Archive pour le Tag 'chômage'

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Indemnisation chômage: durée réduite de 25 à 40 %

Indemnisation chômage: durée réduite de 40 %

Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend en effet de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique et de la formation des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

La lecture du projet de décret a provoqué la colère des syndicats. « Nous sommes encore une fois mis devant le fait accompli, nous n’avons jamais été consultés sur ce scenario », souligne Michel Beaugas de Force ouvrière, ce que confirme tous ses homologues syndicaux. « Il y a eu la première lame, avec la réforme de 2021 qui a réduit l’indemnisation des chômeurs, il va y avoir la deuxième lame, le 1er février, avec la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation, et le gouvernement prévoit déjà la troisième lame qui va couper encore plus les droits des demandeurs d’emploi », selon Denis Gravouil, de la CGT. « Avec 40 % le gouvernement lance les soldes, quel courage de faire ça pour la trêve des confiseurs ! », s’emporte Jean-François Foucard, de la CFE-CGC. Marylise Léon, de la CFDT, dénonce « des économies colossales obtenues par une réduction drastique des droits des demandeurs d’emploi ».

Assurance-chômage : une réforme utile ?


Assurance-chômage : une réforme utile ?

Le raisonnement selon lequel l’instauration d’un régime d’indemnisation plus sévère conduirait mécaniquement à réduire les tensions sur le marché du travail peut sembler cohérent. Sa limite est qu’il ne s’appuie sur aucune étude sérieuse et détaillée.( papier du Monde).

Le projet de réforme vise à faire varier la durée d’indemnisation selon l’orientation du marché du travail. Lorsque le chômage baisse, les conditions se durcissent, quand il remonte sensiblement, elles s’allègent. Si l’effet de balancier peut paraître logique, ses modalités sont discutables et son efficacité à moyen terme n’est pas garantie.

Le gouvernement a décidé de réduire d’un quart la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi dont les droits s’ouvriront à partir du 1er février. Au-dessus d’un taux de chômage de 9 % (7,3 % actuellement) ou dans le cas d’une brusque détérioration supérieure ou égale à 0,8 point sur un trimestre, le barème redeviendra celui qui est appliqué aujourd’hui. En revanche, le durcissement entrera en vigueur automatiquement sous ces seuils.

La volonté de réformer le marché du travail est alimentée par deux frustrations. La première : malgré une nette amélioration depuis cinq ans, le taux de chômage en France reste deux fois plus élevé que celui qui est constaté en Allemagne, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni. La seconde : malgré plus de trois millions de demandeurs d’emploi, 360 000 postes restent non pourvus.

Le raisonnement selon lequel l’instauration d’un régime d’indemnisation plus sévère conduirait mécaniquement à réduire les tensions sur le marché du travail peut sembler cohérent. Sa limite est qu’il ne s’appuie sur aucune étude sérieuse et détaillée pour démontrer que le nombre d’emplois non pourvus est corrélé au degré de générosité du système d’allocation-chômage.

Les raisons pour lesquelles les offres d’emploi ne trouvent pas preneurs relèvent de nombreux facteurs. Elles peuvent tenir à l’inadéquation entre les compétences requises et le niveau de formation des chercheurs d’emploi, à des conditions de travail insuffisamment attractives, à des contraintes géographiques ou familiales.

Il ne s’agit pas de nier que des personnes peuvent choisir de continuer à être indemnisées au lieu d’accepter une offre disponible. Mais il est difficile d’en faire une généralité et surtout d’en faire la solution unique au problème des difficultés de recrutement dans certains secteurs. D’autres pays, qui disposent de systèmes avec des durées d’indemnisation plus courtes, connaissent les mêmes tensions pour embaucher. L’autre question est de savoir s’il est équitable de durcir les conditions d’indemnisation à partir de chiffres du chômage nationaux, alors que la capacité et la rapidité à retrouver un emploi dépendent étroitement de la situation spécifique de chaque bassin d’emploi.

Cette réforme suscite, à juste titre, l’inquiétude des syndicats. Mais son efficacité ne pourra être jugée que dans le cadre plus global de la politique menée actuellement pour tenter d’en finir avec le chômage de masse. Beaucoup de leviers sont simultanément activés : réforme du lycée professionnel, développement de l’apprentissage et de la formation tout au long de la vie, gestion des fins de carrière, amélioration des capacités d’accompagnement de Pôle emploi…

Si ces mesures ont le mérite de la cohérence, leurs effets sur le marché de l’emploi risquent d’être bousculés par le ralentissement de la croissance qui menace. Or la justification d’un recul sur des acquis sociaux ne peut tenir que si les résultats sur le front de l’emploi sont très nets en fin de quinquennat. Le pari n’est pas gagné.

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Comme dans la plupart des pays occidentaux, les États-Unis pouvaient faire côtoyer forte inflation avec croissance. Or la tendance est en train de s’inverser sous l’effet du tassement général de l’activité au plan international et des conséquences de l’inflation. Le même phénomène devrait concerner à peu près tous les pays développés. Le problème c’est qu’on pourrait voir persister une forte inflation avec très nette tassement de la croissance voire récession et inflation.

Aux Etats-Unis où le taux de chômage est donc reparti à la hausse en octobre. Cette dernière reste toutefois légère, à 3,7% mais supérieure aux attentes. Les analystes avaient, en effet, plutôt tablé sur un taux de chômage à 3,6%.

Paradoxalement la bourse de New York s’est montré satisfaite de cette hausse du chômage car cette dernière pourrait être le synonyme d’un début de ralentissement du marché de l’emploi, souhaité pour lutter contre l’inflation, et mener à un ralentissement des hausses de taux par la Réserve fédérale américaine. Celle-ci a opéré, mercredi, le sixième relèvement de son taux directeur, désormais situé entre 3,75 et 4,00%.

Ce n’est pourtant pas ce que le président de la Fed, Jerome Powell, a laissé entendre. Lors de sa conférence de presse, il a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie. Les responsables de l’institution ont, eux aussi, dit anticiper « que de nouvelles hausses des taux seront appropriées »

Chômage: une baisse de 10,9 % sur un an (catégorie A)

Chômage: une baisse de 10,9 % sur un an (catégorie A)

Mécaniquement, le chômage suit l’évolution de la croissance économique . Une croissance en hausse au premier et deuxième trimestre et qui se tasse à partir du troisième.

Ainsi la croissance devrait atteindre 2,6 % d’après l’INSEE pour l’ensemble de l’année 2022 et le chômage enregistrer une baisse de plus de 10 % pour la catégorie A après une forte baisse enregistrée en début d’année.

Selon les prévisions conjoncturelles de l’Insee la croissance pour 2022 devrait s’établir à 2,6 %, le troisième trimestre s’annonçant poussif (+ 0,2 % de croissance au lieu des + 0,3 % prévus avant l’été) et le quatrième atone (+ 0,0 %, au lieu de + 0,3 %). Un violent coup de frein après le rebond de 6,8 % en 2021, et surtout une impulsion plus que modeste pour démarrer 2023. A ce stade, l’acquis de croissance calculé par l’institut de conjoncture pour l’an prochain n’est que de l’ordre de + 0,2 %.

Logiquement l’emploi devrait donc ce passé au cours du quatrième trimestre. Globalement, taux de chômage en France (hors Mayotte) reste stable sur le troisième trimestre 2022, avec 3,164 millions de demandeurs d’emploi de catégorie A, selon les chiffres publiés, mercredi 26 octobre, par la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La baisse en catégorie A est de 10,9% sur un an, soit 388 000 personnes en moins. Sur le deuxième trimestre, cela représente 1 700 chômeurs en moins, comme l’indique Le Parisien.
Age. Pour les moins de 25 ans, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 1,5 %, tandis qu’il reste stable pour les 25-49 ans et recule de 0,7 % pour les plus de 50 ans. En ce qui concerne le nombre de demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite, il augmente de 5,5 % par rapport au trimestre précédent en catégorie B et décroît de 2,7 % en catégorie C.
Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C est stable sur ce trimestre (+ 900) et recule de 7,3 % sur un an.

Sondage-Réforme assurance-chômage: 60 % favorables

Sondage-Réforme assurance-chômage: 60 % favorables

 

Six Français sur dix sont favorables au projet de réforme du gouvernement de rendre les règles d’indemnisation plus ou moins favorables selon la conjoncture, selon un sondage Elabe pour « Les Echos », « Radio classique » et l’institut Montaigne.

Réalisé en ligne entre les 1er et 3 août, le sondage  montre que 60 % des Français se disent « favorables » aux changements envisagés. Précisément, 11 % d’entre eux déclarent l’être « très », 49 % « plutôt ». Pour rappel, il s’agit de faire en sorte que les règles d’indemnisations collent à la conjoncture : plus restrictives quand la conjoncture, donc l’emploi, est favorable et vice et versa .

Pour près de six Français sur dix, la raison principale du taux de chômage toujours élevé (il est de 7,3 % de la population active, en baisse) tient au fait qu’elles n’encouragent pas au retour à l’emploi. Les salaires insuffisants sont la deuxième raison invoquée (42 %).

« Finalement, les Français font crédit à Emmanuel Macron du bilan favorable de l’emploi », résume Bernard Sananès. Favorable, mais pas au point de croire à l’objectif de plein-emploi fixé par le chef de l’Etat d’ici à 2027. Seuls 24 % des sondés le jugent crédible.

 

Ils profitent du chômage

Ils profitent du chômage 

 

« Le rapport au chômage a évolué depuis les années 1980. Les périodes de recherche d’activité se sont banalisées», explique Marc Loriol, sociologue du travail dans le Figaro

TÉMOIGNAGES - Si certains jeunes se sentent coupables d’utiliser les allocations-chômage pour voguer à diverses activités, l’envie de prendre du temps pour eux l’emporte chez ces moins de 35 ans.

« Au niveau moral et éthique, je suis un peu partagé », reconnaît Louis, âgé de 28 ans, au chômage depuis février. Il n’empêche : plutôt que de chercher un emploi, ce jeune ingénieur nantais vogue à de multiples activités. «Je fais des choses très différentes. Je pratique 2 à 3 heures de sport par jour, surtout du vélo. Je m’investis beaucoup dans l’associatif, en tant que bénévole dans des festivals notamment ou dans une association de cuisine solidaire », détaille-t-il. Après avoir terminé sa thèse, ce jeune homme a voulu réaliser cette pause professionnelle pour prendre le temps de réfléchir à la suite de son avenir professionnel en réalisant des activités nouvelles. « Pour le moment, je n’ai pas du tout commencé à candidater. Je commencerai en septembre », explique-t-il. Entre-temps, à l’issue de sa thèse, il reçoit des allocations-chômage.

Et le journal de multiplier les exemples de distanciation par rapport au travail.

Chômage zone euro : à 6,8% en baisse

Chômage zone euro : à 6,8% en baisse 

 

Le taux de chômage de la zone euro a atteint en janvier son plus bas niveau historique, à 6,8% de la population active, en baisse de 0,2 point par rapport au mois précédent, d’après Eurostat .La France se situe à 7,3 %.

. Sur un an, en janvier, le chômage a baissé de 1,4 point dans la zone euro et de 1,3 point dans l’UE. Quelque 13,35 millions d’hommes et de femmes restaient cependant sans emploi dans l’UE, dont 11,23 millions dans la zone euro, selon Eurostat. La guerre en Ukraine, susceptible de pénaliser l’activité, jette une ombre sur les perspectives des prochains mois.

Bruxelles prévoit pour l’instant 4% de croissance du PIB en 2022, mais cette prévision devrait être abaissée lors d’une nouvelle estimation au printemps. Parmi les pays membres de l’UE, les taux de chômage les plus élevés en janvier ont été enregistrés en Espagne (11,2%), en Grèce (10,4%) et en Italie (8%). En France, 7,3% de la population active était au chômage, contre 3,5% en Allemagne. La République tchèque (1,9%) et la Pologne (2,8%) affichaient les plus

Une baisse du chômage un peu en trompe-l’œil

Une baisse du chômage un peu en trompe-l’œil

 

On ne peut évidemment que se réjouir d’une baisse du chômage dont rendent compte les indicateurs. Mais une baissequi se situe  encore au-dessus de la moyenne des pays de l’union européenne. Par ailleurs, il convient de la relativiser du fait du moindre nombre d’actifs. En outre, environ 400 000 personnes ont décidé de quitter le statut de salarié pour celui de micro entrepreneur. Beaucoup viennent des filières très affectées par la pandémie notamment l’hôtellerie et le tourisme. À noter aussi l’augmentation assez significative des effectifs d’apprentissage. Enfin cette reprise de l’emploi est aussi portée par une forte reprise de la croissance en 2021 mais qui compense à peine la chute de 2020 ; de sorte qu’en réalité fin 2021 on se retrouve à peu près au niveau économique de fin 2019. Pour 2022 et les années suivantes, la croissance va nettement ralentir et les emplois avec.

L’indicateur calculé au sens du Bureau international du travail (BIT) a donc très nettement reculé au quatrième trimestre 2021, de 0,6 point, pour s’établir à 7,4 % de la population active, selon l’Insee. Le taux de chômage s’affiche désormais inférieur de 0,8 point par rapport à fin 2019. Mais surtout, il renoue avec son plus bas niveau depuis 2008 – si l’on excepte la baisse en trompe-l’œil du printemps 2020, provoqué par le premier confinement.

Cette baisse, deux fois plus forte que ce que prévoyait l’Insee, s’explique par « deux raisons d’ampleur comparable », estime Sylvain Larrieu, chef de la division synthèse et conjoncture du marché du travail de l’institut. « D’une part, les créations d’emplois ont été plus dynamiques qu’anticipé, tirées par les contrats courts et l’intérim en fin d’année. D’autre part, il y a un peu moins d’actifs sur le marché du travail », souligne-t-il.

 

Covid-Suspension des allocations chômage au Canada pour les non vaccinés ?

Covid-Suspension des allocations chômage au Canada pour les non vaccinés ?

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La colère gronde un peu partout contre les personnes qui de façon consciente et délibérée refusent d’être vaccinées. C’est vrai en France mais aussi ailleurs. Des mesures restrictives sont décidées ici ou là pour limiter les droits des non vaccinés notamment en matière de mobilité. En France, le débat porte surtout sur les conditions d’accès à l’hôpital qui doivent demeurer égalitaires pour la plupart des médecins.

Au Canada les mesures sont plus radicales . La ministre fédérale de l’Emploi a annoncé le 30 décembre sa volonté de suspendre l’assurance emploi, équivalent des indemnités chômage au Canada, pour toutes les personnes qui auraient perdu leur travail pour refus de l’injection anti-Covid. Les aides seront ainsi réservées dorénavant aux chômeurs vaccinés, à l’exception des personnes présentant une exemption médicale. 

Le chômage: baisse en novembre

Le chômage: baisse en novembre

Preuve de la relative solidité de la croissance en France en 2021 ( en Progression autour de 6 %), le chômage baisse encore en novembre. Le nombre de chômeurs de catégorie A a poursuivi sa décrue en novembre, avec 55.800 demandeurs d’emploi en moins (-1,7%).

Le nombre de chômeurs (catégorie A) a poursuivi sa décrue en novembre, avec 55.800 demandeurs d’emploi en moins (-1,7%), à 3,321 millions, après une baisse de 3,3% en octobre, selon les chiffres du ministère du Travail publiés lundi.

En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi en France (hors Mayotte) est en baisse de 0,7% en novembre par rapport au mois précédent (-39.800 personnes) et s’établit à 5,669 millions, selon la Direction des statistiques (Dares). Ce nombre était repassé en octobre en dessous du niveau d’avant-crise de décembre 2019 (5,726 millions), enregistrant alors une baisse de 1,6%.

Si le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse sensiblement, ceux en catégorie B et C progresse de 0,7% (+16.100).

Sur un an, la baisse en catégorie A est de 13,2% (-505.300). Pour les catégories A, B et C, elle est de -5,7% (-341.800). La Dares ne commente pas les données mensuelles, trop volatiles, privilégiant les évolutions trimestrielles.

Chômage : un cout de plus de 30 milliards pour l’État

Chômage : un cout  de plus de 30 milliards pour l’État

 

Un collectif d’acteurs de l’économie sociale et solidaire, d’élus locaux et d’acteurs de terrain plaide, dans une tribune au « Monde », pour la création d’un million d’emplois d’utilité sociale et territoriale, ce qui ferait reculer le chômage de longue durée.

 

Tribune.

Non, le chômage de longue durée n’est pas une fatalité, il ne repose pas sur un manque de volonté des personnes éloignées de l’emploi, comme nous l’entendons malheureusement si souvent ! Nos 2,5 millions de concitoyens qui sont au chômage de longue durée ne sont pas responsables de cette situation.

Non, nous n’avons pas tout essayé ! Le chômage de longue durée repose sur l’inadéquation entre les offres d’emploi et les compétences des personnes, sur un manque d’« employeurabilité » des entreprises, sur la dévalorisation des métiers et sur un sous-investissement de l’Etat dans la création nette d’emplois.

Pour nous, acteurs de l’économie sociale et solidaire, élus locaux engagés, acteurs de terrain implantés dans les territoires, la lutte contre le chômage de longue durée passera par la création d’emplois d’utilité sociale et territoriale portés et conçus au plus près des territoires pour garantir un emploi pour tous, valorisant et redonnant une citoyenneté sociale et économique aux personnes tout en accompagnant leur montée en compétences vers des filières d’avenir.

Le « droit à l’emploi » dans les obligations de l’Etat

Contrairement aux idées reçues et agitées par les politiques, selon Pôle emploi, neuf offres d’emploi sur dix sont pourvues et il y a aujourd’hui un poste vacant pour treize chômeurs. En élargissant aux demandeurs d’emploi au sens plus large, on arrive à un poste pour vingt-deux demandeurs d’emploi. Ces chiffres remettent très largement en cause la tentation de faire peser la responsabilité du chômage de masse sur les chômeurs eux-mêmes, comme l’a fait dans son allocution du 9 novembre Emmanuel Macron, annonçant un renforcement du contrôle des personnes chercheuses d’emploi.

En outre, les politiques publiques de l’emploi justifient une part importante du chômage par le manque de diplôme des chercheurs d’emploi. Or, les entreprises et leur mode de recrutement ont également leur part de responsabilité. L’ensemble des entreprises recrute en usant de prérequis fondés sur la croyance que seul un diplôme permet de valider les compétences d’un salarié.

Enfin, malgré les réticences des pouvoirs publics à le reconnaître, deux obligations pèsent sur l’Etat : celle de garantir à chaque individu le « droit à l’emploi », droit constitutionnel inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946, et celle de réduire les dépenses budgétaires engendrées par les coûts du chômage. Car, rappelons-le, la privation d’emploi a un coût : plus de 30 milliards d’euros par an !

Chômage : en hausse et maintien d’un haut niveau

Chômage : en hausse et maintien d’un haut niveau

D’après l’INSEE, le taux de chômage se maintient à  8,1 %, soit 0,1 point de plus qu’au deuxième trimestre. 

Le chômage concerne 2,4 millions de personnes en France, soit 52.000 de plus qu’au printemps.

la France se situe encore sous la moyenne européenne, mais en nette progression, d’autant qu’il faut analyser le taux d’emploi par tranche d’âge. De fait, sous l’effet du boom de l’apprentissage et sans doute aussi des autres mesures du plan « 1 jeune 1 solution », le taux d’emploi des 15-24 ans est bien orienté : à 32,8 %, il a gagné 1,2 point en trois mois, 2,9 par rapport à la fin de 2019.

La seconde bonne nouvelle porte sur l’accroissement de la population active. Il s’est avéré beaucoup plus fort qu’anticipé par l’Insee début octobre. A telle enseigne que le taux d’activité des 15-64 ans a lui aussi battu pour la deuxième fois consécutive un record depuis 1975, pour atteindre 73,5 %.

Pour le chef de la division synthèse et conjoncture du marché du travail de l’Insee, Sylvain Larrieu, cela va de pair avec l’évolution du taux d’emploi des jeunes. Mais aussi avec une baisse inédite – de 175.000 exactement – du nombre de personnes placées dans ce qu’on appelle le « halo » du chômage, c’est-à-dire des personnes qui étaient sorties du marché du travail.

La prévision d’un chômage à 7,6%, établie par l’Insee en octobre, rendait crédible l’objectif d’Emmanuel Macron d’arriver à 7 % de chômage à la fin de son quinquennat. L’objectif sera plus dur à atteindre avec un taux de chômage qui continue de dépasser la barre de 8%, même si le chef de l’Etat pourra mettre en avant le fait de l’avoir trouvé à 9,5 % en prenant ses fonctions.

Le défi sera d’autant plus difficile à relever que le rythme de création d’emploi va très probablement ralentir, malgré une croissance qui devrait rester soutenu en 2022. C’est déjà le cas au troisième trimestre . Au point que le taux de chômage pourrait rester scotché autour de 8% encore quelques temps.

Descendre d’un gros cran nécessitera que les Français puisent dans l’épargne cumulée depuis la crise, amenant ainsi l’économie à retrouver toutes ses capacités . Ou que la réforme de l’assurance-chômage et le grand plan de formation des chômeurs produisent les effets attendus.

Chômage : baisse au troisième trimestre

Chômage : baisse au troisième trimestre

 

Conséquence de la reprise de la croissance, le chômage de catégorie a a diminué d’environ 5 %., Soit le même chiffre que l’évolution du PIB. En Juillet et septembre, le nombre de demandeurs d’emploi a poursuivi sa décrue, entamée depuis plusieurs mois. Selon les derniers chiffres de la direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares), publiés ce jour, le nombre de chômeurs de catégorie A en France entière s’est établi, au troisième trimestre, à 3,544 millions, en baisse de 5,5% sur un trimestre.

Le  nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a dégringolé de 9,7% sur un an : il revient désormais à son niveau pré-crise, de fin 2019. Les catégories B et C connaissent une évolution contrastée : la première baisse légèrement sur le trimestre mais croît de 3,3% sur un an, et la seconde, qui concerne les individus en activité réduite longue, augmente fortement. Combinées, les catégories A, B, C n’ont ainsi pas encore retrouvé leur niveau pré-Covid : 5,87 millions d’individus appartiennent à cette catégorie, et 6,67 millions de demandeurs sont enregistrés, toutes catégories confondues.

Emploi Etats-Unis : chômage plus élevé qu’avant la crise

Emploi Etats-Unis : chômage plus élevé qu’avant la crise

 

Aux États-Unis, : le chômage reste beaucoup plus élevé qu’avant la crise pourtant – un peu comme en Europe–les entreprises ne parviennent pas à recruter. Les chiffres du département du Travail, publiés ce vendredi, montrent que l’économie américaine n’a créé que 194.000 emplois au mois de septembre, quand les économistes en attendaient 500.000. Le mois d’août avait déjà été jugé décevant.

Le rythme des créations d’emploi a nettement ralenti par rapport au début de l’année. Sur les sept premiers mois de 2021, c’est une moyenne de 636.000 emplois qui étaient créés tous les mois (et un million il y a un an).

Réforme indemnités chômage : en application au premier octobre

Réforme indemnités chômage : en application au premier octobre

Les nouvelles règles controversées de calcul du montant de l’allocation-chômage, mesure phare de la réforme, devaient entrer en vigueur au 1er juillet, mais le Conseil d’État les avait suspendues en juin, arguant des «incertitudes sur la situation économique». 

Selon une évaluation de l’Unédic, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l’année suivant l’entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une «durée théorique d’indemnisation» allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).

 «Il faut s’assurer qu’il n’est jamais plus rentable de ne pas travailler que de travailler», a déclaré Emmanuel Macron.

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