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Social : François Hommeril, leader syndical national et nouveau chômeur !

Social :  François Hommeril, leader syndical national  et nouveau chômeur

 Il a été l’une des chevilles ouvrières de la bataille pour la sauvegarde des emplois de l’usine savoyarde de Niche Fused Alumina. A 63 ans, le patron de la CFE-CGC, François Hommeril, ingénieur de formation, fait partie des 51 salariés dont se sépare Alteo. Mandat syndical ou non, il fait l’objet d’une procédure de licenciement dont il dénonce la brutalité dans La Tribune.  »Etre délégué syndical n’empêche pas d’être licencié économique, mais rend la procédure un peu plus longue », affirme le président national de la CFE-CGC, François Hommeril, qui s’apprête désormais à s’inscrire comme demandeur d’emploi. 

Ce mardi, vous annonciez faire partie des 51 salariés dont se sépare le groupe Alteo, suite à la reprise du fabricant de corindon Niche Fused Alumina. Comment est-ce possible ?

François Hommeril – Je n’ai pas signé pour un départ volontaire. Mais à partir du moment où j’étais le seul représentant de ma catégorie professionnelle (ingénieur procédé, ndlr), ce n’était pas vraiment une surprise de constater que je ne faisais pas partie des 119 salariés conservés par Alteo. Dès l’instant où nous n’avons plus eu, autour de la table, qu’un seul repreneur, et que l’option de Concord qui songeait à reprendre l’ensemble des effectifs a été écartée, nous avons engagé deux cycles de discussions avec Alteo pour essayer de discuter sur les effectifs qui pourraient être repris.

La Tribune – Même après avoir été élu en 2016 à la tête de la CFE-CGC, vous aviez continué à faire partie des équipes de l’usine de La Bâthie (Savoie) et vous aviez été à ce titre, l’un des chefs de file des négociations du côté des syndicats, lors de la reprise d’Alteo : votre intervention a-t-elle permis de faire monter le dossier sur la scène nationale ?

François Hommeril – Je me suis beaucoup impliqué, à titre personnel, sur les emplois liés à la fabrication. Il est toujours compliqué de parler pour soi quand on est représentant syndical. Mais au final, il était clair que si le tribunal accordait le dossier à Alteo, je ne serai pas repris. Pour moi, ils ne se sont pas posé de questions. J’avais déjà un mandat syndical, et je faisais partie d’une catégorie dont j’étais le représentant unique. D’ailleurs, la plupart des cadres ont été débarqués par la direction, ils n’ont gardé qu’un seul ingénieur.

Vous étiez pourtant l’un des représentants syndicaux de l’usine : cette décision est-elle légale?

François Hommeril – Dans le Code du travail, il s’agit surtout d’une question de procédure. Etre délégué syndical n’empêche pas d’être licencié économique, mais rend la procédure un peu plus longue. Mes responsabilités syndicales leur auront d’ailleurs été très utiles, car je suis beaucoup intervenu pour appuyer le dossier lorsqu’on m’a demandé d’activer certains leviers, jusqu’aux plus hauts échelons de l’Etat, pour permettre au dossier d’Alteo d’aboutir.

Ma priorité était bien entendu de soutenir le dossier : cependant, jamais les représentants d’Alteo, avec lesquels j’étais en contact, n’en ont profité pour m’informer sur ce qu’ils comptaient faire de mon poste. Un SMS ou un message oral, ça n’aurait pas été compliqué.

Comment l’avez-vous appris ? Songez-vous à contester cette procédure ?

François Hommeril – J’ai simplement vu que j’étais sur la liste des postes qui n’étaient pas repris. Pour la suite, je ne sais pas. J’ai déjà bien du travail avec mon mandat confédéral qui doit durer encore 20 mois (jusqu’en 2026, ndlr).

Pour le moment, je suis donc allé chercher mon recommandé comme tout le monde, et nous avons une réunion prévue avec le CSE le 20 novembre prochain. Nous avons également reçu une proposition de rendez-vous avec l’inspecteur du travail pour un échange préalable.

Je pense que cet échange devrait être proposé aux deux autres élus concernés, qui ont exprimé leur volonté de quitter l’entreprise. Même si je suis habitué à ce type de dossier, quand il arrive ce moment où l’on te dit : « maintenant, tu n’es plus chez toi, vas t’en», ça reste difficile.

 Le repreneur aurait déjà dénoncé l’ensemble des accords syndicaux et levé le CSE de ses fonctions, en l’attente de nouvelles élections du personnel.  Que pensez-vous de la situation ?

François Hommeril – Il est clair que le groupe Alteo n’a absolument pas l’attitude sociale qu’il prétendait avoir. Ils ne développent aucune intelligence sociale. La situation mérite d’être éclaircie.

« Territoires zéro chômeur »: Du positif

  »Territoires zéro chômeur »: Du positif

 

Même si le titre est un peu ronflant au regard des réalités, l’action territoire zéro chômeurs de longue durée semble présenter des avantages. Il permet à ceux qui sont très éloignés de l’emploi et parfois âgés de reprendre contact avec l’environnement économique, social et culturel du travail. Reste la question du soutien financier et aussi la collaboration de toutes les institutions publiques par exemple pour l’entretien de bâtiment et de l’environnement.

 

C’est l’un des rares dispositifs de soutien à l’emploi qui devrait résister au couperet du budget 2025. Alors que le gouvernement prévoit la suppression des emplois francs dans les quartiers prioritaires et un sévère rabot aux aides à l’apprentissage, le dispositif Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) conserve le soutien de l’Etat.

Prolongée en 2021 pour une deuxième phase de cinq ans, l’expérimentation vise à résorber le chômage de longue durée sur des territoires volontaires. Pour ce faire, elle propose aux personnes privées durablement d’emploi des embauches en CDI au sein d’Entreprises à But d’Emploi (EBE). Déployée depuis 2016, la démarche a embarqué 75 territoires. Une vingtaine est en cours d’instruction.

Le rapport final d’évaluation est prévu pour l’été 2025. Une note d’étape publiée par France Stratégie souligne d’ores et déjà les effets du dispositif sur les 57 premiers territoires.

Les salariés embauchés dans les EBE sont souvent âgés (41% ont plus de 50 ans). 60% n’ont pas le baccalauréat. L’expérimentation leur permet un meilleur retour à l’emploi.

 

Si le bilan humain est très positif, qu’en est-il du bilan économique ? « Sans le financement de l’État qui représente 70% de notre budget, ce projet ne pourrait pas exister », admet -on. Du fait de l’obligation de proposer des activités non concurrentielles pour les entreprises locales et d’embaucher toute personne éligible et motivée quelles que soient ses compétences, l’EBE ne joue pas avec les mêmes règles que les autres entreprises.

Autre point, « à cause de la hausse des charges qui concerne toutes nos dépenses, nous devrions être un peu déficitaires en 2024 et pour éviter cela, il aurait fallu développer nos activités mais la règle de non-concurrence restreint nos possibilités ».

Première commune du Centre-Val-de-Loire labellisée, Bléré, située près du château de Chenonceau, affiche un optimisme raisonné (63 salariés embauchés par l’EBE La Boîte d’à côté). Pour atteindre le plein-emploi, il faudra que davantage de sociétés, de collectivités et de particuliers aient recours aux services de l’EBE.

 

Territoire zéro chômeur : une fiction

Territoire zéro chômeur : une fiction

Il est évident que le concept de zéro chômeur constitue une utopie séduisante. Mais d’une manière ou d’une autre, il faut bien rémunérer les sans-emploi visés et en finalité créer les conditions économiques pour qu’ils trouvent un emploi durable. De toute manière, l’idée même de zéro chômeur n’a aucun sens car même en période de très forte croissance, il existe toujours un chômage résiduel de l’ordre de 4 %. Par contre, il est évidemment important de renforcer les dispositifs d’insertion, de formation et de revitalisation économique. L’évaluation du dispositif expérimental zéro chômeur montre que le coût n’est pas de 6000 € mais de 25 000 € et qu’il n’assure pas de réinsertion durable. Professeur d’économie à Sciences Po,  Pierre Cahuc dénonce, dans une tribune au « Monde », les arguments des promoteurs en faveur de l’extension du dispositif de lutte contre le chômage, actuellement en discussion au Parlement

Tribune. La chronique « Territoire zéro chômeur : pour la généralisation d’un dispositif d’utilité sociale », publiée le 19 septembre dans « Le Monde », plaide pour la généralisation du dispositif d’utilité sociale « Territoires zéro chômeur de longue durée » qui fait l’objet d’un projet de loi actuellement en débat au Parlement, en reprenant à son compte les arguments de ses promoteurs.

Cette initiative crée des entreprises à but d’emploi (EBE) dont la finalité est d’embaucher en CDI des chômeurs de longue durée, rémunérés au smic, afin de répondre à des besoins non satisfaits, car peu rentables. Leurs activités ne doivent pas concurrencer l’emploi existant. L’expérimentation concerne 10 territoires, qui emploient environ 800 personnes. Le projet de loi propose de l’étendre à 50 territoires supplémentaires.

La chronique soutient tout d’abord que le coût de ce dispositif est somme toute modique, de l’ordre de 6 000 euros annuels par équivalent temps plein. Cette évaluation est étonnante : deux rapports, rédigés par l’inspection générale des finances et l’inspection générale des affaires sociales (pages 28 et 35) d’une part, et un comité scientifique d’autre part, montrent que le coût annuel net d’un emploi créé par ce dispositif s’élève à 25 000 euros et non 6 000 euros.

Le texte affirme aussi qu’il faut tenir compte de « la valeur proprement incalculable que représentent la dignité et l’utilité retrouvées » grâce à l’accès à l’emploi des personnes qui en sont durablement exclues. On ne peut qu’être d’accord : la privation d’emploi est une atteinte à la dignité, source de souffrance, dont les effets délétères sur la santé et l’espérance de vie sont bien documentés.

Il n’y a aucun doute sur ce sujet. Il faut donc financer des dispositifs qui accompagnent vers l’emploi. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut donner de véritables emplois avec des perspectives d’avenir. Et c’est là que le bât blesse avec cette expérimentation, qui suppose qu’obtenir un emploi rémunéré à vie au Smic est suffisant pour retrouver sa dignité.

Territoire zéro chômeur : conception et calculs erronés »

Territoire zéro chômeur : conception et calculs erronés »

Professeur d’économie à Sciences Po,  Pierre Cahuc dénonce, dans une tribune au « Monde », les arguments des promoteurs en faveur de l’extension du dispositif de lutte contre le chômage, actuellement en discussion au Parlement

Tribune. La chronique « Territoire zéro chômeur : pour la généralisation d’un dispositif d’utilité sociale », publiée le 19 septembre dans « Le Monde », plaide pour la généralisation du dispositif d’utilité sociale « Territoires zéro chômeur de longue durée » qui fait l’objet d’un projet de loi actuellement en débat au Parlement, en reprenant à son compte les arguments de ses promoteurs.

Cette initiative crée des entreprises à but d’emploi (EBE) dont la finalité est d’embaucher en CDI des chômeurs de longue durée, rémunérés au smic, afin de répondre à des besoins non satisfaits, car peu rentables. Leurs activités ne doivent pas concurrencer l’emploi existant. L’expérimentation concerne 10 territoires, qui emploient environ 800 personnes. Le projet de loi propose de l’étendre à 50 territoires supplémentaires.

La chronique soutient tout d’abord que le coût de ce dispositif est somme toute modique, de l’ordre de 6 000 euros annuels par équivalent temps plein. Cette évaluation est étonnante : deux rapports, rédigés par l’inspection générale des finances et l’inspection générale des affaires sociales (pages 28 et 35) d’une part, et un comité scientifique d’autre part, montrent que le coût annuel net d’un emploi créé par ce dispositif s’élève à 25 000 euros et non 6 000 euros.

Le texte affirme aussi qu’il faut tenir compte de « la valeur proprement incalculable que représentent la dignité et l’utilité retrouvées » grâce à l’accès à l’emploi des personnes qui en sont durablement exclues. On ne peut qu’être d’accord : la privation d’emploi est une atteinte à la dignité, source de souffrance, dont les effets délétères sur la santé et l’espérance de vie sont bien documentés.

Il n’y a aucun doute sur ce sujet. Il faut donc financer des dispositifs qui accompagnent vers l’emploi. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut donner de véritables emplois avec des perspectives d’avenir. Et c’est là que le bât blesse avec cette expérimentation, qui suppose qu’obtenir un emploi rémunéré à vie au Smic est suffisant pour retrouver sa dignité.

Objectif zéro chômeur en 2025 (Macron) : du pipeau !

Objectif zéro chômeur en 2025 (Macron) : du pipeau !

 

Lors de sa conférence de presse, Macron a affirmé qu’il se donnait pour objectif d’atteindre le plein-emploi en 2025. Observons d’abord que cet objectif enjambe le mandat de Macron qui finira en 2022. Précisément pour 2022,  Macron retient un objectif moins ambitieux de 7 % d’ici la fin du quinquennat. Notons aussi que le concept de plein-emploi c’est-à-dire de chômage zéro n’existe pas.  En effet, compte-tenu des modifications conjoncturelles du marché du travail des adaptations permanentes sont nécessaires et il existe toujours pendant un temps autour de 3 à 4 % de chômage. L’essentiel consiste dans cette période de chômage de limiter le plus possible sa durée mais le chômage zéro ne peut exister ou alors il faudrait un très fort déséquilibre de l’offre et de la demande au profit de l’offre. En outre,  le marché du travail a déjà bien évolué notamment en raison du développement de postes beaucoup plus précaires soit à temps partiel, soit à durée limitée de sorte qu’on peut dans certains pays comme en Allemagne aux États-Unis avancer des chiffres de chômage très bas et en même temps une augmentation de la pauvreté des travailleurs. Pour prouver l’efficacité de son action, Macron a avancé le chiffre de création de 500 000 emplois en deux ans.  C’est ce qu’avait créé Hollande en 18 mois à comparer à moins de 300 000 emplois créés sous le mandat de Macron sur la même période. En clair, le mandat de l’actuel président de la république n’a pas apporté d’amélioration. Pour preuve encore les résultats du premier trimestre 2019 : globalement le nombre de chômeurs stagne.

zéro chômeur en 2025 (Macron) : du pipeau !

zéro chômeur en 2025 (Macron) : du pipeau !

 

Lors de sa conférence de presse, Macron a affirmé qu’il se donnait pour objectif d’atteindre le plein-emploi en 2025. Observons d’abord que cet objectif enjambe le mandat de Macron qui finira en 2022. Précisément pour 2022,  Macron retient un objectif moins ambitieux de 7 % d’ici la fin du quinquennat. Notons aussi que le concept de plein-emploi c’est-à-dire de chômage zéro n’existe pas.  En effet, compte-tenu des modifications conjoncturelles du marché du travail des adaptations permanentes sont nécessaires et il existe toujours pendant un temps autour de 3 à 4 % de chômage. L’essentiel consiste dans cette période de chômage de limiter le plus possible sa durée mais le chômage zéro ne peut exister ou alors il faudrait un très fort déséquilibre de l’offre et de la demande au profit de l’offre. En outre,  le marché du travail a déjà bien évolué notamment en raison du développement de postes beaucoup plus précaires soit à temps partiel, soit à durée limitée de sorte qu’on peut dans certains pays comme en Allemagne aux États-Unis avancer des chiffres de chômage très bas et en même temps une augmentation de la pauvreté des travailleurs. Pour prouver l’efficacité de son action, Macon a avancé le chiffre de création de 500 000 emplois en deux ans.  C’est ce qu’avait créé Hollande en 18 mois à comparer à moins de 300 000 emplois créés sous le mandat de Macron sur la même période. En clair, le mandat de l’actuel président de la république n’a pas apporté d’amélioration. Pour preuve encore les résultats du premier trimestre 2019 globalement le nombre de chômeurs stagne

Portrait type du chômeur (Unedic)

 

Portrait type du chômeur (Unedic)

 

 

 

Difficile de faire une typologie qui permette de dégager le profil type des chômeurs en effet le chômage concerne autant les femmes que les hommes, 40 % pour le bac, donc 60 % ne l’on pas. L’allocation moyenne du chômeur tourne autour de 1000 €. Notons qu’un nombre important (37 % de chômeurs) étaient en CDD. La seule conclusion qui peut peut-être être tirée c’est que moins les chômeurs sont qualifiés et plus ils éprouvent des difficultés à retrouver un emploi. Une évidence encore qu’il faille relativiser car dans certains secteurs le BTP, l’agriculture ou les entreprises de services à la personne,  on peine souvent à recruter. Le facteur explicatif majeur tient surtout dans la faiblesse de la croissance qui peinait jusque-là à dépasser 1 % par an en France. Pour 2017 on escompte une légère reprise à 1,6 %. Un niveau encore insuffisant pour apurer de manière significative le solde des sans emploi. En 2016, autant d’hommes que de femmes étaient allocataires d’une indemnité chômage, et parmi eux un tiers travaillait, plus de la moitié n’avait pas le Bac et l’allocation moyenne mensuelle nette était de 1.010 euros, selon le profil dressé mardi par l’Unedic. L’an dernier, 2,51 millions de personnes ont été indemnisées par l’assurance chômage, dont 49% d’hommes et 51% de femmes, selon l’étude publiée mardi. Parmi ces allocataires, 1,75 million n’exerçaient pas d’activité et 767.000 cumulaient allocation et salaire. Les allocataires qui travaillaient étaient plus souvent des femmes (56%). Le cumul allocation-emploi vise à inciter les demandeurs d’emploi à reprendre un travail même moins rémunéré que le précédent. Près de six allocataires indemnisés sur 10 n’ont pas eu le baccalauréat. « Un faible niveau de diplôme augmente le risque d’être au chômage », dit l’Unédic. 6% ont le niveau Bac + 5 et plus. Avant d’être au chômage, 37% des personnes indemnisées étaient en CDD, 10% en intérim. Les licenciements représentent un tiers des motifs d’indemnisation, dont 9% pour licenciement économique. 16% ont connu le chômage après une rupture conventionnelle. Mise en place en 2008, la rupture conventionnelle permet à l’employeur et au salarié de mettre fin à un contrat à durée indéterminée (CDI) d’un commun accord. Le salarié concerné a accès à l’assurance chômage, ce qui n’est pas le cas s’il démissionnait. En 2016, les allocataires indemnisés touchaient en moyenne 1.900 euros brut de salaire mensuel avant l’ouverture de leurs droits, les femmes touchaient 1.680 euros et les hommes 2.120 euros. Les demandeurs d’emploi qui ne travaillent pas touchent une allocation moyenne de 1.010 euros net. Ceux qui travaillent ont en moyenne 1.240 euros (salaire+allocation). Le montant de l’allocation s’élève en moyenne à 540 euros. Environ 500 personnes (0,02% des bénéficiaires de l’assurance chômage) ont touché l’allocation maximale de 6.500 euros net. Il s’agit d’une grande majorité de cadres (90%), d’hommes (88%) et de seniors (76%).

 

 

Une formation pour chaque chômeur (Hollande)…il serait temps !

Une formation pour chaque chômeur (Hollande)…il serait temps !

 

 

 

Hollande découvre encore la lune avec la nécessité de développer la formation chez les chômeurs. Or les ressources de la formation permanente représentent de l’ordre de 30 milliards annuels dont une grande partie gaspillés par les organismes de formation et les collecteurs. Une situation souvent dénoncée par la Cour des comptes mais restée presque sans suite du fait du poids des lobbies qui se gavent. . Une partie infime revient aux chômeurs pour faciliter leur requalification. À quelques heures du début de la quatrième conférence sociale du quinquennat, à laquelle la CGT a refusé  de participer, François Hollande a donc annoncé une mesure visant à former les demandeurs d’emploi. « Chaque demandeur d’emploi se verra proposer une formation allant véritablement vers un débouché et vers un métier. Ça marchera d’ici la fin du quinquennat. C’est une opération que j’ai voulu lancer et qui doit concerner 150.000 emplois », a-t-il déclaré, lundi 19 octobre sur RTL alors que 2.900 emplois sont notamment menacés à Air France.  « À Pôle Emploi, il y a des interlocuteurs, c’est un service public qui doit être amélioré. Il va y avoir une négociation, cela est très important que nous puissions donner des incitations à des emplois », a ajouté François Hollande. Au cours de cette conférence sociale, il sera notamment question du compte personnel d’activité qui regroupe, à partir du 1er janvier 2017, tous les droits acquis par un salarié au cours de sa carrière.

La dette d’un chômeur étalée sur 26 000 ans (pôle emploi)

La dette d’un chômeur étalée sur 26 000 ans (pôle emploi)

 

Finalement Pôle emploi qui ne sert à rien en matière d’emploi a peut-être trouvé un nouvel objet social : le réétalemenet des dettes. Une solution pour régler les problèmes d’endettement : les étaler sur 20 000 ans . De cette manière on pourraiat sauver la Grèce ou encore  ramener la dette de la France de 2000 milliards actuellement à 100 000 euros. . Pôle emploi  réclame en effet à un chômeur depuis mars 2013 le remboursement d’un «indu», c’est-à-dire une somme que l’établissement considère avoir versé à tort, de plus de 3135,20 euros. Licencié en 2011, le jeune homme aujourd’hui intérimaire avait en effet attaqué son ancien employeur aux prud’hommes et obtenu que son licenciement soit requalifié «sans cause réelle et sérieuse». Dans ce cas, c’est à l’employeur qu’il revient de rembourser Pôle emploi des allocations versées entre le jour de son licenciement et le jour du jugement.  Mais l’établissement public a de son côté directement ponctionné le compte du jeune Girondin à hauteur de 150 ou 200 euros par mois, dès septembre 2014. Conseillé par son avocat, l’intérimaire a donc saisi le médiateur de Pôle emploi et demandé au tribunal l’annulation de sa dette. C’est une semaine avant une audience au tribunal prévue le 23 mars dernier qu’il reçoit sur sa page web Pôle emploi ce courrier confinant à l’absurde: «Vous nous avez demandé un échelonnement pour rembourser la somme de 3135,20 € que nous vous avons versé à tort. Après examen de votre dossier, nous avons accepté cet échelonnement. Il s’opérera par retenues sur vos allocations de 0,01 € par mois jusqu’à extinction de votre dette». Soit un échéancier sur… 26.126 ans.  Si Pôle emploi a refusé de commenter, une déléguée syndicale CFDT interrogée par Sud Ouest explique qu’il s’agit là d’un «bug». «Même si les charges de travail sont très lourdes, cette personne aurait dû être reçue par un conseiller, comme pour tout échéancier de plus de 1 000 euros», explique Martine Lajuncome au quotidien régional.  Ce n’est pas la première fois que Pôle emploi propose de tels échéanciers aux demandeurs d’emploi endettés à son égard. Une chômeuse de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis, débitrice à hauteur de 2648 euros, s’était par exemple vu proposer en avril 2013 de rembourser sa dette en 22.000 ans, à raison, comme le Girondin, de 0,01 euro par mois.  Ces sommes versées par erreur et réclamées par la suite par Pôle emploi peuvent mettre les demandeurs d’emploi en difficulté financière. Dans son rapport annuel 2013, le Médiateur de Pôle emploi avait réclamé des mesures d’urgence pour réduire ces trop perçus. L’année dernière, l’établissement public est parvenu à en limiter l’ampleur. Selon une note diffusée par l’Unédic vendredi, il a versé 1,55 million d’euros d’allocations injustifiées, soit 8% de moins qu’en 2013. Le taux de recouvrement, en revanche, a également diminué, de 64% à 60%.

 

Suicide d’un chômeur: d’après les verts (EELV), c’est un manque de moyens ! C’est le contraire ! !

Suicide d’un chômeur: d’après les verts (EELV), c’est un manque de moyens ! C’est le contraire ! !

 

 

On se demande ce qui a pris au porte-parole d’EELV, Jean-Philippe Magnen de dédouaner   »Pôle Emploi qui  n’a pas les moyens » de réellement accompagner les chômeurs, après l’immolation de l’un d’entre eux à Nantes mercredi et la tentative d’un deuxième vendredi à Saint-Ouen. En faiat, c’est une rection typique de la gauche bureaucratique qui penser que tous les problèmes peuvent se régler par un accroissement du nombre de fonctionnaires. 50 000 fonctionnaires environ à pôle emploi c’est déjà beaucoup trop et cela explique largement les procédures inutiles qui humilient des chômeurs déjà psychologiquement fragilisés.   La porte parole des verts n’a jamais été chômeur, c’est évident et pour cause il a vécu lui-même de ces organisations d’insertion bidon qui ne servent à peu près à rien. Exemple quand on fait couper des épines à des cadres !! Une déclaration par ailleurs pleine de contradictions qui dédouane Pôle emploi mais qui reconnait que le service est déshumanisé. Le vrai problème, c’est Pôle emploi, ses sureffectifs, son incompétence totale (si Pôle emploi trouvait des emplis cela se saurait ! Il y a longtemps que les patrons passent par l’intérim pour recruter. La vraie reforme c’est de supprimer pôle emploi et de recentrer l’administration sur sa seule fonction ASSEDIC. Des fonctionnaires- surtout en période de crise- sont complètement incompétents pour comprendre la complexité du marché du travail. A la « Après la stupéfaction et l’émotion, après le sentiment d’impuissance et l’accablement de n’avoir pas réussi à empêcher de tels drames, après l’affirmation de notre solidarité avec les agents de Pôle Emploi qui en aucun cas ne peuvent être tenus responsables de cette situation (…) vient l’heure de la prise de conscience et de l’action », écrit le porte-parole des écologistes dans un communiqué.   »La situation se dégrade terriblement depuis quelques mois, et les réponses qui lui sont données ne sont plus au niveau. Pôle Emploi en particulier n’a pas les moyens de notre ambition d’accompagnement des personnes en recherche d’emploi et de lutte contre le chômage », dit-il.   »Globalement, c’est le service public de l’emploi qui exige notre attention. Il nous faut rapidement lancer le processus de sa refonte afin de le ré-humaniser et lui donner les moyens de l’efficacité, de la proximité géographique et humaine et de la réactivité. Des décisions stratégiques, organisationnelles et budgétaires, s’imposent et nous faisons confiance au gouvernement pour les prendre au plus vite, en concertation avec les acteurs de terrain », conclut M. Magnen qui emploie le bla-bla vide de sens propre à cette gauche ésotérique quand elle veut traiter des questions socio-économiques.

Suicide de chômeurs : un révélateur de la désespérance sociale

Suicide de chômeurs : un révélateur de la désespérance sociale

 

De psychiatre tentent d’expliquer la vague de suicides notamment d’immolation comme un acte d’extériorisation d’une souffrance intérieure. Sans doute mais il s’agit surtout de l’émergence de la désespérance sociale ; le contexte personnel est bien sûr à prendre en compte et chaque cas de ce point de vue présente des différences mais des facteurs explicatifs communs permettent de comprendre pourquoi  certaines personnes désespèrent à ce point de la société. En fait, les organisations collectives sont de plus en plus discréditées surtout les organisations politiques. Complètement recentrées sur elles mêmes, ce sont des superstructures qui se reproduisent en ignorant l’objet même de leur existence, notamment l’intérêt collectif. On prend le pouvoir pour le pouvoir, après on ne sait pas quoi en faire ; souvent c’est par méconnaissance des réalités économiques et sociales, parfois par manque de courage. Cela ne vaut pas seulement pour les organisations politiques ou les collectivités publiques. La masse ne croît plus dans la capacité des organisations à les représenter. C’est évidemment une crise économique mais tout autant politique et culturelle. Qui pourrait vraiment être étonné que des chômeurs se suicident ? Rien n’est réellement fait pour les prendre en charge, surtout pas « pôle emploi » une administration d’environ  50 000 personnes complètement incompétentes en matière de reclassement. Une raison simple : la plupart n’ont jamais travaillé ailleurs que dans l’administration et on leur demande de gérer des adaptations au marché du travail du privé. Certes on sait que certains chômeurs profitent du système et cet amalgame entre vrais chômeurs (la grosse majorité)  et faux chômeurs freine aussi une vraie prise en charge. La plupart des chômeurs n’ont pas choisi cette situation, socialement précaire et psychologiquement douloureuse. D’une certaine manière « pole emploi » en rajoute à la souffrance en imposant des procédures ridicules, une sorte d’humiliation supplémentaire pour celui qui est déjà désespéré d’avoir perdu son emploi, en même temps son statut social voire familiale ; Si  le phénomène devait s’amplifier-ce qui n’est pas souhaitable- il faudrait alors interroger sur une société devenue économiquement et socialement inefficace mais surtout en panne de valeur de solidarité et d’humanité.

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

Un chômeur en fin de droits se suicide devant Pôle Emploi

Un chômeur en fin de droits se suicide devant  Pôle Emploi

 

Un homme, chômeur en fin de droit d’indemnisation, a mis fin à ses jours ce mercredi à Nantes en s’immolant par le feu devant l’agence Pôle Emploi de son domicile après s’être aspergé d’essence, selon des sources policières. Plusieurs médias locaux avaient reçu lundi un mail de cet homme, âgé de 43 ans, annonçant son intention de passer à l’acte dans la semaine devant son agence de Nantes-Est, pour protester contre le rejet de son dossier alors qu’il estimait avoir travaillé suffisamment d’heures. La direction de Pôle Emploi à Paris a confirmé ce suicide et que l’homme était bien inscrit dans cette agence et en fin de droits.

 




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