Archive pour le Tag 'cible'

Ukraine – La Russie cible un supermarché : 16 morts

Ukraine – La Russie cible un supermarché : 16 morts

 

Suite à un bombardement d’un supermarché qui a fait 16 morts 16 morts le président ukrainien a une nouvelle fois dénoncée l’atrocité de la guerre menée par la Russie. Pour eux (les Russes), c’est un plaisir de brûler », a déclaré dimanche le président Volodymyr Zelensky. « Nous savons tous à qui nous avons affaire. La Russie est gouvernée par des gens qui veulent que ce soit une norme de brûler des vies, de détruire des villes et des villages, de diviser les peuples et d’effacer les frontières nationales par la guerre. »

Une frappe russe sur un hypermarché de bricolage à Kharkiv, deuxième ville ukrainienne, a fait 16 morts, selon un bilan publié dimanche 26 mai par le gouverneur régional, Oleg Synegoubov. Ce dernier avait affirmé, à l’issue de la frappe qui a eu lieu samedi, qu’au moins six personnes avaient été tuées, qu’une quarantaine d’autres personnes avaient été blessées et que 16 manquaient à l’appel. Selon les pompiers, l’incendie, qui a été contenu, a brûlé 10 000 mètres carrés.

Selon le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, « des échantillons biologiques ont été prélevés sur 10 citoyens et leurs proches qui ont déjà contacté la police. Trois des victimes ont été identifiées. L’identification des (autres) corps est en cours ». Il a également précisé qu’il avait « fallu plus de 16 heures pour éteindre l’incendie dans l’hypermarché (…) provoqué par des frappes russes ciblées ».

« Pour eux (les Russes), c’est un plaisir de brûler », a déclaré dimanche le président Volodymyr Zelensky. « Nous savons tous à qui nous avons affaire. La Russie est gouvernée par des gens qui veulent que ce soit une norme de brûler des vies, de détruire des villes et des villages, de diviser les peuples et d’effacer les frontières nationales par la guerre. »

 

 

 

La Russie cible de l’État islamique: pourquoi ?

 La Russie cible de l’État islamique: pourquoi ?

 

Nombre de pays occidentaux et du Sud même arabes sont les cibles de l’État islamique. La Russie est également concernée à plusieurs titres d’abord parce qu’elle comprend en son sein des régions à dominante musulmane et qui contestent le pouvoir central russe. Des séparatistes se sont ralliés à l’État islamique. Par Ailleurs, l’État islamique veut se venger des interventions russes en Afghanistan, en Tchétchénie et en Syrie; Mais aussi en Afrique.

Moscou est  confronté au terrorisme islamiste sur son propre  territoire, plus particulièrement dans le Caucase russe, où les séparatistes se sont pour certains ralliés à l’EI. Près de 4 500 Russes, notamment originaires de cette région, ont combattu aux côtés de l’EI, selon les autorités. L’organisation n’aurait donc pas eu de peine à recruter pour mener une attaque sur le sol russe.

Peut-être que plus fondamentalement il y a la lutte idéologique que se livrent les extrémistes sunnites et les extrémistes Chiites.

En effet en s’alliant délibérément avec l’Iran sur nombre de questions internationales, la Russie de fait a pris parti dans la querelle religieuse mortelle entre les extrémistes des deux camps.

Certes l’Occident demeure l’une des cibles de l’État islamique mais l’Iran est considéré également comme l’ennemi irréductible justement parce que concurrent dans l’islam radical.

 

Russie : Cible de l’État islamique pourquoi ?

Russie : Cible de l’État islamique pourquoi ?

 

Nombre de pays occidentaux et du Sud même arabes sont les cibles de l’État islamique. La Russie est également concernée à plusieurs titres d’abord parce qu’elle comprend en son sein des régions à dominante musulmane et qui contestent le pouvoir central russe. Des séparatistes se sont ralliés à l’État islamique. Par Ailleurs, l’État islamique veut se venger des interventions russes en Afghanistan, en Tchétchénie et en Syrie; Mais aussi en Afrique.

Moscou est  confronté au terrorisme islamiste sur son propre  territoire, plus particulièrement dans le Caucase russe, où les séparatistes se sont pour certains ralliés à l’EI. Près de 4 500 Russes, notamment originaires de cette région, ont combattu aux côtés de l’EI, selon les autorités. L’organisation n’aurait donc pas eu de peine à recruter pour mener une attaque sur le sol russe.

 

Élections européennes : Raphaël Glucksmann cible des écologistes, des « insoumis » et des communistes

Élections européennes : Raphaël Glucksmann cible des écologistes, des « insoumis » et des communistes

À défaut de présenter un front uni et cohérent sur les questions européennes, la gauche se déchire. Au lieu de proposer des orientations pour l’Europe et de combattre le pouvoir actuel, elle choisit de s’entre-déchirer. Haro notamment sur Raphaël Glucksmann qui figure en tête de la gauche dans les sondages.

La vérité c’est que toute la gauche est en pleine décomposition ; les plus radicaux se sont complètement discrédités du fait de leur radicalité et du caractère illusoire de leurs propositions. ( Exemple quitter l’Europe pour sauver l’agriculture !).

Certes, le parti socialiste n’est pas non plus dans un très bel état. Il est d’ailleurs aussi divisé entre marxistes et sociaux-démocrates. Mais pour les européennes Raphaëlle Glucksmann qui n’est pas encarté pourrait permettre aux socialistes de se refaire une santé même si cela ne résoudra pas leurs problèmes internes

Ce week-end, Raphaël Glucksmann, qui conduira, sauf surprise, la campagne du PS pour ce scrutin, et qui devance les autres candidats à gauche dans les sondages, a été la cible d’EELV, de La France insoumise (LFI), et du Parti communiste (PCF). Les jours précédents, l’eurodéputé, considéré comme un refuge potentiel pour les déçus du macronisme, avait multiplié les interventions médiatiques, donnant des sueurs froides aux écologistes, qui bataillent pour le même électorat.

L’ENA : une cible facile ?

 L’ENA : une cible facile ?

La transformation de l’Ecole nationale d’administration ne changera rien si les grands postes de la République restent occupés par « les seuls membres d’une sélection prestigieuse » issue du nouvel Institut du service public, explique l’ancien haut fonctionnaire Thierry Dallard, dans une tribune au « Monde »

 

 

Tribune.

 Réformer la haute fonction publique ne pourra se faire qu’en mettant fin aux séparations entre les trois fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalière), et en veillant à une véritable diversité des profils : administratifs, ingénieurs et universitaires doivent pouvoir occuper les plus hautes fonctions après des parcours les plus variés et complémentaires possibles. La réforme annoncée ne dit rien de tout cela. Au contraire, en préparant notamment la suppression des corps d’ingénieurs, elle ne fera que renforcer le positionnement des grands corps issus de l’Ecole nationale d’administration (ENA), fût-elle rebaptisée en Institut du service public. Et loin d’essayer de fabriquer cette diversité, elle consolidera plutôt un socle unique de formation et de pensée.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Après l’ENA, Emmanuel Macron s’attaque aux grands corps

La réforme de la haute fonction publique n’est pourtant pas un sujet nouveau et a fait l’objet de maintes analyses, débats, et propositions en lien avec le chantier de réforme de l’Etat. Cette réforme est en effet devenue incontournable depuis les lois de décentralisation : les services de l’Etat s’étant en grande partie retirés du champ opérationnel, comment ne pas en tirer les conséquences au sujet de l’organisation des ressources humaines qui concourent à l’action publique dans son ensemble ?

Multiples transferts de compétences

Il y a encore trente ans, il était courant qu’un fonctionnaire d’Etat occupe au cours de sa carrière plusieurs fonctions opérationnelles sur le terrain. Puis, après cinq à dix années lui ayant permis de découvrir la complexité sociale, économique, géographique du monde, c’était en fonctionnaire expérimenté qu’il accédait à des fonctions régaliennes, de production de la réglementation et de contrôle, voire dans un cabinet ministériel. De tels parcours sont devenus très rares du fait des multiples transferts de compétences, à la fois vers les collectivités locales mais aussi vers des agences ou des entreprises, publiques ou privées.

Le résultat est inquiétant pour notre démocratie : d’un côté, des collectivités locales dont les fonctionnaires n’ont pas accès aux postes régaliens et sont exclus des réseaux de pouvoir de la République, de l’autre, un Etat dont les fonctionnaires édictent la règle sans avoir pu mesurer par eux-mêmes la complexité du réel.

Elargir le recrutement au privé

Le fossé est le même entre les secteurs public et privé. Comment peut-on espérer de la fonction publique d’Etat une bonne gestion de ses relations avec les entreprises (passation de marchés publics, attribution d’aides, contrôles de toute nature) s’il n’y a, dans son collectif, aucune expérience du secteur privé ? Elargir le recrutement aux personnes issues de l’entreprise permettrait cet enrichissement de la sphère publique. Une réforme se limitant à cette ouverture mettra cependant des décennies avant de porter ses fruits compte tenu de la faiblesse des flux entrants. La diversification des profils serait bien plus rapide en fusionnant les trois fonctions publiques, les collectivités locales en particulier, qui recrutent depuis longtemps dans le secteur privé.

Terrorisme: Pourquoi la France est-elle une cible facile ?

Terrorisme: Pourquoi la France est-elle une cible facile ?

 

Il y a sans doute plusieurs facteurs explicatifs pour comprendre pourquoi certains pays islamiques ont pris la France comme cible. Certains expliquent que la France est en pointe en matière de démocratie dans le monde et que cette démocratie vient contrarier l’idéologie autoritaire islamiste en vigueur dans nombre de pays musulmans.

 

D’autres pays ne sont pas moins démocratiques. Si la France constitue une des cibles principales du terrorisme islamiste, c’est surtout en raison du décalage entre son discours et son action. En clair, la France est d’une faiblesse coupable. En effet, Macron,  lui aussi pour redorer son image au plan intérieur, ne cesse d’être en pointe sur les questions internationales sur lesquels en réalité il a peu de prise.

 

Ainsi on voit bien aujourd’hui l’impossible position dans laquelle se trouve la force barkhane  au Mali où le pouvoir militaire actuel négocie avec les terroristes dans le dos de la France. Même faiblesse en Libye, en Syrie ou face aux Turcs. En Libye comme en Syrie,  la France a été mise hors jeu. Au Liban, Macron a voulu imposer son plan de redressement du pays avec la mise à l’écart de la classe politique. Un échec total aussi puisque le nouveau premier ministre est un cheval de retour.

 

En Europe, Macron se considère comme le leader politique mais dans les faits il n’obtient strictement rien car c’est évidemment l’Allemagne et Merkel qui discrètement décident des principales orientations. La France parle mais l’Allemagne agit par exemple à propos du conflit entre la Turquie et la Grèce en Méditerranée ou encore sur le brexit.  

 

La vérité, c’est que la France est faible, que son président est faible et que la politique française se résume à des bavardages médiatiques sans effet géopolitiques positifs . La politique de sécurité intérieure est indigente ,elle permet en même temps le développement de l’islamisme et de l’économie de drogue.

 

La politique étrangère est tout aussi inconsistante puisqu’on est incapable de fermer les frontières ou d’imposer des sanctions économiques à ceux qui nous attaquent. La responsabilité en incombe à toute une classe politique depuis 30 ou 40 ans mais Macron porte une responsabilité particulière avec son verbe haut que contredit la faiblesse de son action voire sa couardise. Un seul exemple, ce service national qui devait être rétabli qui en définitive n’est pas obligatoire, pas militaire, pas même utile alors qu’il devait concerner une grande partie de la jeunesse justement pour permettre me brassage démocratie et l’appropriation des valeurs républicaines.

 

La mollesse de Macron dans tous les domaines ( économique, social, sécuritaire, sanitaire ou encore environnemental- voir à cet égard la comédie de la convention dite citoyenne)  constitue une véritable catastrophe pour le pays radicaux islamistes  qui se font un plaisir de marcher sur ce ventre mou.

BFM : la cible des gilets jaunes

BFM : la cible des gilets jaunes

 

En signe de protestation, les journalistes de BFM TV ont cessé lundi de suivre les “Gilets jaunes” sur le terrain. Il est clair qu’on doit condamner sans réserve les menaces dont font l’objet les journalistes mêmes si on peut être en désaccord avec une ligne éditoriale. Et pour BFM (comme pour d’autres télés d’info continue) il y a matière à discussion. Pourquoi BFM est-il la cible privilégiée de certains gilets jaunes ? Sans doute d’abord parce que dans le paysage des chaînes de télévision d’info continue BFM est en tête  même si par rapport aux chaînes généralistes l’audience reste assez marginale (autour de 2 % en moyenne). D’une certaine manière, BFM conjugue cependant le pire, aussi le meilleur. Le meilleur quand BFM se livre à  un vrai travail d’approfondissement avec des animateurs et des participants compétents  notamment dans la tranche de soirée. À l’inverse souvent de ce qui se passe sur ce news et LCI où les discussions de bistrot musclées et confuses  font office de débat. France Info de son côté parvient difficilement à faire son trou car la politique éditoriale de la version télé est un peu trop proche de ce qui se fait à la radio. Pour BFM peut surtout saluer le travail de plusieurs animateurs surtout de Ruth Elkrief, aussi de Thierry Arnaud, d’autres encore qui ont le mérite d’animer en connaissant leurs sujets et en évitant d’être partisan. À l’inverse certains animateurs se laissent entraîner par leurs idées préconçues nourries sans doute des discussions de salon. C’est le cas notamment Apolline de Malherbe, qui présente « Et en même temps »  et bien représentative de la gauche caviar et finalement de la bourgeoisie qui ne peut s’empêcher d’intervenir sur le fond malheureusement sans connaître les réalités économiques et sociales. Bref qui respire tellement le 16e arrondissement sur le fond comme sur la forme de ses interventions. D’autres animateurs ne peuvent s’empêcher aussi de prendre parti quand en fait, on leur demande surtout d’animer, de faire progresser le débat afin de contribuer  à une meilleure compréhension des enjeux. Enfin, cette chaîne, comme d’ailleurs les autres, recherche souvent le spectaculaire, l’accessoire et le buzz médiatique au détriment de l’essentiel. Bref les télés d’information continue ont encore des progrès à faire pour conquérir une audience plus large sur des bases plus pertinentes.

Macron-Bayrou : la nouvelle cible

Macron-Bayrou : la nouvelle cible

 

 

Il est clair que Macron  est en train de devenir la cible privilégiée de la plupart de ses concurrents. En cause, évidemment les sondages qui démontrent le candidat d’ »en marche » pourrait arriver en seconde position au  premier tour des présidentielles et éliminerait donc  tous les candidats excepté celui du FN toujours assez nettement en tête. Du fait de l’alliance avec Bayrou, les chances de Macron se renforcent sérieusement.   Du coup, Il faut s’attendre à un déferlement de critiques tant à l’égard de Macron que de Bayrou. Bayrou sera à nouveau traité de traitre, d’allié du diable  Quand les arguments ne suffisent pas,  on utilise déjà l’invective, la grossièreté et la caricature pour traiter Macron d’évangéliste de la politique, ou encore de créature médiatique. La palme de la nullité politique revient encore une fois à Nadine Morano qui déclare : « Macron, c’est du bidon ! ». Un jugement forcément pertinent de la part de celle qui a fait de la vulgarité sa dialectique de référence,  sans parler de ses orientations plus proches du Front national que du parti les républicains. Le plus savoureux sans doute et cette accusation contre Macron accusé d’être un produit du système. Une critique assez pathétique quand on sait que ceux qui en sont les auteurs sont des pros de la politique, à l’extrême droite comme à gauche et à l’extrême gauche.  bref des élus qui vivent de la politique depuis 10, 20 ou 30 ans. Le reproche le plus souvent adressé à Macron concerne le flou de son programme. La critique la plus dure à l’égard de Macron vient du « rigoureux » Fillon : « cas d’école de l’illusionnisme, cette nouvelle forme de populisme mondain qui a inventé la campagne présidentielle sans programme présidentiel ». La rigueur de Fillon est évidemment toute relative aussi bien concernant le détournement de fonds publics qu’en ce qui concerne sa gestion de premier ministre. Rappelons-nous, en 2007 Fillon avait déclaré qu’il était à la tête d’un État en faillite et qu’il entendait redresser la situation. Bilan de l’intéressé en 2012 : 600 000 chômeurs en plus (comme Hollande) et 600 milliards d’endettements supplémentaires. Ne parlons pas des promesses faites pour 2017 notamment de sa sulfureuse proposition de ne faire rembourser par la sécurité sociale que les maladies graves. Une proposition sans doute inspirée par le financement qu’il a reçu de l’assureur Axa (mais qu’il a rangé dans un placard hier !), sans parler de la  proposition (contestée par Baroin) tout aussi hypothétique (contestée par Baroin) : la suppression de 500 000 fonctionnaires sans indiquer où et comment. Autre fumisterie : celle de Benoît Hamon avec son revenu universel de 300 à 700 milliards par an dont on ne sait pas comment il serait financé. Dernier exemple, les promesses de Marine Le Pen consistant à sortir de l’euro ou à engager 40 milliards de dépenses supplémentaires. Des dépenses supplémentaires financées par 60 milliards d’économies. Où,  comment ? On ne le saura non plus  jamais. Sans doute le programme le plus surréaliste qui s’il était appliqué conduirait le pays vers la catastrophe financière et l’appauvrissement généralisé. La seule sortie de l’euro coûterait immédiatement 20 % de pouvoir d’achat aux Français du fait du différentiel de taux de change. On se souvient de ce qu’il est advenu des promesses dans le passé de Sarkozy ou de François Hollande. Pour le bien de la démocratie, il serait urgent d’interdire aux candidats d’élaborer des listes de promesses illusoires. Le premier objectif pour eux devrait être de définir les enjeux de la période actuelle, ensuite de donner une vision cohérente pour l’avenir du pays enfin de se limiter aux grandes réformes structurelles dont le pays a cruellement besoin pour mieux affronter les mutations en cours dans les domaines économique, social, environnemental, sanitaire et sociétal et cela évidemment resitué dans un environnement international. Pour satisfaire la demande paresseuse de certains journalistes de grands médias,  il suffira à Macron décrire programme à la place du mot projet. De toute façon,  les journalistes politiques n’entretiennent que des rapports approximatifs avec les réalités économiques et sociales. Ils sont bien incapables de vérifier la pertinence d’un bouclage financier. Un bouclage financier au demeurant parfaitement illusoire car tout repose sur la croissance. Pour preuve le dernier budget 2017 de François  Hollande a été très critiquée par la Cour des Comptes car il repose sur des perspectives peu crédibles notamment sur une croissance du libre de 1,5 % quand vraisemblablement la croissance sera proche de celle de 2016, à savoir un peu plus de 1,1 %.  Certes on peut et on doit agir sur le niveau des dépenses mais nombre de dépenses dépendent  précisément de la croissance et de l’emploi (par exemple UNEDIC, sécurité sociale, retraite etc.).  Cependant poussé par ses concurrents, Macron va récapituler ses propositions prochainement  et préciser ses orientations financières début mars. Cependant Macon devrait rester fidèle à sa philosophie pour ne pas se disperser sur des terrains accessoires par rapport aux enjeux essentiels de la période. De ce point de vue, ses récentes déclarations concernant la colonisation ou encore la manif pour tous paraissent  un peu hors sujet et sont sans doute à l’origine de son tassement dans les sondages. Macron doit se concentrer sur l’essentiel à savoir la croissance, l’emploi, la sécurité et la protection sociale,  sujets prioritaire pour l’opinion et surtout pour les couches fragilisées par les mutations structurelles en cours. Bref Macon doit jouer sur ses atouts : la pertinence de ses analyses, sa vision, la cohérence de ses orientations et sur le renouvellement d’une classe politique discréditée. Le renfort de Bayrou lui apporte de ce point de vue une caution morale indiscutable. 

Macron : la nouvelle cible

Macron : la nouvelle cible

 

 

Il est clair que Macron  est en train de devenir la cible privilégiée de la plupart de ses concurrents. En cause, évidemment les sondages qui démontrent le candidat d’ »en marche » pourrait arriver en seconde position au  premier tour des présidentielles et éliminerait donc  tous les candidats excepté celui du FN toujours assez nettement en tête. Du coup, quand les arguments ne suffisent pas,  on utilise l’invective, la grossièreté et la caricature pour traiter Macron d’évangéliste de la politique, ou encore de créature médiatique. La palme de la nullité politique revient encore une fois à Nadine Morano qui déclare : « Macron, c’est du bidon ! ». Un jugement forcément pertinent de la part de celle qui a fait de la vulgarité sa dialectique de référence,  sans parler de ses orientations plus proches du Front national que du parti les républicains. Le plus savoureux sans doute et cette accusation contre Macron accusé d’être un produit du système. Une critique assez pathétique quand on sait que ceux qui en sont les auteurs sont des pros de la politique, à l’extrême droite comme à gauche et à l’extrême gauche.  bref des élus qui vivent de la politique depuis 10, 20 ou 30 ans. Le reproche le plus souvent adressé à Macron concerne le flou de son programme. La critique la plus dure vient du « rigoureux » Fillon : « cas d’école de l’illusionnisme, cette nouvelle forme de populisme mondain qui a inventé la campagne présidentielle sans programme présidentiel ». La rigueur de Fillon est évidemment toute relative aussi bien concernant le détournement de fonds publics qu’en ce qui concerne sa gestion de premier ministre. Rappelons-nous, en 2007 Fillon avait déclaré qu’il était à la tête d’un État en faillite et qu’il entendait redresser la situation. Bilan de l’intéressé en 2012 : 600 000 chômeurs en plus (comme Hollande) et 600 milliards d’endettements supplémentaires. Ne parlons pas des promesses faites pour 2017 notamment de sa sulfureuse proposition de ne faire rembourser par la sécurité sociale que les maladies graves. Une proposition sans doute inspirée par le financement qu’il a reçu de l’assureur Axa (mais qu’il a rangé dans un placard hier !) Autre proposition tout aussi hypothétique : la suppression de 500 000 fonctionnaires sans indiquer où et comment. Autre fumisterie : celle de Benoît Hamon avec son revenu universel de 300 à 700 milliards par an dont on ne sait pas comment il serait financé. Dernier exemple, les promesses de Marine Le Pen consistant à sortir de l’euro ou à engager 40 milliards de dépenses supplémentaires. Des dépenses supplémentaires financées par 60 milliards d’économies. Où,  comment ? On ne le saura jamais. Sans doute le programme le plus surréaliste qui s’il était appliqué conduirait le pays vers la catastrophe financière et l’appauvrissement généralisé. La seule sortie de l’euro coûterait immédiatement 20 % de pouvoir d’achat aux Français du fait du différentiel de taux de change. On se souvient de ce qu’il est advenu des promesses dans le passé de Sarkozy ou de François Hollande. Pour le bien de la démocratie, il serait urgent d’interdire aux candidats d’élaborer des listes de promesses illusoires. Le premier objectif pour eux devrait être de définir les enjeux de la période actuelle, ensuite de donner une vision cohérente pour l’avenir du pays enfin de se limiter aux grandes réformes structurelles dont le pays a cruellement besoin pour mieux affronter les mutations en cours dans les domaines économique, social, environnemental, sanitaire et sociétal et cela évidemment resitué dans un environnement international. Pour satisfaire la demande paresseuse de certains journalistes de grands médias,  il suffira à Macron décrire programme à la place du mot projet. De toute façon,  les journalistes politiques n’entretiennent que des rapports approximatifs avec les réalités économiques et sociales. Ils sont bien incapables de vérifier la pertinence d’un bouclage financier. Un bouclage financier au demeurant parfaitement illusoire car tout repose sur la croissance. Pour preuve le dernier budget 2017 de François  Hollande a été très critiquée par la Cour des Comptes car il repose sur des perspectives peu crédibles notamment sur une croissance du libre de 1,5 % quand vraisemblablement la croissance sera proche de celle de 2016, à savoir un peu plus de 1,1 %.  Certes on peut et on doit agir sur le niveau des dépenses mais nombre de dépenses dépendent  précisément de la croissance et de l’emploi (par exemple UNEDIC, sécurité sociale, retraite etc.).  Cependant poussé par ses concurrents, Macron va récapituler ses propositions le 22 février et préciser ses orientations financières début mars. Cependant Macron devrait rester fidèle à sa philosophie pour ne pas se disperser sur des terrains accessoires par rapport aux enjeux essentiels de la période. De ce point de vue, ses récentes déclarations concernant la colonisation ou encore la manif pour tous paraissent  un peu hors sujet et sont sans doute à l’origine de son tassement dans les sondages. Macron doit se concentrer sur l’essentiel à savoir la croissance, l’emploi, la sécurité et la protection sociale,  sujets prioritaire pour l’opinion et surtout pour les couches fragilisées par les mutations structurelles en cours. Bref Macon doit jouer sur ses atouts : la pertinence de ses analyses, sa vision, la cohérence de ses orientations et sur le renouvellement d’une classe politique discréditée. 

La France cible des investisseurs chinois

La France cible des investisseurs chinois

 

L’ ’Europe et en particulier la France sont devenus des cibles privilégiées des investisseurs chinois. En cause la volonté des chinois de réorienter leur économie vers la consommation et ne plus se limiter à être l’usine du monde. L’objectif est de s’approprier des savoir-faire et de satisfaire les nouvelles couches moyennes chinoises avec des produits locaux. D’après une étude récente du cabinet américain Baker & McKenzie, l’Europe est devenue en 2015 la principale cible des investissements chinois, en particulier la France et les montants engagés depuis le début de 2016 représentent déjà le double du total de l’an dernier. En 2015, le Club Med a été racheté par Fosun, l’aéroport de Toulouse par un consortium chinois, et Louvre Hotels par le géant du tourisme Jin Jiang. Le mouvement se poursuit. Le 30 mars, Pierre & Vacances a réalisé une augmentation de capital de près de 25 millions d’euros réservée à HNA, maison mère de Hainan Airlines. Avec 10 % du capital de l’entreprise, fondée et toujours dirigée par Gérard Brémond, HNA aura deux représentants au conseil d’administration du spécialiste des résidences de vacan ces, également propriétaire de Center Parcs. Les investissements concernent en effet aussi les activités touristiques mais aussi le sport. On connaissait l’attrait des pays du Golfe (Qatar avec le PSG, Emirats Arabes Unis pour Manchester City) et des Russes (Chelsea, Monaco) pour le football, mais l’intérêt de la Chine pour le ballon rond est grandissant. Il faut dire que Xi Jinping, fan de football, ambitionne de faire de son pays une des grandes puissances mondiales de ce sport et encourage les investissements allant dans ce sens. Ainsi, l’acquisition par le groupe chinois Suning de l’Inter Milan, vainqueur de la Ligue des Champions en 2010, ne semble pas anodine. Ce conglomérat, qui détient près de 1.600 magasins en Chine et qui a réalisé un chiffre d’affaires de 24 milliards de dollars (21 milliards d’euros) en 2015, est la propriété du milliardaire Zhang Jindong, 403ème fortune mondiale selon Forbes et… membre de la conférence consultative politique du peuple chinois, une assemblée sans pouvoirs de décision mais placée sous la tutelle du Parti communiste chinois. Outre l’Inter Milan, son rival historique, l’AC Milan, serait lui aussi sur le point de devenir la propriété d’investisseurs chinois où le nom de Jack Ma, fondateur d’Alibaba, revient avec insistance de l’autre côté des Alpes. Le magnat chinois entretient des relations étroites avec le président Xi Jinping, qui de 2002 à 2007, a été le secrétaire du Parti communiste chinois (PCC) de la province du Zhejiang, où Alibaba a son siège. Une proximité qui avait également conduit l’actuel président chinois à emmener une délégation visiter Alibaba, au cours de ses sept mois à la tête du Parti à Shanghai, en 2007.Enfin, le récent finaliste de la Ligue des Champions, l’Atlantico de Madrid, a vu arriver en 2015 dans son capital, à hauteur de 20%, Wanda, le numéro un de l’immobilier en Chine, détenu par la plus grosse fortune du pays, Wang Jianlin (18ème fortune mondiale selon Forbes avec 34,9 milliards de dollars). Ancien soldat de l’Armée populaire de libération, il est membre du Parti communiste chinois où plusieurs proches du pouvoir sont actionnaires.  Des allègements fiscaux ont été proposés à tous les grands groupes industriels chinois pour qu’ils investissent dans le foot. L’objectif est de développer ce sport en Chine afin d’une part d’améliorer les relations diplomatiques mais aussi de constituer un éventuel amortisseur du mécontentement populaire dû au développement des inégalités.

(Avec Challenges)




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