Neuf prisons pris pour cible par les organisations mafieuses !
C’est une sorte de guerre de la mafia du narcotrafic qui a été déclenchée avec l’attaque simultanée dans neuf prisons françaises. En cause sans doute le durcissement de la lutte contre le trafic de drogue. Il serait temps que ce durcissement prenne des formes concrètes sur toute la hiérarchie des narcotrafiquants sinon la France risque de se retrouver dans une situation proche de pays d’Amérique du Sud ou du Mexique.
Cette attaque est assez inédite en France et témoigne en réalité du laxisme des autorités notamment de justice vis-à-vis du trafic de drogue. Aussi des moyens complètement insuffisants de la police pour démanteler les filières. Pour preuve on peut dresser une carte à peu près exacte de tous les points de drogue en France avec l’ampleur du trafic et leur localisation.
Officiellement, on compterait en France de l’ordre de 2000 points de deal, un chiffre très en dessous de la vérité quand on analyse la situation par département. La drogue représentes un chiffre d’affaires de plusieurs milliards par an. En outre la France est devenue une sorte de plaque tournante pour l’Europe en particulier pour la cocaïne ; au moins 200 000 personnes vivraient directement du trafic. L’enjeu est donc considérable et les moyens souvent assez dérisoires pour lutter contre cette nouvelle mafia qui n’hésite pas à sous-traiter le meurtre et désormais s’en prend aussi aux institutions de la république.
De ce point de vue les opérations coup de poing consistant à déléguer sur place une brigade spécialisée de CRS pour une période très courte apparaissent dérisoires de même que les coups de menton des responsables. Face à une mafia armée, il faut évidemment une force armée et cela repose une nouvelle fois et pour d’autres raisons la question du service militaire obligatoire d’autant que les forces actuelles sont déjà notoirement insuffisantes sur les théâtres habituels d’opération de guerre. Un seul exemple la France proposerait le détachement de 20 à 30 000 militaires en Ukraine alors que la Russie en mobilise plus de 2 millions.