Archive pour le Tag 'chômeurs'

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Faute d’emploi, sanctionner plus durement les chômeurs

Faute  d’emploi, sanctionner plus durement les chômeurs

C’est le paradoxe, alors que l’économie se tasse sérieusement au point même de se contracter  en fin d’année 2018, le gouvernement a décidé de sanctionner les chômeurs. En clair alors que l’emploi stagne voir même se rétracte, le gouvernement choisit la pédagogie du bâton pour taper ceux  qui sont à la recherche d’un emploi. Avec évidemment toujours le même faux argument : à savoir qu’il existerait 300 000 emplois vacants. En fait une vacance provisoire et structurelle qui correspond à des mises à la retraite, à des démissions ou à des problèmes de santé. Pas de quoi évidemment offrir une perspective au plus de 5 millions de chômeurs. Certes il existe certains abus qui ont été chiffrés entre 0,4 et 0,8 % mais les autres chômeurs sont déjà suffisamment punis d’être privés d’emploi sans qu’il soit nécessaire de renforcer l’arsenal de répressions et d’humiliations.  En attendant les résultats de la négociation relative à l’Unedic et surtout une éventuelle reprise économique, le pouvoir vient de sortir un décret qui durcit les contrôles et les sanctions des chômeurs. Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018. Jusqu’à aujourd’hui, ne pas se rendre à un entretien à Pôle emploi pouvait entraîner deux mois de suspension des allocations-chômage quand ne pas justifier d’actes positifs de recherche d’emploi était sanctionné par deux semaines de radiation. Désormais, la non-présentation à un entretien peut être sanctionnée par un mois de suspension. Tout autre manquement important – essentiellement l’incapacité à justifier une recherche d’emploi mais aussi le refus d’une offre raisonnable d’emploi entraîne la suppression pure et simple des allocations pendant un mois au premier manquement, pendant deux mois au deuxième et quatre mois au troisième. Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018 (qui limitait à 15 jours la suspension pour non-présentation à un entretien), ce qui a agacé les syndicats. La réforme va même plus loin: le pouvoir de diminuer les allocations revient à Pôle emploi alors que l’agence ne pouvait auparavant que suspendre des droits, leur réduction étant aux mains des préfets. En outre, le gouvernement Philippe renforce une mesure lancée sous la précédente mandature: la création d’équipes dédiées au contrôle des demandeurs d’emploi, qui dépendaient auparavant de leurs conseillers eux-mêmes. Ces équipes dédiées passeront de 200 à 600 personnes d’ici à mi-2019, puis à 1000 d’ici à 2020. Selon une étude de Pôle emploi publiée fin août, 12 % des chômeurs montraient une «insuffisance de recherche d’emploi».

A défaut d’emploi, sanctionner plus durement les chômeurs

A défaut d’emploi, sanctionner plus durement les chômeurs

C’est le paradoxe, alors que l’économie se tasse sérieusement au point même de se contracter  en fin d’année 2018, le gouvernement a décidé de sanctionner les chômeurs. En clair alors que l’emploi stagne voir même se rétracte, le gouvernement choisit la pédagogie du bâton pour taper ceux  qui sont à la recherche d’un emploi. Avec évidemment toujours le même faux argument : à savoir qu’il existerait 300 000 emplois vacants. En fait une vacance provisoire et structurelle qui correspond à des mises à la retraite, à des démissions ou à des problèmes de santé. Pas de quoi évidemment offrir une perspective au plus de 5 millions de chômeurs. Certes il existe certains abus qui ont été chiffrés entre 0,4 et 0,8 % mais les autres chômeurs sont déjà suffisamment punis d’être privés d’emploi sans qu’il soit nécessaire de renforcer l’arsenal de répressions et d’humiliations.  En attendant les résultats de la négociation relative à l’Unedic et surtout une éventuelle reprise économique, le pouvoir vient de sortir un décret qui durcit les contrôles et les sanctions des chômeurs. Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018. Jusqu’à aujourd’hui, ne pas se rendre à un entretien à Pôle emploi pouvait entraîner deux mois de suspension des allocations-chômage quand ne pas justifier d’actes positifs de recherche d’emploi était sanctionné par deux semaines de radiation. Désormais, la non-présentation à un entretien peut être sanctionnée par un mois de suspension. Tout autre manquement important – essentiellement l’incapacité à justifier une recherche d’emploi mais aussi le refus d’une offre raisonnable d’emploi entraîne la suppression pure et simple des allocations pendant un mois au premier manquement, pendant deux mois au deuxième et quatre mois au troisième.

Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018 (qui limitait à 15 jours la suspension pour non-présentation à un entretien), ce qui a agacé les syndicats. La réforme va même plus loin: le pouvoir de diminuer les allocations revient à Pôle emploi alors que l’agence ne pouvait auparavant que suspendre des droits, leur réduction étant aux mains des préfets. En outre, le gouvernement Philippe renforce une mesure lancée sous la précédente mandature: la création d’équipes dédiées au contrôle des demandeurs d’emploi, qui dépendaient auparavant de leurs conseillers eux-mêmes. Ces équipes dédiées passeront de 200 à 600 personnes d’ici à mi-2019, puis à 1000 d’ici à 2020. Selon une étude de Pôle emploi publiée fin août, 12 % des chômeurs montraient une «insuffisance de recherche d’emploi».

De nouvelles sanctions pour les chômeurs

De nouvelles sanctions pour les chômeurs

 

En attendant les résultats de la négociation relative à l’Unedic et surtout une éventuelle reprise économique, le pouvoir vient de sortir un décret qui durcit les contrôles et les sanctions des chômeurs. Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018. Jusqu’à aujourd’hui, ne pas se rendre à un entretien à Pôle emploi pouvait entraîner deux mois de suspension des allocations-chômage quand ne pas justifier d’actes positifs de recherche d’emploi était sanctionné par deux semaines de radiation. Désormais, la non-présentation à un entretien peut être sanctionnée par un mois de suspension. Tout autre manquement important – essentiellement l’incapacité à justifier une recherche d’emploi mais aussi le refus d’une offre raisonnable d’emploi  entraîne la suppression pure et simple des allocations pendant un mois au premier manquement, pendant deux mois au deuxième et quatre mois au troisième.

Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018 (qui limitait à 15 jours la suspension pour non-présentation à un entretien), ce qui a agacé les syndicats. La réforme va même plus loin: le pouvoir de diminuer les allocations revient à Pôle emploi alors que l’agence ne pouvait auparavant que suspendre des droits, leur réduction étant aux mains des préfets. En outre, le gouvernement Philippe renforce une mesure lancée sous la précédente mandature: la création d’équipes dédiées au contrôle des demandeurs d’emploi, qui dépendaient auparavant de leurs conseillers eux-mêmes. Ces équipes dédiées passeront de 200 à 600 personnes d’ici à mi-2019, puis à 1000 d’ici à 2020. Selon une étude de Pôle emploi publiée fin août, 12 % des chômeurs montraient une «insuffisance de recherche d’emploi».

8% des chômeurs indemnisés ne recherchent pas activement un emploi

8% des chômeurs indemnisés ne recherchent pas activement un emploi

Contrairement à l’idée que certains voudraient répandre la majorité des chômeurs ne s’installent pas dans cette posture   de chômeur peu  confortable financièrement et psychologiquement. Selon une étude mise en ligne lundi par Pôle emploi, 12% des demandeurs d’emploi ne cherchent pas activement un emploi. Ce taux chute même à 8 % chez les bénéficiaires de l’assurance chômage. L’opérateur, qui a généralisé ses équipes de contrôle de la recherche d’emploi en 2015, avait publié fin 2017 de premiers résultats selon lesquels 14% des personnes contrôlées avaient été radiées pour insuffisance de recherche d’emploi. Mais ces chiffres n’étaient pas représentatifs de l’ensemble des demandeurs d’emploi, car plus de la moitié des personnes contrôlées l’avaient été sur signalement ou parce qu’ils faisaient partie d’une population ciblée. Pôle emploi s’est, cette fois, concentré sur les demandeurs d’emplois contrôlés de manière aléatoire, un échantillon jugé plus représentatif. Résultat : le taux de radiation descend à 12% et cache de fortes disparités selon les profils. Les demandeurs d’emploi les moins diplômés ou qualifiés sont les plus sanctionnés : 17% des chômeurs d’un niveau inférieur au CAP et des ouvriers non qualifiés, 15% des employés non qualifiés. A l’inverse, les seniors (9%), cadres (4%) et agents de maîtrise (7%), diplômés de niveau bac+2 (6%) et supérieur (5%) sont les moins sanctionnés.

Formation des chômeurs : inefficace (Cour des comptes)

Formation  des chômeurs : inefficace (Cour des comptes)

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Selon la Cour des comptes, l’offre de formation n’est pas adaptée aux besoins du marché du travail. Par ailleurs, le conseil apporté aux demandeurs d’emploi est insuffisant. Pour être plus efficace, la Cour préconise de nombreuses réformes. Elle estime ainsi qu’il faut renforcer des « stratégies nationales et régionales » en matière de formation. « Cette orientation suppose une capacité de suivi commune, l’élaboration de bilans annuels », ajoute le rapport. Par ailleurs, les interventions financières de l’Etat devraient reposer sur des contrats avec les régions avec « des engagements précis et mesurables ». Les auteurs du rapport souhaitent que dans le cadre du compte personnel de formation (CPF), les demandeurs d’emploi puissent être plus autonomes pour choisir une formation.

Actuellement les formations pour les demandeurs d’emploi ne sont pas adaptées ou ne répondent pas suffisamment aux offres des entreprises. « Pour les demandeurs d’emploi, les résultats apparaissent décevants, car la politique de formation privilégie la recherche de résultats à court terme. Une meilleure adaptation et qualité de l’offre de formation, un conseil et un accompagnement personnalisés, notamment dans le cadre du compte personnel de formation, et une meilleure articulation entre acteurs doivent être recherchés au travers d’une action publique au cadre profondément rénové », expliquent les magistrats de la rue Cambon. Selon ce rapport, les moyens publics consacrés par la France à la formation des demandeurs d’emploi reposent sur des successions de plans engagés et présentés bien souvent « comme exceptionnels » alors qu’ils sont devenus récurrents au fil des ans. Au final, les formations se traduisent en moyenne par un retour à l’emploi pour moins d’un stagiaire sur deux et par un emploi stable (plus de 6 mois) pour moins d’un stagiaire sur quatre.

Contrôle des chômeurs, oui mais l’insertion c’est mieux

Contrôle des chômeurs, oui mais l’insertion c’est mieux

 

Depuis quelque temps le gouvernemenet tombe dans le populisme en opposant des catégories sociales aux autres. Il est clair t qu’on trouvera une majorité pour contrôler et sanctionner les chômeurs.  Mais le contrôle des chômeurs ne saurait constituer la mesure phare  pour gérer  un problème qui constitue la pire inégalité sociale. Certes une très petite minorité de chômeurs trichent  avec le régime d’assurance chômage mais la question centrale consiste à réinsérer professionnellement et socialement des personnes qui perdent peu à peu contact avec la société. Ce n’est pas une politique de culpabilisation  qui permettra de réinsérer les marginaux mais une politique d’accompagnement intégrant bien sûr la formation, la réadaptation professionnelle et les aspects psychologiques. Encore une fois on ne peut nier que certains chômeurs profitent du système mais pour l’essentiel la plupart souffrent  de leur situation. C’est à cette souffrance qu’il faut répondre, c’est au manque de formation qu’il faut faire face et c’est avec des opérations d’insertion qu’on permettra assez chômeurs de réintégrer pleinement la communauté économique et sociale. Pas sûr que de ce point de vue les salariés de Pole emploi soient très armés intégrer les différents aspects déjà évoqués. On ferait mieux plutôt que de culpabiliser l’ensemble des chômeurs d’une part évidemment de développer la croissance car sans croissants pas d’emploi. D’autre part pour les chômeurs vraiment en difficulté de développer les entreprises d’insertion qui permettent chômeurs de reprendre contact avec la vie professionnelle, de se former, de retrouver une dignité et des perspectives d’emploi plus durable. De ce point de vue,  le plan du gouvernement est surtout centré sur les contrôles et sanctions et pas suffisamment sur l’insertion.  Pas étonnant si  les arbitrages du gouvernement annoncés lundi pour le contrôle des chômeurs ont suscité de vives réactions des organisations syndicales. Les sanctions seront  donc allégées lorsque le chômeur manquera sans motif valable un rendez-vous avec son conseiller Pôle emploi – ce qui représente 70% des motifs de sanction. A l’inverse, elles seront alourdies pour ceux dont les recherches sont considérées comme insuffisantes, en cas de refus d’une offre raisonnable ou de non participation au journal de bord. Un chômeur qui manquera un rendez-vous avec son conseiller sera ainsi radié pendant quinze jours, contrairement à deux mois aujourd’hui. Mais au premier manquement (insuffisance de recherche, par exemple), le demandeur d’emploi verra ses allocations supprimées pendant un mois, au deuxième manquement, pendant deux mois et au troisième, pendant quatre mois. Le gouvernement n’a pas confirmé ce barème, précisant qu’il ferait l’objet de discussions avec les partenaires sociaux. “On voit qu’il y a une volonté de renforcer largement le contrôle des demandeurs d’emploi, plus qu’il y a une volonté de renforcer l’accompagnement”, a déclaré Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT.

Contrôle des chômeurs : un cocktail de populisme et de réalisme chez Macron

Contrôle des chômeurs : un cocktail de populisme et  de réalisme chez Macron

De toute évidence,  Macron pratique le l’art du en même temps qui cumule à la fois la cohérence et la contradiction. Sur le contrôle des chômeurs, macro justifient son orientation considérant qu’il y a des droits et des devoirs pour les chômeurs. Une évidence. ! Le problème c’est la mise en musique car on voit mal comment sera appliqué le concept d’offre raisonnable d’emploi. En effet le gouvernement proposerait de diminuer voire de supprimer les indemnités si le chômeur refuse deux offres d’emploi dite raisonnables. Première observation, l’offre sera évidemment faite par pôle emploi. Un problème toutefois car Pôle emploi ne fuse qu’environ un quart des gens offre d’emploi les trois quarts des autres emplois utilisent d’autres canaux. Du coup, les offres de Pole emploi ce ratatine sur les deux embauches les moins attrayantes. On est à peu près sur que nombre de chômeurs n’accepteront pas un emploi souvent dévalorisé  à 100 km de leur domicile (un des critères qui sera retenu). En effet il faudra à l’intéressé dépensé jusqu’à 800 € de frais de transport s’il rentre tous les jours chez lui ou un peu moins s’il doit payer les frais de résidence et d’hébergement près des lieux de son nouveau travail (la plupart du temps il sera en CDD). Macron fait preuve de réalisme lucide  quand il considère que certains chômeurs s’installent dans le chômage indemnisé mais d’après les chiffres mêmes pour l’emploi cela ne concernerait que de l’ordre de 14 % des demandeurs d’emploi. 86 % des chômeurs eux souhaitent et de loin un nouveau travail plutôt que de vivre des indemnités de l’Unedic mais dans l’imagerie populaire le chômeur professionnel et condamnable et Macron instrumentalisent cette de vision simpliste. Bref il fait du populisme. Mais en m^me temps considère qu’il ne faut stigmatiser. En même temps il veut sanctionner certains chômeurs, en même temps favoriser leur réinsertion par la formation et l’encadrement de leur parcours professionnel. Macon a justifié sa position alors qu’il se trouve en vacances dans la  station de ski de La Mongie (Hautes-Pyrénées). Des vacances sans doute mérité mais en même temps auxquelles ne peut ne peuvent prétendre non de chômeurs !  «C’est normal d’indemniser, mais il faut aussi s’assurer que chacun recherche bien un emploi, et qu’il prend celui qui lui est offert quand il correspond à ses compétences. C’est normal, il n’y a rien de choquant. Tous les pays qui nous entourent le font, et je crois qu’il y a un fort consensus autour de cela. (…) Les résultats seront progressifs, mais chacun à sa part à mettre dans cette édifice. J’en appelle à la responsabilité collective, mais il ne faut tomber dans aucun raccourci», a exhorté le président. Estimant que «ça n’est pas parce qu’il n’y a pas de règle que les choses ne peuvent pas avancer, mais que ça n’est pas non plus «parce qu’on met des règles qu’on met de la suspicion derrière chacun», Emmanuel Macron a souligné que «les chômeurs sont les premières victimes, les premiers à subir, et ils souffrent». «Il ne faut tomber dans aucun raccourci, et je n’accepterai aucun discours qui consisterait à réduire les chômeurs à des gens qui abuseraient. C’est avec bon sens et volontarisme qu’on avancera», a-t-il conclu. Avec en m^me temps un doigt de populisme !

 

Combattre le chômage ou les chômeurs

Combattre le chômage ou les chômeurs,

 

 

À défaut de pouvoir combattre le chômage, le gouvernement pourrait bien être décidé à combattre les chômeurs en durcissant les contrôles. S’il est clair que pour une minorité le chômage indemnisé constitue un effet d’aubaine il n’en est pas de même pour une grande majorité. Le chômage reste un drame économique social et sociétal. Plusieurs facteurs explicatifs, d’abord l’insuffisance de croissance absorbée 5 à 7 millions de chômeurs. La croissance actuelle permet de créer de leurs 150 000 à 200 000 emplois pas plus par an. Sur le total de chômeurs,  à peine la moitié bénéficie d’une indemnisation. Effectivement si certains chômeurs bénéficient un peu abusivement des allocations de l’Unedic il n’en reste pas moins que la très grande majorité souhaiterait travailler non seulement pour des raisons financières mais aussi de dignité. L’autre facteur explicatif lié au chômage et l’inadaptation de la formation professionnelle aux besoins des entreprises aussi. À noter aussi l’effritement de la valeur travail et la difficulté de certains chômeurs à se réinsérer.  Le gouvernement veut renforcer les contrôles mais ils sont déjà multiples et souvent contradictoires. Pour un oui pour un non des chômeurs indemnisés ou non son sont rayés. La réactualisation des chômeurs est souvent kafkaïenne. Le gouvernement veut aussi sanctionner des chômeurs qui n’accepteraient pas deux emplois raisonnables une formation. Faut-il que cette formation ait  encore un sens et qu’elle puisse déboucher sur le marché du travail. Le concept de deux emplois raisonnables sera souvent discutable. Par exemple dans des régions économiquement défavorisées on propose effectivement parfois des emplois à 30 ou 40 km du domicile de sorte qu’une grande partie du salaire est engloutie dans les frais de transport. Le contrôle des chômeurs doit être exercé de manière beaucoup plus fine que cela avec des enquêtes approfondies et non à partir de critères quantitatifs trop généraux. La priorité du moment n’est sans doute pas la chasse aux chômeurs mais la réinsertion d’une partie d’entre eux  une formation adaptée au marché du travail ;

Dans une  note, le ministère du Travail précise que si Pôle emploi estime que le chômeur ne recherche pas assez activement du travail, s‘il refuse une formation ou encore décline deux offres d‘emploi jugées raisonnables, ses allocations seraient directement réduites de moitié pour une durée de deux mois. S‘il récidive, elles pourraient être supprimées pour la même durée. Actuellement, Pôle emploi peut réduire de 20% les allocations des chômeurs qui ne recherchent pas suffisamment un emploi ou bien qui refusent une formation ou une aide pour trouver un travail. Cette sanction peut s‘appliquer sur une durée de deux à six mois. En cas de récidive, la réduction passe à 50% pour la même durée. Mais

Le gouvernement, qui mène la réforme de l‘assurance chômage en parallèle de celle de la formation professionnelle et de l‘apprentissage, a prévenu en décembre les partenaires sociaux qu‘il proposerait une modification du “barème et des modalités de sanctions dans les semaines qui viennent”. À défaut de combattre le chômage au risque de combattre les chômeurs

Meilleur retour à l’emploi des chômeurs

Meilleur  retour à l’emploi des chômeurs 

 

Meilleur retour à l’emploi, selon une étude publiée mercredi par l’opérateur public. Pôle emploi et l’institut BVA ont suivi les parcours de demandeurs d’emplois qui se sont inscrits sur ses listes en décembre 2014, et les a comparés aux parcours de ceux inscrits en décembre 2012, 2010 et 2008. Résultats: 41,8% du panel 2014 occupaient un emploi en juin 2015, six mois après l’inscription à Pôle emploi, 49,7% en décembre 2015, 12 mois après l’inscription, et 57,8% en juin 2016, 18 mois après l’inscription. De décembre 2014 à juin 2016, 81,6% du panel a occupé au moins un emploi. Ces taux sont tous supérieurs à ceux des trois panels précédents, en particulier par rapport à celui de décembre 2012 (écarts de +3,0 à +6,3 points). L’embellie est notamment liée à « l’amélioration de la situation du marché du travail », explique l’étude de Pôle emploi. Selon l’Insee, la France a enregistré 131.000 créations nettes d’emplois en 2015 et 120.000 au 1er semestre 2016. « On est dans une période conjoncturelle plus favorable, mais cela ne suffit pas à expliquer toute la hausse du taux de retour à l’emploi. On constate également une amélioration de l’efficacité de Pôle emploi », estime-t-on chez l’opérateur, qui met notamment en avant les bienfaits de la « personnalisation de l’accompagnement » dispensé aux demandeurs d’emploi.

Nouvelle taxe pour la formation des chômeurs, pour une réformette ?

Nouvelle taxe pour la formation des chômeurs,  pour une réformette ?  

Pas sûr que le gouvernement veuille vraiment s’attaquer au  fromage que constitue la formation professionnelle. Du coup,  il crée une nouvelle taxe destinée à la formation des chômeurs. le gouvernement a décidé d’instituer à compter de 2019, pour toutes les entreprises, une contribution qui pourra atteindre 0,3% de la masse salariale, soit environ 1,5 milliard d’euros par an, afin d’assurer le financement des demandeurs d’emploi. Étant entendu que cette « contribution a vocation à évoluer en fonction du nombre des demandeurs d’emplois ». Mais, il ne s’agit pas réellement d’une contribution supplémentaire, elle viendrait se substituer à l’actuelle cotisation de 0,2% attribuée au Fonds pour la sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) qui sert déjà à cofinancer la formation des chômeurs et qui « rapporte » environ 800 millions d’euros. Ce 0,2% FPSPP est l’une des composantes du fameux « 1% formation », les autres étant le 0,2% affecté au CPE, un autre 0,2% destiné au financement du congé individuel de formation (CIF). Reste 0,4% affecté au plan de formation et aux contrats de professionnalisation. Encore uen réformette, après celles déjà faites dans le passé. Sur les 32 milliards annuels autour d’un milliard était  réservé à la formation des chômeurs. Pourtant une étude a démontré qu’un chômeur sur deux retrouvait un emploi après une formation. En cause évidemment la bureaucratie des structures tant de collecte que de formation, aussi de nombreuses formations  bidon qui nourrissent une myriade d’organismes. La cour des compte a souligne à de nombreuses reprises l’opacité du système et les gâchis. Les insuffisances de la formation professionnelle en France, dont le budget global s’élève pourtant à 32 milliards d’euros, sont bien connues. Elles sont persistantes malgré quatre réformes réalisées ces dix dernières années (en incluant celle de 2014): inégalités d’accès aux formations selon le niveau de qualification ; système trop administré et rigide entièrement aux mains des organismes de formation. Quant au crédit personnel de formation (CPF) c’est uen coquille vide. La loi prévoit qu’un actif peut cumuler, en neuf ans, jusqu’à 150 heures sur son CPF, pour suivre des formations certifiantes ou qualifiantes. Or, ce crédit est insuffisant pour permettre l’accès à ce type de formations. Des financements complémentaires sont donc inévitables (Pôle emploi, Unedic, Etat, régions pour les chômeurs ; entreprises et salariés eux-mêmes pour les actifs en poste). La nouvelle taxe risque de ne pas changer grand-chose. Pas sûr qu’il s’agisse de la réforme qu’on attend pour utiliser au mieux ces 32 milliards.

Contrôle chômeurs : 14% de chômeurs radiés

Contrôle chômeurs : 14% de chômeurs radiés

Suite au  contrôle de la recherche effective d‘emploi par les chômeurs, 14% des personnes sur les 270.000 enquêtés ont été radiés.  40% étaient alors indemnisés par l‘Unedic. A l‘inverse, 86% des chômeurs contrôlés par le biais d‘appels téléphoniques, de questionnaires, ou d‘une analyse de leur dossier ont pu démontrer qu‘ils remplissaient bien leurs obligations. Emmanuel Macron a déclaré le 15 octobre qu‘il souhaitait renforcer encore ces contrôles en contrepartie de la possibilité offerte aux ex-salariés de percevoir les allocations chômage après une démission. “Il faut qu‘on s‘assure qu‘ils recherchent bien de manière active un emploi, il faut vérifier les efforts qui sont faits, et vérifier que ce n‘est pas un multirécidiviste du refus”, a-t-il dit lors d‘un entretien diffusé par TF1 et LCI. Un contrôle utile mais qui ne peut masquer aussi  le fait que certains chômeurs sont radiés parfois sans raison et que le logiciel d’inscription des chômeurs à pôle emploi et le plus souvent complètement inopérant y compris pour des chômeurs dont la situation est régulière. Exemple d’une de ses contradictions : un chômeur qui trouve un CDD de courte durée est immédiatement radié alors qu’il est en réalité toujours en recherche d’un emploi plus stable ou plus long. Pole emploi estime que le chômeur doit attendre la fin de son CDD avant de se réinscrire comme demandeur d’emploi. Du temps perdu car il est évidemment nécessaire que ce chômeur  embauché pour une courte durée se préoccupe le plus rapidement possible de la recherche d’un autre emploi.

600 000 chômeurs en plus depuis 2012

600 000 chômeurs en plus depuis 2012

 

Difficile souvent de s’y retrouver dans les évolutions conjoncturelles du chômage mois par mois. Ainsi si le chômage avait diminué pour la catégorie A pendant 3 mois, il a encore augmenté en décembre. D’autant qu’on opéré parfois des transferts entre catégories, qu’on en raye parfois simplement d’autres ou encore qu’on inclut des emplois précaires soutenus par les finances publiques. On voit d’ailleurs mal comment pourrait baisser le chômage avec des croissances limitées à 1, 3%. A moins de faire baisser la productivité en réduisant les investissements. Ce qui est le cas de la France qui le paye avec son déficit abyssal des échanges extérieurs. Le vrai bilan c’est celui qui permet de comparer le chômage à l’arrivée de Hollande avec celui de fin 2016. En dépit de tous les artifices statistiques, le vrai  bilan de François Hollande c’est 600 0000 chômeurs en plus en 5 ans.  Pour décembre. Le nombre de jeunes en catégorie A est reparti à la hausse (de 3400, en France métropolitaine), comme celui des seniors de plus de 50 ans (+10.600), dépassant pour la première fois le seul symbolique des 900.000 recensés. Les commentaires de la ministre du travail face à ce bilan relève de l’anecdotique. . «Le nombre de jeunes demandeurs d’emploi sans activité diminue de 14.900 (-3,0%) sur les trois derniers mois, pointe Myriam El Khomri. Le bilan annuel est également favorable car leur nombre diminue pour la deuxième année consécutive; la baisse enregistrée en 2016 (-46.100, soit -8,8%) est même plus de deux fois supérieure à celle de l’année 2015 et permet au nombre de jeunes inscrits de retrouver son niveau de mi-2011». la ministre du Travail note la nouvelle baisse du nombre de chômeurs de longue durée (inscrits dans les catégories A, B et C depuis plus d’un an) en décembre, de 10.000 précisément, la 6ème depuis le début de l’année et surtout la 7ème depuis le début du quinquennat et aussi la fin 208. «Sur l’ensemble de l’année 2016, la baisse atteint même 58.300 (-2,4 %)», note-t-elle, ce qui n’était pas arrivé là encore depuis huit ans sur une année entière. Reste que l’inversion de la courbe du chômage, chère à François Hollande, intervenue l’année dernière ne sauve pas le quinquennat sur le front de la lutte contre le chômage. Le nombre d’inscrits en catégorie A a bondi de plus de 600.000 depuis l’élection du président de la République en mai 2012, avec des hausses spectaculaires dans les deux catégories les plus éloignées du marché du travail et qu’aucune politique active n’arrive à réinsérer: +52,71% en 56 mois pour les seniors et +42,14% pour les chômeurs de longue durée. Il n’y a que pour les moins de 25 ans que ça va en effet un peu mieux: le nombre de leurs inscrits en catégorie A a reculé de 25.000 depuis le début du quinquennat.

Portrait social de la France : Près de 9 millions de chômeurs et aussi 9 millions de pauvres

Portrait social de la France : Près de 9 millions de chômeurs et aussi 9 millions de pauvres

Le portrait de la France effectué pat l’INSEE souligne certaines caractéristiques  d’écarts sociaux. Mais le plus  inquiétant c’est sans doute la montée de la pauvreté avec près de 9 millions de Français qui gagnent de 1000 euros et moins. Sans doute aussi la conséquence d’un chômage qui concerne aussi près de 9 millions de personnes même si ce ne sont pas toujours les mêmes. En effet certains salariés figurent aussi parmi les Français pauvres. Quelques  caractéristiques de ce portait social.

 

Les fonctionnaires gagnent 191 euros de plus par mois que les salariés du privé

Selon l’Insee, en 2014, le salaire net moyen atteignait 20.150 euros dans le privé contre 22.440 euros dans la fonction publique, soit une différence de 2.290 euros par an soit 191 euros par mois. Un chiffre qu’il faut toutefois nuancer, car cette moyenne inclut les salaires des employés à temps partiel, bien plus nombreux dans le privé. En raisonnant en équivalent temps plein, les salariés du privé apparaissent mieux lotis avec un salaire net annuel de 27.080 euros par an contre 26.920 euros pour les fonctionnaires.

Un cadre gagne 130% de plus qu’un ouvrier

En moyenne, un Français gagnait à temps plein 27.040 euros nets en 2014 soit 2.253 euros par mois. Évidemment cette moyenne cache des écarts importants. Ainsi les cadres disposent, en moyenne, d’un salaire net de 46.780 euros, soit 3.900 euros par mois contre 20.590 euros pour les ouvriers (1.715 euros nets).

Les impôts grignotent en moyenne 14% des revenus

On entend souvent dire que les impôts sont trop élevés en France. C’est oublier que moins de la moitié des Français paient l’impôt sur le revenu. Par ailleurs, selon l’Insee, l’impôt sur le revenu et sur le patrimoine ponctionne, en moyenne, 13,8% des revenus des ménages, hors prestations sociales.

Le niveau de vie des retraités est inférieur de 4,2% à celui des salariés

Toujours en moyenne, le niveau de vie (*) moyen d’une personne active était de 24.620 euros en 2014 soit à peine 0,6% de plus que les retraités (24.480 euros). Ce chiffre intègre certes les chômeurs qui, du fait de leurs faibles ressources, font chuter la moyenne. Mais même si on prend uniquement en compte les personnes bénéficiant d’un emploi, la différence avec les retraités n’est que de 4,2%. Ce qui rappelle une nouvelle fois combien le système de retraite français est généreux.

(*) )L’ensemble des revenus après impôts divisés par le nombre de personnes dans le foyer

Le taux de pauvreté a gagné 1 point depuis 2008

L’effet de la crise est bel et bien palpable. En 2014, le taux de pauvreté était de 14,1% soit 0,1% de plus que l’année précédente mais surtout 1,1% de plus qu’en 2008, lorsque la crise financière a bouleversé l’économie mondiale.

7 salariées sur 10 bénéficient d’un CDI

Les femmes ont beau travailler de plus en plus, seulement 70% de celles qui ont opté pour le salariat bénéficiaient, en 2010, d’un CDI. L’écart avec les hommes est impressionnant. Pour les salariés de sexe masculin, le taux de CDI atteint 76%.

Les accidents du travail touchent 21 fois plus les ouvriers que les cadres

En 2013, on recensait 21 accidents du travail par million d’heures travaillées. Ce chiffre est deux fois plus élevé chez les ouvriers (42 accidents) et bien plus faible chez les cadres (2). Les hommes sont plus exposés que les femmes (24 accidents contre 17 en moyenne), tout simplement parce qu’ils sont nettement plus représentés dans les secteurs les plus dangereux (bâtiment, transports, quincaillerie, etc.…).

Plus de 4 Français sur 10 sont locataires

En 2016, le nombre de Français qui étaient propriétaires de leurs logements était de 57,9%. Si la barre des 58% est en passe d’être franchie, cela fait plus de 10 ans que ce chiffre est relativement stable (il était de 57,1% en 2006 et de 55,6% en 2000).

Chômeurs handicapés : + 65% en cinq ans !!

Chômeurs handicapés : + 65% en cinq ans !!

Un chiffre pour le moins surprenant qui démontre d’une part que la crise du chômage affecte les plus fragiles mais également les transferts d’un certain nombre de chômeurs dans la catégorie handicapés. Des  phénomènes qui ont fait exploser le nom de chômeurs concernés Dans le détail, le nombre de chômeurs atteint 486.546 personnes en 2015, contre 295.601 en 2011. Soit une augmentation de 65%. La durée de la période d’inactivité est également plus longue pour les personnes en situation de handicap, à 788 jours, en moyenne. À titre de comparaison, cette durée est de 577 jours pour le reste de la population. Il y a certes les problèmes d’insertion dans l’entreprise de plus en plus prégnant eu égard à la situation globale du marché du travail mais aussi un laxisme évident pour l’attribution du statut d’handicapé qui lui aussi explose comme l’allocation adulte handicapé. . En clair certain chômeurs ont renoncé à retrouver du travail.  Pour l’association des handicapés, la faute revient en partie au gouvernement, «qui n’a cessé de ponctionner dans les fonds privés et publics pour l’insertion des personnes handicapées». En trois ans, «on perd trois fois 29 millions d’euros!», s’indigne Jacques Zeitoun. «Tout cela parce que les universités disposent d’une exonération de leur contribution à ces fonds».  D’autres facteurs permettent également d’expliquer la hausse du chômage des personnes handicapées. Les auteurs du rapport soutiennent en effet qu’elle résulte d’une augmentation du nombre de personnes ayant obtenu la RQTH, la Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Un dispositif qui permet, entre autres, de bénéficier d’un aménagement des horaires de travail. «Le problème de la formation et de l’accès aux études supérieures reste majeur», ajoute également Jacques Zeitoun. Selon une enquête de l’Insee réalisée en 2008, les personnes en situation de handicap disposent en majorité, à plus de 30%, d’un niveau de formation équivalent au brevet des collèges (BEPC) ou sont sans diplôme. Troisième obstacle, le monde de l’entreprise. Bien que les entreprises sont soumises à une obligation d’employer au moins 6% de personnes handicapées depuis 1987, «une forme de résistance persiste chez les managers et collègues de travail: ils restent persuadés que les personnes handicapées ne sont pas capables d’assumer un emploi», affirme le vice-président de l’Association des paralysés de France. «Or il est prouvé qu’une personne en situation de handicap satisfait son entreprise parce qu’elle se surpasse». Une mentalité qui conduirait certains de ces demandeurs d’emploi à jeter l’éponge, et à se réinscrire à Pôle emploi.

125 000 chômeurs en moins en 2015 (Unedic) mais 80 000 ans plus en 2017

125 000 chômeurs en moins en 2015 (Unedic) mais 80 000 ans plus en 2017

Bizarre mais les prévisions de l’Unedic ne coïncident pas avec celle de Michel sapin. Pour 2016 l’Unedic prévoit 124 000 demandeurs d’emploi en moins dans la catégorie A. Une conséquence d’une légère augmentation de l’emploi marchand aussi du transfert en catégorie D de chômeurs précédemment classés en catégorie A. Là où les divergences sont importants avec Michel sapin c’est en 2017. Pour l’année prochaine le ministre des finances compte sur un net redressement de l’emploi alors que l’Unedic prévoit 80 000 chômeurs en plus. Une différence qui s’explique par l’hypothèse de croissance retenue. Michel sapin prend en compte une croissance de 1,5 % alors que l’Unedic se fonde sur la prévision de la plupart des économistes à savoir plus 1,2 % de croissance  L’Unedic a donc annoncé mardi prévoir 124.000 demandeurs d’emploi en moins cette année en catégorie A (sans activité) alors qu’elle tablait sur une baisse de 25.000 seulement lors de ses prévisions du mois de février. Le gestionnaire de l’assurance chômage prévoit en revanche 79.000 demandeurs d’emploi supplémentaires l’an prochain en catégorie A, alors qu’il prévoyait en février un recul de 26.000. En ajoutant les catégories B et C, le nombre de demandeurs d’emploi reculerait de 106.000 cette année (+26.000 prévu en février) et augmenterait de 130.000 en 2017 (+10.000 prévu en février). Avec ces révisions, l’Unedic prévoit un déficit de 4,3 milliards d’euros en 2016 (4,2 milliards prévu en février), après 4,4 milliards en 2015. En 2017, le déficit atteindrait 3,8 milliards d’euros (3,6 milliards prévu en février), puis 4,0 milliards en 2018 et 3,6 milliards en 2019. La dette de l’assurance chômage atteindrait 30,0 milliards en 2016, puis 33,8 milliards en 2017, contre 25,7 milliards en 2015. En 2018, la dette atteindrait 37,8 milliards d’euros et, en 2019, 41,4 milliards.

(Avec Reuters)

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