Archive pour le Tag 'chômeurs'

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30% de faux chômeurs ?

30% de faux chômeurs ?

 

Poole emploi va généraliser la chasse aux faux chômeurs en renforçant son dispositif de contrôle. Ce système a d’abord été expérimenté dans 3 régions (PACA, Franche-Comté et Poitou-Charentes) entre juin 2013 et mars 2014. Résultat : 34% des demandeurs d’emploi contrôlés affichaient une recherche d’emploi insuffisante. Jugée « utile », c’est cette expérimentation qui devrait être étendue à toute la France à compter du mois d’août. De là à conclure qu’il y a plus de 30% de faux chômeurs c’est évidemment excessif. Certains ne font pas de recherche active d’emploi simplement parce qu’il n’y a pas d’offre dans leur qualification et/ou leur région. Le contrôleur commencera donc  passer au crible le  dossier. Ensuite, il pourra demander de remplir un questionnaire, de détailler les démarches effectuées (candidatures, entretiens d’embauche. Il devra toutefois prendre en compte la situation locale du marché du travail, notamment en consultant la liste des offres d’emploi régionales pour évaluer les difficultés du chômeur. Il pourra ensuite proposer de « redynamiser la recherche », éventuellement « identifier le besoin d’un accompagnement plus soutenu », voire aller jusqu’à sanctionner. Démarche ou pas du chômeur pour l’essentiel le nombre de chômeurs dépend du marché du travail, de l’offre, donc de la croissance. On ne peut donc culpabiliser les5 millions de chômeurs officiels ( 7 à 8 officieusement). Pour autant certains se complaisent dans cette situation  Notamment avec pour motif des lombalgies (la première pathologie) , soulèvent indécelable médicalement et pouvant même  donner lieu à une pension d’invalidité. Ce qui n’empêche pas certains  de travailler au noir notamment dans le bâtiment, l’agriculture ou le bricolage. D’où sans doute la nécessité d’un contrôle objectif de la situation de certains chômeurs.

Pôle emploi : la chasse aux faux chômeurs ouverte en août

Pôle emploi : la chasse aux faux chômeurs ouverte en août

Les demandeurs d’emploi sont d’ores et déjà tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sous peine d’être radié 15 jours des listes de Pôle emploi, et même jusqu’à six mois en cas de récidive. Mais dans les faits, cette réglementation est peu appliquée. 13.409 personnes ont été radiées en 2013 pour « insuffisance de recherche d’emploi », soit 2,5% des radiations totales. Ce taux signifie que de nombreuses radiations sont dues à d’autres motifs. Bien sûr il n’y a rien à dire lorsqu’il s’agit d’un ancien chômeur qui a retrouvé un emploi ou une formation, ou qui a faat valoir ses droits à la retraite. Par contre nombre de chômeurs sont radiés pour des motifs administratifs sans raison réellement valable ; si le chômeur ne s‘est pas présenté à l’heure devant son conseiller, si la convocation a été mal adressée ou pas adressée du tout, s’il manque uen pièce au dossier etc. Par ailleurs on voit mal comment on pourra apprécier la véracité des démarches pour retrouver uen emploi. Il suffira de présenter des lettres de demande d’emploi ? On sait pourtant que 95% de ces lettres vont directement à la poubelle sans même être lues. Pour faire une vraie chasse aux vaux chômeurs encore faudrait-il qu’existe des possibilités d’emploi. Certes certains considèrent l’indemnité chômage comme uen sorte de droit, uen sorte de période sabbatique. Ce n’est pas le cas de la majorité des inscrits qui eux souhaitent un travail. Cette démarche de vérification des faux chômeurs n’est pas complètement inutile mais elle ne résoudra la question centrale des 3.5 millions de chômeurs officiellement recensés ( en fait 7 à 8 millions).

Chômage : avec Hollande 800.000 chômeurs de plus » (Montebourg)

Chômage :  Avec  Hollande 800.000 chômeurs de plus » (Montebourg)

Certes Montebourg ne s’est  pas manifesté par une  grande compétence économique mais au moins  il  a parfois denoncé avec justesse certaines derives de  la politique de Hollande. Il  rappelle  à l’ordre le chef de l’Etat en indiquant que  le bilan du chomage sera castastrophique en matière d’emloi à ‘lissue du mandat de Hollande.

Arnaud Montebourg L’ancien ministre « s’inquiète »  pour la fin du quinquennat et critique la « politique suicidaire » du gouvernement, estimant que « les Français et les Européens sont sur la mauvaise pente ».  « Si on continue sur cette politique suicidaire -et je lance un appel solennel aux dirigeants politiques européens, au président de la République, au Premier ministre, de cesser ces erreurs de politique économique-, nous finirons le quinquennat avec 800.000 chômeurs de plus. Donc, c’est le Front National au bout du chemin. » « Voilà ce qui se prépare », a déclaré l’ancien ministre PS Arnaud Montebourg à la presse depuis l’université américaine de Princeton (New Jersey). C’est en effet dans cette université, qui a accueilli quatre prix Nobel d’économie, que celui qui a effectué sa reconversion en tant que chef d’entreprise enseigne la macroéconomie jusqu’au 26 février. « Les Français et les Européens doivent savoir qu’ils sont sur la mauvaise pente, que nous risquons de finir en France le quinquennat de François Hollande avec 800.000 chômeurs de plus », a insisté l’ancien ministre de l’Economie au micro de France 2.  Pour rappel, Arnaud Montebourg, qui avait recueilli environ 17% des voix à la primaire socialiste en 2011, a quitté le gouvernement fin août, avec Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, après une sévère critique de la ligne économique du gouvernement de Manuel Valls.

 

Rebsamen:  » formation qualifiante gratuite pour tous les chômeurs », c’est quoi ?

Rebsamen  » formation qualifiante gratuite pour tous les chômeurs », c’est quoi ?

 

 

« Formation qualifiante gratuite » pour les chômeurs de longue durée, à condition qu’ils aient « un projet éligible au compte personnel de formation ». Une décision qui risque de se perdre dans les méandres de la bureaucratie d’autant qu’on est bien incapable de définir ce qu’est réellement une formation qualifiante répondant «  aux besoins à court et moyen terme de l’économie ». Comme l’indique les textes . E une formation de quelle durée de 150 heures ? Soit environ un mois. Quelle réelle qualification réelle peut–on obtenir au bout  d’un mois ? Et même si la formation n’est jamais du temps perdu encore faut-il s’interroger sur les besoins d’une activité générale  aujourd’hui atone, c’est à dire uen croissance molle qui pourrait bien durer une  décennie. Encore heureux que cette formation soit gratuite car la formation permanent dispose déjà de l’ordre de 35 milliards par an mangés pour l’essentiel par les superstructures, les organisations professionnelles et syndicales et les formations bidon.  Le ministre du Travail, François Rebsamen, a donc annoncé lundi vingt mesures pour lutter contre le chômage de longue durée. Le nouveau plan, qui sera appliqué en mars, s’appuie notamment sur la formation. Afin d’enrayer le chômage de longue durée, le gouvernement mise notamment sur la formation. Le ministre du Travail, François Rebsamen, a annoncé lundi plusieurs mesures. Ce plan qu’il qualifie « d’effort sans précédent » sera appliqué à partir du mois de mars.   François Rebsamen a présenté 20 mesures pour tenter d’enrayer le chômage de longue durée. Certaines sont nouvelles, d’autres sont des extensions de plans déjà existants. Le dispositif fait une large place à la formation et à un accompagnement personnalisé renforcé des demandeurs d’emploi concernés. Il est question pour ces personnes d’une « formation qualifiante gratuite« , à condition qu’elles aient « un projet éligible au compte personnel de formation ». Les charges familiales ainsi que le logement peuvent être des freins à la recherche d’un emploi. Le gouvernement se fixe comme objectif de trouver, dans les six mois suivant l’inscription au chômage, une solution pour que tout demandeur d’emploi puisse faire garder ses enfants le temps d’un entretien d’embauche, d’une formation ou d’une période d’essai. Des solutions d’hébergement pour les chômeurs de longue durée ayant des problèmes de logement seront aussi mises en place sur tout le territoire, a aussi annoncé le ministère du Travail.  Pour illustrer sa démonstration, François Rebsamen a pris l’exemple d’un parent isolé à la recherche d’un travail.

« La garde d’enfants, en particulier pour les mères isolées, constitue un frein majeur au retour à l’emploi. Il y aura un dispositif de réservation de places en crèche d’entreprises ou municipales, pour les demandeurs d’emploi, parents isolés. » « Un parent pourra se rendre à un entretien professionnel, sans que ne pèse sur lui le problème de la garde de son enfant » : François Rebsamen, ministre du Travail  Le nombre de demandeurs d’emplois sans activité ou avec une activité réduite et inscrits depuis plus d’un an a augmenté de 9,7% en 2014, pour atteindre 2.254.600 en France métropolitaine. Selon le ministère du Travail, « si rien ne change, d’ici quelques mois, près d’un chômeur sur deux sera un chômeur de longue durée ».

 

Compte personnel de formation: définition

Ce nouveau droit à la formation est la mesure-phare du projet de loi sur la formation adopté ce 27 février 2014 par le Sénat. A partir du 1er janvier 2015, chacun disposera d’un Compte personnel de formation (CPF) qui le suivra tout au long de sa carrière même en période de chômage.

. Objectif du compte personnel de formation (CPF) : « donner à chacun les moyens d’évoluer professionnellement et de sécuriser son parcours professionnel » notamment en progressant d’au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle ou en obtenant une qualification dans le cadre d’une reconversion ». Ce nouveau droit remplace le DIF (Droit individuel à la formation).  Le compte personnel de formation est « attaché à la personne » dès son entrée sur le marché du travail, dès 16 ans (15 ans pour le jeune qui signe un contrat d’apprentissage) et jusqu’à son départ à la retraite.  Le compte est « universel » et « individuel »: toute personne (jeune sortant du système scolaire, salarié, demandeur d’emploi et, à terme, les fonctionnaires, les travailleurs indépendants…) « indépendamment de son statut », disposeront d’un compte personnel de formation.  Les salariés qui changent d’emploi ou qui alternent fréquemment périodes d’emploi et de chômage sont assurés de conserver leurs droits à la formation Le compte personnel de formation ne peut être débité sans l’accord exprès de son bénéficiaire et ne peut jamais être diminué du fait d’un changement d’employeur, quelle que soit la fréquence des changements.  En cas de licenciement, les heures de CPF restent créditées sur le compte, y compris en cas de licenciement pour faute lourde.   Le compte personnel de formation est « intégralement transférable ». Que le bénéficiaire soit salarié ou demandeur d’emploi, il conserve son droit tout au long de sa vie professionnelle, quel que soit son parcours.  Le compte personnel de formation est alimenté en heures à la fin de chaque année. Il ne pourra excéder 150 heures de formation sur 8 ans (24 heures par an pendant les 5 premières années puis 12 heures par an pendant les 3 années suivantes) pour un travail à temps complet (contre 120 heures sur 6 ans pour l’actuel DIF).  Les heures portées au crédit du compte personnel de formation le demeurent en cas de changement de statut et jusqu’à la mobilisation du compte ou départ à la retraite de son titulaire.  Pour les périodes de travail à temps partiel, l’alimentation du compte est calculée proportionnellement au temps de travail effectué, sous réserve de dispositions plus favorables prévues par un accord d’entreprise, de groupe ou de branche.  Pour les formations hors temps de travail, le salarié pourra utiliser son CPF sans faire de demande à l’employeur (à la différence du DIF).  Pour les formations sur le temps de travail, un accord de l’entreprise sera nécessaire. (La rémunération du salarié sera maintenue.) Seules exceptions: les stages visant l’acquisition du socle de connaissances (lire, écrire, compter..) et de compétences (bureautique, informatique, langues étrangères…) ainsi que ceux prévus par accord de branche ou d’entreprise.  Lorsque la formation sera suivie tout ou partie pendant le temps de travail, le salarié doit demander l’accord préalable de l’employeur sur le contenu et le calendrier de la formation. L’entreprise sera tenue de lui faire connaître sa réponse dans un délai qui sera mentionné par décret. L’absence de réponse vaudra acceptation. En cas de mobilisation du CPF hors temps de travail, aucune allocation de formation ne sera due au salarié, comme c’était le cas pour le DIF.  Les frais pédagogiques et frais annexes (transport, hébergement…) sont pris en charge par l’employeur lorsque l’entreprise a conclu un accord d’entreprise sur le compte personnel de formation.   En l’absence d’accord, les frais de formation seront pris en charge par l’Opca. A noter : des cas d’utilisation  » de droit  » du CPF (sans accord de l’employeur ni sur le contenu ni sur le calendrier) sur le temps de travail pourra être prévue en particulier pour des formations permettant d’acquérir un socle de connaissance en langue ou lorsque le salarié employé par une entreprise de plus de 50 salariés n’aura pas suivi de formation, de VAE ou d’entretien au cours des 6 dernières années, ce qui lui donnera droit à un  » abondement correctif  » de 100 heures sur son compte.   La demande devra être formulée au moins 60 jours avant le début de la formation si elle dure moins de 6 mois et au moins 120 jours si la durée de la formation est supérieure à 6 mois. L’absence de réponse de l’employeur à compter de la demande vaut acceptation.  Le demandeur d’emploi pourra mobiliser son CPF sans avoir à demander l’accord de Pôle emploi. Sa formation sera prise en charge par le FPSPP. Il pourra bénéficier du futur conseil en évolution professionnelle  Un mécanisme d’accompagnement est prévu pour tout salarié souhaitant mobiliser son compte personnel, sous la forme d’un « conseil en évolution professionnelle » extérieur à l’entreprise (information/conseil sur l’évolution des métiers sur les territoires, les offres d’emploi adaptées à ses compétences…). Ce nouveau conseil sera mis en place dans le cadre du futur Service public régional de l’orientation.  Chaque personne aura connaissance du nombre d’heures créditées sur son compte en accédant à un service dématérialisé d’information dédié. Ces informations seront validées par le financeur (l’Opca, l’entreprise, le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation professionnelle) quand les formations seront mises en oeuvre. 

 

Chômage : plus de 5 millions de chômeurs officiels

Chômage : plus de 5 millions de chômeurs officiels

2014 a enregistré près de 200 000 chômeurs officiels, l’inversion promise pour 2013 ne s’est donc pas produite en 2014 non plus. Pour 2015 il faudra s’attendre d’après l’Unedic à 100 000 chômeurs supplémentaires. Et il ne s’agit t que des chômeurs officiels, il faudrait y ajouter ceux qui ont renoncé à s’inscrire à Pôle emploi (qui ne sert à rien si l’on en juge par un récente enquête d’opinion auprès des Français), certains qui bénéficient de l’allocation adulte handicapé, ceux qui ne cherchent  plus de travail et se contentent du RSA soit en fait 7 à 8 millions. Le mois de décembre 2014, dont les résultats ont été rendus publics mardi soir, n’aura en tout cas pas permis de renverser la vapeur. Le nombre des inscrits en catégorie A à Pôle emploi a encore gonflé de 8100, pour s’établir à près de 3,5 millions en métropole. La hausse s’accélère même, si    on intègre les demandeurs d’emploi en catégories B et C (exerçant une activité réduite) en passant, sur un mois, de + 22.100 inscrits en novembre à + 46.000 en décembre. Soit plus qu’un doublement… Résultat, la France métropolitaine compte désormais plus de 5,2 millions de demandeurs d’emploi inscrits dans les trois principales catégories de Pôle emploi, un record. Et même plus de 6,2 millions, toutes catégories confondues, avec l’outre-mer. Un autre record. Fidèle à son habitude, François Rebsamen a préféré voir le verre à moitié plein et mis en avant les «bonnes» nouvelles de cette fin d’année. «En décembre, la progression ralentit: elle est deux fois inférieure à la moyenne mensuelle des douze derniers mois», a remarqué le ministre du Travail, rompant au passage sa promesse de ne pas commenter les évolutions au mois le mois qui, selon lui, ne sont pas pertinentes. Mieux vaut en effet regarder les chiffres en tendance… Quant au nombre de jeunes de moins de 25 ans inscrits à Pôle emploi, il «recule à nouveau» sur un mois, a-t-il noté, avant de préciser de «1000 personnes par rapport au mois de novembre». Sur un an, il a toutefois progressé de 1,7 % en catégorie A, malgré les 100.000 emplois d’avenir qui ont été prescrits en faveur «des jeunes souvent peu qualifiés».

Pacte de responsabilité

Pour Macron, 67 milliardaires français, ce n’est vraiment pas assez….. et 5 millions de chômeurs ??

Pour Macron, 67 milliardaires français, ce n’est vraiment pas assez….. et 5 millions de chômeurs ??

 

Il perd les pédales  les pédales l’ »ado » du gouvernement en souhaitant davantage de milliardaires en France. Certes on souhaite davantage d’entreprises en bonne santé, davantage d’emplois mais des milliardaires pour quoi faire ? A quoi sert par exemple la fortune des Bettencourt ? ; Tout cela n’a aucun sens, L’adolescent Macron confond économie et finances, réalités et paillettes ;  plutôt que de parler des milliardaires Macron aurait mieux fait de parler de ces patrons de PME qui parfois peinent à se verser un salaire décent, il aurait mieux fait de parler des 7 ou 8 millions de personnes sans activité en France. Pas étonnant que Macron se soit mis en difficulté par rapport à la gauche en souhaitant que les « jeunes Français aient envie de devenir milliardaires » Parmi les 400 milliardaires identifiés aux Etats-Unis par le magazine Forbes (liens 400 wealthiest etc.), figurent un grand nombre de trentenaires ou de quadragénaires qui ont su faire fructifier ce qui n’était au départ qu’une start-up.  Dans le top 15, ils sont par exemple près de la moitié à avoir bâti leur fortune dans le secteur des nouvelles technologies : Bill Gates (Microsoft, 81 milliards de dollars), Mark Zuckerberg (Facebook, 34 milliards) , Larry Page (Google, 31,5 milliards), Sergey Brin (Google, 31 milliards) et Jeff Bezos (Amazon, 30,5 milliards).  On en est loin en France, selon le dernier classement des plus grandes fortunes professionnelles établi par le magazine Challenges. Parmi les 67 milliardaires français, ils ne sont que 3 à avoir fait fortune dans la high-tech : Xavier Niel (9ème avec 8,5 milliards d’euros), Patrick Drahi (Numéricable, 6 milliards) et Pierre Omidyar (The Omidyar group, 5,1 milliards). De même que dans le top 5, seuls Bernard Arnault (numéro 1 avec 27 milliards d’euros), le patron de LVMH, et Gérard Mulliez( Auchan, 20 milliards) ont véritablement fondé l‘empire qui est à l’origine de leur fortune. Une situation qui, d’ailleurs, prévaut aussi en Allemagne où l’on compte 135 milliardaires, avec un grand nombre d’héritiers dont le patrimoine est constitué de sociétés nées il y a plusieurs décennies : BMW, Aldi, Lidl…  En revanche, Emmanuel Macron aurait pu rappeler que, sous la gauche, passer dans le club très fermé des milliardaires ne relève pas vraiment de l’exploit. En 2014, leur nombre a crû de 22% par rapport à 2013, contre 7% au niveau mondial. Et surtout, Challenges n’en avait jamais recensé autant en France.

Formation professionnelle : le scandale continue surtout pour les chômeurs

Formation professionnelle : le scandale continue surtout pour les chômeurs

 

Le vrai scandale c’est l’opacité et des gâchis énorme (souvent dénoncés par la Cour des comptes). Il s’agit de 30 à 35 milliards par an dont se gavent les structures de formation et les formations bidon. Par contre les chômeurs ne bénéficient qu’à la marge de cette énorme manne. Pourtant il est prouvé qu’un chômeur sur deux trouve un emploi après une formation. En fait le gouvernement ne veut pas s’attaquer à ce fromage et sa mini réforme ne change rein ;  Au lendemain de la publication d’une nouvelle hausse du chômage, Louis Gallois, président du comité de surveillance de PSA Peugeot Citroën déclare : « Il faut savoir qu’il n’y a qu’un chômeur sur cinq qui bénéficie d’une formation professionnelle. C’est beaucoup trop peu ».  Seuls 28% des demandeurs d’emploi ont déclaré avoir suivi une formation professionnelle en 2012, d’après les derniers chiffres de l’Insee. Ce qui fait donc trois chômeurs sur dix…. on est à peu près dans les mêmes eaux que le chiffre avancé par Louis Gallois.  Et 28% c’est effectivement peu surtout quand on compare aux 49%, près d’un sur deux, de salariés qui ont bénéficié d’une formation la même année. C’est d’abord une question d’argent. Sur les 32 milliards d’euros dépensés pour la formation professionnelle en 2012, seuls 12% étaient destinés aux demandeurs d’emploi. « Les employeurs ont un rôle important sur le marché de la formation des adultes, les entreprises concourant à plus de 40% des dépenses nationales dans ce domaine. Les personnes privées d’activité professionnelle sont donc évincées de la voie privilégiée pour se former« , explique l’Insee. Deuxième raison : suivre une formation est un vrai parcours du combattant pour les demandeurs d’emploi. Il faut savoir sur quoi on veut se former, être bien conseillé et surtout trouver l’argent pour faire des formations sachant que pour la moitié d’entre elles, le montant dépasse les 300 euros. Conséquence de toutes ces raisons, parmi les chômeurs qui aimeraient bien se former, un sur cinq jette l’éponge avant de commencer. Les chiffres de Pôle emploi sont très clairs sur ce point. Plus d’un chômeur sur deux qui a reçu une formation retrouve un emploi dans les six mois qui suivent. C’est beaucoup mieux que pour les demandeurs d’emploi qui n’ont pas eu de formation. Et surtout, il s’agit dans la grande majorité des cas d’un CDI ou d’un CDD de plus de six mois, d’après une enquête de Pôle emploi.

France : 8 millions de chômeurs réels

France :   8 millions de chômeurs réels

Officiellement la France un peu plus de 3 millions de chômeurs si on en croit les déclarations  officielles ;  pourtant il ne s’agit là que des chômeurs de catégories A, ceux n’ayant aucune activité ; on fait donc notamment l’impasse sur les petits boulots. En fait si on intègre la totalité des chômeurs toutes catégories confondue on parvient à plus de 6 millions de chômeurs d’après  les données  publiées chaque mois par le ministère du Travail et Pôle emploi. Mais il faudrait encore ajouter à ce chiffre les bénéficiaires du RSA qui ont renoncé à la recherche d’un emploi. Or le nombre de bénéficiaires du RSA est supérieur à 2 millions. Sur ce nombre sans doute la moitié : un   millions au moins de chômeurs. Autre élément rarement pris en compte le fait que certains anciens salariés sont mis au placard médical  pour bénéficier d’allocation adulte handicapés (1 million de bénéficiaires). Certes nombre d’entre eux sont réellement handicapés et justifient de la solidarité nationale mais de plus en plus trouvent ce moyen pour trouver une solution à l’absence d’emploi (aidés auusi par les employeurs !). Du coup pas loin de la moitié qui seraient en capacité de travailler  sont en fait des chômeurs exclus des chiffres. On parvient donc à 7,5 millions de chômeurs. Dernier élément ceux qui sont exclus de tout, de l’emploi mais aussi des aides sociales, non inscrits évidemment  les marginaux qui ne croient plus en rien. Vraisemblablement auusi environ 500 000. Le total de chômeurs serait donc en faiat plus proche des 8 millions que des 3 millions cités par les gouvernements.. Un nombre de chômeurs à mettre en relation avec le nombre de postes non couverts temporairement à savoir de l’ordre de 300 000 !

Chômeurs : la formation d’abord (Eckert)

Chômeurs : la formation d’abord (Eckert)

 

Il aura fallu un nouveau déficit de l’Unedic  pour qu’on s’interroge sur la question fondamentale de la formation des chômeurs. Ce que fait Christian Eckert secrétaire  d’état au budget. Il doit sûrement savoir que les crédits de la formation permanente représentent environ 33 milliards par an et que presque rien ne revient aux chômeurs. Pour une part non négligeable ces fonds servent à financer des formations bidon et à engraisser les structures ; une  décision simple consisterait à affecter la moitié de ces crédits aux chômeurs. Compte tenu de l’opacité du système personne n’est en capacité de dire exactement à qui profit cette énorme manne.  Le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a appelé ce lundi à moderniser l’assurance chômage et à « mettre l’argent au service du retour à l’emploi », estimant que la réflexion devrait être engagée dès l’an prochain. « Il faut veiller à ce que, dans le respect des partenaires sociaux qui sont appelés à travailler, on puisse moderniser, fluidifier, mettre l’argent au service du retour à l’emploi », a déclaré Eckert, interrogé sur la chaîne iTélé à la suite des déclarations sur le sujet du ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, qui avaient déclenché ce dimanche une polémique. « C’est la piste que je recommanderais. La formation professionnelle plutôt que de payer des chômeurs : ce qu’il faut faire, c’est discuter du montant, de la durée mais aussi de la meilleure façon d’utiliser les moyens financiers pour permettre de trouver grâce à la formation, à l’accompagnement, un retour à l’emploi », a-t-il précisé. « L’Unedic prend bien sûr en charge, c’est tout à fait légitime, l’indemnisation des chômeurs. Mais indépendamment de l’indemnisation, il y a aussi un accompagnement nécessaire sur le retour à l’emploi en termes de formation, en termes d’accompagnement », a plus tard déclaré Eckert à l’AFP. « La vocation principale c’est l’indemnisation mais la question du retour à l’emploi doit aussi faire partie des préoccupations de l’Unedic, en lien avec la formation professionnelle toujours bien sûr sur proposition, négociation entre les partenaires sociaux », a-t-il ajouté.

Contrôle renforcé des chômeurs

Contrôle renforcé des chômeurs

On s’oriente vraisemblablement vers un contrôle renforcé des chômeurs. En cause  évidemment le faiat que le chômage ne cesse  augmenter, ce sera le cas en 2014 mais aussi en 2015 (voire au-delà) ; certes certains chômeurs ne manifestent pas un grand enthousiasme pour rechercher du travail, certains s’ installent même de façon durable dans cette situation. Il s’agit toutefois d’une minorité car pour 8 millions de chômeurs il y a à peine 300 000 postes disponibles non pourvus et encore il s’agit d’une approximation statistique. Le contrôle renforcé est justifié pour cette minorité qui se satisfait des différentes aides sociales. Cependant la priorité devrait être donnée à la formation puisque près de 50% des chômeurs bénéficiant d’une formation retrouve un emploi. Malheureusement les énormes fonds de formation (environ 35 milliards par an)  servent à autre chose notamment à engraisser la bureaucratie et les formations bidon. La question centrale est  donc celle de la formation amis en encore davantage de la relance de la croissance. La chasse aux chômeurs pourra évidemment améliorer le comptes de l’Unedic mais ne changera pas le nombre de sans emploi. Inciter les certains chômeurs à rechercher avec davantage de détermination un travail est sans doute utile mais chercher n’est pas nécessairement trouver car c’est le niveau de l’activité qui est en cause. En plein débat sur une éventuelle refonte de l’assurance chômage, le sujet est potentiellement explosif. Mercredi 15 octobre seront en effet dévoilés les résultats d’une expérimentation  menée par Pôle emploi, qui a testé localement le contrôle renforcé des demandeurs d’emploi. Et, selon Les Echos, un nombre élevé de chômeurs ne chercheraient pas activement un travail.   C’est ce que montre en tout cas un bilan régional d’étape diffusé en interne en mars dernier, portant sur les villes de Toulon et Manosque, où 20% des chômeurs se trouveraient dans ce cas.  D’après Les Echos, ce taux serait encore plus élevé dans d’autres régions, l’expérimentation portant sur la Basse-Normandie, Poitou-Charentes, Paca et Franche-Comté. Des résultats qui pourraient pousser les pouvoirs publics à généraliser ce contrôle. Ce qui irait dans le sens des déclarations de François Rebsamen, qui souhaite que Pôle emploi « renforce les contrôles », ou plus récemment de Manuel Valls.   Le conseil d’administration de Pôle emploi, lors duquel sera présenté le fameux bilan, ne devrait pas l’acter officiellement mercredi. Mais avec 10 voix sur 18, les représentants des patrons et du gouvernement peuvent appuyer sur le bouton dès qu’ils le souhaitent. 

 

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

 

Compte tenu de l’actualité, les statistiques du chômage sont passées sous la table médiatique permettant ainsi au gouvernement d’éviter les explications vaseuse. Pas de secret pourtant la croissance française est pratiquement en panne en France tandis que l’activité reprend (mollement) partout en Europe. Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 0,3% au mois de juin, selon les chiffres publiés ce vendredi 25 juillet par le ministère du Travail.9.400 chômeurs supplémentaires. La lutte contre le chômage semble encore loin de s’enrayer. Le ministère du Travail et Pôle emploi ont dévoilé les chiffres du mois de juin, ce vendredi 25 juillet.  Conformément aux prévision pessimistes du Fonds monétaire international (FMI), qui n’attendait pas de décrue « notable » du chômage avant 2016, le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0.3% le mois dernier. Il s’agit du 8e mois de hausse consécutif. Au total, ils sont désormais 3.398.300 en France métropolitaine à la fin du mois de juin. Sur les 12 derniers mois, l’augmentation est de 4%. La tendance est la même pour le nombre d’inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C), qui s’établit à 1.644.900 dans l’hexagone. Sur un mois, le nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite (catégorie B) augmente de 0.1% (5.4% sur un an). Le nombre de personnes en activité réduite longue (catégorie C) connaît une hausse de 1.3% (+9.2% sur un an). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi toutes catégories confondues s’établit à 5.043.200 en France métropolitaine à la fin du mois de juin 2014. Un chiffre en hausse de 0.4% (+ 23.000 personnes) par rapport au mois dernier et de 5.1% sur un an. Le chômage des seniors restent le plus préoccupant avec une hausse de 1% en un mois et 11,5% sur l’année.  De même pour les chômeurs de longue durée avec une augmentation de 0,4% par rapport au mois de mai dernier (+10% sur un an).  À noter, une légère embellie pour les jeunes avec une baisse du nombre de chômeurs de 0,3%, soit 3% sur un an. 

 

Chômage mai 5 millions de chômeurs en France

5 millions de chômeurs en France  

Pas de surprise les statistiques du chômage sont mauvaises ; pas étonnant la croissance est inexistante.  La hausse du chômage s’est donc  encore accélérée en mai et le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C a franchi le seuil symbolique de 5 millions en métropole, selon les chiffres diffusés jeudi par le ministère du Travail. Le nombre des demandeurs d’emplois inscrits en catégorie A (sans aucune activité), a progressé de 24.800, soit 0,7%, en métropole, ce qui porte leur total à un nouveau record de 3.388.900. En ajoutant les catégories B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 34.300, soit 0,7%, pour s’élever à 5.020.200 en métropole et 5.320.000 en incluant les départements d’Outre-mer. Sur un an, la hausse est de 4,1% pour la catégorie A en métropole et de 4,8% pour les catégories A, B et C. « Les chiffres du chômage sont mauvais mais en même temps il n’y a pas de fatalisme », a déclaré le Premier ministre, Manuel Valls, lors d’un déplacement à Paris.

Chômeurs : 200 millions dans le monde

Chômeurs : 200 millions dans le monde

 

Quatre millions d de chômeurs en plus dans le monde en 2013, dont le nombre s’élève désormais à 199,8 millions, selon le rapport annuel sur le travail publié ce mardi par l’Organisation internationale du travail (OIT), une agence de l’ONU, basée à Genève. Le taux de chômage en 2013 est « resté largement inchangé à 6% » de la population active, a ajouté le rapport, qui relève cependant que 90% des nouveaux emplois dans le monde seront créés dans les pays en développement à moyen-terme. De ce fait, les migrations vont se faire dans le sens Sud-Sud et aussi Nord-Sud, relève l’OIT, car les personnes en recherches d’emploi vont se rendre en priorité dans les régions qui créent des emplois. La hausse en 2013 du chômage s’explique par le fait que les pays n’ont pas créé suffisamment d’emplois pour absorber tous les nouveaux venus sur le marché du travail. Le monde compte désormais 30,6 millions de chômeurs de plus qu’avant la crise financière de 2008. Depuis 2009, les économies avancées et les économies émergentes ont réagi de manière différente sur le plan de l’emploi. Dans les économies avancées, le taux de chômage a grimpé à 8,5% au début de 2009, contre 5,8% en 2007, avant le début de la crise. En revanche, dans les pays en développement, le taux de chômage n’a que faiblement progressé passant de 5,4% en 2007 à 5,8% en 2009, en raison notamment d’un système de protection sociale beaucoup moins favorable, qui ne leur permet pas de percevoir longtemps des indemnités pour perte d’emploi. Depuis cette date, il a à nouveau baissé et a quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise. Pour 2014, l’OIT s’attend à une hausse de 3,3 millions du nombre des chômeurs dans le monde.  »D’ici à 2019, le chômage atteindra 213 millions », prévoit l’organisation internationale, et « le nombre de sans-emplois devrait se maintenir globalement au niveau actuel de 6% jusqu’en 2017″. L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont les régions qui auront le taux de chômage les plus élevés en 2014 avec des taux respectifs de 12,3% et 11,1%. La plus forte hausse en 2014 concernera l’Europe centrale et du Sud-Est et les pays de l’ancien bloc soviétique où le chômage atteindra 8,3% en 2014. Le dynamisme des pays en développement en matière d’emploi va avoir « un impact majeur sur les flux migratoires », relèvent encore les experts de l’OIT.  »Les migrations Sud-Sud sont en plein essor, et davantage de travailleurs quittent aussi les économies avancées, en particulier les pays européens durement frappés par la crise pour aller travailler dans les pays en développement », indique M. Moazam Mahmood, directeur adjoint du département de la recherche de l’OIT, et principal auteur du rapport. Selon le rapport, 231,5 millions de personnes vivaient dans un pays autre que celui de leur naissance en 2013. Le nombre total de migrants a augmenté de 57 millions depuis l’an 2000, et 19% de cette hausse se sont produits au cours des trois dernières années. Les économies développées et l’UE attirent 51% des migrants, mais depuis le début de la crise financière mondiale, les migrations Sud-Sud prennent de l’ampleur. L’OIT signale ainsi « une multiplication de cas isolés de jeunes diplômés issus des pays développés frappés par la crise, qui ont émigré vers les économies émergentes ces dernières années ». Dans les pays en développement, 839 millions de travailleurs gagnent toujours moins de deux dollars par jour. Mais ces emplois ne représentent plus qu’un tiers de l’emploi total, contre 64% il y a 20 ans. La classe moyenne constitue désormais 44,5% de la main-d’œuvre des pays en développement, contre 20% il y a deux décennies. « Au cours des prochaines années, la majorité des nouveaux emplois dans les pays en développement seront d’une qualité suffisante pour permettre aux familles d’accéder à un niveau de vie dépassant le seuil de pauvreté aux Etats-Unis », affirme le rapport. Toutefois, 85% de la main-d’œuvre des pays en développement vivra encore en 2018 au-dessous de ce qui est considéré comme le seuil de pauvreté aux Etats-Unis.

 

Chômage: 100.000 chômeurs en plus en 2014

Chômage: 100.000 chômeurs  en plus en 2014

D’après l’Unedic, la France va enregistrer d103.000 demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité) en plus pour l’ensemble de l’année contre 174.800 en 2013. En 2015, le nombre continuerait de croître mais beaucoup moins, avec 60.100 personnes supplémentaires. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi augmenterait de 120.300 en 2014 et 133.900 en 2015, après 232.000 en 2013, selon les prévisions de l’Unedic. Ce dernier a par ailleurs abaissé sa prévision de déficit pour l’assurance-chômage, qui serait ainsi de 3,7 milliards d’euros pour cette année et 3,6 milliards pour 2015. Auparavant, il anticipait 4,3 milliards d’euros de déficit pour cette année. L’Unedic s’attend, pour la suite, à une confirmation de la tendance à la stabilisation du déficit en 2016, année à la fin de laquelle celui-ci serait encore de 3,6 milliards d’euros.  En parallèle, la dette de l’assurance-chômage s’élèverait à 21,3 milliards d’euros en 2014. La précédente estimation faisait état d’un chiffre de 22,4 milliards. Pour 2015, l’endettement passerait à 24,9 milliards d’euros avant de s’élever à 28,6 milliards d’euros l’année suivante.  Cette révision à la baisse du déficit et de la dette trouve son explication dans la nouvelle convention sur l’indemnisation des assurés, négociée en mars dernier par les partenaires sociaux. L’Unedic base ses prévisions sur des hypothèses de croissance plus faibles que celle du gouvernement, avec notamment 0,8% pour 2014 (contre 1% pour l’exécutif), 1,3% pour 2015 (1,7% pour le gouvernement) et 1,5% en 2016.

 

Zone euro : 19 millions de chômeurs

Zone euro : 19 millions de chômeurs

 

L’Europe est en train de devenir le continent du chômage faute de croissance. En décembre, la zone euro comptait 19,01 millions de chômeurs, soit 129.000 de moins qu’en novembre, précise Eurostat. En un an en revanche, le nombre de chômeurs de la zone euro s’est accru de 130.000 personnes. Le taux de novembre a été revu à 12,0% contre 12,1% précédemment. Parmi les États membres, le taux de chômage le plus faible a été enregistré en Autriche (4,9%), suivie de l’Allemagne (5,1%) et du Luxembourg (6,2%). Le taux le plus élevé était celui de la Grèce, qui atteignait 27,8% selon les dernières données disponibles, datant d’octobre. L’Espagne vient juste après, avec 25,8% en décembre, un taux en baisse par rapport à novembre (26,1%). Sur un an, les hausses les plus marquées ont été enregistrées à Chypre (de 13,9% à 17,5%), en Grèce (de 26,1% à 27,8% d’octobre à octobre), aux Pays-Bas (de 5,8% à 7,0%) et en Italie (de 11,5% à 12,7%). Les baisses les plus marquées ont été observées en Irlande (de 14,0% à 12,1%) et au Portugal (de 17,3% à 15,4%). Le chômage des jeunes a diminué en décembre 2013: 3,5 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans la zone euro, soit une diminution de 23.000 en un mois et de 77.000 par rapport à décembre 2012. Le taux de chômage des jeunes a reculé à 23,8% en décembre contre 24,0% en novembre, et 23,9% en décembre 2012. Il a notamment diminué en Espagne tout en restant exceptionnellement élevé, passant de 55,2% en novembre à 54,3% en décembre. En Grèce, les chiffres datant du mois d’octobre ne disent pas si la tendance y est la même à la fin de l’année. En octobre en tout cas, le taux de chômage des jeunes a fortement augmenté à 59,2% contre 56,8% en septembre.

 

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