Archive pour le Tag 'chômeurs'

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Contrôle renforcé des chômeurs

Contrôle renforcé des chômeurs

On s’oriente vraisemblablement vers un contrôle renforcé des chômeurs. En cause  évidemment le faiat que le chômage ne cesse  augmenter, ce sera le cas en 2014 mais aussi en 2015 (voire au-delà) ; certes certains chômeurs ne manifestent pas un grand enthousiasme pour rechercher du travail, certains s’ installent même de façon durable dans cette situation. Il s’agit toutefois d’une minorité car pour 8 millions de chômeurs il y a à peine 300 000 postes disponibles non pourvus et encore il s’agit d’une approximation statistique. Le contrôle renforcé est justifié pour cette minorité qui se satisfait des différentes aides sociales. Cependant la priorité devrait être donnée à la formation puisque près de 50% des chômeurs bénéficiant d’une formation retrouve un emploi. Malheureusement les énormes fonds de formation (environ 35 milliards par an)  servent à autre chose notamment à engraisser la bureaucratie et les formations bidon. La question centrale est  donc celle de la formation amis en encore davantage de la relance de la croissance. La chasse aux chômeurs pourra évidemment améliorer le comptes de l’Unedic mais ne changera pas le nombre de sans emploi. Inciter les certains chômeurs à rechercher avec davantage de détermination un travail est sans doute utile mais chercher n’est pas nécessairement trouver car c’est le niveau de l’activité qui est en cause. En plein débat sur une éventuelle refonte de l’assurance chômage, le sujet est potentiellement explosif. Mercredi 15 octobre seront en effet dévoilés les résultats d’une expérimentation  menée par Pôle emploi, qui a testé localement le contrôle renforcé des demandeurs d’emploi. Et, selon Les Echos, un nombre élevé de chômeurs ne chercheraient pas activement un travail.   C’est ce que montre en tout cas un bilan régional d’étape diffusé en interne en mars dernier, portant sur les villes de Toulon et Manosque, où 20% des chômeurs se trouveraient dans ce cas.  D’après Les Echos, ce taux serait encore plus élevé dans d’autres régions, l’expérimentation portant sur la Basse-Normandie, Poitou-Charentes, Paca et Franche-Comté. Des résultats qui pourraient pousser les pouvoirs publics à généraliser ce contrôle. Ce qui irait dans le sens des déclarations de François Rebsamen, qui souhaite que Pôle emploi « renforce les contrôles », ou plus récemment de Manuel Valls.   Le conseil d’administration de Pôle emploi, lors duquel sera présenté le fameux bilan, ne devrait pas l’acter officiellement mercredi. Mais avec 10 voix sur 18, les représentants des patrons et du gouvernement peuvent appuyer sur le bouton dès qu’ils le souhaitent. 

 

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

 

Compte tenu de l’actualité, les statistiques du chômage sont passées sous la table médiatique permettant ainsi au gouvernement d’éviter les explications vaseuse. Pas de secret pourtant la croissance française est pratiquement en panne en France tandis que l’activité reprend (mollement) partout en Europe. Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 0,3% au mois de juin, selon les chiffres publiés ce vendredi 25 juillet par le ministère du Travail.9.400 chômeurs supplémentaires. La lutte contre le chômage semble encore loin de s’enrayer. Le ministère du Travail et Pôle emploi ont dévoilé les chiffres du mois de juin, ce vendredi 25 juillet.  Conformément aux prévision pessimistes du Fonds monétaire international (FMI), qui n’attendait pas de décrue « notable » du chômage avant 2016, le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0.3% le mois dernier. Il s’agit du 8e mois de hausse consécutif. Au total, ils sont désormais 3.398.300 en France métropolitaine à la fin du mois de juin. Sur les 12 derniers mois, l’augmentation est de 4%. La tendance est la même pour le nombre d’inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C), qui s’établit à 1.644.900 dans l’hexagone. Sur un mois, le nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite (catégorie B) augmente de 0.1% (5.4% sur un an). Le nombre de personnes en activité réduite longue (catégorie C) connaît une hausse de 1.3% (+9.2% sur un an). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi toutes catégories confondues s’établit à 5.043.200 en France métropolitaine à la fin du mois de juin 2014. Un chiffre en hausse de 0.4% (+ 23.000 personnes) par rapport au mois dernier et de 5.1% sur un an. Le chômage des seniors restent le plus préoccupant avec une hausse de 1% en un mois et 11,5% sur l’année.  De même pour les chômeurs de longue durée avec une augmentation de 0,4% par rapport au mois de mai dernier (+10% sur un an).  À noter, une légère embellie pour les jeunes avec une baisse du nombre de chômeurs de 0,3%, soit 3% sur un an. 

 

Chômage mai 5 millions de chômeurs en France

5 millions de chômeurs en France  

Pas de surprise les statistiques du chômage sont mauvaises ; pas étonnant la croissance est inexistante.  La hausse du chômage s’est donc  encore accélérée en mai et le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C a franchi le seuil symbolique de 5 millions en métropole, selon les chiffres diffusés jeudi par le ministère du Travail. Le nombre des demandeurs d’emplois inscrits en catégorie A (sans aucune activité), a progressé de 24.800, soit 0,7%, en métropole, ce qui porte leur total à un nouveau record de 3.388.900. En ajoutant les catégories B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 34.300, soit 0,7%, pour s’élever à 5.020.200 en métropole et 5.320.000 en incluant les départements d’Outre-mer. Sur un an, la hausse est de 4,1% pour la catégorie A en métropole et de 4,8% pour les catégories A, B et C. « Les chiffres du chômage sont mauvais mais en même temps il n’y a pas de fatalisme », a déclaré le Premier ministre, Manuel Valls, lors d’un déplacement à Paris.

Chômeurs : 200 millions dans le monde

Chômeurs : 200 millions dans le monde

 

Quatre millions d de chômeurs en plus dans le monde en 2013, dont le nombre s’élève désormais à 199,8 millions, selon le rapport annuel sur le travail publié ce mardi par l’Organisation internationale du travail (OIT), une agence de l’ONU, basée à Genève. Le taux de chômage en 2013 est « resté largement inchangé à 6% » de la population active, a ajouté le rapport, qui relève cependant que 90% des nouveaux emplois dans le monde seront créés dans les pays en développement à moyen-terme. De ce fait, les migrations vont se faire dans le sens Sud-Sud et aussi Nord-Sud, relève l’OIT, car les personnes en recherches d’emploi vont se rendre en priorité dans les régions qui créent des emplois. La hausse en 2013 du chômage s’explique par le fait que les pays n’ont pas créé suffisamment d’emplois pour absorber tous les nouveaux venus sur le marché du travail. Le monde compte désormais 30,6 millions de chômeurs de plus qu’avant la crise financière de 2008. Depuis 2009, les économies avancées et les économies émergentes ont réagi de manière différente sur le plan de l’emploi. Dans les économies avancées, le taux de chômage a grimpé à 8,5% au début de 2009, contre 5,8% en 2007, avant le début de la crise. En revanche, dans les pays en développement, le taux de chômage n’a que faiblement progressé passant de 5,4% en 2007 à 5,8% en 2009, en raison notamment d’un système de protection sociale beaucoup moins favorable, qui ne leur permet pas de percevoir longtemps des indemnités pour perte d’emploi. Depuis cette date, il a à nouveau baissé et a quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise. Pour 2014, l’OIT s’attend à une hausse de 3,3 millions du nombre des chômeurs dans le monde.  »D’ici à 2019, le chômage atteindra 213 millions », prévoit l’organisation internationale, et « le nombre de sans-emplois devrait se maintenir globalement au niveau actuel de 6% jusqu’en 2017″. L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont les régions qui auront le taux de chômage les plus élevés en 2014 avec des taux respectifs de 12,3% et 11,1%. La plus forte hausse en 2014 concernera l’Europe centrale et du Sud-Est et les pays de l’ancien bloc soviétique où le chômage atteindra 8,3% en 2014. Le dynamisme des pays en développement en matière d’emploi va avoir « un impact majeur sur les flux migratoires », relèvent encore les experts de l’OIT.  »Les migrations Sud-Sud sont en plein essor, et davantage de travailleurs quittent aussi les économies avancées, en particulier les pays européens durement frappés par la crise pour aller travailler dans les pays en développement », indique M. Moazam Mahmood, directeur adjoint du département de la recherche de l’OIT, et principal auteur du rapport. Selon le rapport, 231,5 millions de personnes vivaient dans un pays autre que celui de leur naissance en 2013. Le nombre total de migrants a augmenté de 57 millions depuis l’an 2000, et 19% de cette hausse se sont produits au cours des trois dernières années. Les économies développées et l’UE attirent 51% des migrants, mais depuis le début de la crise financière mondiale, les migrations Sud-Sud prennent de l’ampleur. L’OIT signale ainsi « une multiplication de cas isolés de jeunes diplômés issus des pays développés frappés par la crise, qui ont émigré vers les économies émergentes ces dernières années ». Dans les pays en développement, 839 millions de travailleurs gagnent toujours moins de deux dollars par jour. Mais ces emplois ne représentent plus qu’un tiers de l’emploi total, contre 64% il y a 20 ans. La classe moyenne constitue désormais 44,5% de la main-d’œuvre des pays en développement, contre 20% il y a deux décennies. « Au cours des prochaines années, la majorité des nouveaux emplois dans les pays en développement seront d’une qualité suffisante pour permettre aux familles d’accéder à un niveau de vie dépassant le seuil de pauvreté aux Etats-Unis », affirme le rapport. Toutefois, 85% de la main-d’œuvre des pays en développement vivra encore en 2018 au-dessous de ce qui est considéré comme le seuil de pauvreté aux Etats-Unis.

 

Chômage: 100.000 chômeurs en plus en 2014

Chômage: 100.000 chômeurs  en plus en 2014

D’après l’Unedic, la France va enregistrer d103.000 demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité) en plus pour l’ensemble de l’année contre 174.800 en 2013. En 2015, le nombre continuerait de croître mais beaucoup moins, avec 60.100 personnes supplémentaires. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi augmenterait de 120.300 en 2014 et 133.900 en 2015, après 232.000 en 2013, selon les prévisions de l’Unedic. Ce dernier a par ailleurs abaissé sa prévision de déficit pour l’assurance-chômage, qui serait ainsi de 3,7 milliards d’euros pour cette année et 3,6 milliards pour 2015. Auparavant, il anticipait 4,3 milliards d’euros de déficit pour cette année. L’Unedic s’attend, pour la suite, à une confirmation de la tendance à la stabilisation du déficit en 2016, année à la fin de laquelle celui-ci serait encore de 3,6 milliards d’euros.  En parallèle, la dette de l’assurance-chômage s’élèverait à 21,3 milliards d’euros en 2014. La précédente estimation faisait état d’un chiffre de 22,4 milliards. Pour 2015, l’endettement passerait à 24,9 milliards d’euros avant de s’élever à 28,6 milliards d’euros l’année suivante.  Cette révision à la baisse du déficit et de la dette trouve son explication dans la nouvelle convention sur l’indemnisation des assurés, négociée en mars dernier par les partenaires sociaux. L’Unedic base ses prévisions sur des hypothèses de croissance plus faibles que celle du gouvernement, avec notamment 0,8% pour 2014 (contre 1% pour l’exécutif), 1,3% pour 2015 (1,7% pour le gouvernement) et 1,5% en 2016.

 

Zone euro : 19 millions de chômeurs

Zone euro : 19 millions de chômeurs

 

L’Europe est en train de devenir le continent du chômage faute de croissance. En décembre, la zone euro comptait 19,01 millions de chômeurs, soit 129.000 de moins qu’en novembre, précise Eurostat. En un an en revanche, le nombre de chômeurs de la zone euro s’est accru de 130.000 personnes. Le taux de novembre a été revu à 12,0% contre 12,1% précédemment. Parmi les États membres, le taux de chômage le plus faible a été enregistré en Autriche (4,9%), suivie de l’Allemagne (5,1%) et du Luxembourg (6,2%). Le taux le plus élevé était celui de la Grèce, qui atteignait 27,8% selon les dernières données disponibles, datant d’octobre. L’Espagne vient juste après, avec 25,8% en décembre, un taux en baisse par rapport à novembre (26,1%). Sur un an, les hausses les plus marquées ont été enregistrées à Chypre (de 13,9% à 17,5%), en Grèce (de 26,1% à 27,8% d’octobre à octobre), aux Pays-Bas (de 5,8% à 7,0%) et en Italie (de 11,5% à 12,7%). Les baisses les plus marquées ont été observées en Irlande (de 14,0% à 12,1%) et au Portugal (de 17,3% à 15,4%). Le chômage des jeunes a diminué en décembre 2013: 3,5 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans la zone euro, soit une diminution de 23.000 en un mois et de 77.000 par rapport à décembre 2012. Le taux de chômage des jeunes a reculé à 23,8% en décembre contre 24,0% en novembre, et 23,9% en décembre 2012. Il a notamment diminué en Espagne tout en restant exceptionnellement élevé, passant de 55,2% en novembre à 54,3% en décembre. En Grèce, les chiffres datant du mois d’octobre ne disent pas si la tendance y est la même à la fin de l’année. En octobre en tout cas, le taux de chômage des jeunes a fortement augmenté à 59,2% contre 56,8% en septembre.

 

Nombre de chômeurs : le grand truquage

Nombre de chômeurs : le grand truquage

 

Hier dans l’émission de France 2 «  envoyé spécial », il a été confirmé que la France se livre à un grand truquage du nombre de chômeurs. Nous avons à de nombreuses reprises  indiqué comment étaient sous évalués ce chiffre. La méthode la plus utilisée par Pôle emploi est de radier les chômeurs sans raison (pour non actualisation ou pour raisons administratives), s’y ajoutent  en fait ceux qui découragés ne s’inscrivent plus du tout. Exemple des bénéficiaires du RSA : environ 1 million. Il faut y ajouter presque 700 000 autres sans emploi qui ne bénéficie de rien. En fait l’obligation de pointer (de se rendre aux rendez vous par exemple), génère des frais insupportables quand on ne  dispose  pas même du minimum vital pour survivre. Notamment de la part pour ceux qui résident à des distances éloignées de l’agence pôle emploi, sans voiture et ans autre moyen de communication. Le reportage a démontré par ailleurs que les directeurs d’agences de pôle emploi touchaient des primes pour encourager les radiations. En réalité aux 3 millions de chômeurs de catégorie A (ceux qui n’ont pas travaillé du tout) ou au chiffre total de 5 millions (toutes catégories confondues)  il faut ajouter ces 1.7 millions de chômeurs. il faudrait aussi compléter ces chiffres par ceux qui bénéficient de l’allocation adultes handicapés et qui pourraient cependant travailler (pas tous évidemment), ceux aussi placés en stages ou formation bidon. ° ; Au total 7 à 8 millions e chômeurs. Une situation dramatique qui prive la France de sa capacité de production de richesse nationale, plombe  les comptes sociaux et accentuent les inégalités.

Zone euro : chômage stable à 19 millions de chômeurs

Zone euro : chômage stable à 19 19 millions de chômeurs

Si la situation économique semble frémir,  par contre rien ne change encore en matière d’emploi en zone euro.. Au mois de novembre, le chômage  est resté quasiment stable avec 4.000 demandeurs d’emploi supplémentaires par rapport à octobre, a annoncé l’office européen de statistiques Eurostat,.  Le taux de chômage s’élève toujours à 12,1% de la population active, un chiffre qui n’a pas évolué depuis avril. Au total, 19,241 millions de personnes étaient au chômage dans la zone euro en novembre, soit 452.000 de plus qu’un an plus tôt, a précisé Eurostat.  Dans l’ensemble de l’Union, le taux de chômage était de 10,9% en novembre, stable depuis mai. Au total, 26,553 millions de personnes étaient au chômage en novembre dans l’ensemble des 28. Le taux de chômage était de 26,7% en Espagne, et de 27,4% en Grèce, pays pour lequel les dernières données disponibles remontent à septembre. A l’autre extrémité du spectre, les taux les plus faibles ont été observés en Autriche (4,8%), en Allemagne (5,2%) et au Luxembourg (6,1%). En France, il s’élève à 10,8%. Le chômage des jeunes, quant à lui, reste toujours aussi préoccupant dans la zone euro: en novembre, il s’est élevé à 24,2% de la population active des moins de 25 ans. Ce qui correspond à 3,575 millions de personnes. Il atteint des niveaux record en Espagne (57,7%) et en Grèce (54,8% en septembre).

Emplois -Etats-Unis : moins d’emplois, moins de chômeurs en novembre

Emplois -Etats-Unis : moins d’emplois, moins de chômeurs en novembre

 

La baisse des créations d’emplois au Etats-Unis serait surtout accidentelle et liée aux intempéries Curieusement le chômage baisse parallèlement. Comme en France on sait quand même faire baisser les statistiques du chômage ; en France on radie, aux Etats –Unis on favorise les désinscriptions (d’autant pus facilement que les indemnités sont faibles). Les créations d’emploi aux Etats-Unis sont tombées en décembre à leur plus bas niveau depuis trois ans mais cette rechute devrait être passagère dans la mesure où elle semble s’expliquer en partie au moins par l’impact du froid glacial qui s’est abattu sur une partie du pays. Les créations d’emplois ont chuté à 74.000, leur plus bas niveau depuis janvier 2011, après 241.000 embauches en novembre, montrent les statistiques officielles publiées vendredi. Le taux de chômage, calculé selon une méthode distincte, a reculé de 0,3 point le mois dernier, à 6,7%, son niveau le plus faible depuis octobre 2008, entre autres à cause de la sortie de certains Américains du marché du travail. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 196.000 créations de postes après les 203.000 annoncées initialement pour novembre et un taux de chômage de 7,0%. Mais ils avaient été nombreux à relever leurs prévisions ces derniers jours en réaction à la publication d’indicateurs sur l’emploi et sur l’activité suggérant une nette amélioration en fin d’année. Pour le mois de novembre, le département du Travail a revu en forte hausse, de 38.000, le nombre des créations d’emplois. Wall Street a débuté dans le vert après le rapport mensuel sur l’emploi mais l’indice Dow Jones et le Standard & Poor’s-500 cédaient du terrain après une heure d’échanges, tandis que les cours des obligations du Trésor progressaient. « On dirait que c’est une question de météo, avec une forte baisse dans la construction et un recul de 1.000 emplois dans le transport. Les investisseurs vont focaliser leur attention sur le taux de chômage et la révision en hausse du mois dernier », estime John Canally, économiste chez LPL Financial à Boston.  

 

Chômage : bidouillage du nombre de chômeurs, mode d’emploi

Chômage : bidouillage du nombre de chomeurs, mode d’emploi

 

Grande victoire en octobre avec la baisse de 20 000 chômeurs sur plus de 3 millions.  En réalité, il s’agit du bidouillage des chiffres par Pôle emploi. La méthode est simple, il suffit de rayer sans raison les chômeurs ou de ne pas les inscrire. Première méthode, décourager les inscrits auxquels on ne propose rien pendant des mois et des années. Le chômeur qui ne peut prétendre à aucune indemnité se lasse et ne ‘s’inscrit plus. Seconde méthode la plus efficace celle-là, rayer les inscrits pour non actualisation à temps. Dès le lendemain de la date prévue le chômeur est radié. On peut aussi rayer des listes ceux qui ne répondent pas à des convocations qu’ils n’ont pas reçus. Enfin la radiation pour motifs administratifs, (52 000 en octobre en hausse de 50%), il suffit qu’un seul papier manque (et pas question d’envoyer une copie du fameux document par la poste ; il faut se présenter avec original dans la plupart des cas). °. Les différentes méthodes permettent d’éliminer ainsi de 100 à 200 000 chômeurs. Pas compliqué dans ces conditions que le nombre de chômeurs baisse de 20 000. Du coup nombre de chômeurs passent du Statut de pôle emploi à celui de RSA  En un an, le nombre de bénéficiaires du RSA a progressé de 4%. Il franchit la barre symbolique des deux millions de foyers, dont 1,55 million pour le RSA socle. Au total, la prestation touche 4,3 millions de personnes. La promesse d’une inversion du chômage est donc une fumisterie et le demeurera tant que la croissance ne repartira pas. C’est le cas en 2013 puisque le PIB progressera  de 0.1 à 0.2% et de 0.9% en 2014. Or il faut environ 0.8% pour stabiliser le chômage et de l’ordre de 1.5% pour retrouver une solde positif d’emplois. L’Insee qui, lui, compte les non inscrits prévoit d’ailleurs une montée du chômage à 11% en 2014.

Manif de chômeurs le 7 décembre

Manif de chômeurs le 7 décembre

 

Alors que les chiffres du chômage d’octobre seront rendus publics ce jeudi, quatre organisations de défense des chômeurs et précaires, appellent, pour la 11e année consécutive, à une grande manifestation nationale des «personnes privées d’emploi», samedi 7 décembre, place Stalingrad, à Paris. «Le changement, je ne sais pas, mais l’urgence c’est maintenant!» lançait, mercredi, lors d’une conférence de presse à la bourse du travail, à Paris, Philippe Villechalane, président de l’Association pour l’emploi, l’information et la solidarité (Apeis), en pastichant le slogan de campagne de François Hollande. En dépit de la promesse du président d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année, promesse à laquelle les représentants de ces organisations ne croient guère, la situation sur le front de l’emploi ne cesse de se dégrader. En septembre, le nombre de demandeurs d’emplois en catégories A, B et C a bondi de 54.200 sur le mois (+1,1 %,), pour atteindre 4,843 millions, selon les chiffres de Pôle emploi. Parmi eux, «seuls 40,3 % sont indemnisés» souligne le président de l’Apeis. «Et 80 % touchent moins de 1000 euros par mois, mais, ça, personne n’en parle!», renchérit Alain Marcu porte-parole du mouvement Agir ensemble contre le chômage (AC). L’augmentation du nombre de chômeurs de longue durée (+15,6 % en an), particulièrement nombreux en France comparé à d’autres pays, ajoute au malaise. «Le chômage, ce n’est plus un accident aujourd’hui», constate Pierre-Édouard Magnan, délégué fédéral du Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), très remonté contre la politique de radiation menée, selon lui, par Pôle emploi. «Les chômeurs ne sont ni des victimes ni des feignants, mais des citoyens, poursuit-il. Or on ne radie pas un citoyen: Pôle emploi est devenue une instance de contrôle au détriment de sa mission d’aide au retour à l’emploi».

Chômage : de plus en plus de chômeurs sans indemnité

Chômage : de plus en plus de chômeurs sans indemnité

.L’association, qui dresse dans son rapport annuel publié jeudi un état des lieux sur l’accès à l’emploi des populations précaires, relève que 37,5% des personnes qu’elle a accueillies en 2012 étaient chômeurs. Le Secours catholique a accueilli près de 600.000 ménages en 2012 dont le revenu moyen de 786 euros mensuel est en baisse de 1,8% par rapport à l’année précédente. Représentant près de 26% des personnes accueillies, « la proportion des chômeurs sans droits, qui ne perçoivent aucune indemnité, n’a cessé d’augmenter depuis 2003″, année où elle atteignait déjà près de 22%. Les chômeurs non indemnisés représentaient près de 47% des actifs accompagnés par le Secours catholique, contre moins de 42% en 2008 au commencement de la crise. « C’est le signe évident d’une durée de chômage plus longue », note l’association qui évoque un « chômage qui s’enracine dans le temps ». Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an a franchi la barre des deux millions en septembre et s’inscrivait alors en hausse de 14,4% sur un an, selon les données de la Dares. Près de 570.000 demandeurs d’emploi en catégories A, B et C (sans emploi ou exerçant une activité réduite) étaient inscrits à Pôle Emploi depuis trois ans ou plus à cette date en France métropolitaine, un chiffre en hausse de 17,8% sur un an et qui représente près de 12% du nombre total des demandeurs d’emplois dans ces trois catégories (4.843.400 personnes à fin septembre, +7,3% sur un an).

 

Formation des chômeurs : du pipeau

Formation des chômeurs : du pipeau

 

Pôle emploi ne propose pas d’emploi, c’est connu, mais ne forme pas non plus ! Complexe, illisible, insuffisant et pas toujours efficace (bref nul)  : c’est un tableau particulièrement critique du système actuel de formation des chômeurs que dresse l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), dans un rapport remis la semaine dernière. Avec, au final, le sentiment que, des deux côtés du guichet, les conseillers Pôle emploi comme les chômeurs sont perdus face à la « multiplicité des acteurs » et « la complexité des critères et des modalités d’accès au financement ». Les financements croisés (régions, Pôle emploi, Opca, Etat, etc.) alimentent ce flou général et entraînent des « procédures lourdes occasionnant des délais décourageants ». Autre écueil : même une fois traversé ce parcours d’obstacles, les chômeurs en formation se retrouvent trop « livrés à eux-mêmes », sans aide structurée à la transition vers l’emploi. Sans oublier que, faute de contrôle assez structuré, la qualité des formations laisse parfois à désirer… Ce constat qualitatif se double d’un bilan quantitatif tout aussi sombre. Les insuffisances de l’outil statistique entretiennent un certain flou, mais le rapport estime que le taux généralement avancé dans le discours public de 20 % de chômeurs bénéficiant d’une formation « surestime largement la réalité ». Pour comparaison, chaque année, environ un salarié sur deux bénéficie d’une formation.  Le rapport dresse une trentaine de recommandations dont pourront s’inspirer les partenaires sociaux dans leurs négociations, puis l’exécutif dans la loi qui suivra. L’Igas recommande d’abord de « clarifier les rôles » en confiant aux seules régions les achats collectifs de formation et à Pôle emploi la gestion des dispositifs de financement des formations individuelles. Parallèlement, une « simplification » des formalités administratives et des systèmes d’aide et de rémunération des chômeurs en formation est fortement suggérée.  Pour passer la vitesse supérieure, l’Igas préconise d’aborder la question de la formation « dès l’inscription » à Pôle emploi et de « soutenir tout projet de formation » sollicité par le chômeur dès lors qu’il renvoie à un stage « conventionné » et permette « de monter, à terme, d’un niveau de qualification ». Côté financement, le rapport pousse à augmenter la contribution des entreprises – via le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) – « en période d’accroissement conséquent du nombre de demandeurs d’emploi ».  Le rapport n’épargne pas non plus le gouvernement. Alors que ce dernier a lancé cet été la formation de 30.000 chômeurs à des emplois vacants, l’Igas remet en cause la pertinence de cette approche : « Le bénéfice à attendre d’une formation doit être envisagé de façon plus globale que le retour à l’emploi à court terme sur des offres d’emplois temporairement non pourvus », car l’ « enjeu est en réalité celui du maintien de leur employabilité et de la sécurisation sur le long terme de leurs parcours ».

 

Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Chômage juin : pas d’inversion de la courbe, 5 millions de chômeurs

Le chômage continue d’augmenter mais mois que les mois précédents ; plusieurs facteurs explications ; traditionnellement les inscriptions sont mois nombreuses l’été, les emplois saisonniers, la chasse aux inscrits radiés pour non actualisation. Plus grave l’intérim ne reprend pas, idem pour les embauches dans le privé. Fin juin, le nombre d’inscrits dans cette catégorie, en hausse continue depuis 26 mois, a ainsi atteint un nouveau record: 3,279 millions.  Au total, en ajoutant les personnes ayant eu une activité réduite, on grimpe à 4,799 millions d’inscrits à Pôle emploi (plus de 5 millions outre-mer compris), soit une hausse de 4.100 personnes en juin.  Si les moins de 25 ans ont été épargnés le mois dernier, un signe jugé « très encourageant » par le ministère, le nombre de seniors et de chômeurs de longue durée a lui explosé.   »Après une forte progression observée sur les quatre premiers mois de 2013 (35.000 en moyenne en catégorie A) », « cette progression modérée du nombre de demandeurs d’emploi confirme une amélioration sur le front du chômage, même si elle ne traduit pas encore l’inversion de la courbe du chômage qui est l’objectif des prochains mois », a réagi le ministère du Travail dans un communiqué.  Mardi, lors d’un déplacement à Dunkerque (Nord), François Hollande a une nouvelle fois répété que sa « première volonté » était d’inverser la tendance à la fin de l’année.  Les prévisionnistes de l’OCDE, comme ceux de la Commission européenne et du FMI, restent pessimistes pour l’emploi en France jusqu’en 2014. Et l’Insee n’entrevoit pas non plus d’embellie d’ici à la fin de l’année, sur fond de croissance atone.   »Je sais que les prévisions ne sont pas forcément conformes à mon engagement, mais justement l’engagement, ça consiste à ne pas valider les prévisions. Sinon pourquoi être aux responsabilités? », a dit le président de la République.  De son côté le ministre du Travail Michel Sapin estimait lundi que « la première bataille est de stopper la hausse » et que « nous sommes dans cette phase ». Pour Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, la hausse modérée en juin par rapport à la moyenne de l’année écoulée (27.000 par mois) est imputable à deux facteurs: un recul des entrées reflétant « une stabilisation de l’activité » d’une part, et des sorties nombreuses, du fait du « très haut niveau des radiations et des cessations d’inscription pour défaut d’actualisation » d’autre part. « Le nettoyage des fichiers a continué à un rythme fort », dit-il.  En mai, le nombre de demandeurs d’emploi avait marqué une pause inattendue (+100 en catégorie A, sans aucune activité). Mais un grand nombre de chômeurs (36.400) avaient disparu des listes faute d’avoir « actualisé » leur situation mensuelle.  Pour inverser la tendance, François Hollande compte sur les outils mis en place depuis le début du quinquennat (les emplois d’avenir, dont 40.000 ont déjà été signés, le contrat de génération et la loi emploi) et sur un allongement des contrats aidés classiques (440.000 en 2013 dans le secteur non marchand).  Afin de consolider cet arsenal anti-chômage, il a annoncé à Dunkerque que le nombre de formations prioritaires destinées à pourvoir des emplois non pourvus serait porté à 100.000 d’ici à fin 2014.  Pour Marion Cochard, économiste à l’OFCE, « inverser la courbe reste mission quasi-impossible ». « Le seul moyen serait un effet statistique, induit par la création de beaucoup d’emplois aidés et de formations. On n’a pas assez de croissance pour faire baisser le chômage », dit-elle.  Après la publication des chiffres de juin, la CGT a appelé « à mettre fin à la politique d’austérité et changer de cap » et « à se mobiliser le 10 septembre prochain ».  Pierre Gattaz, patron du Medef, a quant à lui plaidé pour des « réformes structurelles indispensables », estimant que ce sont « les entreprises qui créent de l’emploi ».  Le mois dernier, l’exécutif insistait sur des « signaux positifs » sur le front de l’emploi, parmi lesquels une reprise de l’intérim et des déclarations d’embauche. Or ces deux indicateurs sont de nouveaux repartis à la baisse.

 

Pôle emploi : attaqué en justice par des chômeurs

Pôle emploi : attaqué en justice par des chômeurs

La démarche vise à faire reconnaître le non-respect par l’institution de son obligation de suivi des chômeurs. Florent Hennequin, l’un des avocats des plaignants, affirme que l’entorse à cette obligation «a déjà été reconnue dans le cadre de la première procédure en référé».  En septembre 2012, le tribunal administratif de Paris avait ordonné à Pôle emploi de respecter ses obligations envers un chômeur de 54 ans qui s’estimait insuffisamment accompagné. Ce chômeur, inscrit à Pôle emploi en février 2009, n’avait «bénéficié que de trois rendez-vous en agence, en dépit de ses demandes réitérées» et n’avait reçu aucune offre d’emploi. Mais l’ordonnance avait finalement été annulée par le Conseil d’Etat, pour qui «la condition d’urgence» n’était pas remplie. «En cas de refus, nous saisirons le tribunal administratif» Florent Hennequin, l’un des avocats des six chômeurs  Mais cet ex-cadre «qui livre désormais des journaux à temps partiel» précise son avocat, et cinq autres plaignants ne désarment pas. «Après avoir été déboutés sur une procédure d’urgence par le Conseil d’Etat, nous utilisons désormais la voie judiciaire normale», avance Florent Hennequin, l’un des avocats des six chômeurs. Déterminé, il prévient: «En cas de refus ou d’absence de réponse, nous saisirons le tribunal administratif». Pôle Emploi est en effet chargée d’accompagner les chômeurs dans leur recherche d’emploi, de trouver des formations…Mais avec l’explosion des chiffres du chômage, les missions de l’institution sont de plus en plus compliqués. Un rapport parlementaire présenté au début du mois avait jugé «trop peu efficace», l’accompagnement des chômeurs, estimant qu’il devait «être repensé» et «simplifié». Le rapport encourage Pôle emploi à intensifier une «réorganisation en profondeur» du travail des agents et veut faire de la région le «chef de file de l’insertion professionnelle». La procédure engagée par les chômeurs pourrait accélérer les mutations.

 

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