Archive pour le Tag 'chômage'

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Chômage des seniors : Moins d’indemnisation

Chômage des seniors : Moins d’indemnisation


Le gouvernement avec des propositions un peu différente des différents ministres intéressés cherche surtout à faire en sorte que le chômage ne constitue pas en fin de carrière une sorte de pré retraite. Comme pour la réforme des retraites, l’objectif est de maintenir un peu plus longtemps les seniors au travail.

Le ministre du travail propose de réduire le temps d’indemnisation pour le chômage des seniors .La durée maximale d’indemnisation des chômeurs par l’assurance chômage est actuellement de 18 mois jusqu’à 52 ans, 22,5 mois pour les 53-54 ans et 27 mois pour les 55 ans et plus. La principale mesure de la réforme des retraites, mise en place en 2023, est le recul de deux ans de l’âge légal du départ à la retraite, à 64 ans.

Pour Olivier Dussopt, « la question n’est pas tant la durée (d’indemnisation) que de faire en sorte que nous n’ayons pas des systèmes » qui incitent à « sortir les seniors du marché de l’emploi ». Il a rappelé que le taux d’emploi des seniors était beaucoup plus bas en France que la moyenne européenne.

Un relèvement de deux ans des bornes d’âge devra « s’accompagner d’un effort de formation », a précisé le ministre du Travail. Il a par ailleurs défendu la rupture conventionnelle, un dispositif qui là encore ne doit pas être utilisé pour faire sortir plus tôt des seniors du marché du travail.

« La rupture conventionnelle est un outil de fluidité, il y en a 500.000 par an », a-t-il fait valoir. « Année après année, la part des ruptures conventionnelles dans les motifs de fin de CDI reste stable, de 11% à 12% », a-t-il argumenté.

Notons qu’au sein du gouvernement certain souhaitent une réforme profonde des ruptures conventionnelles en réduire sérieusement les conditions jugées trop favorables pour les salariés mais aussi pour les patrons.

Évolution du Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Évolution du Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Jérôme Cahuzac, ancien député du Lot-et-Garonne et ministre du délégué au Budget sous François Hollande, a accusé lundi 27 novembre sur France Inter l’ancien président socialiste d’avoir menti aux Français sur la courbe du chômage. ( Franceinfo)

En Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac fait sa première sortie publique depuis dix ans
« En 2013, Hollande annonce le retournement de la courbe du chômage, sachant parfaitement que c’était impossible. Aucune note de la direction de la prévision de la Banque de France, de la direction du Budget, de la direction du Trésor ne lui permettait d’annoncer cela. Bien au contraire même », a accusé l’ancien ministre. « Il l’annonce en 2013 en sachant que ce n’est pas vrai, en 2014 en sachant que ce n’est pas possible, et ce jusqu’à la fin de son mandat. En vain toujours, puisque c’est au début du mandat d’Emmanuel Macron que cette courbe du chômage s’est inversée. D’ailleurs, en partie grâce aux mesures que François Hollande a pu décider. Il savait que ça prendrait ce temps-là », a-t-il poursuivi.

« Quand il l’annonce des années avant, il ment », affirme-t-il. Selon Jérôme Cahuzac, François Hollande « a lui aussi une part de responsabilité à cet égard » dans la défiance des Français vis-à-vis des politiques. « J’ai ma part de responsabilité que j’assume. Il faudrait peut-être que les autres reconnaissent la leur et l’assument. On en est loin », dit-il.

L’élection de François Hollande par les Français en 2012, « s’est avéré un choix malencontreux et même douloureux à la fin », a-t-il estimé. « Un président sortant qui n’a même pas la possibilité de se représenter, cela en dit long sur la façon dont il a précisément exercé ce mandat », a-t-il chargé.

Toute le monde en prend pour son grade. Jérôme Cahuzac a également dénoncé l’attitude les dirigeants socialistes dans la vie politique d’aujourd’hui : « Ils ont signé un accord qui n’est qu’un accord de soumission à l’égard de La France insoumise et de son leader Jean-Luc Mélenchon. Un accord de soumission avec comme seule contrepartie le sauvetage de leurs sièges à eux », a-t-il critiqué. « Ils ont vendu toute la gouvernance, tout l’esprit de responsabilité, tout le bilan du Parti socialiste de ces 40 dernières années pour sauver dix, quinze ou 20 sièges des dirigeants », a-t-il souligné

Jérôme Cahuzac fait son grand retour dans les médias après avoir été condamné à de la prison ferme à cinq ans d’inéligibilité et à 300 000 euros d’amende pour fraude fiscale.

Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Chômage : Hollande a menti (Cahuzac)

Jérôme Cahuzac, ancien député du Lot-et-Garonne et ministre du délégué au Budget sous François Hollande, a accusé lundi 27 novembre sur France Inter l’ancien président socialiste d’avoir menti aux Français sur la courbe du chômage. ( Franceinfo)

En Lot-et-Garonne, Jérôme Cahuzac fait sa première sortie publique depuis dix ans
« En 2013, Hollande annonce le retournement de la courbe du chômage, sachant parfaitement que c’était impossible. Aucune note de la direction de la prévision de la Banque de France, de la direction du Budget, de la direction du Trésor ne lui permettait d’annoncer cela. Bien au contraire même », a accusé l’ancien ministre. « Il l’annonce en 2013 en sachant que ce n’est pas vrai, en 2014 en sachant que ce n’est pas possible, et ce jusqu’à la fin de son mandat. En vain toujours, puisque c’est au début du mandat d’Emmanuel Macron que cette courbe du chômage s’est inversée. D’ailleurs, en partie grâce aux mesures que François Hollande a pu décider. Il savait que ça prendrait ce temps-là », a-t-il poursuivi.

« Quand il l’annonce des années avant, il ment », affirme-t-il. Selon Jérôme Cahuzac, François Hollande « a lui aussi une part de responsabilité à cet égard » dans la défiance des Français vis-à-vis des politiques. « J’ai ma part de responsabilité que j’assume. Il faudrait peut-être que les autres reconnaissent la leur et l’assument. On en est loin », dit-il.

L’élection de François Hollande par les Français en 2012, « s’est avéré un choix malencontreux et même douloureux à la fin », a-t-il estimé. « Un président sortant qui n’a même pas la possibilité de se représenter, cela en dit long sur la façon dont il a précisément exercé ce mandat », a-t-il chargé.

Toute le monde en prend pour son grade. Jérôme Cahuzac a également dénoncé l’attitude les dirigeants socialistes dans la vie politique d’aujourd’hui : « Ils ont signé un accord qui n’est qu’un accord de soumission à l’égard de La France insoumise et de son leader Jean-Luc Mélenchon. Un accord de soumission avec comme seule contrepartie le sauvetage de leurs sièges à eux », a-t-il critiqué. « Ils ont vendu toute la gouvernance, tout l’esprit de responsabilité, tout le bilan du Parti socialiste de ces 40 dernières années pour sauver dix, quinze ou 20 sièges des dirigeants », a-t-il souligné

Jérôme Cahuzac fait son grand retour dans les médias après avoir été condamné à de la prison ferme à cinq ans d’inéligibilité et à 300 000 euros d’amende pour fraude fiscale.

Assurance chômage : accord en vue

Assurance chômage : accord en vue

Après d’âpres négociations, les partenaires sociaux ont annoncé leur intention de signer le projet d’accord qui sera en vigueur à compter du 1er janvier 2024. La CFDT, premier syndicat de France, signera donc avec d’autres. Mais les représentants de la CGT et de la CFE-CGC ont indiqué pour leur part qu’ils n’envisageaient pas de signer.

Selon le texte, les demandeurs d’emploi qui s’inscrivent pour la première fois pourront être indemnisés au bout de cinq mois de travail au cours des derniers 24 mois, au lieu de six mois actuellement. Les modifications des conditions d’indemnisation des seniors consécutives à la réforme des retraites, que le gouvernement voulait voir figurer dans l’accord, ont finalement été renvoyées à une négociation sur l’emploi des seniors, en dépit de la volonté initiale des organisations patronales de les inclure.

Par ailleurs, les patrons, qui voulaient abaisser leurs cotisations d’assurance chômage de 4,05% à 3,95% de la masse salariale, ont finalement accepté une diminution deux fois moins importante, de 0,05%.

Le syndicat des cadres avait fait savoir que le maintien de la dégressivité des allocations pour les hauts revenus était pour lui une ligne rouge. Cette disposition « ne partira pas », a affirmé Jean-François Foucard.

La CGT, elle, avait averti d’emblée qu’elle n’accepterait aucune baisse de droits pour les chômeurs. « On n’a pas changé d’avis », a indiqué vendredi soir à l’AFP le négociateur du syndicat Denis Gravouil.

Chômage aussi en hausse en Allemagne

Chômage aussi en hausse en Allemagne


Finalement les banques centrales après avoir sérieusement refroidi l’économie à coups de hausse des taux successives qui évidemment se cumulent vont peut-être avoir la peau de l’inflation mais en même temps de la croissance et de l’emploi. En effet comme ailleurs le chômage repointe son nez en Allemagne. De très peu mais cela indique une inversion durable de la tendance. En cause particulièrement pour l’Allemagne la faiblesse de la demande surtout internationale et notamment de la Chine.

Selon l’Agence pour l’emploi allemande, le taux de chômage a atteint en octobre 5,8%, soit 0,1 point de plus qu’en septembre. Un effet négatif lié à l’essoufflement de l’économie allemande.

Au total, 3,44 millions de personnes étaient en sous-emploi en octobre, soit 191.000 personnes de plus qu’il y a un an, selon une définition plus large du chômage, qui inclut les personnes en incapacité ponctuelle ou bénéficiant de mesures pour l’emploi.

Le gouvernement allemand table sur un recul annuel du produit intérieur brut de 0,4%. D’après le FMI (Fonds monétaire international), l’Allemagne sera le seul pays du G7 en récession en 2023. Son PIB pourrait en effet reculer de 0,5% selon l’institution.

L’essoufflement de l’économie allemande est lié notamment à l’affaiblissement de son industrie, affectée par la hausse des prix de l’énergie, l’inflation, les taux directeurs de la BCE élevés et une baisse de la demande externe. Au mois de juillet, la production industrielle allemande a ainsi reculé de 0,8% sur un mois, selon l’office de statistique Destatis. Une tendance baissière en cours depuis plusieurs mois déjà.

À ces difficultés conjoncturelles s’ajoutent les problèmes structurels du pays, entre lourdeurs bureaucratiques freinant les investissements et vieillissement démographique. Selon l’institut de recherche économique IFO, l’Allemagne devrait connaître une crise démographique à partir de 2025, avec une population active en chute.

Les difficultés de l’Allemagne ont des répercussions au-delà de ses frontières. Et notamment en Autriche, où le PIB a diminué de 0,6% sur la période de juillet à septembre, par rapport au trimestre précédent, selon l’institut de référence Wifo dans une première estimation dévoilée lundi. Or, il s’était déjà contracté de -0,8% entre avril et juin. Il s’agit donc d’une récession au sens technique pour le pays alpin.

Chômage: Hausse avec inversion de tendance

Chômage: Hausse avec inversion de tendance

La hausse constatée au troisième trimestre en matière de chômage n’est pas seulement conjoncturelle elle est aussi structurelle. En effet l’économie enregistre aussi une inversion de tendance avec un net ralentissement de la croissance. Nombre de pays vont connaître la quasi stagnation y compris l’Europe. Les risques de tassement sont nombreux notamment géopolitiques et leurs conséquences en particulier sur le prix de l’énergie. Conclusion, le chômage doit repartir à la hausse et se poursuivre au moins toute l’année 2024 voire plus tard.

Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A de Pôle emploi) a augmenté de 0,6% au troisième trimestre en France. 17.400 personnes ont ainsi été inscrites en plus, pour un total de chômeurs restant encore au-dessus de la barre des 3 millions.

Sur un an, le chômage continue néanmoins à être orienté à la baisse au troisième trimestre, avec 120.000 demandeurs d’emploi en moins (-3,8%), par rapport à l’été 2022.

En incluant l’activité réduite (catégories B et C de Pôle emploi), le nombre de demandeurs d’emploi est en légère hausse de 0,2% – 8.800 inscrits en plus – et s’établit à 5,352 millions. Corse, tandis qu’il est stable en Ile-de-France.

Le ministère du Travail précise que « les entrées à Pôle Emploi augmentent » de 0,7%, avec « une forte diminution des licenciements et des premières entrées ». Il note en revanche une hausse des « fins de mission d’intérim », des « retours d’inactivité » et des « ruptures conventionnelles ». Enfin, « les sorties de Pôle emploi diminuent fortement », de 4,4% avec « une forte diminution des défauts d’actualisation et des arrêts de recherche » (à savoir notamment les radiations de Pôle Emploi et les sorties du marché du travail).

Le taux de chômage devrait repartir légèrement à la hausse à 7,3% de la population active en fin d’année contre 7,1% au premier trimestre de 2023. Pour la fin de l’année 2023 et pour 2024 on va donc assister à une inversion de tendance.

Chômage en hausse et croissance tassée (OFCE)

Chômage en hausse et croissance tassée (OFCE)

La multiplication des chocs Le contexte international économique et géopolitique impacte évidemment l’évolution de la croissance de l’économie française. . Dans ce contexte morose, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du produit intérieur brut pour 2024, à 0,8% contre 1,2% au printemps dernier. S’agissant de 2023, l’institut a très légèrement révisé à la hausse à 0,9%, contre 0,8% en avril. Le taux de chômage en France pourrait grimper de 7,2% à 7,9% en 2024.

Après plusieurs années de baisses consécutives, les économistes s’attendent ainsi à un retournement en 2024. Au total, près de 53.000 postes pourraient être détruits l’année prochaine contre 140.000 créations en 2023, et plus de 500.000 en 2022 dans le sillage du rebond post-Covid.

Depuis 2019, « plus de 1 million d’emplois ont été créés. Sur ce total, 70% des créations sont liées à des phénomènes exceptionnels, comme l’apprentissage (250.000 emplois), les faibles défaillances (280.000 emplois) ou encore la durée du travail », a résumé Mathieu Plane.

La fermeture du robinet des aides (chômage partiel, PGE, fonds de solidarité) et la moindre prise en charge des embauches d’apprentis devraient réduire le nombre de créations d’emplois.

L’inflation galopante et persistante depuis 2022 a poussé les banques centrales à durcir leur politique monétaire. Depuis plus d’un an, la Banque centrale européenne (BCE) a serré la vis en annonçant une série de hausses inédites, depuis la création de la zone monétaire en 1999. Les effets de cette stratégie vont clairement se faire ressentir en 2024, d’après les modèles statistiques de l’OFCE.

« La remontée des taux produit un choc majeur sur l’économie française », a appuyé Mathieu Plane. Compte tenu des effets de diffusion de l’ordre « de 12 à 18 mois » sur l’économie, l’année 2024 serait marquée par des effets en cascade sur le marché de l’immobilier ou encore l’investissement des entreprises.

« On s’attend à une contraction de l’investissement des ménages dans l’immobilier et un repli de l’investissement des entreprises », a-t-il ajouté.

La montée en flèche des prix à la consommation depuis 2022 a sérieusement réduit le pouvoir d’achat des ménages. Confrontés à des prix de l’énergie et de l’alimentaire élevés, les plus modestes doivent se serrer la ceinture. Après un recul en 2023, le pouvoir d’achat par unité de consommation, qui prend en compte la composition des ménages, retrouverait des couleurs.

« Il devrait augmenter en 2023 en raison de la hausse de l’emploi. La contribution de la masse salariale est favorable au pouvoir d’achat », a indiqué Mathieu Plane.

Pour 2024, la hausse des salaires réels, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, devrait compenser les pertes d’emplois. Malgré cette bonne nouvelle, le moral des ménages reste terne. En moyenne, le taux d’épargne devrait demeurer à un niveau élevé, de l’ordre de 18% à la fin de l’année 2024, contre 15% avant la pandémie. Le manque de perspectives favorables pèse sur la confiance des Français.

Assurance chômage: patronat et syndicats réformistes contre la ponction financière de l’Unedic

Assurance chômage: patronat et syndicats réformistes contre la ponction financière de l’Unedic

C’est évidemment un véritable scandale que ce prélèvement de 4 milliards envisagé par le gouvernement sur les excédents de l’Unedic. Une organisation qui a pour objet social de venir en aide aux salariés en difficulté qui perdent leur emploi. D’une certaine manière, c’est une redistribution à l’envers. Le gouvernement veut en effet prélever sur les excédents de l’Unédic deux milliards d’euros dès 2023 par arrêté, puis deux milliards à nouveau en 2024 à travers le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Syndicat et patronat ont ensemble condamné cette espèce de détournement de fonds. «Tant sur le fond que sur la méthode, ce projet de ponction des recettes de l’assurance chômage, alors même que la négociation est en cours, est inacceptable», ont dénoncé les partenaires sociaux dans cette déclaration commune. Le texte a été lu par le négociateur CFDT Olivier Guivarch à l’issue d’une séance de négociations sur de nouvelles règles d’assurance chômage.

Théoriquement ce prélèvement est destiné à financer « travail », cette nouvelle cathédrale qui doit regrouper les organismes autour de. Avec sans doute la même inefficacité.

La conséquence pour l’Unedic c’est que cet organisme sera condamné à emprunter à court terme sur les marchés pour honorer ses échéances de remboursement, ce qui lui coûtera 800 millions sur quatre ans. ».

Seule la CGT ne s’est pas associée à cette déclaration commune.

Chômage : en légère hausse à 7,2%

Chômage : en légère hausse à à 7,2%

Au deuxième trimestre, le taux de chômage a légèrement progressé, de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, a annoncé ce vendredi matin l’Insee. Il est désormais estimé à 7,2%.

Dans le détail, 20.000 personnes supplémentaires sont comptabilisées parmi les chômeurs, selon l’Insee, portant le total légèrement au-dessus de 2,2 millions de personnes. Le taux reste «quasi stable» dans l’ensemble des classes d’âge, progressant de 0,1 point chez les jeunes comme chez les 25-49 ans, alors qu’il continue de baisser, à 5,1%, chez les plus âgés. Le chômage des moins de 25 ans reste toutefois à son plus bas niveau depuis les années 1990. Le taux augmente légèrement chez les femmes, à 7,1%, alors qu’il baisse chez les hommes, à 7,2%.

Chômage UE: Au plus bas

Chômage UE: Au plus bas

Le taux de chômage s’affiche en juin en repli de 0,3 point par rapport au même mois de 2022. Pour l’ensemble de l’Union européenne, il s’est élevé à 5,9% en juin, stable par rapport à avril (chiffre révisé) et à mai. Le chômage a nettement baissé en Europe depuis mi-2021 grâce à la forte reprise économique post-Covid, qui a succédé à une récession historique.

Quelque 12,8 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage en juin au sein des vingt-sept Etats membres de l’UE, dont 10,81 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique. Dans le détail, le taux de chômage a atteint 7,1% en France, inchangé par rapport à mai. Il s’est établi à 3% en Allemagne, au même niveau que les mois précédents, et à 7,4% en Italie. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%), à Malte (2,6%) et en Pologne (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%, contre 12,1% en avril et 11,9% en mai) et en Grèce (11,1%).

Assurance-chômage : nouvelle cure d’austérité

Assurance-chômage : nouvelle cure d’austérité

Une lettre de cadrage a été adressé par le ministre du travail aux partenaires sociaux à fin d’engager une nouvelle phase d’économie de l’assurance chômage d’au moins 10 milliards.

Pas question de revenir sur les nouvelles règles d’indemnisation qui réduise les montants et sur la modulation en fonction des évolutions économiques. Une modulation des règles d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique. Depuis le 1er février, la durée d’indemnisation a par exemple été réduite de 25% et ne sera rallongée qu’en cas de forte dégradation économique et sociale.Des dispositions pourtant très contestées par l’ensemble des syndicats.

Dans la lettre de cadrage, les recettes de l’Unédic seront amputées chaque année (de 2 milliards dès 2023) pour financer la politique « en faveur du développement des compétences et de l’emploi », notamment l’objectif d’un million d’apprentis en 2027. Le but est aussi de participer au désendettement du régime de l’assurance chômage avec une « perspective de division par deux » de la dette fin 2026 par rapport à fin 2022, où elle atteignait 60,7 milliards d’euros.

France-Chômage stable

France-Chômage stable

Toujours environ officiellement 3 millions de demandeurs d’emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A de Pôle emploi) est resté stable au deuxième trimestre, approchant la barre symbolique des 3 millions de chômeurs sans encore passer dessous. Une des raisons fondamentales est que des demandeurs d’emploi ne se précipitent pas trouver du travail pendant les vacances

Au total, 3,011 millions de personnes sont ainsi inscrites en catégorie A, à savoir sans activité. La dernière fois que leur nombre a été sous la barre des 3 millions remonte au 3e trimestre 2011 (2,991 millions), il y a donc presque 12 ans.

En catégorie A, pour la seule France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 0,4% pour les moins de 25 ans (+2,1% sur un an), de 0,6% pour ceux âgés de 25 à 49 ans (-5,3% sur un an) et recule de 1,7% pour ceux âgés de 50 ans ou plus (-7,5% sur un an).

Le nombre de chômeurs diminue par ailleurs dans cinq régions et est stable ou augmente dans les autres (avec des écarts allant de -1,9% en Provence-Alpes-Côte d’Azur à +1,1% dans le Grand Est).

Sur le front du chômage de longue durée, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus (en catégorie A, B, C) diminue de 1% (-8,6% sur un an). Ils représentent 44,1% des demandeurs d’emploi.

La loi «Plein emploi» va augmenter mécaniquement le chômage

La loi «Plein emploi» va augmenter mécaniquement le chômage

Paradoxalement la nouvelle loi plein-emploi va faire mécaniquement augmenter le chômage puisque désormais les 2 millions de bénéficiaires du RSA non-inscrit figureront désormais dans les statistiques des chômeurs saufs exception.

La nouvelle loi en effet mécaniquement prévoit d’intégrer tous les bénéficiaires du RSA dans les statistiques de chômeurs.( Sauf exception). Le problème c’est que cette inscription de tous les bénéficiaires du RSA va coïncider avec la baisse de la croissance et donc de l’emploi à partir du début de l’année prochaine. Conséquence directe la forte détérioration des statistiques de l’emploi et un éventuel impact sur le moral économique.

Ce mouvement massif pourrait résulter de la loi plein-emploi qui est passée en examen cette semaine au Sénat avant d’être présentée aux députés à l’automne. Le texte prévoit notamment la création d’un nouvel opérateur national de l’emploi à partir du 1er janvier 2024. Ce dernier, dénommé France Travail, viendrait remplacer Pôle emploi.

En réalité une fausse réforme car pour l’essentiel,  » France travail » effectuera les mêmes missions que pôle emploi avec d’ailleurs aussi peu de succès pour des questions de méconnaissance du marché du travail.

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025

Chômage : Malgré une croissance anecdotique, sous la barre des 8% d’ici 2025 ( Banque de France)

Le taux de chômage ne devrait pas repasser au-dessus de la barre des 8%, malgré un environnement international délicat, estiment les experts de la Banque de France. Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi». La banque de France toutefois n’indique pas que parmi les facteurs explicatifs il y a aussi un très grand nombre d’entrées en apprentissage aussi une baisse de demande d’emploi du fait de l’évolution démographique.

Dans un premier temps, cette année, le marché de l’emploi résisterait, et le taux de chômage se tiendrait à 7,1% en moyenne. Ensuite, le ralentissement de l’activité entraînerait une hausse du taux à 7,4% puis 7,6% sur les deux prochaines années. Un rebond, certes, mais qui devrait rester temporaire et qui est, surtout, bien moins notable que prévu. Le cap des 8% ne devrait donc pas être franchi et le chômage resterait nettement inférieur à son niveau pré-Covid.

«À l’horizon 2025, l’économie française réussirait à concilier sortie de l’inflation et retour progressif de la croissance, sans récession», résume le directeur général des statistiques, études et international à la Banque de France, Olivier Garnier. La croissance, d’abord, repartirait progressivement à la hausse : après le choc engendré par la guerre en Ukraine et la flambée inflationniste, elle atteindrait 0,7% en 2023 en moyenne, un niveau revu légèrement à la hausse. Elle s’établirait ensuite à 1% en 2024 et 1,5% en 2025, des estimations moins élevées que prévu malgré une reprise de la consommation des ménages et des prix du pétrole et du gaz un peu plus faibles qu’anticipé en mars. Une dynamique expliquée par l’environnement international troublé.

Parallèlement, l’inflation semble bel et bien avoir atteint son pic ce semestre. Les prix de l’énergie reculent, et ceux de l’alimentaire commencent à ralentir, notent les experts, avec une nuance : «Historiquement, les hausses des prix des matières premières alimentaires sont partiellement répercutées et leurs replis ne s’accompagnent pas d’une baisse des prix finaux mais d’un arrêt de leur hausse». En d’autres termes, il ne faut pas s’attendre à voir de reculs massifs des prix en rayon dans l’immédiat. Désormais, la hausse des prix est principalement tirée par les services, «sous l’effet notamment des revalorisations salariales». La Banque de France prévoit donc un taux moyen annuel de 5,6% cette année, avant un ralentissement marqué en 2024 – à 2,4% – et en 2025 – à 1,9%.

Malgré une croissance relativement modérée, l’emploi devrait mieux résister que prévu, relève la Banque de France. Surpris par la résistance du marché du travail ces derniers mois, les analystes ont revu leurs hypothèses, entraînant un «changement significatif» dans leurs estimations. Une décision qui s’appuie notamment sur des calculs de productivité et sur la réforme des retraites, dont «la montée en charge progressive à partir de septembre 2023 aurait un impact positif sur le nombre d’actifs qui se transmettrait progressivement à l’emploi».

Inquiets, les ménages devraient toutefois garder une bonne partie de leurs gains au chaud sous leur matelas. Sur ce point, la Banque de France reste prudente : «Nous pensions que le surplus d’épargne pouvait être mobilisé, être un moteur pour l’économie. Mais nous avons été plutôt surpris négativement», les consommateurs étant restés frileux jusqu’ici. L’épargne accumulée depuis des mois ne devrait donc pas être dépensée, sauf surprise – bienvenue pour la consommation, et donc l’économie.

Un avertissement clair est toutefois lancé sur les finances publiques, dont l’amélioration se fait attendre… encore et toujours. La France reste un éternel bonnet d’âne : si, entre 2021 et 2025, les États de la zone euro doivent faire reculer leur ratio d’endettement de huit points en moyenne, celui de l’Hexagone ne reculerait que d’un point, selon l’institution. La divergence entre Paris et les autres capitales devrait donc s’accroître, à politique inchangée. «Le ratio de la dette publique ne diminuerait pas et resterait proche de 111% du PIB sur tout l’horizon de prévision», prévoient les analystes. Un constat inquiétant, qui contredit les promesses de bonne gestion des comptes publics brandies par le gouvernement.

Etats-Unis : Légère hausse du chômage

Etats-Unis : lègère hausse du chômage

En dépit d’une croissance actuellement sur une tendance de seulement 1,3 % sur un an, le chômage aux États-Unis se maintient un bas niveau même si on enregistre une légère remontée en mai. La baisse pourrait être davantage significative si les États-Unis- comme c’est possible -devaient connaître une récession cours de deux trimestres de l’année en cours sous l’effet notamment de nouveaux rehaussements des taux d’intérêt. Selon les chiffres publiés par le département du Travail, ce vendredi, le marché du travail est resté très solide en mai aux Etats-Unis, avec des créations d’emplois bien plus nombreuses qu’attendu, et un taux de chômage à 3,7%. Si ce taux est plus élevé que celui d’avril à 3,4%, de mars à 3,5%, de février à 3,6% et de 3,4% en janvier, il s’agit d’un niveau toujours historiquement, et ce, même s’il est remonté un peu plus que prévu. Il est au plus haut depuis octobre 2022, mais reste très bas.

« La croissance de l’emploi se poursuit à un rythme rapide, mais les pressions sur les salaires ne suivent pas », relève Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE, notant que la hausse du salaire horaire moyen « a ralenti », ce qui est une bonne nouvelle pour le ralentissement de l’inflation qui s’est établit à 4,9% en avril, contre un pic à 9,5% en juin. Wall Street a salué la surprise légèrement positive de baisse de la tension sur le marché du travail et les salaires en affichant une hausse de 0,76% à 16 heures, heure de Paris, à 4.253 points.

Le marché du travail reste tendu, car la croissance du Produit intérieur brut (PIB) demeure positive aux Etats-Unis bien qu’elle ait ralenti au premier trimestre à 1,3% en rythme annualisé, selon une deuxième estimation publiée fin mai par le département du Commerce. La première estimation avait fait état d’une croissance de 1,1% en rythme annualisé, mesure privilégiée par les Etats-Unis, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme.

« L’estimation révisée reflète principalement une révision à la hausse de l’investissement privé dans les stocks », détaille le ministère dans son communiqué. Cela marque un fort ralentissement par rapport au quatrième trimestre, qui avait vu l’économie croître de 2,6%. En utilisant le même mode de calcul que d’autres économies avancées, qui comparent simplement au trimestre précédent, la croissance reste inchangée, à 0,3%, soit moitié moins que le rythme observé au dernier trimestre 2022 (+0,6%).

Ce ralentissement est lié aux actions menées par la banque centrale américaine (Fed) pour lutter contre la forte inflation. Elle relève en effet ses taux directeurs depuis mars 2022, afin de rendre plus coûteux l’accès au crédit pour les ménages et les entreprises, et ainsi faire ralentir la consommation et l’investissement.

Cependant les économistes NABE (National Association for Business Economics) 53% des panélistes « s’attendent à une récession à un moment donné en 2023 », expose sa présidente, Julia Coronado. Près d’un quart de ce panel table sur une récession au troisième trimestre de cette année, 5% pensent que la récession est déjà en cours, 16% la voient arriver au deuxième trimestre, et 13% au quatrième trimestre.

Et près d’un quart s’attend à ce que cela ne se produise pas avant le second semestre de 2024. En cas de baisse du PIB, certaines entreprises pourraient être obligées de licencier du personnel ou de fermer boutique, ce qui augmenterait théoriquement le nombre de chômeurs.

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