Archive pour le Tag 'chômage'

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Une baisse du chômage à relativiser

Une baisse du chômage à relativiser

Olivier Dussopt s’est trompé lorsqu’il a déclaré devant l’Assemblée nationale, mardi 14 février, que le taux de chômage était « le plus bas (…) depuis quarante ans ».

Certes le niveau du chômage s’est heureusement amélioré en France comme ailleurs . Selon Eurostat, le taux de chômage des pays de la zone euro s’élevait en moyenne à 6,6 % en décembre 2022, contre 7,2% donc en France.

« Enormément d’emplois aidés ont été également créés », estime l’économiste Bruno Coquer de l’OFCE . L’Etat a ainsi fortement encouragé le recours à l’apprentissage en versant une prime de 6 000 euros pour toute embauche d’apprenti. L’effet a été immédiat, puisque plus de 800 000 contrats d’apprentissage ont ainsi été signés en 2022. Selon l’Insee, l’ensemble de l’emploi aidé représentait près de 2,3 millions de postes fin 2021, en hausse de près de 7% sur un an.

Certains estiment que la baisse du chômage s’explique par le nombre record de radiations de chômeurs par Pôle emploi. « Le gouvernement multiplie les mensonges ! Non seulement le taux de chômage n’est pas au niveau historiquement bas qu’ils prétendent, mais en plus le taux baisse… car les radiations augmentent ! Plus de 50 000 personnes ont été radiées de Pôle emploi en 2022″, a ainsi dénoncé sur Twitter Alexandre Loubet, député de Moselle et vice-président du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale.

« La hausse des radiations, de 40 000 auparavant en moyenne à 50 000 actuellement, ne peut numériquement expliquer la baisse du chômage », explique Eric Heyer, économiste et directeur du département analyse et prévision à l’OFCE. L’augmentation des radiations est ainsi à comparer avec les créations nettes d’emploi, qui atteignent en 2022 près de 304 900 dans l’emploi salarié privé, selon l’Insee. « Si les radiations avaient un impact plus important, on aurait vu le ‘halo autour du chômage’ exploser », ajoute l’économiste.

L’expression « halo autour du chômage » regroupe des situations diverses d’individus ne rentrant pas dans les critères classiques des demandeurs d’emploi au total, 1,9 million de personnes se trouvent dans le « halo autour du chômage », chiffre l’Insee.

En revanche, bien qu’il soit également en forte baisse, le pourcentage important de personnes ‘en situation de contraintes sur le marché du travail’, c’est-à-dire au chômage, en temps partiel subi ou dans le « halo autour du chômage », peut cependant relativiser les bons résultats de l’emploi. Selon l’Insee, près de 16,5 % des « participants au marché du travail » se trouvaient dans une telle situation de contrainte, un pourcentage plus de deux fois plus important que celui du taux de chômage au sens du BIT.

Même s’il n’est pas au plus bas depuis 40 ans, le chômage n’a donc jamais été si peu élevé depuis pratiquement une quinzaine d’années. Cela va-t-il durer ? « Un ralentissement est dans les tuyaux, la croissance économique ne devrait être que de 0,6% en 2023″, avertit Eric Heyer. « Si la productivité des entreprises – qui a baissé durant l’après Covid – repart également, ce qui réduirait la demande de travail, alors on risque d’avoir des destructions d’emplois. »

États-Unis : taux de chômage au plus bas depuis 50 ans

États-Unis : taux de chômage au plus bas depuis 50 ans


Un taux de chômage de 3,6 % aux États-Unis du jamais vu qui témoigne de la bonne santé économique du pays qui souffre moins que d’autres de la crise énergétique. Et accessoirement qui sait protéger son économie.

517.000 emplois créés en janvier, c’est beaucoup plus que ce qu’attendez les prévisionnistes. Et cela en dépit de la lutte contre. Cette dernière a d’ailleurs baissé en janvier par rapport à décembre, atteignant +5% sur un an contre 5,5% le mois précédent, selon l’indice PCE.( pour 7% en France)

Les chiffres des créations d’emplois dans le seul secteur privé, publiés mercredi, avaient montré un fort ralentissement, dû à des conditions météorologiques défavorables. Le pays a en effet été frappé par des inondations dévastatrices en Californie et de fortes chutes de neige dans le centre et l’est, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab. Reste que, « en dehors des conséquences météorologiques », le « marché du travail toujours solide», avait indiqué la cheffe économiste d’ADP, Nela Richardson.

Un signe, quand même, tend à montrer que la situation évolue : la hausse des salaires est désormais moins forte. Depuis près de deux ans, la balle était dans le camp des employés, tant le pays manquait de main-d’œuvre. Les entreprises ne parvenaient pas à trouver suffisamment de travailleurs, et, pour attirer les candidats et retenir leur personnel, ont dû proposer des salaires plus élevés, le tout en plein épisode de flambée de l’inflation. Un phénomène baptisée la « Grande Démission » qui a vu des millions de personnes quitter leur emploi pour profiter de conditions plus favorables dans une autre entreprise.

Chômage : une baisse relative

Chômage : une baisse relative

Le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à Pôle emploi en catégorie A (soit sans activité ), s’établirait au quatrième trimestre à 3,05 millions, soit une baisse de 3,8 % en France métropolitaine. Les effectifs de la catégorie A n’ont jamais été aussi bas depuis 2011.Mais une baisse relative dûe notamment la très forte hausse de l’apprentissage, aux artifices des employeurs pour toucher les aides et aux chômeurs rayés abusivement des listes de pôle emploi.

Cette diminution tient en partie à l’apprentissage, très encouragé par le gouvernement, via des primes distribuées aux entreprises depuis 3 ans. L’an dernier, près de 700. 000 contrats d’alternance – comptabilisés comme des contrats de travail – ont été signés. Selon l’Insee, ces contrats pourraient expliquer près d’un tiers des embauches.

Par ailleurs, dans certains métiers, les experts de l’emploi notent un phénomène de « rétention de main-d’œuvre ». Craignant de ne pas trouver de personnel étant donné les tensions sur le marché du travail, les employeurs préfèrent garder leurs équipes, alors même qu’ils ont moins de commandes ou que les missions sont terminées. C’est le cas par exemple dans l’aéronautique, ou l’industrie…Ils les gardent en poste. De la même qu’auparavant, lorsqu’il y avait des difficultés, les personnes étaient licenciées, elles sont maintenues dans l’emploi.

Il y a aussi les chômeurs rayés indûment des listes de pôle emploi.

Autre élément : pour toucher des aides de l’Etat, comme le chômage partiel, les employés ont intérêt à être déclarés. Les employeurs ont eux aussi intérêt à comptabiliser dans la masse salariale toutes leurs équipes.

« C’est une hypothèse, avance un conseiller technique de la Darès, mais qui mérite d’être creusée dans certains secteurs comme la restauration, le tourisme etc…le travail au noir aurait tendance à baisser ».

Un fait nouveau plutôt négatif, on crée plus d’emplois que de valeur ajoutée », note Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’OFCE. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle et selon les économistes il convient de surveiller ce phénomène.

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt


Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Indemnisation chômage: Encore une provocation de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore une provocation de Dussopt



Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Indemnisation ,chômage:, durée ,réduite, jusqu’à 40 %

Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Le gouvernement a profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

Nouvelle réforme :Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Nouvelle réforme :Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

La lecture du projet de décret a provoqué la colère des syndicats. « Nous sommes encore une fois mis devant le fait accompli, nous n’avons jamais été consultés sur ce scenario », souligne Michel Beaugas de Force ouvrière, ce que confirme tous ses homologues syndicaux. « Il y a eu la première lame, avec la réforme de 2021 qui a réduit l’indemnisation des chômeurs, il va y avoir la deuxième lame, le 1er février, avec la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation, et le gouvernement prévoit déjà la troisième lame qui va couper encore plus les droits des demandeurs d’emploi », selon Denis Gravouil, de la CGT. « Avec 40 % le gouvernement lance les soldes, quel courage de faire ça pour la trêve des confiseurs ! », s’emporte Jean-François Foucard, de la CFE-CGC. Marylise Léon, de la CFDT, dénonce « des économies colossales obtenues par une réduction drastique des droits des demandeurs d’emploi ».

Indemnisation chômage: durée réduite de 25 à 40 %

Indemnisation chômage: durée réduite de 40 %

Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend en effet de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique et de la formation des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

La lecture du projet de décret a provoqué la colère des syndicats. « Nous sommes encore une fois mis devant le fait accompli, nous n’avons jamais été consultés sur ce scenario », souligne Michel Beaugas de Force ouvrière, ce que confirme tous ses homologues syndicaux. « Il y a eu la première lame, avec la réforme de 2021 qui a réduit l’indemnisation des chômeurs, il va y avoir la deuxième lame, le 1er février, avec la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation, et le gouvernement prévoit déjà la troisième lame qui va couper encore plus les droits des demandeurs d’emploi », selon Denis Gravouil, de la CGT. « Avec 40 % le gouvernement lance les soldes, quel courage de faire ça pour la trêve des confiseurs ! », s’emporte Jean-François Foucard, de la CFE-CGC. Marylise Léon, de la CFDT, dénonce « des économies colossales obtenues par une réduction drastique des droits des demandeurs d’emploi ».

Assurance-chômage : une réforme utile ?


Assurance-chômage : une réforme utile ?

Le raisonnement selon lequel l’instauration d’un régime d’indemnisation plus sévère conduirait mécaniquement à réduire les tensions sur le marché du travail peut sembler cohérent. Sa limite est qu’il ne s’appuie sur aucune étude sérieuse et détaillée.( papier du Monde).

Le projet de réforme vise à faire varier la durée d’indemnisation selon l’orientation du marché du travail. Lorsque le chômage baisse, les conditions se durcissent, quand il remonte sensiblement, elles s’allègent. Si l’effet de balancier peut paraître logique, ses modalités sont discutables et son efficacité à moyen terme n’est pas garantie.

Le gouvernement a décidé de réduire d’un quart la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi dont les droits s’ouvriront à partir du 1er février. Au-dessus d’un taux de chômage de 9 % (7,3 % actuellement) ou dans le cas d’une brusque détérioration supérieure ou égale à 0,8 point sur un trimestre, le barème redeviendra celui qui est appliqué aujourd’hui. En revanche, le durcissement entrera en vigueur automatiquement sous ces seuils.

La volonté de réformer le marché du travail est alimentée par deux frustrations. La première : malgré une nette amélioration depuis cinq ans, le taux de chômage en France reste deux fois plus élevé que celui qui est constaté en Allemagne, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni. La seconde : malgré plus de trois millions de demandeurs d’emploi, 360 000 postes restent non pourvus.

Le raisonnement selon lequel l’instauration d’un régime d’indemnisation plus sévère conduirait mécaniquement à réduire les tensions sur le marché du travail peut sembler cohérent. Sa limite est qu’il ne s’appuie sur aucune étude sérieuse et détaillée pour démontrer que le nombre d’emplois non pourvus est corrélé au degré de générosité du système d’allocation-chômage.

Les raisons pour lesquelles les offres d’emploi ne trouvent pas preneurs relèvent de nombreux facteurs. Elles peuvent tenir à l’inadéquation entre les compétences requises et le niveau de formation des chercheurs d’emploi, à des conditions de travail insuffisamment attractives, à des contraintes géographiques ou familiales.

Il ne s’agit pas de nier que des personnes peuvent choisir de continuer à être indemnisées au lieu d’accepter une offre disponible. Mais il est difficile d’en faire une généralité et surtout d’en faire la solution unique au problème des difficultés de recrutement dans certains secteurs. D’autres pays, qui disposent de systèmes avec des durées d’indemnisation plus courtes, connaissent les mêmes tensions pour embaucher. L’autre question est de savoir s’il est équitable de durcir les conditions d’indemnisation à partir de chiffres du chômage nationaux, alors que la capacité et la rapidité à retrouver un emploi dépendent étroitement de la situation spécifique de chaque bassin d’emploi.

Cette réforme suscite, à juste titre, l’inquiétude des syndicats. Mais son efficacité ne pourra être jugée que dans le cadre plus global de la politique menée actuellement pour tenter d’en finir avec le chômage de masse. Beaucoup de leviers sont simultanément activés : réforme du lycée professionnel, développement de l’apprentissage et de la formation tout au long de la vie, gestion des fins de carrière, amélioration des capacités d’accompagnement de Pôle emploi…

Si ces mesures ont le mérite de la cohérence, leurs effets sur le marché de l’emploi risquent d’être bousculés par le ralentissement de la croissance qui menace. Or la justification d’un recul sur des acquis sociaux ne peut tenir que si les résultats sur le front de l’emploi sont très nets en fin de quinquennat. Le pari n’est pas gagné.

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Comme dans la plupart des pays occidentaux, les États-Unis pouvaient faire côtoyer forte inflation avec croissance. Or la tendance est en train de s’inverser sous l’effet du tassement général de l’activité au plan international et des conséquences de l’inflation. Le même phénomène devrait concerner à peu près tous les pays développés. Le problème c’est qu’on pourrait voir persister une forte inflation avec très nette tassement de la croissance voire récession et inflation.

Aux Etats-Unis où le taux de chômage est donc reparti à la hausse en octobre. Cette dernière reste toutefois légère, à 3,7% mais supérieure aux attentes. Les analystes avaient, en effet, plutôt tablé sur un taux de chômage à 3,6%.

Paradoxalement la bourse de New York s’est montré satisfaite de cette hausse du chômage car cette dernière pourrait être le synonyme d’un début de ralentissement du marché de l’emploi, souhaité pour lutter contre l’inflation, et mener à un ralentissement des hausses de taux par la Réserve fédérale américaine. Celle-ci a opéré, mercredi, le sixième relèvement de son taux directeur, désormais situé entre 3,75 et 4,00%.

Ce n’est pourtant pas ce que le président de la Fed, Jerome Powell, a laissé entendre. Lors de sa conférence de presse, il a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie. Les responsables de l’institution ont, eux aussi, dit anticiper « que de nouvelles hausses des taux seront appropriées »

Chômage: une baisse de 10,9 % sur un an (catégorie A)

Chômage: une baisse de 10,9 % sur un an (catégorie A)

Mécaniquement, le chômage suit l’évolution de la croissance économique . Une croissance en hausse au premier et deuxième trimestre et qui se tasse à partir du troisième.

Ainsi la croissance devrait atteindre 2,6 % d’après l’INSEE pour l’ensemble de l’année 2022 et le chômage enregistrer une baisse de plus de 10 % pour la catégorie A après une forte baisse enregistrée en début d’année.

Selon les prévisions conjoncturelles de l’Insee la croissance pour 2022 devrait s’établir à 2,6 %, le troisième trimestre s’annonçant poussif (+ 0,2 % de croissance au lieu des + 0,3 % prévus avant l’été) et le quatrième atone (+ 0,0 %, au lieu de + 0,3 %). Un violent coup de frein après le rebond de 6,8 % en 2021, et surtout une impulsion plus que modeste pour démarrer 2023. A ce stade, l’acquis de croissance calculé par l’institut de conjoncture pour l’an prochain n’est que de l’ordre de + 0,2 %.

Logiquement l’emploi devrait donc ce passé au cours du quatrième trimestre. Globalement, taux de chômage en France (hors Mayotte) reste stable sur le troisième trimestre 2022, avec 3,164 millions de demandeurs d’emploi de catégorie A, selon les chiffres publiés, mercredi 26 octobre, par la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La baisse en catégorie A est de 10,9% sur un an, soit 388 000 personnes en moins. Sur le deuxième trimestre, cela représente 1 700 chômeurs en moins, comme l’indique Le Parisien.
Age. Pour les moins de 25 ans, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 1,5 %, tandis qu’il reste stable pour les 25-49 ans et recule de 0,7 % pour les plus de 50 ans. En ce qui concerne le nombre de demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite, il augmente de 5,5 % par rapport au trimestre précédent en catégorie B et décroît de 2,7 % en catégorie C.
Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C est stable sur ce trimestre (+ 900) et recule de 7,3 % sur un an.

Sondage-Réforme assurance-chômage: 60 % favorables

Sondage-Réforme assurance-chômage: 60 % favorables

 

Six Français sur dix sont favorables au projet de réforme du gouvernement de rendre les règles d’indemnisation plus ou moins favorables selon la conjoncture, selon un sondage Elabe pour « Les Echos », « Radio classique » et l’institut Montaigne.

Réalisé en ligne entre les 1er et 3 août, le sondage  montre que 60 % des Français se disent « favorables » aux changements envisagés. Précisément, 11 % d’entre eux déclarent l’être « très », 49 % « plutôt ». Pour rappel, il s’agit de faire en sorte que les règles d’indemnisations collent à la conjoncture : plus restrictives quand la conjoncture, donc l’emploi, est favorable et vice et versa .

Pour près de six Français sur dix, la raison principale du taux de chômage toujours élevé (il est de 7,3 % de la population active, en baisse) tient au fait qu’elles n’encouragent pas au retour à l’emploi. Les salaires insuffisants sont la deuxième raison invoquée (42 %).

« Finalement, les Français font crédit à Emmanuel Macron du bilan favorable de l’emploi », résume Bernard Sananès. Favorable, mais pas au point de croire à l’objectif de plein-emploi fixé par le chef de l’Etat d’ici à 2027. Seuls 24 % des sondés le jugent crédible.

 

Ils profitent du chômage

Ils profitent du chômage 

 

« Le rapport au chômage a évolué depuis les années 1980. Les périodes de recherche d’activité se sont banalisées», explique Marc Loriol, sociologue du travail dans le Figaro

TÉMOIGNAGES - Si certains jeunes se sentent coupables d’utiliser les allocations-chômage pour voguer à diverses activités, l’envie de prendre du temps pour eux l’emporte chez ces moins de 35 ans.

« Au niveau moral et éthique, je suis un peu partagé », reconnaît Louis, âgé de 28 ans, au chômage depuis février. Il n’empêche : plutôt que de chercher un emploi, ce jeune ingénieur nantais vogue à de multiples activités. «Je fais des choses très différentes. Je pratique 2 à 3 heures de sport par jour, surtout du vélo. Je m’investis beaucoup dans l’associatif, en tant que bénévole dans des festivals notamment ou dans une association de cuisine solidaire », détaille-t-il. Après avoir terminé sa thèse, ce jeune homme a voulu réaliser cette pause professionnelle pour prendre le temps de réfléchir à la suite de son avenir professionnel en réalisant des activités nouvelles. « Pour le moment, je n’ai pas du tout commencé à candidater. Je commencerai en septembre », explique-t-il. Entre-temps, à l’issue de sa thèse, il reçoit des allocations-chômage.

Et le journal de multiplier les exemples de distanciation par rapport au travail.

Chômage zone euro : à 6,8% en baisse

Chômage zone euro : à 6,8% en baisse 

 

Le taux de chômage de la zone euro a atteint en janvier son plus bas niveau historique, à 6,8% de la population active, en baisse de 0,2 point par rapport au mois précédent, d’après Eurostat .La France se situe à 7,3 %.

. Sur un an, en janvier, le chômage a baissé de 1,4 point dans la zone euro et de 1,3 point dans l’UE. Quelque 13,35 millions d’hommes et de femmes restaient cependant sans emploi dans l’UE, dont 11,23 millions dans la zone euro, selon Eurostat. La guerre en Ukraine, susceptible de pénaliser l’activité, jette une ombre sur les perspectives des prochains mois.

Bruxelles prévoit pour l’instant 4% de croissance du PIB en 2022, mais cette prévision devrait être abaissée lors d’une nouvelle estimation au printemps. Parmi les pays membres de l’UE, les taux de chômage les plus élevés en janvier ont été enregistrés en Espagne (11,2%), en Grèce (10,4%) et en Italie (8%). En France, 7,3% de la population active était au chômage, contre 3,5% en Allemagne. La République tchèque (1,9%) et la Pologne (2,8%) affichaient les plus

Une baisse du chômage un peu en trompe-l’œil

Une baisse du chômage un peu en trompe-l’œil

 

On ne peut évidemment que se réjouir d’une baisse du chômage dont rendent compte les indicateurs. Mais une baissequi se situe  encore au-dessus de la moyenne des pays de l’union européenne. Par ailleurs, il convient de la relativiser du fait du moindre nombre d’actifs. En outre, environ 400 000 personnes ont décidé de quitter le statut de salarié pour celui de micro entrepreneur. Beaucoup viennent des filières très affectées par la pandémie notamment l’hôtellerie et le tourisme. À noter aussi l’augmentation assez significative des effectifs d’apprentissage. Enfin cette reprise de l’emploi est aussi portée par une forte reprise de la croissance en 2021 mais qui compense à peine la chute de 2020 ; de sorte qu’en réalité fin 2021 on se retrouve à peu près au niveau économique de fin 2019. Pour 2022 et les années suivantes, la croissance va nettement ralentir et les emplois avec.

L’indicateur calculé au sens du Bureau international du travail (BIT) a donc très nettement reculé au quatrième trimestre 2021, de 0,6 point, pour s’établir à 7,4 % de la population active, selon l’Insee. Le taux de chômage s’affiche désormais inférieur de 0,8 point par rapport à fin 2019. Mais surtout, il renoue avec son plus bas niveau depuis 2008 – si l’on excepte la baisse en trompe-l’œil du printemps 2020, provoqué par le premier confinement.

Cette baisse, deux fois plus forte que ce que prévoyait l’Insee, s’explique par « deux raisons d’ampleur comparable », estime Sylvain Larrieu, chef de la division synthèse et conjoncture du marché du travail de l’institut. « D’une part, les créations d’emplois ont été plus dynamiques qu’anticipé, tirées par les contrats courts et l’intérim en fin d’année. D’autre part, il y a un peu moins d’actifs sur le marché du travail », souligne-t-il.

 

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