Archive pour le Tag 'chômage'

Page 3 sur 43

Chômage : en légère hausse à 7,2%

Chômage : en légère hausse à à 7,2%

Au deuxième trimestre, le taux de chômage a légèrement progressé, de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, a annoncé ce vendredi matin l’Insee. Il est désormais estimé à 7,2%.

Dans le détail, 20.000 personnes supplémentaires sont comptabilisées parmi les chômeurs, selon l’Insee, portant le total légèrement au-dessus de 2,2 millions de personnes. Le taux reste «quasi stable» dans l’ensemble des classes d’âge, progressant de 0,1 point chez les jeunes comme chez les 25-49 ans, alors qu’il continue de baisser, à 5,1%, chez les plus âgés. Le chômage des moins de 25 ans reste toutefois à son plus bas niveau depuis les années 1990. Le taux augmente légèrement chez les femmes, à 7,1%, alors qu’il baisse chez les hommes, à 7,2%.

Chômage UE: Au plus bas

Chômage UE: Au plus bas

Le taux de chômage s’affiche en juin en repli de 0,3 point par rapport au même mois de 2022. Pour l’ensemble de l’Union européenne, il s’est élevé à 5,9% en juin, stable par rapport à avril (chiffre révisé) et à mai. Le chômage a nettement baissé en Europe depuis mi-2021 grâce à la forte reprise économique post-Covid, qui a succédé à une récession historique.

Quelque 12,8 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage en juin au sein des vingt-sept Etats membres de l’UE, dont 10,81 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique. Dans le détail, le taux de chômage a atteint 7,1% en France, inchangé par rapport à mai. Il s’est établi à 3% en Allemagne, au même niveau que les mois précédents, et à 7,4% en Italie. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%), à Malte (2,6%) et en Pologne (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%, contre 12,1% en avril et 11,9% en mai) et en Grèce (11,1%).

Assurance-chômage : nouvelle cure d’austérité

Assurance-chômage : nouvelle cure d’austérité

Une lettre de cadrage a été adressé par le ministre du travail aux partenaires sociaux à fin d’engager une nouvelle phase d’économie de l’assurance chômage d’au moins 10 milliards.

Pas question de revenir sur les nouvelles règles d’indemnisation qui réduise les montants et sur la modulation en fonction des évolutions économiques. Une modulation des règles d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique. Depuis le 1er février, la durée d’indemnisation a par exemple été réduite de 25% et ne sera rallongée qu’en cas de forte dégradation économique et sociale.Des dispositions pourtant très contestées par l’ensemble des syndicats.

Dans la lettre de cadrage, les recettes de l’Unédic seront amputées chaque année (de 2 milliards dès 2023) pour financer la politique « en faveur du développement des compétences et de l’emploi », notamment l’objectif d’un million d’apprentis en 2027. Le but est aussi de participer au désendettement du régime de l’assurance chômage avec une « perspective de division par deux » de la dette fin 2026 par rapport à fin 2022, où elle atteignait 60,7 milliards d’euros.

France-Chômage stable

France-Chômage stable

Toujours environ officiellement 3 millions de demandeurs d’emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A de Pôle emploi) est resté stable au deuxième trimestre, approchant la barre symbolique des 3 millions de chômeurs sans encore passer dessous. Une des raisons fondamentales est que des demandeurs d’emploi ne se précipitent pas trouver du travail pendant les vacances

Au total, 3,011 millions de personnes sont ainsi inscrites en catégorie A, à savoir sans activité. La dernière fois que leur nombre a été sous la barre des 3 millions remonte au 3e trimestre 2011 (2,991 millions), il y a donc presque 12 ans.

En catégorie A, pour la seule France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 0,4% pour les moins de 25 ans (+2,1% sur un an), de 0,6% pour ceux âgés de 25 à 49 ans (-5,3% sur un an) et recule de 1,7% pour ceux âgés de 50 ans ou plus (-7,5% sur un an).

Le nombre de chômeurs diminue par ailleurs dans cinq régions et est stable ou augmente dans les autres (avec des écarts allant de -1,9% en Provence-Alpes-Côte d’Azur à +1,1% dans le Grand Est).

Sur le front du chômage de longue durée, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus (en catégorie A, B, C) diminue de 1% (-8,6% sur un an). Ils représentent 44,1% des demandeurs d’emploi.

La loi «Plein emploi» va augmenter mécaniquement le chômage

La loi «Plein emploi» va augmenter mécaniquement le chômage

Paradoxalement la nouvelle loi plein-emploi va faire mécaniquement augmenter le chômage puisque désormais les 2 millions de bénéficiaires du RSA non-inscrit figureront désormais dans les statistiques des chômeurs saufs exception.

La nouvelle loi en effet mécaniquement prévoit d’intégrer tous les bénéficiaires du RSA dans les statistiques de chômeurs.( Sauf exception). Le problème c’est que cette inscription de tous les bénéficiaires du RSA va coïncider avec la baisse de la croissance et donc de l’emploi à partir du début de l’année prochaine. Conséquence directe la forte détérioration des statistiques de l’emploi et un éventuel impact sur le moral économique.

Ce mouvement massif pourrait résulter de la loi plein-emploi qui est passée en examen cette semaine au Sénat avant d’être présentée aux députés à l’automne. Le texte prévoit notamment la création d’un nouvel opérateur national de l’emploi à partir du 1er janvier 2024. Ce dernier, dénommé France Travail, viendrait remplacer Pôle emploi.

En réalité une fausse réforme car pour l’essentiel,  » France travail » effectuera les mêmes missions que pôle emploi avec d’ailleurs aussi peu de succès pour des questions de méconnaissance du marché du travail.

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025 ( Banque de France)

Le taux de chômage ne devrait pas repasser au-dessus de la barre des 8%, malgré un environnement international délicat, estiment les experts de la Banque de France. Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi». La banque de France toutefois n’indique pas que parmi les facteurs explicatifs il y a aussi un très grand nombre d’entrées en apprentissage aussi une baisse de demande d’emploi du fait de l’évolution démographique.

Dans un premier temps, cette année, le marché de l’emploi résisterait, et le taux de chômage se tiendrait à 7,1% en moyenne. Ensuite, le ralentissement de l’activité entraînerait une hausse du taux à 7,4% puis 7,6% sur les deux prochaines années. Un rebond, certes, mais qui devrait rester temporaire et qui est, surtout, bien moins notable que prévu. Le cap des 8% ne devrait donc pas être franchi et le chômage resterait nettement inférieur à son niveau pré-Covid.

«À l’horizon 2025, l’économie française réussirait à concilier sortie de l’inflation et retour progressif de la croissance, sans récession», résume le directeur général des statistiques, études et international à la Banque de France, Olivier Garnier. La croissance, d’abord, repartirait progressivement à la hausse : après le choc engendré par la guerre en Ukraine et la flambée inflationniste, elle atteindrait 0,7% en 2023 en moyenne, un niveau revu légèrement à la hausse. Elle s’établirait ensuite à 1% en 2024 et 1,5% en 2025, des estimations moins élevées que prévu malgré une reprise de la consommation des ménages et des prix du pétrole et du gaz un peu plus faibles qu’anticipé en mars. Une dynamique expliquée par l’environnement international troublé.

Parallèlement, l’inflation semble bel et bien avoir atteint son pic ce semestre. Les prix de l’énergie reculent, et ceux de l’alimentaire commencent à ralentir, notent les experts, avec une nuance : «Historiquement, les hausses des prix des matières premières alimentaires sont partiellement répercutées et leurs replis ne s’accompagnent pas d’une baisse des prix finaux mais d’un arrêt de leur hausse». En d’autres termes, il ne faut pas s’attendre à voir de reculs massifs des prix en rayon dans l’immédiat. Désormais, la hausse des prix est principalement tirée par les services, «sous l’effet notamment des revalorisations salariales». La Banque de France prévoit donc un taux moyen annuel de 5,6% cette année, avant un ralentissement marqué en 2024 – à 2,4% – et en 2025 – à 1,9%.

Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi».

Inquiets, les ménages devraient toutefois garder une bonne partie de leurs gains au chaud sous leur matelas. Sur ce point, la Banque de France reste prudente : «Nous pensions que le surplus d’épargne pouvait être mobilisé, être un moteur pour l’économie. Mais nous avons été plutôt surpris négativement», les consommateurs étant restés frileux jusqu’ici. L’épargne accumulée depuis des mois ne devrait donc pas être dépensée, sauf surprise – bienvenue pour la consommation, et donc l’économie.

Un avertissement clair est toutefois lancé sur les finances publiques, dont l’amélioration se fait attendre… encore et toujours. La France reste un éternel bonnet d’âne : si, entre 2021 et 2025, les États de la zone euro doivent faire reculer leur ratio d’endettement de huit points en moyenne, celui de l’Hexagone ne reculerait que d’un point, selon l’institution. La divergence entre Paris et les autres capitales devrait donc s’accroître, à politique inchangée. «Le ratio de la dette publique ne diminuerait pas et resterait proche de 111% du PIB sur tout l’horizon de prévision», prévoient les analystes. Un constat inquiétant, qui contredit les promesses de bonne gestion des comptes publics brandies par le gouvernement.

Etats-Unis : Légère hausse du chômage

Etats-Unis : lègère hausse du chômage

En dépit d’une croissance actuellement sur une tendance de seulement 1,3 % sur un an, le chômage aux États-Unis se maintient un bas niveau même si on enregistre une légère remontée en mai. La baisse pourrait être davantage significative si les États-Unis- comme c’est possible -devaient connaître une récession cours de deux trimestres de l’année en cours sous l’effet notamment de nouveaux rehaussements des taux d’intérêt. Selon les chiffres publiés par le département du Travail, ce vendredi, le marché du travail est resté très solide en mai aux Etats-Unis, avec des créations d’emplois bien plus nombreuses qu’attendu, et un taux de chômage à 3,7%. Si ce taux est plus élevé que celui d’avril à 3,4%, de mars à 3,5%, de février à 3,6% et de 3,4% en janvier, il s’agit d’un niveau toujours historiquement, et ce, même s’il est remonté un peu plus que prévu. Il est au plus haut depuis octobre 2022, mais reste très bas.

« La croissance de l’emploi se poursuit à un rythme rapide, mais les pressions sur les salaires ne suivent pas », relève Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE, notant que la hausse du salaire horaire moyen « a ralenti », ce qui est une bonne nouvelle pour le ralentissement de l’inflation qui s’est établit à 4,9% en avril, contre un pic à 9,5% en juin. Wall Street a salué la surprise légèrement positive de baisse de la tension sur le marché du travail et les salaires en affichant une hausse de 0,76% à 16 heures, heure de Paris, à 4.253 points.

Le marché du travail reste tendu, car la croissance du Produit intérieur brut (PIB) demeure positive aux Etats-Unis bien qu’elle ait ralenti au premier trimestre à 1,3% en rythme annualisé, selon une deuxième estimation publiée fin mai par le département du Commerce. La première estimation avait fait état d’une croissance de 1,1% en rythme annualisé, mesure privilégiée par les Etats-Unis, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme.

« L’estimation révisée reflète principalement une révision à la hausse de l’investissement privé dans les stocks », détaille le ministère dans son communiqué. Cela marque un fort ralentissement par rapport au quatrième trimestre, qui avait vu l’économie croître de 2,6%. En utilisant le même mode de calcul que d’autres économies avancées, qui comparent simplement au trimestre précédent, la croissance reste inchangée, à 0,3%, soit moitié moins que le rythme observé au dernier trimestre 2022 (+0,6%).

Ce ralentissement est lié aux actions menées par la banque centrale américaine (Fed) pour lutter contre la forte inflation. Elle relève en effet ses taux directeurs depuis mars 2022, afin de rendre plus coûteux l’accès au crédit pour les ménages et les entreprises, et ainsi faire ralentir la consommation et l’investissement.

Cependant les économistes NABE (National Association for Business Economics) 53% des panélistes « s’attendent à une récession à un moment donné en 2023 », expose sa présidente, Julia Coronado. Près d’un quart de ce panel table sur une récession au troisième trimestre de cette année, 5% pensent que la récession est déjà en cours, 16% la voient arriver au deuxième trimestre, et 13% au quatrième trimestre.

Et près d’un quart s’attend à ce que cela ne se produise pas avant le second semestre de 2024. En cas de baisse du PIB, certaines entreprises pourraient être obligées de licencier du personnel ou de fermer boutique, ce qui augmenterait théoriquement le nombre de chômeurs.

Chômage- France travail : un rapport pour la transformation des services publics de l’emploi et des sanctions aussi

Chômage- France travail : un rapport pour la transformation des services publics de l’emploi et des sanctions aussi


Le journal les Échos évoque un rapport de l’inspection générale des affaires sociales et celle des finances (IGAS et IGF) àpropos de la transformation des services publics de l’emploi.

C’est une des expertises sur lesquelles s’est appuyé le haut-commissaire à l’Emploi Thibaut Guilluy pour son rapport de préfiguration de France travail , le projet de refonte du service de l’emploi et de l’insertion. L ‘avant-projet de loi a commencé à être soumis aux partenaires sociaux, pour une application à l’horizon 2027.Un rapport qui prévoit aussi les sanctions pour certainschômeurs bénéficiaires

L’inspection générale des affaires sociales et celle des finances (IGAS et IGF) se sont penchées sur cinq services publics de l’emploi étrangers : l’allemand, le catalan, le danois, le flamand et le suédois. Objectif : « identifier les bonnes pratiques pouvant inspirer le service public de l’emploi français ». Elles en ont tiré quatre observations principales.

Premier constat : dans les pays étudiés, « l’organisation des services publics de l’emploi est moins morcelée que l’organisation française » avec un seul guichet d’accompagnement des chômeurs à une exception près. En Allemagne, il y en a deux mais avec des « périmètres très bien définis » entre gestion du régime d’assurance chômage et gestion du régime d’assistance.

États-Unis : Taux de chômage en baisse

États-Unis : Taux de chômage en baisse

Une satisfaction aux États-Unis avec un chômage qui baisse encore mais une inquiétude cependant car cette situation pourrait contribuer à alimenter une inflation ( actuellement à un peu moins de 5%) et voire inciter la banque centrale américaine a relevé encore les taux d’intérêt.

L’emploi reste en hausse dans les services aux entreprises, les soins de santé, les loisirs et l’hôtellerie, ainsi que dans l’aide sociale, détaille le communiqué du département du Travail. Quant au taux de chômage, il baisse encore, et tombe à 3,4% (-0,1 point), comme en janvier, son plus bas niveau depuis 1969. Les analystes tablaient sur 180.000 créations d’emplois et un taux de chômage à 3,6%, selon plusieurs consensus.

«Nous voyons certaines preuves d’un assouplissement des conditions du marché du travail», avait alors indiqué son président, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse, «mais, globalement, vous avez un taux de chômage au plus bas en 50 ans». «La demande de main-d’œuvre dépasse encore largement l’offre de travailleurs disponibles», avait-il également commenté.

Fin mars, il y avait encore près de 9,6 millions de postes vacants, selon l’enquête JOLTS du département du Travail publiée mardi. C’est, certes, en baisse régulière, mais cela reste à un niveau très élevé. Toutefois, alors que l’activité économique ralentit sous la pression des hausses de taux, mais aussi de la récente crise du secteur bancaire qui restreint également l’accès des ménages et entreprises au crédit, une récession n’est pas à exclure, et le chômage devrait aussi augmenter.

Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics, anticipe un ralentissement de la croissance de l’emploi liée à «une légère récession» à venir.

Une satisfaction aux États-Unis avec un chômage qui baisse encore mais une inquiétude cependant car cette situation pourrait contribuer à alimenter une inflation et voir inciter la banque centrale américaine a relevé encore les taux d’intérêt.

Allocation-chômage : hausse au 1er avril

Allocation-chômage : hausse au 1er avril

Pour se faire pardonner, gouvernement a proposé aux partenaires sociaux un projet de décret proposant d’autoriser «de manière exceptionnelle en 2023, une revalorisation supplémentaire.
des allocations de l’assurance chômage au 1er avril», selon un document auquel Le Figaro a eu accès. Cette hausse, dans le contexte d’inflation que l’on connaît, viendrait en plus de la revalorisation annuelle du 1er juillet.

. Les syndicats réformateurs, à commencer par la CFDT ont fait savoir qu’ils ne fonctionnaient pas «par séquence». «Il n’y a pas un bouton ‘reset’ pour passer à autre chose», s’est ainsi récemment énervé Laurent Berger.

Une réticence d’autant plus compréhensible que cette proposition intervient un mois et demi après la mise en œuvre de la dernière réforme de l’assurance-chômage qui réduit de 25% la durée maximale d’indemnisation.

Pour le gouvernement, il s’agit de tourner la page de la réforme des retraites alors que le projet de loi entre dans sa dernière ligne droite.
Quelle que soit l’issue de la «séquence» retraite, le secrétaire général de la CFDT a déjà annoncé qu’il ne boycotterait pas les discussions futures avec le gouvernement. Mais revalorisation ou pas, les retrouvailles seront, quoi qu’il arrive, glaciales.

Réforme Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)

Réforme Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.

Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)

Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Autant de ruptures conventionnelles à 59 ans qu’à la trentaine
Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.
Lire aussiAssurance chômage : le gouvernement revient sur la baisse de la durée d’indemnisation de 40% en cas de « plein-emploi »
Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

Retraites-Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage

Retraites-Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage (Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Autant de ruptures conventionnelles à 59 ans qu’à la trentaine
Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.
Lire aussiAssurance chômage : le gouvernement revient sur la baisse de la durée d’indemnisation de 40% en cas de « plein-emploi »
Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

Chômage : stable dans la zone euro, pour l’instant

Chômage : stable dans la zone euro, pour l’instant

Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en janvier à 6,7% de la population active, comme en décembre, proche de son plus bas niveau historique, selon les données d’Eurostat publiées jeudi. Il est en baisse de 0,2 point par rapport à janvier 2022. L’indicateur avait atteint 6,6% en octobre, son point bas historique depuis avril 1998.

Globalement, le marché du travail résiste plutôt bien au net ralentissement de la croissance, provoqué par la guerre en Ukraine, et à la flambée de l’inflation. L’économie européenne a réussi à échapper à une récession au dernier trimestre, mais la croissance s’annonce très faible en 2023.

La tendance du chômage pourrait donc s’inverser d’ici la fin de l’année.

Quelque 13,23 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’UE en janvier au sein des vingt-sept États membres, dont 11,29 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique –la Croatie a rejoint la zone euro au 1er janvier. Le taux de chômage a légèrement baissé en France, à 7,1% (-0,1 point par rapport à décembre). Il est resté stable en Allemagne, à 3%. Outre l’Allemagne, les taux les plus bas de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,5%) et en Pologne (2,8%). Le plus élevé a été relevé en Espagne (13%).

Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage

Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage (Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Autant de ruptures conventionnelles à 59 ans qu’à la trentaine
Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.
Lire aussiAssurance chômage : le gouvernement revient sur la baisse de la durée d’indemnisation de 40% en cas de « plein-emploi »
Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

12345...43



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol