Il y a autre chose à faire que la réforme des retraites (Jacques Attali)
L’économiste et écrivain a déclaré sur BFMTV que d’autres « priorités » dans notre société étaient, selon lui, plus urgentes qu’une réforme sur les retraites.
« Dans le peu de temps dont dispose le président de la République pour agir, ce n’était pas la priorité », a-t-il déclaré.
Lui, qui avait proposé la retraite à points en 2008, considère aujourd’hui que « des vraies priorités passent avant les retraites ». « Notre éducation va très mal, notre système de santé est catastrophique, les échéances climatiques sont immenses, les services publics vont très mal, les institutions sont à réformer », a-t-il expliqué.
Jacques Attali a alors mentionné les 13 milliards d’euros qui manqueraient, selon le gouvernement, au système des retraites en 2030 si la réforme n’entrait pas en vigueur au plus vite.
« Je préfère mille fois mettre 13 milliards sur l’éducation que sur un hypothétique déficit des retraites », a plaidé l’écrivain, qui a tout de même concédé qu’il fallait « peut-être faire quelque chose sur les retraites ».
Ces milliards potentiels de déficit, Jacques Attali serait allé les « chercher dans les impôts sur les plus riches », même s’il ne croit pas à la taxation sur les superprofits.
Quoiqu’il arrive, l’économiste de 79 ans a déploré la démarche du gouvernement de récupérer cette somme via le système de retraites. « Quand on trouve facilement 500 milliards pour des tas de choses sans grande difficulté, on aurait peut-être pu en chercher pour les retraites », a-t-il suggéré.
Hollande n’a pas autre chose à faire qu’à commenter le foot ? ( Sarkosy)
Hollande n’a pas autre chose à faire qu’à commenter le foot ? ( Sarkosy)
Incorrigible Sarko (qui veut changer le changement) mais qui a justement critiqué Hollande (qui s’intéresse beaucoup au foot n ce moment pour faire oublier le reste) Nicolas Sarkozy a reçu le prix de l’Appel du 18 juin, décerné à une personnalité politique qui incarne les valeurs du gaullisme. Au cours d’une cérémonie à huis clos, l’ancien chef de l’État a envoyé de nombreux signes aux quelques journalistes présents dans la salle. Évoquant l’histoire, Nicolas Sarkozy a parlé de « ceux qui sont capables de la comprendre et ceux qui, au contraire, la traversent sans s’en rendre compte », dans une allusion à peine masquée à François Hollande. Plus appuyé sera le tacle lorsqu’il lâche en privé : »Est-ce que vous croyez que les Français attendent des politiques qu’ils commentent des matches de football ? » Dans un discours sous forme de programme, Nicolas Sarkozy a évoqué le besoin de « changer notre façon d’agir et de réfléchir ». Et de conclure par un aveu concernant ses intentions : il ne décidera pas de son avenir avant la fin du mois d’août. »Vous pouvez partir en vacances tranquilles », a-t-il lancé aux journalistes.