Archive pour le Tag 'ciblées'

EDF: des grèves ciblées qui vont tuer l’entreprise

EDF: : des grèves ciblées qui vont tuer l’entreprise

Il est évident que les salariés EDF comme d’autres sont légitimes à faire valoir leurs revendications salariales mais en ciblant le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires, ils s’attaquent directement à la demande des usagers et à l’intérêt national.

En cause le fait que la fédération de l’énergie CGT fait partie de l’avant-garde mobilisée par la confédération suite aux déconvenues de la CGT chez Total. (Un accord a été signé par des syndicats majoritaires mais la CGT continue le mouvement au moins jusqu’à la grève confédérale de mardi).

Dans le même temps, la France est contrainte d’importer de l’électricité de l’étranger ce qui participe encore à l’écroulement de la balance commerciale dont le déficit va atteindre record de 150 milliards en 2022. De quoi aussi renchérir les conditions de production dans l’économie française.

Ce ciblage est évidemment complètement irresponsable surtout à un moment où le nucléaire pourtant indispensable est encore discuté.

Les conséquences de cette politique syndicale irresponsable sont évidemment graves pour l’avenir de la filière mais aussi pour EDF. Il ne faudra pas se plaindre si un jour EDF est remis en cause dans sa situation juridique voire même dans le statut des travailleurs. C’est la même radicalité qui a contraint la SNCF à recroqueviller dans son activité ( abandon du trafic express, abandon de la messagerie, pratiquement marginal désormais en transport de marchandises, abandon de petites lignes). Pire d’un point de vue syndical le statut de cheminot a été supprimé.

EDF a été forcé de repousser le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires en raison de la grève pour les salaires de ses employés sur certains sites.

EDF a donc été contraint de repousser le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires en raison de la grève de ses employés sur certains sites. (SICCOLI PATRICK/SIPA)

Les mouvements sociaux peuvent « avoir un impact sur le planning de retour en production de certains réacteurs ». Voilà le message diffusé samedi matin par une porte-parole d’EDF. En raison de la grève de ses salariés sur certains sites, le groupe a dû repousser le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires. « Pour les réacteurs en production, cela peut se traduire par des baisses de puissance temporaire », a-t-elle ajouté. Ces retards vont d’un jour à près de trois semaines selon les réacteurs, précise le site du géant de l’électricité français.

Depuis le début de la grève, EDF a ainsi identifié des mouvements sociaux sur six sites vendredi, tandis que la CGT en dénombrait neuf samedi matin (Belleville, Bugey, Cattenom, Cruas, Dampierre, Gravelines, Paluel, Saint-Alban et Tricastin). Dans chacune de ces centrales, le syndicat recense des blocages dans les travaux programmés sur un ou plusieurs réacteurs, ainsi que parfois des baisses de puissance.

Ce mouvement vise à faire pression sur les négociations salariales des entreprises du secteur de l’énergie et notamment EDF, où une première réunion est prévue mardi.

Électricité : des grèves ciblées qui vont tuer EDF

Électricité : des grèves ciblées qui vont tuer EDF

Il est évident que les salariés EDF comme d’autres sont légitimes à faire valoir leurs revendications salariales mais en ciblant le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires, ils s’attaquent directement à la demande des usagers.

En cause le fait que la fédération de l’énergie CGT fait partie de l’avant-garde mobilisée par la confédération suite aux déconvenues de la CGT chez Total. (Un accord a été signé par des syndicats majoritaires mais la CGT continue le mouvement au moins jusqu’à la grève confédérale de mardi).

Dans le même temps, la France est contrainte d’importer de l’électricité de l’étranger ce qui participe encore à l’écroulement de la balance commerciale dont le déficit va atteindre record de 150 milliards en 2022. De quoi aussi renchérir les conditions de production dans l’économie française.

Ce ciblage est évidemment complètement irresponsable surtout à un moment où le nucléaire pourtant indispensable est encore discuté.

Les conséquences de cette politique syndicale irresponsable sont évidemment graves pour l’avenir de la filière mais aussi pour EDF. Il ne faudra pas se plaindre si un jour EDF est remis en cause dans sa situation juridique voire même dans le statut des travailleurs. C’est la même radicalité qui a contraint la SNCF à recroqueviller dans son activité ( abandon du trafic express, abandon de la messagerie, pratiquement marginal désormais en transport de marchandises, abandon de petites lignes). Pire d’un point de vue syndical le statut de cheminot a été supprimé.

EDF a été forcé de repousser le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires en raison de la grève pour les salaires de ses employés sur certains sites.

EDF a donc été contraint de repousser le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires en raison de la grève de ses employés sur certains sites. (SICCOLI PATRICK/SIPA)

Les mouvements sociaux peuvent « avoir un impact sur le planning de retour en production de certains réacteurs ». Voilà le message diffusé samedi matin par une porte-parole d’EDF. En raison de la grève de ses salariés sur certains sites, le groupe a dû repousser le redémarrage de cinq réacteurs nucléaires. « Pour les réacteurs en production, cela peut se traduire par des baisses de puissance temporaire », a-t-elle ajouté. Ces retards vont d’un jour à près de trois semaines selon les réacteurs, précise le site du géant de l’électricité français.

Depuis le début de la grève, EDF a ainsi identifié des mouvements sociaux sur six sites vendredi, tandis que la CGT en dénombrait neuf samedi matin (Belleville, Bugey, Cattenom, Cruas, Dampierre, Gravelines, Paluel, Saint-Alban et Tricastin). Dans chacune de ces centrales, le syndicat recense des blocages dans les travaux programmés sur un ou plusieurs réacteurs, ainsi que parfois des baisses de puissance.

Ce mouvement vise à faire pression sur les négociations salariales des entreprises du secteur de l’énergie et notamment EDF, où une première réunion est prévue mardi.

Gouvernement et inflation : les mesures coûteuses, mal ciblées et inefficaces

Gouvernement et inflation : les mesures coûteuses, mal ciblées et inefficaces

 

Le gouvernement a pris des mesures surtout dirigées vers les plus entreprises mais aussi vers les particuliers. D’une façon générale, ces mesures sont jugées coûteuses, mal ciblés et inefficaces. Il faut en effet les mettre  en rapport avec les perspectives de dérive des prix.Les économistes de l’Insee ont révisé à la hausse leurs prévisions d’inflation la semaine dernière dans leur dernière note de conjoncture. Entre avril et juin, la poussée de fièvre des prix de l’énergie pourrait faire grimper l’indice des prix à la consommation entre 4% et 4,5% au cours du printemps. L’inflation poussée jusque- là par la flambée des prix de l’énergie pourrait s’installer dans la durée. En effet, la guerre en Ukraine a ravivé de nombreuses tensions sur les prix des matières premières et ceux de l’énergie.

La multiplication des chèques et des aides à l’approche de la présidentielle a suscité des vagues de critiques de la part de l’opposition depuis l’automne dernier. certains ont  accusé Emmanuel Macron de « cramer la caisse ». Sur les 25 à 26 milliards d’euros évoqués par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, 10 milliards d’euros sont consacrés au plafonnement du prix du gaz, 8 à 10 milliards d’euros pour le plafonnement des tarifs réglementés de l’électricité, 2,8 milliards d’euros pour la ristourne de 15 centimes par litre de carburant, 3 milliards d’euros pour l’indemnité inflation et 25 millions d’euros pour l’aide aux entreprises très dépendantes de l’énergie.

Les économistes s’accordent à dire cependant que ces mesures sont de relatif court terme car il faut prendre en compte les perspectives structurelles de dérive des prix. Il convient aussi de répondre par une politique très volontariste d’indépendance énergétique et de maîtrise.

Notons aussi que les recettes liées à la TVA notamment contribuent  à augmenter avec les prix de l’énergie. D’ores et déjà le budget prévu de 2002 aurait en tout cas obsolète et insuffisant pour faire face à l’ampleur de la crise notamment énergétique mais pas seulement

Pas de «RSA jeunes» mais des d’aides ciblées

Pas de «RSA jeunes» mais des d’aides ciblées

Une proposition de loi ouvrant le revenu de solidarité active à partir de 18 ans, au lieu de 25, de François Ruffin, député LFI, soutenue par les socialistes, les communistes et le petit groupe Libertés et territoires, a été retoquée en séance plénière après l’avoir déjà été en commission des Affaires sociales.

Tous les orateurs ont reconnu les difficultés des jeunes face à la crise, illustrées notamment par leur présence nombreuse dans les files d’attente des banques alimentaires. Mais deux visions se sont affrontées, entre l’octroi d’une allocation généralisée au travers de l’ouverture du RSA à partir de 18 ans, et des aides plus ciblées assorties d’un accompagnement renforcé vers la formation et l’emploi.

Diplomatie -Pour des sanctions significatives et ciblées contre la Russie

Diplomatie- Pour des sanctions significatives et ciblées contre la Russie

 

Dans une tribune au « Monde », Mikhaïl Khodorkovski

,l’ancien prisonnier politique et homme d’affaires, fondateur du mouvement Russie ouverte, appelle les Européens et, en premier lieu, la France, à frapper directement les responsables russes qui pillent le pays et violent les droits humains.

 

Dans un tweet en russe, Emmanuel Macron a dénoncé l’arrestation et la condamnation d’Alexeï Navalny. Par la voix du secrétaire d’Etat aux affaires européennes, les autorités françaises se sont en outre publiquement prononcées contre la mise en service du gazoduc Nord Stream 2, projet voulu par le Kremlin, comme un outil supplémentaire de pression économique sur l’Ukraine. C’est un signal clair au chef du régime criminel qui s’est emparé de la Russie.

La position de l’Elysée n’a pas toujours été aussi limpide. Nous nous souvenons de nombreuses tentatives de Paris pour mener un dialogue avec le régime de Poutine, comme s’il s’agissait du gouvernement démocratique d’un Etat de droit. Or, la Russie n’est plus un Etat de droit. Si certains avaient encore quelques doutes sur le sujet, les derniers événements autour d’Alexeï Navalny les ont, je l’espère, enfin dissipés.

Il n’est pas acceptable, que le dirigeant d’un Etat qui se prétend de droit permette à ses fonctionnaires d’empoisonner puis d’envoyer en prison un opposant politique pour le simple fait de rentrer dans son pays, comme ce fut le cas avec Alexeï Navalny. Il n’est pas acceptable d’abandonner l’enquête sur le meurtre d’un opposant comme Boris Nemtsov. Il n’est pas non plus acceptable qu’il puisse ordonner d’utiliser des armes chimiques redoutablement létales contre des opposants réfugiés au Royaume-Uni comme Alexandre Litvinenko ou Sergueï Skripal, quand bien même il les considérerait comme des « traîtres ».

 

Il y a certes la nécessité de négocier avec le Kremlin car il dispose toujours d’un important arsenal nucléaire. Cela ne doit pas nous aveugler sur la situation réelle en Russie dont les dirigeants pillent les caisses, investissant en Occident l’argent ainsi volé au peuple russe. Les divers mécanismes européens de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent par le crime organisé ne sont pas efficaces dans une situation où le pays de provenance des fonds est lui-même contrôlé par le crime organisé.

L’histoire montre que la Russie fait partie de la civilisation européenne et de ce que nous appelons aujourd’hui le monde euro-atlantique. Ce qui se passait en Europe de l’Ouest a inévitablement eu des répercussions en Russie et réciproquement. L’interpénétration des mondes russe et occidental est totale, et ce depuis bien longtemps.

Soit on respecte la morale, soit non. Il est certes possible de rester les bras croisés. Il pourrait même être tentant de profiter de la corruption régnant au Kremlin. Nous pouvons déjà voir des hommes ou des femmes politiques français qui poursuivent l’objectif de s’installer un jour à l’Elysée tendre la main pour quémander les deniers de Moscou. Mais cela ne restera pas en vase clos. Si une maison est infestée de rats, sans aucun doute, celle du voisin le sera aussi.

Pour des sanctions significatives et ciblées contre la Russie

Pour des sanctions significatives et ciblées contre la Russie

 

Dans une tribune au « Monde », l’ancien prisonnier politique et homme d’affaires, fondateur du mouvement Russie ouverte, appelle les Européens et, en premier lieu, la France, à frapper directement les responsables russes qui pillent le pays et violent les droits humains.

Dans un tweet en russe, Emmanuel Macron a dénoncé l’arrestation et la condamnation d’Alexeï Navalny. Par la voix du secrétaire d’Etat aux affaires européennes, les autorités françaises se sont en outre publiquement prononcées contre la mise en service du gazoduc Nord Stream 2, projet voulu par le Kremlin, comme un outil supplémentaire de pression économique sur l’Ukraine. C’est un signal clair au chef du régime criminel qui s’est emparé de la Russie.

La position de l’Elysée n’a pas toujours été aussi limpide. Nous nous souvenons de nombreuses tentatives de Paris pour mener un dialogue avec le régime de Poutine, comme s’il s’agissait du gouvernement démocratique d’un Etat de droit. Or, la Russie n’est plus un Etat de droit. Si certains avaient encore quelques doutes sur le sujet, les derniers événements autour d’Alexeï Navalny les ont, je l’espère, enfin dissipés.

Il n’est pas acceptable, que le dirigeant d’un Etat qui se prétend de droit permette à ses fonctionnaires d’empoisonner puis d’envoyer en prison un opposant politique pour le simple fait de rentrer dans son pays, comme ce fut le cas avec Alexeï Navalny. Il n’est pas acceptable d’abandonner l’enquête sur le meurtre d’un opposant comme Boris Nemtsov. Il n’est pas non plus acceptable qu’il puisse ordonner d’utiliser des armes chimiques redoutablement létales contre des opposants réfugiés au Royaume-Uni comme Alexandre Litvinenko ou Sergueï Skripal, quand bien même il les considérerait comme des « traîtres ».

Il y a certes la nécessité de négocier avec le Kremlin car il dispose toujours d’un important arsenal nucléaire. Cela ne doit pas nous aveugler sur la situation réelle en Russie dont les dirigeants pillent les caisses, investissant en Occident l’argent ainsi volé au peuple russe. Les divers mécanismes européens de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent par le crime organisé ne sont pas efficaces dans une situation où le pays de provenance des fonds est lui-même contrôlé par le crime organisé.

L’histoire montre que la Russie fait partie de la civilisation européenne et de ce que nous appelons aujourd’hui le monde euro-atlantique. Ce qui se passait en Europe de l’Ouest a inévitablement eu des répercussions en Russie et réciproquement. L’interpénétration des mondes russe et occidental est totale, et ce depuis bien longtemps.

Soit on respecte la morale, soit non. Il est certes possible de rester les bras croisés. Il pourrait même être tentant de profiter de la corruption régnant au Kremlin. Nous pouvons déjà voir des hommes ou des femmes politiques français qui poursuivent l’objectif de s’installer un jour à l’Elysée tendre la main pour quémander les deniers de Moscou. Mais cela ne restera pas en vase clos. Si une maison est infestée de rats, sans aucun doute, celle du voisin le sera aussi.

Crise économique : des aides ciblées pour les PME

Crise économique : des aides ciblées pour les PME

 

Alain Griset, ministre des TPE et PME a annoncé ce jeudi un élargissement de la liste des secteurs pouvant prétendre à une prise en charge des frais fixes jusqu’à 70% dans le cadre du fonds de solidarité. Dans les colonnes du Parisien , il cite l’exemple de certaines salles de sport et salles indoor «qui accueillent bowlings, laser game, murs d’escalade».

«Dans certains cas, où il y a des grandes superficies, 20% (de prise en charge) ne suffisent pas. On aura un décret qui permettra d’avoir une prise en charge des frais fixes au-delà de ces 20%», a-t-il précisé sur Sud Radio. Le ministre a ajouté que ces entreprises pourront désormais voir leurs charges fixes prises en charge à hauteur de 70 % «pour la période de janvier à juin 2021 dans la limite de 3 millions d’euros par groupe».

 Le ministre confirme par ailleurs qu’une négociation est en cours avec la Commission européenne pour obtenir un allongement de la durée du prêt garanti par l’État (PGE). Ce dernier pourrait passer de six à huit ans.

Dans les mois qui viennent, d’autres dispositifs de soutien aux entreprises devraient voir le jour. C’est le cas notamment des prêts participatifs garantis par l’État jusqu’à 35%.

Enfin, Bercy planche sur la possibilité de transformer certains PGE en subventions. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, va soumettre l’idée à Bruxelles. Mais il a déjà fait savoir qu’en cas de feu vert de la Commission européenne, cette solution serait très limitée. Elle ne s’appliquerait qu’«au cas par cas», pour les entreprises les plus en difficulté.

 




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