes par jour, c’est donc la première cause de mortalité que l’on pourrait éviter dans notre pays », a-t-elle déclaré.
Cigarettes: la contrebande inquiète Bruxelles
Rien qu’en France le commerce illicite représente autour de 20% des ventes. La Commission européenne a présenté jeudi un plan visant à renforcer la lutte contre le commerce illicite de tabac, en particulier la contrebande de cigarettes, un fléau qui prive chaque année les Etats membres de plus de 10 milliards d’euros de recettes. »Chaque année, l’Union européenne et ses Etats membres perdent 10 milliards d’euros en raison de la contrebande de cigarettes. En ces temps de réductions drastiques des dépenses, cette perte est inacceptable. Il est nécessaire de mettre un terme aux activités illégales des sombres criminels qui stimulent l’économie parallèle », a expliqué le commissaire chargé de la Fiscalité, Algirdas Semeta. La stratégie définie par Bruxelles propose des actions spécifiques dans quatre domaines clés afin de lutter efficacement contre le commerce illicite des produits du tabac: des mesures visant à réduire les incitations aux activités de contrebande; des mesures visant à améliorer la sécurité de la chaîne d’approvisionnement; un contrôle de l’application de la législation plus strict de la part des autorités fiscales et douanières; et des sanctions plus lourdes à l’égard des activités de contrebande. Il s’agit notamment de mieux coordonner les politiques et les instruments existants et d’améliorer la coopération entre les différents acteurs au niveau national, international et à l’échelle de l’Union, a expliqué la Commission dans un communiqué. La Commission espère aboutir à un accord sur ses propositions d’ici la fin 2015. Le commerce illicite de tabac constitue « une menace mondiale ». Non seulement cette pratique touche de plein fouet les recettes nationales, mais le commerce illicite favorise en outre l’économie parallèle « puisqu’il est presque exclusivement le fait de groupes criminels organisés qui exercent des activités transfrontières »; relève la Commission. Il compromet également les initiatives en matière de santé destinées à décourager la consommation de produits du tabac ainsi que les activités commerciales légales, étant donné que la plupart des produits illicites ne sont pas fabriqués conformément aux règles de l’Union applicables aux produits du tabac, a insisté la Commission. Ce n’est pas la première fois que Bruxelles entend durcir la lutte contre la contrebande de cigarettes. Ainsi, en 2011, elle avait déjà présenté « un plan d’action » contre la contrebande le long de la frontière orientale de l’Union. Mais, malgré ces efforts, l’UE est confrontée à un afflux illicite croissant de marques en provenance de pays situés hors de l’Union ainsi qu’à une augmentation de la production et de la distribution illégales à l’intérieur de ses frontières.